Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
| | Diplomatie marocaine - Relations internationales | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 21 Juin 2017 - 7:29 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
LES 13 FAMILLES SYRIENNES BLOQUÉES PAR ALGER ACCUEILLIES À FIGUIG http://fr.le360.ma/politique/les-13-familles-syriennes-bloquees-par-alger-accueillies-a-figuig-124327 Enfin ! Quand tu es seul à assumer le destin d'une nation qui plus est entouré de vautour qui ne pensent qu'à leur gueules.Je comprend pourquoi le roi parait de plus en plus fatigué sur les video, et prend autant de vacances ! |
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Auteur | Message |
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Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 21 Jan 2018 - 22:51 | |
| - Shugan188 a écrit:
“Davantage qu’un principe, le Bon voisinage est une valeur et un engagement, pour les Etats aussi, pour les Etats surtout. La stabilité n’est pas compatible avec l’irresponsabilité. Et ça, tout le monde le sait !”, a conclu le ministre.
les universités de politique international doivent enseigné ce chapitre dans leurs programme | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 21 Jan 2018 - 22:56 | |
| - Chiffalo a écrit:
- Bourita est à Alger.
j'imagine Mssahel dire à Bourita: HA l3aar ghir madiwhach 3lya, ana ghir mahboul, walakin 3afak bla chouha 9dam lbarrani. | |
| | | mourad27 Modérateur
messages : 7946 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 21 Jan 2018 - 23:21 | |
| sur ce coup ci bourita l'a joué fine il s est deplacé pour leur répondre depuis chez eux ca fait plaisir _________________ - Citation :
- "je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996 | |
| | | bradli23 Colonel
messages : 1761 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Lun 22 Jan 2018 - 1:56 | |
| j'aimerai bien voir la réaction de leur médias et journaux sur le discours de Bourita. on voit la une grande difference dans la pratique de la diplomatie, entre un dialogue irrésponsable et non fondé du guignole Msahel et celui de Bourita ( posé et les mots pesés ).
chapeau à Bourita, ce discours me réjouis et ca mérite bien le déplacement (ils leur envoie le message qu'on ne laisse pas passé leur débilités sans réplique)
dorénavant ils vont réfléchir deux fois avant de lancer des accusations farfelues. | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Lun 22 Jan 2018 - 8:03 | |
| - bradli23 a écrit:
dorénavant ils vont réfléchir deux fois avant de lancer des accusations farfelues. Tu leur pose là un sacré défi ! ! Moi je préfère que ils restent justement dans le même fuseau, c'est plus facile a gérer pour nous. | |
| | | mourad27 Modérateur
messages : 7946 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Lun 22 Jan 2018 - 10:35 | |
| Sir la partie ou il parle de la fermeture de la frontière et l intégration régionale maghrébine C est pour ainsi démonter le discours algérien hypocrite qu' ils servent aux pays européens _________________ - Citation :
- "je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996 | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Lun 22 Jan 2018 - 10:55 | |
| c'est l'année des Rally on dirait:
https://www.goud.ma/%d8%a7%d9%86%d9%81%d8%b1%d8%a7%d8%af-%d8%b9%d8%a7%d9%85-%d8%a7%d9%84%d8%b1%d8%a7%d9%84%d9%8a%d8%a7%d8%aa-%d9%87%d8%b0%d8%a7-%d8%a3%d8%b2%d9%85%d8%a9-%d9%83%d8%b1%d9%83%d8%b1%d8%a7%d8%aa-%d8%ac%d8%af-327158/ | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2491 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 23 Jan 2018 - 16:55 | |
| - Citation :
Le Maroc seul en lice pour entrer au Conseil Paix et sécurité de l’UA après le retrait de la candidature algérienne
L’Algérie ne sera pas candidate pour conserver son siège au Conseil Paix et sécurité de l’Union africaine. Le Maroc se retrouve seul en lice pour prendre la place réservée à l’Afrique du Nord lors du scrutin du 25 janvier. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a déclaré le 22 janvier que son pays ne sera pas candidat pour le nouveau mandat 2018-2019 au sein du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), rapporte l’agence de presse algérienne APS.
"L’Algérie, dont le mandat arrive à échéance à la fin de ce mois, ne sera pas candidate pour le nouveau mandat 2018-2019, mais se présentera pour un mandat de 3 ans en 2019, et ce, dans le cadre de l’application du principe de rotation entre les pays membres de l’organisation," a déclaré le ministre algérien au micro de la Chaine III de la radio algérienne. Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé, à cet égard, que l’Algérie s’était déjà abstenue de présenter sa candidature pour le mandat 2010-2013.
"Il y a lieu de dissocier entre la qualité de membre du Conseil et le poste de Commissaire pour la paix et la sécurité que l’Ambassadeur Smail Chergui [de nationalité algérienne, NDLR] occupera jusqu’en 2021", a précisé Messahel.
Selon une source proche du dossier, ce retrait de candidature intervient après "une évaluation qui laissait peu de chance" à l’Algérie de conserver son siège. Selon cette même source, la Tunisie ne devrait pas non plus être candidate. Ainsi, le Maroc se retrouverait seul en lice pour occuper le siège du Conseil réservé à l’Afrique du Nord pour un mandat de deux ans. Le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita avait annoncé l’intention du Maroc de rejoindre cet organe pivot de l’UA à son homologue sud-africaine lors de leur rencontre à Rabat le 9 janvier.
Le scrutin aura lieu le 25 janvier, lors de la première journée du 32e Conseil exécutif de l’UA, qui précède la Conférence des chefs d’État prévue les 29 et 30 janvier.
http://telquel.ma/2018/01/23/maroc-seul-en-lice-entrer-au-conseil-paix-securite-lua-apres-retrait-candidature-algerienne_1577497 | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 24823 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 23 Jan 2018 - 17:10 | |
| Une fenêtre de deux ans donc pour deratizer L'UA ! _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 23 Jan 2018 - 20:19 | |
| Pas de Mauritanie - MAP a écrit:
-
SM le Roi reçoit à Casablanca plusieurs ambassadeurs étrangers venus présenter au Souverain leurs lettres de créance
mardi, 23 janvier, 2018
Casablanca – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a reçu, mardi au Palais Royal de Casablanca, plusieurs ambassadeurs étrangers, venus présenter au Souverain leurs lettres de créance en tant qu’ambassadeurs plénipotentiaires et extraordinaires de leurs pays dans le Royaume.
Il s’agit de :
– M. Zakalia Kote, Ambassadeur du Burkina Faso,
– M. Ezzedine Saïd Ahmed Al Asbahi, Ambassadeur de la République du Yémen,
– M. Ada Salissou, Ambassadeur de la République du Niger,
– M. Abdul Karim Hashim Mostafa, Ambassadeur de la République d’Irak,
– M. Takuji Hanatani, Ambassadeur du Japon,
– M. Alasana S.T Jammeh, Ambassadeur de la République de Gambie,
– M. Thomas Reilly, Ambassadeur du Royaume-Unis de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord,
– Mme. Berenince Abigail Owen-Jones, Ambassadeur de l’Australie,
– M. Stephane Mahamadu Dawni Yakubu, Ambassadeur de la République du Ghana,
– M. Baba Garba, Ambassadeur de la République fédérale du Nigéria,
– M. Li Li, Ambassadeur de la République populaire de Chine,
– M. Götz Schmidt-Bremme, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne,
– M. Marc Trenteseau, Ambassadeur du Royaume de Belgique,
– Mme Jasna Mileta, Ambassadeur de la République de Croatie,
– Mme Merethe Nergaard, Ambassadeur du Royaume du Norvège,
– Mme Barbara Bregato, Ambassadeur de la République d’Italie,
– Mme Claudia Wiedey, Ambassadeur de l’Union Européenne,
– M. Ashraf Ibrahim Ahmad Ibrahim, Ambassadeur de la République Arabe d’Egypte,
– M. Hazim Issam Al Khatib Attamimi, Ambassadeur du Royaume Hachémite de Jordanie,
– M. Jamal Abdellatif Saleh Choubki, Ambassadeur de la Palestine,
– Mme Astanah Banu Binti Shri Abdul Aziz, Ambassadeur de la Malaisie,
– M. Richelieu A. Williams, Ambassadeur de la République du Liberia.
Cette audience s’est déroulée en présence du ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Coopération africaine, M. Mouhcine Jazouli, et du Chambellan de SM le Roi, Sidi Mohammed El Alaoui. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Fahed64 Administrateur
messages : 24823 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 24 Jan 2018 - 2:47 | |
| Je poste l'Article ici puisqu'il s'agit maintenant d'un billard à trois bande entre le Nigéria, le Maroc et l'Algérie Remarquez que la percée du Maroc énerve en coulisse et que les coup bas seront de mise L'Algérie encore et toujours elle cherche à freiner et ou retarder l'inévitable. Il faut que nous arrachions notre adhésion à la CEDEAO c'est un impératif économique et diplomatique. Ils ( les zazaïriens) le savent et essaient comme à leur habitude de comploter. - Citation :
- L’Algérie et le Nigeria, un couple diplomatique en reconstruction
Les relations distendues entre les deux grandes puissances, jadis fondamentales pour le continent, repartent sur une dynamique nouvelle, analyse notre chroniqueur.
Chronique. La récente visite du ministre nigérian des affaires étrangères Geoffrey Onyeama à Alger a permis de dissiper de profonds malentendus entre les deux pays, accumulés depuis 2015 et l’arrivée au pouvoir de Muhammadu Buhari au Nigeria. Les rencontres d’Onyeama avec son homologue Abdelkader Messahel et avec le premier ministre Ahmed Ouyahia semblaient nécessaires pour que l’axe Alger-Abuja, autrefois fondamental pour régler les affaires du continent, puisse repartir sur une dynamique nouvelle.
Jadis vibrant, le lien entre ces deux grandes puissances du continent s’est fortement distendu depuis le départ du pouvoir d’Olusegun Obasanjo, en 2007. Arrivés quasiment la même année à la tête de leur Etat respectif, Abdelaziz Bouteflika et Olusegun Obasanjo ont été les promoteurs d’un panafricanisme volontariste, via notamment la création du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), aux côtés du Sénégalais Abdoulaye Wade et du Sud-Africain Thabo Mbeki.
Ligne coupée entre Abuja et Alger
Les chefs d’Etat nigérian et algérien avaient aussi souhaité relancer des grands projets structurants pour l’Afrique de l’Ouest comme celui du gazoduc géant Trans Saharan Gas Pipeline (TSGP), reliant le delta du Niger au nœud gazier algérien de Hassi R’mel. Le TSGP aurait emprunté le territoire nigérien et aurait permis d’approvisionner l’Europe par l’intermédiaire des gazoducs déjà existants entre l’Algérie d’un côté et l’Italie et l’Espagne de l’autre.
Seulement, aujourd’hui, même si ce projet est épisodiquement évoqué par les deux parties, il semble enterré. Raisons de cet échec : l’insécurité dans la région productrice au Nigeria, où les infrastructures énergétiques sont régulièrement visées par des groupes en butte à l’Etat fédéral, et l’instabilité du nord du Nigeria et de plusieurs régions au Niger, du fait des actions des mouvements terroristes tels que Boko Haram.
Si l’abandon – non verbalisé – de ce projet est un coup dur pour les deux pays ayant les plus importantes réserves de gaz du continent, des décisions beaucoup plus politiques sont venues directement dégrader leur relation. Début 2016, alors que les Etats candidataient pour occuper les dix postes de commissaires de l’Union africaine, renouvelés en janvier 2017, le Nigeria s’était rangé derrière le candidat algérien Smaïl Chergui afin qu’il puisse effectuer un deuxième mandat sur le fauteuil « paix et sécurité », ce poste étant traditionnellement une chasse gardée algérienne.
Seulement, quelques mois plus tard, alors que la voie semblait dégagée pour M. Chergui, le Nigeria décidait au dernier moment de pousser la candidature de la peu connue Fatima Kyari Mohammed. Cette dernière, proche de l’entourage du président nigérian Muhammadu Buhari, n’a jamais été diplomate ni ministre, des niveaux de responsabilité souvent occupés par les futurs commissaires de l’Union africaine. Mme Kyari, petite quarantaine d’années, travaille dans l’intermédiation et la résolution de conflits via son cabinet de conseil.
Même si Alger ne l’a jamais laissé transparaître dans sa communication officielle, il a très mal pris qu’un allié traditionnel présente un candidat. Finalement, le retard pris par la campagne de Fatima Kyari Mohammed pour recueillir des soutiens dans les capitales africaines, et le peu d’enthousiasme que suscitait sa candidature au Nigeria, a rendu la réélection de M. Chergui relativement facile. Mais le mal était fait, et la relation entre les deux géants africains, abîmée par cet épisode.
Le Maroc rapproche malgré lui
En 2017, l’Algérie s’est inquiétée que le Maroc puisse devenir membre de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), après que le royaume a réussi à réintégrer l’Union africaine en janvier 2017. La visite réussie du roi du Maroc, Mohammed VI, à Abuja, en décembre 2016, avait fait craindre à Alger un abandon progressif de l’une des positions habituelles de la diplomatie nigériane : le soutien à la République arabe sahraouie démocratique (RASD), dont Alger est l’un des principaux soutiens. L’accord de principe des membres de la Cédéao pour l’adhésion du Maroc lors du sommet de Monrovia en juin 2017 avait également de quoi accréditer l’hypothèse d’un rapprochement Rabat-Abuja et d’un changement de position du Nigeria quant à la RASD. Cependant, cela ne fut pas le cas. Le Nigeria n’étant représenté à la réunion de Monrovia que par son chargé d’affaires en Sierra Leone, il était aisé d’en déduire qu’Abuja éprouvait déjà une certaine gêne avec la candidature marocaine à la Cédéao.
Or, sans l’accord du Nigeria qui pourvoit à plus de la moitié du budget de l’organisation sous-régionale, il est impossible pour le Maroc d’en devenir membre. Le peu d’enthousiasme nigérian démontré à Monrovia a été confirmé par la réunion de la Cédéao de décembre 2017, au siège de l’organisation à Abuja, à laquelle il a été décidé que le Maroc devra encore attendre avant de devenir membre. Malgré les raisons d’ordre juridique invoquées pour justifier ce report, c’est bien des enjeux politiques propres au Nigeria qui ont présidé à surseoir la procédure d’adhésion.
Cette position nigériane a été de nature à raffermir les liens avec l’Algérie, qui a profité de l’épisode pour relancer la relation bilatérale en invitant le ministre nigérian des affaires étrangères afin de l’associer à la préparation du sommet de l’Union africaine se tenant les 28 et 29 janvier à Addis-Abeba. L’objectif étant, cette fois-ci, que les deux géants africains parlent d’une seule et même voix.
Benjamin Augé est chercheur associé aux programmes Afrique et Energie de l’Institut français des relations internationales (IFRI).
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/23/l-algerie-et-le-nigeria-un-couple-diplomatique-en-reconstruction_5246011_3212.html#pidxt5KuKJ15F6cr.99 _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Socket-error General de Division
messages : 5893 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 26 Jan 2018 - 12:39 | |
| Le Maroc élu avec 39 voix, toujours le même nombre de pays qui sont avec nous - Citation :
- Union africaine: le Maroc siègera au Conseil Paix et sécurité
Le Maroc a été élu, ce vendredi 26 janvier, au Conseil Paix et sécurité de l'Union africaine. Il occupera pendant deux ans le siège réservé à l'Afrique du Nord.
Le Maroc vient d’être élu au Conseil paix et sécurité de l’Union africaine. Il occupera le siège réservé à l’Afrique du Nord pour un mandat de deux ans.
Ce n'est finalement pas une surprise, après le retrait de l’Algérie qui ne voulait pas briguer ce mandat. Son ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, l’avait déjà annoncé il y a quelques jours sur une chaîne de radio locale, motivant ce choix par la volonté de l’Algérie de se concentrer sur le prochain mandat qui, à la différence de celui que vient de briguer le Maroc, sera d’une durée de trois ans.
L’élection du Maroc s’est faite avec 39 voix pour et 16 abstentions. LE360 _________________ لك الله ياوطني
Dernière édition par Socket-error le Ven 26 Jan 2018 - 17:01, édité 1 fois | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2491 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 26 Jan 2018 - 16:57 | |
| - Citation :
- Exclusif: révélations sur la stratégie qui a permis au Maroc d'entrer au Conseil paix et sécurité de l'UA
Le Maroc a été élu au sein du Conseil paix et sécurité de l'Union africaine ce vendredi 26 janvier marquant la fin d'une campagne menée tambour battant depuis le mois de juillet. En exclusivité, voici les détails de la stratégie marocaine. Près d'un an après son retour à l'Union africaine (UA), le Maroc vient de frapper un deuxième grand coup en intégrant le Conseil paix et sécurité (CPS), organe pivot de l'organisation panafricaine. Un objectif que le Maroc poursuit depuis le mois de juillet dernier.
Tout commence au siège de l'UA à Addis Abeba, lorsque le président du CPS l'Algérien Smail Chergui présente son traditionnel rapport sur la paix et la sécurité. Alors que le document fait la part belle au langage utilisé par le Polisario, faisant notamment référence à l' "occupation", la diplomatie marocaine agit et enchaîne les réserves bloquantes. L'intermédiation du ministre des Affaires étrangères nigérian permet de trouver un accord sur la version définitive du texte.
"Nous avons vu que nous avions affaire à un organe qui nous fait du mal et qui interagit avec les Nations unies. Qui plus est, la question du Sahara au sein de l'Union africaine est traitée au sein de ce Conseil", nous explique une source proche du dossier.
C'est dans le but d'avoir une voix lors de la présentation de ces rapports que le Maroc décide donc de se porter candidat au CPS. "Nous souhaitions également contrer Smail Chergui au sein de l'organe auquel il soumet des rapports et doit rendre des comptes", poursuit notre interlocuteur.
Autre motivation, la perspective d'un face à face avec l'Algérie dont le mandat touche à sa fin. "Lorsque nous avons vu que l'Algérie allait se porter candidate, cela nous a confortés dans notre choix, car nous voulions que l'Afrique tranche", poursuit notre source.
Un candidat inattendu La machine est donc lancée dès le mois d'août et le Maroc affute ses armes en vue de l'Assemblée générale de l'ONU qui se tient au mois de septembre. Mais entre-temps, l'Algérie a préparé une contre-offensive. "Ils voulaient pousser la Tunisie à se porter candidate suite au dépôt de notre candidature. Le but était de faire de la Tunisie une alternative au Maroc et à l'Algérie afin que les pays africains n'aient pas à choisir entre nous deux", indique notre source.
Alors que la Tunisie se prépare à annoncer sa candidature, un véritable ballet diplomatique est entamé entre les deux pays durant les mois d'août et septembre. Il se conclut par le retrait tunisien.
En septembre, le Maroc dépose officiellement sa candidature auprès de l'UA avant d'entamer une opération séduction à l'ONU. À New York, la diplomatie marocaine enchaîne "les corps-à-corps" avec les représentants des pays africains durant la grand-messe diplomatique mondiale qu'est l'Assemblée générale de l'ONU. Documents et brochures sont distribués et des réciprocités diplomatiques sont proposées aux autres pays du continent.
Alors que les candidatures au CPS font généralement l'objet d'un accord préalable au niveau régional, le Maroc est contraint de faire fi de cette étape. "C'est le Polisario qui assure le leadership de la sous-région Afrique du Nord. Nous ne pouvions donc pas les consulter. Nous avons fait nos recherches sur les pratiques au sein de l'Union africaine et nous avons découvert que l'accord au niveau sous-régional est une pratique souhaitable, mais pas exigée", explique notre interlocuteur.
Au niveau interne, une course contre la montre est menée afin de ratifier le protocole relatif au CPS avant le 15 novembre. Ce sera chose faite le 10 novembre, grâce à "l'appui et au soutien de Sa Majesté", tient à préciser notre source.
Opposition algérienne Fort de la validité et de la légalité de sa candidature, la diplomatie marocaine aborde le mois de janvier en préparant une véritable campagne de promotion pour sa candidature à Addis Abeba. Dans un premier temps, les Forces armées royales sont sollicitées pour organiser une exposition consacrée aux 15 opérations humanitaires menées par le Maroc à travers la planète.
Une exposition installée le 10 janvier "dans une place de choix", à quelques mètres de la salle de conférence Nelson Mandela et à quelques pas de la donation artistique algérienne à l'UA. L'espace de quelques jours, cette exposition sera déplacée à l'hôtel Sheraton d'Addis Abeba, haut lieu de rencontre des diplomates basés dans la capitale éthiopienne.
Dans un second temps, une rencontre consacrée à la "contribution du Maroc dans le domaine de la paix et la sécurité" est organisée en collaboration avec le think tank éthiopien IPSS (Institue for Peace and security studies).
Mais quelques jours avant le Conseil, coup de tonnerre, l'Algérie retire sa candidature au Conseil paix et sécurité. Le Maroc se retrouve donc seul en lice, mais cela n'empêche pas les voisins de l'Est de mettre des bâtons dans les roues de la diplomatie marocaine.
Alger adopte d'abord une approche juridique en saisissant le Conseiller juridique de l'UA arguant que la candidature du Maroc n'est pas légitime, car le Royaume n'a pas eu l'accord de sa sous-région pour se présenter. Un argument auquel la diplomatie marocaine répond en affirmant que "les états membres de l'Union sont souverains" et qu'il leur revient de décider si le passage par la sous-région est rédhibitoire ou non. Ce sera finalement l'argumentaire marocain qui sera retenu par le Conseiller juridique.
Alger tente ensuite une approche diplomatique en multipliant les courriers destinés aux pays africains. Des missives dans lesquelles on pouvait lire que "le Maroc n'est pas éligible, car il occupe le territoire d'un autre État". Dans ces courriers, le Royaume est également accusé de vouloir "entrer dans le Conseil pour diviser".
Un argumentaire que l'Algérie répète jusqu'à la matinée du 26 janvier, à quelques heures du vote, dans le but de "s'assurer que plus d'un tiers des pays ne voteront pas en faveur du Maroc afin d'invalider l'élection", indique notre source. Un scénario évité à trois votes près, puisque le royaume a obtenu 39 des 55 voix des membres de l'Union africaine.
Un an de répit
Désormais élu, comment le Maroc compte-t-il mettre à profit son siège au CPS? "En tant que membre du Conseil, nous aurons un contact plus facile avec certains pays en proie à une crise comme le Burundi, la Guinée-Bissau et le Mali. Ces pays vont nous solliciter et développer des interactions avec des intérêts mutuels", détaille notre source.
La diplomatie marocaine compte également tempérer les rapports rédigés par le président du CPS, Smail Chergui sur la question du Sahara. "Il y a un travail qui sera fait, des mises au point, des questions sur des passages et des chiffres. L'objectif pour l'année prochaine est de nettoyer le texte et d'en faire une référence", assure notre interlocuteur.
Pendant une année, le Maroc devrait disposer d'une marge de manœuvre au sein du CPS. "La configuration est assez positive. Djibouti, le Rwanda, le Gabon, le Nigéria ou encore le Libéria sont des pays avec lesquels nous pouvons collaborer", assure notre interlocuteur qui est toutefois conscient que l'Algérie pourrait réintégrer le Conseil en 2019. "Mais rien ne nous empêchera de nous présenter une nouvelle fois en 2020", assure-t-il.
http://telquel.ma/2018/01/26/exclusif-strategie-du-maroc-adherer-au-conseil-paix-securite-lua_1577998 | |
| | | mourad27 Modérateur
messages : 7946 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 26 Jan 2018 - 21:47 | |
| notre tache d'huile s'étend dans tout les recoins de l'UA _________________ - Citation :
- "je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996 | |
| | | daama94 sergent chef
messages : 269 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Paris Nationalité :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 27 Jan 2018 - 19:41 | |
| - Le360 a écrit:
LE ROYAUME-UNI VEUT CONSOLIDER SA COOPÉRATION AVEC LE MAROC APRÈS LE BREXIT
Le ministre d’État britannique chargé du Développement international et de la région MENA, Alistair Burt, a exprimé, vendredi 26 janvier à Rabat, la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec le Maroc, notamment après le Brexit.
Dans une déclaration à la presse à l'issue d'entretiens avec la secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Mounia Boucetta, Alistair Burt s'est félicité des relations maroco-britanniques, "qui bien qu'historiques restent portées vers l'avenir", notamment après la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne.
...
S'agissant de la question du Sahara, le ministre britannique a salué les efforts "sérieux" déployés par le Maroc en vue de trouver une solution à ce problème, tout en renouvelant son soutien au travail de l'envoyé spécial de l'ONU et au processus onusien pour le règlement du différend.
M. Alistair Burt effectue une visite de travail de deux jours au Maroc, durant laquelle il a eu des rencontres avec plusieurs responsables marocains, notamment le ministre de l'Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Aziz Akhannouch, et le ministre du Tourisme, du transport aérien, de l'artisanat et de l’économie sociale, Mohamed Sajid.
http://fr.le360.ma/politique/le-royaume-uni-veut-consolider-sa-cooperation-avec-le-maroc-apres-le-brexit-153205 | |
| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 28 Jan 2018 - 13:50 | |
| - MAP a écrit:
-
Addis-Abeba: Ouverture du 30ème Sommet de l’Union africaine avec la participation du Maroc dimanche, 28 janvier, 2018
Addis-Abeba – Les travaux du 30ème sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union africaine (UA) se sont ouverts dimanche après-midi à Addis-Abeba, avec la participation du Maroc.
La délégation marocaine lors de ce sommet, qui se tient sur le thème “Gagner la lutte contre la corruption: une voie durable vers la transformation de l’Afrique”, est conduite par le Chef du gouvernement, Saad Eddine El Othmani, qui représente Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Elle comprend également le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, qui avait pris part à la 32ème session ordinaire du Conseil exécutif du bloc panafricain.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par l’exécution de l’hymne de l’UA par la chorale de la Commission de l’UA, et par l’allocution de M. Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine, présentant le thème du sommet et souhaitant la bienvenue aux Présidents nouvellement élus du Liberia, de l’Angola et du Kenya.
Au menu de ce sommet figurent plusieurs questions relatives notamment à la paix et à la sécurité, au développement, ainsi qu’aux réformes institutionnelles de l’organisation continentale. Le Sommet de deux jours tentera de solidifier l’engagement politique pour une Afrique non corrompue, citoyenne et démocratiquement gouvernée, telle qu’elle est envisagée par l’Agenda 2063: “L’Afrique que nous voulons”.
Lors de cette assemblée, les dirigeants africains discuteront d’une panoplie de questions importantes, en se focalisant en particulier sur l’épineux dossier de la réforme de l’institution panafricaine et le financement de l’organisation.
Cette réforme vise à centrer l’action de l’organisation sur quatre domaines spécifiques : la paix et la sécurité, les affaires politiques, la création d’une zone de libre-échange continentale et la représentation de l’organisation dans les affaires mondiales.
Outre les réformes, il sera également question de l’élection du président de l’UA pour l’exercice 2018. Il s’agit plutôt d’une désignation. Le choix se faisant selon une alternance régionale, c’est le tour de l’Afrique de l’Est de prendre la présidence. Le Président guinéen Alpha Condé devrait donc céder le flambeau au Président rwandais Paul Kagamé.
Sur le plan sécuritaire, le sommet d’Addis-Abeba examinera les moyens de juguler les poches de déstabilisation engendrée par le terrorisme et le crime organisé et de trouver la meilleure réponse à donner au phénomène de la migration clandestine qui touche nombre de pays africains.
L’immigration occupera une place de choix dans les discussions des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Sa Majesté le Roi Mohammed VI a été désigné Leader de la question de la migration lors du 28ème Sommet de l’UA. Nous devons maintenir la pression pour amender les statuts de l'UA afin d’éjecter le zbel.. l'UA ne devrait être constituée que d'Etats souverain membres de l'ONU... _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | zazoe Caporal chef
messages : 183 Inscrit le : 10/09/2008 Localisation : belgique Nationalité :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 28 Jan 2018 - 16:18 | |
| Et le CEDEAO cest pour quand ??! | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 7911 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 28 Jan 2018 - 16:37 | |
| Le SG de l'onu a visité une exposition des FAR a Adis abbeba en marge du sommet UA. source 360.ma | |
| | | bradli23 Colonel
messages : 1761 Inscrit le : 27/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 28 Jan 2018 - 17:20 | |
| - zazoe a écrit:
- Et le CEDEAO cest pour quand ??!
j'ai lu un article comme quoi quelques pays du CEDEAO mettent les battons dans les roues au processus de notre adhésion, l'article dit que M6 est mécontent envers Bourita en lien les promesses qu'on lui a fait a propos de notre éminence adhésion. sans oublier qu'il faut faire beaucoup d'études sur les enjeux qui s'y rattachent ( monnaie commune, liberté de transit des citoyens de ces pays. il semble qu'il y a des pays qui sont contre notre adhésion je pense au Nigeria ( ca explique l’absence du roi aux travaux de l'UA. - Citation :
- كشفت مصادر متطابقة، أن غضبة ملكية طالت وزير الشؤون الخارجية والتعاون، ناصر بوريطة، بسبب ما وصف ب"بيعه للوهم" للملك والمغاربة، حول انضمام المملكة الى مجموعة غرب إفريقيا الاقتصادية "سيداو".
بوريطة، وحسب ذات المصادر، فشل في تنفيذ وعوده للملك محمد السادس، بخصوص انضمام المغرب في أقرب وقت للمجموعة، وحضور عاهل البلاد لأشغال القمة الأخيرة لإعلان الانضمام الرسمي، قبل أن يتم إلغاء هذا الحضور بعدما تبين للمشرفين على الدبلوماسية الملكية أن قادة معظم الدول مازالوا غير متوافقين على انضمام المغرب، بسبب ما سمي ب"ضغوطات خارجية" لدول معادية للمغرب.
وأضافت ذات المصادر، أن عاهل البلاد ألغى زيارته، بعدما تبين أن 5 دول فقط توافق على انضمام المغرب للمجموعة من أصل15 دولة، في ظل وجود مقتضى قانوني في ميثاق المجموعة ينص على اتخاذ القرارات بالإجماع.
وأشارت المصادر ذاتها، أن بوريطة لم يوضح مقتضيات ومضامين ميثاق "سيداو" للمغاربة، والتي تنص على مجموعة من الالتزامات في مقدمتها القبول بتغيير العملة الوطنية، والالتزام بفتح الحدود أمام التجارة وتنقل الأشخاص، ما يعرض الدولة الى خطر اجتماعي وأمني كبير
وفي نفس السياق، تابعت المصادر ذاتها، أن محمد الصبيحي مدير الشؤون الإفريقية بوزارة الخارجية والتعاون الدولي، حذر بوريطة سابقا من التسرع في قضية انضمام المغرب لمجموعة "سيداو"، ما دفع بالوزير الى التخلص منه عبر اقتراحه سفيرا للمملكة لدى دولى إفريقيا الأوسطى.
من جهة أخرى، أكدت مصادرنا، أن الوزير بوريطة أخذ يعمل جاهدا خلال الآونة الأخيرة، على كسب رضا الملك من جديد، خصوصا بعد تكلفيه بتمثيل المغرب في قمة 5+5 بالجزائر قبل أيام، فظل التوتر الذتعرفه العلاقات المغربية - الجزائرية بسبب تصريحات مسؤولي الجارة الشرقية المسيئة للمملكة. source : http://www.hibapress.com/details-138966.html
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| | | Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 28 Jan 2018 - 18:08 | |
| ne croyez pas à ces balivernes... il y a une guéguerre de familles au MAECI et au cabinet diplomatique du Roi.. plusieurs torchons de la place, dans les deux langues, déversent sur Bourita, pour l'évincer.. les mêmes familles qui ont fait intervenir un pays étranger (ibérique) pour y maintenir une ambassadrice marocaine en poste, qui devait être remplacée et qui ne voulait pas....... les même familles qui ont des enfants à faire nommer ambassadeur.e.s, alors que Bourita fait ses recrutements dans le contingent des anciens ministres politisés...
Pour la cédeao, il n'y a pas de faute. Le Maroc a annoncé son intention, lancé sa démarche et maintenant c'est le temps de la négociation... ça prendra le temps qu'il faudra.. _________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 28 Jan 2018 - 19:25 | |
| J'avais remarqu" cette campagne anti Bourita. @Adam, je t'invite à etre plus libre dans ton message. Ces familles (Fassi Fihri et Benaich) doivent avoir leur nom placarder sur la place. Le non-dit et l'auto-censure ne doivent pas avoir leur place sur ce forum.
Ce sont ces deux familles qui gangrenent clairement le cabinet royal. |
| | | adminPC Caporal
messages : 128 Inscrit le : 23/12/2016 Localisation : France Nationalité :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 28 Jan 2018 - 22:15 | |
| - alphatango a écrit:
- J'avais remarqu" cette campagne anti Bourita. @Adam, je t'invite à etre plus libre dans ton message. Ces familles (Fassi Fihri et Benaich) doivent avoir leur nom placarder sur la place. Le non-dit et l'auto-censure ne doivent pas avoir leur place sur ce forum.
Ce sont ces deux familles qui gangrenent clairement le cabinet royal. clairement ce forum doit être un espace de liberté et si nous pensons que les Fihri ou autre sont un problème pour notre pays, il faut le dire ! | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 24823 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 28 Jan 2018 - 22:52 | |
| Un excellent article du Monde ! Les algériens essaient lâchement ( et c'est de bonne guerre) de nous mettre le plus de bâtons dans les roues possible mais ils sont dépassés. Les algériens se sont retirés à la dernière minute car ils ont vu la gifle arriver. Si les tunisiens se sont retirés c'est parce que ont a fait pression de menacer de présenter notre candidature au conseille de sécurité de l'ONU ( alors qu'ils convoitent un siège) - Citation :
- L’Union africaine, terrain de bataille diplomatique entre l’Algérie et le Maroc
Un an après son retour dans l’organisation panafricaine, Rabat poursuit son offensive. Ce qui entretient les tensions avec son rival algérien.
Le regard souverain du roi Mohammed VI se pose sur les diplomates et les chefs d’Etat qui vont et viennent dans le hall du siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba. Le portrait encadré d’or du monarque, qui n’a pas fait le déplacement en Ethiopie cette année, trône à gauche de l’entrée du centre de conférences où se déroule, dimanche 28 et lundi 29 janvier, le 30e sommet de l’organisation panafricaine. Des colonels des Forces armées royales en uniforme accueillent les décideurs du continent sur ce stand qui met en scène plus de cinquante ans de coopération avec l’Afrique. « Mission accomplie », se réjouit Nasser Bourita, le ministre des affaires étrangères.
S’il savourait le moment, vendredi, c’est que le Maroc a obtenu un siège pour deux années au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, l’organe de règlement des conflits, dirigé depuis sa création par l’Algérie, qui a retiré au dernier moment sa candidature. A sa tête, Smaïl Chergui, ancien ambassadeur d’Algérie à Moscou devenu il y a cinq ans l’incontournable commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA. « On a préféré passer notre tour en vue de postuler en 2019 pour un mandat de trois ans », dit le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, 68 ans. Ce qui fait sourire son ambitieux homologue marocain, cadet de vingt ans, qui se veut à la conquête de l’Afrique.
Avec trente-neuf votes en sa faveur et seize abstentions, le Maroc se réjouit de cette première réussite depuis son retour dans l’UA, en janvier 2017. « Rejoindre le CPS était notre objectif principal depuis un an, ajoute M. Bourita. C’est fondamental, car c’est là que sont traitées les questions importantes pour le Maroc, notamment au sujet du Sahara. »
Droit à l’autodétermination L’Union africaine est le dernier véritable lieu d’affrontement diplomatique direct entre le Maroc et l’Algérie. Entre les deux frères ennemis, il y a la République arabe sahraouie démocratique (RASD). « Invisible », aux yeux des Marocains qui évitent soigneusement d’en prononcer le nom. La RASD est reconnue seulement dans cette institution panafricaine où elle est soutenue à bout de bras par l’Algérie, au nom du principe du droit à l’autodétermination.
Ces tensions peuvent surprendre au regard de l’histoire des mouvements de libération africains qui est tant convoquée dans ces murs, à Addis-Abeba. Ni M. Messahel, ni M. Bourita n’évoquent le soutien inconditionnel du roi Mohammed V, membre fondateur de ce qui était l’Organisation de l’unité africaine (OUA, 1963-2002), à la lutte de l’indépendance algérienne. Mohammed VI comme Abdelaziz Bouteflika restent arc-boutés sur leurs positions. L’UA, depuis le retour du Maroc, qui l’avait quittée en 1984, compte cinquante-cinq membres.
Non sans une certaine habileté, Rabat entend utiliser le CPS pour maintenir le « dossier du Sahara » entre les mains du Conseil de sécurité des Nations unies. A Addis-Abeba, où l’Algérie jouit toujours d’un prestige de phare de la liberté africaine, l’usage de l’expression « territoire occupé » dans les rapports de paix et de sécurité donne lieu à d’âpres débats.
Un homme qui ne se départit jamais de son cigare cubain, lui, n’hésite pas. « Whisky couscous, c’est la méthode marocaine pour entrer à l’UA, moque Mohamed Salem Ouled Salek, le ministre des affaires étrangères de la RASD, en pointant vers le buffet offert par le Maroc. Leurs conditions de retour dans l’UA étaient inacceptables. Le Maroc doit respecter la charte de l’UA et ainsi mettre fin à l’occupation. » Une rhétorique qui n’a pas évolué depuis des décennies et exaspère les Marocains, qui l’ignorent. « Ce n’est pas parce qu’elle entre dans une salle que la RASD existe. Il s’agit d’un problème africain », glisse un fonctionnaire marocain.
Diplomates « fougueux » Dans les allées du centre de conférence d’Addis-Abeba, l’offensive diplomatique du Maroc, la « fougue » et l’« arrogance » de ses jeunes technocrates agacent certaines puissances historiques. « Ils font de la communication », « ils se sentent supérieurs », « on verra bien si cela dure », peut-on entendre dans les couloirs. « Ils vont apprendre à se calmer », balaie un ponte de l’UA.
Nasser Bourita assume sans ambages pratiquer une diplomatie « moderne » considérée comme du « marketing » par ses détracteurs. Pour ce qui est de la communication : quarante-six visites du roi dans vingt-cinq pays africains depuis son intronisation et surtout 5 milliards de dollars (4 milliards d’euros) d’investissements en 2016, selon un rapport du FDI Market. A l’UA, le royaume a réglé ses arriérés de cotisations, assurent les Marocains. Il figure désormais parmi les pays qui contribuent le plus avec l’Algérie, le Nigeria, l’Egypte et l’Afrique du Sud, à hauteur de 39 millions de dollars chacun.
A cela s’ajoute la déferlante des entreprises marocaines au sud du Sahara, où l’influence française décline, de même que celle de l’Algérie, dont les investissements se sont considérablement taris. « Nous, on fait des choses mais on ne le dit pas », nuance un haut responsable algérien. « Ce n’est pas l’argent qui prime. On en a moins que d’autres, rétorquent les stratèges de Rabat. Le Maroc est revenu dans l’UA avec une vision pragmatique, celle d’une Afrique décomplexée qui ne s’enferme pas dans l’idéologie nuisible au développement. »
Le Maroc « plus à l’ouest » Au-delà du « soft power », en coulisses, les diplomates du roi n’ont pas hésité à mettre la pression pour parvenir à leurs fins. C’est ainsi que, pour s’assurer de son entrée au CPS, le Maroc a, par exemple, déposé une candidature pour un siège au Conseil de sécurité de l’ONU convoité par la Tunisie. Cette dernière était également en lice, de même que l’Algérie, pour le siège nord-africain qui se libérait en ce mois de janvier. Le Maroc voulait ce face-à-face avec l’Algérie. La Tunisie, sous pression du Maroc, a fini par retirer sa candidature au CPS pour privilégier l’ONU.
« Nous avons identifié les pays candidats à des postes dans les institutions internationales et on les a challengés », dit un diplomate marocain. Avant de réintégrer l’UA, le Maroc avait également usé de ses relais, notamment en Afrique de l’Ouest qui militait en interne pour son compte. Lors de la course à la présidence de la Commission de l’UA, il y a tout juste un an, la candidature du Sénégalais Abdoulaye Bathily a d’ailleurs été considérée comme trop « pro-marocaine ». L’ancien ministre a échoué face au Tchadien Moussa Faki Mahamat, qui s’est révélé à la dernière minute avec l’appui remarqué de l’Algérie.
L’Afrique de l’Ouest, Rabat la pense acquise à sa cause. Au point de se revendiquer ouest-africain et de solliciter l’intégration de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Ce qui, là encore, irrite. « Quand je regarde une carte, je vois que le Maroc est plus à l’ouest que d’autres pays de la Cédéao », dit sans sourciller le chef de la diplomatie marocaine. Pour tenter d’infléchir la position du Nigeria, la véritable puissance ouest-africaine et allié traditionnel de l’Algérie, le Maroc met en avant son projet de gazoduc géant censé relier le delta du Niger, miné par les groupes armés, à Rabat en traversant douze pays. L’Algérie, elle, vante sa grande route transsaharienne, d’Alger à Lagos. Deux projets incertains malgré l’assurance des diplomates des deux pays.
Rapprochement avec l’Afrique du Sud Ces tensions entre l’Algérie et le Maroc polluent l’UA, confrontée à des défis bien plus importants, et renforcent le clivage entre deux axes, deux philosophies. D’un côté, les pays inconditionnellement attachés à un panafricanisme nourri aux luttes de libération, portés par l’Algérie et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), mais qui fascinerait de moins en moins les jeunes, soit 60 % de la population du continent. De l’autre, des « pragmatiques », qui pensent l’Afrique en chiffres et en développement économique, en création d’emplois et d’infrastructures, et qui se retrouvent au Forum de Davos.
Cet axe en constitution se dessine quelque part entre Rabat et Kigali, capitale d’un petit pays à la grande influence. Le président rwandais Paul Kagamé et Mohammed VI partagent les mêmes vues. Le premier, devenu président de l’UA qu’il entend réformer, a ouvert au second les portes de certains palais présidentiels d’Afrique de l’Est. Après une visite au Rwanda en octobre 2016, la première dans la région, le roi a continué vers l’Ethiopie et la Tanzanie. « Lorsque nous sommes arrivés à Kigali, seuls vingt-huit pays étaient en faveur du retour du Maroc dans l’UA. Finalement, quarante-deux ont voté pour nous, assure le ministre Nasser Bourita. La présidence Kagamé est une bonne chose, ça va faire bouger l’UA. »
Comme pour tenter de fissurer encore un peu plus les alliances historiques entre les poids lourds de l’UA, le Maroc vient de débuter un rapprochement avec l’Afrique du Sud. En novembre 2017, lors du sommet Union européenne-Union africaine à Abidjan, le roi du Maroc s’est entretenu en tête à tête avec Jacob Zuma, allié indéfectible d’Alger qui avait été en première ligne dans la lutte contre l’apartheid. Les diplomates marocains s’activent depuis près d’un an, envoient émissaires et ministres à Pretoria. « M. Zuma a compris que l’idéologie des années 1980 n’était plus d’actualité. Il est ouvert au Maroc », confie un conseiller du président sud-africain. Les Marocains misent déjà sur le probable successeur de M. Zuma : le nouveau président du Congrès national africain (ANC), Cyril Ramaphosa, un homme d’affaires. Le genre de profil prisé de la nouvelle génération de chefs d’Etat « pragmatiques ».
A Addis-Abeba, les frères ennemis cohabitent désormais au sein de l’institution panafricaine, dans un climat tendu. « La haine passera », tempère un officiel marocain. « Il n’y a pas de problème », assure-t-on côté algérien. Mais nul ne sait plus vraiment pourquoi la frontière reste fermée, depuis vingt-quatre ans.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/28/l-union-africaine-terrain-de-bataille-diplomatique-entre-l-algerie-et-le-maroc_5248322_3212.html#rCLX46xmgl7HpmoB.99 _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 11971 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 28 Jan 2018 - 23:35 | |
| C est clair qu il y a un sacré conflit générationnel, entre une génération pragmatique qui voit l Afrique de demain ( Bourita et ses jeunes loups) et les vieux dinosaure enfermé dans une Afrique des années 50-60 au siècle dernier... _________________ | |
| | | adminPC Caporal
messages : 128 Inscrit le : 23/12/2016 Localisation : France Nationalité :
| Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Lun 29 Jan 2018 - 12:18 | |
| - Fahed64 a écrit:
- Un excellent article du Monde ! Les algériens essaient lâchement ( et c'est de bonne guerre) de nous mettre le plus de bâtons dans les roues possible mais ils sont dépassés. Les algériens se sont retirés à la dernière minute car ils ont vu la gifle arriver. Si les tunisiens se sont retirés c'est parce que ont a fait pression de menacer de présenter notre candidature au conseille de sécurité de l'ONU ( alors qu'ils convoitent un siège)
- Citation :
- L’Union africaine, terrain de bataille diplomatique entre l’Algérie et le Maroc
Un an après son retour dans l’organisation panafricaine, Rabat poursuit son offensive. Ce qui entretient les tensions avec son rival algérien.
Le regard souverain du roi Mohammed VI se pose sur les diplomates et les chefs d’Etat qui vont et viennent dans le hall du siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba. Le portrait encadré d’or du monarque, qui n’a pas fait le déplacement en Ethiopie cette année, trône à gauche de l’entrée du centre de conférences où se déroule, dimanche 28 et lundi 29 janvier, le 30e sommet de l’organisation panafricaine. Des colonels des Forces armées royales en uniforme accueillent les décideurs du continent sur ce stand qui met en scène plus de cinquante ans de coopération avec l’Afrique. « Mission accomplie », se réjouit Nasser Bourita, le ministre des affaires étrangères.
S’il savourait le moment, vendredi, c’est que le Maroc a obtenu un siège pour deux années au Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA, l’organe de règlement des conflits, dirigé depuis sa création par l’Algérie, qui a retiré au dernier moment sa candidature. A sa tête, Smaïl Chergui, ancien ambassadeur d’Algérie à Moscou devenu il y a cinq ans l’incontournable commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA. « On a préféré passer notre tour en vue de postuler en 2019 pour un mandat de trois ans », dit le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, 68 ans. Ce qui fait sourire son ambitieux homologue marocain, cadet de vingt ans, qui se veut à la conquête de l’Afrique.
Avec trente-neuf votes en sa faveur et seize abstentions, le Maroc se réjouit de cette première réussite depuis son retour dans l’UA, en janvier 2017. « Rejoindre le CPS était notre objectif principal depuis un an, ajoute M. Bourita. C’est fondamental, car c’est là que sont traitées les questions importantes pour le Maroc, notamment au sujet du Sahara. »
Droit à l’autodétermination L’Union africaine est le dernier véritable lieu d’affrontement diplomatique direct entre le Maroc et l’Algérie. Entre les deux frères ennemis, il y a la République arabe sahraouie démocratique (RASD). « Invisible », aux yeux des Marocains qui évitent soigneusement d’en prononcer le nom. La RASD est reconnue seulement dans cette institution panafricaine où elle est soutenue à bout de bras par l’Algérie, au nom du principe du droit à l’autodétermination.
Ces tensions peuvent surprendre au regard de l’histoire des mouvements de libération africains qui est tant convoquée dans ces murs, à Addis-Abeba. Ni M. Messahel, ni M. Bourita n’évoquent le soutien inconditionnel du roi Mohammed V, membre fondateur de ce qui était l’Organisation de l’unité africaine (OUA, 1963-2002), à la lutte de l’indépendance algérienne. Mohammed VI comme Abdelaziz Bouteflika restent arc-boutés sur leurs positions. L’UA, depuis le retour du Maroc, qui l’avait quittée en 1984, compte cinquante-cinq membres.
Non sans une certaine habileté, Rabat entend utiliser le CPS pour maintenir le « dossier du Sahara » entre les mains du Conseil de sécurité des Nations unies. A Addis-Abeba, où l’Algérie jouit toujours d’un prestige de phare de la liberté africaine, l’usage de l’expression « territoire occupé » dans les rapports de paix et de sécurité donne lieu à d’âpres débats.
Un homme qui ne se départit jamais de son cigare cubain, lui, n’hésite pas. « Whisky couscous, c’est la méthode marocaine pour entrer à l’UA, moque Mohamed Salem Ouled Salek, le ministre des affaires étrangères de la RASD, en pointant vers le buffet offert par le Maroc. Leurs conditions de retour dans l’UA étaient inacceptables. Le Maroc doit respecter la charte de l’UA et ainsi mettre fin à l’occupation. » Une rhétorique qui n’a pas évolué depuis des décennies et exaspère les Marocains, qui l’ignorent. « Ce n’est pas parce qu’elle entre dans une salle que la RASD existe. Il s’agit d’un problème africain », glisse un fonctionnaire marocain.
Diplomates « fougueux » Dans les allées du centre de conférence d’Addis-Abeba, l’offensive diplomatique du Maroc, la « fougue » et l’« arrogance » de ses jeunes technocrates agacent certaines puissances historiques. « Ils font de la communication », « ils se sentent supérieurs », « on verra bien si cela dure », peut-on entendre dans les couloirs. « Ils vont apprendre à se calmer », balaie un ponte de l’UA.
Nasser Bourita assume sans ambages pratiquer une diplomatie « moderne » considérée comme du « marketing » par ses détracteurs. Pour ce qui est de la communication : quarante-six visites du roi dans vingt-cinq pays africains depuis son intronisation et surtout 5 milliards de dollars (4 milliards d’euros) d’investissements en 2016, selon un rapport du FDI Market. A l’UA, le royaume a réglé ses arriérés de cotisations, assurent les Marocains. Il figure désormais parmi les pays qui contribuent le plus avec l’Algérie, le Nigeria, l’Egypte et l’Afrique du Sud, à hauteur de 39 millions de dollars chacun.
A cela s’ajoute la déferlante des entreprises marocaines au sud du Sahara, où l’influence française décline, de même que celle de l’Algérie, dont les investissements se sont considérablement taris. « Nous, on fait des choses mais on ne le dit pas », nuance un haut responsable algérien. « Ce n’est pas l’argent qui prime. On en a moins que d’autres, rétorquent les stratèges de Rabat. Le Maroc est revenu dans l’UA avec une vision pragmatique, celle d’une Afrique décomplexée qui ne s’enferme pas dans l’idéologie nuisible au développement. »
Le Maroc « plus à l’ouest » Au-delà du « soft power », en coulisses, les diplomates du roi n’ont pas hésité à mettre la pression pour parvenir à leurs fins. C’est ainsi que, pour s’assurer de son entrée au CPS, le Maroc a, par exemple, déposé une candidature pour un siège au Conseil de sécurité de l’ONU convoité par la Tunisie. Cette dernière était également en lice, de même que l’Algérie, pour le siège nord-africain qui se libérait en ce mois de janvier. Le Maroc voulait ce face-à-face avec l’Algérie. La Tunisie, sous pression du Maroc, a fini par retirer sa candidature au CPS pour privilégier l’ONU.
« Nous avons identifié les pays candidats à des postes dans les institutions internationales et on les a challengés », dit un diplomate marocain. Avant de réintégrer l’UA, le Maroc avait également usé de ses relais, notamment en Afrique de l’Ouest qui militait en interne pour son compte. Lors de la course à la présidence de la Commission de l’UA, il y a tout juste un an, la candidature du Sénégalais Abdoulaye Bathily a d’ailleurs été considérée comme trop « pro-marocaine ». L’ancien ministre a échoué face au Tchadien Moussa Faki Mahamat, qui s’est révélé à la dernière minute avec l’appui remarqué de l’Algérie.
L’Afrique de l’Ouest, Rabat la pense acquise à sa cause. Au point de se revendiquer ouest-africain et de solliciter l’intégration de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Ce qui, là encore, irrite. « Quand je regarde une carte, je vois que le Maroc est plus à l’ouest que d’autres pays de la Cédéao », dit sans sourciller le chef de la diplomatie marocaine. Pour tenter d’infléchir la position du Nigeria, la véritable puissance ouest-africaine et allié traditionnel de l’Algérie, le Maroc met en avant son projet de gazoduc géant censé relier le delta du Niger, miné par les groupes armés, à Rabat en traversant douze pays. L’Algérie, elle, vante sa grande route transsaharienne, d’Alger à Lagos. Deux projets incertains malgré l’assurance des diplomates des deux pays.
Rapprochement avec l’Afrique du Sud Ces tensions entre l’Algérie et le Maroc polluent l’UA, confrontée à des défis bien plus importants, et renforcent le clivage entre deux axes, deux philosophies. D’un côté, les pays inconditionnellement attachés à un panafricanisme nourri aux luttes de libération, portés par l’Algérie et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), mais qui fascinerait de moins en moins les jeunes, soit 60 % de la population du continent. De l’autre, des « pragmatiques », qui pensent l’Afrique en chiffres et en développement économique, en création d’emplois et d’infrastructures, et qui se retrouvent au Forum de Davos.
Cet axe en constitution se dessine quelque part entre Rabat et Kigali, capitale d’un petit pays à la grande influence. Le président rwandais Paul Kagamé et Mohammed VI partagent les mêmes vues. Le premier, devenu président de l’UA qu’il entend réformer, a ouvert au second les portes de certains palais présidentiels d’Afrique de l’Est. Après une visite au Rwanda en octobre 2016, la première dans la région, le roi a continué vers l’Ethiopie et la Tanzanie. « Lorsque nous sommes arrivés à Kigali, seuls vingt-huit pays étaient en faveur du retour du Maroc dans l’UA. Finalement, quarante-deux ont voté pour nous, assure le ministre Nasser Bourita. La présidence Kagamé est une bonne chose, ça va faire bouger l’UA. »
Comme pour tenter de fissurer encore un peu plus les alliances historiques entre les poids lourds de l’UA, le Maroc vient de débuter un rapprochement avec l’Afrique du Sud. En novembre 2017, lors du sommet Union européenne-Union africaine à Abidjan, le roi du Maroc s’est entretenu en tête à tête avec Jacob Zuma, allié indéfectible d’Alger qui avait été en première ligne dans la lutte contre l’apartheid. Les diplomates marocains s’activent depuis près d’un an, envoient émissaires et ministres à Pretoria. « M. Zuma a compris que l’idéologie des années 1980 n’était plus d’actualité. Il est ouvert au Maroc », confie un conseiller du président sud-africain. Les Marocains misent déjà sur le probable successeur de M. Zuma : le nouveau président du Congrès national africain (ANC), Cyril Ramaphosa, un homme d’affaires. Le genre de profil prisé de la nouvelle génération de chefs d’Etat « pragmatiques ».
A Addis-Abeba, les frères ennemis cohabitent désormais au sein de l’institution panafricaine, dans un climat tendu. « La haine passera », tempère un officiel marocain. « Il n’y a pas de problème », assure-t-on côté algérien. Mais nul ne sait plus vraiment pourquoi la frontière reste fermée, depuis vingt-quatre ans.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/01/28/l-union-africaine-terrain-de-bataille-diplomatique-entre-l-algerie-et-le-maroc_5248322_3212.html#rCLX46xmgl7HpmoB.99 Remarquez les commentaires de l'agent de la DRS algérien qui suinte la haine !! il faut contre attaquer sur tous les forum afin de ne pas laisser le champ libre à cette vermine ! nos agents "qui servent à rien" à part surveiller nos jeunes sur Fb quand ils postent un article critiquant le fils de... ou autre là ils sont réactif, mais pour distiller les vérités sur notre pays plus personne | |
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