Sujet: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 6 Déc 2016 - 1:02
Rappel du premier message :
Voila je lance le sujet pour traiter le sujet de notre avenir économique en Afrique, qui a mon avis sera primordial pour batir le Maroc de demain .
A vous les amis !
D'ailleurs je commence en traitant ce projet très important du Maroc en Cote d'Ivoire , la réhabilitation de la baie de Cocody a Abidjan , un peu sur le modèle de Marchica .
Citation :
Rabat s’allie à Abidjan pour réhabiliter la baie de Cocody
Le Maroc, premier investisseur étranger en Côte d’Ivoire, conduit le chantier titanesque sur la lagune. Et affirme son modèle de coopération Sud-Sud.
Par Morgane Le Cam (contributrice Le Monde Afrique, Ouagadougou)
LE MONDE Le 24.03.2016 à 16h27 • Mis à jour le 24.03.2016 à 17h45
Une affiche publicitaire à Abidjan, en 2013, vantant la coopération de la Côte d'Ivoire et du Maroc. « L’Afrique doit faire confiance à l’Afrique. » La petite phrase, glissée par le roi marocain Mohammed VI lors d’une visite à Abidjan en février 2014, n’avait rien d’anodin. Elle souligne l’une des ambitions économiques du Maroc : mettre le cap sur l’Afrique et y investir à tour de bras.
A commencer par la Côte d’Ivoire. En 2015, près d’un quart des investissements internationaux réalisés chez le premier producteur mondial de cacao venait du Maroc, faisant du royaume chérifien le premier investisseur étranger du pays. Depuis 2015, un chantier titanesque, symbole du renforcement de cette coopération économique ivoiro-marocaine, fait parler de lui. Le projet de sauvegarde et de valorisation de la baie de Cocody, dans la capitale économique, Abidjan.
Un chantier de plus de 100 milliards de francs CFA
Une série d’aménagements sur quatre ans, au cœur de la capitale économique ivoirienne, coûtant plus de 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros). « L’objectif principal est de restaurer l’écosystème de la baie de Cocody, et plus largement de la lagune Ebrié », précise Ibrahim Touré, conseiller technique du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), l’organisme ivoirien chargé, avec le Conseil ingénierie et développement (CID) marocain, de superviser la partie technique des travaux.
La quartier d'affaires du Plateau, au bord de la lagune Ebrié et en face de Cocody. Depuis l’ouverture du canal de Vridi pour relier le port d’Abidjan au golfe de Guinée, au début des années 1950, les courants de la lagune abidjanaise ont ralenti et ses eaux ont stagné. Avec l’urbanisation galopante de ces dix dernières années, la baie de Cocody, symbole de la capitale économique bordant le quartier des affaires, a vu les déchets s’amonceler et les baigneurs sortir de l’eau.
Une pollution visible et gênante pour le président ivoirien Alassane Ouattara, qui entend profiter de l’attrait croissant des grands groupes pour Abidjan afin de réaliser son objectif de longue date : faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020. « C’est la concrétisation d’un projet de grande importance économique et stratégique pour la ville d’Abidjan », avait souligné le premier ministre, Daniel Kablan Duncan, lors du lancement officiel de la première phase des travaux, le 18 janvier.
Environnement et retombées économiques
La première étape, d’une durée de neuf mois et d’un coût de 10 milliards de francs CFA, consiste à réaménager les berges afin de protéger la lagune contre les inondations. « Maintenant que le nettoyage des eaux est terminé, nous allons créer une corniche pour les endiguer, mais aussi élargir les boulevards lagunaires », précise Saïd Zarrou, directeur général de Marchica Med, société d’Etat marocaine chargée de conduire le projet en collaboration avec le gouvernement ivoirien. Un aménagement aux ambitions de protection de l’environnement qui a aussi un objectif purement pratique : fluidifier la circulation sur les routes bordant la baie de Cocody, souvent embouteillées.
D’ici à 2019, date de livraison prévue du projet, le carrefour de l’Indénié, réputé pour ses inondations, sera transformé. Ouvrage emblématique du projet de valorisation de la baie, un imposant viaduc, reliant le quartier de Cocody (est) à l’autre rive, côté Plateau (ouest), sera également construit. Sans oublier des barrages, un port de plaisance, des espaces de loisir et des installations commerciales.
Afin de boiser ce nouvel environnement présenté sur les plans comme une succession de constructions modernes bordées par une large promenade longeant des eaux turquoise, le gouvernement ivoirien entend créer ce qu’il appelle une « coulée verte ». Un parc d’une centaine d’hectares aménagé le long de la lagune.
Ce projet multifacettes, original dans la sous-région de par sa gestion intégrée, le gouvernement ivoirien entend en tirer des avantages économiques et ainsi renforcer le tourisme et l’attractivité économique d’Abidjan. « C’est un des projets phares du second mandat d’Alassane Ouattara », ajoute Ibrahim Touré, du BNETD.
Exporter le modèle de coopération Sud-Sud
Car les travaux de la baie de Cocody ne sont que la partie visible d’une plus vaste entreprise destinée à revaloriser l’intégralité de la lagune d’Ebrié, qui s’étend sur près de 500 km2. « Nous allons bientôt lancer les consultations pour nous étendre jusqu’à Grand-Bassam, et nous avons encore d’autres grands projets en perspective », s’enthousiasme Saïd Zarrou. Le montage financier est réalisé par Attijariwafa Bank, une société marocaine qui, d’acquisition en acquisition, poursuit son expansion sur le continent africain.
Preuve du tropisme africain grandissant du Maroc, Marchica Med a ouvert, le 22 mars, une première succursale sur le continent… à Abidjan. Et ce n’est qu’un début. « Abidjan est la capitale de l’Afrique de l’Ouest. L’émergence ivoirienne va profiter aux pays voisins, assure Saïd Zarrou. Si demain d’autres gouvernements souhaitent collaborer avec nous, nous irons. » Premier investisseur en Côte d’Ivoire et plus largement dans les zones économiques de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, le Maroc a lancé le coup d’envoi de la propagation de son modèle de coopération Sud-Sud en Afrique.
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 21 Mai 2018 - 14:10
Ecofin Hebdo a écrit:
Abdelmalek Alaoui : « Le Maroc arrive plus rapidement à progresser dans les pays africains musulmans que dans les autres pays. »
La Tribune Afrique organise à Dakar, le mois prochain, la troisième édition du forum Africa Convergence. Son président, Abdelmalek Alaoui, également CEO du groupe marocain Guépard, nous éclaire sur le thème choisi : « Les défis de l’exécution stratégique ».
Agence Ecofin : Le thème de la 3e édition d’Africa Convergence porte sur « l’exécution stratégique ». Selon vous, quelles difficultés rencontre habituellement le Maroc dans l’exécution de sa stratégie de déploiement sur l’Afrique ?
Abdelmalek Alaoui : Elles sont de trois ordre : techniques, opérationnelles et culturelles. D’un point de vue technique, il existe des barrières en matière réglementaire, douanière, juridique, qui empêchent aujourd’hui le Maroc de déployer pleinement sa stratégie dite de « co-émergence » avec l’Afrique subsaharienne. En terme opérationnel, le Maroc n’a pas de longue tradition d’implantation à l’étranger et ne dispose pas de suffisamment de ressources humaines pour accompagner son ambition africaine.
Enfin, en termes culturel, l’on constate que le Maroc arrive plus rapidement à progresser dans les pays africains musulmans, du fait de la proximité religieuse, qu’avec les autres pays. Le Royaume doit donc faire son aggiornamento sur ces trois dimensions pour améliorer l’exécution de sa stratégie africaine.
AE : L’Afrique surprend le monde par sa faculté à tirer profit des nouvelles technologies et par sa rapidité d’adaptation aux solutions innovantes. Comment intégrer cette agilité dans une stratégie de long terme ?
AA : Il faut être en mesure d’articuler « La tête et les jambes ». Le fameux « Leapfrog » est très important pour saisir les opportunités offertes par la technologie, mais il ne faut pas pour autant négliger les industries plus traditionnelles, et notamment celles pour lesquelles l’Afrique dispose encore d’un avantage compétitif en termes de coûts de main d’œuvre. Je ne crois pas, à titre personnel, que le « tout-technologique » soit une stratégie payante, et surtout, suffisamment inclusive et créatrice d’emploi. Il faut donc mener les combats d’avant-garde, ceux pour préparer le futur, mais également saisir les opportunités immédiates. Cet exercice n’est pas simple, car il nécessite une forte capacité à se départir des dogmes ambiants…
AE : Quelles sont, selon vous, les principales barrières à lever pour rendre les économies africaines davantage attractives ?
AA : Au premier chef, sans hésiter, l’amélioration de la gouvernance et de la transparence. Tout découle de cet exercice indispensable : attractivité, simplification du millefeuille administratif, meilleures recettes fiscales, discipline budgétaire. A partir de là, le champ des possibles s’ouvre considérablement.
Et surtout, il ne faut pas ici confondre transparence et bonne gouvernance avec démocratisation, comme l’explique très bien Francis Fukuyama. Il existe des régimes très efficaces, attractifs et efficients, qui ne sont pas des démocraties au sens occidental du terme. A contrario, il existe des démocraties très inefficaces sur le plan de la gouvernance et de la compétitivité. De plus, l’amélioration de la gouvernance entraîne de facto la démocratisation, alors que l’inverse n’est pas vrai…
AE : Votre conférence s’appelle Africa Convergence. Quelles sont, à votre avis, les plus importantes avancées de l’Afrique en termes de convergence, ces dernières années ?
AA : D’un point de vue symbolique, je dirais la récente impulsion forte donnée au marché unique africain, qui va dans le bon sens. D’un point de vue opérationnel et technique, les normes OHADA, ainsi que les accords de libre-échange en Afrique de l’est me semblent être des avancées majeures dont les effets vont être perçus et tangibles dans les cinq années à venir.
AE : Les tensions persistantes entre le Maroc et l’Algérie ne constituent-elles pas un obstacle important à la convergence africaine ?
AA : Bien entendu, d’autant plus que les deux pays ont des économies très complémentaires, d’où beaucoup d’externalités positives pourraient découler s’ils venaient à trouver les chemins de l’intégration régionale. D’un côté, nous avons le Maroc, en passe de devenir le « champion des services ». De l’autre, l’Algérie qui est un poids lourd des industries extractives. Je pense, pour ma part, que cette inimitié politique structurelle n’apporte rien de bon et que les deux pays voisins sont condamnés à s’entendre afin de participer à la construction d’une Afrique plus prospère.
AE : Des chefs d’entreprises ouest-africains, essentiellement du Nigeria, soupçonnent le Maroc de vouloir entrer dans la CEDEAO en cheval de Troie de l’Europe. Comment répondez vous à cette crainte ?
AA : Je n’ai pas à répondre à leurs craintes, c’est à l’Etat marocain d’adresser ce type de réactions… ce que je peux dire, c’est qu’au niveau de la Tribune Afrique, nous avons effectué un travail d’examen de cette entrée du Royaume dans la CEDEAO, et que la plupart des experts consultés estimaient que cela allait dans le bon sens.
AE : Bolloré, Veolia, Danone… les entreprises françaises sont un peu chahutées en Afrique, ces derniers temps. Y voyez vous un problème de stratégie ou bien d’exécution stratégique ?
AA : Vous évoquez trois situations très fortement dissimilaires. Leur seul point commun est le pavillon français. Je ne pense pas qu’il y ait un « problème » des entreprises françaises en Afrique. Je pense en revanche qu’il y a des passages tumultueux pour pas mal de multinationales du fait de l’émergence d’opinions publiques nationales en Afrique de plus en plus revendicatives, et de pouvoirs politiques qui ont encore du mal à gérer leurs relations avec les grandes entreprises internationales. Cela est de surcroit très vrai dans le secteur des mines et des hydrocarbures, où l’on constate des tensions récurrentes.
AE : Voilà 18 mois, vous lanciez La Tribune Afrique qui organise Africa Convergence. Quel bilan faites vous de cette première phase ?
AA : D’un point de vue éditorial, je voudrais rendre hommage à l’ensemble des équipes éditoriales qui ont participé à cette belle aventure qui consistait à faire un média panafricain depuis l’Afrique. Les résultats enregistrés dépassent tous ceux que nous nous étions fixés en termes d’audience et d’impact avec plus d’un million de pages vues sur le net, et une offre éditoriale toujours renouvelée. Quant à la conférence Africa Convergence, je dois ici rendre également hommage aux équipes qui ont porté, en terme opérationnel, cet évènement que je pense être assez singulier, notamment la dernière édition de Casablanca qui a connu un franc succès. Sans eux, rien de tout cela n’aurait été possible. Nous attendons avec impatience cette troisième édition de Dakar afin de transformer l’essai et inscrire cette conférence comme évènement incontournable de l’Afrique agissante qui mêle « pensée et action ».
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Socket-error General de Division
messages : 6768 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Dim 27 Mai 2018 - 22:12
Citation :
Mohcine Jazouli: "Un commando planche sur 500 projets africains"
Source
_________________ لك الله ياوطني
Socket-error General de Division
messages : 6768 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Jeu 31 Mai 2018 - 0:19
Citation :
Le groupe Richbond s’implante en Côte d’Ivoire et au Kénya
L’activité en Côte d’Ivoire a commencé il y a une quinzaine de jours. Au Kénya, Richbond a pris le contrôle d’une société locale. Le groupe est le premier marocain à prendre pied en Afrique de l’est dans un secteur industriel.
...
Source
_________________ لك الله ياوطني
Shugan188 Modérateur
messages : 5665 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 1 Juin 2018 - 23:42
Article LeMonde :Le Maroc à la conquête de la Côte d’Ivoire
Article:
Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 6 Juin 2018 - 10:42
Des hommes cagoulés ont effectué un hold-up avec kalash en plein jour en plein centre de noukchout contre la filiale d'attijariwafa en Mauritanie. مقنعين يحملون رشاشات بانوا فالصور الأولية للهجوم لي تعرضلو فرع “بنك تجاري وفابنك” بموريتانيا : https://www.goud.ma/%d9%85%d9%82%d9%86%d8%b9%d9%8a%d9%86-%d9%8a%d8%ad%d9%85%d9%84%d9%88%d9%86-%d8%b1%d8%b4%d8%a7%d8%b4%d8%a7%d8%aa-%d8%a8%d8%a7%d9%86%d9%88%d8%a7-%d9%81%d8%a7%d9%84%d8%b5%d9%88%d8%b1-%d8%a7%d9%84%d8%a3-358987/
klan General de Brigade
messages : 3864 Inscrit le : 22/05/2010 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 6 Juin 2018 - 10:54
Au Maroc, le premier camion-douche mis en circulation pour les SDF
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 6 Juin 2018 - 21:10
JA a écrit:
Karim Tazi, premier industriel marocain à s’installer en Afrique de l’Est
Le groupe marocain de literie Richbond a lancé son activité en Côte d'Ivoire, après quelques aléas, et racheté une usine au Kenya.
Karim Tazi a sillonné l’Afrique de l’Est durant plusieurs mois avant de jeter son dévolu en 2017 sur une belle endormie, Silent Night Bedding, au Kenya. Pour 110 millions de dirhams (9,88 millions d’euros), il a racheté près de 70 % du capital de cette entreprise possédant une usine de literie d’un peu moins de cent employés.
Karim Tazi, figure connue du monde des affaires marocains, administrateur du groupe Richbond dirigé par son frère Nascer Tazi, est à la manœuvre pour en assurer le développement international.
Et avec le démarrage des machines de l’usine de Nairobi ce 30 mai, il permet au groupe – qui réalise 1,5 milliard de dirhams de chiffre d’affaires annuel -, de devenir le premier industriel à planter un drapeau marocain en Afrique de l’Est. Une consécration pour le président de Richbond Africa, structure créée à Casablanca en 2015.
Démarrage laborieux à Abidjan Ces dernières années, Tazi n’a pas seulement arpenté les zones industrielles de Kampala et Dar Es Salam. Il a aussi passé quelques nuits dans un petit hébergement bâti au sein d’une usine de près de 20 000 mètres carrés dans le quartier manufacturier de Yopougon à Abidjan.
Quand le groupe Richbond a lancé ce projet greenfield, en 2014, le démarrage effectif était prévu pour 2016. « Il serait vain de prétendre que s’installer en Côte d’Ivoire fut facile », reconnaît aujourd’hui Karim Tazi. « L’accueil a été bon du côté des autorités, mais l’environnement des affaires est encore compliqué… »
L’usine a été élevée sur un terrain propriété de l’État, qu’un ancien locataire, entrepreneur étranger lui aussi, avait décidé de squatter. Mais Richbond a tenu bon et à la mi-mai, les machines ont commencé à tourner « en sous-régime », précise Tazi, actionnées par 110 employés.
Réseaux marocains
Pour s’installer en Côte d’Ivoire, Richbond a pu compter sur le réseau marocain : le groupe a bénéficié du soutien de la Société ivoirienne de banque, filiale d’Attijariwafa Bank, qui a apporté une partie des 120 millions de dirhams nécessaires au projet.
La desserte quotidienne de la Royal Air Maroc (RAM) vers Abidjan lui a permis d’envoyer de manière régulière des techniciens marocains pour différentes missions et de la formation. L’ambassadeur marocain Abdelmalek Kettani, son prédécesseur et l’ex-présidente du syndicat patronal marocain, la CGEM, Miriem Bensalah Chaqroun, ont porté main forte à Richbond lors de ses difficultés.
À Abidjan, où il s’installe dans la foulée de son concurrent Dolidol, autre marocain du secteur, Richbond Côte d’Ivoire compte commercialiser des matelas « entrée de gamme » sous la marque Dorelux. Le nom historique n’est apposé que sur des produits répondant aux normes du marché marocain. Et pour le moment, Karim Tazi compte concentrer l’activité sur des matelas à environ 20 000 francs CFA, soit 30,49 euros.
« Mais nous sommes déjà au-dessus de la qualité moyenne et assez vite, nous allons accompagner les nouveaux modes de consommation d’une classe moyenne en expansion », parie Tazi, qui précise : « L’arrivée d’entreprises marocaines a déjà profité aux consommateurs ivoiriens. »
Vocation continentale
Au Kenya, la philosophie est celle de la croissance externe. Les équipes, cadres compris, sont conservés et l’entreprise continuera de produire des matelas Silent Night, en plus de confectionner des matelas de la marque Richbond. Les deux usines s’abreuveront en produits semi-ouvrés dans les usines marocaines du groupe.
Une même logique sous-tend ces deux nouvelles implantations, que Karim Tazi résume par son ambition de « devenir un acteur continental du matelas ». Les investissements prévus le sont non pour couvrir les marchés nationaux, mais pour s’étendre aux deux sous-régions. Les murs de l’usine d’Abidjan sont déjà pensés pour produire plus que ce que le marché ivoirien peut demander.
Le port d’Abdijan en fait un hub idoine pour toucher les consommateurs ghanéens et burkinabés, mais là encore, le Kenya reste plus attractif : « L’intégration régionale est plus accentuée en Afrique de l’Est. Poser ses valises à Nairobi, c’est un accès direct aux marchés ougandais et tanzaniens », s’enthousiasme le chef d’entreprise. L’Afrique centrale pourrait être une possibilité, la région australe se révélant être une chasse gardée sud-africaine et les liaisons aériennes ne permettant pas de circuler facilement depuis le royaume.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 18 Juin 2018 - 13:33
Citation :
LA BCP, LE CIH ET LA CDG EN LICE POUR REPRENDRE LA BANQUE TUNISIENNE ZITOUNA
Al Karama Holding vient d'annoncer la liste des candidats ayant manifesté leur intérêt pour l'acquisition de 69,15%, du capital de la banque Zitouna et 70% du capital de la compagnie d'assurances Zitouna Takaful.
La BCP, le CIH et la CDG figurent parmi les sept candidats ayant déposé des offres pour le rachat des participations de l’Etat tunisien dans le capital de la banque tunisienne Zitouna et de l’assureur Zitouna Takaful. L'Etat possède ces deux actifs à travers Al Karama Holding, après les avoir confisqués au clan de l’ex-président Zine el-Abidine Ben Ali au lendemain de la révolution de 2011.
Outre la BCP et le consortium composé de CIH BANK, Qatar International Islamic Bank et de la Caisse de dépôt et de gestion, la liste des prétendants comprend également:
-Arab Tunisian Bank (Tunisie).
-La société Majda Tunisia (Tunisie).
-Consortium: Amana Sarl (Tunisie) - Alfa Lux Sarl (Luxembourg) -Moulin Holding (Tunisie) - Rusd Investment Bank INC (Malysie) -Consortium Tuniso - Koweitien de Développement «CTKD»
-Consortium: Super Mousse (Tunisie)- Fethi Neifar(Tunisie).
- Coris Holding (Burkina Faso).
La liste des candidats pré-qualifiés sera annoncée après la finalisation des travaux de dépouillement des offres.
LA BCP, LE CIH ET LA CDG EN LICE POUR REPRENDRE LA BANQUE TUNISIENNE ZITOUNA
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 18 Juin 2018 - 15:07
Zitouna est une grande banque en Tunisie. Si des banques marocaines la récupére ce sera jackpot pour eux.
_________________
Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 18 Juin 2018 - 15:37
Il y a des tunisiens dans le coup et.ces derniers ont compris l'importance d'avoir un levier financier pour s'établir en Afrique !
Si on récupère cette banque autant dire que l'on écarté un concurrent potentiel sur le continent... Et je vois mal nous donner cette occasion !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Lun 18 Juin 2018 - 17:06
Poursuite de l'offensive des banques marocaine sur le continent africain :
Citation :
Maroc : BCP convoite les actifs africains de BPCE
Après avoir acheté la filiale mauricienne du groupe français, le numéro deux de la finance marocaine veut faire de même avec celles du Congo, du Cameroun et de la Tunisie.
L’ambition panafricaine de la Banque centrale populaire (BCP) se précise. Pour rattraper son retard sur ses concurrents, BMCE et Attijariwafa Bank, son président, Mohamed Benchaâboun, a jeté son dévolu sur le portefeuille du français Banque populaire-Caisse d’épargne (BPCE), qui a annoncé en décembre 2017 son départ du continent.
NOUS SOMMES CLAIREMENT INTÉRESSÉS PAR L’ENSEMBLE DES BANQUES AFRICAINES DU GROUPE BPCE
« Nous sommes clairement intéressés par l’ensemble des banques africaines du groupe BPCE », révèle en exclusivité à JA Kamal Mokdad, le directeur général de BCP chargé de l’international, qui a rejoint le groupe il y a un peu plus d’un an après avoir quitté la filiale marocaine du cabinet Mazars.
Entamé par François Pérol avant son départ, le désengagement du groupe français est désormais supervisé par son nouveau directeur général, Laurent Mignon. « Le processus de cession des différentes filiales bancaires de la BPCE en Afrique suit son cours, dans le cadre d’un appel à candidatures piloté par une banque d’affaires internationale », ajoute Kamal Mokdad.
Selon nos informations, le groupe présidé par Mohamed Benchaâboun a commencé à recueillir des informations sur les différentes filiales, que convoitent également les autres banques marocaines.
Portefeuille africain Le portefeuille africain de BPCE est constitué par la Banque commerciale internationale (BCI) au Congo, que la BPCE contrôle à 100 %, la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), détenue par l’établissement français à 68,5 %, et la Banque tuniso-koweïtienne (BKB) en Tunisie, dans laquelle sa participation est de 60 %.
Plusieurs observateurs estiment que la filiale tunisienne de BPCE pourrait être la première cible de BCP. Sans vouloir confirmer cette information, Kamal Mokdad a reconnu le grand intérêt que porte sa banque au Maghreb, dont elle est pour l’heure absente en dehors du royaume.
« Le groupe ne peut pas se permettre de snober cette région, qui fait les beaux jours de sa concurrente première, Attijariwafa Bank. C’est un marché similaire à celui du Maroc qui présente une rentabilité importante et qui est facilement maîtrisable grâce à une population réduite », estime un banquier d’affaires qui suit l’internationalisation des établissements marocains.
>>> À LIRE – Face à face : Mohamed Benchaâboun (BCP) et Mohamed el-Kettani (Attijariwafa Bank) se disputent l’Afrique subsaharienne
Pour rappel, la filiale tunisienne de la banque présidée par Mohamed el-Kettani est le quatrième contributeur dans le revenu net part du groupe, avec un taux de 4,9 % en 2017.
« Doublement gagnant » Peu séduisante jusqu’en 2016, BKB a depuis transformé son modèle. « L’établissement présente actuellement un profil assez intéressant, avec un portefeuille assaini et un coût du risque réduit de 60 % en une année. Une amélioration de ses comptes, qui présage une probable mise sur le marché à court terme », conclut le financier, qui a obtenu des informations de Tunis.
Le tour de table de BKB, composé des deux États, tunisien et koweïtien, ne déplaît pas à la banque marocaine, dont une part du capital est contrôlée par Rabat.
Si beaucoup parient déjà sur un accord entre les deux groupes, c’est parce que BPCE et BCP se connaissent bien. Depuis 2012, le groupe français détient une participation de 4,5 % dans le capital de BCP, qu’il souhaite conserver. « En vendant ses participations au groupe marocain, BPCE peut être doublement gagnant en récoltant dans un premier temps le produit des cessions, puis chaque année des dividendes », explique notre banquier.
Autre indice plaidant pour un accord, le rachat en février par BCP de la Banque des Mascareignes, filiale du groupe français basée à Maurice. L’établissement marocain est ainsi devenu le premier investisseur du royaume à s’implanter sur l’île.
MAURICE EST UNE PLACE FINANCIÈRE QUI PEUT NOUS PERMETTRE DE TOUCHER DES MARCHÉS SANS Y ÊTRE PRÉSENTS POUR AUTANT
« C’est une place financière qui peut nous permettre de toucher des marchés sans y être présents pour autant », résume le directeur général de BCP. Grâce à cette filiale, le groupe entend capter des flux financiers en provenance d’Inde, d’Afrique du Sud ou encore de Chine. La transaction est en cours de finalisation, BCP n’ayant pas encore reçu le feu vert des autorités mauriciennes.
L’offensive africaine de BCP s’inscrit dans le cadre de son plan Élan 2020, qui doit lui permettre de doubler ses revenus à l’international. L’objectif est d’augmenter la contribution des activités africaines (hors Maroc) pour la porter à au moins 25 % du produit net bancaire du groupe (contre 18 % en 2017).
Banquier d’affaires depuis le Moyen-Orient « L’Afrique, on peut la servir à travers trois corridors complémentaires : le premier, c’est Casablanca Finance City ; le deuxième, l’île Maurice ; et le troisième, c’est le Moyen-Orient. »
LE MOYEN-ORIENT CONSTITUE UN AXE STRATÉGIQUE, MAIS NOUS N’AVONS PAS LA PRÉTENTION D’Y LANCER UNE OFFRE BANCAIRE UNIVERSELLE
C’est ainsi que Kamal Mokdad trace sa feuille de route et choisit ses futures destinations. « Le Moyen-Orient constitue un axe stratégique, mais nous n’avons pas la prétention d’y lancer une offre bancaire universelle », précise le directeur général chargé des activités internationales.
Autrement dit, BCP souhaite davantage se positionner en intermédiaire pour accompagner les gros porteurs de projets à destination du Maroc. « Nous souhaitons capter les flux venant d’Asie, notamment via Dubaï », ajoute-t-il.
Changement d’identité visuelle au Sud comme au Nord Depuis le 25 avril, les filiales de groupe Atlantique, qui regroupent les opérations de BCP en Afrique de l’Ouest, ont adopté le logo de leur maison mère. Un cheval au galop, redessiné pour l’occasion, figure désormais sur la devanture de toutes les agences.
CE CHANGEMENT VA NOUS PERMETTRE D’HARMONISER NOTRE COMMUNICATION
« Il y avait quelques difficultés à les associer avec le groupe quand le visuel était encore celui de la Banque Atlantique (dont le nom a été conservé). Ce changement va nous permettre d’harmoniser notre communication », justifie Kamal Mokdad, directeur général chargé de l’international.
Pour le dirigeant, c’est l’incarnation de l’ambition de BCP dans le monde. À travers le holding Atlantic Business International (ABI), la banque détient 16 filiales réparties dans 9 pays. Dans les prochaines semaines, les agences marocaines adopteront aussi le nouveau logo.
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 25 Sep 2018 - 15:13
Ecofin a écrit:
Les investisseurs marocains à la rescousse du secteur avicole ghanéen
Au Ghana, les investisseurs avicoles marocains pourraient donner un nouveau souffle au secteur. C’est ce qu’a révélé le ministre ghanéen de l’Agriculture, Owusu Afriyie Akoto, au cours d’une rencontre entre les opérateurs du secteur avicole des deux pays.
En effet, le Ghana importe environ 135 millions de tonnes de volailles par an, mais la donne pourrait changer avec l’arrivée des investisseurs marocains.
Pour M. Owusu, les investissements marocains pourraient compléter le programme du Ghana visant à réduire les importations de volaille. « Le Maroc est désormais un exportateur de viande et de volaille. Nous avons encore des opérateurs dans le secteur avicole, mais à cause du problème de l'alimentation animale, ils ne sont toujours pas productifs. Notre engagement avec eux [les Marocains] nous donne l'occasion de nous ouvrir et de rester très compétitifs. », ajoute le responsable.
Commentant cette probable collaboration, Victor Oppong Agyei, président de Ghana Poultry Farmers Association, explique qu’actuellement, les aviculteurs ghanéens ne s’intéressent pas autant à la production de poulet de chair puisque le coût de revient n’est pas compétitif comparé aux poulets importés. Mais, ajoute le responsable, l’arrivée des Marocains offre une occasion de profiter de l’expertise du royaume chérifien en la matière.
Rappelons qu’au Maroc, le secteur avicole fait un chiffre d’affaires d’au moins 30 milliards de dirhams.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 26 Sep 2018 - 15:51
Infomédiaire a écrit:
La BCP s'offre 4 banques africaines
Dans le cadre de sa stratégie d’expansion au Maghreb et en Afrique subsaharienne, le groupe Banque Centrale Populaire (BCP) annonce être entré en négociations exclusives avec le groupe français BPCE, celui-ci ayant retenu son offre ferme pour l’acquisition de ses participations dans quatre banques en Afrique.
La cérémonie de signature a eu lieu ce 25 septembre au siège du groupe BPCE à Paris. Les participations concernées sont , au Cameroun - 68,5% dans la Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit (BICEC), 3ème acteur bancaire du pays, à Madagascar - 71% dans la Banque Malgache de l’Océan Indien (BMOI), 4ème acteur bancaire, en République du Congo - 100% dans la Banque Commerciale Internationale (BCI), 4ème acteur bancaire, et en Tunisie - 60% dans la Banque Tuniso-Koweitienne (BTK), acteur historique dans le secteur bancaire du pays.
Avec 1 886 collaborateurs, les quatre banques disposent de 117 agences et centres d’affaires, et ont réalisé à fin 2017 un PNB agrégé d’environ 2 milliards de dirhams.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mar 2 Oct 2018 - 21:14
Infomediaire a écrit:
Le marocain Cosumar investit en Guinée Conakry
Après plusieurs opérations d’export réussies en Afrique, le Groupe Cosumar confirme son ambition de renforcer sa présence commerciale en Afrique de l’Ouest et se lance ainsi dans le conditionnement et la commercialisation de sucre blanc en Guinée Conakry.
Le Groupe entre dans le capital de la société COMAGUIS (Compagnie Maroco-Guinéenne de Sucre) à hauteur de 55%, les 45% restants étant détenus par la société guinéenne SOGECILE.
COMAGUIS disposera d’une unité de production qui sera localisée à 1km du port de Conakry. La capacité nominale prévue est de 50 000 tonnes et les premières opérations commerciales sont planifiées pour le troisième trimestre 2019.
Par ailleurs, le Groupe Cosumar continue d’explorer d’autres opportunités de diversification au Maroc et d’internationalisation dans le secteur du sucre.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Mer 17 Oct 2018 - 2:23
Infomediaire a écrit:
Le groupe BCP finalise l’acquisition de la Banque des Mascareignes à Maurice
Le groupe marocain Banque Centrale Populaire (BCP) finalise l’acquisition, auprès du groupe BPCE, de la Banque des Mascareignes à Maurice après l’obtention de l’ensemble des autorisations réglementaires.
A cette occasion, une cérémonie officielle a eu lieu, ce mardi 16 octobre, au siège de la Banque des Mascareignes à Ebène (Maurice), en présence de Kamal Mokdad, DG du groupe BCP en charge de l’International, et de Abdelwafi Atif, prochain DG de la Banque des Mascareignes.
La BCP devient ainsi l’unique banque de l’Afrique du Nord et de l’Ouest présente à Maurice. A noter qu’un changement de marque interviendra prochainement pour instaurer une identité commune forte à travers le continent.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Jeu 18 Oct 2018 - 17:21
Ecofin a écrit:
Banque Centrale Populaire envisage des acquisitions au Kenya, au Rwanda, au Ghana et en Tanzanie
Le groupe marocain Banque Centrale Populaire (BCP) envisage d’acquérir des banques au Kenya, au Rwanda, au Ghana et en Tanzanie, a rapporté l’agence Bloomberg, le 17 octobre, citant un dirigeant de l’institution.
« Nous sommes à la recherche d'opportunités à moyen terme au Kenya, au Rwanda, au Ghana et en Tanzanie », a déclaré le directeur général du groupe en charge des activités à l’international, Kamal Mokdad. « Le groupe veut tirer 30% de ses revenus du reste de l’Afrique, d’ici 2020, contre 18% en 2017 », a-t-il ajouté.
Le groupe BCP a annoncé, le 16 octobre, avoir finalisé l’acquisition de la Banque des Mascareignes, basée à Maurice, et de sa filiale malgache dénommée Banque des Mascareignes Madagascar.
Fin septembre, le groupe marocain présent dans 14 pays africains avait aussi annoncé être entré en négociations exclusives avec le groupe français BPCE pour l’acquisition de ses participations majoritaires dans quatre banques en Afrique: la Banque Internationale du Cameroun pour l’Epargne et le Crédit (Cameroun), la Banque malgache de l’océan Indien (Madagascar) la Banque Commerciale Internationale (RD Congo), la Banque Tuniso-Koweïtienne (Tunisie).
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Jeu 1 Nov 2018 - 21:13
la reponse d'aziz rabah a la reprise du gazoduc nigieria algerie http://lakome2.com/politique/43115.html?fbclid=IwAR2bktKsUTdkrBomfp1CG2BaSwLG6_m6jrPOZxbdZrDK-gsu-H9TeIHiwZw
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 2 Nov 2018 - 13:06
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Jeu 8 Nov 2018 - 16:54
Econostrum a écrit:
La BAD s'allie à la marocaine Masen pour développer les énergies renouvelables en Afrique
Dans un communiqué publié le 8 novembre 2018, la Banque Africaine de développement (BAD) annonce la signature d'un partenariat avec Masen (Agence marocaine pour l'énergie durable), en vue d’appuyer les pays africains, en particulier ceux de la région du Sahel ciblés par « Desert to Power », dans le développement des technologies d’énergies renouvelables.
Masen apporte son expertise dans le développement de projets d’énergies renouvelables et la BAD son expérience opérationnelle en matière de partage de savoir-faire, de renforcement de capacités, d’assistance technique, et de mobilisation des ressources nécessaires.
Pour le président de la BAD, Akinwumi Adesina, le complexe de Noor Ouarzazate dans lequel la Banque a beaucoup investi est la preuve que l’Afrique peut accomplir de grandes choses, d’envergure internationale. Nous avons donc demandé au Maroc de nous accompagner dans l’initiative “Desert to Power” que nous sommes en train de développer au Sahel. Il s’agit d’un partenariat stratégique, qui conjugue leadership et expertise technique. Ensemble, nous allons accélérer les efforts pour électrifier l’Afrique. »
La BAD est déjà engagée à hauteur 800 M$ dans des projets marocains de production d’électricité à partir de sources d’énergies renouvelables. Elle participe ainsi au programme marocain qui prévoit de porter la part des énergies renouvelables (ER) dans son mix énergétique à 52 % à l’horizon 2030. Le Royaume fait des ER un levier de développement économique. Il est actuellement engagé dans treize projets de coopérations avec des pays africains dans le domaine des énergies renouvelable, dont cinq concernent le périmètre de « Desert to Power ».
Porté par la BAD, Desert to power, doit faciliter l’accès à l’énergie à 250 millions de personnes dans onze pays de la zone sahélo-saharienne et de la Grande muraille verte.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 9 Nov 2018 - 15:49
Ecofin a écrit:
Attijariwafa Bank envisage des acquisitions au Rwanda, au Kenya et en Ethiopie à la fin 2019
Le groupe bancaire marocain Attijariwafa Bank envisage de lancer une nouvelle vague d’acquisitions en Afrique à la fin de l’année prochaine, en commençant par le Rwanda, le Kenya et l’Ethiopie, a rapporté l’agence Reuters le 8 novembre, citant un dirigeant de l’institution.
«Nous avons des opportunités au Rwanda. Nous étudions également des opportunités au Kenya et en Ethiopie.», a déclaré Youssef Rouissi, directeur général adjoint de la banque chargé de la Banque de financement et d’investissement, en marge de l’Africa Investment Forum qui s’est ouvert le 7 novembre à Johannesburg.
«L'idée est d'acquérir des banques qui figurent dans le Top 5 dans chaque marché.», a-t-il ajouté.
Attijariwafa Bank opère dans 24 pays en Afrique (Tunisie, Sénégal, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Mali, Mauritanie, Côte d’Ivoire, Congo, Gabon, Cameroun, Togo, Niger et Egypte) et en Europe (Belgique, France, Allemagne, Pays-Bas, Italie et Espagne), à travers des filiales bancaires contrôlées majoritairement. Elle dispose aussi de bureaux de représentation à Dubaï, Riyadh, Londres, Shanghai et Tripoli.
La banque majoritairement détenue par la holding Al Mada (ex Société nationale d'investissement/SNI), qui appartient à la famille royale marocaine, a annoncé, en septembre dernier, un résultat net de 2,8 milliards de dirhams (299,61 millions de dollars) au premier semestre 2018, en hausse de 6,35% par rapport à la même période de 2017.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Fahed64 Administrateur
messages : 25538 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Dim 11 Nov 2018 - 16:56
Le concret !!!
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique Ven 16 Nov 2018 - 16:05
South Sudan plans to build new capital in former game park
Citation :
JUBA, South Sudan (AP) — South Sudan is planning to construct a new state capital in a central location in what was a wildlife park, a move that officials say will make the seat of government more accessible to the people, the government said on Wednesday.
"We're not supposed to have our capital near the borders. The capital is the center of everything and it needs to be easy for everyone to come," government spokesman Michael Makuei told The Associated Press.
The new capital, to be named Ramciel, will be located in Lakes State and will be built in an area that was previously a rhino sanctuary in the forest. The land is currently uninhabited and lacks basic infrastructure such as roads and electricity.
The initial planning for the project is being funded by approximately $5 million from Morocco and will be carried out by South Korea. Morrocan and Korean engineers will visit the site this week to begin demarcating areas for roads, utilities, markets, residential areas and key government installations.
Advertise with NZME. Plans to move the capital from Juba, where it is now, to the new city have been in the works since before South Sudan gained independence from Sudan in 2011, said the government. Morocco's decision to contribute to the project was discussed during King Mohammed VI's trip to the war-torn nation in February, 2017 .
Comment les entreprises marocaines investissent en Afrique (rapport DEPF et AFD)
La DEFP et l'AFD ont réalisé une étude pour analyser l'approche d'investissement des entreprises marocaines en Afrique ainsi que leurs atouts face à la concurrence.
Sur les 14 dernières années, les investissements directs marocains dans les autres pays du continent africain sont de 37 milliards de DH (2003 et 2017). Cela représente 60% des IDE sortants et ils s'adressent essentiellement aux pays d’Afrique de l’ouest (55%), l’Afrique du nord (25%), de l’Afrique centrale (15%) et de l’Afrique australe (5%)
....... La suite .
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Investissements et projets Marocains en Afrique