Investissements et projets Marocains en Afrique

Rappel du premier message :

Voila je lance le sujet pour traiter le sujet de notre avenir économique en Afrique, qui a mon avis sera primordial pour batir le Maroc de demain .

 A vous les amis !

D'ailleurs je commence en traitant ce projet très important du Maroc en Cote d'Ivoire , la réhabilitation de la baie de Cocody a Abidjan , un peu sur le modèle de Marchica .

Citation :

Rabat s’allie à Abidjan pour réhabiliter la baie de Cocody

Le Maroc, premier investisseur étranger en Côte d’Ivoire, conduit le chantier titanesque sur la lagune. Et affirme son modèle de coopération Sud-Sud.


Par Morgane Le Cam (contributrice Le Monde Afrique, Ouagadougou)

LE MONDE Le 24.03.2016 à 16h27 • Mis à jour le 24.03.2016 à 17h45



Une affiche publicitaire à Abidjan, en 2013, vantant la coopération de la Côte d'Ivoire et du Maroc.
« L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique. » La petite phrase, glissée par le roi marocain Mohammed VI lors d’une visite à Abidjan en février 2014, n’avait rien d’anodin. Elle souligne l’une des ambitions économiques du Maroc : mettre le cap sur l’Afrique et y investir à tour de bras.

A commencer par la Côte d’Ivoire. En 2015, près d’un quart des investissements internationaux réalisés chez le premier producteur mondial de cacao venait du Maroc, faisant du royaume chérifien le premier investisseur étranger du pays. Depuis 2015, un chantier titanesque, symbole du renforcement de cette coopération économique ivoiro-marocaine, fait parler de lui. Le projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody, dans la capitale économique, Abidjan.


Un chantier de plus de 100 milliards de francs CFA

Une série d’aménagements sur quatre ans, au cœur de la capitale économique ivoirienne, coûtant plus de 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros). « L’objectif principal est de restaurer l’écosystème de la baie de Cocody, et plus largement de la lagune Ebrié », précise Ibrahim Touré, conseiller technique du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), l’organisme ivoirien chargé, avec le Conseil ingénierie et développement (CID) marocain, de superviser la partie technique des travaux.



La quartier d'affaires du Plateau, au bord de la lagune Ebrié et en face de Cocody.
Depuis l’ouverture du canal de Vridi pour relier le port d’Abidjan au golfe de Guinée, au début des années 1950, les courants de la lagune abidjanaise ont ralenti et ses eaux ont stagné. Avec l’urbanisation galopante de ces dix dernières années, la baie de Cocody, symbole de la capitale économique bordant le quartier des affaires, a vu les déchets s’amonceler et les baigneurs sortir de l’eau.


Une pollution visible et gênante pour le président ivoirien Alassane Ouattara, qui entend profiter de l’attrait croissant des grands groupes pour Abidjan afin de réaliser son objectif de longue date : faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. « C’est la concrétisation d’un projet de grande importance économique et stratégique pour la ville d’Abidjan », avait souligné le premier ministre, Daniel Kablan Duncan, lors du lancement officiel de la première phase des travaux, le 18 janvier.

Environnement et retombées économiques

La première étape, d’une durée de neuf mois et d’un coût de 10 milliards de francs CFA, consiste à réaménager les berges afin de protéger la lagune contre les inondations. « Maintenant que le nettoyage des eaux est terminé, nous allons créer une corniche pour les endiguer, mais aussi élargir les boulevards lagunaires », précise Saïd Zarrou, directeur général de Marchica Med, société d’Etat marocaine chargée de conduire le projet en collaboration avec le gouvernement ivoirien. Un aménagement aux ambitions de protection de l’environnement qui a aussi un objectif purement pratique : fluidifier la circulation sur les routes bordant la baie de Cocody, souvent embouteillées.

D’ici à 2019, date de livraison prévue du projet, le carrefour de l’Indénié, réputé pour ses inondations, sera transformé. Ouvrage emblématique du projet de valorisation de la baie, un imposant viaduc, reliant le quartier de Cocody (est) à l’autre rive, côté Plateau (ouest), sera également construit. Sans oublier des barrages, un port de plaisance, des espaces de loisir et des installations commerciales.


Afin de boiser ce nouvel environnement présenté sur les plans comme une succession de constructions modernes bordées par une large promenade longeant des eaux turquoise, le gouvernement ivoirien entend créer ce qu’il appelle une « coulée verte ». Un parc d’une centaine d’hectares aménagé le long de la lagune.

Ce projet multifacettes, original dans la sous-région de par sa gestion intégrée, le gouvernement ivoirien entend en tirer des avantages économiques et ainsi renforcer le tourisme et l’attractivité économique d’Abidjan. « C’est un des projets phares du second mandat d’Alassane Ouattara », ajoute Ibrahim Touré, du BNETD.

Exporter le modèle de coopération Sud-Sud

Car les travaux de la baie de Cocody ne sont que la partie visible d’une plus vaste entreprise destinée à revaloriser l’intégralité de la lagune d’Ebrié, qui s’étend sur près de 500 km2. « Nous allons bientôt lancer les consultations pour nous étendre jusqu’à Grand-Bassam, et nous avons encore d’autres grands projets en perspective », s’enthousiasme Saïd Zarrou. Le montage financier est réalisé par Attijariwafa Bank, une société marocaine qui, d’acquisition en acquisition, poursuit son expansion sur le continent africain.

Preuve du tropisme africain grandissant du Maroc, Marchica Med a ouvert, le 22 mars, une première succursale sur le continent… à Abidjan. Et ce n’est qu’un début. « Abidjan est la capitale de l’Afrique de l’Ouest. L’émergence ivoirienne va profiter aux pays voisins, assure Saïd Zarrou. Si demain d’autres gouvernements souhaitent collaborer avec nous, nous irons. » Premier investisseur en Côte d’Ivoire et plus largement dans les zones économiques de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, le Maroc a lancé le coup d’envoi de la propagation de son modèle de coopération Sud-Sud en Afrique.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/03/24/rabat-s-allie-a-abidjan-pour-rehabiliter-la-baie-de-cocody_4889626_3212.html

À mon humble avis, dans 10 ans ça n'aura pas commencé...

Est cest pas plus logique de commencer au plus vite a raccorder les champs de gaz Senegal et Mauritanien au gadoduc maghreb Europe? Comme ca on prends directement le Marché iberique et on aura fini deja la moité du gazoduc vers le Nigeria.

Dias63 a écrit:

À mon humble avis, dans 10 ans ça n'aura pas commencé...

Ça va commencer en moins de deux ans, c'est pas les études ou le financement ou des facteurs techniques qui retardent le projet mais principalement des questions politiques, ok n attend juste l'adhésion du Maroc à la CDEAO, l'expulsion des terroristes de l'UA et vous allez voir comment ça va se lancer, autre choses ces études sont indispensables pour l'octroie de financement et viennent après avoir obtenu l'accord définitive des pays concernés, on peut pas faire une étude d'impact environnemental ou sociale et une étude juridique sur les modalités d' expropriation des terrains sans avoir l'autorisation définitive et total des autorités politiques et administratives de ces pays, ce qui veut dire que le projet avance très très bien, et que tout les pays concernés sont d'accord pour foncer.
À titre d'information la plupart des gazoduc ou des pipelines passe par toutes ces étapes même au sein du même pays et ça prend beaucoup de temps.
Un autre facteur c'est le prix du gaz la plupart de ces projets son évalué sur la base de plusieurs options/ décision d'investissement immédiate, décision d'investissement dans une deux ou trois années, décision d'investissement et de retirement du projet après un certain temps ....., Et les variations des prix jouent un rôle très important dans ces décisions car ça peut économiser beaucoup d'argent et réduire ou augmenter le coût de financement

Dias63 a écrit:

À mon humble avis, dans 10 ans ça n'aura pas commencé...

J'aimerais que l'on m'explique quelle est la contribution de ce commentaire? On est ici pour faire avancer les choses. Ceci n'est pas le zinc d'un bar où on peut sortir des commentaires à l'emporte-pièce. L'objectif est de débattre des sujets qui préoccupe notre nation.

Donc, faisons les choses correctement.

@Dias63: Tu nous dis que tu n'y crois pas à ce projet. Peux-tu nous construire un argumentaire: Pourquoi? Que vois-tu dans les dernières informations qui te fasse croire que même dans dix ans il n'y aura rien.

Je remercie Romh d'élever le débat et d'apporter des explications qui permettent de mieux comprendre la situation.

Ce que je vois, c'est que pour ce projet il y a des études préliminaires qui se font alors que je ne vois rien pour le trans-saharien que les algeriens veulent fourguer au Nigeria.

De toute manière, le Nigeria doit faire quelque chose de son gaz. Il ne peut pas continuer à le torcher (en tous cas la majorité est torchée) comme il le fait actuellement. le pipeline sera moins cher qu'un port gazier pour les Nigerians

Effectivement tout projet sérieux passe par une phase d'étude et si on est a la phase 2 c'est que les choses avancent..
Je suis aussi d'accord de constituer ce projet par étape.
Deja, en novembre, nos amis nous fond cadeaux du GME... Lol qui constitura la première pierre de l'édifice.
Puis le gazoduc GME-Jorf Lasfar qui est indispensable pour alimenter les centrales électriques.
Phase 3 un gazoduc entre Jorf et les gisement senegalo-mauritaniens qui sera immédiatement rentable vu que le gaz des gisement de la Tortue seront évacué vers l'Europe a travers ce gazoduc.
Enfin de racorder le gazoduc avec le gazoduc du Golfe de Guinée deja en service.
Au mon avis, le faire passer par Bamako et à partir de la construire des penetrante pour alimenter les pays voisins.

Que se passera t-il si un des pays traversé par le pipeline décide à l'image de ce que fait l'Algérie actuellement de bloquer le pipeline à son niveau pour des raisons politiques (faire pression sur les autres pays) ?
Quelles seraient les leviers des autres pays ?

Effectivement en se basant sur des projets similaires, cela prendra au moins 10 ans. Mais en 2030+ le Maroc pourra se passer des vieilles centrales à pétrole et/ou charbon, le gaz étant plus propre avec un mix renouvelable et hydrogène.

darmi a écrit:

Que se passera t-il si un des pays traversé par le pipeline décide à l'image de ce que fait l'Algérie actuellement de bloquer le pipeline à son niveau pour des raisons politiques (faire pression sur les autres pays) ?
Quelles seraient les leviers des autres pays ?

Il se mettra tous les pays concernés sur le dos.
sans parler des clients européens

Ce type de projet comprend des accords inviolables.

darmi a écrit:

Que se passera t-il si un des pays traversé par le pipeline décide à l'image de ce que fait l'Algérie actuellement de bloquer le pipeline à son niveau pour des raisons politiques (faire pression sur les autres pays) ?
Quelles seraient les leviers des autres pays ?

l'Algérie n'a pas bloquer ils vont pas reconduire l'accord et c'est leur droit, ils n'ont rien fait d' hostile juridiquement parlant, 
Pour le gazoduc Nigeria Maroc il va y avoir des accords engageant sur une longue durée qui dépassera largement le temps nécessaire pour les amortissements des investissements le remboursement des bailleurs de fonds et générer suffisamment de profits, c'est pour ça que j'ai dis que les contraintes sont politique s d'abord et ces pays bon prendre des engagements qu'ils ne pourront jamais briser car ça va leurs coûter très très chère.
Le risque va venir des menaces sécuritaires principalement en cas d'attentats terroristes ou dégradation sécuritaire graves suite à un conflit interne, dans ce cas il faut avoir les moyens de projection nécessaire pour soit sécuriser les zones de passage soit soutenir ses alliés dans ces pays, et dans ce cas on n'est pas seule, il y a les clients, les bailleurs de fonds ou actionnaires, les autres pays producteurs et partenaires ...
C'est une autre fois pour cette raison qu'on prend le temps pour tout prévoir avant le commencement, car quand tu commences à construire c'est de l'argent qui coule y a pas de marché arrière

Bruce Wayne a écrit:

https://twitter.com/MoF_Ethiopia/status/1439185139775463428

https://www.medias24.com/2021/09/18/lethiopie-et-ocp-signent-un-accord-pour-creer-une-usine-dengrais-a-24-milliards/

https://fr.le360.ma/economie/groupe-ocp-accord-scelle-pour-une-nouvelle-usine-dengrais-en-ethiopie-un-investissement-de-24-245906

Ce n’est pas un nouveau projet c’est la suite de celui de 2016-17 qui va se l’avant.

Il est important d’aller au bout de celui ci, il n’y a que comme cela que nous allons retourner les éthiopiens en notre faveur

Grosse activité avec les Ethiopiens en ce moment...

darmi a écrit:

Que se passera t-il si un des pays traversé par le pipeline décide à l'image de ce que fait l'Algérie actuellement de bloquer le pipeline à son niveau pour des raisons politiques (faire pression sur les autres pays) ?
Quelles seraient les leviers des autres pays ?

C'est un pipeline sous-marin et qui aura des embranchements marins vers chaque pays,

Si tu veux bloquer ton embranchement, c’est toi qui va perdre, car le pipe-line principal lui continue son chemin ....

Donc aucune possibilité pour un pays de tout bloquer, sauf se bloquer soi-même et se tirer une balle dans les pieds : pas d’exportation de gaz et donc pas de revenus !!

C'est quoi ces conneries ..... min 4.00

Le Nigeria diversifie ses debouchés. C'est normal.
Ils ont fini le gazoduc sud-nord qui va vers Abuja puis Kano. C'est pour eux un axe strategique. Si les autres pays font leur part du travail, ils auront ensuite un gazoduc qui pourra aller jusqu'au nord de l'algerie. Mais il faut que l'Algerie accepte de construire sa part. De même pour le Niger.

D'autre part, ils travaillent aussi sur le gazoduc atlantique. Les deux peuvent fonctionner en parallel. Le trans-saharien à plus vocation à cibler le marché européen alors que l'Atlantique va fournir du gaz à moindre coût à toute l'Afrique du Nord-ouest.

Sincèrement qu'elle est l’intérêt d'un producteur de gaz de faciliter l’accès à son marché commercial à un autre producteur de gaz, donc son concurrent ?

Si quelqu'un m'explique çà , il pourra prétendre au Prix Nobel d'Economie

C'est une déclaration à l'instant "t". Ca pourra évoluer ultérieurement pour une raison ou une autre...

marques a écrit:

Sincèrement qu'elle est l’intérêt d'un producteur de gaz de faciliter l’accès à son marché commercial à un autre producteur de gaz, donc son concurrent ?  

Si quelqu'un m'explique çà , il pourra prétendre au Prix Nobel d'Economie

C'est pour concurrencer el Marrouk

marques a écrit:

Sincèrement qu'elle est l’intérêt d'un producteur de gaz de faciliter l’accès à son marché commercial à un autre producteur de gaz, donc son concurrent ?  

Si quelqu'un m'explique çà , il pourra prétendre au Prix Nobel d'Economie

   

c'est assez simple , en fait ce que l'Algérie produit en terme de gaz sera engloutit par la demande intérieure qui est de plus en plus croissante donc a terme il n'auront rient a exporter puisque tout ce qu'il produiront ira pour satisfaire la demande intérieure  c'est d'ailleurs  la vrai raison pour laquelle l'Algérie veut arrêter le gazoduc maghreb-europe . Ce même problème est récurent en ce qui concerne les hydrocarbures d'ailleurs ils n'arrivent même pas a remplir leur quotas dans l'OPEP alors que d'autres pays dépassent de loin le quotas qu'on leur a attribuer .

What if TMSA avec la signature de l’état marocain + banque marocaine si intéressait ????


https://m.le360.ma/afrique/cote-divoire-guinee/economie/2021/10/15/35741-afrique-bollore-cherche-t-il-vendre-ses-activites-en-afrique-35741