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Sujet: Économie marocaine Lun 24 Fév 2020 - 21:43
Rappel du premier message :
alphatango a écrit:
Un autre commentaire au sujet de ce programme poussant les banques à offrir des prêts à taux réduits aux petits entrepreneurs. C'est bien mais les banques vous assomment en frais de tenue de compte, des assurances etc...
En fait, un simple compte à vue vous coute plus de 30 ou 40 euros par an (j'ai verifié avec les trois grandes banques du pays). Dans les pays qui cherchent à minimiser la circulation de cash et qui veulent un taux de bancarisation maximale, on a ajouté à la loi le droit à un compte bancaire comme étant un droit de base. Les banques sont donc obligées d'offrir des comptes bancaires à service minimum (tout online etc) gratuits. Au Maroc, malheureusement on suit ici aussi l'exemple français où les banques font un veritable racket. En Grande Bretagne tous mes comptes sont gratuits et la banque se rémunère sur le taux de change, les cartes de crédits, les produits d'investissements....
Notre gouvernement devrait y penser très sérieusement si ils veulent bancariser le pays et en finir avec le cash.
@Alpha le paysage banquier a radicalement changé depuis des années.
1- les banques en lignes pilule avec une carte MasterCard premier gratuite contre domiciliation des revenus ou dépôt de plus de 5000 euros.
2- désormais la grande distribution a crée des banques discount, il existe des comptes gratuit pour régler ses achats en devises et même les buraliste peuvent t'ouvrir un compte Nickel
Bref la nouvelle génération a vraiment changé sa façon de faire.
Pour développer ce concept au Maroc, il faudra combattre analphabétisme et renforcer les lois qui protègent le consommateur
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Fahed64 Administrateur
messages : 25558 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 30 Avr 2021 - 16:04
Si on fait le job, les étoiles de l'émergence industriel vont être alignées comme jamais.
Citation :
Taxe carbone aux frontières de l’Europe, calamité ou véritable aubaine pour les exportateurs marocains ?
Pour réussir son ambition climatique et rembourser son plan de relance, l’Union européenne esquisse un nouveau mécanisme d’ajustement carbone à ses frontières. Les exportateurs marocains devraient faire face à de nouveaux défis.
Dans sa bataille du climat, l’Union européenne compte jouer toutes ses cartes. Dans sa palette d’instruments figure notamment un nouveau Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Un outil de politique écologique destiné à lutter contre les fuites de carbone et les délocalisations environnementales.
Alors que l’UE vise la neutralité carbone en 2050 avec, comme objectif intermédiaire en 2030, une baisse des émissions de CO2 de 55 % par rapport à leur niveau de 1990, cet instrument devrait permettre à Bruxelles d’imposer ses normes environnementales aux entreprises étrangères exportant sur son sol. Les importations européennes représentent à ce jour jusqu’à 20 % des émissions de gaz à effet de serre de l’UE.
Concrètement, ce mécanisme définirait un seuil d’émissions de gaz à effet de serre à partir duquel une activité économique est considérée comme “trop polluante”. Ainsi, tous les biens importés sur le territoire de l’UE dont la production affiche un bilan carbone supérieur à ce seuil seraient soumis à une “taxe carbone”.
Bien qu’il soit étudié depuis plusieurs années, les discussions autour de ce nouveau mécanisme passent désormais à la vitesse supérieure. La Commission européenne devrait présenter sa proposition détaillée en juin 2021 afin de permettre aux discussions législatives de commencer et d’engager par la suite les négociations en trilogue en 2022. La mise en œuvre du mécanisme étant prévue au 1er janvier 2023, conformément au calendrier du plan de relance adopté par les dirigeants européens en juillet 2020.
Dans un contexte de crise pandémique, le MACF permet non seulement à l’UE d’accélérer sa transition climatique mais également de participer à rembourser son plan de relance à 750 milliards d’euros. Selon les estimations de la Commission européenne, le nouvel instrument pourrait rapporter jusqu’à 14 milliards d’euros par an à l’UE.
S’adapter aux normes À ce jour, plus de 65 % des exportations du Maroc vont vers l’Europe, une situation qui met les acteurs de l’écosystème national face à un nouveau défi. En prenant la forme d’une taxe prélevée sur les biens importés, proportionnellement aux émissions de CO2 générées lors de la production de ces biens, la “taxe carbone” aux frontières de l’Europe pourrait pénaliser les exportateurs marocains, qui se doivent aujourd’hui d’anticiper sa mise en œuvre.
Contactée par TelQuel, l’Association marocaine des exportateurs (ASMEX) se dit consciente du défi à relever afin de s’aligner avec les nouvelles exigences européennes en matière de climat. Le nouveau challenge pour le Maroc est désormais de réussir la décarbonation de son industrie locale. “La taxe carbone récemment imposée par l’Union européenne sur les exportateurs va forcément impacter l’activité au Maroc, à l’image des autres pays du monde qui ne sont pas épargnés et se trouvent aujourd’hui dans l’obligation de s’adapter aux normes pour aller de l’avant”, précise la même source.
Selon les toutes premières estimations, le MACF pourrait entraîner, pour les pays en développement, une perte de compétitivité comprise entre 2 % et 6 % pour les produits à l’export concernés, nous explique Said El Hadi, président de la Commission économie verte au sein de la CGEM, notant qu’un MACF fixé par l’Union européenne à 28 dollars par tonne de CO2 générerait des hausses de prix de 2 % sur ces biens. Le FMI s’attend dans ce sens à un quasi triplement, d’ici 2030, du prix moyen de la tonne de CO2 pour se situer aux alentours de 75 dollars.
Il convient néanmoins de noter que ce mécanisme est toujours en gestation, la Commission européenne ne devant en présenter les contours que l’été prochain. Le mécanisme pourrait dans un premier temps ne concerner que les secteurs couverts par le Système communautaire d’échange de quotas d’émissions au sein de l’UE, à l’intensité énergétique élevée et susceptibles d’être exportés (EITE).
Selon une étude récente, les exportations de ces secteurs EITE incluant cimenteries, sidérurgie, industrie papetière et chimie (hors fertilisants) ne représentent actuellement que 1,7 % des exportations marocaines et 0,2 % du PNB, détaille Said El Hadi. Il estime cependant que cette “hypothèse” ne devrait pas minimiser la portée du MACF sur l’économie nationale mais offrir des marges de manœuvre pour “anticiper” la généralisation, à moyen terme, de la taxe carbone européenne.
Une aubaine Au-delà de l’aspect financier pénalisant les exportateurs, le nouveau mécanisme représente un atout majeur et une opportunité à saisir pour les industriels nationaux afin de se positionner sur le marché européen et faire face à la concurrence internationale.
Le bilan des émissions mondiales de CO2 a atteint les 34,1 millions de tonnes en 2019, selon le rapport 2020 sur l’énergie mondiale de la compagnie britannique de recherche en pétrole BP. Les premiers partenaires commerciaux de l’UE apparaissent en haut du classement des pays les plus pollueurs au monde : la Chine avec 9,8 millions de tonnes de CO2 émises, dues en grande partie à l’exportation de biens de consommation et à sa forte dépendance au charbon, suivie des États-Unis avec 4,9 millions de tonnes de CO2 émises, et l’Inde avec 2,4 millions de tonnes de CO2.
Le directeur de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE) Saïd Mouline explique dans ce sens que le Maroc a de grandes opportunités à saisir face au nouveau mécanisme d’ajustement de l’UE, le royaume ayant déjà “pris de l’avance” par rapport à ses concurrents sur le marché européen en matière d’énergie propre. En 2018, le taux des énergies renouvelables dans la puissance électrique installée au Maroc s’est situé à 34 %, selon les données du ministère de l’Énergie. “La décarbonation de l’industrie est très intéressante pour le Maroc. C’est avant tout un atout compétitif pour notre industrie”, avance Saïd Mouline.
La deuxième carte à jouer par le Maroc pour se positionner sur le marché européen à l’ère du défi climatique est celle de la proximité avec le vieux continent. En effet, le bilan carbone d’un produit importé ne prend pas uniquement en compte le processus industriel de sa fabrication, il tient compte également de la chaîne logistique et du transport de la marchandise. La proximité du Maroc par rapport à son principal partenaire commercial devrait permettre de réduire significativement le bilan énergétique de ses exportations par rapport à ses concurrents, notamment en Asie.
La nouvelle taxe carbone pourrait notamment engendrer l’accélération de l’émergence d’une industrie nationale verte, décarbonée, circulaire et ayant fortement recours aux énergies renouvelables. Le moyen le plus pérenne et créateur de valeur d’échapper à cette taxe, pour les industries exportatrices, étant de produire des biens avec une plus grande efficience carbone que les équivalents européens.
Cette aubaine devrait également accélérer les relocalisations industrielles vertes et la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales. Le Maroc pourrait ainsi se positionner comme un site de production “propre, compétitif et avec un accès priorisé et abondant aux énergies renouvelables, nouvel hôte des industriels mondiaux exportant vers l’Europe, produisant des biens à forte intensité carbone et souhaitant contourner le MACF en relocalisant leur production”, estime le président de la Commission économie verte de la CGEM.
Nouveau challenge Si le MACF constitue une “grande opportunité” à saisir pour les acteurs de l’écosystème national, réussir la décarbonation de l’industrie demeure un grand défi. À cet effet, l’AMEE, qui s’apprête à devenir l’Agence marocaine pour l’économie verte (AMEV), a déjà commencé à travailler conjointement avec les différents secteurs pour accélérer leur décarbonation, à commencer par ceux qui exportent, étant les premiers à subir la taxe aux frontières, notamment le secteur de l’industrie automobile, aéronautique et les industries métallurgiques. “Le but est d’abord de montrer aux professionnels leur intérêt à décarboner et de les sensibiliser à la démarche”, précise le DG de l’AMEE.
Selon Saïd Mouline, entamer le processus de décarbonation commence par un audit afin d’établir le bilan carbone réel et actuel de l’entreprise. Il s’agira par la suite d’étudier le potentiel à faire des économies pour garantir l’efficacité énergétique, avant de déterminer des alternatives, pour réussir une transition vers des énergies plus propres, notamment en investissant dans de nouvelles technologies, en installant des toits solaires industriels, en ayant recours à des fournisseurs privés d’électricité verte ou encore en usant de la biomasse, une matière organique d’origine végétale (grignons d’olives ou coques d’argan et d’amandes, par exemple) pour produire de la chaleur.
Soutenir les TPME Si de grandes entreprises ont déjà entamé leur processus de décarbonation, à l’image du groupe OCP qui ambitionne d’atteindre la neutralité carbone en 2040, le défi est double pour des entreprises à taille plus modeste, notamment les TPME.
Tout en étant sous la menace de cette taxe européenne potentielle, les TPME nationales générant une partie de leur chiffre d’affaires à l’export font déjà face à d’importants défis en termes de compétitivité, d’innovation, de diversité-produit et d’accès aux marchés. “Les TPME auront besoin d’être accompagnées dans leur transition verte afin de stimuler leurs projets d’efficacité énergétique et d’utilisation d’énergies renouvelables”, précise Said El Hadi.
Dans ce sens, l’AMEE a lancé en début d’année, en partenariat avec Maroc PME, le programme Tatwir croissance verte, visant à accompagner la décarbonation des TPE et PME industrielles avec des subventions à l’investissement allant jusqu’à 30 %, afin d’“appuyer l’émergence de nouvelles filières industrielles vertes et de réduire la pollution industrielle”.
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 2 Mai 2021 - 0:04
Un magnifique rapport de CNN qui montre un côté de l'entrepreneuriat des jeunes au Maroc et met en évidence l'environnement de ces entreprises émergentes en tant que puissance économique du pays et leur position stratégique sur le continent africain.
le lien du documentaire complet : https://edition.cnn.com/videos/world/2021/04/28/morocco-casablanca-africa-entrepreneur-startups-economy-spc.cnn?fbclid=IwAR2-zgldFapuPE_sjM3vF5bPIK-_SUE5q6hdw9XYFNdpLcR50frk_eOvc6M
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 2 Mai 2021 - 20:43
Si on arrive pas à trouver une solution pour ne plus rester à la merci des grands armateurs étrangers, nous ne pourrons jamais se développer.
Citation :
COMMERCE EXTÉRIEUR
Fret maritime : CMA CGM annonce une hausse de 10 000 DH par conteneur au départ du Maroc vers les USA
Dans une note à sa clientèle, le transporteur maritime de conteneurs basé à Marseille a informé qu’il allait mettre en œuvre à compter du 15 mai prochain une nouvelle surcharge de 1 000 dollars US par conteneur en haute saison pour les cargaisons reefer au départ du Maroc vers toutes les destinations américaines.
L’écosystème marocain du commerce extérieur ne sait plus à quel saint se vouer. Il a le sentiment d’être à la merci des grands armateurs. Il y a tout d’abord la décision de Sealand, filiale du géant Danois Maersk, de soumettre les importateurs marocains à une nouvelle taxe, dite « Merchant Haulage ». Cette surcharge s’élève à 250 DH et elle est applicable à chaque conteneur transporté par d’autres prestataires.
Ensuite, l’armateur français CMA CGM (3ème mondial de transport maritime en conteneurs) s’inscrit dans la même logique puisqu’il a mis en place un nouveau barème reefer au départ du Maroc vers plusieurs destinations dans le monde. En effet, depuis le 15 avril, CMA CGM applique une surcharge de 250 dollars pour les conteneurs frigorifiques au départ du Maroc vers l’Asie et l’Afrique de l’Ouest. La raison invoquée est le repositionnement d’équipement (ERS) pour les marchandises réfrigérées.
Dans la foulée, à compter du 15 mai, les exportateurs seront tenus de payer un surplus de 1000 dollars US par conteneur en haute saison pour les cargaisons reefer au départ du Maroc vers toutes les destinations américaines.
Outre le N°1 mondial, Maersk, et le leader marseillais, CMA CGM, l’Allemand Hapag Lloyd ne sera pas en reste. Cherfaoui Najib, expert maritime, observe que l’Allemand Hapag Lloyd s’engage dans la même stratégie de hausse des prix. Pour preuve, il explique que cet armateur vient de commander 150 000 conteneurs pour 550 millions de dollars ; ce qui représente l’une des plus grosses commandes de conteneurs neufs jamais effectuées par ce transporteur.
C’est dire que le Conseil de la Concurrence va donc avoir du pain sur la planche, car l’écosystème du commerce extérieur tente de contenir les excès des frais de transport maritime. Ainsi, la Fédération du transport et de la logistique, relevant de la CGEM, étudie un recours auprès du gendarme de la concurrence. En prenant les devants, la Fédération, qui considère les actuelles surenchères tarifaires comme un abus de position dominante, cherche sinon à faire reculer ces débordements, du moins à en éviter la répétition.
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
romh General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 2 Mai 2021 - 20:58
ralek1 a écrit:
Si on arrive pas à trouver une solution pour ne plus rester à la merci des grands armateurs étrangers, nous ne pourrons jamais se développer.
Citation :
COMMERCE EXTÉRIEUR
Fret maritime : CMA CGM annonce une hausse de 10 000 DH par conteneur au départ du Maroc vers les USA
Dans une note à sa clientèle, le transporteur maritime de conteneurs basé à Marseille a informé qu’il allait mettre en œuvre à compter du 15 mai prochain une nouvelle surcharge de 1 000 dollars US par conteneur en haute saison pour les cargaisons reefer au départ du Maroc vers toutes les destinations américaines.
L’écosystème marocain du commerce extérieur ne sait plus à quel saint se vouer. Il a le sentiment d’être à la merci des grands armateurs. Il y a tout d’abord la décision de Sealand, filiale du géant Danois Maersk, de soumettre les importateurs marocains à une nouvelle taxe, dite « Merchant Haulage ». Cette surcharge s’élève à 250 DH et elle est applicable à chaque conteneur transporté par d’autres prestataires.
Ensuite, l’armateur français CMA CGM (3ème mondial de transport maritime en conteneurs) s’inscrit dans la même logique puisqu’il a mis en place un nouveau barème reefer au départ du Maroc vers plusieurs destinations dans le monde. En effet, depuis le 15 avril, CMA CGM applique une surcharge de 250 dollars pour les conteneurs frigorifiques au départ du Maroc vers l’Asie et l’Afrique de l’Ouest. La raison invoquée est le repositionnement d’équipement (ERS) pour les marchandises réfrigérées.
Dans la foulée, à compter du 15 mai, les exportateurs seront tenus de payer un surplus de 1000 dollars US par conteneur en haute saison pour les cargaisons reefer au départ du Maroc vers toutes les destinations américaines.
Outre le N°1 mondial, Maersk, et le leader marseillais, CMA CGM, l’Allemand Hapag Lloyd ne sera pas en reste. Cherfaoui Najib, expert maritime, observe que l’Allemand Hapag Lloyd s’engage dans la même stratégie de hausse des prix. Pour preuve, il explique que cet armateur vient de commander 150 000 conteneurs pour 550 millions de dollars ; ce qui représente l’une des plus grosses commandes de conteneurs neufs jamais effectuées par ce transporteur.
C’est dire que le Conseil de la Concurrence va donc avoir du pain sur la planche, car l’écosystème du commerce extérieur tente de contenir les excès des frais de transport maritime. Ainsi, la Fédération du transport et de la logistique, relevant de la CGEM, étudie un recours auprès du gendarme de la concurrence. En prenant les devants, la Fédération, qui considère les actuelles surenchères tarifaires comme un abus de position dominante, cherche sinon à faire reculer ces débordements, du moins à en éviter la répétition.
Encore une fois les contrats de concession doivent être élaboré sur la base d'un cahier de charge qui doit prendre en compte l'intérêt des acteurs économiques locaux, et la régulation de la tarification. Chose qui doit être faite par des responsables compétents bien qualifié et qui aiment leur pays et savent les vrais enjeux économiques et politiques du travail qu'ils doivent effectuer. Cependant avec le clientélisme et la mauvaise gouvernance qui envahit toute nos administrations et les agences ou les responsables sont parachuté à raison d'alliance intérêt politique et autre, nous allons des cahiers de charges et des contrats mal élaborées, mal négociées et avec des effets néfastes sur notre économie, j'ai pas besoin de citer les exemples( gestion déléguée, SAMIR, MASEN.....) tout le monde les connaît, ce problème avec les armateurs n'est qu'un Nième exemple
Anzarane Lt-colonel
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 2 Mai 2021 - 22:07
@romh la plupart du temps ce n’est pas de l’amateurisme mais c’est prémédité (pots-de-vin) et pour ne pas dire dans certains cas de la traîtrise pur et simple. Pour un vrai changement ils nous faut des leaders intègres.........malheureusement très rares de nos jours.
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 2 Mai 2021 - 22:21
https://www.lavieeco.com/actualite-maroc/climat-des-affaires-au-maroc-une-grande-annonce-attendue-mercredi-5-mai/ a écrit:
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 2 Mai 2021 - 22:24
On va rentrer dans le top 50 inch'Allah
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 2 Mai 2021 - 22:55
D'aprés un ancien ministre des AE Algériens, dans le classement Doing Business, il n'y a que l'Algérie en Afrique du Nord.... et ca tous le monde le sait
_________________
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 2 Mai 2021 - 23:00
RED BISHOP a écrit:
D'aprés un ancien ministre des AE Algériens, dans le classement Doing Business, il n'y a que l'Algérie en Afrique du Nord.... et ca tous le monde le sait
Avec la fameuse phrase qui disait aussi que tout le monde sait, ce que la RAM transporte dans ses soutes
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 2 Mai 2021 - 23:51
Je suis très curieux de savoir ce que va être l'annonce et les mesures qui seront prises derrière...
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romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 3 Mai 2021 - 0:10
Anzarane a écrit:
@romh la plupart du temps ce n’est pas de l’amateurisme mais c’est prémédité (pots-de-vin) et pour ne pas dire dans certains cas de la traîtrise pur et simple. Pour un vrai changement ils nous faut des leaders intègres.........malheureusement très rares de nos jours.
Qu est ce que tu veux d'un responsable qui a bâti sa carrière sur le clientélisme la corruption et la conspiration contre ses rivaux et pire même (la prostitution dans certains partie politique) ce genre de personne ne sont pas la majorité mais l'impacte de leur accès aux poste de responsabilité est tangible sur tout les niveaux, malheureusement ka politique d'impunité encourage ces créatures ignoble à envahir les piste de responsabilité. Après les réformes de 2011 et la loi de nomination dans les poste de responsabilité le problème s'est accentué, tout les pourris veulent leurs part du gâteau....
marques General de Brigade
messages : 3984 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 4 Mai 2021 - 10:16
Le Maroc voit son déficit commercial s’alléger de 11,2% au T1-2021 3 mai 2021
Les échanges commerciaux de marchandises ont été marqués par un allégement du déficit commercial de 11,2% à 5,63 milliards de dirhams (MMDH) au titre du premier trimestre de 2021, selon l’Office des changes.
Cet allègement s’explique par une augmentation des exportations de 8,72 MMDH, plus importante que celle des importations (3,09 MMDH), précise l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs de mars 2021, relevant que le taux de couverture s’est établi, quant à lui, à 63,4%, en amélioration de 5,7 points.
La hausse des exportations à 77,61 MMDH a concerné la majorité des secteurs, principalement les ventes de l’automobile, celles de phosphates et dérivés et celles de l’électronique et électricité, fait savoir la même source.
S’agissant des importations, leur augmentation à 122,46 MMDH fait suite à la progression des achats de la majorité des groupes de produits, principalement, des produits finis de consommation de 3,19 MMDH, des produits alimentaires (1,81 MMDH) et des produits bruts de 930 millions de dirhams (MDH). Cette hausse est atténuée, toutefois, par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques (-2,59 MMDH) et celle des achats des biens d’équipement (-383 MDH)
En effet, la hausse des importations des produits finis de consommation (11,9%) est attribuable essentiellement à la hausse des achats des parties et pièces pour voitures de tourisme (35%) et à ceux des voitures de tourisme (23,5%), explique l’Office.
En parallèle, l’augmentation des importations des produits alimentaires (+12,5%) est due principalement à la hausse des achats de blé (22,1%) et à ceux des dattes (72,5%).
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 4 Mai 2021 - 10:21
marques a écrit:
Le Maroc voit son déficit commercial s’alléger de 11,2% au T1-2021 3 mai 2021
Les échanges commerciaux de marchandises ont été marqués par un allégement du déficit commercial de 11,2% à 5,63 milliards de dirhams (MMDH) au titre du premier trimestre de 2021, selon l’Office des changes.
Cet allègement s’explique par une augmentation des exportations de 8,72 MMDH, plus importante que celle des importations (3,09 MMDH), précise l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs de mars 2021, relevant que le taux de couverture s’est établi, quant à lui, à 63,4%, en amélioration de 5,7 points.
La hausse des exportations à 77,61 MMDH a concerné la majorité des secteurs, principalement les ventes de l’automobile, celles de phosphates et dérivés et celles de l’électronique et électricité, fait savoir la même source.
S’agissant des importations, leur augmentation à 122,46 MMDH fait suite à la progression des achats de la majorité des groupes de produits, principalement, des produits finis de consommation de 3,19 MMDH, des produits alimentaires (1,81 MMDH) et des produits bruts de 930 millions de dirhams (MDH). Cette hausse est atténuée, toutefois, par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques (-2,59 MMDH) et celle des achats des biens d’équipement (-383 MDH)
En effet, la hausse des importations des produits finis de consommation (11,9%) est attribuable essentiellement à la hausse des achats des parties et pièces pour voitures de tourisme (35%) et à ceux des voitures de tourisme (23,5%), explique l’Office.
En parallèle, l’augmentation des importations des produits alimentaires (+12,5%) est due principalement à la hausse des achats de blé (22,1%) et à ceux des dattes (72,5%).
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 5 Mai 2021 - 23:58
https://twitter.com/DKambMorocco/status/1389912074302722050 a écrit:
L'ambassadeur Danois a rencontré le ministre de l'équipement du transport de la logistique et de l'eau ont discuté autour d'une future coopération Maroco-Danoise dans le secteur de l'eau
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 6 Mai 2021 - 11:05
Le cannabis médical devrait générer un revenu net annuel de 110.000 DH/Ha
Le revenu net annuel du cannabis à usage médical pourrait avoisiner les 110.000 dirhams par hectare, selon des études de faisabilité relative à la légalisation de la culture de cette plante.
Ces études, élaborées par le ministère de l’Intérieur et dont la synthèse a été présentée mardi devant la Commission de l’intérieur, des collectivités territoriales et de la politique de la ville à la Chambre des représentants, montrent que ce montant représente une amélioration d’environ 40% par rapport aux recettes actuelles, le tout dans le cadre de pratiques respectant les normes de l’agriculture durable.
Concernant les marchés d’exportation, le document met l’accent sur les perspectives en direction de l’Europe à l’horizon de 2028, selon deux hypothèses.
La première cible 10 % du marché du cannabis médical (4,2 milliards dollars sur un total de 42), alors que la seconde hypothèse concerne 15% du marché, soit 6,3 milliards de dollars et des revenus agricoles de 630 millions de dollars.
En outre, il ressort de ces études que le marché européen sera ciblé en premier lieu, notamment en raison des facilités de pénétration et compte tenu de facteurs liés aux prévisions d’évolution de la consommation et du volume des importations.
Côté législation, les marchés prioritaires pour le cannabis médical marocain sont l’Espagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec des prévisions de 25 milliards de dollars/an à l’horizon 2028. Les mêmes études relèvent que la prise en compte du potentiel des marchés français et italien renforcera le volume du marché potentiel de 17 milliards de dollars, pour atteindre 42 milliards.
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 10 Mai 2021 - 12:31
https://www.medias24.com/2021/05/09/impact-de-la-crise-du-covid-sur-lemploi-lanalyse-dahmed-lahlimi/ a écrit:
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 12 Mai 2021 - 16:29
Marché des changes marocain : L’écart de liquidité à son plus bas historique
Le dirham est en train de monter par rapport à l'Euro et au Dollar, La borne de 5% va sauter, Bank El Maghrib devra intervenir en vendant du Dirham
Le spread (écart) de liquidité entre le cours central et le cours de référence du dirham s’est creusé de 44,8 points de base (pbs) du 3 au 7 mai pour se situer à -4,41%, indique mercredi Attijari Global Research (AGR).
Cet écart a atteint au cours de la semaine -4,48%, frôlant ainsi la borne inférieure de la bande de fluctuation de -5%, fait savoir AGR qui vient de publier sa note “Weekly MAD Insights – currencies” de la semaine du 03 au 07 mai.
Ceci s’expliquerait par les anticipations des opérateurs quant à l’appréciation de la position de change sous l’effet d’opérations export importantes, précise AGR, notant que la monnaie nationale s’apprécie cette semaine de 0,36% face au dollar et de 0,53% face à l’euro.
Ainsi, l’effet marché ressort à un niveau important de -0,47%, relève la même source
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 17 Mai 2021 - 19:08
https://twitter.com/AmbaFranceMaroc/status/1394326054760747013 a écrit:
Notre ministre de l'économie sera présent au sommet sur le financement des économies Africaine..
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@Winners Commandant
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 18 Mai 2021 - 16:33
JA a écrit:
Maroc-Algérie : et pourtant, il y a du business…
Des étudiantes de iEARN Maroc brandissent leur drapeau aux côtés d’enseignantes de iEARN Algérie lors de la nuit de la culture, en juillet 2017.
Malgré des tensions politiques récurrentes entre Rabat et Alger, les échanges commerciaux n’ont jamais cessé. S’élevant à plus d’un demi-milliard de dollars par an, ils impliquent des poids lourds des deux économies.
La polémique déclenchée à la mi-mai au sujet de possibles mesures de rétorsion d’Alger contre des acteurs économiques algériens traitant avec leurs homologues marocains a levé le voile sur un secret de polichinelle. Certes, les contacts sont quasiment rompus entre les deux gouvernements et les échanges commerciaux sont en-dessous de leur niveau optimal au vu de la taille des économies de ces pays… Mais le business entre le Maroc et l’Algérie a toujours existé.
La variété des produits échangés renseigne sur le potentiel des synergies entre les deux pays
Il y a seulement cinq ans, l’Algérie était le premier partenaire africain de son voisin marocain, avec des échanges de près de 8,5 milliards de dirhams (environ 793 millions d’euros, à la fin de 2016). Un statut perdu depuis peu au profit de l’Égypte en tant que premier fournisseur africain du Maroc et de la Côte d’Ivoire comme premier marché continental pour les produits marocains.
« L’Algérie figure encore comme deuxième partenaire commercial du royaume en Afrique et elle vient à peine de sortir de notre Top 20 mondial », explique une source de l’Office des changes. L’Algérie, deuxième partenaire commercial du royaume
Selon les statistiques provisoires, à la fin de 2020, le volume d’échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 5,3 milliards de dirhams. Un montant faible qui représente moins de 1 % des importations et exportations réalisées par le royaume. Il faut cependant noter que la variété des produits échangés renseigne sur le potentiel des synergies jamais réalisées entre les deux pays.
En Algérie, les règles peuvent changer du jour au lendemain
Le Maroc achète à l’Algérie des dattes et des ouvrages en verre, des produits chimiques, mais surtout des combustibles. Le royaume expédie vers la république populaire de la tôle en fer ou en acier, du café, des engrais, mais aussi des produits textiles.
« Les Algériens sont friands de vêtements traditionnels ou modernes confectionnés au Maroc », soutient un opérateur textile marocain qui avait tenté l’aventure en Algérie, avant de faire marche arrière. « Les règles dans ce pays peuvent changer du jour au lendemain, les entrepreneurs ont une faible visibilité, rendue encore plus tenue par les tensions de voisinage », explique notre interlocuteur.
Résultat, une bonne partie des exportations marocaines transite par des enseignes internationales, essentiellement françaises, qui parviennent à s’acclimater à l’environnement des affaires algérien. Au demeurant, la société marocaine Orass, dont le nom a été évoqué ces dernières semaines comme cible potentielle d’un durcissement des règles en Algérie, devait passer par la France pour travailler avec les assureurs algériens.
« Ce sont les Algériens qui ont le plus à perdre »
« Nous avons commencé le déploiement de ce qui est devenu le progiciel Orsys au début des années 2000, mais à l’époque nous étions payés par une multinationale française qui prenait en charge nos divers déplacements à Alger », raconte un ancien ingénieur de la société détenue alors par Moulay Hafid Elalamy, actuel ministre marocain de l’Industrie et du Commerce.
Aujourd’hui, les dirigeants d’Orass comme le patronat marocain ne veulent pas commenter le possible durcissement de la réglementation évoqué par la presse algérienne. « Tant qu’il n’y a rien d’officiel, nous ne pouvons pas prendre position », explique un président de commission à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Pour ce dernier, une éventuelle rupture économique aurait peu d’impact sur le royaume. « Nos sources d’approvisionnement comme nos marchés sont variés et notre balance commerciale avec l’Algérie est déficitaire de quelque 3 milliards de dirhams. Ce sont nos voisins qui ont le plus à perdre avec une telle décision », affirme-t-il.
Les opérateurs marocains s’inquiètent d’une éventuelle accentuation de la méfiance entre les décideurs des deux pays et d’un nouveau retard dans une intégration économique régionale qui, de l’avis général, serait bénéfique à toute l’Afrique du Nord.
Reconfigurer les économies du continent
« Rien qu’avec le gaz algérien et les phosphates marocains, les deux pays ont les moyens de reconfigurer les économies du continent », admet une source proche du géant panafricain des engrais OCP, qui figure parmi les plus importants exportateurs marocains vers l’Algérie. Près de 55 000 tonnes d’engrais de toutes sortes ont été expédiées, en 2020, vers l’Algérie pour une valeur de 173 millions de dirhams.
Le groupe marocain a également importé de l’ammoniac depuis les champs pétroliers algériens pour 67 000 tonnes. « C’est à peine de quoi faire tourner pendant trois mois une seule des douzaines d’unités du complexe Jorf Lasfar », nuance cependant notre source. Cette dernière rappelle d’ailleurs que OCP œuvre à un projet d’usine au Nigeria d’une capacité de production annuelle de 750 000 tonnes d’ammoniac.
Il en va de même pour les importations de gaz algérien au Maroc. « L’Algérie est le deuxième fournisseur du royaume en butane commercial, pour 1,9 milliard de dirhams. Mais le pays a largement les moyens de devancer les États-Unis », confie une source au ministère de l’Énergie.
Idem pour le gaz naturel, les échanges restent relativement modestes avec seulement 1,4 milliard de dirhams d’importations marocaines depuis l’Algérie, alors que la facture énergétique du royaume s’élève à 50 milliards de dirhams… Un gazoduc en suspens
Le Maroc reste peu dépendant de son fournisseur algérien qui, de son côté, fait transiter une bonne partie de ses exportations de gaz vers l’Europe à travers le territoire marocain.
Pour rappel, l’accord sur le « Gazoduc Maghreb-Europe », dont 540 kilomètres traversent le Maroc et qui compte parmi ses clients le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach, arrive à échéance en novembre prochain après un quart de siècle d’exploitation. Un accord que les autorités marocaines songeaient à ne pas renouveler, et ce bien avant que la dernière polémique ne vienne envenimer les relations…
The European Union stands at a critical junction in the international scramble to establish Europe–Africa commercial corridors. Morocco, Algeria and Egypt are the geopolitical gatekeepers in the competition for three emerging corridors: Morocco’s West Africa–Western Europe corridor, an Algeria-anchored Central Maghreb corridor and an Egypt-based East Africa-Eastern/Central Europe corridor.
Morocco’s West Africa-Western Europe corridor was the most advanced in its development while the Egypt-based East Africa-Eastern/Central Europe corridor was at a more preliminary stage, albeit with enormous economic potential. The Algeria-based, central corridor remains in a formative state, characterised by a jockeying among international actors for position. Algeria’s political paralysis since early spring 2019 and the resultant pause in foreign manufacturing investments endanger the corridor’s development. A short-term development hiatus amidst tensions with Morocco over the Western Sahara and continued instability in Libya could leave Algeria – and Tunisia along with it – dangerously isolated and economically vulnerable
Morocco’s success in advancing its West Africa-to-Western Europe corridor stems from the considerable investments made by Rabat and its foreign partners in the concurrent development of Morocco’s transportation infrastructure and its industrial base, anchoring Morocco’s emerging trans-Mediterranean commercial connectivity in manufacturing value chains
.... but China has failed to capitalise on the investment as Beijing has so far been unsuccessful in establishing an independent, Chinese-led manufacturing chain in Morocco.
The importance of integrating infrastructure investment with industrial manufacturing chains is illustrated by Morocco’s successful automotive industry, producing over 700,000 vehicles annually and serving as the western corridor’s centrepiece.
.... The EU faces several challenges coordinating its policy towards Morocco, the principal of which is the disputed Western Sahara region....
... EU faces increasing challenges to form a coordinated policy on the Western Sahara, as illustrated by the recent rift in German–Moroccan relations. Immediately following Berlin’s June 2020 promulgation of its German “National Hydrogen Strategy”,15 Morocco became the first country to sign a green hydrogen agreement with Germany.16 The German–Moroccan initiative seeks to create Africa’s first industrial plant for green hydrogen production using Morocco’s extensive solar power infrastructure. In January 2021, Morocco and Germany signed a letter of intent for the transport of Moroccan-produced hydrogen from Tanger Med to Germany’s Hamburg port. The promising initiative to create a green hydrogen value chain has, at least temporarily, been paused with Rabat’s 2 March 2021 suspension of diplomatic contact with Germany over Berlin’s opposition to Moroccan claims to the Western Sahara
... As African and Arab solidarity with Algeria’s opposition to Morocco’s sovereignty claims eroded in 2020, tensions between Algiers and Rabat increased.....
Beijing’s attempt to establish its own industrial chain in Morocco though Chinese Automaker BYD’s effort to create an electric vehicle (EV) manufacturing plant has so far stalled.22 BYD’s successful creation of an EV manufacturing value chain would significantly alter China’s position in the western corridor, transforming it into one of the corridor’s principal agenda-setters.
.... Morocco is well-suited for electric vehicle manufacturing and hydrogen production, both EU priorities....
Conclusion For Europe to maintain its premier position in the western corridor, European countries and firms will need to continue investments in Morocco’s developing industrial base. The current pause in foreign manufacturing investments in Algeria endanger the corridor’s development, leaving Algeria – and Tunisia along with it – isolated and economically vulnerable. The anticipated resumption of large-scale Chinese investment could fundamentally re-orient the central corridor, anchoring it in the BRI framework. In addition to facilitating manufacturing investments in Algeria, the EU should also develop the synergies between the western and central corridors, encouraging commercial connectivity between Algeria and Morocco and even promoting joint ventures as a way of reframing the context of interaction between Algiers and Rabat.
Dr. Michaël Tanchum teaches international relations of the Middle East and North Africa at the University of Navarra, Spain and is a Senior Fellow at the Austrian Institute for European and Security Studies (AIES). He also holds fellow positions at the Truman Research Institute for the Advancement of Peace, the Hebrew University, Israel, and at the Centre for Strategic Policy Implementation at Başkent University in Ankara, Turkey (Başkent-SAM).
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marques General de Brigade
messages : 3984 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 19 Mai 2021 - 10:16
Industrie automobile : Le Maroc atteint un taux d’intégration de 60%
Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a souligné, mardi à Tanger, la capacité du Maroc à produire des véhicules de haute qualité, avec un taux d’intégration de 60%.
S’exprimant à l’issue du lancement officiel des deux nouveaux véhicules de la marque Renault, Nouvel Express et Nouvel Express Van, Elalamy a fait savoir que le secteur automobile a exporté 80 milliards de dirhams en 2019 et environ le même montant en 2020, malgré la pandémie, notant que l’automobile est le premier secteur exportateur du Maroc.
“C’est également le premier secteur en termes de valeur ajoutée”, a-t-il fait savoir, formulant le souhait que d’autres secteurs atteignent une valeur ajoutée élevée, puisque c’est l’objectif de l’industrialisation du Maroc, tel que tracé par le Roi Mohammed VI.
Par ailleurs, le ministre s’est arrêté sur la transformation de l’usine Renault de Tanger, précisant qu’il s’agit d’une usine 4.0 avec des robots qui effectuent 40% de la soudure nécessaire, afin de répondre à la précision et la qualité supérieure demandée, et circulent suivant des fils électroniques pour pouvoir livrer aux opérateurs les équipements qu’ils montent sur les véhicules.