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Sujet: Économie marocaine Lun 24 Fév 2020 - 21:43
Rappel du premier message :
alphatango a écrit:
Un autre commentaire au sujet de ce programme poussant les banques à offrir des prêts à taux réduits aux petits entrepreneurs. C'est bien mais les banques vous assomment en frais de tenue de compte, des assurances etc...
En fait, un simple compte à vue vous coute plus de 30 ou 40 euros par an (j'ai verifié avec les trois grandes banques du pays). Dans les pays qui cherchent à minimiser la circulation de cash et qui veulent un taux de bancarisation maximale, on a ajouté à la loi le droit à un compte bancaire comme étant un droit de base. Les banques sont donc obligées d'offrir des comptes bancaires à service minimum (tout online etc) gratuits. Au Maroc, malheureusement on suit ici aussi l'exemple français où les banques font un veritable racket. En Grande Bretagne tous mes comptes sont gratuits et la banque se rémunère sur le taux de change, les cartes de crédits, les produits d'investissements....
Notre gouvernement devrait y penser très sérieusement si ils veulent bancariser le pays et en finir avec le cash.
@Alpha le paysage banquier a radicalement changé depuis des années.
1- les banques en lignes pilule avec une carte MasterCard premier gratuite contre domiciliation des revenus ou dépôt de plus de 5000 euros.
2- désormais la grande distribution a crée des banques discount, il existe des comptes gratuit pour régler ses achats en devises et même les buraliste peuvent t'ouvrir un compte Nickel
Bref la nouvelle génération a vraiment changé sa façon de faire.
Pour développer ce concept au Maroc, il faudra combattre analphabétisme et renforcer les lois qui protègent le consommateur
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 2 Mar 2021 - 20:39
Exploration gazière: le prometteur gisement Anchois, au large de Larache, franchit une étape importante
https://m.le360.ma/economie/exploration-gaziere-le-prometteur-gisement-anchois-au-large-de-larache-franchit-une-etape-importante-234503 Chariot Oil & Gas, la société spécialisée dans l’exploration pétrolière et gazière, annonce avoir conclu un protocole d’accord avec le ministère de l’Industrie, pour positionner le projet Anchois, une zone de forage située au large de Larache, en tant que fournisseur de gaz local.
Du nouveau pour le prometteur gisement offshore de gaz nommé Anchois, situé au large de la ville de Larache, dans le nord du Maroc. La société britannique Chariot et son partenaire, l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), ont signé ce mardi 2 mars 2021, un protocole d’accord avec le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique.
En vertu de cet accord, le ministère apportera son soutien au projet Anchois afin de favoriser la création d'emplois, l'intégration régionale à travers le développement d'infrastructures stratégiques et la promotion d'une énergie propre et compétitive à destination du secteur industriel marocain. L’accord prévoit également que le gisement Anchois devienne un important fournisseur de gaz sur le marché marocain.
"Nous continuons à soutenir le développement des perspectives gazières domestiques pour accompagner le secteur industriel en forte croissance au Maroc et contribuer à sa compétitivité mondiale en fournissant une source d'énergie bon marché, propre et fiable", a déclaré à cette occasion Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique, cité par un communiqué.
Le ministère considère, par ailleurs, que ce projet gazier est susceptible de réduire les émissions de carbone, de diversifier le mix énergétique et de réduire la dépendance du Maroc vis-à-vis des carburants importés.
Le PDG par intérim de Chariot, Adonis Pouroulis, a salué pour sa part l’accord, affirmant que le gisement Anchois aiderait à décarboner l’économie marocaine.
Cette signature intervient quelques jours après l’annonce par Chariot Gas and Oil de sa collaboration avec Subsea Integration Alliance, pour permettre la conception frontale, l'ingénierie, l'approvisionnement, la construction, l'installation et l’exploitation du projet Anchois Gas Development au Maroc.
Le gisement gazier Anchois, qui entre dans le cadre du permis d’exploration Lixus, au large de la côte Atlantique Nord du Maroc, est considéré comme un gisement "à fort potentiel". En 2020, une évaluation indépendante avait conclu à un potentiel d’un trillion de pieds cubes de gaz sur le permis Anchois.
Les sables gazeux d’Anchois font partie de la licence Lixus Offshore, détenue à 75% par Chariot Oil & Gas et 25% par l’ONHYM. La licence Lixus (voir illustration ci-dessous) couvre une superficie d’environ 2.390 km2, avec des profondeurs d’eau allant du littoral à 850 mètres. Aucune date sur la mise en exploitation du gisement n'a été communiquée pour le moment.
Modo - HS Choisissez le bon topic
Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 2 Mar 2021 - 21:02
Je m'excuses je ne suis pas très social, déjà que je n'ai pas de facebook, alors me présenter ca attendra. Je peux retourner à l'anonymat si nécessaire, mais bon peut être ca en soit c'est une espèce de présentation...
Pour l'article, non je ne suis pas d'accord, il est bien ou il est à mon avis. Il ne s'agit pas de découverte de gaz, il s'agit d'un accord pour éventuel utilisation du gaz dans l'économie marocaine, donc un facteur de compétitivité de celle-ci et un moyen de pression futur éventuel sur l'UE, surtout que ces zones ne soufrent d'aucun "malentendu" ni avec eux ni avec personne.
Meme chose pour l'article export, qui est un article sur la diversification des exports, car si on continue sur cette lancée on pourrait finir l'année a 2,5 milliards de dollars d'export vers le brésil.
Ce que je veux discuter c'est les tendances de l'économie marocaine, qui ne peuvent nullement être discérnés si on les catégorise par type de produit extrait...
Et encore une fois je m'excuses ssi Shugan, mais c'e que j'ai écrit ci-haut est toute la présentation que je suis prêt à assumer. :-)
Shugan188 Modérateur
messages : 5656 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 2 Mar 2021 - 22:05
Saipem and Alboran to develop five green hydrogen plants in Italy, Albania and Morocco - Chemical Engineering
4 - 5 minutes
By Mary Page Bailey | March 5, 2021
Saipem S.p.A. (San Donato Milanese, Italy) and Alboran Hydrogen have signed a Memorandum of Understanding (MoU) for the joint development and the construction of five plants for the production of green hydrogen through the electrolysis process, three of which in Italy and the other two in the Mediterranean basin.
The two companies will take advantage of their respective and complementary skills, experience and technologies acquired from having been engaged over the years in the construction of plants served to the production of hydrogen. In particular, as a global solution provider in the energy and infrastructure sector, Saipem will be engaged with the engineering, procurement and construction of the plants, as part of the development and eventual implementation activities. Alboran Hydrogen, operating in the development of renewable projects, will take care to coordinate the technological aspects with the research institutes concerned, as well as of the authorization activities for the development of the plants, and of the supply chain agreements with the Research Centres, Bodies and Universities involved.
The agreement proposes, among the various possible initiatives identified, the development and creation of a green hydrogen hub located in Puglia (Italy), through the construction of three plants in the territories of Brindisi, Taranto and Foggia with the participation of the National Energy Technology District, La Sapienza University, the Salento University and the Brindisi Research Center (Cittadella della Ricerca di Brindisi). This initiative fits within the objectives set by the National Recovery and Resilience Plan (PNRR).
The agreement also provides for the development and the construction of two additional plants in the Mediterranean basin, specifically in Albania and Morocco. The latter will concern the production of ammonia from green hydrogen.
Simone Pratesi, Chairman of Alboran Hydrogen and the entire Scientific Technical Committee coordinated by Prof. Livio de Santoli, Deputy Rector responsible for sustainability at La Sapienza University of Rome commented: “The agreement with Saipem will allow us to develop the potential of the project model proposed for Puglia, with the aim of exporting it to the world. We are proud to have focused for some time on the production of green hydrogen and we note with satisfaction that national and European policies are moving in the direction we have taken when similar issues were not yet addressed at the right level. We are therefore honoured to be able to provide our contribution to the energy strategy pertaining to green hydrogen, identified as the major avenue for the energy transition now by most governments in the world, together with Saipem, whom we consider the best possible”.
Maurizio Coratella, COO of Saipem’s onshore E&C Division, commented: “The agreement with Alboran Hydrogen consolidates Saipem’s position as a leading player in the energy transition and decarbonisation and is an important step ahead for the future development of green hydrogen in Italy and in the Mediterranean basin, a technology that, in the coming decades, will represent the new horizon of the energy evolution. For the implementation of the various projects included in this agreement, we will leverage our long-term experience in the industrial treatment of hydrogen and in the design and construction of energy infrastructures, alongside significant skills in the search for efficient and innovative solutions”.
kolopoi12, Bruce Wayne, Khalid, Fahed64, QuickShark et @Winners aiment ce message
RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 6 Mar 2021 - 23:34
Excellent ! On devrait donc obtenir une usine d'amoniaque a partir de l'hydrogene...et qui aime l'amoniaque ? C'est l'OCP, car phosphate et amoniaque = engrais Quand je pense que pendant longtemps, l'OCP voulait s'allier a Sonatrach pour produire les engrais...maintenant l'OCP peut se passer du gaz algérien pour mener a bien son projet
_________________
Fahed64 Administrateur
messages : 25526 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 6 Mar 2021 - 23:43
Mieux encore on va pouvoir s’adapter aux nouvelles réglementations de certains marché
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 6 Mar 2021 - 23:49
L'ammoniaque peut aussi servir de carburant pour les navires, c'est une molécule plus pratique à manier que l'hydrogène. L'hydrogène pur est vraiment pas pratique du tout, ni pour le stockage ni pour le transport, le Maroc ferait mieux de se diriger vers une économie de l'ammoniaque vert.
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 8 Mar 2021 - 19:58
MAP a écrit:
Cannabis légal: un projet de loi pour une filière durable et respectueuse de l’environnement
lundi, 8 mars, 2021 à 15:31
Rabat – Tourné vers la promotion des filières du cannabis médical, cosmétique et industriel, le projet de loi sur l’usage légal de cette plante tend à reconvertir les cultures illicites destructrices de l’environnement en activités légales durables et génératrices de valeur et d’emploi.
Ce projet examiné au sein du conseil du gouvernement retient comme priorités de créer un cadre légal permettant le développement des filières du cannabis médical, cosmétique et industriel et de saisir les opportunités offertes en attirant des opérateurs d’envergure internationale.
Doter le Royaume d’un système rigoureux de traçabilité et de contrôle, à l’effet de prévenir tout détournement du cannabis et ses dérivés vers le marché illicite, figure en tête des objectifs de ce texte de loi.
Conformément au projet de loi, la production du cannabis à usage médical, cosmétique et industriel exclusivement n’est autorisée que dans le périmètre arrêté par voie réglementaire. Lequel périmètre évolue en fonction des besoins de la demande nationale et internationale.
C’est ainsi que certaines activités liées au cannabis sont soumises à autorisation (10 ans renouvelable), à savoir l’importation et l’exportation des semences et plants, la réalisation et l’exploitation des pépinières, la culture et la transformation du cannabis. Il s’agit aussi de l’export du cannabis et ses dérivés, l’import des produits à base de cannabis, la commercialisation et le transport du cannabis et ses dérivés.
Seules les personnes majeures, de nationalité marocaine et adhérant à une coopérative créée à cet effet peuvent introduire une demande d’autorisation pour la culture du cannabis. Elles doivent exploiter des parcelles situées dans le périmètre réglementaire et être propriétaires de la parcelle objet de la demande, autorisés par son propriétaire ou disposant d’un document délivré par les autorités administratives locales attestant l’exploitation de cette parcelle.
Tout agriculteur autorisé devra s’engager à n’utiliser que des plants certifiés par l’Agence de régulation des activités du cannabis, dont la création est stipulée par le projet de loi.
Il est aussi tenu de livrer à la coopérative à laquelle il adhère l’intégralité de sa production et de respecter le cahier des charges des bonnes pratiques de production arrêté par l’Agence.
A son tour, la coopérative d’agriculteurs autorisés s’engage à conclure avec un ou plusieurs transformateurs et/ou sociétés d’export autorisés un contrat de vente des récoltes qui lui sont remises par les agriculteurs adhérents. Elle devra également livrer la totalité des récoltes aux transformateurs en présence des autorités concernées.
La société de transformation autorisée devra, de son côté, être de droit privé marocain, disposer des références techniques, humaines et financières relatives à l’activité, de même qu’elle s’engage à signer des contrats d’achat avec des coopératives de producteurs autorisés. Elle est tenue de disposer des autorisations nécessaires à l’exercice de ses activités, et de respecter le cahier des charges des bonnes pratiques de production arrêté par l’agence.
Quant à la société de commercialisation, d’import ou d’export des produits industriels, elle doit être de droit privé marocain, disposer des références techniques, humaines et financières relatives à l’activité ainsi que des autorisations nécessaires à l’exercice de ses activités, en plus de s’engager à respecter le cahier des charges arrêté par l’agence.
La teneur maximale en THC au-delà de laquelle les variétés de cannabis cultivées sont exclusivement destinées au secteur médical est fixée par voie réglementaire, cette teneur étant de 0,2% en Europe.
Pour la teneur maximale en THC des produits finis hors médicaux, elle est fixée par voie réglementaire. Cette teneur varie de 0 à 2% en Europe actuellement.
La commercialisation, l’import et l’export des produits médicaux et de ceux pharmaceutiques non médicaux relève du Code du médicament et de la pharmacie et du dahir de 1922.
S’agissant des autres produits, leurs commercialisation, import et export sont soumis à l’autorisation de la future Agence stipulée par le projet de loi.
Cette agence est notamment chargée d’exécuter la stratégie de l’État en matière de culture, de production, de transformation et de commercialisation du cannabis destiné aux usages médical, cosmétique et industriel. Le projet de loi prévoit un dispositif de sanctions dans le cas du non-respect de ses dispositions par les différents opérateurs.
A l’échelle internationale, une forte tendance à la légalisation du cannabis médical, voire du récréatif, est constatée durant les dernières années. Cette tendance est confortée par la récente approbation par l’ONU des recommandations de l’OMS sur le reclassement de cette plante d’une manière cohérente avec les développements scientifiques en la matière. Il est établi désormais que le cannabis présente des propriétés médicinales et thérapeutiques, en plus des diverses utilisations associées aux domaines du cosmétique, de l’industrie et de l’agriculture.
Dans la même lignée, la Commission nationale des stupéfiants, tenue le 11 février 2020, a adopté les recommandations de l’OMS, particulièrement celle relative à la suppression du cannabis du tableau IV des substances ayant un potentiel d’abus fort et sans valeur thérapeutique notable, adoptée par l’ONU par la suite.
Autant dire que tout retard pris dans la mise en œuvre du projet pourrait se traduire par des risques de perte des opportunités économiques offertes par ce secteur d’activité, au profit de pays concurrents.
Sur le registre des usages du cannabis, le projet de loi ne concerne guère le cannabis récréatif qui demeure prohibé. Il prévoit exclusivement ses usages médical, cosmétique et industriel. Aux vertus thérapeutiques de plus en plus reconnues par les instances scientifiques, le cannabis sont est particulièrement efficace dans le traitement des maladies neuro-dégénératives comme la sclérose en plaque, Parkinson et Alzheimer, les maladies inflammatoires et auto-immunes, les soins palliatifs pour certains cancers, l’épilepsie et les pathologies du système nerveux.
L’utilisation de cette plante dans la médecine arabe remonte au 9ème siècle. Dans l’ouvrage “Qanun at-Tibb” d’Ibn Sina, le cannabis est mentionné comme étant couramment utilisé pour ses propriétés anesthésiantes. Un ouvrage qui occupait une place clé dans l’enseignement de la médecine jusqu’au 17ème siècle en Europe.
La plante est reconnue aussi pour ses usages dans le cosmétique, le textile, la fabrication du papier, l’industrie automobile (fabrication de tableaux de bords, panneaux de portes, montants de baie, fonds de coffre…), l’alimentation animale et humaine, la fabrication des cordages et des litières animales ainsi que dans la production de biocarburants.
Au volet législatif, le Maroc a adhéré à la convention de Vienne de 1971 sur les substances psychotropes et a mis en place un dispositif rigoureux de contrôle de ces substances. Des rapports réguliers sont adressés à l’ONU reflétant les efforts déployés et les mesures prises par le Royaume en vue d’interdire les usages illicites de ces produits.
Ainsi, les variétés autorisées à être cultivées seront celles correspondant aux semences et plants certifiés par l’Agence. Deux types de cultures seront mises en place : une culture dont la récolte est dédiée au médical à base de THC, selon la teneur cible souhaitée par les transformateurs. Les produits finaux sont régis par le Code du médicament et de la pharmacie et sont, donc, soumis à une autorisation de mise sur le marché, délivrée par le ministère de la Santé.
S’agissant de la culture destinée aux activités médicales et cosmétiques, la teneur maximale en THC des variétés cultivées sera fixée par voie réglementaire (0,2% en Europe).
Dans le souci d’amorcer une reconversion rapide de la culture actuelle illicite en une activité légale, le projet de loi réserve toutes les opportunités de développement de l’activité “culture” aux populations historiquement engagées que sont les paysans traditionnels. Il est question de faire du programme du cannabis licite un projet fédérateur bénéficiant de l’adhésion de tous, sachant que l’apport des sociétés industrielles et pharmaceutiques est souhaité en matière de développement industriel.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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marques General de Brigade
messages : 3961 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 9 Mar 2021 - 15:24
Citation :
Tout ce qu’il faut savoir sur l’Agence de régulation des activités du cannabis
Le Projet de loi sur les usages licites du cannabis, en cours d’examen au conseil de gouvernement avant sa présentation au parlement, prévoit la création d’une Agence national chargée de l’exécution de la stratégie de l’État en matière de culture, de production, de transformation et de commercialisation du cannabis destiné aux usages médical, cosmétique et industriel.
Intitulée “Agence de régulation des activités du cannabis”, cette nouvelle structure aura pour mission d’assurer le suivi du cannabis licite dans toutes les étapes de sa chaîne de production, transformation, importation, exportation et commercialisation, notamment dans le but de garantir qu’il n’est pas utilisé dans une activité illégale et que le cannabis illicite ne soit pas utilisé dans des activités légales. Accorder, renouveler et retirer les autorisations conformément aux dispositions du projet de loi, et assurer le suivi sur le terrain de toutes les opérations relatives au cannabis licite et du stock du cannabis licite, figurent également parmi les missions principales de cette Agence. La future Agence fournira également à l’organisme international compétent les évaluations et informations demandées conformément aux obligations internationales du Maroc, et ce, après consultation des différentes autorités gouvernementales compétentes. Outre la participation à l’encadrement des producteurs de cannabis autorisés et au développement d’activités alternatives au profit de la population engagée dans le cannabis illicite, l’Agence de régulation des activités du cannabis mènera et publiera des études et recherches liées au cannabis et contribuera à faire connaître les efforts du Royaume dans le domaine du cannabis licite et de ses dérivés et à renforcer la coopération bilatérale, régionale et internationale dans ce contexte. La future Agence aura également pour missions d’élaborer, en concertation avec les départements ministériels concernés, les cahiers des charges des bonnes pratiques de production, devant être respectés par les opérateurs de chaque activité de la filière, et contrôler leur respect par lesdits opérateurs.
Ces Cahiers concernent les principaux aspects suivants : – Les règles et les bonnes pratiques de culture, de production, de transformation, d’industrialisation, de préparation et de stockage du chanvre indien selon les normes en vigueur ; – Les normes à respecter pour le transport du chanvre indien et de ses dérivés; – Les opérations autorisées pour sa transformation; – Les normes techniques et celles liées au contrôle de la qualité et de l’efficacité de la production; – Les contraintes environnementales; – Les techniques d’emballage du produit, de stockage et du maintien de la qualité; – Procédures à suivre pour le traçage des quantités de cannabis reçues et celles qui ont été transférées et fabriquées. Ils ont ainsi un double objectif : Arrêter les bonnes pratiques de culture, de production et de fabrication devant être respectées sur toute la chaîne de valeur afin d’assurer la conformité des produits nationaux avec les exigences internationales en la matière, et notamment celles en vigueur dans les marchés cibles (Europe essentiellement), et garantir la transparence et l’équité en matière de contrôle des conditions à respecter pour chaque type d’activité (culture, transport, transformation, etc.).
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 9 Mar 2021 - 23:59
https://www.medias24.com/ralentissement-de-la-vaccination-risques-sur-la-reprise-economique-au-maroc-17217.html a écrit:
Hamdoullah la campagne agricole sauvera la croissance économique pour cette année
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
romh General de Division
messages : 4161 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 11 Mar 2021 - 8:07
Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, les personnes actives dans le secteur informel sont prédisposés à régulariser leurs activités/situation ils demandent juste un cadre adéquat. Nos indicateurs économiques ainsi que notre système de sécurité sociale va surement profiter de ces possibilités/ de formaliser l'informel cette vidéo présente un échantillon de la ville de Casablanca. https://youtu.be/pD_Jl1pSZDg
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 11 Mar 2021 - 11:25
le rapport de héritage fondation a été publié ,c'est un rapporttrés important pour le Maroc et ca réputation dans le climat d'investissement . Au niveau du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, le Maroc se classe le 9éme sur 18 pays, dans l'indice de liberté économique. Nous avons obtenu le taux de liberté de la monnaie le plus élevé à 80,3, grâce au service du gouverneur de Bank Al-Maghrib, dans la politique monétaire. on a obtenu le point le plus bas de 33,2 en matière de liberté de travail, et tous ce qui est liés à la flexibilité du marché du travail, et c'est grace au ministère de l'Emploi et de l'Intégration professionnelle (Ministre Mohamed Emkraz). Le plus gros coup dur est: le Maroc, pendant un an, il a baissé de 8 points, passant de 78,6 à 70,6, pour l'indice de liberté économique ; c'est a cause du ministre hafid Alami, et les mesures de Protectionnisme (Augmenter les tarifs douaniére , politique de substitution des importations.etc ..) La réputation du Maroc pour attirer les investissements, qu'ils soient étrangers ou nationaux, a été multplié par zéro pendant un an. Et il y a d'autres points discuté par le rapport en ce qui concerne par exmeple l'intégrité du gouvernementale et d'autres point trouvé sur le rapport ci-dessous :
إذا أردت تحرير وطن ضع في مسدسك عشر رصاصات تسعة للخونة وواحدة للعدو فلولا خونة الداخل ، ما تجرأ عليك عدو الخارج
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Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 11 Mar 2021 - 13:08
Adam a écrit:
MAP a écrit:
Cannabis légal: un projet de loi pour une filière durable et respectueuse de l’environnement
lundi, 8 mars, 2021 à 15:31
Rabat – Tourné vers la promotion des filières du cannabis médical, cosmétique et industriel, le projet de loi sur l’usage légal de cette plante tend à reconvertir les cultures illicites destructrices de l’environnement en activités légales durables et génératrices de valeur et d’emploi.
Ce projet examiné au sein du conseil du gouvernement retient comme priorités de créer un cadre légal permettant le développement des filières du cannabis médical, cosmétique et industriel et de saisir les opportunités offertes en attirant des opérateurs d’envergure internationale.
Doter le Royaume d’un système rigoureux de traçabilité et de contrôle, à l’effet de prévenir tout détournement du cannabis et ses dérivés vers le marché illicite, figure en tête des objectifs de ce texte de loi.
Conformément au projet de loi, la production du cannabis à usage médical, cosmétique et industriel exclusivement n’est autorisée que dans le périmètre arrêté par voie réglementaire. Lequel périmètre évolue en fonction des besoins de la demande nationale et internationale.
C’est ainsi que certaines activités liées au cannabis sont soumises à autorisation (10 ans renouvelable), à savoir l’importation et l’exportation des semences et plants, la réalisation et l’exploitation des pépinières, la culture et la transformation du cannabis. Il s’agit aussi de l’export du cannabis et ses dérivés, l’import des produits à base de cannabis, la commercialisation et le transport du cannabis et ses dérivés.
Seules les personnes majeures, de nationalité marocaine et adhérant à une coopérative créée à cet effet peuvent introduire une demande d’autorisation pour la culture du cannabis. Elles doivent exploiter des parcelles situées dans le périmètre réglementaire et être propriétaires de la parcelle objet de la demande, autorisés par son propriétaire ou disposant d’un document délivré par les autorités administratives locales attestant l’exploitation de cette parcelle.
Tout agriculteur autorisé devra s’engager à n’utiliser que des plants certifiés par l’Agence de régulation des activités du cannabis, dont la création est stipulée par le projet de loi.
Il est aussi tenu de livrer à la coopérative à laquelle il adhère l’intégralité de sa production et de respecter le cahier des charges des bonnes pratiques de production arrêté par l’Agence.
A son tour, la coopérative d’agriculteurs autorisés s’engage à conclure avec un ou plusieurs transformateurs et/ou sociétés d’export autorisés un contrat de vente des récoltes qui lui sont remises par les agriculteurs adhérents. Elle devra également livrer la totalité des récoltes aux transformateurs en présence des autorités concernées.
La société de transformation autorisée devra, de son côté, être de droit privé marocain, disposer des références techniques, humaines et financières relatives à l’activité, de même qu’elle s’engage à signer des contrats d’achat avec des coopératives de producteurs autorisés. Elle est tenue de disposer des autorisations nécessaires à l’exercice de ses activités, et de respecter le cahier des charges des bonnes pratiques de production arrêté par l’agence.
Quant à la société de commercialisation, d’import ou d’export des produits industriels, elle doit être de droit privé marocain, disposer des références techniques, humaines et financières relatives à l’activité ainsi que des autorisations nécessaires à l’exercice de ses activités, en plus de s’engager à respecter le cahier des charges arrêté par l’agence.
La teneur maximale en THC au-delà de laquelle les variétés de cannabis cultivées sont exclusivement destinées au secteur médical est fixée par voie réglementaire, cette teneur étant de 0,2% en Europe.
Pour la teneur maximale en THC des produits finis hors médicaux, elle est fixée par voie réglementaire. Cette teneur varie de 0 à 2% en Europe actuellement.
La commercialisation, l’import et l’export des produits médicaux et de ceux pharmaceutiques non médicaux relève du Code du médicament et de la pharmacie et du dahir de 1922.
S’agissant des autres produits, leurs commercialisation, import et export sont soumis à l’autorisation de la future Agence stipulée par le projet de loi.
Cette agence est notamment chargée d’exécuter la stratégie de l’État en matière de culture, de production, de transformation et de commercialisation du cannabis destiné aux usages médical, cosmétique et industriel. Le projet de loi prévoit un dispositif de sanctions dans le cas du non-respect de ses dispositions par les différents opérateurs.
A l’échelle internationale, une forte tendance à la légalisation du cannabis médical, voire du récréatif, est constatée durant les dernières années. Cette tendance est confortée par la récente approbation par l’ONU des recommandations de l’OMS sur le reclassement de cette plante d’une manière cohérente avec les développements scientifiques en la matière. Il est établi désormais que le cannabis présente des propriétés médicinales et thérapeutiques, en plus des diverses utilisations associées aux domaines du cosmétique, de l’industrie et de l’agriculture.
Dans la même lignée, la Commission nationale des stupéfiants, tenue le 11 février 2020, a adopté les recommandations de l’OMS, particulièrement celle relative à la suppression du cannabis du tableau IV des substances ayant un potentiel d’abus fort et sans valeur thérapeutique notable, adoptée par l’ONU par la suite.
Autant dire que tout retard pris dans la mise en œuvre du projet pourrait se traduire par des risques de perte des opportunités économiques offertes par ce secteur d’activité, au profit de pays concurrents.
Sur le registre des usages du cannabis, le projet de loi ne concerne guère le cannabis récréatif qui demeure prohibé. Il prévoit exclusivement ses usages médical, cosmétique et industriel. Aux vertus thérapeutiques de plus en plus reconnues par les instances scientifiques, le cannabis sont est particulièrement efficace dans le traitement des maladies neuro-dégénératives comme la sclérose en plaque, Parkinson et Alzheimer, les maladies inflammatoires et auto-immunes, les soins palliatifs pour certains cancers, l’épilepsie et les pathologies du système nerveux.
L’utilisation de cette plante dans la médecine arabe remonte au 9ème siècle. Dans l’ouvrage “Qanun at-Tibb” d’Ibn Sina, le cannabis est mentionné comme étant couramment utilisé pour ses propriétés anesthésiantes. Un ouvrage qui occupait une place clé dans l’enseignement de la médecine jusqu’au 17ème siècle en Europe.
La plante est reconnue aussi pour ses usages dans le cosmétique, le textile, la fabrication du papier, l’industrie automobile (fabrication de tableaux de bords, panneaux de portes, montants de baie, fonds de coffre…), l’alimentation animale et humaine, la fabrication des cordages et des litières animales ainsi que dans la production de biocarburants.
Au volet législatif, le Maroc a adhéré à la convention de Vienne de 1971 sur les substances psychotropes et a mis en place un dispositif rigoureux de contrôle de ces substances. Des rapports réguliers sont adressés à l’ONU reflétant les efforts déployés et les mesures prises par le Royaume en vue d’interdire les usages illicites de ces produits.
Ainsi, les variétés autorisées à être cultivées seront celles correspondant aux semences et plants certifiés par l’Agence. Deux types de cultures seront mises en place : une culture dont la récolte est dédiée au médical à base de THC, selon la teneur cible souhaitée par les transformateurs. Les produits finaux sont régis par le Code du médicament et de la pharmacie et sont, donc, soumis à une autorisation de mise sur le marché, délivrée par le ministère de la Santé.
S’agissant de la culture destinée aux activités médicales et cosmétiques, la teneur maximale en THC des variétés cultivées sera fixée par voie réglementaire (0,2% en Europe).
Dans le souci d’amorcer une reconversion rapide de la culture actuelle illicite en une activité légale, le projet de loi réserve toutes les opportunités de développement de l’activité “culture” aux populations historiquement engagées que sont les paysans traditionnels. Il est question de faire du programme du cannabis licite un projet fédérateur bénéficiant de l’adhésion de tous, sachant que l’apport des sociétés industrielles et pharmaceutiques est souhaité en matière de développement industriel.
LE PROJET VIENS DE PASSER AU CONSEIL DU GOUVERNEMENT
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 11 Mar 2021 - 16:12
La vieille rhumatismée va nous replacer dans sa liste noire ...
MAP a écrit:
Les centres financiers de Casablanca et Hong Kong renforcent leur collaboration
jeudi, 11 mars, 2021 à 15:01
Casablanca – Casablanca Finance City Authority (CFCA) et le Financial Services Development Council (FSDC) de Hong Kong ont annoncé, mercredi, la signature d’un partenariat visant à renforcer la collaboration entre les deux centres financiers.
L’accord entre CFCA et le FSDC établit les bases pour un échange des meilleures pratiques en matière de développement de l’industrie financière entre Casablanca et Hong Kong, indique un communiqué conjoint des deux Centres.
Cette coopération ambitionne de faciliter également le développement et le partage d’expertise dans le cadre de l’éducation financière, de programmes de formation, d’échanges et de visites de délégations business de haut niveau. Les deux partenaires mèneront également des initiatives conjointes de promotion de leurs marchés respectifs.
“Nous sommes très heureux de signer cet accord avec FSDC pour consolider notre coopération avec Hong Kong qui compte parmi les centres financiers leaders à l’échelle internationale”, a déclaré Saïd Ibrahimi, Directeur Général de CFCA, cité dans le communiqué.
Le Maroc constitue une plateforme africaine idéale pour les investisseurs asiatiques, ce qui vient renforcer la dynamique de collaboration prometteuse qui s’inscrit dans le cadre de l’initiative de “la nouvelle Route de la Soie” (Belt and Road initiative), a-t-il ajouté, notant que “notre objectif est de développer une relation forte et durable qui fournira aux entreprises et aux opérateurs économiques une base solide pour massifier davantage les investissements et les échanges entre l’Asie, le Maroc et les pays africains”.
“Le FSDC est heureux d’établir ce cadre de coopération avec CFCA, son homologue au Maroc. Le Maroc est le premier pays africain à rejoindre l’initiative “La nouvelle Route de la Soie” dans laquelle Hong Kong joue un rôle clé dans la promotion de la coopération internationale et régionale”, a souligné, pour sa part, Laurence Li SC, Président du FSDC.
Et d’expliquer que l’accord peut non seulement renforcer les liens entre les deux places financières, mais il contribue également à la stratégie de développement mondial adoptée par la Chine continentale.
CFCA et le FSDC sont tous deux membres de l’Alliance Mondiale des Centres Financiers Internationaux (WAIFC), une association à but non lucratif représentant 18 centres financiers internationaux de premier plan sur quatre continents.
Membre fondateur, élu au Conseil d’Administration du WAIFC, CFCA est le premier centre africain à rejoindre ce groupement international. Depuis 2018, CFCA a dirigé et participé dans ce cadre, à plusieurs travaux autour des Fintechs, du financement des PME, de la finance durable et de la promotion du rôle des centres financiers pour les économies nationales et mondiales.
Depuis son intégration au WAIFC en octobre 2019, le FSDC œuvre à promouvoir le secteur financier de Hong Kong auprès de ses pairs internationaux.
Le FSDC a été créé en 2013 par le Gouvernement de la Région Administrative Spéciale de Hong Kong en tant qu’organe consultatif intersectoriel de haut niveau chargé d’engager le secteur dans la formulation de propositions visant à promouvoir davantage le développement du secteur des services financiers de Hong Kong et à cartographier les directions stratégiques pour son développement.
Casablanca Finance City (CFC) est une place financière africaine engagée pour l’avenir du continent. Bénéficiant d’un positionnement unique, CFC est dotée de tous les services et infrastructures nécessaires pour connecter ses membres aux centres d’affaires et marchés internationaux.
CFC a réussi à constituer une communauté de plus de 200 entreprises membres, un réseau de 15 centres financiers partenaires et des partenariats régionaux.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 11 Mar 2021 - 20:38
Dédicace Red
Citation :
Maroc-Pologne : Le groupe polonais Wielton à la conquête du marché marocain
L’ambassade de la République de Pologne à Rabat, en collaboration avec le bureau du commerce extérieur et l’Agence polonaise de l’investissement et du commerce basé à Casablanca, a organisé une conférence pour célébrer le premier anniversaire des poids lourds polonais de Wielton au Maroc. Ont également pris part à cette conférence le Responsable Development Maghreb à Wielton Group, Youness Azzouzi, le Business Development Manager de l’APIC, Jan Bochniak, ainsi que le chef du bureau à Casablanca, Maciej Klosak.
Au début de la conférence, son Excellence l’Ambassadeur de la République de Pologne Krzysztof Karwowski a rappelé l’importance de la coopération entre la Pologne et le Maroc qui a contribué à la réalisation d’une croissance de 25%, 1 Milliard de dollar au profit du Maroc et des exportations de 613 millions de $ vers la Pologne. Malgré la crise actuelle, les opérateurs Polonais ont choisi de s’installer au Maroc, donné comme un exemple pour plusieurs pays en termes de vaccination anti-covid, pour développer leurs investissements dans les différentes régions du Royaume.
Pour cette première année d’activité, la société Wielton, producteur polonais de semi-remorques, remorques et carrosseries, a ouvert en mars 2020 son bureau de représentation à Casablanca. Elle a commencé, d’ailleurs, tout récemment à vendre des remorques au Maroc. En dépit de la situation économique actuelle, Weilton a pu résister à la crise. Déjà, en décembre 2020, des dizaines d’exemplaires sont arrivés à Casablanca et la 5ème livraison est en route, a annoncé Azzouzi, soulignant que Wielton Group est un projet transformateur qui présente des services innovants et des solutions de financement à ses clients (entreprises agricoles et de transport, construction, de production et de distribution).
Au vu des opportunités que présentent le Maroc, l’ambassadeur a réitéré ses attentes d’une croissance des relations entre les deux pays, non seulement dans la logistiques mais aussi dans d’autres domaines comme le tourisme, l’éducation la cosmétique,… Ainsi, il a exprimé son admiration et son intérêt particulier au port de Tanger Med qui attire un nombre important d’investisseurs stratégiques.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 11 Mar 2021 - 20:42
Bonne chose, la Pologne en a marre d'etre la remorque de l'Allemagne Elle veut devenir un pays développé, une puissance entre la France et l'Allemagne et donc ils sont la bienvenus au Maroc, avec les Hongrois, les Tcheques et Slovaques
_________________
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Mar 2021 - 18:22
Interviewé par Lamiae Boumahrou | La chute de la raffinerie nationale “La Samir” continue de susciter l’indignation de tous ceux qui croient à l’impératif de sauver ce précieux joyau de l’industrie nationale. Après l’interview du ministre de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, Aziz Rabbah, sur le dossier des hydrocarbures et La Samir, EcoActu.ma, dans une optique d’équité, a également donné la parole au Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole. Et c’est sans langue de bois que le vice-président du Front, l’économiste Mohammed Benmoussa, s’est prêté au jeu des questions-réponses.
EcoActu.ma : 7 ans après la fermeture de La Samir et 6 ans après sa liquidation judiciaire, où en est le dossier de la seule raffinerie du Royaume ?
Mohammed Benmoussa : Ce dossier est dans une situation de statut quo. L’arrêt d’activité est mortifère pour une entreprise industrielle de raffinage pétrolier, dont la valeur baisse de mois en mois à une allure vertigineuse en cas d’interruption prolongée de la production. La valeur actuelle de La Samir est estimée autour de 18 milliards de dirhams contre 21.5 milliards il y a 4 ans.
samirQui perd dans cette affaire ? C’est bien entendu l’État qui est le principal créancier, et c’est donc l’argent des citoyens qui s’évapore. Que fait l’administration des douanes pour récupérer ses 12 milliards de dirhams de crédits d’enlèvement accordés à l’ancien actionnaire de La Samir ? Qui, au sein du gouvernement Benkirane, a autorisé cette administration à s’exposer à un tel niveau de risque sans garanties ?
Chaque Marocain est en droit d’exiger des réponses à ces questions et de réclamer des comptes au gouvernement qui est le dépositaire de la continuité de l’État. Plus de 30 offres ont été déposées au tribunal de commerce de Casablanca, mais aucune n’a abouti. C’est la preuve que la procédure judiciaire est condamnée à l’échec, car totalement inadaptée pour une telle affaire. En fait, le dossier La Samir est dans une impasse à cause de l’immobilisme suspect, voire coupable, du gouvernement. Ce qui pose de sérieuses questions sur l’existence d’éventuels conflits d’intérêts à l’intérieur même du pouvoir exécutif.
Bien qu’il y ait eu un engouement, au tout début de cette affaire, avec le dépôt d’une dizaine d’offres, mais aussi malgré les efforts du tribunal de commerce, jusqu’à ce jour il n’y a toujours pas de repreneur. Quelle analyse faites-vous de cette situation ?
En réalité, ce sont plus de 30 offres qui se sont manifestées, mais quelques-unes seulement étaient sérieuses et émanaient d’entités crédibles et porteuses d’un véritable projet de développement industriel pour l’activité de raffinage pétrolier au Maroc. Aucune de ces offres, aussi crédible et professionnelle qu’elle puisse être, ne pouvait réussir sans la participation active du gouvernement et sans que celui-ci ne joue un rôle de facilitation et d’orientation stratégique quant à l’avenir du secteur énergétique au Maroc. Le sauvetage de grands groupes industriels privés par les pouvoirs publics en temps de crise est une pratique courante dans les pays de l’OCDE.
Le gouvernement El Otmani semble méconnaître cette réalité. Faut-il rappeler que le gouvernement fédéral des États-Unis avait en 2009 temporairement nationalisé General Motors pour éviter la disparition de l’industrie automobile américaine après la crise des subprimes. Ou encore que le gouvernement allemand a nationalisé en 2009 la banque immobilière Hypo Real Estate pour lui éviter la faillite en injectant plus de 100 milliards d’euros.
On peut citer également l’exemple de l’État français qui a renforcé sa participation dans Air France et qui lui a accordé sa garantie pour obtenir 7 milliards d’euros de prêts bancaires, ou le cas d’Alitalia qui est maintenue sous respiration artificielle par le gouvernement italien, lequel envisage de plus en plus de nationaliser cette compagnie aérienne pour la sauver.
Enfin, comment ne pas exiger du gouvernement marocain de tout tenter pour sauver La Samir, lorsqu’on songe qu’elle fut un joyau précieux de l’industrie nationale, offert aux Marocains au lendemain de l’indépendance par le défunt Roi Mohammed V sous le gouvernement Abdellah Ibrahim et Abderrahim Bouabid et que l’État n’est pas totalement étranger au collapse de cette entreprise en raison des manquements graves de contrôle relevés au niveau de certains ministères et de certaines administrations publiques ?
Le Front national pour la sauvegarde de la raffinerie La Samir accuse le gouvernement de participer à la mort irrévocable de la raffinerie. Pourquoi l’État doit-il reprendre une entreprise qui croule sous les dettes ?
Je viens de vous le dire. L’État a d’abord une obligation morale de respect pour la mémoire des grands bâtisseurs du Maroc post indépendance et de réparation de ses propres manquements et de ses propres turpitudes. Ensuite, l’État doit sauvegarder les finances publiques et défendre l’argent des contribuables. Il est le principal créancier de La Samir avec une quote-part de plus de 60% des 44 milliards de dirhams dus par cette entreprise.
Enfin, il doit veiller à un rééquilibrage des rapports de force dans le secteur des hydrocarbures en assurant une activité de raffinage et de stockage sur le territoire national, pour garantir l’indépendance énergétique du pays, protéger le pouvoir d’achat des citoyens et sauvegarder la compétitivité coût des TPME.
Quel est l’impact de l’inactivité de La Samir sur plan économique ainsi que sur la sécurité énergétique du pays ?
Cet impact est considérable. Les citoyens paient en moyenne un dirham le litre plus cher qu’il ne devrait l’être. Et cela dure depuis la funeste libéralisation du secteur en décembre 2015. L’importation et la distribution des hydrocarbures est une machine à sous pour les grands opérateurs qui agissent dans le cadre d’un oligopole aux pratiques suspectes, ce qui leur a permis d’engranger plus de 37 milliards de dirhams de profits illégitimes et immoraux avec la bénédiction du gouvernement.
Je vous rappelle que les stocks de sécurité ne sont pas assurés, les stocks réels ne dépassant guère 1 mois de consommationBenmoussa nationale alors que la loi prévoit 90 jours minimum. Enfin, des doutes sérieux portent sur la qualité des produits livrés aux stations-service et leur conformité aux normes environnementales. Sans oublier la pratique de la vente des carburants sur le marché noir, que la fédération des propriétaires et gérants de stations-service vient de dénoncer, pointant du doigt certaines compagnies qui fourniraient à prix cassés des intermédiaires de l’informel.
Il semble que l’État ait pris sa décision et ne compte pas faire ce pas notamment après son rejet de la proposition de loi relative au transfert des actifs de la société La Samir à l’État marocain déposée par plusieurs partis politiques et syndicats. Le gouvernement enterre-t-il définitivement la possibilité d’une renationalisation de La Samir ?
Ce rejet non justifié, non argumenté, est un déni de démocratie et un défi à l’esprit de la Constitution. Il est un pied de nez à l’institution parlementaire. Vous avez, je crois, posé cette semaine la même question au ministre de tutelle. Je vous avoue ma consternation à la lecture de sa réponse, qui est, en fait, une non réponse. Comme souvent, le ministre botte en touche sans répondre directement aux questions qui lui sont posées et se contente de réciter des éléments de langage insipides.
Quel intérêt y a-t-il à répéter à l’envi des banalités sur la procédure de traitement d’un dossier en liquidation judiciaire ? Aucun ! Sauf à témoigner des gages à certaines parties. Et puis le ministre a été dans l’incapacité de justifier pourquoi le gouvernement s’est abstenu d’activer l’article 4 de la loi sur la liberté des prix et de la concurrence, ce qui lui aurait ouvert une fenêtre de tir de 12 mois pour engager une réforme structurelle du secteur.
Il s’est contenté de citer des mesurettes qui ont eu autant d’effet qu’une fourmi face à un éléphant. À vrai dire, il n’est pas question pour Le Front national pour la sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole, ni pour les partis et syndicats porteurs des deux propositions de loi, de nationaliser La Samir mais de transférer provisoirement ses actifs à l’État, le temps de la redresser pour la privatiser à nouveau dans quelques années dans le respect des règles de transparence, d’égalité des chances et de concurrence libre et non faussée. Ce schéma a été adopté par plusieurs pays occidentaux, comme je l’illustrais il y a un instant. Pourquoi le Maroc n’en-ferait-il pas de même pour défendre ses intérêts ?
Rappelons que suite à la liquidation judiciaire de La Samir, le Maroc s’est retrouvé devant le Centre international de règlement des différends relatifs à l’investissement (Washington) accusé par Corral Morocco Holding d’être à l’origine de la chute de La Samir. Ne pensez-vous pas que cette affaire soit l’un des freins qui empêche le gouvernement à envisager une renationalisation ?
Encore une fois, il ne s’agit pas d’une nationalisation, mais d’un sauvetage de cette entreprise par l’État pour sauver les emplois directs et directs qui se chiffrent en milliers, soutenir l’écosystème économique et social de la ville de Mohammedia, sauvegarder l’indépendance énergétique du pays, protéger le pouvoir d’achat des citoyens et renforcer la compétitivité des TPME marocaines.
Quant à la procédure engagée par Corral au CIRDI contre l’État marocain, notre pays a tous les arguments juridiques, comptables et financiers, dont certains relèvent du pénal, pour démontrer tant la violation des dispositions du cahier des charges de la privatisation de La Samir par le repreneur saoudien en 1997, que les innombrables manquements et malversations relevés dans le pilotage stratégique et la gestion opérationnelle de l’entreprise.
Enfin, il vaudrait mieux disposer d’un outil industriel en activité pour pouvoir, le cas échéant, le monétiser à une valeur marchande optimisée si, à Dieu ne plaise, une décision de cette cour arbitrale internationale venait à être prononcée à l’encontre du Maroc.
Pour revenir à la reprise de la raffinerie, est-ce que c’est l’absence de repreneur privé qui pousse le Front à se tourner vers l’État pour sauver les meubles ? Certes depuis sa mise en arrêt en 2015, la raffinerie cherche toujours preneur. Toutefois qu’est-ce qui empêche le syndic judiciaire de louer les réservoirs notamment aux opérateurs nationaux qui sont tenus de disposer de 35 jours de stock ?
En théorie, vous avez raison. Rien n’empêche le syndic judiciaire de louer les bacs de stockage de La Samir à des opérateurs privés, si le tribunal de commerce de Casablanca l’y autorise, comme il le fit pour la demande émanant du gouvernement. Mais est-ce l’intérêt de cette entreprise que d’être dépecée de la sorte et d’être offerte aux grands opérateurs importateurs-distributeurs, déjà omniprésents et omnipotents dans le secteur ?
Je ne crois pas. La location des capacités de stockage de La Samir n’a pour seule vocation que de profiter des baisses de cours sur le marché international pour renflouer les finances publiques et de réaliser des rentrées d’argent frais pour l’entreprise. Une location au privé accélérerait la mort programmée du raffineur national, renforcerait la domination du cartel pétrolier et amplifierait les profits illégitimes et immoraux des grands opérateurs.
D’où l’intérêt de transférer provisoirement les actifs de La Samir à l’État puis de préparer dans une seconde étape, après son redressement, une nouvelle configuration institutionnelle de cette société nationale de raffinage suivant plusieurs modalités possibles lui assurant d’une part, une gestion efficace, concurrentielle et compétitive, et préservant d’autre part, les principes de souveraineté nationale et de protection du pouvoir d’achat des citoyens.
Ces modalités pourraient revêtir la forme d’une société à capital mixte où l’État et les salariés seraient présents au capital aux côtés d’investisseurs institutionnels et d’un opérateur industriel international, ou la forme d’une privatisation, d’une location-gérance libre, etc.
L’État avait décidé en juin 2020 de louer les réservoirs afin de profiter de la baisse conjoncturelle et historique du prix du baril. Or à ce jour, les contrats entre l’ONHYM et le syndic judiciaire n’ont toujours pas été signés. A quoi attribuez-vous ce retard ? Et quel est le manque à gagner ?
Je répondrai d’abord à la seconde partie de votre question. Le manque à gagner est énorme. D’abord, pour La Samir qui a perdu près de 800 millions de dirhams de revenus potentiels au titre des redevances de location, à raison de 100 millions de dirhams environ chaque mois. Ensuite, pour le budget général de l’État qui, faute d’avoir pu constituer des stocks supplémentaires de produits raffinés lorsque le Brent était à moins de 20 dollars le baril, aurait perdu 5 à 7 milliards de dirhams en dépenses et en réserves de change.
Quant à la mascarade de la location des bacs de stockage par l’ONHYM, car c’est bien d’une mascarade dont il s’agit, je crois qu’elle démontre, si besoin est, le niveau stupéfiant d’amateurisme atteint par l’Exécutif. Car comment peut-on présenter au tribunal de commerce une demande formelle de location des capacités de stockage de La Samir, sans avoir, au préalable, verrouillé le montage juridique de cette opération ? Et comment expliquer qu’une consultation juridique puisse durer plus de 8 mois ?
En réalité, cette double affaire de La Samir et des soupçons d’ententes illicites sur les prix des carburants liquides contient des non-dits et des zones obscures, qui sont mortifères pour la confiance que les acteurs de la démocratie représentative et participative cherchent à recréer avec les citoyens. Une nation démocratique ne peut s’accommoder d’une telle situation et doit tout faire pour que la vérité puisse se révéler aux Marocains.
Le rapport que rendra la commission constituée sur décision royale chargée d’auditer le processus d’examen et de traitement par le Conseil de la concurrence du dossier relatif aux soupçons d’ententes illicites sur les prix des hydrocarbures, comme d’identifier les sources des dysfonctionnements internes constatés au sein de ce Conseil, est de nature à contribuer à la manifestation de la vérité. Je voudrais, à cet égard, saluer la rectitude et le patriotisme du président du Conseil de la concurrence dont l’honneur, j’en suis sûr, sera rétabli par la commission royale.
Cette affaire du Conseil de la concurrence dans l‘affaire des hydrocarbures sera finalement salutaire pour notre pays, car elle aura permis de mettre la lumière sur les failles du processus de désignation des membres des conseils des institutions constitutionnelles, où des considérations partisanes ou de business peuvent interférer, et elle aura démontré la nécessité d’engager une réforme radicale en la matière pour sanctuariser ces institutions et les protéger de toutes formes de conflits d’intérêts ou de trafic d’influence.
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ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 12 Mar 2021 - 18:53
kolopoi12 a écrit:
le rapport de héritage fondation a été publié ,c'est un rapporttrés important pour le Maroc et ca réputation dans le climat d'investissement . Au niveau du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, le Maroc se classe le 9éme sur 18 pays, dans l'indice de liberté économique. Nous avons obtenu le taux de liberté de la monnaie le plus élevé à 80,3, grâce au service du gouverneur de Bank Al-Maghrib, dans la politique monétaire. on a obtenu le point le plus bas de 33,2 en matière de liberté de travail, et tous ce qui est liés à la flexibilité du marché du travail, et c'est grace au ministère de l'Emploi et de l'Intégration professionnelle (Ministre Mohamed Emkraz). Le plus gros coup dur est: le Maroc, pendant un an, il a baissé de 8 points, passant de 78,6 à 70,6, pour l'indice de liberté économique ; c'est a cause du ministre hafid Alami, et les mesures de Protectionnisme (Augmenter les tarifs douaniére , politique de substitution des importations.etc ..) La réputation du Maroc pour attirer les investissements, qu'ils soient étrangers ou nationaux, a été multplié par zéro pendant un an. Et il y a d'autres points discuté par le rapport en ce qui concerne par exmeple l'intégrité du gouvernementale et d'autres point trouvé sur le rapport ci-dessous :