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Sujet: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 3 Fév 2017 - 20:13
Rappel du premier message :
http://www.jeuneafrique.com/400016/politique/tchad-idriss-deby-reporte-tenue-elections-legislatives-manque-de-moyens/ a écrit:
Tchad : Idriss Déby Itno reporte la tenue des élections législatives « par manque de moyens »
Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé ce jeudi lors d'une conférence de presse le report des élections législatives à une date inconnue. Le chef d'Etat a justifié cette décision par un manque de moyens pour les organiser.
« Quand je dis que nous ne pouvons pas faire des législatives, c’est par manque des moyens. En période de vache maigre, on ne peut rien faire. Quand nous aurons des ressources, on pourra organiser des élections législatives », a-t-il précisé jeudi 02 février devant la presse.
Les élections législatives devaient se dérouler courant 2016 rappelle la FIDH. Aucune nouvelle date n’a été fixée. C’est donc le statu quo pour l’instant à l’Assemblée nationale, où le Mouvement patriotique du Salut (MPS), le parti du président Déby, occupe 133 des 188 sièges depuis les dernières législatives en février 2011.
Appel au dialogue avec l’opposition
De retour du sommet d’Addis Abeba où il a fait élire son ministre des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, à la tête de la commission de l’Union africaine (UA), Idriss Déby Into a lancé un appel au dialogue en direction de l’opposition.
« Qu’elle n’ait pas peur de dialoguer avec moi, je suis Tchadien comme eux », a-t-il insisté, ajoutant que « l’opposition doit cesser de cultiver la haine qui a pour conséquence la déchirure du pays. Le Tchad n’a pas besoin de cela ».
L’opposition, emmené par l’ancien ministre Saleh Kebzabo, a contesté la réélection d’Idriss Déby pour un cinquième mandat en avril dernier avec près de 60%. L’opposition n’a recueilli que 12, 80 % des voix. Une réélection dès le premier tour donc qui marquait néanmoins un recul de presque 30 points par rapport à la présidentielle de 2011 (88%).
« Boko Haram est terminé »
Idriss Déby Itno a également profité de cette conférence de presse pour témoigner de son optimisme sur l’issue de la lutte contre les terroristes de Boko Haram, très dans la région du Lac Tchad. Le Tchad est un allié majeur de l’Occident en Afrique sub-saharienne contre les jihadistes dans la région. « Boko Haram est terminé, dans le cas contraire il est très affaibli. En plus des efforts faits par notre armée, la force mixte (composée du Tchad, du Niger, Nigeria et du Cameroun) a réduit la capacité de nuisance de Boko Haram », a-t-il assuré, avant d’ajouter « nous parviendrons à endiguer totalement Boko Haram ».
Pour rappel, Idriss Déby Itno avait déjà déclaré que Boko Haram était « décapité » en août 2015. L’organisation jihadiste continue de semer la terreur dans le nord Cameroun et du Nigéria où elle a pris d’assaut un convoi sous escorte militaire, faisant au passage 15 morts.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Jeu 26 Nov 2020 - 18:56
Well when on one side you have just no Air Force or limited capacity one VS f16 .... just
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Jeu 26 Nov 2020 - 20:37
Citation :
Conflit au Tigré : les Nations unies préviennent d'un exode d’un million de réfugiés
- Au moment où le Premier ministre éthiopien ordonne à l’armée de se diriger vers la capitale du Tigré Mekele pour mettre fin au conflit déclenché au début du mois de novembre
Hend Abdessamad | 26.11.2020
Conflit au Tigré : les Nations unies préviennent d'un exode d’un million de réfugiés Addis Abeba
AA/ Addis Abeba
Les Nations unies ont mis en garde, jeudi, contre l’exode d’un million de réfugiés de la région du Tigré comptant 6 millions d’habitants, pour fuir le conflit déclenché au début du mois de novembre courant.
L’Organisation a déclaré dans un communiqué que la cause principale des déplacements des Tigeriens est la pénurie alimentaire « aigue » ainsi que les besoins de la vie quotidienne à savoir l’argent, l’essence et autres, selon l’agence « Associated Press ».
Et d’ajouter « la situation au Tigré est devenue critique, en manque d’essence et les billets d’argent, les estimations prévoient l’exode d’un million de personnes ».
Dans le même communiqué, il a été rapporté que les produits alimentaires destinés pour 100 mille réfugiés en Erythrée seront épuisés dans une semaine, tandis que 600 mille autres réfugiés n’ont pas reçu leurs rations alimentaires mensuelles.
Ces données ont été publiées par l’ONU au moment où le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed ordonnait dans la matinée du jeudi à l’armée de se diriger vers la capitale de la région du Tigré, Mekele.
Abiy Ahmed a déclaré dans un communiqué publié par son cabinet que l’Agence Anadolu a pu consulter, que cet ordre est la « dernière étape » du conflit.
Et de souligner que la décision a été prise à la suite de l’échéance du délai de 72 heures, accordé par le gouvernement éthiopien aux forces du Front de libération du peuple du Tigré, pour se rendre.
Le Premier ministre éthiopien avait demandé auparavant aux habitants de Mekele, environ 500 mille personnes, de rester chez eux et de renoncer à toute arme en leur possession.
Le gouvernement fédéral éthiopien avait prévenu les habitants de la capitale qu’il n’aura pas d’indulgence s’ils ne s’éloignent pas des dirigeants du Front de libération du peuple du Tigré.
La Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, ainsi que d’autres onusiens ont réprouvé le langage adopté par le gouvernement éthiopien, en mettant en garde contre ce qui pourrait entrainer d’autres violations au droit international.
Depuis le 4 novembre courant, un conflit s’est déclenché, opposant l’armée éthiopienne et le Front de libération du peuple du Tigré qui avait dominé la vie politique durant 3 décennies jusqu’à ce que Abiy Ahmed soit désigné Premier ministre, une première dans l'histoire de l’ethnie Oromo.
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Jeu 26 Nov 2020 - 22:00
Article très intéressant et qui laisse à réfléchir !
Citation :
En Afrique, oser la science reste plus compliqué en terre francophone qu’anglophone
Par Antoine Rolland Publié hier à 13h00
Samiratou Ouédraogo se souvient encore du déclic. C’était en 2016, le mouvement Women in Global Health, lancé aux Etats-Unis, publie une liste de chercheuses en santé mondiale qui fait la part belle aux scientifiques issues de pays en voie de développement. Doctorante en santé à Montréal, la jeune femme et ses collègues se trouvent là face à l’évidence que « seules 5 % des femmes sont francophones », raconte-t-elle aujourd’hui.
Deux ans plus tard, elles lancent ensemble la version francophone de la liste, mais le constat perdure que les anglophones gardent leur train d’avance. Si l’on se concentre sur l’Afrique subsaharienne, l’Unesco, dans son rapport sur la science, met en évidence ce retard. Les femmes représentent en moyenne 26,9 % des chercheurs africains dans les pays anglophones, contre 20,9 % côté francophone. Avec de nombreuses disparités entre les pays, le Sénégal et Madagascar notamment tirant la moyenne vers le haut.
Pourquoi est-il encore plus difficile de s’orienter vers les sciences en terres francophones que dans l’Afrique anglophone ? Faut-il y postuler que, du temps des colonies, les universités en construction se sont un peu trop inspirées de la Sorbonne et du Quartier latin pour développer plus la littérature et les sciences humaines que les sciences dures ? Ce qui pourrait expliquer que 80 % des étudiants qui entrent à l’université aujourd’hui au Sénégal s’engouffrent dans ces secteurs.
A ce poids de l’héritage s’ajoute le coût de plus en plus élevé des installations de laboratoires dans nombre de disciplines scientifiques. Même si de nombreuses collaborations et échanges tentent de rééquilibrer la donne. Cet écart, l’immunologue camerounaise Rose Leke l’estime aussi dû à la langue. A l’université bilingue de Yaoundé où elle enseigne, cette dernière voit ses étudiants francophones partir avec un handicap supplémentaire. « Les francophones ne maîtrisent souvent pas suffisamment l’anglais scientifique pour lire les journaux spécialisés », regrette celle qui a profité des universités américaines en début de carrière.
Deux mondes, deux vitesses Ce fossé aurait même tendance à se creuser au fil des carrières pour qui n’a pas la chance de passer du côté anglophone. Car les deux mondes n’évoluent pas à la même vitesse. « Les anglophones sont plus actifs pour construire les réseaux, analyse Samiratou Ouedraogo. Et ils n’hésitent pas culturellement à coopérer entre universités. »
Un dynamisme que l’on constate à travers les partenariats Sud/Sud plus aboutis, notamment grâce à l’Afrique du Sud, et Nord/Sud, qui ont du mal à s’affranchir des anciennes relations coloniales.
Le problème est aussi référentiel, selon Youssef Travaly, fondateur du groupe de réflexion All Sights Africa, chargé de promouvoir la science sur le continent. « Que ce soit en Afrique anglophone ou francophone, un article scientifique est considéré comme bon quand il est publié dans Nature ou Science, deux revues américaines. Il n’y a pas de référence africaine, alors que la recherche y est différente du monde occidental, plus tournée vers l’impact pour une société. Il manque une plate-forme pour promouvoir les publications africaines, et pourquoi pas en français », précise-t-il.
Si le terreau scientifique est globalement différent entre les zones anglophone et francophone, les Africaines doivent, d’un côté comme de l’autre, se confronter à la barrière patriarcale, qu’elles ont parfois intégrée à leurs dépens. Une physicienne congolaise parle même « d’autocensure ».
Surmonter les barrières « Il y a un problème de confiance chez les étudiantes, à qui l’on interdit certaines matières jugées difficiles. Moi-même étant jeune et passionnée par les mathématiques, on me disait parfois : “Au fond, tu dois être un homme si tu aimes cela” », s’agace-t-elle aujourd’hui encore. Et cette disparité de genre persiste au fil de la carrière selon l’Unesco, puisque les femmes scientifiques y sont cantonnées à des postes subalternes, avec peu de possibilités d’avancement.
A contrario de cette vox populi, une famille compréhensive peut être un tremplin. Si Francine Ntoumi, spécialiste du paludisme, est parvenue à construire le deuxième plus grand laboratoire de Brazzaville, c’est, selon elle, grâce à son modèle parental. « Je suis née alors que mes parents étaient encore étudiants et ai grandi en les voyant gravir les échelons sociaux grâce à leurs diplômes. Par la suite, ils m’ont toujours poussée à poursuivre mes études, à égalité avec mon frère », observe celle qui a vu en eux des modèles à copier.
Francine Ntoumi, Rose Leke ou Samiratou Oueadraogo militent toutes trois pour la place des femmes dans leur monde francophone. « On doit aller vers les jeunes filles, estime Francine Ntoumi, première femme africaine à avoir remporté le prix Georg-Forester qui récompense les chercheurs pour les travaux menés dans leur pays d’origine. On doit montrer aux jeunes filles qu’il existe des modèles. »
« Des barrières, il y en a toujours eu, poursuit Samiratou Ouédraogo. Il faut apprendre à composer avec. » En 2019, alors que la célèbre revue scientifique britannique The Lancet s’interrogeait sur la place des femmes dans le monde scientifique, la Burkinabée donnait, elle, des pistes pour « dépatriarcaliser la science pour les femmes francophones », en proposant par exemple l’introduction de politiques de genre dans les universités francophones.
« Le prochain Einstein sera africain » Au Cameroun, Rose Leke, via le Higher Institute for Growth in Health Research for Women (Higher Women) Consortium qu’elle a créé en 2015, a mis au point un programme de type mentor/protégé. Chaque scientifique avec moins de cinq ans d’expérience peut profiter de l’expertise d’une de ses pairs, de ses réseaux, de ses conseils pour effectuer un travail de recherche et être publiée.
« Une fois par an, on tient un séminaire pour évaluer les progrès. Il y a ce moment important pendant lequel on organise des conversations autour de feux de camp. Tous les problèmes peuvent y être abordés. Une de nos sœurs attendait par exemple un enfant : on l’a aidée à monter un plan logistique et planifier un emploi du temps pour qu’elle continue de travailler », précise-t-elle. Un soutien qui se traduit jusque dans la vie privée, puisque les maris sont conviés à certaines rencontres pour être sensibilisés aux réalités du métier de leurs épouses.
Le réseau reste l’une des forces sur lequel peut s’appuyer les femmes du continent. A ce titre, les initiatives se multiplient. Le Next Einstein Forum a été créé en 2016 avec l’ambition de croire que « le prochain Einstein sera africain. »
La plate-forme met en relation des scientifiques de tout le continent, au-delà des barrières linguistiques, souvent des jeunes, et pour moitié des femmes. « On a réussi à créer une communauté scientifique, veut croire Youssef Travaly, son ancien vice-président. Des synergies deviennent possibles. »
Quoi qu’il en soit, au fil des ans, Francine Ntoumi voit émerger une génération moins complexée : « C’est une révolution silencieuse, qui se fait pas à pas. » Mais cela reste partout un vrai choix politique, une urgence de plus pour les budgets nationaux déjà exsangues. Car quand on consacre moins de 1 % des budgets nationaux à la recherche, comme c’est le cas partout sur le continent, c’est évidemment trop peu de crédit pour que les femmes se lancent.
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Jeu 26 Nov 2020 - 22:54
Il n'y a pas de TOPIC dédié à la tentative de sécession du tigré en Éthiopie ?
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Invité Invité
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 27 Nov 2020 - 0:03
Ait_Bladi sergent
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 27 Nov 2020 - 10:42
Fahed64 a écrit:
Citation :
En Afrique, oser la science reste plus compliqué en terre francophone qu’anglophone
Par Antoine Rolland Publié hier à 13h00
Samiratou Ouédraogo ...
Ce prénom me rappelle quelque chose
VANDENBERGHE_K-24 sergent chef
messages : 251 Inscrit le : 17/11/2020 Localisation : PARIS Nationalité :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Sam 28 Nov 2020 - 1:30
Conflit au Tigré - Identification des drones Émiratis
Chaîne très intéressante. Le gars suit le conflit de au jour le jour et reporte les faits sur le terrain à l'aide de cartes 3D. Il avait fait la même chose pour le conflit en Azerbaïdjan pour ceux que çà intéresse.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Sam 28 Nov 2020 - 2:16
Merci pour le partage ça a l’air super intéressant
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VANDENBERGHE_K-24 sergent chef
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Sam 28 Nov 2020 - 3:01
jf16 General de Division
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Sam 28 Nov 2020 - 20:38
Citation :
Conflit au Tigré: l'Éthiopie annonce avoir pris «le contrôle complet» de Mekele
Publié le : 28/11/2020 - 19:27
Un soldat éthiopien à la frontière du Tigré et de l'Erythrée le 20 novembre 2020 (image d'illustration). EDUARDO SOTERAS AFP
Les autorités éthiopiennes affirment avoir pris « le contrôle complet » de Mekele, la capitale de la région dissidente du Tigré. Cette annonce survient après 48 heures de tirs d'artillerie contre la ville mais elle n'a, pour l'instant, pas pu être vérifiée de source indépendante, car la région est toujours coupée du monde depuis 25 jours. L'accès des humanitaires est empêché et les télécommunications sont toujours coupées.
C'est dans un communiqué lu dans le journal du soir de la télévision publique que le chef d'état-major de l'armée éthiopienne, le général Berhanu Jula, a annoncé en fin de journée la prise de la ville de Mekele. Cela faisait immédiatement suite à un premier communiqué du chef du gouvernement Abiy Ahmed qui affirmait simplement que son armée avait « réussi à entrer » dans la ville. Mais le bureau du Premier ministre a aussitôt confirmé que Mekele étaient sous le « contrôle total » de ses forces. Les opérations militaires, dit-il, sont « complètes et achevées ».
I am pleased to share that we have completed and ceased the military operations in the #Tigray region.
Our focus now will be on rebuilding the region and providing humanitarian assistance while Federal Police apprehend the TPLF clique. #EthiopiaPrevails https://t.co/WrM2BAPCD6 — Abiy Ahmed Ali (@AbiyAhmedAli) November 28, 2020
Ce qui est sûr c'est que depuis cette nuit, des tirs à l'arme lourde frappaient le plateau où se trouve la capitale du Tigré. Cela avait été confirmé par de multiples sources : des humanitaires présents sur place et les deux belligérants.
Pas encore de réaction du TPLF
Dans son dernier communiqué, le gouvernement éthiopien affirme avoir désormais libéré les soldats du Commandement du Nord, détenus par les TPLF depuis le 4 novembre, et sécurisé son quartier général ; pris le contrôle de l'aéroport et des institutions régionales ; et mené les opérations en prenant soin de ne pas affecter les populations civiles.
Il n'est évidemment pas possible de vérifier cette information. Le TPLF de son côté n'a pas réagi par ses moyens de communication habituels. La télévision tigréenne diffusait encore aux alentours de 18h30 un programme pré-enregistré, avant que le signal ne soit finalement coupé.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 30 Nov 2020 - 18:00
Citation :
Éthiopie: malgré la perte de Mekele, le TPLF affirme que la guerre n’est pas terminée
Publié le : 30/11/2020 - 13:23Modifié le : 30/11/2020 - 14:20
(illustration) Conflit du Tigré en Ethiopie: miliciens de la région Amhara en route vers le front pour combattre le TPLF tigréen, le 9 novembre 2020. REUTERS/Tiksa Negeri/
En Éthiopie, l’armée fédérale a pris le contrôle de Mekele, la capitale du Tigré. Depuis, la situation semble calme dans le fief du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) après plus de trois semaines de combats contre l’État central. Les forces d’Addis-Abeba recherchent toujours les leaders du mouvement tigréen qui, de leur côté, affirment que la guerre n’est pas terminée.
Avec notre correspondant régional, Sébastien Németh
Le TPLF n’a pas l’intention de déposer les armes. Debretsion Gebremichael, le chef du parti, a déclaré être toujours au Tigré, dans une zone proche de Mekele. Le président de la région a promis qu’il continuerait à combattre « les envahisseurs » qu’il accuse de mener une « campagne génocidaire ». Le leader du TPLF est donc toujours aussi déterminé, menaçant d’utiliser, quand il le souhaitera, des missiles que ses troupes auraient à disposition. « Nous sommes sûr de gagner », a-t-il promis.
Dans le même temps, les médias tigréens ont affirmé que le TPLF avait repris une localité, et abattu un avion de chasse de l’armée fédérale. Des images du pilote, qui s’était éjecté avant le crash, ont été diffusées. Des informations impossibles à vérifier, car le Tigré est toujours coupé du monde. Quand à un dialogue avec Addis-Abeba, Debretsion Gebremichael estime que cela dépendra du contenu des discussions, mais que les troupes fédérales devaient d’abord quitter le Tigré.
Besoin d’une aide humanitaire
Côté humanitaire, le Comité international de la Croix-Rouge a lancé un appel pour que l’on vienne en aide à Mekele où les centres de santé subissent de sérieuses pénuries. L’hôpital Ayder manquerait par exemple de sutures, d’antibiotiques, d’antidouleurs, d’anticoagulants. Certains services ont été suspendus pour se concentrer sur les urgences et notamment l’afflux de blessés. Une situation très délicate alors que la chaîne d’approvisionnement est interrompue depuis début novembre. « Les agents de santé font ce qu’ils peuvent, mais ils ont besoin d’aide immédiatement », indique le CICR.
En attendant, le Premier ministre éthiopien s’est exprimé à la mi-journée devant l’Assemblée. Face à des députés bienveillants qui n’ont cessé de féliciter son action, Abiy Ahmed a largement vanté son action et celle de son armée. Le Premier ministre est remonté jusqu’à avant sa prise de pouvoir, détaillant la résistance au changement du TPLF lorsque le parti tigréen dominait le pays, ses blocages durant les réformes lancées par son administration, notamment celle de l’armée. Abiy Ahmed a expliqué que 60% des généraux 4 étoiles étaient tigréens à son arrivée. Même chose aux rangs inférieurs. Il a accusé ensuite le TPLF d’avoir tenté de déstabiliser le pays à travers 113 éruptions de violence orchestrées depuis 2018 dans plusieurs régions.
Il a affirmé qu’aucun civil n’avait été tué par les forces nationales de défenses éthiopiennes et que les opérations aériennes ont évité à 99% les dommages collatéraux. Là encore, des affirmations impossibles à vérifier pour l’instant. Néanmoins, les députés ont accordé une standing ovation au Premier ministre à la fin de son discours.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 4 Déc 2020 - 19:13
Citation :
Éthiopie: un mois après le début du conflit, le dialogue semble toujours impossible
Publié le : 04/12/2020 - 14:24
Cela fait un mois jour pour jour, ce vendredi 4 décembre, que le conflit a commencé en Éthiopie. L’armée fédérale a pris le contrôle de Mekele, la capitale du Tigré, mais le TPLF a promis de continuer à se battre. Le dialogue semble toujours impossible entre les deux camps alors que la situation humanitaire ne cesse de s’aggraver.
Avec notre correspondant régional à Nairobi, Sébastien Németh
Pas question de déposer les armes répète le TPLF. Ce jeudi, sur Tigray TV, Getachew Reda, un responsable du mouvement, a annoncé que « la guerre continuait sur différents fronts », ajoutant que le TPLF s’était retiré de Mekele « pour éviter des combats dans la ville ». Les premières images de la capitale du Tigré depuis sa prise par les troupes fédérales ont été diffusées par les médias d’État. Elles ont montré une ville calme avec des soldats en patrouille.
Mais selon plusieurs sources, les combats continueraient effectivement. « Étant donnée l’expérience du TPLF à mener une insurrection armée, il est trop tôt pour être soulagé et passer à une phase de post-conflit », explique Susan Stigant, chercheuse à l’Institute of Peace.
Certains affirment que le pouvoir tigréen et ses troupes auraient creusé dans les montagnes alentours pour justement mener une guérilla. Redwan Hussein, un des porte-parole du gouvernement a lui reconnu des affrontements sporadiques qu’il décrit comme « des actes de désespoir » du TPLF.
Inquiétudes multiples des humanitaires
Le pouvoir fédéral qui poursuit sa campagne de communication tous azimuts. Jeudi le vice-Premier ministre Demeke Mekonnen s’est entretenu avec son homologue russe Sergei Lavrov puis avec les Nations unies. Tandis que l’ambassadeur éthiopien en Égypte a prêché la bonne parole auprès des autres diplomates.
Les humanitaires eux ont des convois d’aide prêts à partir pour le Tigré. Leurs inquiétudes sont multiples. Certaines populations sont coupées de tout et ont besoin de nourriture et médicaments en urgence. Par ailleurs, de multiples sources accusent l’armée éthiopienne de bloquer les gens cherchant à fuir au Soudan. Faisant monter la tension à la frontière, alors que les réfugiés qui sont déjà passés côté soudanais s’inquiètent pour leurs familles restées au Tigré.
Éthiopie: le gouvernement fédéral annonce la fin des opérations militaires au Tigré
Publié le : 07/12/2020 - 14:59
Une vue de Mekele dans le Tigré, Éthiopie. (Image d'illustration) Wikimedia Commons Copyleft A. Savin
Ce lundi matin, les autorités fédérales éthiopiennes ont déclaré se focaliser désormais sur les procédures judiciaires contre les chefs du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et l’aide humanitaire. Addis-Abeba veut donner une image triomphante de sa campagne tigréenne. Des informations à prendre avec précaution.
Avec notre correspondant régional, Sébastien Németh
Le pouvoir fédéral estime travailler désormais sur l’arrestation des chefs du TPLF, la restauration de la loi et de l’ordre, ainsi que sur l’aide humanitaire à destination des civils. Addis-Abeba souhaite organiser le retour et l’installation des réfugiés et déplacés, mais aussi relancer les services de transport et communication. Des infrastructures détruites par le TPLF, selon le pouvoir. L’État fédéral affirme que la prise de Mekele, il y a 10 jours, s’est faite sans victime civile ni destruction de propriété.
Des informations à prendre avec des pincettes. Même si les communications sont quasi impossibles avec le Tigré, des habitants de la capitale régionale ont affirmé que la ville n’avait ni eau, ni électricité, et toujours aucun service bancaire. Des témoins ont aussi vu des blessés et des morts, ainsi que des maisons détruites par des bombardements.
Des pillages signalés
Des éléments qui semblent confirmer ceux du CICR. Il y a quelques jours, l’organisation décrivait les pénuries de matériel médical dans le principal hôpital de Mekele, et notamment le manque de sacs mortuaires. Plusieurs sources parlent également de pillages réguliers, perpétrés notamment par les soldats fédéraux qui occupent la ville.
Le groupe de travail mis en place par Addis-Abeba sur le Tigré reconnaît des vols, mais l’institution affirme qu’aucun militaire fédéral n’y a participé. Elle parle du vide sécuritaire laissé par le TPLF avant l’arrivée de l’administration intérimaire nommée par le Parlement mi-novembre. Le groupe de travail pointe aussi du doigt la présence de soldats du TPLF en civils qui se cacheraient parmi la population.
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Mar 8 Déc 2020 - 3:32
Pays de poisseux depuis la fin du Négus,sorte de Royaume datant des temps bibliques,que les Italiens ont envahi pdt la WW2, et qui a fini par un coup d'état marxiste et la guerre de l'Ogaden avec leur camarades somaliens.. Bref pdt cette période un Atlantique de l'aéronavale se fesé harcelé par un Mig17 somalien tirant des rafales avec ses canons, sans l'atteindre..ne me sortait pas leurre ou autre..
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Mar 8 Déc 2020 - 20:54
Citation :
Conflit en Éthiopie: la diplomatie internationale à la peine
Publié le : 08/12/2020 - 14:33
Des militaires éthiopiens sur le route menant à la frontière avec le Tigré. AP
L'Éthiopie et le conflit dans la province du Tigré est toujours à l'agenda de plusieurs organisations internationales, mais sans grand résultat pour l'instant. Et les autorités fédérales n'entendent pas transiger.
Sur le terrain, malgré les promesses d'Addis-Abeba, l'aide humanitaire n'est toujours pas arrivée au Tigré et les télécommunications sont toujours coupées, tandis que des combats épars ont encore lieu contre le TPLF, le parti dissident qui dirigeait la province. Alors face aux blocages et à l'incertitude, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrel, a haussé le ton à la sortie du Conseil européen, lundi soir.
« Notre message est très clair, a-t-il déclaré. Les hostilités et les violences à caractère ethnique doivent cesser. Les civils et les réfugiés doivent être protégés. Le droit international doit être respecté. Nous demandons avec force au gouvernement éthiopien un accès complet à la région du Tigré pour tous les acteurs humanitaires. Cet accès doit être garanti pour toutes les institutions, celles des Nations unies, les ONG... Nous exprimons notre grande inquiétude sur les atrocités qui seraient commises et qui doivent faire l'objet d'enquêtes sérieuses. Les responsables doivent être jugés. Il existe des accusations croisées. Le black-out sur ce qui se passe en Éthiopie est toujours en vigueur. Il y a 40 000 réfugiés qui se massent au Soudan. La seule manière de restaurer une paix forte et durable est de soutenir l'initiative de l'Union africaine. »
Mais cette initiative est au point mort, depuis dix jours. Les trois envoyés spéciaux de l'UA avaient rencontré le Premier ministre Abiy Ahmed, la veille de l'annonce de la prise de la capitale régionale, Mekele. Ils n'avaient pas obtenu de concessions de ce dernier sur une éventuelle médiation avec les dissidents du TPLF ayant pris le maquis.
Et lors du sommet extraordinaire de l'Union africaine consacré au mot d'ordre « faire taire les armes » dimanche, le président en exercice de l'UA, le Sud-Africain Cyril Ramaphosa, n'a pas évoqué le Tigré dans son discours, ce qui a surpris de nombreux observateurs.
Mais ce n’est pas le cas de Liesl Louw-Vaudran, chercheuse à l’Institut des études de sécurité à Pretoria. « C’est un peu normal, dans l’Union africaine, que les chefs d’État ne mentionnent pas de crise spécifique, indique-t-elle. Il a parlé de terrorisme dans le Sahel, du Sahara occidental qui est un sujet important pour l’Afrique du Sud, mais c’est vrai que beaucoup de monde a quand même remarqué l’absence de référence à l’Éthiopie. Justement parce que Ramaphosa est intervenu, il a nommé trois envoyés spéciaux. Donc je pense que la tentative de médiation d’intervention n’a pas, pour l’instant, porté ses fruits. »
Selon la chercheuse, le moment est délicat : « Nous savons bien que le Premier ministre Abiy Ahmed essaye de convaincre tout le monde que c’est une question interne. Il faut dire que l’Éthiopie a toujours été compliquée, justement parce que c’est le siège de l’Union africaine. Cela crée un certain malaise ou une difficulté pour les autres chefs d’État dans le cadre d’une réunion de l’Union africaine. »
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Jeu 24 Déc 2020 - 12:09
Agence de presse sénégalaise - APS a écrit:
Port de Ndayane : Plus de 840 millions de dollars pour la première phase
Dakar, 23 déc (APS) – Le groupe émirati DP World va investir plus de 840 millions de dollars pour la réalisation de la première phase du port en eau profonde de Ndayane, a appris l’APS.
L’accord pour la construction de ce port a été signé mardi entre l’Etat du Sénégal et DP World en présence du président sénégalais Macky Sall et du président de DP World, sultan Ahmed Bin Soulayem, selon la RTS.
Le port de Ndayane sera le plus grand port d’Afrique de l’Ouest et pourra accueillir les plus grands navires.
L’infrastructure sera également jumelée à une zone économique spéciale pour ’’en faire un pôle qui pourra accueillir un grand nombre d’investisseurs et contribuer ainsi à la création de milliers d’emplois pour la jeunesse’’, selon la même source.
’’Ce jour est un jour historique pour DPW et Sénégal’’, a salué sultan Ahmed Bin Soulayem.
Situé sur la Petite-Côte au sud de Dakar, le futur port multifonctionnel de Ndayane s’étendra initialement sur 600 hectares.
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 1 Jan 2021 - 20:59
MAP a écrit:
Lancement officiel des échanges commerciaux sous ZLECAF
vendredi, 1 janvier, 2021 à 15:52
Addis-Abeba – Les échanges commerciaux dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ont été lancés ce vendredi lors d’une cérémonie virtuelle initiée par le secrétariat de la Zone continentale, basée à Accra.
Ce lancement officiel des échanges commerciaux sous ZLECAF a été décidé en décembre dernier par les Chefs d’Etat et de gouvernement des 54 pays membres de l’Union africaine, à l’occasion du Sommet extraordinaire tenue par visioconférence sur la Zone Continentale.
Ce lancement officiel des échanges commerciaux constitue une étape importante dans l’intégration économiques dans un espace commercial des plus importants au monde avec 1,2 milliard de consommateurs actuellement et de près de 2,5 milliards en 2050.
Dès le lancement de ce projet phare le 21 mars 2018 lors du Sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la ZLECAF tenu dans la capitale rwandaise Kigali, SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, avait affirmé que «le Maroc croit à un co-développement fondé sur la coopération intra africaine et la complémentarité économique, sur la solidarité active et la mutualisation des moyens et des efforts. Il s’agit là, somme toute, des conditions inhérentes à toute croissance inclusive, au développement humain et durable de notre continent».
«A terme, l’objectif est d’ériger notre Continent en force dynamique et en acteur majeur sur la scène internationale, au bénéfice de nos populations», avait souligné le Souverain dans le Discours adressé au Sommet extraordinaire de l’Union africaine à Kigali.
Lors du sommet extraordinaire de l’UA qui a approuvé en décembre dernier le lancement des échanges commerciaux à partir du 1er janvier, le Maroc a réaffirmé son attachement à mettre en œuvre l’Accord de la ZLECAF en tant que pilier de l’intégration économique africaine et réitéré sa disponibilité à contribuer à l’avancement des travaux menant vers l’opérationnalisation de la ZLECAF et le début des échanges commerciaux.
«L’Afrique est prête à s’engager dans la direction du commerce préférentiel à l’échelle du continent», avait relevé, de son côté, le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat lors de ce Sommet extraordinaire, notant qu’un vieux rêve des Pères fondateurs de l’OUA est en train de se réaliser.
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breaking: selon l'agence de presse anadolu un helico de l'armee de l'air soudanien aurait crasher dans l'etat de al qadarif en meme temps l'armee ethiopienne aurait deployer le systeme DCA pantsir au front vues les derniers tensions avec le soudan et ca semble qu'il y a un lien avec l'incident du crash
_________________ '' celui qui contrôle le champ de bataille contrôle l'histoire''
jf16 General de Division
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Jeu 14 Jan 2021 - 20:43
Citation :
Soudan-Ethiopie: dialogue de sourd à propos d'el-Fashaga, toujours sous haute tension
Publié le : 14/01/2021 - 02:09
Des renforts militaires sont en route depuis Khartoum pour l'État de Gedaref pour être déployés à la frontière éthiopienne. Des camions chargés de soldats, de pièces d'artilleries et des blindés. RFI/Nicolas Cortes
La région du triangle d’el-Fashaga est revendiquée par les deux pays. La démarcation n’a jamais été claire et depuis plusieurs mois, des violences régulières éclatent. Lundi, le Soudan a accusé des miliciens éthiopiens d’avoir tué des civils. Le bilan serait passé à 7 morts selon des médias soudanais.
Avec notre correspondante à Nairobi, Sébastien Németh
La pression continue de monter entre Soudan et Ethiopie. Mercredi, Khartoum a condamné la violation de son espace aérien après le survol de la zone par un avion militaire éthiopien. Le gouvernement soudanais parle d’une « escalade dangereuse et injustifiée ». Le ministère des Affaires Etrangères a exigé « que ça ne se reproduise pas compte tenu des répercussions sur les relations bilatérales et la stabilité de la région ».
Alors que plusieurs sources parlent de renforts militaires arrivés de part et d’autre, le Soudan montre ses muscles avec hier matin l’arrivée dans la zone du chef d’Etat-major et de plusieurs hauts gradés de l’armée.
Dans le même temps, Khartoum cherche des soutiens diplomatiques. Mardi, une délégation s’est par exemple rendue à Amdjarass, au Tchad, pour rencontrer le président Idriss Déby. Les autorités comptent également réunir les diplomates étrangers afin de plaider leur cause.
L’Ethiopie de son côté, après avoir déclaré que sa patience avait des limites, a préféré adoucir sa position. Mardi, Addis Abeba a dit vouloir trouver une solution amiable et a appelé à la réactivation d’un comité spécial conjoint. Une entité qui était contenue dans un accord bilatéral datant de 1972. La diplomatie éthiopienne demande qu’on applique ce texte qui prévoyait à l’époque un nouveau processus pour démarquer la frontière.
Le Soudan s’y refuse, précisant qu’il n’y avait qu’à appliquer des évaluations techniques réalisées il y a dix ans et commencer à démarquer la frontière dès maintenant. Bref c’est pour l’instant le dialogue de sourd entre les deux voisins
West Africa: Pirates launch deadly attack on Turkish ship off Nigeria
| DW | 24.01.2021 Deutsche Welle (www.dw.com) The Gulf of Guinea, where the attack took place, is considered the most dangerous sea in the world for piracy. One crew member was killed and 15 others were taken hostage after a struggle on board.
Pirates attacked a Turkish cargo ship off the West African coast, killing a sailor and kidnapping 15 others, officials said Sunday.
The M/V Mozart, which sails under a Liberian flag, was traveling from the Nigerian city of Lagos to Cape Town, South Africa, when the attack took place.
The abducted crew members are reportedly from Turkey.
Turkey's Maritime Directorate said the man who was killed was an engineer from Azerbaijan.
What happened?
The ship was attacked 185 kilometers (100 nautical miles) northwest of the island nation of Sao Tome and Principe in the Gulf of Guinea on Saturday morning.
Turkey's Maritime Directorate said the crew initially locked themselves in a safe area but the pirates forced entry after six hours. The engineer died during the struggle.
After taking most of the crew hostage on Saturday, the pirates left the ship in the Gulf of Guinea with three sailors aboard, Turkish state-run Anadolu news agency said.
Before they left, the pirates disabled most of the ship's systems, leaving only the navigation system for the remaining crew members to find their way to port, according to reports.
Turkish President Recep Tayyip Erdogan has twice spoken to the senior officer remaining on the ship, the Turkish presidency said in a tweet.
A masked Somali pirate stands near a Taiwanese fishing vessel on shore near Hobyo, Somalia (Photo: Farah Abdi Warsameh)
Pirate attacks cross Africa
An intercontinental problem
Attacks on ships by pirates off the Horn of Africa have been declining since Operation Atalanta, a European mission to secure the region's water for shipping, got underway in 2008. But now the problem is on the rise in the Gulf of Guinea.
What happens now?
The vessel is currently heading to Port-Gentil in the Central African state of Gabon.
Turkish Foreign Minister Mevlut Cavusoglu said "coordinated negotiations" were underway to secure the release of the abducted sailors.
"The pirates have yet to make any response," he said.
How common are pirate attacks?
According to data from the International Maritime Bureau, there were 195 pirate attacks on vessels last year — 33 more than in 2019.
The Gulf of Guinea, off the coasts of Nigeria, Guinea, Togo, Benin and Cameroon, is the most dangerous sea in the world for piracy, according to the bureau.
In July 2019, 10 Turkish seamen were kidnapped off the coast of Nigeria. They were released less than a month later.
Fox-One General de Division
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 25 Jan 2021 - 7:17
Ça ne présage rien de bon pour la turquie avec la nouvelle administration américaine... C'est pas fortuit que ses pirates se sont attaqués et kidnappés des turques...
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 25 Jan 2021 - 11:54
Fox-One a écrit:
Ça ne présage rien de bon pour la Turquie avec la nouvelle administration américaine... C'est pas fortuit que ses pirates se sont attaqués et kidnappés des turques...
Peut être que c'est une manœuvre des services turcs pour légitimiser une présence militaire dans cette zone très riche en gaz et pétrole, je m'attends a tt avec Erdogan il veut imposer la Turquie comme puissance non seulement régionale mais mondiale même si c'est plus que ses capacités, ils ont déjà une base en Afrique de l'Est peut être que maintenant ils s'intéressent a l'Afrique de l'ouest.
Shugan188 Modérateur
messages : 5662 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 25 Jan 2021 - 12:00
dudux a écrit:
Fox-One a écrit:
Ça ne présage rien de bon pour la Turquie avec la nouvelle administration américaine... C'est pas fortuit que ses pirates se sont attaqués et kidnappés des turques...
Peut être que c'est une manœuvre des services turcs pour légitimiser une présence militaire dans cette zone très riche en gaz et pétrole, je m'attends a tt avec Erdogan il veut imposer la Turquie comme puissance non seulement régionale mais mondiale même si c'est plus que ses capacités, ils ont déjà une base en Afrique de l'Est peut être que maintenant ils s'intéressent a l'Afrique de l'ouest.
Malheureusement on n a pas les moyens, mais j aurai aimé voir un patrouilleur déployer dans le golf de Guinée , ou bien au minimum un commando marin.
Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 25 Jan 2021 - 12:01
C'est plutôt un coup des français qui sentent la menace turque sur leur arrière jardin, et leurs tentatives pour être présents commercialement dans les pays du bassin de Guinée, Sénégal, Guinée, côte d'Ivoire... Trump semblait vouloir a tout prix anéantir l' UE, maintenant il semble que la nouvelle administration ne va pas du tout tolérer Erdogan, les démocrates sont plus evengeliques que les républicains qui sont plutôt libéraux et aiment faire des affaires et écarter la concurance. Il faudra comme même suivre de très près ses allies comme ses ennemies
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 25 Jan 2021 - 12:05
Fox-One a écrit:
C'est plutôt un coup des français qui sentent la menace turque sur leur arrière jardin, et leurs tentatives pour être présents commercialement dans les pays du bassin de Guinée, Sénégal, Guinée, côte d'Ivoire... Trump semblait vouloir a tout prix anéantir l' UE, maintenant il semble que la nouvelle administration ne va pas du tout tolérer Erdogan, les démocrates sont plus evengeliques que les républicains qui sont plutôt libéraux et aiment faire des affaires et écarter la concurance. Il faudra comme même suivre de très près ses allies comme ses ennemies
en l'occurrence c'est totalement "con" de la part des Français de donner une légitimité et une occasion pour la Turquie d'intervenir dans l'atlantique alors que depuis plus de 6 siècle ils n'ont pas pu dépasser Gibraltar.