messages : 248 Inscrit le : 15/10/2008 Localisation : france Nationalité :
Sujet: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 3 Fév 2017 - 19:13
Rappel du premier message :
http://www.jeuneafrique.com/400016/politique/tchad-idriss-deby-reporte-tenue-elections-legislatives-manque-de-moyens/ a écrit:
Tchad : Idriss Déby Itno reporte la tenue des élections législatives « par manque de moyens »
Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé ce jeudi lors d'une conférence de presse le report des élections législatives à une date inconnue. Le chef d'Etat a justifié cette décision par un manque de moyens pour les organiser.
« Quand je dis que nous ne pouvons pas faire des législatives, c’est par manque des moyens. En période de vache maigre, on ne peut rien faire. Quand nous aurons des ressources, on pourra organiser des élections législatives », a-t-il précisé jeudi 02 février devant la presse.
Les élections législatives devaient se dérouler courant 2016 rappelle la FIDH. Aucune nouvelle date n’a été fixée. C’est donc le statu quo pour l’instant à l’Assemblée nationale, où le Mouvement patriotique du Salut (MPS), le parti du président Déby, occupe 133 des 188 sièges depuis les dernières législatives en février 2011.
Appel au dialogue avec l’opposition
De retour du sommet d’Addis Abeba où il a fait élire son ministre des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, à la tête de la commission de l’Union africaine (UA), Idriss Déby Into a lancé un appel au dialogue en direction de l’opposition.
« Qu’elle n’ait pas peur de dialoguer avec moi, je suis Tchadien comme eux », a-t-il insisté, ajoutant que « l’opposition doit cesser de cultiver la haine qui a pour conséquence la déchirure du pays. Le Tchad n’a pas besoin de cela ».
L’opposition, emmené par l’ancien ministre Saleh Kebzabo, a contesté la réélection d’Idriss Déby pour un cinquième mandat en avril dernier avec près de 60%. L’opposition n’a recueilli que 12, 80 % des voix. Une réélection dès le premier tour donc qui marquait néanmoins un recul de presque 30 points par rapport à la présidentielle de 2011 (88%).
« Boko Haram est terminé »
Idriss Déby Itno a également profité de cette conférence de presse pour témoigner de son optimisme sur l’issue de la lutte contre les terroristes de Boko Haram, très dans la région du Lac Tchad. Le Tchad est un allié majeur de l’Occident en Afrique sub-saharienne contre les jihadistes dans la région. « Boko Haram est terminé, dans le cas contraire il est très affaibli. En plus des efforts faits par notre armée, la force mixte (composée du Tchad, du Niger, Nigeria et du Cameroun) a réduit la capacité de nuisance de Boko Haram », a-t-il assuré, avant d’ajouter « nous parviendrons à endiguer totalement Boko Haram ».
Pour rappel, Idriss Déby Itno avait déjà déclaré que Boko Haram était « décapité » en août 2015. L’organisation jihadiste continue de semer la terreur dans le nord Cameroun et du Nigéria où elle a pris d’assaut un convoi sous escorte militaire, faisant au passage 15 morts.
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 25 Jan 2021 - 11:29
Avec Victoria Nuland dans l'administration Biden c'est pas mieux pour l'UE, mais clairement l'Afrique représente un intérêt important pour cette nouvelle administration
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Fox-One General de Division
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Lun 25 Jan 2021 - 11:35
Bruce Wayne a écrit:
Avec Victoria Nuland dans l'administration Biden c'est pas mieux pour l'UE, mais clairement l'Afrique représente un intérêt important pour cette nouvelle administration
Ou, mais ils seront loin de leur zone de confort, et sans satcom et sans la couverture de leur drones, c' est pas évident même pour les FS les plus aguerris
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Mer 27 Jan 2021 - 19:55
Citation :
Conflit dans le Tigré: les États-Unis changent de ton vis-à-vis de l'Éthiopie
Publié le : 27/01/2021 - 14:20
Un tank des forces tigréennes abandonné près de Mehoni, dans le sud du Tigré, en Ethiopie, le 11 décembre 2020. (Photo d'illustration) AFP - EDUARDO SOTERAS
Il y a deux mois, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed proclamait la fin des combats dans le Tigré. Mais les informations qui remontent de la province sont inquiétantes et les frontières sont toujours fermées à l'aide humanitaire et aux journalistes. Hier, la nouvelle administration américaine a décidé de hausser le ton.
Il s'agit d'un changement notable par rapport à l'administration Trump, qui avait reconnu le droit de l'Éthiopie à « rétablir l'ordre » dans le Tigré et salué « la retenue » de ses voisins érythréens. Le nouveau département d'État américain a fait savoir dans la nuit du 26 au 27 janvier qu'il demandait, lui, l'évacuation « immédiate » de tous les soldats érythréens présents sur le territoire éthiopien.
L'Éthiopie comme l'Érythrée continuent de nier que l'armée érythréenne mène des opérations militaires dans le Tigré depuis le début du conflit, malgré l'accumulation de preuves du contraire. Dans son communiqué, le département d'État répète que les États-Unis ont « des informations crédibles » sur les exactions des Érythréens. Il évoque enfin la situation humanitaire catastrophique dans la province.
Le rapport de force n'est plus en faveur de l'Éthiopie L'Agence de coordination humanitaire de l'ONU fait d'ailleurs écho à cette inquiétude. Dans son briefing le 26 janvier, OCHA s'alarme « de la faim et de la malnutrition » des populations tigréennes. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) parle, elle, du risque important d'épidémies, alors que 70% des hôpitaux du Tigré sont, selon l'OMS, « dysfonctionnels ».
Les États-Unis ne sont pas le seuls à faire monter la pression. L'Union européenne entend elle aussi hausser le ton. Le chef de la diplomatie européenne, accompagné du ministre finlandais des Affaires étrangères, sont annoncés à Addis-Abeba le 6 février, en même temps que le sommet de l'Union africaine.
Enfin, l'Égypte, grand rival régional de l'Éthiopie, et le Soudan, son voisin avec qui l'Éthiopie s'affronte sur un territoire disputé, multiplient les signes d'amitié ces derniers temps. Le rapport de force diplomatique, hier plutôt en faveur du droit d'Addis-Abeba à « rétablir l'ordre » dans le Tigré, est clairement en train de changer
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 29 Jan 2021 - 22:21
Citation :
Les Emirats arabes unis avancent leurs pions au Sénégal
Les investissements émiratis se multiplient dans le pays, comme en témoigne le projet de port en eau profonde de Ndayane piloté par l’opérateur Dubaï Port World.
Le groupe émirati Dubaï Port World (DP World) va investir plus de 840 millions de dollars pour réaliser la première phase du port en eau profonde de Ndayane, à 70 kilomètres de Dakar, la capitale sénégalaise. L’accord pour la construction de ce port et de sa zone économique spéciale sur 1 200 hectares a été signé fin décembre 2020 avec le troisième exploitant portuaire mondial, concrétisant « le plus important investissement privé de l’histoire du Sénégal », comme s’en est aussitôt félicité le président Macky Sall.
Du côté du Sénégal, ce projet ambitieux traduit la volonté du pays de diversifier ses partenaires étrangers. « Nous avons beaucoup travaillé avec la France et l’Occident. En 2000, nous nous sommes aussi tournés vers la Chine, puis vers la Turquie et maintenant le Moyen-Orient », résume Khadim Bamba Diagne, enseignant chercheur au laboratoire d’analyse de recherche économique et monétaire.
Avec 43 % du stock d’investissements directs étrangers, la France demeure le premier investisseur dans le pays, mais son poids s’effrite face à ces nouveaux arrivants. « Multiplier les partenaires financiers permet au Sénégal d’apprécier les offres et de choisir en fonction de ses propres intérêts », continue l’économiste.
Le chef de l’Etat s’est d’ailleurs voulu rassurant sur les implications en termes de souveraineté de cet investissement sans précédent. Le Sénégal, a-t-il assuré, « sera actionnaire dans la société concessionnaire, comme il l’est désormais pour les autoroutes à péage ».
« Hub logistique international » Le partenariat avec les Emirats arabes unis date de 2008, quand DP World a été choisi pour gérer le port autonome de Dakar. « Au total, 125 milliards de francs CFA [190,5 millions d’euros] ont été mobilisés pour acquérir du matériel et des équipements performants, et pour renforcer la compétitivité de Dakar en Afrique de l’Ouest », détaille Ali Sultan Rashid Alharbi, ambassadeur des Emirats au Sénégal, fier de préciser que 500 emplois permanents ont été créés, principalement occupés par des Sénégalais.
Le futur port à conteneurs est censé décongestionner la capitale sénégalaise et lui permettre de délocaliser le trafic des camions à destination du Mali, pays dépendant de Dakar pour ses importations.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Présidentielle au Sénégal : pourquoi l’économie va profiter à Macky Sall Avec ce terminal, le Sénégal ambitionne de devenir un « hub logistique international ». Et mise pour cela sur le savoir-faire des Emirats, véritable plate-forme entre l’Afrique et l’Asie. Il vient ainsi d’adhérer à l’initiative Passeport logistique mondial, portée par Dubaï, dont l’objectif affiché est de renforcer le commerce sud-sud en connectant les zones de fret.
Mais les projets émiratis ne se cantonnent pas aux infrastructures portuaires, tout comme ils ne se limitent pas au Sénégal. Présents au Nigeria, en Angola, au Rwanda ou à Djibouti, les Emirats arabes unis manifestent depuis quelques années un intérêt accru pour le continent. « Les puits de pétrole se tarissent, les pays du Moyen-Orient cherchent alors des opportunités comme en Afrique dans la transformation de matières premières », constate l’économiste M. Diagne.
Plusieurs projets d’infrastructures Pays stable politiquement et économiquement, le Sénégal s’impose comme une porte d’entrée vers le continent. « La main-d’œuvre est qualifiée et peu chère, le cadre administratif et le climat des affaires sont rassurants et des accords de coopération ont été signés entre les deux pays comme la non double imposition sur les revenus », liste l’ambassadeur M. Alharbi.
A cela s’ajoutent l’exemption de visa et les cinq vols hebdomadaires assurés par la compagnie Emirates, installée au Sénégal depuis 2010. « Cette ligne a contribué aux échanges commerciaux, estimés à 625 millions de dollars américains en 2019 entre nos deux pays », contre 115 millions en 2012, poursuit le diplomate.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Au Sénégal, le mariage est souvent pour les femmes le seul moyen d’accès à des ressources économiques » Soucieux de capitaliser sur cet intérêt, Macky Sall est allée à la rencontre des milieux d’affaires émiratis lors de sa visite à Dubaï en février 2020. « Des contacts ont été noués dans les domaines de l’hôtellerie et du transport aérien. Nous sommes encore dans la première étape des négociations », indique l’ambassadeur M. Alharbi, sans vouloir en dire plus. Dans un autre secteur, la société privée Emirates Pirogues Modernes s’est implantée au Sénégal pour la production d’embarcations à base de fibre de verre.
Le fonds émirati Khalifa pour le développement des entreprises participe, lui, au financement de plusieurs projets d’infrastructures, comme la construction d’une route nationale le long de la vallée du fleuve Sénégal. Début 2020, il a également financé à hauteur de 20 millions de dollars un centre d’incubation pour start-up à Dakar.
Deux projets d’exploitation gazière et pétrolière Mais les investissements émiratis ne sont pas toujours visibles, souligne Lamine Ba, directeur de l’environnement des affaires de l’Apix, l’agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux au Sénégal. « Les pays du Moyen-Orient investissent souvent dans les secteurs stratégiques de concession, de l’agriculture ou de l’immobilier », souvent via des fonds d’investissement, analyse l’expert. Il cite l’opérateur de télécommunication sénégalais Expresso, dont la filiale d’investissement est basée à Dubaï. « Ils sont aussi présents à travers les banques marocaines ou des sociétés d’assurance où l’on ne les soupçonne même pas », précise M. Ba.
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Pour aller plus loin, les Emirats arabes unis pourraient se positionner sur les deux projets d’exploitation gazière et pétrolière qui sont en cours de développement au Sénégal, et dont la production commerciale est attendue en 2023. Des perspectives prometteuses auxquelles pense déjà l’ambassadeur Ali Sultan Rashid Alharbi, qui met en avant « l’expertise émiratie » dans ce secteur.
« Ce pays a de l’expérience en termes de gestion des ressources pétrolières, estime aussi Khadim Bamba Diagne. Nous devons apprendre de lui afin que nos futures ressources soient investies dans des secteurs productifs diversifiés et qu’elles aient un impact sur la qualité de vie et les revenus des citoyens. » L’économiste mise également sur une prochaine implantation de banques dubaïotes pour contrôler le circuit de ces investissements au Sénégal, si ceux-là continuaient à augmenter.
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 29 Jan 2021 - 22:58
Fahed64 a écrit:
Citation :
Les Emirats arabes unis avancent leurs pions au Sénégal
Les investissements émiratis se multiplient dans le pays, comme en témoigne le projet de port en eau profonde de Ndayane piloté par l’opérateur Dubaï Port World.
Le groupe émirati Dubaï Port World (DP World) va investir plus de 840 millions de dollars pour réaliser la première phase du port en eau profonde de Ndayane, à 70 kilomètres de Dakar, la capitale sénégalaise. L’accord pour la construction de ce port et de sa zone économique spéciale sur 1 200 hectares a été signé fin décembre 2020 avec le troisième exploitant portuaire mondial, concrétisant « le plus important investissement privé de l’histoire du Sénégal », comme s’en est aussitôt félicité le président Macky Sall.
Du côté du Sénégal, ce projet ambitieux traduit la volonté du pays de diversifier ses partenaires étrangers. « Nous avons beaucoup travaillé avec la France et l’Occident. En 2000, nous nous sommes aussi tournés vers la Chine, puis vers la Turquie et maintenant le Moyen-Orient », résume Khadim Bamba Diagne, enseignant chercheur au laboratoire d’analyse de recherche économique et monétaire.
Avec 43 % du stock d’investissements directs étrangers, la France demeure le premier investisseur dans le pays, mais son poids s’effrite face à ces nouveaux arrivants. « Multiplier les partenaires financiers permet au Sénégal d’apprécier les offres et de choisir en fonction de ses propres intérêts », continue l’économiste.
Le chef de l’Etat s’est d’ailleurs voulu rassurant sur les implications en termes de souveraineté de cet investissement sans précédent. Le Sénégal, a-t-il assuré, « sera actionnaire dans la société concessionnaire, comme il l’est désormais pour les autoroutes à péage ».
« Hub logistique international » Le partenariat avec les Emirats arabes unis date de 2008, quand DP World a été choisi pour gérer le port autonome de Dakar. « Au total, 125 milliards de francs CFA [190,5 millions d’euros] ont été mobilisés pour acquérir du matériel et des équipements performants, et pour renforcer la compétitivité de Dakar en Afrique de l’Ouest », détaille Ali Sultan Rashid Alharbi, ambassadeur des Emirats au Sénégal, fier de préciser que 500 emplois permanents ont été créés, principalement occupés par des Sénégalais.
Le futur port à conteneurs est censé décongestionner la capitale sénégalaise et lui permettre de délocaliser le trafic des camions à destination du Mali, pays dépendant de Dakar pour ses importations.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Présidentielle au Sénégal : pourquoi l’économie va profiter à Macky Sall Avec ce terminal, le Sénégal ambitionne de devenir un « hub logistique international ». Et mise pour cela sur le savoir-faire des Emirats, véritable plate-forme entre l’Afrique et l’Asie. Il vient ainsi d’adhérer à l’initiative Passeport logistique mondial, portée par Dubaï, dont l’objectif affiché est de renforcer le commerce sud-sud en connectant les zones de fret.
Mais les projets émiratis ne se cantonnent pas aux infrastructures portuaires, tout comme ils ne se limitent pas au Sénégal. Présents au Nigeria, en Angola, au Rwanda ou à Djibouti, les Emirats arabes unis manifestent depuis quelques années un intérêt accru pour le continent. « Les puits de pétrole se tarissent, les pays du Moyen-Orient cherchent alors des opportunités comme en Afrique dans la transformation de matières premières », constate l’économiste M. Diagne.
Plusieurs projets d’infrastructures Pays stable politiquement et économiquement, le Sénégal s’impose comme une porte d’entrée vers le continent. « La main-d’œuvre est qualifiée et peu chère, le cadre administratif et le climat des affaires sont rassurants et des accords de coopération ont été signés entre les deux pays comme la non double imposition sur les revenus », liste l’ambassadeur M. Alharbi.
A cela s’ajoutent l’exemption de visa et les cinq vols hebdomadaires assurés par la compagnie Emirates, installée au Sénégal depuis 2010. « Cette ligne a contribué aux échanges commerciaux, estimés à 625 millions de dollars américains en 2019 entre nos deux pays », contre 115 millions en 2012, poursuit le diplomate.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Au Sénégal, le mariage est souvent pour les femmes le seul moyen d’accès à des ressources économiques » Soucieux de capitaliser sur cet intérêt, Macky Sall est allée à la rencontre des milieux d’affaires émiratis lors de sa visite à Dubaï en février 2020. « Des contacts ont été noués dans les domaines de l’hôtellerie et du transport aérien. Nous sommes encore dans la première étape des négociations », indique l’ambassadeur M. Alharbi, sans vouloir en dire plus. Dans un autre secteur, la société privée Emirates Pirogues Modernes s’est implantée au Sénégal pour la production d’embarcations à base de fibre de verre.
Le fonds émirati Khalifa pour le développement des entreprises participe, lui, au financement de plusieurs projets d’infrastructures, comme la construction d’une route nationale le long de la vallée du fleuve Sénégal. Début 2020, il a également financé à hauteur de 20 millions de dollars un centre d’incubation pour start-up à Dakar.
Deux projets d’exploitation gazière et pétrolière Mais les investissements émiratis ne sont pas toujours visibles, souligne Lamine Ba, directeur de l’environnement des affaires de l’Apix, l’agence nationale chargée de la promotion de l’investissement et des grands travaux au Sénégal. « Les pays du Moyen-Orient investissent souvent dans les secteurs stratégiques de concession, de l’agriculture ou de l’immobilier », souvent via des fonds d’investissement, analyse l’expert. Il cite l’opérateur de télécommunication sénégalais Expresso, dont la filiale d’investissement est basée à Dubaï. « Ils sont aussi présents à travers les banques marocaines ou des sociétés d’assurance où l’on ne les soupçonne même pas », précise M. Ba.
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« Ce pays a de l’expérience en termes de gestion des ressources pétrolières, estime aussi Khadim Bamba Diagne. Nous devons apprendre de lui afin que nos futures ressources soient investies dans des secteurs productifs diversifiés et qu’elles aient un impact sur la qualité de vie et les revenus des citoyens. » L’économiste mise également sur une prochaine implantation de banques dubaïotes pour contrôler le circuit de ces investissements au Sénégal, si ceux-là continuaient à augmenter.
Une porte d’entrée vers le continent? Quand on arrive au Sénégal, on est déjà en plein milieu du continent Le Maroc est le premier qui a commencé à utiliser cette expression de "porte d'entrée en Afrique". Maintenant, on trouve cette phrase partout. Après, l'Algérie et la Tunisie, c'est au tour du Sénégal d'être considéré comme "porte d'entrée". Demain ça sera le Nigéria. Puis, le Gabon, puis la côte d'ivoire, puis l'Afrique du Sud... on va finir pour n'avoir en Afrique que des portes
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/mali/la-dgse-leve-un-peu-le-voile-sur-son-activite-au-sahel_4279893.html a écrit:
Le patron de la DGSE parle des groupe terroriste en Afrique et leur volonté d'expansion dans le golfe de Guinée et qu'au sahel ils se préparent à des attentats en Afrique de l'ouest..
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
Adam Modérateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Mar 2 Fév 2021 - 10:55
Le communiqué de la réunion que l'Algérie dit qu'elle a autorisé l'usage de la force contre les pays envahissant d'autres...
Union Africaine a écrit:
Déclaration de la 3e réunion Extraordinaire du Comite Technique Spécialisé sur la Défense, la Surete et la Sécurité via la plateforme en ligne ZOOM le 30 Janvier 2021
1. Nous, membres du Comité Technique Spécialisé sur la Défense, la Sûreté et la Sécurité (CTSDSS) de l'Union africaine (UA), sommes réunis lors de la 3e réunion extraordinaire tenue virtuellement via la plateforme en ligne Zoom et avons examiné les recommandations de la Réunion des Chefs d’Etat-major des Armées et des Chefs des Services de Sureté et de Sécurité le 30 janvier 2021, qui a été précédée par la réunion des experts tenue le 29 janvier 2021.
2. Sur la base de nos délibérations :
a. Adoptons la Doctrine de l'Union africaine (UA) sur les Opérations de Soutien à la Paix (OSP) en tant que document évolutif qui fournit des orientations stratégiques pour la planification, la conduite, la gestion et la liquidation des OSP de l’UA;
b. Demandons à l'UA, les CER / MR et les États membres de faciliter la mise en œuvre effective de la Doctrine de l'UA sur les OSP;
c. Demandons à la Commission, en étroite collaboration avec les CER / MR et les États membres d’examiner et de développer des politiques pertinentes et des documents d'orientation opérationnelle afin de garantir la mise en œuvre efficace de la Doctrine de l'UA sur les OSP. Cela comprend la révision du Concept de la FAA, la finalisation du protocole d'accord UA-CER / MR sur l'emploi de la FAA ainsi que la mise en cohérence des processus et structures de planification et de gestion multidimensionnels pour les OSP de l'UA;
d. Prenant note que la doctrine de l'UA sur les OSP est un document évolutif, demandons à la Commission, en étroite collaboration avec les CER / MR et les États membres, d'envisager un examen complet de la doctrine de l'UA sur les OSP tous les 10 ans afin de vérifier également les progrès réalisés dans sa mise en œuvre en vue de faciliter sa mise à jour dans la prise en charge de la gestion des nouveaux conflits émergents;
e. Demandons à la Commission, en étroite collaboration avec les CER / MR et les États membres, d’initier un exercice de poste de commandement continental avant la fin de 2021, de mettre en pratique et tester les modalités des processus de prise de décision harmonisés UA-CER / MR pour l'emploi de la FAA dans la conduite et la gestion des OSP sur le continent.
3. Remercions toutes les délégations pour leur participation ainsi que la Commission pour avoir fourni des documents de travail de haute qualité et pour avoir facilité la réunion.
4. Encourageons la Commission à continuer de fournir des mises à jour régulières et des rapports sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la Doctrine de l'UA sur les OSP, lors des prochaines réunions du CTSDSS.
5. Réitérons en outre le rôle du CTSDSS suivant la décision de l’Assemblée / UA / Dec. 227 (XII) et conformément aux dispositions de l'article 15 de l'Acte constitutif de l'UA (2000). À cet égard, nous soumettons la présente déclaration à la 38e session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA pour transmission à la 34e session ordinaire de l'Assemblée de l'Union, prévue les 6 et 7 février 2021.
La Doctrine de l'Union africaine sur les Opérations de Soutien à la Paix (document rédigé en 2019)
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Mar 2 Fév 2021 - 15:40
What: Official opening of the thirty-eight (38th) Ordinary Session of the Executive Council (Video conference) Theme: “Arts, Culture and Heritage: Levers for Building the Africa We Want”.
When: The virtual meeting will be held from Wednesday 3 to Thursday 4 February 2021 as from 10:00 a.m.
Who: Organized by the African Union Commission (AUC)
How: The 38th Ordinary Session of the Executive Council will officially open on 3rd February 2021, in the presence of the leadership and officials of the AU Commission. The opening ceremony will include, among others, a speech by the Chairperson of the Executive Council, and a welcome remark by the Chairperson of the African Union Commission, before the ministers proceed into close session to deliberate on their agenda issues.
Objective: The Executive Council will consider the draft agenda and the draft decisions and declarations of the Assembly with appropriate recommendations for consideration by the Heads of State Assembly, scheduled to take place from 6-7 February 2021.
Participants: The Executive Council meeting will bring together all the Ministers from the 55 African Union Member States, as well as AU officials.
For two days, the Ministers of Foreign Affairs/External Relations and other ministers or authorities duly designated will reconvene in close session to deliberate on the different items on their agenda including the consideration of the report of the Permanent Representatives’ Committee (PRC); Annual Report on the Activities of the Union and its Organs for the period of January to December 2020; consideration of the report on the African Union Response on COVID-19 pandemic in Africa; consideration of the progress report on the operationalization of the African Inclusive Market Excellence Centre (AIMEC); the report on the second mid-year coordination meeting, held on 22 October 2020, as well as elections and appointments of the AUC leadership.
The Executive Council will also consider the reports and updates of the sub-committees of the Executive Council and Ad-hoc Ministerial Committees on the Scale of Assessment and Contributions and the Committee of Fifteen Ministers of Finance (F15); and the African Candidatures in the International system.
Among the high moments during the Executive Council will be the election and appointment of the six (6) Commissioners of the African Union, the four (4) Judges of the African Court on Human and Peoples’ Rights, the six (6) members of the African Committee of Experts on the Rights and Welfare of the Child, the six (6) members of the African Union Advisory Board on Corruption (AUABC), and one (1) President of the Pan-African University.
Journalists are invited to cover the official opening and closing ceremonies of the 38th Ordinary Session of the Executive, on 3 and 4 February 2021, following the link for the opening ceremony provided above.
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Mer 3 Fév 2021 - 6:27
Diplomatic sources reported that the President of Congo, Denis Sassou Nguesso, Chairman of the African Union High-level Committee on Libya, informed the Organization’s Peace and Security Council on Monday of the committee’s decision to include Morocco into the African Union Contact Group on Libya.
This news precedes the convening of the committee meeting at the level of major heads of state and government next week.
The African Union Contact Group on Libya was originally established in February 2020 and includes the leaders of Egypt, Chad, Congo, South Africa and Algeria, along with the Chairperson of the African Union CommissioN
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Adam Modérateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Mer 3 Fév 2021 - 11:07
MAP a écrit:
CEDEAO : le Sénégal, candidat unique à la Présidence de l’UA pour la période 2022-2023
mercredi, 3 février, 2021 à 11:40
Dakar – Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont désigné le Sénégal comme candidat unique à la Présidence tournante de l’Union Africaine (UA) pour la période 2022-2023.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
AFRICAN UNION: Top South African diplomat shortlisted for powerful AU politics, peace and security job
Peter Fabricius Former director of the National Research Foundation Molapo Qhobela, who is standing for election as AU Commissioner for Education, Science, Technology and Innovation. (Photo: University of Venda) / Jeremiah Kingsley Mamabolo, South Africa's ambassador to the UN. (Photo: Flickr / The International Institute for Sustainable Development)
One of South Africa’s top diplomats will be making a bid to become Africa’s politics, peace and security chief on Saturday.
Jeremiah Kingsley Mamabolo, who has been South Africa’s ambassador at the UN, at the African Union and in Nigeria and Zimbabwe, has been shortlisted to become the African Union’s first commissioner combining the important political affairs portfolio with that of peace and security.
The election will take place at the annual AU summit to be held online. It’s the first time that South Africa is competing for a specific portfolio on the AU Commission — though Nkosazana Dlamini Zuma, now South Africa’s Minister of Cooperative Governance and Traditional Affairs, chaired the AU Commission from 2012 until 2017.
The political affairs commission and the peace and security commissions are now separate. The latter one by itself is widely regarded as the most influential commission as its incumbent manages the continental body’s efforts to resolve the many conflicts on the continent.
By combining it with political affairs, the AU has made the position even more powerful, enabling the commissioner to also manage political disputes and instability — such as protests about stolen elections or just general political repression — which often provoke open conflict and violence.
Apart from his important ambassadorships, Mamabola has been deputy director-general for Africa in the Department of International Relations and Cooperation and special envoy for the Great Lakes — where he helped to mediate peace in Burundi and the eastern Democratic Republic of Congo.
He was until recently the head of the joint African Union-United Nations Hybrid Mission in Darfur, commanding joint efforts by the two bodies to maintain peace and promote development in the strife-torn western region of Sudan.
Despite his impressive diplomatic CV which would on its own make him a clear front-runner, Mamabolo faces challenges because of the AU’s regional politics and the vagaries of the voting system for the commission.
The new commission — comprised of a chairperson and deputy chairperson and six commissioners in charge of specific portfolios, will be elected at this week’s African Union summit which will take place virtually on 6 February.
Another South African has been shortlisted for a different portfolio on the commission which could complicate Mamabolo’s chances. Former director of the National Research Foundation Molapo Qhobela is standing for election as Commissioner for Education, Science, Technology and Innovation.
This year for the first time, the AU has tried to raise the importance of merit, rather than nationality or regional partisanship, as a criterion for election to the commission. It therefore commissioned a panel of AU experts to assess the original list of 89 candidates for the six portfolios on the commission and whittled it down to 25. Qhobela was ranked top among the five candidates for the job he is seeking, with a score of 91.45%.
Mamabolo made the shortlist of four candidates for the political affairs and peace and security portfolio. But he was not ranked highest among the candidates. Based also on criteria such as published writings, the panel gave the highest score – of 94.64% — to Nigerian Bankole Adeoye, a less-experienced career diplomat who was until last year his country’s ambassador to the AU and to Ethiopia and has also served as chief of staff to the head of the New Partnership for Africa’s Development (Nepad) based in South Africa.
Second on the expert panel’s list was the Burkinabe Minate Cessouma, who scored 86.73%. She is the AU commissioner for political affairs and was previously Burkina Faso’s ambassador to the AU and the EU, as well as to Kenya, Rwanda and Djibouti.
Mamabolo came a close third with 85.14%, followed by Tanzania’s Liberata Mulamula, in fourth place with 82.3%. She is the associate director of the Institute of African Studies at George Washington University in Washington, DC and a former permanent secretary (director-general) in Tanzania’s Department of Foreign Affairs.
Mamabolo’s chances are also complicated by the regional and gender balance politics of the AU and the voting procedures, Liesl Louw-Vaudran, senior researcher at the Institute for Security Studies (ISS) said at an ISS webinar last week.
If he gets the new political affairs, peace and security commissionership, Mamabolo will face perhaps the greatest challenge, of trying to restore peace to Africa’s many war-torn countries. The AU’s 2020 theme was Silencing the Guns. When that initiative was launched in 2013, the “deadline” for ending the fighting was the end of 2020. By last year it was clear that wasn’t going to happen and the “by 2020’ suffix quietly lapsed.
Though the AU has ostensibly tried to base the election of commissioners on merit, national and regional politics still played a large role, she said.
The AU divides Africa into five regions – north, west, central, east and south — and is fastidious about ensuring a balance among the regions in commissioners. In addition, at least half of the eight commissioners must be women.
AU Commission chairperson Mohamed Moussa Faki of Chad is not being challenged in his bid for re-election. However, he still requires a two-thirds majority of heads of state to keep his job. This seems likely, however. If he is re-elected, then his region, central Africa, may not stand for any other position. The deputy chairperson would then have to be a woman, elected from the female candidates shortlisted for that position, from Ghana, Rwanda, Gambia, Uganda and Djibouti.
If one assumes that, say, Ghana wins the deputy chair, then West Africa will also be excluded from any of the other commission portfolios.
This will mean the six portfolio commissions will be divided among north, east and southern Africa, so they will likely get at most two or perhaps three commissions each.
The candidacy of the other South African, Qhobela, who is also a former vice-principal of the University of South Africa and former deputy director-general in the Department of Science and Technology, is apparently being supported strongly by International Relations and Cooperation Minister Naledi Pandor, as the two have come a long way together, since she was minister of science and technology and of national education.
If he is elected and Angola’s Josefa Leonel Correia Sacko is re-elected, as commissioner for agriculture, rural development, blue economy and sustainable environment — and even more so if Zambia’s Albert Muchanga is also re-elected, as commissioner for economic development, trade, industry and mining — then Mamabolo’s chances of election will become slim, as southern Africa will have reached its quota even before voting starts.
It also depends on the order of voting for the different commissions, Louw-Vaudran said. She thought that the election of the commissioner for political affairs, peace and security would be second-last which could hurt Mamabolo’s chances — although the order could change.
Louw-Vaudran also noted that the Southern African Development Community, representing most of the AU’s southern region, had complicated the problem by failing to meet to coordinate its candidate for the AU Commission, as it had in the past. The other commissions are infrastructure and energy and health, humanitarian affairs and social development. She said the AU Commission was a very important body, the only continental government that Africa had, which made Saturday’s elections important. The new commission would be called upon to implement recent reforms, to streamline the commission and to make it more effective.
If he gets the new political affairs, peace and security commissionership, Mamabolo will face perhaps the greatest challenge, of trying to restore peace to Africa’s many war-torn countries. The AU’s 2020 theme was Silencing the Guns. When that initiative was launched in 2013, the “deadline” for ending the fighting was the end of 2020. By last year it was clear that wasn’t going to happen and the “by 2020’ suffix quietly lapsed.
In fact, the number of conflicts on the continent has continued to grow recently with a new civil war breaking out between the national Ethiopian government and dissidents in the state of Tigray and an insurgency in northern Mozambique gathering momentum.
On 6 December 2020, the AU held a special online summit on Silencing the Guns to assess progress. It decided to extend the deadline to 2030.
But as national director of the SA Institute of International Affairs Elizabeth Sidiropoulos said at the same ISS webinar last week, unless the AU becomes more frank and forceful in calling out leaders who repress their political opponents and limit political space, it will struggle to contain violent conflicts — because denying people democracy, human rights and good governance is often the spark that ignites conflict. DM
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Viper Modérateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 5 Fév 2021 - 6:05
_________________
Bruce Wayne, QuickShark et ralek1 aiment ce message
Merci @Fahed pour cet article. Voici le passage qui a attiré mon attention:
Le monde change!! Changement politique en Guinée-Bissau avec l'accession d'un nouveau allié du Sénégal. Changement politique en Gambie qui n'est plus un soutien des séparatistes.
Bref, les mentalités changent et évoluent partout dans le monde sauf à l'Est du Maroc!
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Ven 12 Fév 2021 - 22:40
[Tribune] Vers un ordre pacifique dans la Corne de l’Afrique –
Par Abiy Ahmed Premier ministre éthiopien
Jeune Afrique La victoire contre le TPLF a un coût élevé et la situation sécuritaire dans le Tigré demeure préoccupante, admet Abiy Ahmed, le Premier ministre éthiopien. Mais seule une Éthiopie en paix peut jouer un rôle constructif dans la région et au-delà.
Les opérations entreprises par le gouvernement fédéral éthiopien ont libéré le peuple tigréen de décennies de mauvaise gestion par le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF). Cela a suscité de nouveaux espoirs, mais aussi des inquiétudes quant à l’avenir de l’Éthiopie et son rôle dans la Corne de l’Afrique et au-delà. Les espoirs sont nés de l’éviction définitive d’un TPLF corrompu et dictatorial. Les Éthiopiens peuvent désormais imaginer un avenir basé non plus sur le chauvinisme ethnique, mais sur l’unité, l’égalité, la liberté et la démocratie. De plus, la source de division qui empoisonnait les relations interétatiques dans la Corne de l’Afrique est désormais surmontée.
Mais je suis conscient du malaise que le démantèlement du TPLF a suscité au sein de la communauté internationale. Je sais aussi que beaucoup redoutent une discrimination ethnique au Tigré et sont préoccupés par les obstacles à l’aide humanitaire. Mon gouvernement est déterminé à répondre à ces inquiétudes et à les dissiper. Le « respect dû aux opinions de l’humanité », cher à Thomas Jefferson, m’oblige à expliquer pourquoi mon gouvernement est intervenu pour rétablir la paix dans le Tigré, à expliquer comment nous tentons d’y atténuer les souffrances et pourquoi nos efforts – soutenus, je l’espère, par la communauté internationale – profiteront à tous les habitants de mon pays, y compris à ceux du Tigré, et à toute la sous-région.
Aucun gouvernement ne peut tolérer que des soldats et des civils innocents soient pris en embuscade et tués par dizaines, comme l’a fait le TPLF à l’automne dernier. Mon premier devoir, en tant que Premier ministre et commandant en chef des forces armées, est de protéger l’Éthiopie et son peuple contre les ennemis internes et externes. Nos opérations au Tigré ont été conçues pour rétablir la paix et l’ordre rapidement. En cela, elles ont été un succès. Malgré tous nos efforts, il y a eu des morts et cela m’a profondément affecté, tout comme cela a bouleversé les personnes éprises de paix, ici et à l’étranger.
J’appelle les Nations unies et les agences humanitaires internationales à travailler avec mon gouvernement
Mettre fin aux souffrances dans le Tigré et dans tout le pays est désormais ma priorité absolue. C’est pourquoi j’appelle les Nations unies et les agences humanitaires internationales à travailler avec mon gouvernement afin que nous puissions, ensemble, apporter de l’aide à tous ceux qui en ont besoin au Tigré. En attendant, nous travaillons jour et nuit pour leur fournir assistance et pour faire en sorte que les droits humains soient respectés. Pour que nous réussissions, de nombreux défis devront être surmontés. Il faudra par exemple rétablir les lignes de communication délibérément détruites par le TPLF pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, et dans ce travail de reconstruction, le soutien de la communauté internationale sera précieux.
Mon gouvernement est également prêt à aider les dirigeants du Tigré qui font le choix de la paix. Nous sommes d’ores et déjà en contact avec eux.
Aujourd’hui, la communauté internationale connaît le vrai visage du TPLF. Beaucoup ont condamné les violences ethniques dont il était responsable, mais certains étaient prêts à fermer les yeux sur la torture, sur les disparitions et sur les exécutions extrajudiciaires. Sans le TPLF, entendait-on, l’Éthiopie risquait de se fragmenter, comme la Yougoslavie dans les années 1990, et d’entraîner toute la Corne de l’Afrique dans le chaos. Le bon sens nous dit qu’un régime basé sur la division ethnique ne peut pas durer mais, comme dit l’adage, le bon sens n’est pas toujours largement partagé. Fort heureusement, les sociétés humaines ne tolèrent jamais la violence raciale, ethnique et religieuse très longtemps.
L’accord de paix signé avec l’Érythrée en 2018 est l’exemple même de ce que l’Éthiopie est capable et désireuse de faire
Au cours des cinq années qui ont précédé mon élection à la tête de l’EPRDF, la coalition qui était au pouvoir et incluait le TPLF, les révoltes populaires contre le régime se sont multipliées. Le TPLF y a répondu avec sa brutalité habituelle, jusqu’à ce que l’élection de 2018 engage l’Éthiopie dans une nouvelle voie. Le parti que je dirige aujourd’hui est le premier, dans notre pays, à ne pas être basé sur la race, la religion ou l’appartenance ethnique.
La politique régionale du TPLF était une grossière extension de sa stratégie nationale du diviser pour mieux régner. Il a par exemple opté pour une politique d’exclusion et d’ostracisation l’Érythrée, pays contre lequel il menait des guerres par procuration en utilisant des pays voisins instables, accentuant au passage leur fragilité dans la durée.
Une Éthiopie libérée du TPLF défendra la paix et le développement pour tous. Elle sera fondée sur l’égalité entre tous les peuples qui la constituent, y compris le peuple du Tigré qui souffre tant aujourd’hui.
Sur le plan extérieur, nous savons que nos intérêts nationaux sont indissociablement liés à ceux de nos voisins, et nous agirons en conséquence. L’accord de paix signé avec l’Érythrée en 2018 est l’exemple même de ce que l’Éthiopie est capable et désireuse de faire. Il a mis fin à deux décennies de violence et a permis à l’Érythrée de faire son retour au sein de la communauté internationale. Les Éthiopiens et les Érythréens qui vivent le long de la frontière n’ont plus à redouter la guerre.
Seule une Éthiopie apaisée peut jouer un rôle constructif dans la Corne de l’Afrique et au-delà
Mon gouvernement a également cherché à rétablir de bonnes relations avec nos autres voisins. À la suite de la crise politique au Soudan en 2019, l’Éthiopie a contribué à faire sortir ce pays du bord de la guerre civile, en contribuant à la création d’un gouvernement de transition composé de civils et de représentants militaires. De même, l’Éthiopie joue un rôle stabilisateur en Somalie et nous travaillons au rétablissement de la stabilité au Soudan du Sud.
Notre politique étrangère repose sur la conviction qu’une intégration régionale plus étroite bénéficiera à tout le monde, et nous n’avons pas ménagé nos efforts pour rendre opérationnelle la Zone de libre-échange continentale africaine. Il y a quelques semaines à peine, nous avons inauguré une autoroute reliant Addis-Abeba à Nairobi et Mombasa, un projet qui supprime les barrières physiques au commerce transfrontalier entre le Kenya et l’Éthiopie.
La route reliant Addis-Abeba au port érythréen d’Assab, qui est essentielle pour le commerce international, est également en cours de réhabilitation. De nouveaux axes relieront bientôt l’Éthiopie aux ports de Djibouti et d’Assab (pour remplacer l’ancienne route en cours de réhabilitation), et à Juba, la capitale du Soudan du Sud, offrant à ce pays enclavé un débouché commercial viable.
Plusieurs projets concernant les ports, la logistique, les parcs industriels et l’extraction de potasse sont également en cours de développement. Et j’espère profondément que, une fois achevé, le Grand Barrage de la Renaissance bénéficiera du soutien de tous nos voisins et offrira à tous des opportunités sans précédenten Afrique de l’Est.
Seule une Éthiopie apaisée, dirigée par un gouvernement respectueux des normes de conduite humaines, peut jouer un rôle constructif dans la Corne de l’Afrique et au-delà. Nous sommes déterminés à travailler avec nos voisins et la communauté internationale pour tenir cette promesse.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: AFRIQUE - toutes l'actualités Dim 14 Fév 2021 - 16:03
L'Afrique de l'Ouest est à nouveau confrontée à une épidémie de fièvre hémorragique #Ebola, avec sept cas, dont trois mortels, recensés dimanche dans le sud-est de la Guinée, d'où était déjà partie la pire épidémie de l'histoire du virus (2013-2016) #AFPpic.twitter.com/E4SOPVmElq