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Sujet: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 8 Fév 2018 - 3:11
Rappel du premier message :
Énorme coup de poignard de la commission de l'UE qui vient de classer la Tunisie sur la liste noire des pays exposés Blanchiment et financement du terrorisme !
En comparaison, le précédent concernant les paradis fiscaux est " mignon" comparé à celui la ! Le pays s'apprête à aller demander 800 millions d'euros sur le marché extérieur.
L'UE joue avec le feu et le pays va durablement " Stagner" et " boiter" et continuer à "payer" sa "révolution". Encore une fois, que des pays extra européen y font partis ! Quid du Luxembourg, ile de Man, Liechtenstein etc avec leur société écrans et opacité financière
Le gouverneur de la banque centrale a été limogé quelques heures après ce qui montre la gravité de la situation
PS: Coucou à " tout le monde le sait" le Maroc n'y figure pas
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Mar 16 Avr 2019 - 20:20
jf16 a écrit:
Citation :
Tunisie : des armes aux mains d'Européens saisies à la frontière libyenne
AFP 16/04/2019
Des armes et munitions transportées par des Européens, dont des Français, ont été saisies à la frontière entre la Libye et la Tunisie, a affirmé mardi le ministre tunisien de la Défense, Abdelkarim Zbidi.
Un premier groupe, composé de 11 personnes munies de passeports diplomatiques et venant de Libye, a tenté d'entrer en Tunisie par la mer à bord de deux zodiacs. Il a été repéré par l'armée tunisienne et poursuivi jusqu'au large de Djerba (sud-est), a précisé M. Zbidi dans une déclaration à la presse.
Selon le ministre, des armes et des munitions ont été saisies.
Il n'a en revanche pas indiqué si ces 11 personnes avaient été arrêtées, ni précisé leur nationalité.
Dans des propos diffusés par plusieurs médias locaux, Abdelkarim Zbidi a par ailleurs déclaré que d'autres armes et munitions, aux mains d'un deuxième groupe "sous couverture diplomatique", avaient été saisies à la frontière terrestre tuniso-libyenne. Il s'agissait, a-t-il ajouté, de 13 Français tentant de franchir la frontière à bord de six 4X4.
D'après les médias locaux, la saisie a eu lieu au poste-frontière de Ras Jédir, principal point de passage entre les deux pays.
Là encore, M. Zbidi n'a pas précisé si ces 13 Français avaient été interpellés. Le ministère tunisien de l'Intérieur n'était pas joignable.
Dans un communiqué publié mardi, l'ambassade de France en Tunisie a de son côté affirmé que les personnels de l'ambassade de France pour la Libye effectuaient "régulièrement" des déplacements "entre Tunis et Tripoli".
"L'un d'eux s'est fait par la route ce dimanche (...) et concernait les membres du détachement qui assure la sécurité de l'ambassadrice de France pour la Libye", a-t-elle avancé.
Selon la même source, "ce déplacement a été organisé en concertation avec les autorités tunisiennes", et de simples "contrôles de routine ont été effectués au passage de la frontière (...) afin de dresser un inventaire des équipements de ce détachement".
Ce dernier "a poursuivi sa route", d'après la même source.
Interrogé par l'AFP, le Quai d'Orsay n'a pour l'heure pas fourni d'autres précisions.
Pays en proie au chaos depuis des années, la Libye est actuellement le théâtre de combats entre l'Armée nationale libyenne (ALN) autoproclamée du maréchal Khalifa Haftar, et les forces soutenant le Gouvernement d'union nationale (GNA).
Homme fort de l'est libyen, le maréchal Haftar a lancé le 4 avril une offensive vers Tripoli (nord-ouest), siège du GNA, entité reconnue par l'ONU et la communauté internationale.
Ces combats ont fait 174 morts, dont 14 civils, selon un dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé.
Je pense que cette affaire est directement liée à l'affaire du diplomate de l'ONU arrêté en Tunisie (Voir l'article précédent).
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Mar 16 Avr 2019 - 20:23
Non
CE sont des membres du gign qui accompagné le personnel de l'ambassade de France en Libye.
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jf16 General de Division
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 18 Avr 2019 - 20:44
Citation :
Les armes saisies à la frontière libyenne appartenaient à une mission de l'Union européenne
Par: rédaction 18/04/19 - 08h56 Source: Belga
Les armes saisies par les autorités tunisiennes à un groupe d'Européens à bord de deux zodiacs appartenaient à la mission de l'Union européenne d'assistance aux frontières en Libye (Eubam), a indiqué mercredi à l'AFP l'ambassadeur de l'UE en Tunisie, Patrice Bergamini.
Mardi, le ministre tunisien de la Défense Abdelkarim Zbidi a affirmé que des armes et des munitions transportées par 11 personnes munies de passeports diplomatiques, qui tentaient d'entrer en Tunisie en venant de la Libye, avaient été saisies par les autorités tunisiennes au large de Djerba (sud-est).
Européens évacués Il s'agit de 11 personnes chargées "de la protection rapprochée des membres de la mission européenne Eubam" d'assistance et de surveillance des frontières en Libye, a indiqué à l'AFP Patrice Bergamini. "La situation sécuritaire à Tripoli étant ce qu'elle est, nous avons pris la décision d'évacuer la garde rapprochée des éléments de cette mission européenne, c'est à dire 11 personnes de différentes nationalités européennes évacuées par mer", a-t-il dit.
Pays au bord de la guerre civile Tripoli est le théâtre de violents combats entre les forces soutenant le Gouvernement d'union nationale (GNA) et l'Armée nationale libyenne (ALN) autoproclamée du maréchal Khalifa Haftar, qui a lancé le 4 avril une offensive vers la capitale libyenne.
Armes saisies "Nous avons informé en amont les autorités tunisiennes officiellement (...) pour les informer de l'arrivée par mer sur l'île de Djerba de deux petits bateaux avec ces personnes", a ajouté M. Bergamini. "Les armes ont été saisies selon les conventions internationales", a-t-il dit, évoquant des "équipements militaires" remis à la garde nationale tunisienne mais ne précisant pas le type d'armes.
"Souveraineté de la Tunisie" "Tout a été fait, bien évidemment, en respectant la pleine souveraineté de la Tunisie et en totale transparence", selon cette source. Le ministre tunisien de la Défense avait par ailleurs déclaré mardi que d'autres armes et munitions avaient été saisies à la frontière terrestre tuniso-libyenne auprès de 13 Français "sous couverture diplomatique".
Protection diplomatique Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué que les armes en question appartenaient au détachement de sécurité assurant la protection de l'ambassadrice de France en Libye et a démenti qu'elles aient été saisies. Le Quai d'Orsay, interrogé par l'AFP, a réfuté tout lien entre le convoi des Français et les personnes en zodiac et évoqué un "contrôle de routine".
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Mer 24 Avr 2019 - 18:50
Citation :
Tunisie: les Français interceptés seraient des agents des renseignements
Le 14 avril, un convoi de 13 Français détenteurs de passeports diplomatiques et ayant en leur possession des armes et des matériels de renseignements a été stoppé à Ras Jedir, principal point de passage à la frontière entre la Libye et la Tunisie. Cet incident intervient quelques jours après une affaire similaire : un groupe de 11 personnes - des Européens, dont les nationalités n'ont pas été dévoilées - a tenté de joindre l'île de Djerba par la mer. Pour les autorités tunisiennes, les deux groupes avaient refusé de s'arrêter et n'avaient déclaré qu'une partie de leurs matériels militaires. Pour la France et l'Union européenne, il s'agit « d'éléments sécuritaires » à Tripoli. « Faux », rétorquent les Tunisiens, qui affirment que dans les deux cas il s'agit de membres des services de renseignements.C'est une source bien placée au palais présidentiel de Carthage qui indique à RFI que les treize Français interceptés, la semaine dernière, à la frontière libyenne ne sont pas des diplomates, comme l'affirme la France, mais des membres des services de renseignements. Il en va de même pour l'autre groupe d'Européens qui ont été interceptés, en mer, au large de Djerba.
« Ces agissements portent atteinte à notre souveraineté », s'agace cette source avant d’ajouter qu’« il y a beaucoup de va-et-vient vers la Libye ».Selon cette même source, l'île de Djerba, dans le Sud tunisien, « est devenue une base arrière » pour les services de renseignements étrangers.« Cette activité nous rend responsables de ce qui se passe en Libye et pourrait nous causer des ennuis... La stabilité de la Tunisie dépend de celle de la Libye », affirme cette source tunisienne.Le ministre tunisien de la Défense indiquait, il y a une semaine déjà, que ces Français travaillaient « sous couverture diplomatique ». Il n'est pas revenu sur sa déclaration, après les explications française et européenne.Même son de cloche du côté libyen. Tripoli accuse ces Français de former une base mobile d'assistance, de renseignement et de conseils au maréchal Khalifa Haftar. Cette base serait située à Gheryane, à l'ouest de Tripoli.Selon une source libyenne, proche du gouvernement d'union nationale, une quinzaine d'officiers des renseignements français seraient arrivés à Gheryane mi-février dernier. Leur mission serait d’aider les forces de Khalifa Haftar à préparer la guerre de Tripoli. Accusations qui auraient conduit le ministère de l'Intérieur libyen, vendredi 19 avril, à cesser toute coopération avec la France.
Rappelons que la veille, jeudi 18 avril, le ministre de l’Intérieur du gouvernement d'union nationale de Fayez el-Sarraj - officiellement reconnu par la communauté internationale – s’en est pris à Paris, accusant la France de soutenir le maréchal Haftar. Ces accusations ont aussitôt été rejetées par les autorités françaises. Paris a en effet rejeté les accusations de double jeu dans ce dossier, assurant soutenir le gouvernement légitime tout en souhaitant associer le maréchal Haftar aux discussions politiques, car l’homme fort de la Cyrénaïque « fait partie de fait du paysage libyen », a-t-on expliqué à l’Élysée.
Par Michel Picard Publié le 24-04-2019 • Modifié le 25-04-2019 à 15:22
Intercepté le 14 avril à la frontière tunisienne en provenance de Tripoli, un convoi français à plaques diplomatiques a vu son chargement consigné par les douanes. L’arsenal saisi a alimenté toutes les spéculations.
Jeudi 4 avril, le maréchal Haftar ordonnait à son armée d’entrer à Tripoli, déclenchant une offensive meurtrière en Libye. Les chancelleries occidentales sur place se sont alors préparées à être évacuées si les combats perduraient. C’est ainsi que la semaine suivante, onze Européens membres de la mission d’assistance européenne EUBAM en Libye rejoignaient la Tunisie par voie maritime.
Quatre jours plus tard, le 14 avril, treize Français se présentaient à l’un des deux postes-frontières du sud-est de la Tunisie pour se rendre à Tunis.
Ces deux opérations devaient rester discrètes et n’étaient pas connues des autorités libyennes. Révélées au même moment, elles ont pourtant alimenté chaque jour les médias locaux. En particulier la caravane française, qui avait choisi la route pour gagner la Tunisie.
Qui étaient ces treize Français ? Conseillers secrets de chefs de guerre ? Agents des renseignements ? Agents de sécurité auprès de l’ambassade de France à Tripoli ? Depuis ce 14 avril, toutes les versions ont circulé.
Treize gendarmes de l’ambassade à Tripoli avec un grand arsenal militaire
Selon nos dernières informations, il s’agirait de treize gendarmes chargés de la protection de l’ambassadrice de France à Tripoli. Ils circulaient à bord de six véhicules 4x4 et auraient patienté plus de vingt heures au poste de Ras Jedir.
Selon une source proche du dossier, côté tunisien, les ministères des Affaires étrangères et de l’Intérieur avaient été prévenus par la France de ce déplacement décidé moins de 48 heures auparavant.
Mais le renforcement des contrôles frontaliers après l’offensive du maréchal Haftar a imposé un inventaire complet des armes et des matériels de renseignement transportés par les véhicules à plaques diplomatiques. Plusieurs centaines de grenades, des casques, des gilets pare-balles, des lance-missiles et lance-roquettes et du matériel de communication ont alors été saisis. Ils ont été stockés dans l’entrepôt des douanes tunisiennes.
Finalement, il a fallu qu’un diplomate français se déplace de Tunis, à 600 km de là, pour permettre le passage des treize personnels de sécurité français qui, pour leur travail en Libye, possédaient des passeports diplomatiques. Ces treize fonctionnaires français ont dû laisser leurs armes et leur matériel au poste-frontière.
De groupes armés « sous couverture diplomatique » pour la Défense tunisienne
L’affaire aurait pu en rester là, mais le ministre tunisien de la Défense qui, de source fiable, n’était pas dans la « chaîne de communication entre Paris et Tunis », s’est saisi du sujet : il a évoqué une « tentative d’infiltration dans le territoire national de groupes armés en provenance de Libye », qualifiant les Français interceptés d’« hommes sous couverture diplomatique ».
Seul ministre à avoir exprimé ses doutes sur la version française de ce feuilleton, Abdelkarim Zbidi n’a jamais démenti ses accusations et les a même répétées.
Dans un contexte interne préélectoral, l’homme, qui nourrit des ambitions présidentielles au scrutin prévu pour l’automne, semble se positionner comme nouvel homme providentiel capable de défendre les intérêts tunisiens au plus haut niveau et la souveraineté du pays. Cela au moment où les deux voisins traversent des crises qui pourraient déstabiliser la Tunisie.
Sa version est rapidement devenue virale, tant sur les réseaux sociaux que sur les sites d’information arabophones, alimentant les accusations de soutien militaire français au maréchal Haftar.
Dans le même temps, une déclaration du ministre tunisien n’a pas manqué de faire réagir, au sein même de militaires travaillant sous ses ordres : « Il a voulu se payer les Français, quitte à sacrifier les intérêts bilatéraux sur l’autel de ses projets politiques », confiait à RFI l’un d’eux, ajoutant que « le retour de bâton pourrait être brutal pour le ministre. »
Les autres membres du gouvernement se sont gardés de mettre de l’huile sur le feu.
Le ministre tunisien de l’Intérieur, en visite à la frontière quelques heures après l’incident, n’a pas commenté l’affaire. Il s’est contenté de souligner le renforcement effectif des contrôles à la frontière « afin d’éviter l’intrusion d’éléments terroristes fuyant les combats ».
Un imbroglio réglé « selon les usages diplomatiques »
Lundi 22 avril, le ministre tunisien des Affaires étrangères a reçu les ambassadeurs de France en Tunisie et en Libye. Appelant à un cessez-le-feu à Tripoli, Khemaies Jhinaoui entendait clore ce chapitre de tensions diplomatiques suscité par l’interception du détachement français.
Le lendemain, mardi 23 avril, RFI a cité une source haut placée à la présidence tunisienne déclarant que les treize Français interceptés le 14 avril auraient été des agents des renseignements. Aussitôt, la présidence tunisienne a apporté un démenti à cette source, affirmant que la question du convoi diplomatique français « a été réglée dans un cadre légal et selon les usages diplomatiques. »
Selon nos informations, les armes et le matériel saisis vont être rapatriés en France sous supervision tunisienne avant la fin du mois d’avril. L’arsenal mis sous scellé par les douanes correspondrait au stock d’armes en surplus à l’ambassade de France en Libye, selon une source proche du dossier. Cela, car « il était hors de question, au vu de l’évolution de la situation, d’évacuer les lieux en le laissant sur place. »
Après le syndicat UGTT, qui s’est placé cet hiver en défenseur de la souveraineté économique de la Tunisie face au FMI, il semble que la souveraineté territoriale nationale soit en train de devenir un thème de campagne porteur en vue des élections législatives et présidentielle prévues dans six mois.
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Sam 4 Mai 2019 - 13:06
Selon les tunisiens, Moncef Kartas n'était pas en mission quand il a été arrêté en Tunisie, mais l'ONU essaye de pousser les autorités du pays à demander la levée d'immunité de l'enquêteur. Le but est que la Tunisie reconnait qu'il était en mission, et, bien sûr, l'ONU refusera leur demande.
Citation :
Tunisie : la polémique autour de l’enquêteur de l’ONU sur la Libye, Moncef Kartas, s’amplifie
Une pétition signée par 107 personnes et publiée dans des journaux européens réclame "la libération immédiate" de Moncef Kartas, membre du panel d’experts du comité de sanctions de l’ONU sur la Libye, arrêté à son arrivée à l'aéroport de Tunis-Carthage il y a plus d’un mois.
L'arrestation le 26 mars 2019 en Tunisie d'un chercheur chargé par l'ONU d'enquêter sur les trafics d'armes en Libye tourne à l'imbroglio diplomatique, Tunis peinant à justifier la détention de cet expert bénéficiant théoriquement d'une immunité.
Tunis n'a pas demandé la levée d'immunité de l'enquêteur de l'ONU Moncef Kartas, un binational allemand et tunisien, a été arrêté à son arrivée à l'aéroport de Tunis. Il est toujours en détention, après avoir été accusé d'espionnage par les autorités tunisiennes, un crime passible de la peine de mort.
Les Nations unies, qui réclament des éclaircissements, martèlent que Moncef Kartas était à Tunis en mission et bénéficiait d'une immunité diplomatique en tant que membre du panel d'experts du comité des sanctions sur la Libye. "Nous sommes très préoccupés par le fait qu'à ce jour, le gouvernement tunisien n'a fourni aucune réponse adéquate" sur les raisons de cette arrestation, a indiqué mi-avril le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric.
L'immunité diplomatique de l’enquêteur peut être levée par le Secrétaire général de l'ONU mais uniquement sur demande de Tunis. Or la Tunisie, n'a pas fait de démarche en ce sens, selon les Nations unies.
Une pétition de 107 chercheurs internationaux en faveur de Moncef Kartas
Brisant un long silence depuis son arrestation, des chercheurs et universitaires du monde entier, pour certains collègues de M. Kartas ont réclamé publiquement le 30 avril sa libération immédiate. "La détention de Moncef Kartas pour des motifs fallacieux et en violation de son immunité soulève de graves questions concernant l'Etat de droit en Tunisie", estiment les 107 signataires d’une pétition publiée dans des journaux européens.
Soulignant qu'"aucun élément de preuve n'a été présenté", ils insistent sur "l'éthique irréprochable" du chercheur qui "a constamment fait preuve de son engagement à promouvoir l’Etat de droit et la sécurité, notamment en Afrique du Nord et en Tunisie", précise la pétition.
Les avocats tunisiens de Moncef Kartas, poursuivi pour "espionnage au profit de parties étrangères", ont déposé le même jour une demande de libération, faisant valoir le manque d'éléments étayant les accusations portées contre lui. "L'un des principaux éléments à charge est un appareil donnant accès aux données publiques concernant les vols d'avions civils et commerciaux", a indiqué à l'AFP son avocate, Sarah Zaafrani. Or, cet appareil, un RTL-SDR, soumis à une autorisation en Tunisie, lui servait "uniquement pour la surveillance du trafic aérien à destination de la Libye, afin d'identifier les vols susceptibles d'être liés à des violations de l'embargo sur les armes", explique-t-elle.
Toutefois, dans un article daté du 24 avril présenté comme un "exclusif", le site Universnews rapporte des informations révélées par deux invités de la télévision Attessiâ, contredisant la version de la défense.
Un matériel permettant de mettre le Palais de Carthage sur écoute
Selon ce papier, relayé sur Twitter par Ghodhbani Yacoub, conseiller spécial du ministère tunisien de la Santé, le journaliste Jamel Arfaoui et l’activiste politique Mohamed Lazhar Akremi ont confirmé que l’expert onusien tuniso-allemand disposait d’un matériel d’espionnage ultrasophistiqué d’un coût de 100 000 dollars. Il s’agit d’un matériel qui aurait permis de "mettre sur écoute le palais présidentiel de Carthage, de contrôler l’espace aérien, voire capable de provoquer une catastrophe aérienne s’il le voulait", a précisé le journaliste.
Selon les deux invités d'Attessiâ, Moncef Kartas aurait eu accès grâce à ce matériel à "des informations sur les zones montagneuses, théâtre d’activités terroristes. Il se serait même intéressé à des opérations en cours de lutte contre le terrorisme".
La justice tunisienne semble en tout cas décidée à garder l’enquêteur onusien en prison le temps de l'instruction, qui peut durer plusieurs mois, s'inquiètent les avocats. Quant à la famille de Moncef Kartas, elle déplore ne pas avoir eu de contact direct avec lui depuis son arrestation.
Pour des proches, il pourrait avoir touché une corde sensible en Tunisie en cherchant à identifier les auteurs des violations de l'embargo sur les armes visant la Libye, dans le cadre de son travail pour le comité des sanctions de l'ONU.
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AIT Victime
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Sam 4 Mai 2019 - 13:33
Dés le début, j'ai soupçonné qu'il devrait y'avoir un trafic d'arme via la Tunisie vers les milices libyennes. Ce Monsieur est sûrement impliqué dans un trafic d'arme, l'ONU n'est qu'une façade, j'ai jamais entendu l'ONU avoir conclu une enquête sur le trafic d'arme, parce que ceux qui alimentent les conflits en armes sont les puissances elles mêmes, et celles ci sont les seules capables d'approcher logistiquement un théâtre de conflit (surveillé par toutes les puissances), et avoir un intérêt dans ces conflits qui sont hors frontières.
Y'a une autre supposition, le Monsieur vraiment est un "expert" (espion) dépêché via l'ONU par une puissance pour espionner le trafic d'arme de l'Italie ou la Turquie (pays hors Conseil de Sécurité, et amis de la Tunisie).
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ⵜⴰⵢⵔⵉ ⵏ'ⵜⵎⴰⵣⵉⵔⵜ
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Sam 4 Mai 2019 - 14:24
Ou scénario inverse ce monsieur se fait espion pour espionner les trafics des autres puissances vers la libye et peut le cas échéant communiquer ses informations à d'autre partie tierce... Bref un agent double!
Le fait que la Tunisie frappe fort indiqué qu'ils en ont marre du cirque à côté de chez eux...
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Lun 20 Mai 2019 - 22:50
Il a bien résumé la situation
Citation :
« L’Europe veut imposer aux Tunisiens un projet de dépendance économique totale » TRIBUNE Haythem Guesmi
Le chercheur Haythem Guesmi dénonce des relations empreintes de néocolonialisme qui entravent le développement de la Tunisie post-révolution.
Tribune. La transition démocratique en Tunisie, marquée par la relative absence de la violence politique, l’adoption d’une nouvelle Constitution et l’inclusion des libertés fondamentales comme la liberté d’expression, et récemment, l’égalité successorale entre frères et sœurs, n’a pas été suivie par une transition économique réussie et garante d’un progrès social durable. Cette incapacité de l’Etat tunisien à réduire le fardeau économique pour des citoyens de plus en plus en difficulté a donné lieu à plusieurs manifestations d’ampleur, des grèves, des bras de fer permanents entre le gouvernement et l’opposition, dans un contexte de crispation sociale.
uit ans après le soulèvement populaire qui a fait naître la deuxième République en Tunisie, les revendications primaires de la révolution comme l’accès à l’emploi et la dignité peinent à se concrétiser. Face à la crise grandissante, des chômeurs, des journalistes et des écrivains ont choisi de s’immoler par le feu pour exprimer leur colère contre l’injustice et l’humiliation. Un dernier geste de résistance contre un système politique et économique qui continue de leur tourner le dos et de propager les mêmes inégalités socio-économiques. Certains Tunisiens prônent même un retour à la période Ben Ali.
Face à cette crise, la Tunisie n’a pas trouvé en l’Europe la solidarité et le soutien nécessaires pour financer sa transition démocratique et les réformes structurelles urgentes. « L’exception tunisienne », tant célébrée par les alliés européens, n’a pas abouti à une collaboration étroite et substantielle entre la Tunisie et l’Union européenne (UE).
Listes noires Celle-ci a entravé le développement tunisien en adoptant une approche ambiguë quant aux demandes urgentes d’aide à la croissance économique. Cette Europe peine à se montrer généreuse avec son voisin du Sud malgré les bénéfices qu’elle en tire et met la pression sur sa stabilité politique.
La Tunisie est face à une grave crise économique dont les symptômes sont le déficit du budget public, la hausse de l’inflation, l’énorme dette extérieure, et la chute de valeur du dinar. Les « réformes » exigées par les bailleurs de fonds en échange des prêts ont fragilisé la déjà faible protection sociale et réduit drastiquement le semblant de justice sociale.
Dans le même temps, l’Europe continue de mettre la pression sur les gouvernements tunisiens successifs pour réformer le code des investissements et ainsi contourner les obstacles au dumping social, faciliter l’investissement étranger qui profite aux pays européens et en même temps imposer des barrières pour la libre circulation des professionnels et des citoyens tunisiens.
Les exemples ne manquent pas : la décision de l’UE d’inscrire la Tunisie sur la liste noire des pays non coopératifs en matière d’échange d’informations fiscales et de taxation des multinationales et sur celle des pays exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme est perçue comme un moyen de pression sur l’actuel gouvernement. Les tensions entre Tunis et Bruxelles se cristallisent autour du projet européen d’installer des « plates-formes régionales de débarquement » pour délocaliser la gestion des flux migratoires sur le sol tunisien.
Hégémonie européenne Derrière les discours célébrant les avancées historiques d’un « printemps tunisien » se cache une Europe très soucieuse de sortir gagnante dans toute négociation sur des accords économiques en minimisant le fait qu’elle exerce une hégémonie commerciale sur son voisin du Sud. Il faut l’admettre : l’Europe définit les règles du jeu dans toute forme de négociation et de coopération avec la Tunisie. C’est David contre Goliath, où David se laisse impressionner et intimider par un Goliath, un Philistin malgré lui, qui fait tout pour camoufler sa victoire assurée.
Le très controversé Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca) entre la Tunisie et l’UE est au cœur de ce rapport de néocolonialisme économique hostile. Cet accord, qui peine à être signé malgré des longues négociations engagées depuis 2015, suscite encore de vives contestations. Ce n’est plus une question de méfiance ou de malentendu : l’Aleca est un projet néocolonial qui vise à annihiler toute possibilité de souveraineté économique de la Tunisie en marginalisant, voire en faisant disparaître, des secteurs vitaux de l’économie comme l’agriculture, la santé et les services. Ce que l’UE force les Tunisiens à accepter d’ici à la fin de l’année est tout simplement un projet de dépendance économique totale.
Face à ces critiques, l’UE répond souvent que la situation politique en Tunisie est très instable et incertaine. Jean-Claude Junker aime à rappeler aux Tunisiens et aux médias que, depuis 2011, une aide d’un milliard d’euros a été accordée au pays pour appuyer sa transition démocratique. Mais ce chiffre pâlit dès qu’on le compare aux sommes accordées à la Turquie à la suite du fameux deal sur les réfugiés : 6 milliards d’euros. En 2014, l’UE a conditionné l’octroi d’un prêt de 300 millions d’euros à la Tunisie à l’acceptation par le gouvernement tunisien de lancer les négociations sur l’Aleca.
Au lieu d’accorder une aide financière massive, l’Europe continue d’imposer une vision hégémonique du réformisme économique et démocratique à son voisin du Sud.
A travers ses réseaux en Tunisie, elle alimente un pouvoir symbolique et profond en accaparant le financement de la quasi-totalité des organisations de la société civile et l’inclusion des membres de l’intelligentsia tunisienne dans des réseaux de formation et d’expertise. Dans ce contexte, l’obsession européenne de maintenir une stabilité politique artificielle, en obligeant les partis politiques à adopter le fameux projet d’unité nationale, est timidement contestée.
« Démocratie sans démocratie » Cette hégémonie européenne a des conséquences néfastes sur la conception de la représentativité citoyenne et l’exercice démocratique chez les Tunisiens. Le déclin du processus démocratique en Tunisie reflète « une démocratie sans démocratie » : l’imposition d’une vision néolibérale et managériale de réformisme démocratique, la réduction de la participation politique des Tunisiens au simple vote, la marginalisation de l’opposition, l’immobilisme politique, et l’absence des débats dans l’espace public. La promesse infinie de la démocratie à venir n’existe plus.
Malgré cette réalité désolante, l’Europe continue, comme elle l’a fait pendant la période Ben Ali, de célébrer un faux progrès politique et sociétal qui se résume à l’accumulation de lois sur les libertés individuelles et la condition féminine sans une réelle mise en place des mécanismes qui permettent d’en assurer le respect, le renforcement et l’application. Alors que les représentants de l’élite bourgeoise en Tunisie et ses alliés européens aiment répéter qu’ils sont garants d’un « projet civilisationnel », beaucoup de Tunisiens leur répondent qu’ils sont sans projet et sans futur. Et l’absurde n’est jamais très loin : c’est l’UE qui finance et organise les formations des membres du groupe de négociateurs tunisiens de l’Aleca.
En attendant, ces Tunisiens s’interrogent sur la durabilité de cette « exception tunisienne » en l’absence d’un vrai soutien de la part de ses voisins européens. Les promesses de l’Europe semblent réduites au fantasme des « grandes choses », selon les mots de Jean-Claude Junker, que la Tunisie et l’UE peuvent faire ensemble.
Haythem Guesmi est doctorant à l’Université de Montréal en études anglaises et écrivain tunisien.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Mar 21 Mai 2019 - 10:34
Merci pour cet article
Citation :
c’est l’UE qui finance et organise les formations des membres du groupe de négociateurs tunisiens de l’Aleca.
C'est ce genre de politique européenne qui crée l'extrémisme dans toutes ses formes! On est loin du plan Marshall, lancé par les USA, pour à la reconstruction de l'Europe.
La Tunisie ici est juste un exemple qu'on peut appliquer à tous les pays de la rive sud de la Méditerranée. Il ne faut pas attendre de cadeaux de l'Europe. Il faut se battre pour obtenir son indépendance économique..
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Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 27 Juin 2019 - 15:56
Reuters a écrit:
Tunisian president hospitalised 'in severe health crisis' - presidency
Tunisian President Beji Caid Essebsi, 92, a major player since the country's transition to democracy since 2011, was on Thursday taken to a military hospital after suffering a "severe health crisis", the presidency said.
One of his advisers told Reuters he was in a "very critical" condition but was alive, denying media reports he had died. No more details were immediately available.
Essebsi was hospitalised last week as well, for what the presidency described as non-serious treatment.
Essebsi has been a prominent figure in Tunisia since the overthrow of autocrat Zine El-Abidine Ben Ali in 2011 which set the North African country on a path to democracy, avoiding the more violent upheavals seen in the rest of the region.
He led the immediate transition as prime minister in 2011 and was elected president three years later. Essebsi was a senior figure before 2011, having served as foreign minister under state founder Habib Bourguiba and parliamentary speaker under Ben Ali.
He said in June he would not run for a second term in presidential elections this year, despite his party’s calls for him to stand. The party has not identified another candidate yet.
Under a new constitution guaranteeing democratic freedoms, Essebsi has limited powers compared with Ben Ali. His is mainly responsible for foreign and defence policies.
The day-to-day business of government and economic policy is run by Prime Minister Youssef Chahed, in office since 2016. He is also the main contact person for the International Monetary Fund and other donors which have kept Tunisia afloat amid its economic crisis.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
PGM Administrateur
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 27 Juin 2019 - 17:55
2 attentats kamikaze visant les forces de l'ordre. 1 morts et plusieurs blessés. RiP
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 27 Juin 2019 - 20:19
Allah yerhmo
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 27 Juin 2019 - 22:23
Allah yra7mo!
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 25 Juil 2019 - 12:33
Le président tunisien Bejid Caid Essebsi est décédé Allah yra7mo !
Le pays va traverser un vide politique ! La semaine dernière il avait refusé de valider la carte électoral et cela plonge le pays dans le vide !
Des élections sont prévus en octobre et novembre
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mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Dim 15 Sep 2019 - 22:11
les deux qui iront au deuxieme tour dont un en prison
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Dim 15 Sep 2019 - 22:46
C'est pas encore officiel mais c'est le cas c'est une énorme claque donnée par les tunisiens aux parties aux pouvoir !
Par contre le président ayant peut de pouvoir exécutif, ça changerait presque rien dans la vie des tunisiens.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 19 Sep 2019 - 17:13
Ben Ali est mort
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kurahee Colonel-Major
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 19 Sep 2019 - 17:21
il voulait ces derniers temps retourner en tunisie sentant peut être sa fin proche il n'en a pas eu le temps
Fahed64 Administrateur
messages : 25537 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Mer 25 Déc 2019 - 14:30
Erdogan s'est invité en Tunisie accompagné du ministre de la défense et du chef du renseignements.
Le représentant Du GNA est aussi venu de Tripoli.
La Tunisie doit impérativement rester à l'écart de tout ça et rester neutre au risque d'être entraîner dans un jeu diplomatique et militaire qu'elle ne saurait contrôler.
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 26 Déc 2019 - 22:08
Erdogan avec ses soutiens en Tunisie, j'ai nommer Ennahda, veut transformer la Tunisie en base arriere a une intervention militaire en Libye pour soutenir le gouvernement d'union nationale, cependant la Tunisie risque de s'attirer les foudres d'Haftar et des UAE...
Ce qui est honteux est le silence des Occidentaux qui reconnaisse le gouvernement d'Union Nationale et soutienne Haftar...
La guerre Erdogan-Frere Musulman-Qatar vs UAE-KSA risque de degenerer en Libye...
Le Maroc ne pourra pas rester neutre tres longtemps...
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FAMAS Modérateur
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 26 Déc 2019 - 22:26
la Tunisie restera neutre, et elle demeurera protégée par la 5eme flotte de l'US Navy, Erdogan soutien les démocraties issues du printemps Arabe alors que SISI&CO essaient de promouvoir les dictatures militaires
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
Fremo Administrateur
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Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 26 Déc 2019 - 22:27
La Tunisie officielle vient de démentir des informations turques concernant une coordination entre les deux pays pour l'intervention en Libye
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: TUNISIE - Actualités et avenir Jeu 26 Déc 2019 - 22:30
Normal faut pas se mettre a dos les monarchie du Golfe