Sujet: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 6 Déc 2016 - 2:02
Rappel du premier message :
Voila je lance le sujet pour traiter le sujet de notre avenir économique en Afrique, qui a mon avis sera primordial pour batir le Maroc de demain .
A vous les amis !
D'ailleurs je commence en traitant ce projet très important du Maroc en Cote d'Ivoire , la réhabilitation de la baie de Cocody a Abidjan , un peu sur le modèle de Marchica .
Citation :
Rabat s’allie à Abidjan pour réhabiliter la baie de Cocody
Le Maroc, premier investisseur étranger en Côte d’Ivoire, conduit le chantier titanesque sur la lagune. Et affirme son modèle de coopération Sud-Sud.
Par Morgane Le Cam (contributrice Le Monde Afrique, Ouagadougou)
LE MONDE Le 24.03.2016 à 16h27 • Mis à jour le 24.03.2016 à 17h45
Une affiche publicitaire à Abidjan, en 2013, vantant la coopération de la Côte d'Ivoire et du Maroc. « L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique. » La petite phrase, glissée par le roi marocain Mohammed VI lors d’une visite à Abidjan en février 2014, n’avait rien d’anodin. Elle souligne l’une des ambitions économiques du Maroc : mettre le cap sur l’Afrique et y investir à tour de bras.
A commencer par la Côte d’Ivoire. En 2015, près d’un quart des investissements internationaux réalisés chez le premier producteur mondial de cacao venait du Maroc, faisant du royaume chérifien le premier investisseur étranger du pays. Depuis 2015, un chantier titanesque, symbole du renforcement de cette coopération économique ivoiro-marocaine, fait parler de lui. Le projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody, dans la capitale économique, Abidjan.
Un chantier de plus de 100 milliards de francs CFA
Une série d’aménagements sur quatre ans, au cœur de la capitale économique ivoirienne, coûtant plus de 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros). « L’objectif principal est de restaurer l’écosystème de la baie de Cocody, et plus largement de la lagune Ebrié », précise Ibrahim Touré, conseiller technique du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), l’organisme ivoirien chargé, avec le Conseil ingénierie et développement (CID) marocain, de superviser la partie technique des travaux.
La quartier d'affaires du Plateau, au bord de la lagune Ebrié et en face de Cocody. Depuis l’ouverture du canal de Vridi pour relier le port d’Abidjan au golfe de Guinée, au début des années 1950, les courants de la lagune abidjanaise ont ralenti et ses eaux ont stagné. Avec l’urbanisation galopante de ces dix dernières années, la baie de Cocody, symbole de la capitale économique bordant le quartier des affaires, a vu les déchets s’amonceler et les baigneurs sortir de l’eau.
Une pollution visible et gênante pour le président ivoirien Alassane Ouattara, qui entend profiter de l’attrait croissant des grands groupes pour Abidjan afin de réaliser son objectif de longue date : faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. « C’est la concrétisation d’un projet de grande importance économique et stratégique pour la ville d’Abidjan », avait souligné le premier ministre, Daniel Kablan Duncan, lors du lancement officiel de la première phase des travaux, le 18 janvier.
Environnement et retombées économiques
La première étape, d’une durée de neuf mois et d’un coût de 10 milliards de francs CFA, consiste à réaménager les berges afin de protéger la lagune contre les inondations. « Maintenant que le nettoyage des eaux est terminé, nous allons créer une corniche pour les endiguer, mais aussi élargir les boulevards lagunaires », précise Saïd Zarrou, directeur général de Marchica Med, société d’Etat marocaine chargée de conduire le projet en collaboration avec le gouvernement ivoirien. Un aménagement aux ambitions de protection de l’environnement qui a aussi un objectif purement pratique : fluidifier la circulation sur les routes bordant la baie de Cocody, souvent embouteillées.
D’ici à 2019, date de livraison prévue du projet, le carrefour de l’Indénié, réputé pour ses inondations, sera transformé. Ouvrage emblématique du projet de valorisation de la baie, un imposant viaduc, reliant le quartier de Cocody (est) à l’autre rive, côté Plateau (ouest), sera également construit. Sans oublier des barrages, un port de plaisance, des espaces de loisir et des installations commerciales.
Afin de boiser ce nouvel environnement présenté sur les plans comme une succession de constructions modernes bordées par une large promenade longeant des eaux turquoise, le gouvernement ivoirien entend créer ce qu’il appelle une « coulée verte ». Un parc d’une centaine d’hectares aménagé le long de la lagune.
Ce projet multifacettes, original dans la sous-région de par sa gestion intégrée, le gouvernement ivoirien entend en tirer des avantages économiques et ainsi renforcer le tourisme et l’attractivité économique d’Abidjan. « C’est un des projets phares du second mandat d’Alassane Ouattara », ajoute Ibrahim Touré, du BNETD.
Exporter le modèle de coopération Sud-Sud
Car les travaux de la baie de Cocody ne sont que la partie visible d’une plus vaste entreprise destinée à revaloriser l’intégralité de la lagune d’Ebrié, qui s’étend sur près de 500 km2. « Nous allons bientôt lancer les consultations pour nous étendre jusqu’à Grand-Bassam, et nous avons encore d’autres grands projets en perspective », s’enthousiasme Saïd Zarrou. Le montage financier est réalisé par Attijariwafa Bank, une société marocaine qui, d’acquisition en acquisition, poursuit son expansion sur le continent africain.
Preuve du tropisme africain grandissant du Maroc, Marchica Med a ouvert, le 22 mars, une première succursale sur le continent… à Abidjan. Et ce n’est qu’un début. « Abidjan est la capitale de l’Afrique de l’Ouest. L’émergence ivoirienne va profiter aux pays voisins, assure Saïd Zarrou. Si demain d’autres gouvernements souhaitent collaborer avec nous, nous irons. » Premier investisseur en Côte d’Ivoire et plus largement dans les zones économiques de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, le Maroc a lancé le coup d’envoi de la propagation de son modèle de coopération Sud-Sud en Afrique.
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Sam 18 Fév 2017 - 14:07
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Dim 19 Fév 2017 - 18:44
https://lnt.ma/andre-azoulay-presente-strategie-africaine-maroc-a-munich/ a écrit:
André Azoulay présente la stratégie africaine du Maroc à Munich
Fort du leadership du Roi Mohammed VI, le Maroc a délibérément choisi d’adosser sa destinée et son futur à un partenariat novateur et volontariste avec le continent africain, a souligné, samedi à Munich, M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi.
M. Azoulay intervenait dans le cadre de la Conférence de Sécurité de Munich marquée par la présence de centaines de hautes personnalités notamment le secrétaire général des Nations unies António Guterres, le président du Conseil européen Donald Tusk, le secrétaire général de l’OTAN ou encore le vice-président des Etats-Unis Mike Pence. Elle a également été marquée par l’intervention de la chancelière allemande Angela Merkel qui a insisté sur la nécessité de placer l’Afrique au centre des priorités de la présidence du G20 et de promouvoir ainsi le développement et l’investissement dans le continent.
Dans son intervention, M. Azoulay a affirmé que le Roi Mohammed VI, tournant le dos sans état d’âme et sans frilosité à tous les postulats qui ont longtemps enfermé la relation de l’Afrique avec le monde occidental dans une équation dissymétrique et parfois archaïque, a d’entrée de jeu et sans ambigüité, installé le Maroc dans une dialectique et une stratégie qui disent à nos partenaires africains que le moment est venu pour l’occident de passer d’un esprit de conquête à un esprit de partage.
Pour M. Azoulay c’est une véritable refondation de la relation sud-sud à laquelle le Roi Mohammed VI s’est attelé, inspiré par une révision radicale des paramètres qui, depuis la fin de la période coloniale, ont déterminé un modus-vivendi qui s’est longtemps accommodé du seul instinct de conservation des intérêts acquis et de la préservation archaïque du statu quo d’un autre temps.
Cette refondation exemplaire, a dit M. Azoulay, a l’ambition d’installer une dynamique, qui, à terme portera la signature du Maroc pour sceller la fin du pacte postcolonial en proposant une répartition plus juste des richesses créées en commun en Afrique et pour une gouvernance d’une nouvelle génération qui sera à la hauteur des attentes et des espoirs d’un continent qui dépassera les trois milliards d’habitants à l’horizon 2050, soit près du tiers de la planète.
C’est dans ce contexte avant-gardiste, a noté M. Azoulay, qu’il faut mettre en perspective l’exceptionnelle percée des entreprises marocaines en Afrique occidentale, notamment dans le secteur bancaire, celui des engrais, des télécommunications ou des services.
Le Maroc, a poursuivi M. Azoulay, est aujourd’hui un acteur déterminant pour donner réalité et consistance à ce partenariat du futur.
Évoquant les développements récents de la situation au moyen orient et la fragilisation des acquis de cinquante années d’efforts et de défis pour donner toutes ses chances à la solution des deux États et sceller la paix entre Palestiniens et Israéliens, M. Azoulay a appelé la communauté internationale et en premier lieu l’Europe à se mobiliser pour que la Palestine ne se retrouve pas orpheline et privée des maigres acquis accumulés dans l’incertitude depuis le processus d’Oslo.
C’est en accélérant la reconnaissance de l’État de Palestine que la communauté internationale apportera la meilleure réponse aux menaces qui pèsent sur ce processus, le seul susceptible, demain, d’apporter la paix, le respect mutuel et la même dignité, la même justice et les mêmes droits aux enfants palestiniens et israéliens et aux générations montantes des deux peuples et des deux pays, a conclu M. Azoulay.
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Dim 19 Fév 2017 - 19:11
En arabe dialecte, il leur dit si vous voulez pas etre inondé par des immigrants, il faut soutenir le développement de l'afrique, et l'afrique passe par le Maroc. L'europe doit rendre la richesse volé aux africains si elle veux être tranquille
ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 21 Fév 2017 - 15:10
[quote]
Le Soudan du Sud forme un comité chargé de la construction de la nouvelle capitale
Le Soudan du Sud a déclaré lundi avoir mis en place un comité de haut-niveau mené par le vice-président Taban Deng Gai et chargé d'accélérer la construction de la capitale Ramciel. Le porte-parole du président Salva Kiir, Ateny Wek Ateny, a déclaré à Xinhua à Juba que M. Kiir avait mis en place le comité pour mener des études physiques et de faisabilité autour de Ramciel, dans l'ancien Etat des Lacs, dont la situation centrale est considérée comme un site idéal pour la nouvelle capitale.
"Le comité a déjà été formé et s'occupera de la question de la nouvelle capitale; il travaillera en collaboration avec les officiels marocains", a expliqué M. Ateny. "Les travaux commenceront dès que le président aura publié le décret", a ajouté M. Ateny. Lors de la dernière visite du roi Mohammed VI du Maroc début février en Algérie, les deux pays se sont entendus sur la construction ambitieuse de Ramciel et le gouvernement sud-soudanais devrait déménager de Juba d'ici 2022. Le Soudan du Sud n'a pas assez d'infrastructures comme les routes, les hôpitaux, les écoles et l'électricité à cause de son niveau de sous-développement lié à des années de guerre civile et de conflits.
Actuellement, l'économie du pays est en pleine stagnation avec une inflation annuelle de plus de 800% et un immense déficit budgétaire dû à la réduction de la production pétrolière dont le Soudan du Sud dépend pour financer 98% de son budget fiscal.
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 21 Fév 2017 - 15:26
Citation :
Le Roi ramasse les contrats, la concurrence compte les points…
Encore une avalanche de contrats pour le Maroc en Zambie, où Mohammed VI s’est rendu hier lundi 20 février dans le cadre de sa tournée en Afrique australe. Le souverain marocain et le président zambien, Edgar Lungu, ont paraphé 19 accords, en ratissant très large : Diplomatie, éducation, services aériens, agriculture, etc., rapporte Jeune Afrique. Ces accords viennent s’ajouter aux 25 que le roi vient de signer au Ghana, pour sa toute première visite. L’infatigable Mohammed VI est coutumier du fait : Un maximum d’efficacité dans ses périples africains, au risque d’énerver encore un peu plus ses voisins tunisien et algérien, qui regardent tout cela avec les yeux de Chimène ; le premier paralysé par une diplomatie économique maigrichonne sur le continent, le second handicapé par des années d’égocentrisme du fait de la manne pétrolière, qui s’est d’ailleurs tarie, l’obligeant à se retrousser les manches pour explorer d’autres filons, dont, évidemment, les marchés africains…
Le magazine souligne le lobbying intense de Meriem Bensalah Chaqroun, la présidente de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), qui mâche le travail à Mohammed VI en le précédant à chacun de ses déplacements sur le continent pour faire le tour des niches que le royaume peut exploiter. Le roi et elle forment un duo de choc qui fait mouche à chaque fois, ce que bien entendu la Tunisie et l’Algérie sont loin de pouvoir présenter. Certes l’Algérie s’est secouée dernièrement en organisant un Forum des affaires africain, mais il lui faudra un paquet d’années d’activisme pour rattraper son retard sur le Maroc. Idem pour la Tunisie, dont la première vraie tentative – modeste du reste car le chef du gouvernement avait programmé un voyage dans seulement 3 pays – s’est soldée dernièrement par un fiasco total, pour des raisons encore obscures. Mais comme Youssef Chahed avait promis, lors du Sommet des partenaires sociaux sur le développement et l’emploi, de faire de 2017 l’année de la conquête du continent, il ne faut pas désespérer de voir un sursaut de la Tunisie dans les mois à venir. En attendant, le Maroc, en véritable maitre des lieux, au même niveau que la Turquie, la Chine et la France, brille de mille feux sur le continent…
Une méthode infaillible
Pourtant il y a peu la Zambie n’était pas dans les petits papiers de la monarchie, mais les fins limiers du roi y ont identifié des opportunités que seul un minutieux travail sur le terrain permet de mettre à jour. Ensuite place à la redoutable équipe qui ne quitte jamais Mohammed VI : le président de Casablanca Finance City Authority (CFCA), Saïd Ibrahimi, le patron d’Attijariwafa Bank, Mohamed El Kettani, le directeur général de la Fédération marocaine des sociétés d’assurance et de réassurance, Mohamed Hassan Bensalah, et le boss de la Banque centrale populaire (BCP), Mohamed Benchaâboun. Hier en Zambie, la dream team était à la manoeuvre pour signer des mémorandums d’entente, sous l’oeil bienveillant de Mohammed VI, et le sera encore dans les jours à venir dans d’autres capitales africaines. C’est bien connu : On ne change pas une équipe qui gagne…
A cette armada il faut ajouter les ministres marocains des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, de l’Industrie, Moulay Hafid Elalamy et de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, inséparables lors des déplacements sur le continent pour parapher les accords ministériels.
Bien entendu il y a les bisbilles politiques car la Zambie appartient à « la petite minorité » de nations qui reconnaissent le Polisario, mais le travail de sape de Rabat sera d’autant plus facile que les Zambiens, et c’est le moins dire, ont une position floue sur cet épineux dossier. En juillet 2016, le ministre zambien des Affaires étrangères, Harry Kalaba, a fait sauter de joie la monarchie marocaine en déclarant que son pays ne reconnaissait plus la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Mais le 10 janvier 2017, patatras, il reçoit en grande pompe le leader sahraoui, Brahim Ghali. Il confirme le 09 février 2017, dix jours après le retour fracassant du Maroc dans le bercail de l’Union africaine (UA), en déclarant lors d’un déplacement à Alger que les frontières du Sahara doivent être « respectées » , et que le Maroc ne doit pas s’asseoir sur le fait « que le Sahara occidental est un pays membre de l’UA ».
Mais tous ces quiproquos entre le Maroc et la Zambie seront vite balayés par le potentiel des liens économiques. Et de ce point de vue il y a de quoi faire. Le sous-sol zambien regorge de cuivre, qui pèse d’ailleurs 15% dans le PIB du pays. Et avec l’envolée des cours des matières premières prédite par la Banque mondiale, la Zambie va revenir une destination particulièrement intéressante. D’ailleurs la BM la crédite d’un taux de croissance de 4% cette année. Et le Maroc, qui a déjà placé ses pions, y a tout à gagner.
Mais le précieux métal ne sera pas le seul pilier de la croissance de la Zambie, il y a aussi la diversification du secteur agricole et les énergies renouvelables. Là encore le Maroc est dans les starting-blocks…
Bassem Loukil et Jaloul Ayed, respectivement président et président d’honneur de Tunisia – Africa Business Council, étaient récemment allés voir le chef du gouvernement tunisien pour plaider la cause des marchés africains. Il faut espérer, pour le bien de la Tunisie, qui a trop longtemps lorgné l’Europe, que le formidable périple de Mohammed VI sur ce continent que les Tunisiens méconnaissent balayera les hésitations et atermoiements de Chahed…
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 21 Fév 2017 - 15:47
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Invité Invité
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 22 Fév 2017 - 12:09
C'est dommage que le même volontarisme ne soit mise en oeuvre sur le plan intérieur. Je suis enthousiaste devant tous ces investissements mais la question qui se pose au delà du leadership que va gagner le maroc en Afrique, quel est le gain pour le citoyen marocain, quels seront les retours de tous ces investissements ? Rien ! On crée des superchampions à la cac 40 et on oublie l'essentiel le petites et moyennes pme, créer un marché de consommation interne.
Shugan188 Modérateur
messages : 5665 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 27 Fév 2017 - 19:52
Les 14 conventions de partenariat économique public-privé et privé-privé signés devant SM le Roi et le Chef de l'Etat ivoirien
| MAP Express
Lundi, 27 février, 2017 à 16:56
Les 14 conventions de partenariat économique public-privé et privé-privé signés devant SM le Roi et le Chef de l’Etat ivoirien
Abidjan – Voici les quatorze conventions de partenariat économique, public-privé et privé-privé, signés, lundi au palais présidentiel à Abidjan, devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, et le Président ivoirien, SEM. Alassane Dramane Ouattara, à l’occasion de la présentation des travaux du Groupe d’impulsion économique Côte d’Ivoire – Maroc:
1- Un mémorandum d’entente pour la mise en place du financement du projet «HEXAGONE», faisant partie des projets prioritaires de la loi de programmation militaire 2016-2020. Il a été signé par MM. Mohamed El Kettani, PDG du Groupe Attijariwafa bank, et Alain Richard Donwahi, ministre auprès du Président de la République de Côte d’Ivoire, chargé de la Défense.
2- Un mémorandum d’entente pour le financement de l’acquisition de logements principaux pour les agents militaires des forces armées de Côte d’Ivoire. Ce mémorandum, signé par MM. Mohamed El Kettani, et Alain Richard Donwahi, a pour objectif de faciliter l’accès d’un grand nombre de militaires au logement en tant que propriétaire, de les faire bénéficier de conditions avantageuses en termes de durée de remboursement et de taux d’intérêt pour leurs crédits acquéreurs, et de les conseiller sur les formules de financement répondant au mieux à leurs attentes.
3- Un mémorandum d’entente pour le financement du projet de construction d’une unité industrielle pharmaceutique en Côte d’Ivoire ayant pour objet la fabrication et la commercialisation de produits pharmaceutiques. L’unité, objet du mémorandum, sera spécialisée dans la fabrication de produits génériques sous forme sèche, de toutes classes thérapeutiques (hors dérivés de sang), et commercialisera ses produits en Côte d’Ivoire et dans d’autres pays de la région. Ce mémorandum d’entente a été signé, côté marocain, par M. Mohamed El Kettani et Mme. Myriam Lahlou Filali, Président-Directeur Général de la société «Pharma 5 – Côte d’Ivoire», et, du côté ivoirien, par Mme. Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.
4- Convention de partenariat en vue de la souscription aux titres publics émis par l’Etat de Côte d’Ivoire en 2017. Elle a été signée, côté marocain, par M. Othman Benjelloun, PDG du Groupe BMCE Bank of Africa et, du côté ivoirien, par M. Adama Kone, ministre de l’Economie et des Finances.
5- Convention de partenariat relatif à la mise en place d’un programme de financement du réseau routier en Côte d’Ivoire. Elle a été signée par MM. Mohamed Benchaaboun, PDG du Groupe «Banque Centrale Populaire du Maroc» et Adama Kone.
6- Convention de partenariat relatif au financement des PME dirigées par les femmes. Elle ambitionne la mise en place d’un plan de financement afin de permettre aux commerçants, artisans et entrepreneurs de disposer d’un ensemble de services financiers en vue d’assurer le développement de leurs activités. Cette convention a été signée par MM. Mohamed Benchaaboun, et Souleymane Diarrasouba, ministre ivoirien du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME.
7- Convention cadre portant sur le Programme «Des Compétences pour la Compétitivité et l’Employabilité». Cette convention, qui vise notamment l’accompagnement de la Côte d’Ivoire pour la mise en place des mécanismes de production des répertoires emplois-métiers et des référentiels emplois-compétences, a été signée par M. Mohamed Slassi, Co-président de la commission «capital humain» du groupe d’impulsion économique (GIE) maroco-ivoirien, et M. Aka Elete, Co-Président de la même commission.
8 – Convention cadre pour le développement de l’Economie Sociale et Solidaire et de l’Artisanat. Les commissions des deux pays ont élaboré une stratégie qui s’articule autour de six points, à savoir l’organisation d’un Salon de l’économie sociale et solidaire, le partage de l’expérience et de l’expertise de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), l’étude des cadres juridiques, réglementaires et institutionnels, la réalisation d’une étude d’opportunités pour lancer des incubateurs et accélérateurs des entreprises, la concrétisation de partenariats avec les champions nationaux marocains installés en Côte d’Ivoire, la mise en place d’un programme « Infitah Africain» afin de moderniser et digitaliser des TPE. Cette convention a été signée par Mme Laila Miyara, Co-Président de la Commission Economie Sociale et Solidaire et de l’Artisanat (GIE- Maroc) et M. Kassoum Bamba, Co-Président de la Commission Economie Sociale et Solidaire et de l’Artisanat (GIE-Côte d’Ivoire).
9- Convention pour la création d’un Technocentre à Abidjan. Ayant pour objectif d’accroître la création et l’implantation d’entreprises innovantes dans le secteur des NTIC dans un cadre favorisant leur développement, cette convention a été signée su côté marocain par M. Aziz Dadane, Co-Président de la Commission «Economie Numérique» du GIE Maroc-Côte d’Ivoire, Mme Lamiae Benmakhlouf, Directrice Générale de la Moroccan Information Technology Company (MITC), Mme Saloua Karkmi Belkeziz, Présidente de la Fédération Marocaine des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring. Elle a été signé du côté ivoirien par M. Patrick M’Bengue, Co-Président de la Commission «Economie Numérique» du GIE Maroc-Côte d’Ivoire, qui a également signé pour le compte de M. Patrick Brou, Vice-président du groupement des opérateurs du secteur des TIC, M. Jean Euloge Soro-Kipeya, Directeur Général de l’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications-TIC (ANSUT), et M. Akossi Noel Bendjo, Président de la Coordination des Maires d’Abidjan.
10- Convention de joint-venture pour la mise en place d’un centre de traitement informatique. Elle a été signée par MM. Aziz Dadane, Président de la Société Maghrébine de Monétique « S2M », et Patrick M’Bengue, Président Directeur Général de la société INOVA.
11- Convention de partenariat pour la création d’une joint-venture entre les sociétés INVOLYS (Maroc) et INOVA (Côte d’Ivoire). Elle a été signée par M. Mohamed Bachir Rachdi, Président Directeur Général de la société INVOLYS et Patrick M’Bengue, Président Directeur Général de la société INOVA.
12- Mémorandum d’entente relatif à la modernisation et au maintien du parc de véhicules de transport routier de personnes et de marchandises. Ce mémorandum a été signé, côté marocain, par MM. Abdelilah Hifdi, pour l’Union Africaine du Transport et de la Logistique (UATL), Ezzoubeir Errhaimini, pour la Fédération du Transport de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (FT-CGEM), et Mohamed Ben Ouda, directeur général de la Société Nationale des Transports et de la Logistique (SNTL). Côté ivoirien, il a été signé par MM. Abdramane Camara, pour le Haut Conseil du Patronat des Entreprises de Transport Routier de Côte d’Ivoire, et Stéphane Eholie, Co-Président de la Commission «Transport et Logistique» du GIE Maroc-Côte d’Ivoire.
13- Accord de coopération dans le domaine de la logistique. Cet accord, signé par MM. Younes Tazi, Directeur Général de l’Agence Marocaine de Développement de la Logistique, et Issoufou Sidibe, Président Directeur Général de l’Office Ivoirien des Chargeurs, a pour objectif de définir des actions concrètes et opérationnelles dans les domaines de Développement des zones et plateformes logistiques, la Modernisation de chaines logistiques et le développement des compétences et de la formation dans les métiers logistiques.
14- Mémorandum d’entente en vue de la coopération dans les domaines des transports publics de voyageurs et de la sécurité routière. Signé par M. Ezzoubeir Errhaimini, Président Directeur Général de la Compagnie de Transport du Maroc SA. «CTM» et Mme Aissatou Cisse Sy, Président Directeur Général de PENDIS, ce mémorandum vise à apporter l’assistance de CTM et son expertise pour la structuration d’une offre de transport public de voyageurs, dans de bonnes conditions de confort et de sécurité, en vue d’atteindre une meilleure mobilité des usagers et répondre ainsi aux normes internationales. Il ambitionne également la formation en mode alterné, des conducteurs et du personnel de gestion, la définition d’une stratégie et la mise en place d’un schéma directeur des gares routières qui intègre le «space planning», et le partage d’expérience sur les différents outils et procédures dans le but d’atténuer l’impact de l’activité de transport sur l’environnement.
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 3 Mar 2017 - 18:21
Les entreprises françaises face à la concurrence croissante du Maroc sur les terres africaines
Après avoir réintégré l’Union africaine en janvier lors du sommet des chefs d’État, le roi du Maroc a repris ses déplacements sur le continent. Il est actuellement en Côte d’Ivoire où il déploie une intense diplomatie économique. Une étude récente de BearingPoint souligne le dynamisme des opérateurs marocains en Afrique, qui rivalisent de plus en plus avec les entrepreneurs français. François Hollande se faisait photographier en chapka et pelisse en fourrure au Kazakhstan en 2014 ; Mohammed VI a pris la pose en début de semaine en veste aux symboles africains, avec le créateur de mode Path Ouédraogo. C’était à Abidjan où il terminait une nouvelle tournée africaine qui l’a mené au Ghana, en Zambie, au Kenya, en Guinée et en Côte d’Ivoire. Le roi du Maroc a multiplié les déplacements sur le continent depuis un an. Il se déplace avec une caravane d’hommes d’affaires et de grands patrons. D’ici quelques années, le premier concurrent français dans le pré carré francophone africain devrait être le royaume marocain. Le Palais porte la diplomatie économique et le roi s’est engagé personnellement, en multipliant les déplacements en terre africaine. Les premières années, après son accession au trône en 1999, il a commencé par les pays alliés de l’Afrique francophone. Aujourd’hui, ses efforts portent aussi sur l’Afrique anglophone. Il est allé récemment au Rwanda, en Tanzanie, en Éthiopie, au Nigeria… Le roi se veut le chantre du codéveloppement, de la coopération sud-sud, n’hésitant dans ses discours à attribuer les difficultés de l’Afrique à son passé colonial. « Mohammed VI a fait plus de 80 voyages sur le continent depuis son intronisation, indique Etienne Giros, directeur délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian). Le royaume a fait du continent une cible stratégique pour le développement de ses entreprises. Les opérateurs économiques adhèrent totalement à la stratégie royale et sentent obliger de la réaliser ». Pour les entreprises, il est aussi plus facile de s’implanter en Afrique qu’en Scandinavie ou en Angleterre où les barrières techniques ou tarifaires sont plus élevées. a écrit:
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 3 Mar 2017 - 19:21
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L'article:
WRANGEL General de Division
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 3 Mar 2017 - 20:06
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“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 6 Mar 2017 - 14:33
Citation :
Le Maroc intensifie ses échanges avec ses voisins africains
Les relations entre le Maroc et le reste du continent s’intensifient. Le Royaume, qui a d’ailleurs tout juste retrouvé le giron de l’Union africaine et qui vient d’annoncer son intention de rallier la CEDEAO, poursuit une véritable offensive commerciale, économique et diplomatique au sud du Sahara. Surtout, il entend s’imposer comme un hub économique incontournable sur le continent.
Intitulée Analyse de la politique commerciale du Maroc – Impact de la politique tarifaire du Maroc sur sa position de hub à destination du reste de l’Afrique, une nouvelle publication de la Banque africaine de développement offre une analyse ciblée : y sont passées au crible les politiques tarifaires à l’œuvre entre le Royaume et les autres pays du continent, afin de mieux cerner si celles-ci favorisent le développement de leurs échanges.
Pleine croissance et perspectives prometteuses
Les échanges commerciaux entre le Maroc et le reste du continent ne cessent d’aller croissant ces dernières années (+ 20 %, soit plus de 1,5 milliard de dollars de plus). L’Afrique subsaharienne, avec son taux de croissance avoisinant 6,3 % en moyenne durant la décennie 2000 (record mondial après l’Asie), offre des perspectives économiques et un marché de plus en plus attractifs.
Reste que le volume de ces échanges demeure modeste en valeur absolue : l’Afrique subsaharienne représente aujourd’hui un peu plus de 6 % des exportations marocaines et un peu moins de 1 % de ses importations (contre 5 % en 1993).
Inverser le point de vue révèle des chiffres encore plus faibles : en tant que destination des exportations africaines, le Maroc occupe la 95e place, avec seulement 0,05 % des exportations de la région (contre 0,07 % en 1993 et 0,36 % en 1998). Et le pays est au 62e rang des importateurs de produits du continent, avec 0,27 % du total des importations africaines (contre 0,07 % en 1993). Le Royaume importe du charbon (15,8 %), du café (13,6 %), de la nourriture pour bétail (11,2 %), des épices (6,2 %) et des produits chimiques inorganiques (4,7 %).
Échanges : faibles en volume, forts en intensité
Si les échanges demeurent faibles en valeur absolue, ils s‘avèrent de forte intensité avec certains pays qui se révèlent donc des partenaires relativement importants pour le Maroc : le Sénégal, la Guinée équatoriale, le Ghana, l’Angola, la Guinée, la Côte d’Ivoire (siège de la BAD et à ce jour première destination du continent pour les investissements marocains), le Togo et l’Egypte.
S’agissant des exportations du Maroc, 13 pays africains figurent parmi les 28 pays partenaires avec lesquels l’intensité des échanges est importante entre 2011 et 2013 : Guinée, Sénégal, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Angola, Nigeria et Mauritanie en Afrique subsaharienne ; et Tunisie, Algérie, Libye et Egypte en Afrique du Nord. Côté importations, l’indice de ces échanges est supérieur à un avec 7 pays africains (sur les 22 pays partenaire dont c’est le cas) : Togo, Sénégal, Malawi et Cameroun ; ainsi que Tunisie, Algérie et Égypte.
Droits de douane : le paradoxe africain
Tant le Maroc de son côté, que de nombreux autres pays africains du leur, ont beaucoup renégocié leurs droits de douane avec des pays et les blocs régionaux… d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Point positif, cela leur a permis de faciliter leurs relations commerciales respectives avec leurs interlocuteurs et destinations de choix. Sauf que cela aboutit à ce paradoxe : il leur est devenu plus aisé de commercer avec l’Europe, l’Asie ou les Etats-Unis qu’avec leurs propres voisins et pairs continentaux !
De fait, l’écart entre le taux moyen des droits de douane que le Maroc pratique avec les pays européens et la moyenne des droits de douane appliqués aux pays africains s’élève à quelque 17 points de pourcentage. Les pays africains, quant à eux, appliquent à leurs importations marocaines des tarifs douaniers supérieurs de 3 ou 4 points en moyenne aux tarifs pratiqués pour leurs importations d’Europe ou des États-Unis.
Certes, le Maroc a fortement abaissé ses droits de douane ces dernières années sur les produits en provenance d’Afrique subsaharienne (-78 %, soit 39 points de pourcentage de moins depuis 1993). Mais cette baisse ne s’est pas traduite par une hausse de ses exportations vers cette région.
Réduire les droits de douane marocains appliqués aux produits importés d’Afrique subsaharienne aiderait à stimuler les exportations des pays de la région vers le Maroc. Selon les projections, baisser de moitié ces tarifs douaniers entrainerait une hausse de 20 % des importations en provenance d’Afrique subsaharienne.
Pas de véritable politique commerciale sans baisse des droits de douane ?
Pareillement, réduire de moitié les droits de douane pratiqués par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) – principal partenaire économique du Maroc en Afrique – entraînerait une hausse de 5 % environ des exportations marocaines.
Et celles-ci augmenteraient de 15% vers les pays du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) avec une baisse identique des tarifs douaniers ; et de 23 % au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Mieux, la hausse des exportations marocaines pourrait atteindre 40 % dans le cas de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) !
Voici donc ce que pointe donc cette publication de la BAD : la réduction des droits de douane demeure un outil de politique commerciale capital sur le continent. Et si l’on renégociait à la baisse les droits de douane appliqués par le Maroc comme par ses pairs africains (subsahariens surtout), sans doute que les échanges augmenteraient à leur tour – au profit des deux parties.
Structurée en sept chapitres, cette publication fait suite à un premier volume également consacré à l’impact de la politique tarifaire du Maroc, mais cette fois au plan de sa compétitivité. Un troisième volume à paraître s’attachera quant à lui à identifier les catégories de produits à l’exportation qui pourraient bénéficier d’une hausse des échanges commerciaux entre le Maroc et les autres pays africains.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Jeu 9 Mar 2017 - 11:37
Citation :
La BAD exhorte le Maroc à réduire ses tarifs douaniers pour développer ses échanges [b]commerciaux en Afrique/b]
Le Maroc pourrait augmenter de 20 % ses importations en provenance d’Afrique subsaharienne en réduisant de moitié ces tarifs douaniers.
Le Maroc qui souhaite développer ses échanges commerciaux avec les pays africains pourrait avoir de meilleures chances d’atteindre ses objectifs en réduisant davantage ses droits de douanes, estime la Banque africaine de développement (BAD) dans une récente publication.
« Analyse de la politique commerciale du Maroc – Impact de la politique tarifaire du Maroc sur sa position de hub à destination du reste de l’Afrique » est l’intitulé de cette publication qui révèle que le Maroc pourrait augmenter de 20 % ses importations en provenance d’Afrique subsaharienne en réduisant de moitié ces tarifs douaniers.
La BAD rappelle, à ce propos, que le Maroc a déjà fortement abaissé ses droits de douane ces dernières années sur les produits en provenance d’Afrique subsaharienne (-78 %, soit 39 points de pourcentage de moins depuis 1993). Une baisse « qui ne s’est pas traduite par une hausse de ses exportations vers cette région », déplore cette même institution.
Le rapport de la BAD signale, au passage, que « l’écart entre le taux moyen des droits de douane que le Maroc pratique avec les pays européens et la moyenne des droits de douane appliqués aux pays africains s’élève à quelque 17 points de pourcentage ».
De leur côté, les pays africains, « appliquent à leurs importations marocaines des tarifs douaniers supérieurs de 3 ou 4 points en moyenne aux tarifs pratiqués pour leurs importations d’Europe ou des États-Unis », poursuit le même document.
La BAD précise, justement, que de nombreux pays africains dont le Maroc ont beaucoup renégocié leurs droits de douane avec des pays non africains. Il leur est donc « devenu plus aisé de commercer avec l’Europe, l’Asie ou les Etats-Unis qu’avec leurs propres voisins et pairs continentaux », constate le rapport.
Augmenter les exportations
Le document indique, en outre, qu’une « réduction de moitié des droits de douane pratiqués par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) – principal partenaire économique du Maroc en Afrique – entraînerait une hausse de 5 % environ des exportations marocaines ». Le Maroc pourrait également faire augmenter ses exportations « de 15% vers les pays du Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) avec une baisse identique des tarifs douaniers ; et de 23 % au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC). Mieux, la hausse des exportations marocaines pourrait atteindre 40 % dans le cas de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) », ajoute la même source.
Concernant la situation actuelle des échanges entre le Maroc et le reste du continent africain, la BAD fait état d’une croissance continue au cours de ces dernières années avec une progression de 20 %, soit plus de 1,5 milliard de dollars.
Néanmoins, le volume de ces échanges demeure modeste en valeur absolue, souligne le document qui note que l’Afrique subsaharienne représente aujourd’hui un peu plus de 6 % des exportations marocaines et un peu moins de 1 % de ses importations (contre 5 % en 1993). En tant que destination des exportations africaines, le Maroc occupe la 95e place, avec seulement 0,05 % des exportations de la région (contre 0,07 % en 1993 et 0,36 % en 1998), d’après le document de la BAD.
Il ne faut pas se comparer à Air Algérie, mais plus à Air Ethiopian voir d'autres compagnies non africaines comme Turkish Airlines, Emirates, British..
WRANGEL General de Division
messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 14 Mar 2017 - 19:09
MAROC-ALGÉRIE-AFRIQUE DE L'OUEST: LA GÉOSTRATÉGIE DES GAZODUCS
""Qu'importe que je sois de mauvaise foi puisque je lutte pour une cause juste. Qu'importe que je lutte pour une cause injuste puisque je suis de bonne foi""
“L'histoire n'est que la géographie dans le temps, comme la géographie n'est que l'histoire dans l'espace.”
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Jeu 16 Mar 2017 - 19:50
Citation :
Vinci Energies-Cegelec Maroc reliera les pays de l’OMVG avec 1 667 km de lignes électriques
Le groupe Vinci Energie-Cegelec Maroc a obtenu la mise en œuvre d’un projet d’interconnexion électrique de 1 667 km qui reliera les membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG). « Ce projet permettra d’accélérer les échanges en énergie électrique entre ces 4 pays», a déclaré la compagnie dans un communiqué.
Les lignes de 225 kVA qui seront construites dans le cadre du projet seront livrées clés en mains et pourront transporter 800 MW d’énergie. Elles permettront d’alimenter les quatre pays que sont le Sénégal, la Guinée Bissau, la Gambie et la Guinée Conakry avec l’énergie générée par les centrales hydroélectriques de Sambangalou et de Kaléta.
La construction de ces lignes de transmission électrique aura un cout estimé à 670 millions €. Elle a été financée à hauteur de 40 millions € par l’Agence française de développement. Le reste du financement a été mobilisé grâce à sept bailleurs de fonds et aux quatre pays membres de l’organisation.
« Le projet représente une étape déterminante dans le renforcement de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest et la réalisation du Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEOA) des pays membres de la Cedeao », a déclaré l’OMVG. http://www.agenceecofin.com
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 17 Mar 2017 - 15:00
http://koaci.com/cote-divoire-maroc-finance-renforcement-axes-gagnoa-yabayo-agboville-thomasset-hauteur-milliards-fcfa-107415.html a écrit:
Côte d'Ivoire: Le Maroc finance le renforcement des axes Gagnoa-Yabayo et Agboville-Thomasset à hauteur de 66,7 milliards de FCFA
Vendredi 17 Mars 2017 –En marge de la rencontre économique que le Groupe de la banque centrale populaire du Maroc Rechercher Maroc a organisé ce jeudi à Abidjan, capitale économique ivoirienne autour du thème «Mobilisation de l’épargne et des capitaux, pour un développement durable, en Afrique de l’ouest et centrale, une signature de convention a eu lieu entre l’Etat de Côte d’Ivoire et l’institution financière.
Il s’agit d’un accord portant sur un financement de 66,7 milliards de francs CFA, destiné à la modernisation des infrastructures routières, en l’occurrence le renforcement Rechercher renforcement des axes Gagnoa - Yabayo (79 Km) et Agboville- Thomasset (45 Km).
Il a été signé par Adama Coulibaly, Directeur de Cabinet du Ministre de l’Economie et des Finances et Karim Mounir, Directeur Général en charge de la Banque de Financement et d’Investissement de la BCP.
Deux autres importantes annonces ont été faites à cette occasion. La première concerne l'entrée du fonds Development Partners International (DPI) dans le tour de table d'Atlantic Business International (ABI).
Ce capital-investisseur britannique va ainsi injecter 100 millions de dollars dans le capital d’ABI, une opération qui reconfigurera l’actionnariat de cette holding comme suit : le Groupe BCP 68,3%, DPI 20,2% et Atlantic Financial Group (AFG) 11,5%.
Pour la signature des accords portant sur cette opération, la BCP était représentée par son nouveau Directeur Général en charge de l’International, Kamal Mokdad, et le DPI par Sofiane Lahmar, Associé.
La seconde annonce est relative à une ligne de financement Mourabaha de 40 millions d'Euros, qui sera mobilisée en faveur de la holding ABI par International Islamic Trade Finance Corporation (ITFC), filiale de la Banque Islamique de Développement (BID).
Cette convention vise à promouvoir l'activité du commerce international de la PME dans la zone UEMOA et a été signée par Habib Koné, Directeur Général d'ABI, et par Abou Jallow, Directeur Général et Conseiller du Président de l’ITFC.
Pour rappel, le Groupe BCP est un acteur financier de premier plan au Maroc Rechercher Maroc et dans la zone UEMOA dont il couvre l’ensemble des huit Etats membres.
Il est fortement impliqué dans le développement du continent via des interventions multiformes, notamment le financement de l’économie et l’accompagnement de projets structurants à fort impact social et est déterminé à renforcer sa contribution au progrès économique et social de ses pays de présence, notamment en Côte d’Ivoire.
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 17 Mar 2017 - 21:39
https://telquel.ma/2017/03/17/hassan-ouriagli-revient-strategie-africaine-sni_1539673 a écrit:
La SNI investira dans l’hôtellerie et l’énergie en Afrique subsaharienne
Hassan Ouriagli, le PDG de la Société nationale d'investissement (SNI) détaille la stratégie africaine de la holding royale, en marge du Forum international Africa Développement.
Le président directeur général de la SNI, Hassan Ouriagli, profite de la tenue du forum international Africa Développement (FIAD) pour livrer de nouveaux détails sur la stratégie africaine du véhicule d'investissement royal. Dans une interview accordée au site d'information le360.ma, Ouriagli rappelle que le tournant africain de la SNI a été pris en 2014.
Depuis, le groupe s'est développé dans 20 pays grâce à cinq secteurs: la banque, l'assurance, les mines, la distribution spécialisée et le ciment. L'ambition est claire: "transformer la SNI en un fonds d’investissement panafricain de référence à long terme, pour des projets de grande taille, catalyseurs de progrès aux niveaux local et régional". La stratégie consiste donc à "renforcer et à développer les cinq participations de la SNI opérant actuellement en Afrique pour en faire des leaders africains", insiste Hassan Ouriagli.
Par exemple, "le groupe a pour ambition de faire de Wafa Assurance un leader en Afrique francophone à travers des acquisitions ciblées", annonce le PDG sans donner plus de précisions. Il explique que pour déployer le modèle de bancassurance, bien rodé au Maroc et en Tunisie, la branche assurance du groupe s'appuie sur le réseau d'Attijariwafa bank, qui "s'est déjà imposé comme le leader en Afrique francophone".
"Nous ambitionnons également d’investir dans l’exploitation aurifère à travers Managem, qui a une production d’or actuellement relativement limitée. L'objectif est d’atteindre une production importante de 250.000 onces (soit 7,5 tonnes environ) à horizon 2020", annonce Hassan Ouriagli. "L’investissement récent dans le gisement important de Trik en Guinée Conakry, estimé à 3 millions d’onces de ressources, répond à cette logique", commente-t-il avant d'ajouter que le groupe prospecte également au Ghana, au Sénégal et en Côte d’Ivoire.
Hassan Ouriagli revient aussi sur le partenariat de la SNI avec Lafarge. "Notre joint-venture récente avec LafargeHolcim en Afrique subsaharienne a pour objectif, convenu avec notre partenaire, de devenir numéro 1 dans les 12 pays d’Afrique francophone ciblés par le partenariat. Pour rappel, nous le sommes déjà en Côte d’Ivoire et au Cameroun qui sont des pays pivots de la région", résume-t-il.
Vers l'énergie et l'hôtellerie
D'un autre côté, Hassan Ouriagli explique que la stratégie de son institution est "d'investir dans de nouveaux domaines professionnels que nous jugeons prometteurs, notamment l'énergie et l'hôtellerie". "Nous espérons concrétiser des implantations à l’étranger très prochainement", annonce-t-il, tout en précisant que "cela génère beaucoup de travail d’analyse ainsi que des besoins en capitaux conséquents". Là non plus, aucun chiffre n'a été avancé.
Le360.ma mentionne le projet d'électrification en Afrique, dont l'objectif annoncé est d'installer 5.000 à 6.000 MW en énergie propre avant 2025. Hassan Ouriagli rappelle le partenariat qui existe entre Nareva et Engie "pour investir ensemble dans les énergies propres en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne". "Nous avons actuellement un certain nombre de projets communs en cours d’évaluation", confie-t-il.
Vers l'Afrique anglophone
Alors que les filiales du groupe SNI sont majoritairement implantées dans les pays francophones d'Afrique de l'ouest et centrale, Hassan Ouriagli avoue que la stratégie du groupe est "d’étendre les opérations des participations du groupe à l’ensemble des pays africains à fort potentiel, y compris dans les pays anglophones". Il prend pour exemple Attijariwafa bank qui convoite des marchés en Égypte, au Rwanda ou dans certains pays d’Afrique de l’Est.
Le PDG de la SNI rappelle au passage que la banque est déjà "en cours de finalisation de l’acquisition de Barclays Egypt, et a procédé à la signature d'un protocole d'accord en vue d’une prise de participation majoritaire dans la Cogebanque au Rwanda". "D'autres opportunités d'investissement sont actuellement à l'étude dans d'autres secteurs", annonce-t-il sans donner plus de précisions.
"Selon les pays, les investisseurs en Afrique subsaharienne sont quelquefois confrontés à des pesanteurs bureaucratiques. Néanmoins, on peut noter une amélioration progressive sur ce volet qui va dans le bon sens", poursuit Hassan Ouriagli.
En ce qui concerne le capital humain, le défi est de faire face au "déficit en managers expérimentés créant une forte concurrence pour attirer les talents locaux, l’expatriation ne pouvant être qu’une solution à court terme".
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Fahed64 Administrateur
messages : 25539 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 17 Mar 2017 - 21:45
La SNI deviendra une multinationales qui contrôle les richesses des africains
J'attends la réplique de nos voisins, ils crieront d'abords au scandale satanique Makhzenien puis mettront ne place à pseudo fond 'd'investissement qui ira investir en Afrique
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 17 Mar 2017 - 21:51
Fahed64 a écrit:
La SNI deviendra une multinationales qui contrôle les richesses des africains
J'attends la réplique de nos voisins, ils crieront d'abords au scandale satanique Makhzenien puis mettront ne place à pseudo fond 'd'investissement qui ira investir en Afrique
un fond d'investissement en dinars? y'a plus rien à investir voyons...
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messages : 4496 Inscrit le : 28/11/2009 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 17 Mar 2017 - 23:02
Fahed64 a écrit:
La SNI deviendra une multinationales qui contrôle les richesses des africains
J'attends la réplique de nos voisins, ils crieront d'abords au scandale satanique Makhzenien puis mettront ne place à pseudo fond 'd'investissement qui ira investir en Afrique
Ou ""Le Royaume Prédateur"" bientot en librairie...
_________________
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 21 Mar 2017 - 21:23
Said Mouline : «L’énergie produite en Afrique servira d’abord au développement de l’Afrique»
Participant aux travaux du Forum Crans Montana à Dakhla, le directeur générale de l’Agence Marocaine pour l’Efficacité Énergétique, Said Mouline, s’est exprimé au micro du Matin TV sur les enjeux du projet de gazoduc offshore. Gazoduc qui devrait relier le Nigeria, troisième producteur de gaz naturel en Afrique, au Maroc, puis à l’Europe. Ecoutez.
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Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique