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Sujet: Économie marocaine Lun 12 Sep 2016 - 3:41
Rappel du premier message :
Citation :
Le groupe chinois Haite sur le site du futur complexe industriel et résidentiel près de Tanger
French.xinhuanet.com 2016-09-11 09:41:24 RABAT, 10 septembre (Xinhua) -- Une délégation de la société aéronautique chinoise Haite se trouve au Maroc pour les premières étapes logistiques du futur complexe industriel et résidentiel de Tanger (nord), a-t-on appris samedi auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Le dossier a rempli toutes les conditions juridiques et administratives, précise-t-on. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d'accord signé entre le Maroc et Haite le 12 mai dernier à Beijing, rappelle un communiqué du Conseil de la région.
Selon le ministre marocain de l'Industrie, Moulay Hafid Elalamy, ce projet de 10 milliards de dollars s'étendra sur une superficie oscillant entre 1.000 et 2.000 hectares. Il pourra accueillir, outre de nombreuses entreprises, quelque 300.000 résidents.
La délégation chinoise a tenu vendredi plusieurs réunions techniques avec les acteurs concernés par le projet et visité les sites industriels de Tanger, notamment le complexe portuaire de Tanger Med et la zone d'Aïn Dalia, qui abritera le chantier de la cité industrielle.
Selon le communiqué du Conseil de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les parties concernées par ce projet d'envergure ont réitéré leur engagement à respecter les délais de réalisation prévus.
La délégation chinoise a salué les efforts déployés par les parties concernées par le projet. Celui-ci constitue un jalon important pour conforter davantage les relations économiques bilatérales, ainsi qu'un stimulateur d'investissement et de croissance économique pour le Maroc, d'autant plus que ce chantier s'érige en un nouveau modèle qui assure l'équilibre entre les dimensions économiques et sociales.
Cela signifiera la mort de la filière bovine et ovine du Maroc.
mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 31 Mar 2018 - 6:15
je me suis toujours demandé pourquoi on n'importe pas certaines races de bovins qui s'acclimatent très bien dans des pays et zone très chaudes comme les USA texas ou bien l'argentine etc
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Maroc : la dette publique extérieure franchit la barre des 35 milliards $ en 2017
Le Maroc a enregistré une hausse de sa dette publique extérieure en 2017, par rapport à 2016 a indiqué la semaine dernière la Direction marocaine du Trésor et des Finances extérieures (DTFE).
Selon les chiffres publiés et relayés par Xinhua, la dette publique extérieure s’est établie à 332,35 milliards de dirhams marocains (36,1 milliards $) en 2017, contre 312,46 milliards de dirhams (33,97 milliards $) en 2016. Ce montant qui traduit un taux de progression de 6,36% en glissement annuel, a permis à la dette publique extérieure de s’établir à 31% du PIB en 2017, contre 30,8%, l’année précédente.
D’un autre côté, les réserves de change du pays ont considérablement chuté, atteignant 24 milliards $ fin 2017, un chiffre en recul de 8,3% par rapport à 2016.
Notons que dans le classement des principaux créanciers internationaux du pays, les institutions multilatérales occupent la première place avec 43,7% de la dette publique extérieure. Les créanciers bilatéraux quant à eux occupent la deuxième place du classement avec 29,3%, tandis que le marché financier international et les banques commerciales occupent 23,4% de part de la dette.
Rappelons que la semaine dernière, l’Administration marocaine des douanes et impôts indirects, a indiqué que le Royaume avait enregistré en 2017, un taux record de recettes douanières, avec 10,3 milliards $ collectés.
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Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 3 Avr 2018 - 4:48
mourad27 a écrit:
je me suis toujours demandé pourquoi on n'importe pas certaines races de bovins qui s'acclimatent très bien dans des pays et zone très chaudes comme les USA texas ou bien l'argentine etc
La filière bovine en Argentine est faite principalement d'Angus (race ecossaise)... donc pas vraiment pour notre climat. Les brésiliens ont choisi une race indienne (type zebu) pauvre en graisse et très resistante.
Au Maroc, le ranch du groupe Finance.com teste des long horn et des races texannes (issues de races allemandes et ecossaises). Les fermes du Domaine Royal on testé toutes sortes de races. Le probleme n'est pas là, le probleme est que l'elevage est une industrie alors que 99% de nos eleveurs travaillent encore de manière pré-industrielle (sans que cela fasse de notre viande un meilleur produit).
Nous importons déjà de la viande argentine (et australienne etc...) pour les FAR.
Un accord avec l'Argentine ne detruira pas la filière bovine Marocaine car on ne peut pas vraiment parler de filière structurée. Les Argentins exportent principalement pour le haut de gamme... donc, leurs prix ne peuvent pas battre l'eleveur du coin qui vend sont kilo de viande à 50 dirhams.
c'est normal.. le gamin est en train de brader ses fesses à Washington pour obtenir un ''quincy agreement II'', dans l'espoir de prolonger le protectorat US pour la nouvelle génération de régnants. il est en train de cracher sur Al Qods qui est sacré, vous pensez qu'il se gênerait pour une coupe du monde au Maroc...
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Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 3 Avr 2018 - 13:32
HS : Sa dernière sorti sur Isra'hell est à vomir ! Sans parler de l'annonce au calme d'une future grande guerre régionale voir mondial .... Je souhaite qu'on n'envoie plus les notres mourrir pour rien !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Adam Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 4 Avr 2018 - 6:18
Infomédiaire a écrit:
Autoroutes du Maroc devient rentable et promet du gros
Le chiffre d’affaires de la Société des Autoroutes du Maroc (ADM) s’est élevé à 3 ,6 milliards de dirhams (MMDH) TTC, en évolution de +10% par rapport à 2016.
L‘EBITDA a affiché un solde de 1,9 MMDH est en amélioration de +4% vs 2016 alors que le résultat net est passé d’un déficit de 3,9 MMDH en 2016 à un bénéfice de 45 millions de dirhams à fin 2017.
A noter que l’année 2017 a vu la réalisation de plusieurs projets d’investissements qui se sont élevés à 600 millions de dirhams. Ces investissements concernent principalement le développement et la modernisation des infrastructures et le développement du télépéage. Et pour 2018, les investissements prévus par ADM s'élèvent à plus de 3,4 MMDH.
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messages : 6692 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 7 Avr 2018 - 7:37
Citation :
Le plan d'action de la CGEM pour lutter contre l'informel
Selon l'étude de la CGEM élaborée avec le cabinet Rolland Berger, l'informel représente 20% du PIB et 2,4 millions d'emplois. Simplification de TVA, augmentation des droits de douane, développement d'un cadre réglementaire spécifique...telles sont les préconisations de la confédération patronale pour lutter contre l'informel. ... TELQUEL
Voilà un débat très cher à des membres de ce forum, le poids de l'informel D'après le patronat c'est 20% du PIB !
Citation :
Rapport complet : https://fr.scribd.com/document/375755567/CGEM-Informel#fullscreen&from_embed
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messages : 6692 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 15 Avr 2018 - 12:18
J'espère que la mafia local ne va pas avorter le sauvetage de ce fleuron de l'industrie marocaine :
Citation :
EXCLUSIF. Les premiers détails concernant le projet irakien de reprise de la Samir
C’est une offre inédite et inattendue qui va être faite pour la reprise de la Samir. Le chef de file de cette offre est l’Etat irakien. Médias24 a pris connaissance des grandes lignes du montage envisagé par ce candidat. Révélations.
Le chef de file est donc l’Etat irakien, comme l’avait révélé un article récemment publié sur le Dow Jones Newswires, l'agence du Wall Street Journal. L’article indiquait que l’Irak s’est rapproché des Marocains en vue d’une éventuelle reprise de la Samir.
Médias24 a rencontré une source sûre et proche du dossier irakien. On apprend ainsi que le chef de file est bien l’Etat irakien. Avec deux partenaires, dont BB Energy, le trader bien connu. Le troisième partenaire n’a pas encore été identifié par nos soins. Ce que nous savons, c’est qu’il s’agit d’une société européenne travaillant dans le conseil, ayant une expertise certaine dans le domaine du pétrole, et qui connaît très bien l’outil industriel que représente la Samir.
Le projet d’acquisition de la Samir s’explique par la volonté de l’Etat irakien d’augmenter sa production pétrolière. La Samir permettrait alors de stocker une partie du pétrole et produire 200.000 barils/jour de pétrole raffiné qui seraient exportés en Europe de l’Ouest.
Le montage qui sera proposé n’est pas finalisé dans ses détails. Mais ses grandes lignes sont les suivantes:
Trois entités seraient créées:
1. une structure de défaisance; 2. une SPV pour gérer le foncier (les 240 hectares sur lesquels est construite la raffinerie); 3. une société d’exploitation de la raffinerie.
-la structure de défaisance va réaliser les actifs qui ne sont pas indispensables à l’activité industrielle de raffinage et utiliser le produit des cessions d'actifs pour désintéresser les créanciers. Selon l’expertise qui avait été réalisée début 2017 à la demande du syndic, la raffinerie avait été évaluée à 15 milliards de DH et les autres actifs à 6,5 MMDH. La structure de défaisance s’intéressera à ces actifs.
-une SPV foncière (special purpose vehicle, qu’on appelle également fonds commun de créances), sera propriétaire du terrain de 240 hectares sur lequel est construite la Samir. Elle effectuera un lease back et disposera immédiatement de cash. Ce cash pourrait servir à désintéresser des créanciers et/ou payer une partie de l’acquisition (in fine, cela revient au même).
Cette SPV va louer ce terrain à la troisième société qui va exploiter la raffinerie. La SPV aurait pour actionnaires les principaux créanciers de la Samir et, ce qui est considéré comme “hautement souhaitable“, l’Etat marocain. Les créanciers effectueraient ainsi un swap d’une partie de leurs créances en actions.
Au bout de 25 ans, l’une des options envisagées est de restituer gracieusement le terrain de 240 hectares super bien situé, à l’Etat marocain, après l’avoir dépollué.
De toutes les manières, ces candidats à la reprise souhaitent d’emblée placer le terrain sous la tutelle de la SPV pour rassurer les pouvoirs publics quant à son sort final et prendraient l'engagement de le céder à l'Etat marocain.
-une société d’exploitation dont les actionnaires seraient l’Etat irakien, BB Energy et la troisième société européenne. Elle se chargera uniquement de l’exploitation, paierait d’emblée un montant à définir dans le cadre de cette reprise, et prendrait en charge la mise à niveau industrielle et le redémarrage de la raffinerie.
Des experts irakiens ont effectué une visite des lieux et ont trouvé la raffinerie dans un état “aussi bon que possible“ pour un outil qui est à l’arrêt depuis près de trois ans.
Les montants de l’offre irakienne n’ont pas encore été fixés mais la finalisation “se fait aussi vite que possible“. Selon notre estimation, l’offre finale pourrait être déposée dans un délai de deux à quatre semaines.
Nos interlocuteurs précisent que l’emploi serait préservé à 100%.
Les premières informations concernant le dossier irakien avaient été comprises au Maroc, comme une offre de location ou de concession. Les réactions d’une partie des acteurs du dossier avaient été réservées, voire négatives.
Depuis cette date, le candidat irakien a affiné son approche. Telle qu’elle a été exposée ci-dessus, l’offre a pour objectif également, de désintéresser les créanciers, de garantir l’emploi et de redémarrer l’activité industrielle. De ce fait, elle devrait recevoir un meilleur accueil.
Rappelons l’existence d’une seconde candidature en lice qui est celle du groupe Al Otaiba.
Maroc : trois tandems en course pour prendre la tête du patronat
Si la candidature de l’ancien ministre et ex-président du RNI est la plus médiatisée, deux autres binômes briguent le siège de Miriem Bensalah Chaqroun.
La date limite pour le dépôt des candidatures pour la présidence de la CGEM (patronat marocain), était fixée à ce vendredi 13 avril à midi. Après plusieurs semaines de spéculations et de rumeurs, trois tandems ont finalement déposé leur dossier de candidature. Le conseil d’administration de la CGEM qui se tiendra le lundi 16 avril devra statuer sur ses candidatures, et les officialisera si elles sont conformes avec ses statuts. Mais, sauf grande surprise, les trois tandems devront entamer ce lundi leur campagne électorale qui va durer jusqu’au 22 mai, jour des élections. Tour d’horizon.
Salaheddine Mezouar et Faïçal Mekouar
Dans une séquence parfaitement orchestrée par son service communication, le duo Salaheddine Mezouar et Faïçal Mekouar est le dernier à avoir déposé son dossier, à 11 heures ce vendredi matin. Une foule de journalistes et photographes s’est pressée devant la porte pour avoir les déclarations de l’ancien ministre des Affaires étrangères et ex-argentier du royaume. Ce dernier a donc profité de l’occasion et des micros tendus pour répondre aux critiques et aux interrogations que son ambition de vouloir devenir patron des patrons a suscitées.
Lui qui a été président du RNI jusqu’en 2016 a expliqué que ses « convictions politiques sont personnelles » ne l’empêchent de devenir président de la CGEM. Pour rassurer les votants, il a promis de mettre une certaine « distance avec la politique » et a assuré que sa candidature « relève d’une conviction personnelle ». Si Mezouar, qui dit avoir présenté candidature via l’entreprise CTC Maroc, n’est pas un visage connu à la CGEM, son binôme a été vice-président du dernier mandat de Miriem Bensalah. Faïçal Mekouar est aussi président de la filiale marocaine du grand cabinet d’audit Fidaroc Grant Thornton.
Hakim Marrakchi et Assia Benhida Aïouch
Le duo Hakim Marrakchi et Assia Benhida Aïouch connaît parfaitement bien la maison. Le premier est un industriel qui dirige l’entreprise Maghreb Industries et il a été vice-président entre 2009 et 2012 de la CGEM. Sa colistière, patronne du cabinet Optimium Conseil, s’est lancée dans entrepreneuriat il y a vingt ans de cela. Membre du conseil d’administration de la CGEM, elle est également vice-présidente de la commission ALE et relations UE.
« Assia et moi sommes des entrepreneurs confrontés en permanence au marché et nous connaissons instinctivement, mais également d’expérience, les réponses appropriées aux problèmes de nos entreprises », nous explique Hakim Marrakchi. Avant d’affirmer qu’ils seront, pour plusieurs sujets d’actualité à la CGEM, « les mieux placés ».
Khalid Dahami et Narjiss Loudiyi
Enfin, le duo Khalid Dahami et Narjiss Loudiyi, qui a été le premier à déposer son dossier, est le moins médiatisé de tous. Pourtant, les deux colistiers comptent plusieurs années d’entrepreneuriat et de militantisme au sein du patronat marocain.
Lui est président de la Fédération du commerce et des services, qui est la plus imposante au sein de la CGEM avec 1 230 membres inscrits. Narjiss Loudiyi, de son côté, est membre de la même fédération, et directrice générale de N7 communication.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 17 Avr 2018 - 3:49
Fox-One a écrit:
ce qui est plus intéressant a savoir est plutôt de savoir vers quel poste se dirigera Meriem BENSALEH !
C'est effectivement la même question que je me pose.
Sinon pour Mezouar on se doutait bien que lorsqu'il avait "cédé" son poste de chef du RNI à Akhennouch, on lui avait surement promis une "compensation" à la hauteur.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 18 Avr 2018 - 11:06
Code:
LE PLAN MAROC-VERT BOUCLE SES 10 ANS Irrigation: Les ressources hydriques non conventionnelles deviennent indispensables
Par Zakaria Boulahya
Mercredi 18 avril 2018 à 14h33
La construction de la station de dessalement de Chtouka Ait Baha débutera dans quelques semaines, tandis que l’appel d’offres pour la station de Dakhla sera clôturé en juin 2018 – pour un démarrage des travaux début 2019, apprend Médias24 auprès de la Direction de l’Irrigation relevant du ministère de l’Agriculture. A l’occasion des 10 années du Plan Maroc Vert, une série d’articles Médias24 permettra à nos lecteurs de mieux appréhender les différentes facettes de l’agriculture marocaine, à quelques jours du SIAM 2018.
Le recours aux ressources non conventionnelles occupe une place croissante dans la stratégie ‘Irrigation’ du PMV, et pour cause: ‘’Le Maroc connaît un déficit en énergie et en eau. Les apports hydriques ont même diminué de 30% au cours des 20 dernières années,’’ souligne Ahmed El Bouari, directeur de l’Irrigation et de l’Aménagement de l’espace agricole au ministère de l’Agriculture.
C’est dans ce contexte que l’un des 3 axes de la stratégie ‘Irrigation’ du Plan Maroc Vert porte sur le recours aux ressources hydriques non conventionnelles afin de répondre aux besoins croissants en irrigation – notamment à travers la promotion des partenariats public-privé. Les deux autres axes visent l’extension des surfaces irriguées et le développement de l’irrigation localisée (goutte à goutte).
Le dessalement pour éviter un désastre économique à Souss-Massa
C’est ainsi que la région de Souss-Massa verra, dans quelques semaines, le démarrage des travaux de la plus grande station de dessalement d’eau de mer au monde. D’une capacité de 400.000 m3/jour, la moitié de sa production alimentera le Grand Agadir en eau potable, l'autre moitié servira à l’irrigation des cultures.
L’opérateur en charge de la construction de la station de dessalement de Chtouka, l’Espagnol Abengoa, couvrira également l’ensemble de la chaîne de valeur: construction d’un réseau d’irrigation, production et distribution d’eau dessalée.
Nécessitant un budget de près de 2,5 MM DH, ce projet est également le fruit d’un partenariat public-privé novateur, agriculteurs et investisseurs agricoles ayant contribué au financement de la station, faisant preuve d’un engouement qui a permis de clôturer les souscriptions dans un délai de 3 mois, au lieu des 6 mois initialement prévus. Quant aux tarifs, le mètre-cube d’eau dessalée sera facturé autour de 5 DH aux agriculteurs.
Cette station de dessalement d’eau de mer arrive à point nommé dans une région fortement exposée au stress hydrique, avec très peu de ressources superficielles. Alors que l’accroissement démographique et l’agriculture intensive – la région assurant 90% des exportations nationales de tomates, poussent à surexploiter la nappe phréatique en y puisant chaque année 60 M de mètres-cube, l’eau des nappes étant par essence une ressource non renouvelable.
Mais il y a pire… ‘’Compte tenu de la surexploitation des nappes et de la proximité du littoral, les experts du ministère ont détecté le début d’infiltrations d’eau de mer dans la nappe phréatique. Ce qui est très dangereux car cela menace la nappe dans son intégralité’’ avertit Ahmed El Bouari, qui nous assure d’une forte mobilisation gouvernementale pour éviter un désastre écologique, mais aussi le naufrage économique de toute une région. ‘’ L’agriculture assure environ 100.000 emplois permanents et des milliards de DH d’investissements, qui risquent de disparaître… Sans oublier la valeur ajoutée agricole de la région, qui est de quelque 9 MM DH par an. C’est toute l’économie régionale, et même nationale qui est menacée’’.
Dakhla: l’éolien pour dessaler l’eau de mer
Un projet quasi-similaire de dessalement d’eau de mer sera opérationnel à Dakhla en 2021. Dotée d’une capacité de 100.000 m3/jr et nécessitant un investissement de 1 MM DH, l’appel d’offres de cette station sera clôturé dès juin 2018. L’opérateur retenu conclura le contrat à la fin de l’année, pour un démarrage des travaux début 2019.
L’implantation de cette station à Dakhla vise à préserver les nappes phréatiques des provinces du Sud, mais aussi à bénéficier du caractère ‘précoce’ de l’agriculture dans cette région – les cultures arrivant à maturité 2 à 3 semaines avant celles de Souss-Massa, par exemple.
‘’La station de Dakhla a pour finalité l’irrigation de cultures à forte valeur ajoutée, dans un périmètre de 5000 ha. C’est une première mondiale car ce sera la pionnière en matière de recours à l’énergie éolienne, pour le dessalement d’eau de mer’’ précise le directeur de l’Irrigation.
Les éoliennes permettront notamment de réduire le prix de revient du mètre-cube d’eau dessalée, qui sera moins cher comparé à l’eau produite par la station de Chtouka. L’Etat est également à créditer. Si le montage des deux projets répond à une logique de partenariat public-privé, l’Etat intervient fortement en tant que régulateur sur le projet de Dakhla.
En effet, et contrairement à la station de Chtouka où Abengoa gère seul l’ensemble de la chaîne de valeur, la station de dessalement de Dakhla sera pilotée par un premier opérateur qui verra sa production d’eau dessalée sécurisée via des contrats garantis par l’Etat. Ce dernier confiera les volumes acquis à un 2nd opérateur, exclusivement en charge de la distribution.
Des stations de dessalement tout au long des côtes marocaines?
L’évolution des technologies de dessalement, couplées aux énergies renouvelables, rend le mètre-cube d’eau dessalée de plus en plus compétitif, pouvant atteindre 4 DH le mètre-cube en fonction des optimisations énergétiques retenues. Ce qui pousse actuellement les cadres du ministère de l’Agriculture à mener une réflexion en ce sens, portant sur la multiplication de stations de dessalement tout au long des 3.500 km de côtes marocaines.
Cela permettrait non seulement d’alléger la pression exercée sur les ressources conventionnelles, mais aussi d’assurer l’approvisionnement en eau d’irrigation ainsi qu’en eau potable, la quasi-totalité des grandes villes du Royaume, étant toutes situées à proximité du littoral.
‘’Le dessalement d’eau de mer présente l’avantage de sécuriser l’approvisionnement en eau et de s’affranchir des aléas climatiques. Une station de dessalement est aussi plus rentable qu’un barrage, dont les taux de remplissage fluctuent en fonction des précipitations’’ souligne Ahmed El Bouari.
Verrons-nous un jour des stations de dessalement éclore dans chaque ville côtière? Ce modèle d’approvisionnement a en tout cas fait ses preuves sous d’autres cieux. L’ile de Malte tire en effet 100% de son eau potable du dessalement d’eau de mer, les ressources superficielles étant exclusivement dédiées à l’irrigation des surfaces agricoles.
Tourisme : Le Maroc explose ses chiffres en ce début d’année
Infomédiaire a écrit:
L’activité touristique a maintenu la cadence de croissance soutenue entamée depuis plus d’une année, avec une progression de 24% des arrivées de touristes aux postes frontières durant les 3 premiers mois de 2018 par rapport à l’année précédente.
Les principaux marchés émetteurs du Royaume continuent d’afficher des progressions importantes, en particulier, l’Allemagne (+39%), suivis de l’Espagne (+26%), la France (+24%) et le Royaume-Uni (+15%), a indiqué le ministère du Tourisme, du Transport aérien, de l’Artisanat et de l’Economie sociale dans un communiqué.
Quant aux nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement touristique classés, elles ont connu une forte croissance de 20% par rapport à fin mars 2017, a précisé la même source.
De même, les recettes touristiques en devises ont atteint 15,8 milliards de dirhams durant le 1er trimestre de l’année 2018 soit une hausse de 20% par rapport à la même période de l’année 2017.
Une récolte record comme cadeau pour le 10e anniversaire du Plan Maroc Vert
Huffpost a écrit:
Bonne nouvelle pour le secteur agricole. Malgré un démarrage difficile, la campagne 2017-2018 a pu être rattrapée grâce notamment aux pluies régulières et abondantes qu’a connues le Maroc jusqu’au mois d’avril. C’est ce que vient d’annoncer aujourd’hui le ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, lors de la 10e édition des Assises de l’agriculture.
Selon le ministre, la production prévisionnelle pourrait bien atteindre 98,2 millions de quintaux. On certes loin des 110 millions de quintaux de la campagne de 2014-2015, mais la récolte de cette année s’annonce d’ores et déjà exceptionnelle et représente une hausse de 3% comparée à la campagne précédente.
Dans le détail, cette récolte est répartie entre les trois principales céréales avec 48,1 millions de quintaux de blé tendre, 22,8 millions de quintaux de blé dur et 27,3 millions de quintaux d’orge. Une production d’autant plus remarquable qu’elle a été réalisée sur une superficie emblavée en baisse de 16% en comparaison avec l’année dernière (4,5 millions d’hectares contre 5,4 millions).
C’est donc l’amélioration du rendement qui a rendu cette performance possible. Selon les chiffres donnés par le département d’Akhannouch, cet indicateur a atteint un record de 21,8 quintaux en moyenne par hectare, soit une hausse de 23% en comparaison avec la campagne précédente.
“Ce résultat exceptionnel démontre les grandes capacités d’intervention développées depuis le lancement du Plan Maroc Vert chez les agriculteurs et la profession agricole”, a souligné le ministère, notant que malgré l’arrivée tardive des pluies, les agriculteurs ont pu faire preuve d’une grande réactivité, ce qui s’est traduit par exemple par le semis d’un million d’hectares en l’espace d’une semaine.
Tenues à Meknès en marge du Salon international de l’agriculture au Maroc (SIAM), les Assises de l’agriculture commémorent cette année le 10e anniversaire du lancement du Plan Maroc Vert (PMV). Le ministre de l’Agriculture en a profité pour présenter un bilan de ce programme qui a réussi à mobiliser un total de 105 milliards de dirhams d’investissements depuis son lancement en 2008.
Une grosse enveloppe qui a permis au PIB agricole de croître de 7,3% par an en moyenne ces dix dernières années à l’heure où le PIB global progressait d’à peine 3,2% durant la même période. Côté emploi, plus de 250.000 postes additionnels ont été créés, ce qui a contribué à la stabilisation de la population rurale à 12,4 millions d’habitants.
Concernant les ressources hydriques, la superficie couverte par l’irrigation localisée devra atteindre 590.000 hectares d’ici la fin de l’année. Des transformations des systèmes dont les retombées se font déjà sentir avec une nette amélioration de la productivité des terres irriguées, une augmentation des revenus des exploitations agricoles ainsi que des économies d’eau réalisées, qui avoisinent 1,6 milliard de mètres cubes chaque année.
Rappelons en ce sens que le ministère porte un programme d’extension de l’irrigation sur 160.000 hectares de terres dominées par les barrages existants ou en cours de construction, pour un coût qui s’élève à près 21,5 milliards de dirhams.
Ca m'etonnerait enormement que les prévisions de croissance restent à 2,9%, je les vois plus à 3,5% cette année. Attendons nous à une révision à la hausse des previsions de croissance pour 2018 inchalah.
RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 24 Avr 2018 - 10:45
Avec ces éléments effectivement, le taux de croissance pourrait etre revu à la hausse. Ce qui serait une première dans l'histoire économique du Maroc, ou la croissance serait satisfaisante deux année de suite. Autre première, selon les dernières projections du FMI, le Maroc ne serait plus le pays le plus pauvre du Maghreb, effectivement le PIB/habitant nominal est arrivé au même niveau que celui de la Tunisie.
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 24 Avr 2018 - 11:36
RED BISHOP a écrit:
Avec ces éléments effectivement, le taux de croissance pourrait etre revu à la hausse. Ce qui serait une première dans l'histoire économique du Maroc, ou la croissance serait satisfaisante deux année de suite. Autre première, selon les dernières projections du FMI, le Maroc ne serait plus le pays le plus pauvre du Maghreb, effectivement le PIB/habitant nominal est arrivé au même niveau que celui de la Tunisie.
Hamdoulah, bien que le PIB/habitant montre clairement ses limites en termes d'indicateur de richesse des citoyens, ca reste l'indicateur le plus utilisé, c'est donc une bonne nouvelle.
Le développement économique du Maroc, en l'absence d'hydrocarbure, ne passera et ne peut passer que par l'industrialisation de masse, comme tout les pays émergents qui sont passé par notre stade. Il faut absolument réduire la part de l'agriculture dans le PIB à 5%, car prier chaque année pour la pluie n'est pas soutenable si on veut un taux de croissance stable de pays émergent, ou en voie d’émergence. C'est dans cet esprit qu'il faut supporter les efforts de MHE et changer la mentalité marocaine en terme d'entrepreneuriat et d'investissement.
Je pense que les deux vecteurs principaux pour accompagner ce changement de mentalité sont ceux de la liberté économique (en particulier pour les PME) et l'état de droit. Ces deux vecteurs sont positivement corrélés à tout les indicateurs de développement humains et Economique.
RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 24 Avr 2018 - 12:22
....ainsi que l'Innovation...d'ou le developpement de l'éducation et de la recherche
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 24 Avr 2018 - 15:11
MAP a écrit:
Le Maroc officiellement désigné pour accueillir l’édition 2021 des Assemblées Annuelles du GBM et du FMI
mardi, 24 avril, 2018 à 19:06
Rabat – Le Maroc a été officiellement désigné pour accueillir l’édition 2021 des Assemblées Annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (GBM) et du Fonds Monétaire International (FMI) et ce, au terme d’un long processus d’évaluation des candidatures présentées initialement par 13 pays, a annoncé mardi le ministère de l’Economie et des Finances.
Cette désignation, la deuxième pour le continent africain depuis 1973, coïncide avec le 60ème anniversaire de l’adhésion du Royaume à ces deux institutions le 25 avril 1958 et vient consacrer la confiance du GBM et du FMI dans la capacité du Maroc à réussir l’organisation d’événements d’envergure mondiale, a souligné le ministère dans un communiqué.
Cette désignation traduit également ”l’appui et le soutien de ces deux importantes institutions aux politiques économiques et réformes structurelles engagées par le Maroc sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohamed VI que Dieu l’assiste”, affirme-t-on de même source.
L’édition 2021, qui se déroulera dans la ville de Marrakech, sera l’occasion d’exposer les réformes structurelles engagées par le Maroc ainsi que les différentes avancées qu’il a réalisées et de débattre et échanger avec les décideurs et experts internationaux sur les moyens de promouvoir la coopération internationale et régionale, indique-t-on.
Les Assemblées Annuelles du Groupe de la Banque Mondiale (GBM) et du Fonds Monétaire International (FMI) constituent le grand rendez-vous annuel de la finance internationale et l’occasion de débattre de la conjoncture internationale, du développement et du financement des économies et de la lutte contre la pauvreté et des inégalités sociales.
Cette manifestation est organisée chaque deux années de suite à Washington et, la troisième année, dans un pays tiers. Elle réunit plus de 14.000 personnalités dont les ministres des Finances et les Gouverneurs des Banques Centrales de 189 pays membres de ces institutions ainsi que des représentants du secteur privé, des ONG, et du milieu universitaire.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, avait conduit, les 13 et 14 mars dernier à Washington, une importante délégation pour promouvoir la candidature du Royaume du Maroc, et avait eu, à cette occasion, une série de rencontres avec les administrateurs et les hauts responsables du groupe de la BM et du FMI.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 25 Avr 2018 - 1:49
Socket-error a écrit:
Citation :
Le plan d'action de la CGEM pour lutter contre l'informel
Selon l'étude de la CGEM élaborée avec le cabinet Rolland Berger, l'informel représente 20% du PIB et 2,4 millions d'emplois. Simplification de TVA, augmentation des droits de douane, développement d'un cadre réglementaire spécifique...telles sont les préconisations de la confédération patronale pour lutter contre l'informel. ... TELQUEL
Voilà un débat très cher à des membres de ce forum, le poids de l'informel D'après le patronat c'est 20% du PIB !
Citation :
Rapport complet : https://fr.scribd.com/document/375755567/CGEM-Informel#fullscreen&from_embed
20% hors secteur primaire pour lequel nous ne savons rien sur la valeur ajoutée (secteur défiscalisé). Mais meme sans, le chiffre de 20% n'a pas de sens. Si les deux tiers du commerce est informelle et 20% du BTP, on depasse allègrement les 20%. Je maintient mon chiffre de 250milliards $ pour le PIB. Je suis sûre de mes calculs.
Socket-error General de Division
messages : 6692 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 25 Avr 2018 - 12:31
C'est un scandale, en plus il veut des indemnités !!! Il faudra juger les personnes responsable de cette privatisation avec ses clauses abusives.
Citation :
Exclusif. Corral vs Maroc: les détails de la requête déposée au CIRDI
Le 14 mars 2018, Corral Morroco Holding, société détenue par le Saoudien Mohammed Hussein Al Amoudi, avait déposé une requête d'arbitrage CIRDI contre le Maroc. Médias24 a lu le document et vous en livre les détails en exclusivité. ...
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 25 Avr 2018 - 12:34
Socket-error a écrit:
C'est un scandale, en plus il veut des indemnités !!! Il faudra juger les personnes responsable de cette privatisation avec ses clauses abusives.
Citation :
Exclusif. Corral vs Maroc: les détails de la requête déposée au CIRDI
Le 14 mars 2018, Corral Morroco Holding, société détenue par le Saoudien Mohammed Hussein Al Amoudi, avait déposé une requête d'arbitrage CIRDI contre le Maroc. Médias24 a lu le document et vous en livre les détails en exclusivité. ...