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| Économie marocaine | |
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Auteur | Message |
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youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Économie marocaine Lun 12 Sep - 3:41 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger
French.xinhuanet.com 2016-09-11 09:41:24 RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.
Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.
La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.
Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.
La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.
http://french.xinhuanet.com/2016-09/11/c_135679015.htm
En attendant des détails du département de MHE, je ne fais pas trop confiance à El omari surtout à l'approche des élections. _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
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Auteur | Message |
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Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 8 Mar - 8:36 | |
| MHE a maintenant les fonds pour racheter la RMA ... et ainsi la BMCE _________________ | |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 8 Mar - 9:31 | |
| J'aurai préféré l'application du principe de sauvegarde par l’État Marocain, je trouve que c'est un secteur stratégique. De plus la fusion ou le rachat par un acteur national, aurait favorisé l'émergence d'un acteur avec une bonne taille pour conquérir le continent.
Cette situation renforcera Johannesburg dans sa course contre Casablanca pour le classement des meilleures places Africaines. _________________ لك الله ياوطني
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| | | ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 8 Mar - 9:42 | |
| Merci PGM pour l'info. Je n'étais pas au courant, ce qui explique mon étonnement. _________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 8 Mar - 11:32 | |
| - EcoFin a écrit:
-
Ce que signifie la transformation du Groupe Saham en Fonds d’Investissement panafricain
Alors que le landerneau économique marocain bruissait depuis plusieurs semaines de mille rumeurs quant à une possible fusion entre Saham et la BMCE, le conglomérat fondé par Moulay Hafid Elalamy a pris de court les observateurs du marché africain tôt ce jeudi 8 mars en annonçant sa transformation en fonds d’investissement continental et la cession de son pôle assurances au géant d’origine sud-africaine Sanlam, son partenaire depuis 3 ans. Décryptage d’une méga opération aux ramifications multiples.
Faut-il y voir un clin d’œil à la journée de la femme ? Lors d’une conférence de presse organisée ce matin au sein du siège du groupe, c’est par la voix de Nadia Fettah (photo), directrice générale déléguée de Saham finances, que le groupe Saham a annoncé la cession de son pôle assurances à son partenaire Sanlam, pour un montant de 1,05 milliards de dollars. Dans la foulée, le porte-parole du groupe Saham et fils du fondateur, Moulay Mhammed Elalamy, annonçait pour sa part la transformation de l’entreprise – qui compte, après la cession, 14 000 collaborateurs- en fonds d’investissements panafricain tourné vers les « métiers d’avenir ».
Sur l’opération capitalistique en elle-même, le communiqué diffusé tôt dans la matinée du 8 mars indique que Sanlam prend le contrôle total des filiales d’assurances de Saham, logées au sein de Saham Finances, pour un montant de près d’un milliard de dollars. Pour le Maroc, cela signifie une entrée en devises substantielle dès la finalisation de l’opération, qui est sujette à l’approbation des régulateurs. Toujours selon les termes du communiqué, le produit de cette vente sera consacré au rachat des parts de Wendel afin de simplifier l’actionnariat du groupe, le reste étant réinvesti dans des secteurs visés par le désormais fonds d’investissement.
« Des acquisitions stratégiques bientôt dévoilées… »
Mais c’est probablement une phrase laconique du communiqué qui a attiré le plus l’attention des spécialistes, puisque le groupe Saham annonce que des « Des partenariats internationaux seront dévoilés prochainement ainsi que des acquisitions stratégiques ». Si l’on peut raisonnablement imaginer que de nombreux investisseurs internationaux souhaiteront à court terme s’allier au nouveau vaisseau-amiral du groupe – des fonds américains sont cités- pas un mot en revanche ne filtre sur les « cibles » de Saham. Interrogé à ce sujet, une source proche du dossier affirme pourtant que des annonces pourraient intervenir « très rapidement » après la confirmation du deal Saham-Sanlam. Actif désormais dans l’offshoring, l’éducation, l’immobilier, ainsi que l’agriculture, le groupe Saham contemplerait selon des informations fiables parvenues à l’agence Ecofin des investissements dans le digital et l’innovation… affaire à suivre. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2512 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 8 Mar - 11:32 | |
| Information qui peut avoir un certain intérêt dans le deal entre saham et les sud af : - Citation :
- ...
C’est aussi le signe d’un rapprochement politique entre Rabat et Pretoria. L’actionnaire de Sanlam, Patrice Motsepe – quatrième fortune d’Afrique du Sud, selon le dernier classement du magazine Forbes – n’est autre que le frère de Tshepo Motsepe, l’épouse du président Cyril Ramaphosa. ... http://www.jeuneafrique.com/540014/economie/le-marocain-saham-cede-son-pole-assurances-au-sud-africain-sanlam-et-devient-un-fonds-dinvestissement/?utm_source=Newsletter_JA_Eco&utm_medium=Email&utm_campaign=Newsletter_JA_Eco_08_03_18 | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8049 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 8 Mar - 11:52 | |
| L'affaire du bateau ocp, ne saurai peut etre que un leure pour empêcher les algériens et co de parasiter les négociations entre le maroc et sud af?!!! | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Mar - 3:09 | |
| très interessant :
https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/181015-80-de-la-production-nationale-est-a-faible-contenu-technologique-assene-Lahlimi.html _________________ | |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Mar - 4:16 | |
| - PGM a écrit:
- très interessant :
https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ECONOMIE/181015-80-de-la-production-nationale-est-a-faible-contenu-technologique-assene-Lahlimi.html Le contraire m'aurai surpris ! Nous attendons quoi d'une économie basé sur la rente et les rentiers ? _________________ لك الله ياوطني
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Mar - 7:13 | |
| - ralek1 a écrit:
- Merci PGM pour l'info. Je n'étais pas au courant, ce qui explique mon étonnement.
@PGM et @ralek1 vous melangez deux transactions dans deux secteurs differents. L'un est le secteur de l'assurance et l'autre est le secteur des cliniques et services hospitaliers. Quant à la vente du business... cela montre simplement que Hafid El Alami est un trader et non un investisseur avec une vision de long terme. La perte du controle du secteur de l'assurance dans un nombre important de pays africains est une grande perte pour la strategie de l'etat mais c'est le droit d'un groupe privé de vendre ce qu'il veut à qui il veut. Pour ceux qui pensent que le cash sera utilisé pour acheter la BMCE et la RMA... c'est faux et impossible. le proprietaire de Finance.com a mis en place une structure de gouvernance qui permettra à ses heritiers de profiter de la rente sans avoir à s'impliquer dans la gestion du groupe financier. L'actionnariat de Finance.com sera representé par un conseil de "trustees" qui s'assurent que l'entreprise est geré selon les directives qu'aura laissé Benjelloun (ne pas liquider les actifs, ne pas vendre pour distribuer du cash...) |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2512 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 9 Mar - 9:17 | |
| Quelques informations sur la groupe sud af qui a racheté saham : - Citation :
- 4 choses à savoir sur Sanlam, l'acquéreur des assurances Saham
Le groupe sud-africain a acquis l'intégralité de l'actionnariat de Saham Finances. En récupérant ainsi l'ensemble des compagnies d'assurances de Saham, cette entreprise centenaire s'assure une représentation dans plus de 34 pays africains. "Ce n'est pas seulement la plus grosse transaction effectuée par Sanlam, mais aussi le plus gros deal effectué par une compagnie d'assurance sur le continent". Au moment de présenter la transaction entre le géant sud-africain de l'assurance et Saham Finances, annoncée le 8 mars, le PDG du groupe Sanlam Ian Kirk ne peut contenir sa satisfaction.
Car à travers cette acquisition, le groupe Sanlam devient le plus gros acteur du secteur de l'assurance du continent. Quatre choses à savoir sur le nouveau géant africain de l'assurance.
Une approche marocaine en trois phases Selon Ian Kirk, le rachat de Saham par Sanlam s'est fait en trois phases. La première remonte à 2016 lorsque Sanlam, à travers sa filiale Sanlam Emerging Markets Ireland (opérant dans le domaine de l'assurance à l'international) acquiert une participation de 30% dans Saham Finances, à la faveur de la sortie de la Société financière internationale (SFI) et d'Abraaj du capital de Saham.
La seconde phase a lieu en mai 2017 lorsque le géant sud-africain acquiert 16,67% du capital de la filiale de la holding marocaine portant ainsi sa participation à 46,67%. Le 7 mars, le groupe sud-africain a ensuite procédé au rachat du reste des actions de l'entreprise à l'issue de négociations ayant duré plusieurs mois.
Un proche du président sud-africain dans le tour de table A ce jour, Sanlam compte plus de 10 actionnaires. Le premier d'entre eux, à 13,5%, est la société Ubuntu-Botho Investment fondée par l'homme d'affaires Patrice Motsepe. Ce dernier est l'homme le plus riche de la nation arc-en-ciel, mais aussi le beau-frère de l'actuel président sud-africain Cyril Ramaphosa.
L'entreprise est également détenue à hauteur de 12,2% par la Public Investment Corp, une compagnie de gestion de placements entièrement détenue par le gouvernement sud-africain.
Le tour de table compte également le fonds d'investissement américain The Vanguard Group (qui détient des participations dans des entreprises comme Goldman Sachs, Monsanto, Exxon ou encore Time Warner) ainsi que JP Morgan Asset Management (la filiale de JP Morgan chargée de la gestion d'actifs).
Un bilan positif pour l'année 2017 En 2017, le groupe sud-africain affichait un chiffre d'affaires estimé à 19,3 milliards de dollars (177,31 milliards de dirhams), en hausse de 16% par rapport à l'année 2016, pour un résultat net de 8,55 milliards de rands (6,59 milliards de dirhams).
Les bénéfices du groupe sont très largement portés par sa filiale Sanlam Personal Finance (assurance vie) qui pèse pour près de 50% des revenus nets du groupe. Le reste des bénéfices provient de Sanlam Emerging Markets (filiale assurance à l'international, 21% du revenu net), Sanlam Investments (spécialisée dans la gestion de fonds, 14%) ainsi que Santam (filiale assurance en Afrique du Sud, 10%).
Une présence dans 34 pays africains Avant l'acquisition de Saham Finances, Sanlam était présent, de manière directe ou indirecte dans 19 pays à travers le monde. Saham et Sanalm étaient implantées parallèlement dans six de ces pays. Désormais, à travers Saham, Sanlam sera représenté dans 39 pays parmi lesquels 34 pays africains.
Une entreprise centenaire En 1917, un petit groupe d'Ecossais et d'Afrikaaners se rassemble au Cap dans le but de créer ce qui allait devenir l'une des plus grandes compagnies d'assurances sud-africaines. Suite à cette réunion, la Suid-Afrikaanse Nasionale Trust en Assuransie Maatskappij (Santam) est créée en mars 2018.
Trois mois plus tard, il est décidé de créer une compagnie entière chargée de gérer le département assurance de vie de Santam, la Suid-Afrikaanse Nasionale Lewens Assuransie Maatskappij (Sanlam).
http://telquel.ma/2018/03/09/4-choses-a-savoir-sur-sanlam-lacquereur-des-assurances-saham_1583305 | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12327 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 10 Mar - 5:01 | |
| Tous d abord les affaires et la politique meme si parfois ils sont liée, non rien a voir ici. D autre part, cette session entre dans la logique des cycles de vie des entreprises. Aprés la période de croissance, le bloc assurance a du atteindre sa maturé, ne pouvant croitre plus, et semblais entré en phase de déclin, au vu des résultats, donc il étais temps de le vendre. Les recettes seront investie dans des activités en croissance et lorsqu elle auront atteint leurs maturités, seront elle meme vendu et ainsi de suite...
_________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 11 Mar - 6:51 | |
| En l'occurence, cette histoire entre parfaitement dans le cadre de ce thread.
La strategie de l'etat (palais + gouvernement) est la creation de champions nationaux qui permettent l'implementation de la strategie d'extension africaine afin de nous donner un marché suffisament etendu pour atteindre les economies d'echelle qui le rende interessant pour les investisseurs etrangers et qui permettent à nos entreprises d'etre competitives sur les marchés internationaux.
Donc, si un acteur privé comme Saham décide de vendre ses actifs dans le secteur de l'assurance (qui est crucial dans toute politique d'expansion du marché...) cela a un impact sur la strategie nationale. Il s'agit d'un acteur privé et c'est parfaitement son droit de vendre quand il veut et à qui il veut mais nous ne pouvons pas dire que cela n'a aucun lien ni aucun impact sur notre strategie nationale.
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| | | PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 11 Mar - 7:47 | |
| Saham n'était que le 5eme assureurs marocain, derrière RMA, Axa, wafa et Atlanta. Il n'avait pas par ailleurs un adossement bancaire solide pour l'accompagner dans son expansion. MHE applique la doctrine Welch (du nom du pdg de GE) qui veut que quand tu n'es pas dans le top 3 dans ta ligne de métier, il faut vendre pour te centrer sur les lignes ou tu as un avantage comparatif et capable d'être dans le top 3. _________________ | |
| | | Nano Colonel
messages : 1650 Inscrit le : 17/05/2009 Localisation : Brest - Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 11 Mar - 8:01 | |
| - PGM a écrit:
- Saham n'était que le 5eme assureurs marocain, derrière RMA, Axa, wafa et Atlanta. Il n'avait pas par ailleurs un adossement bancaire solide pour l'accompagner dans son expansion. MHE applique la doctrine Welch (du nom du pdg de GE) qui veut que quand tu n'es pas dans le top 3 dans ta ligne de métier, il faut vendre pour te centrer sur les lignes ou tu as un avantage comparatif et capable d'être dans le top 3.
Sauf qu'il ne s'agit pas la uniquement de Saham assurance Maroc mais de l'ensemble des 26 filiales africaines (y compris marocaine) de Saham Finances avec des chiffres consolidés qui dépasse de loin les autres assureurs marocains et talonne de prés les sud africains. | |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 11 Mar - 8:26 | |
| - PGM a écrit:
- Saham n'était que le 5eme assureurs marocain, derrière RMA, Axa, wafa et Atlanta. Il n'avait pas par ailleurs un adossement bancaire solide pour l'accompagner dans son expansion. MHE applique la doctrine Welch (du nom du pdg de GE) qui veut que quand tu n'es pas dans le top 3 dans ta ligne de métier, il faut vendre pour te centrer sur les lignes ou tu as un avantage comparatif et capable d'être dans le top 3.
Ce que je dis depuis le départ, c'est que l'idéal pour l’État marocain aurait été l'achat par un acteur national comme RMA, Axa, wafa ou Atlanta. La doctrine Welch ne s'applique pas dans ce cas de figure, par exemple GE n'a jamais lâché son cœur de business càd le matériel électrique et l'énergie. Comment expliquer qu’un groupe comme Saham qui a construit son expertise et son succès sur l'assurance se sépare de ce pôle son coeur de business, qui constitue d’ailleurs la grande partie en terme de CA généré. _________________ لك الله ياوطني
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| | | PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 11/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 11 Mar - 8:47 | |
| GE a toujours été leader sur sa ligne de métier (elec) et sur le matériel médical. Wafa est pour moi mieux armé du fait de leurs implantations bancaires. _________________ | |
| | | ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 11 Mar - 8:56 | |
| Encore 2 articles sur cette affaire qui a fait beaucoup de bruit. - Citation :
Saham: C'est Moulay Mhammed qui pilotera la transformation du groupe après la cession
C’est un virage à 90 degrés qu’opère le groupe détenu par le ministre de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy, en cédant sa poule aux œufs d’or, le pôle assurances, et en se transformant en fonds d’investissement panafricain. Explications du top management.
1,050 milliard de dollars. C’est le prix auquel Moulay Hafid Elalamy a cédé son pôle assurances construit 13 ans durant et regroupé sous la houlette de Saham Finance à son partenaire sud-africain Sanlam.
Saham Finances, c’est un chiffre d’affaires de 1,2 milliard de dollars, 26 pays d’implantation, 65 filiales et 3.000 collaborateurs. Ce pôle représente 65% du chiffre d’affaires global de Saham Group.
L’information annoncée en avant-première par Médias24 a fait l’objet d’une conférence de presse tôt dans la matinée du jeudi 8 mars. Moulay Mhamed Elalamy accompagné de la directrice générale de Saham Finances Nadia Fettah et de Raymond Farhat, le conseiller du président MHE se sont prêtés au jeu des questions réponses pour expliquer les raisons pour lesquelles le groupe a décidé de céder ce pôle et de se transformer en un fonds d’investissement panafricain.
La conférence s’est déroulée sans la présence du principal intéressé MHE, et des Sud-africains dont l’absence s’explique par des impératifs de communication dans leur marché où ils sont cotés en bourse.
Voici les principaux messages du management du groupe Saham qui opère un changement stratégique dans son positionnement en se transformant en un fonds d’investissement panafricain.
Détails sur le deal
"L’entrée de Sanlam dans notre capital la première fois était à leur initiative et ça tombait bien car nous avions deux partenaires qui se désengageaient [SFI et Abraaj Group, ndlr], mais pour cette opération, nous leur avons demandé de monter dans le capital", explique Raymond Farhat, l’homme qui a mené de front les négociations pour la conclusion de ce deal.
Pour ce dernier, "la transaction est très simple, Saham voulait se transformer en un fonds d’investissement. Pour ce faire, nous avons décidé de céder notre participation dans le pôle assurances à notre partenaire Sanlam".
"Sanlam est un partenaire de choix avec qui nous travaillons depuis 2016. Ils sont complémentaires à Saham finances au niveau métier et au niveau géographie. Pour nous, c’était le meilleur partenaire possible pour reprendre Saham finances."
"Saham finances est arrivée à maturité. Elle a besoin d’un repreneur qui puisse la faire redécoller", ajoute pour sa part Moulay Mhammed Elalamy.
Le closing de l’opération se fera vers juillet et au plus tard vers novembre 2018.
Interpelé sur la pluvalue réalisée par le groupe depuis son engagement dans le secteur de l'assurance en 2005 à aujourd'hui, le top management répond qu'elle est "de 0". « Ce n’est pas comme cela qu’on voit les choses. Sur plus de 20 ans d’existence, le groupe Saham n’a jamais distribué de dividende de son histoire. L’ensemble des produits de Saham a toujours été réinvesti. Partant de cette logique, je peux vous dire que la plus-value sera de 0 parce que tout l'argent sera réinvesti", répond Moulay Mhamed Elalamy.
L'actuel management reste en place, à l'exception du fils de MHE qui quittera ses fonctions de directeur général de Saham Assurances pour se concentrer sur la transformation stratégique de Saham Group.
Nadia Fettah continuera donc à occuper ses fonctions de directrice générale de Saham Finances. Les Sud-africains ont également une licence pour l'utilisation de la marque Saham.
Qu'en est-il du reste du personnel? "Ma condition pour rester, c’est de continuer sur la même ligne qu’on avait jusqu’à maintenant à savoir prendre soin de nos gens, car ce sont eux qui ont fait ça, et continuer à travailler sur ce volet. Je crois en les compétences des équipes de Saham finances. C’est une question de croissance extrêmement importante", déclare à Médias24 Nadia Fettah.
Et pour ce qui est de la présence de MHE lors de la conclusion de ce deal, Moulay Mhamed Elalamy assure avoir "signé le contrat de la vente de Sanlam et du rachat des parts de Wendel lui-même".
La transformation en fonds d’investissement
L’idée de se transformer en un fonds d’investissement trottait dans la tête du top management "depuis un moment", affirme Moulay Mhammed Elalamy. "Réinvestir, c’est ce que nous savons faire de mieux avec une capacité d’exécution inégalée", ajoute-t-il.
Le montant de la cession, à savoir 1,05 milliard de dollars, sera "entièrement" injecté dans le fonds d’investissement qui naîtra de la transformation de Saham SA. Mais le groupe espère lever des fonds à la fois au niveau national et international. Le top management ne s’avance pas sur la taille cible qu’il espère pour ce nouveau fond. "On sait qu’il y a un minima d’un milliard de dollars", répond Moulay Mhammed Elalamy. "Nous sommes le meilleur candidat pour refédérer des investisseurs et raconter de belles histoires sur le continent".
"La vision de Saham est d’être un investisseur engagé. Notre objectif est de nous positionner sur des métiers nouveaux, créateurs d’emploi et innovants".
Aucune indication ne sera donnée sur la nature de ces nouveaux métiers, mais le top management affirme lors de la conférence vouloir se renforcer dans leurs métiers historiques: services aux entreprises (dont l'offshoring), Education, Santé, Immobilier et Agriculture. "On réinvestira plus fort sur nos métiers historiques."
Quid des informations sur la cession du pôle santé? "Notre pôle santé est parmi les seules plateformes de qualité au Maroc en termes de taille et de structuration. Ce qui fait que nous avons été approchés par plusieurs investisseurs institutionnels qui cherchent à entrer dans le territoire sur ce métier-là. On a structuré la démarche de ces investisseurs en passant via une banque d’affaires", répond Moulay Mhamed Elalamy à une question de Médias24. Sans plus de précision.
https://www.medias24.com/MAROC/ECONOMIE/ENTREPRISES/181039-Saham-C-est-Moulay-Mhammed-qui-pilotera-la-transformation-du-groupe-apres-la-cession.html - Citation :
EDITO - Billion Dollar Baby
Moulay Hafid Elalamy est un homme sûr de lui. Arrogant et imbu de sa personne ajouteront ses (nombreux) détracteurs. Jugeons-le sur pièce. En 2005, “l’enfant terrible de la finance”, comme le qualifiait TelQuel, acquiert une compagnie d’assurance moyenne et une autre en faillite. Un peu plus de dix ans plus tard, l’assureur ainsi créé par Elalamy pèse 2 milliards de dollars. Rien que ça ! Il est aisé d’imaginer la fierté ressentie par les femmes — nombreuses à des postes stratégiques chez Saham — et les hommes qui ont contribué à cette réussite marocaine. Alors que l’on sabre le champagne du côté de Saham après la cession des activités assurance du groupe pour un milliard de dollars, les esprits chagrins évoquent les premiers millions gagnés par Elalamy. Un coup monté avec Fouad Filali pour se partager une importante plus-value lors de la cession d’Agma à l’ONA, disent-ils. En clair, une accusation de délit d’initié. Mais l’autorité du marché avait jugé parfaitement légale cette transaction, et aucune preuve du “coup” n’est connue. Ce que les mauvaises langues ne disent pas, c’est qu’il a d’abord fallu rendre Agma attractive. C’est tout le savoir-faire de MHE.
De nombreux responsables publics le confessent : “Le Maroc a besoin de plus d’hommes comme lui”.Et lui reconnaissent, en plus de ses talents de négociateur, une capacité de travail importante. Nous lui reconnaissons une autre qualité. Depuis qu’il est ministre de l’Industrie, MHE a été fréquemment critiqué dans ces pages, notamment pour sa propension à annoncer des plans de création d’emplois qui tardent sérieusement à venir. Il n’a jamais utilisé la publicité comme sanction Billion Dollar Baby — ni d’autres moyens d’ailleurs —, contrairement à d’autres, qui cumulent pouvoir économique et politique. Mais tout cela est anecdotique au regard du service qu’il vient de rendre au pays, en cédant son assureur au Sud-africain Sanlam. Le roi avait entamé un rapprochement politique avec le pays de Mandela lors du Sommet UA-UE d’Abidjan en novembre dernier. MHE lance ainsi les prémices d’inté- rêts économiques communs. Le développement de l’axe Pretoria-Rabat est non seulement essentiel sur le dossier du Sahara, mais ouvre des perspectives intéressantes pour l’économie marocaine. Le mariage Saham-Sanlam est une brique dans la construction de cet axe.
Maintenant, sur toutes les lèvres, une seule question : “Que va-t-il faire de son milliard de dollars ?” La totalité sera réinvestie. MHE lorgne les parts de Othman Benjelloun dans BMCE bank of Africa, et il ne s’en cache presque pas. Il lui faudrait pour cela débourser près de 15 milliards de dirhams et obtenir l’accord du principal concerné dont il est proche. Rien n’est encore amorcé, mais des discussions existent. L'appétit et les ambitions du nouveau fonds d’investissement de MHE sont tels que, déjà, six grands investisseurs, dont Blackstone, seraient intéressés pour l’accompagner dans différents secteurs, et notamment le digital. Autant de bonnes nouvelles pour une économie nationale qui ne connaît que trop rarement des opérations d’une telle ampleur. De nouvelles raisons d’être optimiste
http://telquel.ma/2018/03/10/edito-billion-dollar-baby_1583449 _________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
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| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2512 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 12 Mar - 4:02 | |
| Informations intéressantes sur les investissements des sud af au Maroc : - Citation :
- Voici les entreprises sud-africaines majeures investissant au Maroc
Quels sont les investissements et les entreprises sud-africaines investissant au Maroc? De l'autre côté, y a-t-il des entreprises marocaines qui investissent en Afrique du sud? Tour d'horizon. >Sanlam.
Parmi les groupes sud-africains ayant investi au Maroc, nous commençons par Sanlam qui fait l'actualité. Le groupe sud-africain vient de racheter Saham Finances en augmentant sa participation dans le capital des filiales assurance du groupe pour passer de 46,6% à 100%, et ce après avoir conclu un accord le 7 mars 2018.
Notons que le montant de cette acquisition s’élève à 1 milliard 50 millions de dollars. Les 46,6% acquis en deux temps (2016 et 2017) avaient coûté 640 millions de dollars. Sanlam a donc déjà investi près de 1,7 milliards de dollars au Maroc. Après obtention des autorisations règlementaires de finalisation de l'accord d'acquisition, Sanlam gardera Saham Assurance au sein de la Bourse de Casablanca. Vendredi 9 mars 2018, le dossier de demande d'autorisation n'avait toujours pas été déposé à l'ACAPS. Ces demandes sont traitées dans un délai de 30 jours.
Fondé en 1918 en tant que compagnie d'assurance-vie, le groupe Sanlam, basé en Afrique du Sud, a évolué vers une entreprise de services financiers diversifiés. Le leader de services financiers est coté sur le JSE Limited et sur le Namibian Stock Exchange.
Le groupe opère en Afrique australe via le Botswana, le Malawi, le Mozambique, la Namibie, le Swaziland et la Zambie; en Afrique de l'Est via le Kenya, la Tanzanie, le Rwanda et l'Ouganda; en Afrique de l'Ouest via le Nigeria et le Ghana ainsi qu'en Inde et en Malaisie.
Le groupe représente aussi une présence indirecte à travers des participations dans des compagnies au Burundi, en Gambie et au Lesotho. Celui-ci détient également des intérêts au Royaume-Uni, aux Etats-Unis, en Australie et aux Philippines.
>Delta International Property Holdings Limited.
Delta International Property Holdings Limited a acquis, en 2014, 100% du centre commercial AnfaPlace Shopping Center pour un montant de 1 MMDH environ.
Après la reprise d’AnfaPlace Shopping Center, le fonds d’investissement sud-africain Mara Delta, propriétaire de l’actif, avait entamé un repositionnement et une restructuration du centre commercial casablancais en investissant 230 MDH.
Notons que Delta International est un fonds panafricain de placement immobilier avec une double cotation: bourse de Bermudes et de Johannesburg. Il s'agit du premier fonds de revenu immobilier coté à offrir aux investisseurs un accès direct à des opportunités de croissance sur le continent africain en dehors de l'Afrique du Sud. >Kerzner International. La station balnéaire Mazagan Beach Resort a été inaugurée, en octobre 2009, par le groupe sud-africain Kerzner International. La première phase de Mazagan Beach Resort avait nécessité une enveloppe budgétaire de 3 MMDH, hors résidentiels, financée dans le cadre d'un partenariat entre le groupe Kerzner, la CDG, la SOMED et l'Assurance Mamda.
Kerzner International Limited, à travers ses filiales, développe et exploite des hôtels de luxe et des résidences. Celle-ci gère des complexes hôteliers de luxe aux Bahamas, au Mexique, à Maurice, aux Maldives, en Afrique du Sud, à Dubaï et en Australie; et un golf et un casino au Maroc.
Kerzner International Limited était auparavant connue sous le nom de Sun International Hotels Limited et a changé son nom pour Kerzner International Limited en juillet 2002. La société a été fondée en 1993 et son siège social est situé à Paradise Island, aux Bahamas.
>Tana.
En février dernier,on a noté l'entrée du fonds d’investissement sud-africain Tana dans le capital de Kitéa, et ce, pour financer le plan de développement de celle- ci.
L’augmentation de capital d’une vingtaine de millions de dollars devrait permettre au groupe l'ouverture de plusieurs Kitea Géants au Maroc et en Afrique sub-saharienne, où Kitea est déjà présente en RDC & Guinée équatoriale.
Tana Africa Capital a été créée en 2011 par joint-venture à 50/50 entre E.Oppenheimer & Son et Temasek Holdings
A ce jour, Tana a investi plus de 250 millions de dollars à travers le continent africain et a finalisé en 2017 la levée de 300 millions de dollars supplémentaires auprès de ses actionnaires historiques.
>Investec Asset Management.
Dans le domaine de la logistique, Investec Asset Management, groupe financier anglo-sud-africain majeur sur le marché mondial et fournisseur des des produits et services d’investissement aux institutions, clients de services-conseils, et personnes, a racheté en avril 2017 le groupe marocain SJL Maghreb (100% des actions), l’un des opérateurs majeurs du transport et de la logistique en Europe et au Maroc.
Telle qu’elle a été annoncée par le groupe SJL, cette opération de rachat lui permettra de poursuivre le développement de son activité sur ces deux vastes marchés (Europe et Afrique), en se positionnant aussi bien comme un trait d’union entre les deux continents, qu’un acteur du développement des relations Sud-Sud.
> EOH, seul groupe sud-africain labellisé CFC à travers sa filiale.
En juillet 2017, le groupe EOH, spécialisé dans le conseil et l’outsourcing technologique, a obtenu le statut Casablanca Finance City (CFC), à travers sa filiale Conso’System Africa.
Conso’System Africa, partenaire du géant des progiciels SAP (Systems, Applications and Products for data processing), a été créé en 2008 par ses actionnaires fondateurs et gérants Jalil Boubker Bengelloun et Salim Chaoui Roqi. La filiale a accompagné les plus grands groupes marocains dans le déploiement des solutions SAP dédiées aux reporting et à la gestion de la performance
EOH est présent à travers plus de 60 pays dont 40 en Afrique et compte plus de 13.000 collaborateurs.
Coté à la bourse de Johannesbourg depuis 1998, EOH connaît depuis sa création un taux de croissance moyen annuel de 45%.
Il faut noter par ailleurs qu'à ce jour, aucune entreprise marocaine n'a investi en Afrique du sud.
http://leboursier.ma/Actus/1292/2018/03/08/Voici-les-entreprises-sud-africaines-majeures-investissant-au-Maroc.html | |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 12 Mar - 4:47 | |
| C'est bien pour les Sud-Africains.
Ce qui m’intéresse moi c'est : quels sont les gros investissements marocains en Afrique du Sud ? _________________ لك الله ياوطني
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| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 12 Mar - 5:31 | |
| - Socket-error a écrit:
- C'est bien pour les Sud-Africains.
Ce qui m’intéresse moi c'est : quels sont les gros investissements marocains en Afrique du Sud ? Et s'il y avait un gros investissement marocain en Af du sud, on dirait: 《pourquoi ils ne restent pas investire au Maroc au lieu d'aller en ADS...!》. le seul marché quand tu investi en ADS c'est le pays même ou l'Australie (autant aller sur place). Alors que le Maroc ouvre des portes en Europe en Asie et Amérique du nord. Celà doit être une carte à jouer pour le Maroc et comparer cette situation à celle de notre voisin le cas échéant... _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | docleo Modérateur
messages : 2433 Inscrit le : 03/09/2008 Localisation : de garde Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 13 Mar - 7:41 | |
| Joli coup comme ca il va bénéficier, comme par hasard, del l exonération des cessions des parts et actions du paiement des droits d'enregistrement comme prévue dans la Loi de finances 2018 _________________ Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 19 Mar - 7:01 | |
| - MAP a écrit:
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Malgré les bonnes performances du Maroc, le FMI prône une croissance plus rapide et plus inclusive
Dans son récent rapport au titre de l'article IV de ses statuts, le Fonds monétaire international souligne la bonne performance macroéconomique du Maroc, mais défend des réformes qui visent à rendre la croissance plus élevé et plus inclusive afin de réduire les tensions sociales. Publié le 12 mars, le dernier rapport du FMI sur le Maroc s’inscrit dans le cadre de l’article IV des statuts de l’organisation qui stipulent que le Fonds « exerce une ferme surveillance sur les politiques de change des États membres et adopte des principes spécifiques pour guider les États membres en ce qui concerne ces politiques ». Au terme des consultations qui se sont achevées en décembre 2017, le FMI estime ainsi que la croissance marocaine a rebondi en 2017, avec une hausse de l’activité estimée à 4,4 %, principalement tirée par une augmentation de la production agricole.
Du côté de la demande, la croissance a principalement été soutenue par la consommation privée, tandis que l’investissement privé se redresse progressivement après une baisse ces dernières années (de 35,4 % à 27,4 % du PIB entre 2008 et 2016). Malgré une économie dynamique, le chômage a augmenté à 10,6 % au troisième trimestre 2017, contre 10,4 % un an auparavant, et reste élevé parmi les jeunes (29,3 %), en particulier en zone urbaine (45,2 %).
Le déficit public s’est réduit, selon les estimations du Fonds, à 3,5 % du PIB en 2017 (contre 4,1 % en 2016. Cela s’explique principalement par une bonne performance des recettes publiques et des efforts continus pour contenir les dépenses courantes, tandis que les dépenses d’investissement ont décéléré. La dette publique est estimée à 64,4 % du PIB, soit un niveau « soutenable » pour le FMI.
« Le policy mix actuel, qui combine une consolidation budgétaire graduelle et une politique monétaire accommodante, est approprié », note le FMI. L’inflation a continué à chuter, estimée à 0,6 % en 2017, reflétant de la baisse des prix alimentaires. En raison de la baisse du taux directeur de Bank Al-Maghrib à 2,25 % en mars 2016, les taux débiteurs ont chuté et la croissance du crédit a augmenté à 4,8 % en novembre 2017 par rapport à novembre 2016, tiré par les prêts pour investissement aux entreprises publiques et les emprunts des ménages (immobilier et consommation).
Le déficit du compte courant a chuté à 3,8 % selon les estimations du FMI, contre 4,4 % en 2016. Cette amélioration est la forte croissance des exportations (7,2 %), liée à la bonne performance des exportations de phosphates et de produits agricoles, ainsi qu’à la reprise économique en Europe. Les importations n’ont augmenté qu’au rythme de 5,6 %, avec une hausse des importations de matière premières et des prix énergétiques plus élevés. Les recettes touristiques et les transferts des migrants sont restés élevés, et les flux nets d’IDE ont augmenté modérément à 1,9 % du PIB.
L’expansion des banques marocaines en Afrique est porteur de risque
Dans le domaine bancaire, le taux de prêts non-performants reste élevé à 7,7 % (octobre 2017), mais les niveaux de provisions sont confortables (70 %), et augmentent. Selon le FMI, « l’expansion continue des banques marocaines en Afrique (plus récemment en Afrique) assure une diversification et des opportunités économiques mais est aussi un canal de transmission du risque », les pays hôtes étant plus risqués et moins régulés.
Pour le Fonds monétaire international, « le gouvernement nommé en avril 2017 s’est engagé à mettre en place de bonnes politiques et les réformes ont repris », après une longue pause suite aux élections d’octobre 2016. Une priorité accrue est donnée à la réduction des inégalités et à l’augmentation de l’accès aux services publics.
Les tensions sociales se sont accrues en 2017, en particulier dans la région du Rif. Bien que le gouvernement ait pris des mesures, notamment en matière de programmes sociaux et de projets d’investissements, « s’attaquer aux sources de mécontentement social nécessitera probablement du temps ».
Augmenter la croissance et la rendre plus inclusive
En plus de mesures destinées à préserver la soutenabilité budgétaire et de renforcer le système financier, le Fonds recommande des reformes qui permettrait d’augmenter la croissance et de la rendre plus inclusive. L’institution met ainsi en cause la faible participation au marché du travail. « Le taux de participation à la population active était 46,4 % en 2016, contre 51,3 % en 2006. La participation des femmes à la population active est très faible à 23,6 %, reflétant d’une combinaison d’un faible niveau d’éducation, de l’informalité et des normes sociales » note le Fonds.
Le FMI suggère notamment que « mettre en places des réformes structurelles qui se renforcent mutuellement dans l’éducation, le marché du travail et l’environnement des affaires pourrait augmenter significativement la croissance potentielle sur le moyen à long terme, tandis que le coût à court terme de ces réformes, y compris en termes de croissance et d’emploi, est limité ».
En effet, « des facteurs intentionnels peuvent peser sur le mouvement efficace des emplois et la création d’emplois dans les secteurs à forte productivité, y compris la gouvernance, la réglementation du travail, les restrictions sur le commerce et l’ouverture, la qualité de l’éducation, l’infrastructure et l’accès à la finance » note le Fonds. Enfin, « un meilleur ciblage des programmes sociaux est clefs pour réduire davantage la pauvreté et les inégalités et limiter le risque de mécontentement social ». _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 19 Mar - 7:06 | |
| On ne doit et ne peu se cintenter d'être dans la moyenne haute. Il faut viser les 6 ou 7% de croissance pour en ressentire les effets et bénéfices plus large. Certe le contexte international n'est pas favorable aux pays solitaires, mais il faut faire du forcing. _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 20 Mar - 13:56 | |
| - Infomédiaire a écrit:
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Croissance marocaine : BAM dévoile ses prévisions pour 2018 et 2019 La croissance se serait accélérée à 4% en 2017 et devrait ressortir à 3,3% en 2018, avant de s'accélérer à 3,5% en 2019, selon les projections de Bank Al-Maghrib (BAM).
"Au niveau national, la croissance se serait accélérée à 4% en 2017, portée par un rebond de 14,8% de la valeur ajoutée agricole, tandis que la progression de celle des activités non agricoles se serait limitée à 2,7%", indique la Banque centrale dans un communiqué.
Pour 2018, les prévisions de BAM, établies sur la base des données pluviométriques et de la situation du couvert végétal arrêtées au 10 mars, font ressortir une estimation de la production céréalière autour de 80 millions de quintaux et une hausse de la valeur ajoutée agricole de 2,3%, tandis que les activités non agricoles poursuivraient leur reprise avec un taux de 3,2%, ce qui amènerait la croissance globale à 3,3%, précise la même source.
Selon BAM, la croissance accélérerait à 3,5% en 2019, avec une amélioration de la valeur ajoutée agricole de 1,8% sous l’hypothèse d’une production céréalière de 70 millions de quintaux, et une augmentation de celle des activités non agricoles de 3,6%. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Socket-error General de Division
messages : 6852 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 21 Mar - 7:06 | |
| L'accord a été signé par 40 pays hors Nigéria. - Citation :
- UA: Le Maroc signe l'accord pour intégrer la zone de libre-échange continentale
http://telquel.ma/2018/03/21/ua-le-maroc-signe-laccord-pour-integrer-la-zone-de-libre-echange-continentale_1584324 _________________ لك الله ياوطني
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| Sujet: Re: Économie marocaine | |
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