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| Armée Française / French Armed Forces | |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Armée Française / French Armed Forces Jeu 31 Jan 2019 - 15:04 | |
| Rappel du premier message : - Citation :
- 31.01.2019
Une enveloppe de 46 millions pour des Structures Modulaires Balistiques V2 Interarmées
Ce jeudi, lors du point presse hebdomadaire du ministères des Armées, sera présenté le nouveau treillis F3, ainsi que d'autres équipements qui composent l'équipement du combattant 2020. rien de révolutionnaire mais le soldat français, longtemps mal équipé et mal fagoté, dispose désormais de matériels modernes et adaptés à ses missions.
Lignes de défense a déjà eu l'occasion de présenter certains de ses matériels, depuis le fusil HK aux chaussures de combat Haix et Meindel, en passant par le nouveau couteau CAC (combat assistance campagne) et la SMB (structure modulaire balistique).
Sur ce dernier équipement, je signale la parution d'un avis portant sur la "fabrication de structures modulaires balistiques V2 Interarmmées".
Le lot no1 est intitulé: SMB V2 IA et Composants. Sa valeur estimée hors TVA est de 41 660 000 euros.
Le lot no2 est intitulé: accessoires SMB V2 IA. Sa valeur estimée hors TVA est de 5 000 000 euros. Ce lot concerne toutes les poches radio, porte grenades, chargeurs, lampe etc...
Valeur totale de ce marché de 60 mois: 46,66 millions d'euros. Date limite de réception des offres: le 22 février. Le nombre de candidats admis à présenter une offre ne peut être inférieur à trois. Le nombre maximum de candidats est fixé à cinq pour chaque lot.
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/01/31/une-enveloppe-de-46-millions-pour-des-structures-modulaires-19998.html | |
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jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 23 Juin 2020 - 21:36 | |
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| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 24 Juin 2020 - 20:17 | |
| - Citation :
- L’Agence de l’innovation de Défense s’explique sur son choix, contesté, d’un robot-mule pour l’armée de Terre
par Laurent Lagneau · 24 juin 2020
Afin de pouvoir réaliser les essais d’un robot-mule en opération extérieure pour le compte de l’armée de Terre, l’Agence de l’Innovation de Défense [AID] lança un appel d’offres pour une machine ayant une « capacité de charge de 400 kg à 800 kg » et pouvant mener des missions connexes comme « le ravitaillement [munitions, alimentation ou autre] » ou la « liaison entre deux groupes distants ». La liste n’était pas exhaustive.
Au regard évaluation réalisées précédemment au Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine [CENZUB] de Sissonne ou aux présentations faites à l’occasion du SOFINS, le salon des forces spéciales organisé tous les deux ans au camp de Souge, on s’attendait à voir sortir du chapeau soit l’estonien Milrem Robotics [associé au français CNIM], soit Sharks Robotics [allié à Nexter] ou soit le tandem formé par ARQUUS et l’Institut de recherche franco-allemand Saint-Louis.
Finalement, en décembre 2019, l’hebdomadaire Challenges révéla que le choix de l’AID s’était porté sur une solution proposée par le groupe français GACI Rugged Systems, associé à l’israélien Roboteam. Et de s’en étonner, dans la mesure où le THeMIS de Milrem Robotics/CNIM avait a priori obtenu les meilleurs notes techniques, loin devant le Probot proposé par le tandem franco-israélien. Mais la différence s’était faite sur le prix, le second étant quatre fois moins cher que le premier.
Le directeur général de Gaci Rugged Systems, Joël Collino, s’en était alors expliqué dans ces colonnes. « Le prix proposé pour le PROBOT est certes agressif mais n’est absolument pas le résultat d’un dumping, ni de matériel d’occasion puisque la fabrication se fera en nos locaux. Par contre, […] ce prix est issu d’une offre qui n’intègre pas de grands groupes de défense dans son montage industriel », avait-il confié. « Notre contrat d’OEM avec ROBOTEAM nous assure l’accès aux sources de conception pour que nos bureaux d’étude puisse apporter des améliorations ou modifications à ce robot conçu par ROBOTEAM et qui est, pour le marché français, fabriqué par nos soins », avait-il ajouté.
Pour autant, six mois plus tard, ce choix continue de faire des vagues, à en juger par les questions posées par plusieurs députés [ Jean-Jacques Ferrara, associant François Cornut-Gentille, et Bastien Lachaud] à Emmanuel Chiva, le directeur de l’AID, lors d’une récente audition à l’Assemblée nationale.
« Le choix du projet Robopex n’est pas une erreur mais une décision pleinement assumée », a d’emblée assuré M. Chiva, avant d’évoquer des erreurs « factuelles » dans le papier de Challenges. « Nous n’avons pas acquis de matériel étranger, nous avons financé une expérimentation à petite échelle, puisqu’il s’agit d’une série de 5 robots, visant à définir le cadre d’emploi d’un robot mule en opération », a-t-il ensuite précisé.
« Nous avons lancé une compétition européenne afin d’acquérir un robot et de le tester en opération. La PME vainqueur de la compétition n’est pas israélienne mais 100 % française. Elle a proposé d’assembler en France, des composants mécaniques et électroniques d’origine israélienne, de la même manière qu’une entreprise utilise des composants d’origine chinoise pour assembler un ordinateur. On ne peut donc pas dire que nous avons acquis un robot israélien », a explique Emmanuel Chiva.
« Je le répète, il ne s’agit pas d’acquérir une grande série de robots dans le cadre du programme Scorpion par exemple. Il s’agit de procéder à une expérimentation qui nous permettra de déterminer les contours de ce que pourrait être le robot mule de demain, répondant au mieux aux besoins de nos forces », a encore insisté le directeur de l’AID. Et d’ajouter : « Cette expérimentation permettra de définir la meilleure adéquation entre classe de robot et usage notamment. »
« Cette initiative a fait parler d’elle car c’était la première fois qu’une expérimentation était notifiée aussi vite, après un essai au centre d’entraînement au combat en zone urbaine de l’armée de terre, pleinement intégrée à cette démarche », a fait valoir M. Chiva.
Par ailleurs, le directeur de l’AID a d’ores et déjà annoncé que le mise à jour du document de référence d’orientation de l’innovation de défense [DrOID], publié pour la première fois en 2019, va préciser les priorités européennes de coopération et mettra l’accent sur la supériorité opérationnelle et l’autonomie stratégique.
À ce sujet, a-t-il conclu, « le projet VMAX de planeur hypersonique est développé en France » et « nous avons dégagé des crédits supplémentaires pour les armes à énergie dirigées » tandis que des « expérimentations de systèmes lasers pour la lutte anti-drones sont en cours » et que « les travaux sur le canon électromagnétique de l’institut Saint-Louis sont une référence européenne. »
Photo : Le Probot (c) ROBOTEAM
http://www.opex360.com/2020/06/24/lagence-de-linnovation-de-defense-sexplique-sur-son-choix-conteste-dun-robot-mule-pour-larmee-de-terre/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 25 Juin 2020 - 17:55 | |
| - Citation :
- Marine nationale : Le programme des futurs patrouilleurs océaniques est enfin lancé
par Laurent Lagneau · 25 juin 2020
Le renouvellement des patrouilleurs P400 et des avisos de la classe d’Estienne d’Orves de la Marine nationale aurait dû commencer dès la fin des années 2000, dans le cadre du programme BATSIMAR [Bâtiments de surveillance et d’intervention maritime]. Seulement, les restrictions budgétaires en décidèrent autrement, malgré la nécessité de surveiller une zone économique exclusive [ZEE] de plus de 11.000.000 km². Et, à force de repousser cette échéance, l’éventualité d’une rupture temporaire de capacité ne pouvait que se renforcer au fil du temps.
S’agissant des P400 affectés outre-Mer, leur renouvellement a toutefois commencé à partir de 2015 avec la commande de deux « patrouilleurs légers guyanais », puis d’un troisième, en 2017, pour les Antilles.
Puis, devant le spectre d’une rupture capacitaire susceptible de se prolonger, la Marine nationale a dû revoir le programme BATSIMAR en différenciant les patrouilleurs devant être utilisés outre-Mer et ceux devant rester en métropole.
« J’avais initialement l’intention de remplacer les patrouilleurs métropolitains et les patrouilleurs outre-mer par une même classe de bateau. Je n’y parviens pas. Ce serait trop cher, me dit-on », avait justifié l’amiral Christophe Prazuck, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM] en octobre 2017.
En décembre dernier, le président Macron annonça donc la commande de 6 nouveaux patrouilleurs outre-mer [POM], dans le cadre d’un marché attribué à la Socarenam. « J’ai décidé de moderniser et de renouveler les capacités navales de nos armées. Comment se faire respecter si nous ne sommes pas présents sur nos propres mers? », avait-il dit à cette occasion, dénonçant des « trous capacitaires inacceptables ».
Restait donc à attendre le lancement du programme devant permettre le remplacement des avisos A69 [ou patrouilleur de haute-mer – PHM], dont le plus ancien encore en activité fut mis en service en 1980.
Prévue par la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25, cette opération est désormais urgente dans la mesure où, selon un récent rapport parlementaire, les actuels PHM donnent « d’inquiétants signes de vieillissement, ce qui laisse entrevoir une réduction temporaire de capacité plus grave que prévu. »
Aussi, ce 25 juin, le ministère des Armées a annoncé la décision de lancer le programme relatif aux « futurs patrouilleurs océaniques » venait d’être prise lors d’un Comité ministériel d’investissement réuni par la ministre, Florence Parly.
Ainsi, et conformément à ce que prévoit la LPM en vigueur, dix nouveaux patrouilleurs seront commandés afin de « mettre fin à l’extrême tension sur le segment des patrouilleurs compte tenu des désarmements des PHM déjà intervenus », explique le ministère des Armées, avant de souligner l’importance de ce type de navire, dans un contexte « marqué par l’augmentation du trafic maritime et le durcissement des menaces en mer. »
Ce programme permettra de remplacer à la fois les PHM et les trois patrouilleurs de service public [PSP] du type Flamant [ou classe OPV 54] entrés en service à Cherbourg, Brest et Toulon vers la fin des années 1990.
« Validé par la ministre des Armées, ce programme d’armement tirera le meilleur parti des compétences nationales dans les domaines du développement, de la construction et des équipements navals. Les premières livraisons sont prévues en 2025 », souligne encore le ministère des Armées.
Pour le moment, on ne sait que très peu de détails techniques sur ces futurs patrouilleurs océaniques. On peut avancer qu’ils devront être en mesure d’embarquer des drones aériens [c’est, en tout cas, l’objectif affiché par l’amiral Prazuck] et qu’ils n’auront pas moins de capacités que les PHM, lesquels, affichant 1.250 tonnes en déplacement, sont dotés d’un radar de veille surface-air, d’un radar de conduite de tir, d’un sonar de coque, d’un bruiteur remorqué, d’une tourelle de 100 mm, de 2 canons de 20 mm et de missiles Mistral [via le système SIMBAD].
Photo : PHM EV Jacoubet (c) Marine nationale
http://www.opex360.com/2020/06/25/marine-nationale-le-programme-des-futurs-patrouilleurs-oceaniques-est-enfin-lance/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 25 Juin 2020 - 20:04 | |
| - Citation :
- Ravitaillés en vol par un A400M allemand, les Rafale français détruisent une « zone de repli » utilisée par Daesh en Irak
par Laurent Lagneau · 25 juin 2020
Même s’il a perdu son chef, Abu Bakr al-Baghdadi, lors d’un raid des forces spéciales américaines dans la province syrienne d’Idleb, l’État islamique reprend du poil de la bête depuis quelques mois.
L’offensive turque contre les Forces démocratiques syriennes, qui le combattaient jusqu’alors avec l’appui de la coalition anti-jihadiste « Inherent Resolve » n’a pu que l’aider. De même que les tensions politiques en Irak, les remous provoqués par l’élimination, à Bagdad, du général iranien Qassem Soleimani, lors d’une frappe américaine et… l’épidémie de Covid-19.
« La crise agit comme un catalyseur des grandes menaces préalablement identifiées et précipite l’accumulation des tensions. D’abord, loin de faiblir, le terrorisme de Daesh au Levant, à Deir ez-Zor ou dans la Badia, est en voie de réorganisation sous une forme insurrectionnelle. Le désengagement progressif des États-Unis, les difficultés internes à l’Irak et la focalisation de tous sur la crise pandémique laissent place à une potentielle réémergence de l’organisation État islamique et à la reconstitution de sa capacité de frappe », a ainsi observé Alice Guitton, directrice générale des relations internationales et de la stratégie du ministère des armées, lors d’une récente audition à l’Assemblée.
Pire encore : « Les organisations terroristes pourraient tirer les leçons de la crise, la pandémie ayant mis en évidence la rapidité de la propagation d’un agent infectieux et la difficulté à en contenir les effets », a prévenu Mme Guitton.
Aussi, début juin, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a exhorté les pays membres de la coalition internationale à ne pas relâcher les efforts contre Daesh. « Notre combat contre l’EI continue, et continuera encore à l’avenir. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers », a-t-il dit, lors d’une réunion ministérielle virtuelle.
« Nous devons continuer à éradiquer les cellules et réseaux de l’EI, et apporter notre assistance à la stabilisation dans les zones libérées en Irak et en Syrie », a continué M. Pompeo. Et cela, même si la pandémie de Covid-19 met les budgets des pays membres de la coalition sous « énorme pression ».
En attendant, les opérations de la coalition continuent, avec des frappes aériennes contre des positions de Daesh, situées notamment dans le nord de l’Irak, et un soutien aux FDS en Syrie.
Pendant plusieurs mois, les Rafale de la force Chammal [nom de la participation française à Inherent Resolve] n’ont pas conduit de raids contre Daesh. Sauf en mai, où ils ont visé des zones de replis utilisées par les jihadistes dans les régions de Kirkouk et de Mossoul.
Le 22 juin, les aviateurs français ont de nouveau été sollicités pour une troisième frappe, effectuée dans le cadre de l’opération « Heroes of Iraq », conduite par les forces de sécurité irakiennes dans une région située entre Mossoul et Kirkouk.
La particularité de cette mission est qu’elle a été réalisée avec le soutien d’un avion ravitailleur… allemand. Un A400M Atlas, en l’occurrence.
« Tôt dans la matinée du 22 juin, à l’issue d’un ravitaillement en vol sur A400M allemand, les trois chasseurs français ont effectué une frappe à l’aide de bombes AASM [Armement Air-Sol Modulaire] guidées laser et guidées GPS, réduisant ainsi le potentiel militaire de l’organisation terroriste », relate en effet l’État-major des armées [EMA].
Cette fois, l’objectif du raid a été un ensemble de bâtiment utilisés par Daesh comme « bed down location » [BDL, ou lieu de repli]. Selon l’EMA, tous ont été détruits. « Avant la frappe, un appui drone américain a permis de contrôler l’environnement immédiat de la cible. Les équipages ont ainsi reçu confirmation qu’ils pouvaient procéder à la destruction des objectifs », précise-t-il.
- Citation :
- بأمر من قيادة العمليات المشتركة العراقية، نفذت القوات الفرنسية طلعتان جوية في #سامراء كجزء من دعم قوات التحالف الدولي لمحاربة #داعش @CJTFOIR لعمليات ابطال العراق المرحلة الثالثة. pic.twitter.com/BDP36Hvr14
— يحيى رسول | Yehia Rasool (@IraqiSpoxMOD) June 23, 2020
Photo : EMA / Armée de l’Air
http://www.opex360.com/2020/06/25/ravitailles-en-vol-par-un-a400m-allemand-les-rafale-francais-detruisent-une-zone-de-repli-utilisee-par-daesh-en-irak/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 26 Juin 2020 - 17:59 | |
| - Citation :
- 26.06.2020
Les Saint-Cyriens du 2e bataillon portent désormais la fourragère noir et vert
La cérémonie de remise de la fourragère aux couleurs de l’ordre de la Libération a eu lieu mercredi, sur la cour Rivoli. La promotion Compagnons de la Libération a désormais, dans son intégralité, reçu la fourragère de l'ordre de la Libération (photos ESCC).
Elle a été remise à l’ensemble du bataillon par les 26 élèves de la délégation qui a reçu la fourragère des mains de la ministre des Armées et du CEMAT, le 17 juin dernier. Délégation qui a participé à la cérémonie de commémoration de l’appel du 18 juin au Mont Valérien, aux côtés du Président Macron.
Mercredi, le général de division Patrick Collet, commandant les ESCC, s'est adressé à ses lieutenants: "Acceptez cet héritage pour ce qu’il est en vérité : un insigne honneur, qui vous interdit à jamais les pentes douces et vous ouvre tous les chemins escarpés", leur a-t-il dit en conclusion de son discours.
A noter que les élèves ne portaient pas de masques. Explication des ESCC: "Cela a été rendu possible par le fait que le bataillon vit, depuis son retour aux Ecoles, en vase clos et sans contact avec les autres formations. C’est aussi ce qui explique pourquoi aucune autorité n'a participé à cette remise de fourragère autrement que par sa présence".
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/06/25/les-saint-cyriens-du-2e-bataillon-portent-desormais-la-fourragere-noire-et.html | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 26 Juin 2020 - 18:22 | |
| - Citation :
- Les capacités de lutte anti-sous-marine des frégates multimissions françaises impressionnent l’US Navy
par Laurent Lagneau · 26 juin 2020
La lutte anti-sous-marine [ASM] est probablement l’aspect le plus compliqué de la guerre navale. Et il suppose d’avoir une connaissance la plus fine possible du milieu marin. En effet, il faut prendre en considération plusieurs facteurs, comme la température, la salinité, la pression et la topographie du fonds des océans. Ces derniers sont par ailleurs constitués de plusieurs couches de masses d’eau, dont certaines peuvent être favorables à un sous-marin [on parle alors de « cuvettes de non-détection » ou de « zones d’ombre »].
Aussi, pour espérer tirer son épingle du jeu en matière de lutte ASM, il faut réunir au moins quatre conditions : disposer de capteurs très performants, être discret, un équipage bien entraîné et des torpilles efficaces. Et, visiblement, les Frégates multimissions [FREMM] de la Marine nationale ont tous ces atouts en main.
En effet, pour la lutte ASM, une FREMM est dotée du système CAPTAS 4 [fourni par Thales, ndlr], constitué d’un sonar remorqué à immersion variable [VDS] de type UMS-4249 émettant des ondes à très basse fréquence [ATBF] et d’une antenne linéaire remorquée multifonctions qui, dotée d’hydrophones, permet de localiser et classer les cibles éventuelles. Un tel dispositif facilite notamment la détection des sous-marins dans les zones d’ombre.
En outre, une FREMM est aussi équipée d’un sonar de coque, de type UMS 4110, lequel qui émet des ondes à basse fréquence, ce qui est indispensable pour les zones littorales à faible fond. Enfin, son hélicoptère embarqué NH-90 Caïman NFH démultiplie ses capacités, grâce à son sonar trempé FLASH, les bouées acoustiques numériques qu’il peut disséminer et ses torpilles MU-90.
Or, visiblement, les FREMM réunissent les conditions nécessaires pour être efficaces dans le domaine de la lutte ASM. En effet, le 24 juin, les frégates Bretagne et Auvergne, ont été distinguées par la 6e Flotte de l’US Navy, qui leur a remis le prix d’excellence « Hook ‘Em » pour le rôle qu’elles ont tenu lors de manoeuvres conjointes récentes avec la marine américaine, en particulier dans le cadre de la mission Foch.
Le prix « Hook’Em » a été créé en 1975 par le vice-amiral Frederick C. Turner afin de distinguer les unités dédiées à la lutte ASM [navires de surface, sous-marins aéronefs] s’étant particulièrement distinguées en opération. Tombé en désuétude après la fin de la Guerre Froide, il a été rétabli par l’amiral James G.Foggo III, en 2016.
Les FREMM Bretagne et Auvergne ont obtenu cette reconnaissance pour la qualité de leurs opérations de surveillance « menées conjointement avec des moyens navals et aériens fournis par l’Italie, l’Espagne et les États-Unis », explique la 6e Flotte, qui évoque notamment le « Passex » entre les porte-avions USS Dwight D. Eisenhower et Charles de Gaulle en mars 2020, en Méditerranée.
« Je continue d’être impressionnée par le sens tactique et le professionnalisme de mes homologues français et leur contribution significative aux objectifs de la mission ASM au cours de nos opérations conjointes » , a commenté Mme le vice-amiral Lisa Franchetti, qui commande la 6e Flotte. « Je suis convaincue que nos forces peuvent parfaitement s’intégrer, collaborer et surmonter tous les défis auxquels nous sommes confrontés dans l’environnement maritime », a-t-elle ajouté.
« Cette reconnaissance est un véritable honneur pour les équipages des FREMM ‘Auvergne’ et ‘Bretagne’. Elle démontre la confiance et l’interopérabilité remarquables établies entre nos marines, nos flottes et nos navires dans tous les domaines d’opérations », a déclaré le vice-amiral Laurent Isnard, le préfet maritime de la Méditerranée. « La guerre anti-sous-marine nécessite des années d’efforts soutenus pour atteindre un haut niveau de compétence et, plus important encore, pour mener des opérations véritablement coordonnées. […] Je suis très fier et profondément ému par la confiance que nos frères d’armes ont dans les unités françaises », a-t-il ajouté.
Les conditions dans lesquelles ont eu lieu les opérations en question étaient optimales pour la lutte ASM. Lors d’une audition parlementaire, l’an passé, l’amiral Bernard-Antoine Morio de l’Isle, commandant des forces sous-marines et de la force océanique stratégique [ALFOST] avait en effet expliqué qu’une « frégate multimissions qui se trouve en hiver en Méditerranée, où l’eau est à 13 degrés de la surface au fond, c’est-à-dire dans un milieu très homogène » est en mesure de « détecter jusqu’à des distances de 150 kilomètres. » Ce qui est moins vrai durant l’été. « Si elle fait la même opération en septembre, l’eau est très chaude en surface et toujours à 13 degrés au fond, elle n’aura alors plus que quelques milliers de mètres de détection en portée directe », avait-il ajouté.
Photo : FREMM Auvergne (c) Marine Nationale
http://www.opex360.com/2020/06/26/les-capacites-de-lutte-anti-sous-marine-des-fregates-multimissions-francaises-impressionnent-lus-navy/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 27 Juin 2020 - 20:11 | |
| - Citation :
- Le Sénat défend l’idée de deux porte-avions nucléaires pour la Marine nationale
par Laurent Lagneau · 27 juin 2020
Les études préalables étant terminées, le président Macron a désormais toutes les cartes en main pour prendre les décisions relatives au futur porte-avions de la Marine nationale.
Cela étant, au fil des différentes auditions parlementaires ayant abordé le sujet et autres indiscrétions faites à la presse, on peut avancer que ce navire sera nettement plus imposant et mieux armé que l’actuel « Charles de Gaulle » et qu’il sera très vraisemblablement doté de catapultes électro-magnétiques, avec la capacité de « lancer et de ramasser » en même temps ses aéronefs. En revanche, une interrogation porte sur son mode de propulsion, cette question n’étant officiellement pas formellement tranchée.
Dans un rapport publié en octobre 2019, le député Jean-Charles Larsonneur avait indiqué que, selon des « observateurs avertis », il fallait considérer une option à deux porte-avions à propulsion classique au lieu d’un seul à propulsion nucléaire.
Et le parlementaire d’ajouter que, par ordre de préférence, la Marine nationale privilégiait « deux porte-avions nucléaires, deux porte-avions à propulsion classique, un porte-avions nucléaire, un porte-avions à propulsion classique. »
Le porte-avions Charles de Gaulle étant doté de deux chaufferies K-15 [appelées Adytom et Xena], construire un navire sans doute deux fois plus imposant, avec, qui plus est, des besoins accrus en énergie exigerait de mettre au point de nouveaux réacteurs nucléaires.
« Si une énergie/propulsion conventionnelle est faisable, le CEA [Commissariat à l’énergie atomique] évoque un nouveau réacteur K22 de 230 à 250 MW qui serait une émanation du K15. Est-ce aussi simple? Ne serait-ce plutôt pas là le souci de maintenir une compétence en propulsion nucléaire dans la perspective des prochaines générations de sous-marins lanceurs d’engins? » demande l’ingénieur général de l’armement Xavier Lebacq, qui a travaillé sur le porte-avions Charles de Gaulle et le projet franco-britannique PA2, dans la dernière livraison du Magazine des ingénieurs de l’armement.
Et d’ajouter : « Cet argument pourrait être plus déterminant que celui des avantages de la propulsion nucléaire par rapport à une propulsion conventionnelle. Les autres compétences resteront disponibles aussi longtemps que le PA CDG sera exploité. »
Quoi qu’il en soit, pour les sénateurs, la propulsion du porte-avions de nouvelle génération [PA NG] ne donne pas matière à débat : elle doit être nucléaire. Et d’en donner les avantages, dans un rapport publié par Olivier Cigolotti et Gilbert Roger. À commencer par l’autonomie qu’elle procure.
« Alors que les porte-avions Foch et Clemenceau devaient être ravitaillés tous les 3-4 jours, le Charles de Gaulle n’a besoin d’un ravitaillement que tous les 10 jours. Les avions étant de plus en plus consommateurs de carburant, l’écart tend toutefois à se réduire. Diminuer la fréquence et les temps de ravitaillements, optimiser les flux sont des enjeux du PANG », avancent les deux rapporteurs.
Ensuite, poursuivent-ils, « l’énergie nucléaire permet également un gain de place » et « accroît la fiabilité du fait des multiples systèmes redondants existants, notamment pour des raisons de sûreté nucléaire », ce qui fait que le porte-avions est « une véritable horloge, ce qui est très précieux pour l’équipage, mais aussi pour le commandement, qui peut ainsi se concentrer sur les aspects opérationnels et humains. »
En outre, « pour propulser demain l’avion du SCAF à pleine charge, en alternance avec des drones beaucoup plus légers, il faudra pouvoir faire varier la puissance sur une gamme très large, ce que permet l’utilisation de l’énergie nucléaire », relèvent encore les deux sénateurs, qui soulignent aussi la nécessité de maintenir les compétences pour garantir le « bon fonctionnement de la filière » nucléaire, sachant que « le parc français est réduit » [12 réacteurs embarqués] et que « la charge de travail tend à diminuer du fait de la réduction du nombre d’arrêts techniques sur les sous-marins de nouvelle génération [notamment le SNA Barracuda]. »
Seulement, la propulsion nucléaire suppose de planifier – tous les 10 ans – des arrêts techniques majeurs [ATM] de longue durée. C’est le « principal inconvenient », reconnaissent les rapporteurs. Toutefois, ajoutent-ils dans la foulée, un ATM a « d’autres fonctions puisqu’il permet aussi une modernisation en profondeur des équipements du porte-avions, qui serait aussi nécessaire sur un bâtiment à propulsion conventionnelle. »
Pour remédier à ce « principal inconvénient », il n’y a pas 36 solutions : il faut au moins deux porte-avions. Aussi, le rapport du Sénat va dans ce sens.
« L’enjeu d’un deuxième porte-avions, c’est de pouvoir disposer d’une permanence d’alerte, concept à distinguer de la permanence à la mer [qui nécessite trois à quatre porte-avions]. Ce deuxième PA permettrait d’être plus réactif, plus résilient, d’agir davantage dans la durée », font valoir MM. Cigolotti et Roger.
« La décision de construire un deuxième porte-avions de nouvelle génération n’a pas à être prise dans le cadre de la LPM [Loi de programmation militaire, ndlr] en cours mais elle devrait l’être pour la LPM suivante [post-2025]. Cette décision aurait évidemment un coût, mais elle permettrait de bénéficier d’économies d’échelle sur le coût des études. Ces économies d’échelle sont probablement assez importantes. Elles pourraient être de l’ordre de 30 % à 40 % du coût total [à confirmer par les études réalisées] », expliquent les rapporteurs.
Qui plus est, l’incendie du sous-marin nucléaire d’attaque Perle et l’épidémie de Covid-19, qui a affecté l’équipage « Charles de Gaulle », sont autant d’arguments supplémentaires en faveur de deux porte-avions.
« L’incendie du SNA La Perle montre que des événements imprévus peuvent avoir de graves conséquences sur des formats de flotte réduits. L’épidémie de covid-19 l’a également illustré : lorsque notre porte-avions est mis à l’arrêt, nous ne pouvons pas le remplacer », a en effet affirmé M. Cogolotti, lors de l’exemen du rapport en commission.
Reste que doter [à nouveau] la Marine nationale de deux porte-avions suppose une « augmentation des moyens du groupe aérien embarqué [aéronefs et personnel] d’environ un tiers et nécessiterait des ressources humaines supplémentaires. »
Pour atteindre cet objectif, plusieurs solutions sont envisageables. La plus pérenne serait de construire deux porte-avions de nouvelle génération, ce qui permettrait de faire des économies d’échelle, à condition d’avoir le budget pour cela. Cependant, les deux rapporteurs suggèrent d’accélérer le calendrier pour la construction du PA NG.
« Les délais rendent encore possible une période de ‘tuilage’ entre le ‘Charles de Gaulle’ et le nouveau porte-avions, dans l’hypothèse d’une accélération de calendrier. À condition de s’en donner les moyens, il semble encore possible de mettre ce nouveau porte-avions à la mer au début des années 2030 pour une mise en service vers 2035 », lit-on dans le rapport.
Mais une telle solution ne serait que provisoire, le porte-avions Charles de Gaulle devant être retiré du service en 2040, au plus tard. Aussi, les deux sénateurs avancent l’idée de prolonger sa vie opérationnelle, estimant que cette question doit être examinée de près. Seulement, et c’est un détail qui a son importance, on voit mal comment ce navire pourrait mettre en oeuvre le New Generation Fighter [NGF] sur lequel reposera le Système de combat aérien du futur [SCAF], sachant que cet appareil nettement plus lourd que le Rafale M.
http://www.opex360.com/2020/06/27/le-senat-defend-lidee-de-deux-porte-avions-nucleaires-pour-la-marine-nationale/ | |
| | | jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Dim 28 Juin 2020 - 19:35 | |
| - Citation :
- Le recrutement des forces spéciales Terre concerne aussi les militaires du rang des autres armées
par Laurent Lagneau · 28 juin 2020
La voie la plus directe pour servir au sein des forces spéciales de l’armée de Terre consiste à s’engager auprès du 13e Régiment de Dragons Parachutistes [RDP] ou du 1er Régiment d’Infanterie de Marine [RPIMa] en tant qu’engagé volontaire de l’armée de Terre [EVAT]. Cela, sous réserve évidemment d’être médicalement apte et de passer avec succès les tests physiques et psychologiques.
Contrairement à celles relevant de la Marine nationale, qui puisent leurs opérateurs principalement parmi les fusiliers marins, les forces spéciales de l’armée de Terre recrutent des engagés volontaires initiaux [EVI]. Elles ont été imitées par celles de l’armée de l’Air, un recrutement « ab initio » ayant été ouvert pour les civils en 2018.
Ainsi, selon un reportage diffusé en 2019 par France 3, deux tiers des candidats retenus par le 13e RDP viennent du monde civil, le reste des recrues provenant des rangs de l’armée de Terre, via un recrutement dit transverse. On parle alors « d’engagés volontaires ultérieurs » [EVU].
« Cette filière vise à récupérer des personnels déjà formés sur des savoir-faire spécifiques et ayant entre 12 et 48 mois maximum de service. Le recrutement des sous-officiers et des officiers se fait via la direction des ressources humaines de l’armée de Terre en puisant dans le vivier d’active », précisait ainsi un rapport du Sénat sur les forces spéciales, publié en 2014.
L’EVAT qui souhaite intégrer l’une des unités du Commandement des forces spéciales Terre [CFST] doit alors se tourner vers le bureau ressources humaines [BRH] de son régiment, lequel « dispose de la directive annuelle sur le recrutement forces spéciales » émise par la Direction des ressources humaines de l’armée de Terre [DRHAT].
Dans le dernier numéro de Terre information Magazine [TIM], le CFST rappelle qu’il recrute des engagés volontaires ultérieurs « autant pour des postes opérationnels que pour des postes du soutien et dans tous les domaines. » Et que, entre 2020 et 2022, une centaine d’EVAT rejoindront ses rangs chaque année. À condition de trouver des volontaires. D’où cette communication.
Mais les engagés des autres armées sont aussi concernés, ce qui n’était généralement pas explicitement affirmé jusqu’alors. « Les unités des FST recrutent des engagés volontaires ultérieurs [EVU] autant pour des postes opérationnels que pour des postes du soutien et dans tous les domaines. Ces recrutements sont ouverts aux militaires du rang servant dans les unités de l’armée de Terre et hors armée de Terre, sans exception« , est-il indiqué dans les colonnes de TIM.
Ces recrutements concernent « l’état-major, la compagnie de commandement et de transmission [CCT] et le 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales [4e RHFS] à Pau, le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine [1er RPIMa] à Bayonne et le 13e régiment de dragons parachutistes [13e RDP] à Souge », y est-il rappelé.
Les exigences pour ce type de recrutement varient selon les spécialités et les unités. Ainsi, l’aptitude à servir au sein des troupes aéroportées n’est pas forcément exigée pour le 4e RHFS et aucune limite d’ancienneté n’est demandé pour les militaires du rang spécialistes des SIC [systèmes d’information et de communication] et du soutien. Ce qui n’est pas le cas pour le 1er RPIMa, qui fixe l’ancienneté maximale pour le rejoindre à 60 mois de service [limite relevée à 72 mois pour le 13e RDP].
Les militaires du rang retenus pour un poste opérationnel dans ces deux derniers régiments continueront à dépendre de leur unité d’origine, tant que leur formation ne sera pas terminée. « L’affectation définitive ne sera prononcée qu’à l’issue de la réussite à cette formation », est-il précisé.
Photo : Sous-direction Études, politiques des ressources et gestion des hauts potentiels de la DRHAT / Armée de Terre
http://www.opex360.com/2020/06/28/le-recrutement-des-forces-speciales-terre-concerne-aussi-les-militaires-du-rang-des-autres-armees/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 29 Juin 2020 - 20:47 | |
| - Citation :
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Airbus H160 : l'heureuse surprise Airbus Helicopters
29/06/2020 09:27 | Jean-Marc Tanguy
Airbus H160 : l'heureuse surprise
Les gendarmes décrochent 10 Airbus Helicopters H160 et figureront dans l'histoire comme parmi les premiers opérateurs étatiques de l'appareil, après les marins français.
Dix Airbus H160
Ils sont les grands gagnants du plan de relance de l’aéronautique : les... gendarmes décrochent 10 Airbus Helicopters H160, et figureront dans l’histoire comme parmi les premiers opérateurs étatiques de l’appareil, après les marins français (qui n’utiliseront que quatre H160 loués). Sur le papier, le H160 semble compliquer la donne plus que la simplifier, car il ajoute une flotte de plus au MCO, avec quatre types d’appareils (et de qualifications, pour les maintenanciers et navigants) à gérer. En outre, il a beaucoup de déficit tactique : il ne permet ni la grappe ni la nacelle. Seulement il arrivera à point nommé en 2023. La gendarmerie espère alors avoir quatre appareils, de quoi assurer un plot en Ile-de-France pour les JO, l’année suivante.
Prendre en compte les besoins du GIGN et du RAID
Le H160 offre une capacité théorique de projection de 12 passagers, mais dans les faits, avec un groupe d’intervention équipé, la capacité sera réduite à 7 opérateurs (5 voire souvent 4 sur un EC145). Car le H160 sera, comme le H145, un appareil d’intervention. Mais il sera en outre très équipé. Les forces aériennes gendarmerie (FAG) ont en effet choisi un standard assez proche de celui loué par la marine, avec une boule optronique (qui pourrait être française), des potences d’aérocordage, un treuil… Les FAG travaillaient depuis de nombreuses années sur plusieurs options, en interaction avec le GIGN qui est le premier concerné par son appui aérien. Un dossier qui intéresse également le RAID, servi aussi par les FAG, basées à quelques centaines de mètres seulement de l’unité d’élite de la police.
Trois H160 pour deux Puma
L‘arrivée des H160 signe le retrait des Ecureuil les plus anciens, des AS350Ba (il en reste 15) qui n’ont pas reçu la modernisation en B2, réservée essentiellement à l’outremer (pour 11 machines). Une fois passée l’urgence de 2024, le H160 devrait vivre sa vie partout en métropole, sans doute pas très loin des antennes GIGN. Certes, le H160 n’est sans doute pas l’hélicoptère de manœuvre type H225 que les FAG imaginaient à une époque. Mais il permet d’envisager dans de bonnes conditions la projection d’une section opérationnelle. Avec trois H160, les FAG devraient projeter l’équivalent de deux Puma actuels du groupement interarmées d’hélicoptères (GIH). Dont les Puma arrivent précisément en bout de course en 2024.
https://www.air-cosmos.com/article/airbus-h160-lheureuse-surprise-23294 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 30 Juin 2020 - 19:37 | |
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- Le Griffon attendu la semaine prochaine au 21e RIMa
Actualités Nathan Gain 30 juin, 2020
Le 3e RIMa bientôt en « écolage Griffon »
Le 21e RIMa percevra ses premiers VBMR Griffon les 6 et 7 juillet, devenant la quatrième unité de l’armée de Terre à entrer dans l’ère Scorpion après les 3e RIMA, 1er RI et 13e BCA. Il sera aussi le premier régiment de la 3e division à être doté du successeur du VAB.
En attendant les véhicules, un détachement de marsouins est depuis la mi-juin au 1er RCA de Canjuers pour suivre les formations qui feront d’eux des instructeurs régimentaires et aides-moniteurs pilotes. Comme détaillé auparavant, ils assureront ensuite l’instruction du reste du régiment en vue d’une première série de manoeuvres sur terrain libre à Fréjus du 1er au 5 septembre. Selon le PLF 2020, 24 Griffon seront livrés au 21e RIMa cette année.
Parallèlement à l’enseignement dispensé par le 1er RCA, les futurs instructeurs de la 6e BLB, dont fait partie le 21e RIMa, sont formés par le groupe français ATOS à l’administration du système d’information du combat Scorpion (SICS).
Quand la prise en main ne fait que débuter aux 1er RI et 13e BCA, les marsouins du « Grand 3 » multiplient quant à eux les déplacements sur les terrains de manoeuvre en vue d’une première projection en OPEX au second semestre 2021.
Deux périodes d’entraînement sont prévues cet été : du 6 au 18 juillet au camp de Coëtquidan (Morbihan) « pour s’approprier l’emploi des véhicules blindés multirôles Griffon » et du 10 au 21 août à Vannes pour une formation à l’utilisation des véhicules et du SICS. Une première expérimentation « en réel » centrée sur l’appropriation du SICS avait eu lieu en avril dernier lors de l’exercice Hermès conduit par la 9e BIMa. Enfin, une campagne de tir de niveau régimentaire aura lieu du 14 au 25 septembre au camp de La Courtine (Creuse). L’occasion pour les marsouins de se familiariser à l’usage du TTOP T1 monté sur le Griffon. https://forcesoperations.com/le-griffon-attendu-la-semaine-prochaine-au-21e-rima/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 1 Juil 2020 - 17:20 | |
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- Incident avec la Turquie : La France suspend sa participation à l’opération Sea Guardian, menée par l’Otan
par Laurent Lagneau · 1 juillet 2020
Le 10 juin, engagée dans la mission Sea Guardian et à la demande du commandement maritime allié de l’Otan [MARCOM], la frégate légère furtive [FLF] « Courbet » a tenté de contrôler le cargo Cirkin, alors suspecté d’acheminer du matériel militaire en Libye depuis la Turquie.
Plus tôt, le même navire avait été approché par la frégate grecque HS Spetsai, de l’opération navale EUNAVFOR MED Irini, lancée par l’Union européenne afin de faire respecter l’embargo sur les armes imposé par les Nations unies. Seulement, cette dernière avait dû y renoncer, après en avoir été dissuadée par la présence d’une frégate turque.
Quoi qu’il en soit, la frégate française a été empêché de procéder au contrôle qui lui avait été demandé en raison de la présence de trois navires turcs se trouvant à proximité du Cirkin et utilisant des codes d’identification de l’Otan alors qu’il ne leur était pas permis de le faire étant donné qu’ils ne participaient pas une mission de l’Alliance. L’un d’eux, selon Paris, a même « illuminé » le Courbet avec son radar de conduite de tir à trois reprises, en l’espace d’une minute.
« Cette affaire est à nos yeux très grave […]. On ne peut pas accepter qu’un allié se comporte comme cela, fasse cela contre un navire de l’Otan sous commandement Otan menant une mission Otan », ont alors dénoncé les autorités françaises.
L’incident a ensuite été évoqué lors d’une réunion des ministres de la Défense des pays membres de l’Otan. Dans un premier temps, le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg, a donné le sentiment de chercher à le minimiser, avant finalement de se résoudre à commander à une enquête.
Lors d’une audition devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées, ce 1er juin, l’ambassadeur de Turquie en France, Ismaïl Hakki Musa, a donné la version turque de cet incident, quitte visiblement à prendre quelques libertés avec certains faits.
Ainsi, le diplomate a repris en grande partie les explications données le 18 juin dernier à l’AFP par un responsable turc sous le sceau de l’anonymat. Selon ces dernières, le navire turc aurait utilisé une « caméra intégrée à son radar pour observer » la frégate française qui « effectuait une manoeuvre dangereuse à très faible distance, et cela par mesure de sécurité. » Et, avait-il ajouté, à « aucun moment le radar » de conduite de tir ne l’a illuminée. »
Au Sénat, M. Hakki Musa a donc repris les mêmes éléments, assurant que les trois navires turcs participaient bel et bien à une opération de l’Otan [laquelle?]. En outre, il a affirmé que le cargo en question [qu’il n’a pas nommé] venait déjà de subir deux contrôles au cours de la même journée sans le moindre problème [ce qui est discutable si l’on en juge par la tentative de la frégate grecque] et que le Courbet avait effectué une manoeuvre dangereuse, en portant sa vitesse à 20 noeuds.
Document produit par l’ambassadeur de Turquie lors de son audition au Sénat
Enfin, le diplomate a produit un document censé démontrer que le navire français avait fait l’objet d’une « désignation » et non d’une « illumination » par le radar de conduite d’une frégate turque.
Pour rappel, l’État-major des armées s’était déjà expliqué sur cette version des faits quand elle fut avancée par le responsable turc interrogé par l’AFP. En effet, il avait affirmé que le Courbet s’était « approché » du Cirkin « sans mettre en cause la sécurité nautique, ni déroger aux règles de navigation » et que « cette manoeuvre avait donné lieu à un comportement agressif d’une des trois frégates turques en escorte du convoi », laquelle avait gêné l’approche du cargo suspect en illuminant par trois fois le navire français avec son radar de conduite de tir.
Visiblement, si la version donnée par l’ambassadeur turc n’a pas convaincu les sénateurs, il en a été autrement parmi les « experts » de l’Otan, lesquels, selon le diplomate, n’auraient pas confirmé les accusations lancées par la France contre la Turquie.
« Le secrétaire général de l’Otan a ordonné une investigation qui vient d’être faite et d’après les informations que j’ai eues, ce n’est pas concluant compte tenu de la réclamation de nos amis français », a déclaré M. Hakki Musa. « Il semble que les experts de l’Otan n’arrivent pas à la même conclusion », a-t-il insisté. Et de préciser que, en réaction, Paris venait de décider de se retirer de l’opération Sea Guardian et que l’Otan en avait été informé la veille.
Ce qu’a en partie confirmé le ministère des Armées, qui n’a pas évoqué les résultats de l’enquête menée par l’Otan. Dans l’attente d’obtenir des réponses à des demandes relatives à l’incident avec la Turquie, « nous avons décidé de retirer temporairement nos moyens de l’opération Sea Guardian », a-t-il indiqué. Et d’ajouter, en visant la Turquie : « Il ne nous paraît pas sain de maintenir des moyens dans une opération censée, parmi ses différentes tâches, contrôler l’embargo avec des alliés qui ne le respectent pas. »
En outre, Paris demande que « les alliés réaffirment solennellement leur attachement et leur engagement au respect de l’embargo » sur les armes en Libye et dit souhaiter un « mécanisme de déconfliction plus précis au sein de l’Alliance atlantique. »
Reste que, dans cette affaire, et comme le montre la réserve de M. Stoltenberg, la Turquie joue sur du velours, comme l’a d’ailleurs fait observer M. Hakki Musa aux sénateurs.
« Imaginez l’Otan sans la Turquie! Vous n’aurez plus d’Otan ! Il n’y aura plus d’Otan sans la Turquie! Vous ne saurez pas traiter l’Iran, l’Irak, la Syrie, la Méditerranée au sud, le Caucase, la Libye, l’Egypte », a en effet lancé le diplomate. « La Turquie, ce n’est pas un pays quelconque dans l’Otan. […] Nous avons gardé le flanc Sud et Est pendant la Guerre froide avec beaucoup d’efforts, des fois au détriment de la prospérité de notre nation, de notre peuple », a-t-il conclu.
http://www.opex360.com/2020/07/01/incident-avec-la-turquie-la-france-suspend-sa-participation-a-loperation-sea-guardian-menee-par-lotan/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 1 Juil 2020 - 17:31 | |
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- mercredi 1 juillet 2020
Reaper Français : les infos du moment
Déjà crédité de 40% des tirs de l'armée de l'air au Sahel, le Reaper armé ne peut larguer pour l'instant que des GBU-12 même si cela a suffi à établir un solide tableau de chasse, comme celle de la neutralisation du chef d'AQMI. Ce n'est plus qu'en 2021, à des dates encore non connues, qu'il pourra aussi tirer des Hellfire et des GBU-49, et emporter un pod ROEM. La raison de ces légers glissements n'est pas donné dans le livret officiel de présentation du défilé aérien du 14 juillet. Le covid-19 n'a sans doute pas simplifié les choses.
A ce stade, si l'on en croit cette source, l'escadron de drones 1/33 Belfort recevra "prochainement" trois drones Block 5 à Niamey. Initialement, cette arrivée était prévue au début du printemps. 460 missions ont été réalisées en 2019 sur place, 6000 heures de vol. A Cognac, l'unité détient par ailleurs deux Block 1, "prochainement" un troisième Block 1 qui sera loué, mais n'aura pas de charge utile. Le drone qui avait été perdu au Niger, l'origine de cette location au dollar symbolique par an, en avait une. Deux drones Block 5 sont aussi déployés à Cognac. Ce standard est "sur le point d'obtenir son certificat de navigabilité, autorisation de vol prévue en juin ou en juillet". En fait, ce sera bien juillet.
Le troisième du premier système est resté aux Etats-Unis pour des "essais d'armement".
Le petit livret de présentation du défilé aérien, édité par l'état-major de l'armée de l'air, évoque aussi la commande de "quatre systèmes de drones Reaper supplémentaires" d'ici 2030 afin de "disposer alors de 24 appareils au total". A priori, le nombre d'Eurodrones qui était prévu. https://lemamouth.blogspot.com/2020/07/reaper-francais-les-infos-du-moment.html#more | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mer 1 Juil 2020 - 21:39 | |
| - Citation :
- L’armée de Terre dispose de l’une des plus importantes « fermes » militaires d’imprimantes 3D
par Laurent Lagneau · 1 juillet 2020
En février, à l’initiative du 2e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa], la 9e Brigade d’Infanterie de Marine [BIMa] a organisé un Hackathon de 48 heures afin d’explorer les possibilités offertes par l’impression 3D pour trouver des solutions à des problèmes susceptibles de se poser sur le terrain.
« Les soldats sont les premiers utilisateurs de leurs matériels sur le terrain et leurs retours sont riches d’enseignements. Ils peuvent aujourd’hui transformer leurs besoins en ‘réalité’ immédiate grâce à l’impression 3D », avait d’ailleurs expliqué l’armée de Terre.
Pour rappel, l’impression 3D est une technologie grâce à laquelle il est possible de fabriquer des objets procédé par la juxtaposition de couches successives d’un matériau en fonction de plans élaborés par CAO [Conception assistée par ordinateur].
Ce « Hackathon MILI 3D« , organisé à la caserne Martin des. Pallières, qui abrite le 2e RIMa, fut un succès, avec plus d’une soixantaine d’applications imaginées par les 74 participants issus des différents régiments de la 9e BIMa. Cette expérience avait été soutenue par HAVA3D Group, une entreprise implantée au Mans et spécialiste de l’impression 3D.
Cette collaboration, commencée en 2019 avec des essais réalisés au Sahel par la force Barkhane, ne s’est pas arrêtée à ce Hackathon étant donné que HAVA3D Group a contribué à la mise en place de « l’une des plus importantes fermes militaires d’imprimantes 3D » au sein de l’École du Matériel, à Bourges. Au total, 50 machines, de type Ultimaker S5, ont été installées au mois d’avril, « dans le cadre de la crise du Covid-19 », précise l’entreprise.
« Ce imprimantes ont démontré leur efficacité et leur fiabilité pour la production d’équipements techniques. À ce jour, plus de 40.000 pièces ont été fabriquées à Bourges au profit des armées », précise HAVA3D qui, en plus de la livraison et de l’installation des machine, a fourni un « appui technique permanent à l’armée de Terre. »
« Nous avons proposé un modèle d’imprimante professionnelle : l’Ultimaker S5. Puissante, fiable, polyvalente et intuitive, elle permet de répondre très rapidement et efficacement à une gestion de crise avec une production centralisée. Cette solution peut aussi être facilement déployée au sein des différents régiments et permettre un mode de production distribué pour plus de réactivité et d’agilité au sein de l’armée », explique Stanislas Clicquot, Le Pdg de l’entreprise mancelle.
Depuis mai, les imprimantes 3D fournies par HAVA3D sont utilisées pour fabriquer des « pièces détachées pour résoudre ponctuellement des problèmes de disponibilités de matériels terrestres ».
Quoi qu’il en soit, les expérimentations relative à l’impression 3D en opération ont été concluantes, les deux imprimantes Ultimaker utilisées par les maintenanciers de l’armée de Terre affectés à la Plateforme Opérationnelle Désert [PfOD] de Gao ayant permis de fabriquer des « pièces de rechange de véhicules classiques, comme de pièces totalement innovantes, conçues d’après une idée » , avait expliqué l’État-major des armées [EMA] en décembre 2019.
Photo : HAVA3D GROUP
http://www.opex360.com/2020/07/01/larmee-de-terre-dispose-de-lune-des-plus-importantes-fermes-militaires-dimprimantes-3d/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 2 Juil 2020 - 19:09 | |
| - Citation :
- Le « multiplicateur keynésien » à la rescousse du budget des armées?
par Laurent Lagneau · 2 juillet 2020
La pandémie de Covid-19 a mis tous les indicateurs économiques dans le rouge. Et, avec des dépenses qui augmentent considérablement pour faire face à la crise et des recettes fiscales en panne en raison du recul de l’activité, les déficits publics ne peuvent que se creuser, alourdissant une dette qui avait déjà atteint 98% du PIB.
Selon les projections établies dans un rapport qu’elle a publié le 30 juin [.pdf], la Cour des comptes estime que le PIB de la France pourrait chuter de 11% en 2020, avec une dette publique supérieure à 120% de la richesse nationale. Et d’en appeler à la maîtrise des finances publiques, alors que le gouvernement, qui n’entend pas augmenter les impôts, mise sur un rebond de la croissance pour absorber le choc.
Seulement, pour la Cour des comptes, le « rééquilibrage spontané des comptes publics, ne sera, selon toute vraisemblance, que très partiel : sans action de redressement, le déficit risque d’être durablement très élevé […]. La trajectoire de la dette ne serait alors pas maîtrisée ».
Aussi, les magistrats de la rue Cambon plaident pour un « examen en profondeur » des politiques publiques, lequel devra « notamment préserver les investissements publics, par exemple, pour appuyer la transition écologique ou le renforcement du dispositif de santé publique », tout en menant parallèlement un « effort accru de maîtrise des autres dépenses. » Quant au plan de relance que prépare le gouvernement, il devra présenter des mesures ciblées et temporaire, sans être financé par plus d’endettement public.
Dans son rapport, la Cour des comptes, qui recommande de prendre des mesures pour rétablir les comptes publics dans la prochaine loi pluriannuelle des finances publiques, parle d' »investissements publics d’efficacité avérée », sans évoquer ceux pouvant être consentis en faveur des armées.
Aussi, beaucoup craignent de voir se répéter le scénario qui s’est joué après la crise économique de 2008, les armées ayant été mises à la diète, non seulement en France mais aussi dans la plupart des pays européens. Or, comme l’a rappelé Alice Guitton, la directrice générale des relations internationales et de la stratégie du ministère des Armées [DGRIS] lors d’une audition à l’Assemblée nationale, la « crise [de la Covid-19] agit comme un catalyseur des grandes menaces préalablement identifiées et précipite l’accumulation des tensions. » En clair, le coronavirus « n’a pas rendu notre monde moins dangereux ». D’où, selon elle, la nécessité de « préserver nos budgets de défense. »
Sur ce point, pour la présidente de la commission de la Défense nationale, Françoise Dumas, il ne faudra pas répéter les erreurs du passé. « Il serait particulièrement dommageable que les Armées servent à cette occasion de variable d’ajustement dans des arbitrages budgétaires que la crise aura rendus ardus. Cette tentation existera peut-être, ignorant les douloureuses leçons du passé récent », a-t-elle en effet écrit dans un récent rapport.
En outre, a également fait valoir Mme Dumas, « l’expérience des décennies passées prouve qu’il peut être très préjudiciable, à moyen et à long termes, de sacrifier la part des dépenses d’armement consacrée à l’innovation – c’est-à-dire aux équipements de demain -, même si c’est pour préserver ‘le capacitaire’, c’est-à-dire la production des équipements d’aujourd’hui. »
Rester dans la trajectoire financière établie par la Loi de programmation militaire [LPM] 2019-25 permettrait de pas compromettre la remontée en puissance – fragile – des armées et de préserver la base industrielle et technologique de défense [BITD] française, qui, rappelle Mme Dumas, constitue un « foyer d’innovations technologiques qui irriguent ensuite le reste de l’économie ». Qui plus est, cette BITD n’est pas « délocalisable », ce qui fait que la soutenir, dans le cadre d’un plan de relance, est aussi un moyen de préserver à la fois des emplois et des savoir-faire qu’il faudrait mettre des années à se réapproprier, si tant est que cela soit possible.
En outre, poursuit la présidente de la commission, « l’industrie d’armement, l’industrie spatiale et la part de notre industrie numérique qui revêt des enjeux de souveraineté constituent des canaux efficaces de relance, en ce qu’elles peuvent prendre sans délai des commandes et les exécuter en créant des emplois à très court terme. » Aussi, « un stimulus budgétaire peut produire des effets de relance très rapides. »
En résumé, pour Mme Dumas, les investissements en faveur des armées ont un « effet multiplicateur budgétaire » – encore appelé « multiplicateur keynésien » ou « multiplicateur d’investissement » – particulièrement élevé. Seulement, les différentes chapelles d’économistes ne sont pas unanimes sur ce point, les auteurs néo-libéraux étant les plus sceptiques.
Cela étant, pour que ce multiplicateur d’investissement soit efficace, il ne faut pas qu’il serve à financer l’achat de biens importés [comme, par exemple, des éoliennes produites en Chine], ce qui reviendrait à soutenir les économies étrangères tout en augmentant davantage la dette publique. C’est d’ailleurs ce que souligne Mme Dumas dans son rapport, pour mieux plaider la causes des investissements en faveur de la BITD française.
« Les dépenses publiques consenties dans ces industries de souveraineté bénéficient très majoritairement à des producteurs français et, en conséquence, créent de l’activité, de l’emploi et de la valeur ajoutée en France. Dans d’autres secteurs, à l’inverse, les dépenses publiques stimulent davantage d’importations, ce qui limite d’autant leur effet bénéfique sur l’économie française », assure Françoise Dumas.
Selon les études, 1 euro dépensé pour la défense en rapporterait 1,27 à court terme et 1,68 à long terme. En réalité, il est difficile d’être catégorique sur ce point. Toutefois, comme l’a rappelé le Délégué général pour l’armement [DGA], Joël Barre, il n’y a pas de doute sur « l’efficacité économique de l’activité de défense, qui irrigue l’ensemble des territoires et dont les retombées en matière d’emploi sont avérées. »
Quoi qu’il en soit, pour Mme Dumas, il est « largement admis que, quel que soit son niveau précis, le ‘multiplicateur keynésien’ est plus élevé dans le secteur de la défense que dans la plupart des autres champs d’investissement de l’État ». Aussi, demande-t-elle, « à ce titre, et compte tenu de nos contraintes budgétaires, comment ne pas miser largement sur nos industries souveraines dans notre effort de relance? »
Photo : Naval Group
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 2 Juil 2020 - 19:33 | |
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- Incident naval franco-turc : Paris maintient ses accusations quand Ankara exige des « excuses inconditionnelles »
par Laurent Lagneau · 2 juillet 2020
Le 1er juin, lors d’une audition au Sénat, l’ambassadeur de Turquie en France, Ismaïl Hakki Musa, a démenti qu’un navire turc a « illuminé », avec son radar de conduite de tir, la frégate française « Courbet », qui, engagée dans une opération de l’Otan, s’apprêtait à contrôler le cargo Cirkin, soupçonné d’acheminer des armes en Libye depuis un port turc, en violation de l’embargo imposé par les Nations unies.
« Le navire Oruçreis n’a pas éclairé le Courbet, il l’a seulement désigné pour surveiller les manœuvres », a en effet expliqué le diplomate, accusant à son tour la frégate française d’avoir effectué des « manoeuvres agressives », à une « vitesse extrêmement élevée » [20 noeuds], en faisant une « queue de poisson » au bâtiment turc. Et « quand on vous fait une queue de poisson, vous êtes plutôt énervé, et cela risque de provoquer un incident », a-t-il insisté, sans pour autant parvenir à convaincre les sénateurs.
Pour rappel, le Cirkin était escorté par trois navires militaires turcs, qui utilisaient des codes d’identification de l’Otan alors qu’ils n’étaient pas déployés dans une opération de l’organisation. Au moment où elle allait le contrôler, la frégate Courbet a été « illuminée » à trois reprises par le radar de conduite de tir du TGS Oruçreis, selon Paris. Ce qui est le stade ultime avant l’ouverture du feu. En outre, l’État-major des armées a assuré que le navire français s’était approché du cargo suspect « sans mettre en cause la sécurité nautique, ni déroger aux règles de navigation. »
Devant les protestations de Paris face à cette attitude, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a lancé une enquête qui, selon la Turquie, n’a pas confirmé la version française. « D’après les informations que j’ai eues, ce n’est pas concluant compte tenu de la réclamation de nos amis français », a en effet déclaré M. Hakki Musa.
Ce 2 juillet, en des termes beaucoup moins diplomatiques, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, a exigé des excuses « inconditionnelles » de la part de la France concernant cet incident.
« Nous attendons de la France qu’elle s’excuse, qu’elle s’excuse inconditionnellement », a en effet déclaré M. Cavusoglu depuis Berlin, lors d’une conférence de presse donnée au côté de Heiki Maas, son homologue allemand. « Il n’est pas acceptable que la France se prête à de fausses affirmations et agisse contre la Turquie », a-t-il continué. « Nous devons être honnêtes : la France ne dit pas la vérité à l’Union européenne et à l’Otan », a-t-il insisté.
« Il n’est pas vrai que nos bateaux ont lancé un avertissement » à la frégate française et « nous veillons scrupuleusement à ce que la vérité apparaisse au grand jour », a assuré le chef de la diplomatie turque, qui, en retour, et sans produire la moindre preuve, a accusé la France de livrer des armes aux forces du maréchal Khalifa Haftar, contre lesquelles la Turquie a envoyé des mercenaires et des conseillers miliaires pour combattre aux côtés du gouvernement d’union nationale libyen [GNA].
Seulement, Paris n’entend rien céder. Ce même jour, devant la sous-commission « défense et sécurité » du Parlement européen, la ministre française des Armées, Florence Parly, a nouvelle fois dénoncé le « comportement très préoccupant de la Turquie. »
« La France et la Turquie participent toutes deux à l’opération otanienne Sea Guardian de sûreté maritime en Méditerranée orientale, dont une des missions consiste à assurer la surveillance maritime contre les trafics. Cela, alors que les Nations Unies ont imposé un embargo sur les livraisons d’armes à la Libye. Il y a quinze jours, alors qu’un navire français contrôlait un cargo suspect en provenance de Turquie, des frégates turques ont interféré et l’une d’entre elle a, comme on dit en langage militaire, illuminé le navire français avec son radar de conduite de tir. C’est un acte agressif et indigne d’un allié de l’Otan », a répété Mme Parly.
« Je l’ai donc dit très clairement lors de la dernière réunion ministérielle de l’Otan. J’ai été soutenue par beaucoup de mes homologues européens et je les en remercie. Nous sommes censés être une alliance. Un allié qui viole consciencieusement les règles que l’Alliance est censée faire respecter et tente de menacer ceux qui l’interrogent, ce n’est pas acceptable », a continué Mme Parly.
Étant donné que l’enquête menée par l’Otan sur cet incident n’aurait « pas permis d’établir correctement les faits », la France a annoncé sa décision de suspendre sa participation à l’opération Sea Guardian. Et Mme Parly s’en est expliqué.
« Nous avons donc formulé quatre demandes pour que ce type d’incidents ne se reproduise pas : une réaffirmation solennelle du respect de l’embargo, un rejet catégorique de l’utilisation par la Turquie des indicatifs Otan pour mener ses trafics, une meilleure coopération entre l’UE et l’Otan et et des mécanismes de déconfliction », a détaillé la ministre. Et, a-t-il continué, « dans l’attente de clarifications sur ces différents points, le Président de la République Française a pris la décision de retirer les moyens français consacrés à Sea Guardian et ceci, jusqu’à nouvel ordre. »
Par ailleurs, s’agissant de la Libye, Mme Parly a souligné que « deux puissances non arabes […] prétendent en faire l’adjudication entre elles », à savoir la Russie et la Turquie. « Cela ne peut pas être une bonne nouvelle pour l’Europe. Surtout quand cette syrianisation du conflit se confirme à la fois dans l’esprit, et dans la lettre : car ces deux puissances ont importé plusieurs milliers de miliciens syriens pour soutenir leur combat », a-t-elle estimé.
Quoi qu’il en soit, déjà dégradées depuis l’offensive lancée par Ankara contre les Forces démocratiques syriennes, en octobre dernier, les relations entre la France et la Turquie sont également affectées par les forages turcs d’exploration gazière dans la zone économique exclusive de la République de Chypre. Et là, cette affaire concerne l’Union européenne.
Le 25 juin, le Haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borell, a appelé Ankara à « cesser » ses forages « illégaux » dans la ZEE de la République de chypre. Sans succès. Mais la Turquie fera l’objet, à la demande de la France, d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE le 13 juillet prochain.
« Des sanctions ont déjà été prises à l’encontre de la Turquie par l’UE, en raison des forages que la Turquie initiait dans la zone économique maritime de Chypre […] et d’autres sanctions peuvent être envisagées », a en effet annoncé Jean-Yves Le Drian, le chef de la diplomatie française, lors d’une audition à l’Assemblée nationale.
Photo : Marine nationale
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| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Jeu 2 Juil 2020 - 21:35 | |
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- Le mortier M6 d’Hirtenberger retenu par le ministère des Armées
Actualités Nathan Gain 2 juillet, 2020
(Crédits: Hirtenberger)
Le verdict est tombé après trois années de procédures: l’Autrichien Hirtenberger Defence Systems est retenu par le ministère des Armées pour la fourniture d’un nouveau mortier de 60 mm. Attribué le 23 juin, ce contrat de 16,9 M€ comprend les mortiers M6, un éventail de munitions et des services de formation et de soutien.
Remporté face à un unique autre concurrent, ce contrat sera réalisé en cotraitance avec l’équipementier Munitique, fondé en 2003 à Margival (Aisne) par un ancien de DGA Techniques Terrestres. Les cibles évoquées en 2017 étaient de 120 mortiers, 6500 obus HE, 2000 obus ILL-VIS, 2300 obus ILL-IR, 2500 obus fumigènes, 4700 obus d’entraînement ainsi que 50 bipieds d’appoint et dispositifs de pointage associés livrés sur les 45 mois que doit durer ce marché. Il comprend par ailleurs la qualification du système d’arme et la formation des primo-formateurs.
Ce mortier est disponible en trois versions déclinées suivant la longueur du canon. De celle-ci dépend la portée maximale, de 2800 m pour le 640 mm à jusqu’à 3900 m pour le modèle 1000 mm. La variante bipied peut être convertie en deux minutes en un mortier allégé « commando » présentant une portée de 1900 à 2400 mètres. La cadence de tir est identique pour les deux versions: 30 coups par minute.
https://forcesoperations.com/le-mortier-m6-dhirtenberger-retenu-par-le-ministere-des-armees/ | |
| | | jf16 General de Division
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 3 Juil 2020 - 17:52 | |
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- Otan : L’armée de Terre revient en Lituanie avec 5 chars Leclerc et 14 VBCI
par Laurent Lagneau · 3 juillet 2020
Si elle a décidé de suspendre sa participation à l’opération Sea Guardian, menée par l’Otan en Méditerranée, après un grave incident avec la marine turque, la France reste impliquée dans d’autres missions conduites sous l’égide de l’Alliance, en particulier dans la région de la Baltique.
Ainsi, depuis le 1er mai, quatre Mirage 2000-5 de l’Escadron de chasse 1/2 Cigognes assurent des missions de surveillance et de police du ciel depuis l’Estonie, dans le cadre de l’opération enhanced Air Policing [ou Baltic Air Policing]. Et, en juillet, 300 militaires de l’armée de Terre [et de la gendarmerie prévôtale] seront déployés à Rukla, en Lituanie, au titre de la présence avancée renforcée de l’Otan [eFP – enhanced Forward Presence].
Pour rappel, lors du sommet de l’Otan organisé à Varsovie en 2016, il avait été décidé de prendre des mesures dites de « réassurance » au profit des pays baltes et de la Pologne. Quatre bataillons multinationaux y ont depuis été déployés, afin de dissuader la Russie de mener des actions qui seraient en-deçà du seuil de déclenchement de la clause de défense collective définie par l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord.
La France a donc régulièrement pris part à cette eFP depuis mars 2017. Ainsi, dans le cadre de la mission « Lynx », l’armée de Terre a envoyé, à plusieurs reprises, une compagnie et ses appuis en Estonie, où est déployé un bataillon multinational placé sous commandement britannique. Et, en 2018, au terme d’une manoeuvre logistique effectué dans des conditions difficiles, les moyens engagés dans la région ont été transférés pour la première fois en Lituanie, où l’Allemagne tient le rôle de nation-cadre.
Ce retour des forces françaises en Lituanie va notamment se traduire par le déploiement, courant juillet, de 5 chars Leclerc, de 14 Véhicules blindés de combat d’infanterie [VBCI] et de 5 Véhicules de l’avant blindé [VAB]. Ces moyens, plus étoffés que par le passé, avec un char Leclerc de plus, seront fournis par le 5e Régiment de Dragons [RD], qui a terminé sa mise en condition finale au CENTAC-1er BCP de Mailly-le-Camp en avril dernier.
- Citation :
- Le @CENTACOfficiel poursuit sa mission de #SoutienAuxUnitésProjetées #MiseEnConditionFinale (mission LYNX) du @5eDragons avec tirs de canon de 25 mns sur VBCI à Mailly-le-Camp ( CENTAC-1er BCP) #PlusFortEnsemble #JeudiPhoto @COM_E2CIA @armeedeterre @armeeszne pic.twitter.com/QKgem8XhXS
— CENTAC-1er BCP (@CENTACOfficiel) April 30, 2020
« Ce dispositif robuste, qui constitue près d’un quart de la force de manœuvre du bataillon déployé en Lituanie, concrétise les engagements politiques et témoigne de la solidarité française vis-à-vis de ses Alliés baltes », fait valoir l’État-major des armées [EMA]. Et d’ajouter : « Cet engagement multinational constitue par ailleurs une excellente opportunité de parfaire l’interopérabilité de nos forces avec celles de la nation-cadre d’eFP en Lituanie (l’Allemagne), de la nation-hôte et de l’ensemble des autres nations contributrices. Il participe également au maintien en condition opérationnelle de nos soldats et de nos matériels. »
Plus généralement, la région de la Baltique est une zone d’intérêt pour la France, étant donné que 200.000 de ses ressortissants y sont établie et qu’elle représente un tiers du produit intérieur brut [PIB] européen.
Pour rappel, et après un blocage de la Turquie, l’Otan vient de donner son feu vert à nouveau plan de défense des pays baltes et de la Pologne, appelé « Eagle Defender. »
Photo : 5e Régiment de Dragons
http://www.opex360.com/2020/07/03/otan-larmee-de-terre-revient-en-lituanie-avec-5-chars-leclerc-et-14-vbci/ | |
| | | rafi General de Division
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Ven 3 Juil 2020 - 20:34 | |
| Registre consulaire des français établis hors de France (2019) L’Estonie 340 La Lettonie 312 La Lituanie 506 https://webapps.france-diplomatie.info/carte-registre/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 4 Juil 2020 - 20:33 | |
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- L’armée de l’Air va inaugurer la modernisation du soutien dans le domaine de l’habillement
par Laurent Lagneau · 4 juillet 2020
Les problèmes relatifs à l’habillement au sein des armées sont anciens. En 2015, il avait ainsi été question de mettre en place un « plan d’urgence » pour y remédier au sein de la Marine nationale, alors aux prises avec des ruptures d’approvisionnement ainsi qu’avec des soucis au niveau de la qualité des effets destinés à ses marins. Seulement, quatre ans plus tard, peu de progrès ont pu être constatés.
« Concernant les uniformes, lors d’une commémoration à laquelle je me suis rendu […] à l’École navale, il faisait très froid, il pleuvait et un peloton était en chemisette. On m’a expliqué que cela tenait à la livraison d’uniformes dont la couleur n’était pas conforme qui avait dû être renvoyée. […] J’ai également vu récemment des marins dont les chaussures, lors d’un embarquement en mer, présentaient des fermetures défectueuses « , a ainsi témoigné le sénateur Joël Guerriau [UDI], en décembre dernier.
Quant à l’armée de Terre, il avait été fait état, dans l’édition 2017 de la Revue annuelle de la condition militaire, d’un « défaut de quantité et de qualité du service rendu dans le domaine de la fourniture d’habillement [treillis, chaussures] et d’effets de protection [gilets pare-balles] », notamment au moment de la montée en puissance de l ‘opération Sentinelle.
Mais c’est surtout dans l’armée de l’Air où le soutien « habillement » est loin de donner satisfaction. Selon des chiffres remontant à 2016, moins de 20% de aviateurs s’étaient dit satisfaits des prestations dans ce domaine. Trois ans plus tard, le sujet faisait encore partie de leurs principales préoccupations.
« Prioritairement, sur les bases aériennes, les aviateurs veulent voir des améliorations dans le domaine de l’habillement. Trop de ruptures de stock et impossibilité de fournir un paquetage complet aux jeunes engagés sont monnaies courantes. Ce n’est pas acceptable et ça dure depuis le début de la réforme des soutiens. Ça cristallise le mécontentement. Ça pourrait être anecdotique mais ça ne l’est pas. La tenue, c’est important, y compris dans l’armée de l’Air », avait ainsi témoigné le président de l’Association professionnelle nationale de militaires [APNM] « Air », lors d’une audition à l’Assemblée nationale, en octobre 2018.
Pour remédier à cette « crise » de l’habillement, le Service du commissariat des Armées [SCA] a entrepris de rationnaliser et de moderniser la fonction « habillement », avec notamment l’inauguration, à Châtres, en novembre 2019, de l’ELOCA de nouvelle génération [établissement logistique du Commissariat des armées], c’est à dire un nouvel entrepôt de 36.000 m2, entièrement numérisé et pouvant stocker jusqu’à 50.000 palettes d’effets militaires.
Le principe de cette réforme repose sur l’appropriation des modèles civils les plus performants en matière de commerce électronique. « Cette démarche a un double objectif : centraliser le stock habillement et optimiser la préparation de commandes individuelles et collectives afin d’améliorer la qualité de service », avait alors expliqué le SCA.
Mais pour cela, encore fallait-il développer les outils numériques permettant aux militaires de passer leurs commandes. D’où le projet « E-HABILLEMENT », consistant à développer une sorte de magasin en ligne, se déclinant en « portail » et en application pour téléphones portables. Et cela afin de permettre de commander des effets militaires 24h/24 et 7j/7.
L’ouverture ce de nouveau service doit se faire progressivement. Étant donné les problèmes liés à l’habillement au sein de l’armée de l’Air, les aviateurs seront donc les premiers servis, dès cet été.
« Pour les 41 000 aviateurs sout tenus, qui vont être les premiers à l’utiliser, E-HABILLEMENT simplifiera le processus de commande et accéléra la prise en compte de la demande et la mise à disposition des effets militaires, outils indispensables à la réalisation des missions », explique le ministère des Armées.
Il s’agit d’une « avancée décisive pour moderniser le soutien des aviateurs, où qu’ils se trouvent, sur une base aérienne, en état-major ou dans une structure interarmées. Ce projet est mis en œuvre avec l’appui total de l’armée de l’Air, qui restera étroitement associée à ses évolutions », ajoute-t-il.
Le SCA promet des délais de livraison de « 8 jours ouvrés » ainsi qu’un « véritable service après-vente. » Le site « E-HABILLEMENT » sera ensuite ouvert à tous les militaires d’active et de réserve d’ici l’été 2021. http://www.opex360.com/2020/07/04/larmee-de-lair-va-inaugurer-la-modernisation-du-soutien-dans-le-domaine-de-lhabillement/ | |
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messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Sam 4 Juil 2020 - 20:58 | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 6 Juil 2020 - 19:53 | |
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- Bientôt un blindé Griffon à propulsion hybride pour l’armée de Terre?
par Laurent Lagneau · 6 juillet 2020
En 2018, le ministère des Armées a consommé 840.000 m3 de produits pétroliers, dont 581.600 m3 de carburants aéronautiques, pour près de 700 millions d’euros. Cette consommation n’a cessé d’augmenter au cours de ces dernières années, notamment en raison d’une acitivité opérationnelle intense. Par ailleurs, les emprises militaires engloutissent, chaque année, environ 2,6 TWh pour un coût de 222 millions d’euros. Ce qui en fait pas forcément bon ménage avec les politiques visant à réduire les gaz à effet de serre…
Seulement, faire rimer transition écologique avec efficacité opérationnelle est compliqué, la première ne devant pas amoindrir la seconde. Ainsi, le directeur central adjoint du Service des essences des Armées [SEA], un rapport parlementaire publié en 2018 avait mis en garde : « Des normes environnementales trop rigoureuses risquent de rendre les nouveaux matériels et véhicules incompatibles ou vulnérables aux carburants disponibles en opérations extérieures, qui sont souvent de moins bonne qualité. »
Or, dans le même temps, la consommation de produits pétroliers et d’électricité ne pourra qu’augmenter dans les années à venir dans la mesure où les soldats sont de plus en plus connectés et que les véhicules blindés du programme SCORPION sont plus lourds que leurs prédécesseurs, le SEA ayant même anticipé une hausse de 20% de la consommation de carburants, laquelle devrait atteindre 1 million de mètres cube par an. Et cela vaudra aussi pour le New Generation Fighter [NGF], l’avion de combat sur lequel s’appuiera le Système de combat aérien du futur [SCAF].
En septembre 2019, la ministre des Armées, Florence Parly, avait annoncé la mise en place d’une « task force énergie » tout en évoquant une stratégie pour faire du ministère des Armées un « acteur majeur de la transition énergétique et de la préservation de notre environnement. »
Normalement, Mme Parly aurait dû dévoiler la nouvelle stratégie énergétique des armées à l’occasion d’un déplacement à la Base pétrolière interarmées Chalon-sur-Saône, le 3 juillet. Mais l’annonce de la démission du gouvernement conduit par Édouard Philippe a changé la donne.
Cependant, les axes de cette stratégie ont été évoqué par certains journaux.
Premier point : l’approvisionnement en produits pétroliers ne sera pas forcément assuré dans les années à venir. Et les prix peuvent même flamber, ce qui réduira d’autant les marges de manoeuvres financières du ministère. Et cela alors même que la consommation des armées va augmenter. D’où l’idée d’augmenter les stocks stratégiques de 60.000 m3 et d’intensifier les coopérations dans ce domaine avec les partenaires de l’Otan et de l’Union européenne [via, un projet appelé « Fonction énergie opérationnelle » et la mise en place d’une centrale européenne d’achat de produits pétroliers au profit des forces armées].
Un autre axe vise à réduire la consommation énergétique des emprises militaires, que ce soit sur le territoire nationale ou en opérations extérieures [concept « Eco Camp »]. Ainsi, il est question de remplacer 1.600 chaudières au fioul ou à charbon et de recourir à des énergies « propres ».
Et, d’ici la fin 2021, un logiciel appelé « Data Énergie 360 » sera mis en place pour mesurer la consommation énergétique des bases, camps et casernes. En outre, des contrats de « performance énergétique de long terme » seront signés avec des opérateurs privés pour 12 emprises militaires.
Mais c’est surtout le volet « mobilité » qui, évidemment, est le plus « énergivore ». L’accent sera mis sur la recherche de nouveaux moyens de propulsion, les biocarburants et le recours accru à la simulation.
Ainsi, cette stratégie évoque le développement d’un démonstrateur d’une version « hybride » du Véhicule blindé multi-rôle [VBMR] Griffon, qui vient juste d’entrer en service dans l’armée de Terre. Un tel véhicule pourrait être opérationnel d’ici 2025.
La propulsion hybride a ses avantages, à commencer par celui d’être plus discret en opération, en plus de consommer moins de pétrole. Pour le moment, et d’après un rapport du député Claude de Ganay paru en novembre 2018, les « véhicules prévus dans le cadre du programme SCORPION seront équipés de moteurs aux normes Euro-3, alors que le cadre normatif actuellement applicable est la norme Euro-6 qui est plus exigeante. »
Outre-Manche, la British Army a d’ores et déjà lancé des études pour mettre au point des blindés à propulsion hybride d’ici 2022. « les systèmes de propulsion électriques peuvent considérablement optimiser la consommation de carburant de nos véhicules de combat, réduisant ainsi l’empreinte carbone. […] Lorsqu’elle est associée à d’autres solutions renouvelables telles que les panneaux solaires intégrés, cette technologie peut générer des avantages significatifs en termes de coûts et d’environnement, à la fois au Royaume-Uni et sur les théâtres d’opération à l’étranger », avait expliqué, en septembre 2019, William Suttie, un responsable de ce projet, dans les colonnes du Telegraph.
Cela étant, en France, Arquus a déjà une expérience certaine en matière de propulsion hybride avec son VAB Electer, qui a parcouru 5.000 km [dont 800 km sur sable] sans aucune panne durant une campagne d’essais de 18 mois. « Un succès qui témoigne de sa fiabilité, de sa robustesse et de sa performance », souligne l’industriel.
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 6 Juil 2020 - 20:48 | |
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- Les Griffons arrivent à Fréjus !
Mise à jour :06/07/2020
13 nouveaux Griffons sont arrivés à Fréjus au sein du 21e régiment d’infanterie de marine (21e RIMa). L’armée de Terre avait déjà reçu 92 de ces véhicules blindés multi-rôles (VBMR) en 2019.
Le 21e RIMa devient ainsi la quatrième unité de l’armée de Terre à recevoir ces véhicules pour lesquels 2 compagnies de combat seront formées à partir d’août pour une durée de 2 mois. La phase d’instruction permettra aux pilotes, aux tireurs, et aux chefs de groupes de s’exercer directement sur l’engin. Dès novembre, 2 autres compagnies du régiment seront à leur tour formées.
Les VBMR Griffons, premiers véhicules du programme Scorpion, remplacent progressivement les véhicules de l’avant blindé (VAB). Scorpion est un changement majeur cumulant des améliorations de matériels, véhicules mais aussi un nouvel environnement de travail moderne et innovant…
Chaque soldat est formé progressivement sur l’ensemble de « l’univers » Scorpion afin d’y être le plus efficace possible.
À terme, le Griffon sera décliné en quatre versions : transport de troupes, poste de commandement, véhicule d’observation d’artillerie, véhicule sanitaire.
Environ 2 000 exemplaires seront ainsi livrés d’ici à 2025.
Les premiers engins seront rapidement déployés en opération extérieure.
Droits : Armée de Terre 2020
https://www.defense.gouv.fr/terre/actu-terre/les-griffons-arrivent-a-frejus | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Lun 6 Juil 2020 - 21:27 | |
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- Le Puma du GAMSTAT a tiré sa révérence
Actualités Nathan Gain 5 juillet, 2020
Dernier vol pour le Puma FMDRR du GAMSTAT (Crédits: P. Gillis/GAMSTAT)
L’hélicoptère Puma opéré par le groupement aéromobilité de la STAT (GAMSTAT) s’est posé pour la dernière fois sur la piste de l’aéroport de Valence-Chabeuil après un demi-siècle de service opérationnel.
Après les 1er RHC de Phalsbourg et 5e RHC de Pau, le GAMSTAT a réalisé son dernier vol sur Puma ce mardi 30 juin. « Un dernier vol effectué en patrouille, comme il se doit, et un accueil spécial pour le retour au parking : un dernier hommage très émouvant pour la communauté HM du groupement », explique le GAMSTAT. Cet exemplaire (FMDRR) ne quittera pas Valence pour autant, il ornera bientôt le quartier du groupement.
Le Puma du GAMSTAT maintenant à la retraite, le 4e RHFS de Pau et le 3e RHC d’Étain restent les seules unités de l’armée de Terre à encore opérer sur ce modèle. Deux Puma des EHM 1 et 2 du 3e RHC ont été déployés durant deux mois aux Antilles dans le cadre de l’opération Résilience. Ils ont contribué à onze évacuations médicales d’urgence, certaines impliquant des patients atteints du Covid-19. L’un des deux hélicoptères est rentré le 4 juin en France. À terme, les Puma du 3e RHC seront eux aussi remplacés par des NH90 Caïman, dont sept exemplaires neufs sont attendus cette année selon le PLF. Cette bascule vers une nouvelle génération d’hélicoptères nécessitera d’injecter environ 45M€ d’ici à 2025 pour la construction, l’exploitation et la maintenance de nouveaux bâtiments et infrastructures techniques.
S’ils restent indispensables, les Puma constituent néanmoins une flotte hors d’âge dont le taux de disponibilité pour l’année 2019 n’a pas été diffusé publiquement en raisons d’ « impératifs renforcés de confidentialité ». En 2018, la DTO des Puma et Super Puma était de 31,6% pour un budget de 32,7M€ alloué au seul soutien des Puma de l’armée de Terre. La mission flash lancée le mois dernier par la commission Défense de l’Assemblée nationale sur les hélicoptères des armées pourrait à ce titre se révéler riche d’enseignements. « La cohérence du parc et son adaptation à nos ambitions méritent d’être interrogés, d’autant que la faible disponibilité des appareils constitue une difficulté persistante », déclarait à ce sujet la présidente de la commission Défense, François Dumas (LREM). Co-dirigée par les députés Jean-Pierre Cubertafon (MoDem) et Jean-Jacques Ferrara (LR), cette mission doit rendre ses conclusions d’ici la fin du mois de juillet.
https://forcesoperations.com/le-puma-du-gamstat-a-tire-sa-reverence/ | |
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| Sujet: Re: Armée Française / French Armed Forces Mar 7 Juil 2020 - 16:07 | |
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- 06.07.2020
Feu vert US à la vente de trois Hawkeye E-2D à la France
Dans un avis du 6 juillet, la Defense Security Cooperation Agency a annoncé que le Département d'Etat avait donné son feu vert à la vente de trois avions de guet aérien de type Advanced Hawkeye E-2D. Il s'agit de la la version modernisée et ravitaillable en vol.
Cet achat était prévu dans la LPM dans le cadre de la modernisation de la flotte d'avions de guet de l'aéronavale. Le 26 septembre 2019, la ministre des Armées Florence Parly avait officiellement annoncé à l'occasion d'un interview au journal Les Echos que la France allait commander trois Advanced Hawkeye à l'avionneur américain Northrop Grumman,
La vente totale a une valeur de 2 milliards de dollars.
Voici l'avis: "The Government of France requests to buy three (3) E-2D Advanced Hawkeye Aircraft, ten (10) T-56-427A engines (6 installed and 4 spares), three (3) AN/APY-9 radar assemblies, four (4) AN/ALQ-217 electronic support measure systems (3 installed and 1 spare), three (3) AN/AYK-27 Integrated Navigation Channels and Display Systems, five (5) Link-16 (MIDS-JTRS) Communications Systems (3 installed and 2 spares), ten (10) Embedded GPS/INS (EGI) Devices (6 installed and 4 spares), four (4) AN/APX-122(A) and AN/APX-123(A) Identification, Friend or Foe systems (3 installed and 1 spare) and one (1) Joint Mission Planning System. Also included are Common Systems Integration Laboratories with/Test Equipment, one in Melbourne, FL, and the other in France; air and ground crew equipment; support equipment; spare and repair parts; publications and technical documentation; transportation; training and training equipment; U.S. Government and contractor logistics, engineering, and technical support services; and other related elements of logistics and program support. The total estimated program cost is $2 billion. This proposed sale will support the foreign policy and national security of the United States by helping to improve security of a NATO ally which is an important force for political stability and economic progress in Europe. The proposed sale will improve France’s capability to meet current and future threats by providing its Naval Air Forces with a sustainable follow on capability to their current, legacy E-2C Hawkeye aircraft. The E-2D aircraft will continue and expand French naval aviation capabilities and maintain interoperability with U.S. naval forces. As a current E-2C operator, France will have no difficulty absorbing this equipment and support into its armed forces. The proposed sale of this equipment and support will not alter the basic military balance in the region. The principal contractor will be Northrop Grumman Systems Corp, Aerospace Systems, Melbourne, FL. There are no known offset agreements proposed in connection with this potential sale. Any offset agreement will be defined in negotiations between the Purchaser and the prime contractor. Implementation of this proposed sale will not require the assignment of any additional U.S. Government or contractor representatives to France. There will be no adverse impact on U.S. defense readiness resulting from this proposed sale. This notice of a potential sale is required by law and does not mean the sale has been concluded."
http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2020/07/06/feu-vert-us-a-la-vente-de-trois-hawkeye-e-2d-a-la-france-21299.html | |
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