Diplomatie marocaine - Relations internationales

Rappel du premier message :

Dias63 a écrit:

La sauce commence à monter au royaume, les manifestations se multiplient malgré les restrictions et les interdictions.
C'est ça le peuple marocain, il ne regarde pas que ce qui se passe devant sa porte...
Fidèle à ses principes et ses valeurs !
Fin du hs

Ach men sauce, si restrictions il y a c'est à  cause  du covid, et rien d'autre,  le Maroc n'à jamais interdit de manifestations de solidarité avec la Palestine, je vais vous dire une chose  allah ya3fou 3lik

https://twitter.com/MarocDiplomatie/status/1400841998303694848 a écrit:

Bourita s'est entretenu hier avec son homologue Soudanaise..

https://okdiario.com/espana/asi-frustro-marruecos-plan-espana-argelia-sacar-ghali-avion-oficial-argelino-7321997

Selon Okdiario le Maroc serait derrière le retour de l'avion pestilentiel ane-j'airien sans leur Bral .

Merci pour le partage

a votre service si Fahed 

Notre silence fait peur aux espagnoles

Ils ont peur que leur "baraka" se brise

Citation :

Maroc : l'ambassadeur est parti, les espions restent


Le pays d'Afrique du Nord a un nationalisme exacerbé par rapport à une nation espagnole faible et un gouvernement extraordinairement faible


J'ai pour moi que le Gouvernement n'a pas encore calibré le défi marocain à sa juste mesure . Il y a une rupture totale des relations et, malgré l'agitation angoissée du gouvernement espagnol, Rabat ne bouge pas . Le Maroc est une satrapie. Est-ce que quelqu'un en doute ? Il a cet avantage et un nationalisme exacerbé face à une nation espagnole molle avec un gouvernement extraordinairement faible et, de plus, fier de l'être. Des mineurs atteints de covid s'échappent dans les rues de Ceuta dans une situation de débordement manifeste pour un ministre de l'Intérieur bienveillant qui n'est pas là et il est difficile de l'attendre.

Pensez-vous que le Maroc oubliera si facilement l'affront de Ghali ? Vous devrez passer beaucoup de temps et payer un lourd tribut pour l'oubli, naturellement sous forme d'argent et d'autres aides . Un représentant diplomatique européen a commenté à ce chroniqueur il y a quelques jours que le sort de l'Espagne est d'appartenir à l'Union européenne, devant laquelle Rabat tombe au pouvoir, à cause du compte qu'elle apporte. La même source pointe aussi le raffinement de la diplomatie marocaine dont les membres ont été formés dans les grandes universités du monde. Et, bien sûr, disposer de l'un des meilleurs services d'information et de renseignement au monde. Le Maroc a des espions dans tous les coins de l'Espagne et, bien sûr, ils connaissent parfaitement les faiblesses du gouvernement Sánchez. Il indique le dicton qu'il vaut mieux virer au rouge une fois que vingt rouges. La réponse stupide de Sánchez est, bien sûr , protégée par l'assurance que l'UE ne le laissera pas tomber . Heureusement!

La 'baraka' , Monsieur le Président, lorsqu'elle est trop étirée, finit par se briser. Savez-vous qui était Winston Churchill et sa réponse au défi totalitaire ? Sans sortir, évidemment, les choses de la mère.


https://blogs.elconfidencial.com/espana/palo-alto/2021-06-05/marruecos-embajadora-permanecen-espias_3116155/

Article traduit par Google.

Citation :

Et si Rabat rompait les relations ? L'Espagne se prépare à des conséquences désastreuses


Après le retour de Ghali en Algérie, la crise est entrée dans un "armistice" conditionné par un mouvement sûr de Mohamed VI pour répondre à une "vraie humiliation" de la part du gouvernement espagnol.




Et si le Maroc rompait les relations ? Les conséquences destructrices pour l'EspagneEFE
La situation diplomatique entre le Maroc et l' Espagne est un cas de manuel. Tab après onglet, le domino qui unit ces deux pays s'effondre, conduisant à un scénario dans lequel la rupture ou la suspension des relations pourrait être imposée à court terme . Une décision qu'aucun d'eux ne souhaite certes, mais qui est souvent conditionnée par une escalade des tensions pouvant conduire à un point de non-retour avec une fin tragique.

Après le retour en Algérie de Brahim Ghali , une trêve est vécue conditionnée par un mouvement sûr de la part du Maroc pour répondre à ce que certains médias marocains n'hésitent pas à qualifier d' "authentique humiliation" de la part de l'Espagne . Malgré le fait que ces derniers jours les voix qui prétendent surmonter la crise se multiplient dans le Palais de Santa Cruz, il n'en est pas moins vrai que le Maroc a en main d'augmenter la pression de la chaudière après la sortie discrète, mais communiquée. du leader du Front Polisario d'Espagne.

La diplomatie est une danse dans laquelle les gestes anticipent la prochaine étape. Ainsi, jusqu'à présent, le Maroc a brûlé les cartouches qui mènent à une fin incertaine. En premier lieu, le royaume alaouite a convoqué en avril l'ambassadeur d'Espagne au Maroc, Ricardo Díaz-Hochtletiner, pour lui demander des explications sur l'entrée à Logroño de ce que les Marocains considèrent comme l'auteur d'assassinats et de tortures de soldats alaouites et nationaux , tant au Sahara occidental que dans les camps de Tindouf. Bien que la convocation d'un représentant d'un pays soit une pratique plus ou moins courante dans le monde diplomatique, la vérité est que la personnification dans la figure de l'ambassadeur, le plus haut représentant d'un État à l'étranger, étaitun signal d'avertissement clair de Rabat aux autorités espagnoles.

Le cours des événements a forcé la prochaine étape de la diplomatie marocaine. L'appel à consultations de son ambassadrice, Karima Benyaich, loin d'être un effort pour obtenir des informations de première main sur la situation à Ghali, impliquait une nouvelle étape sur la voie de la rupture . Un geste identique a été celui fait par l'Espagne lors de la "crise du persil" en 2002, sauf que l'aller était dans ce cas de Rabat à Madrid. En l'absence de l'ambassadeur, le plus haut représentant du pays est généralement le chargé d'affaires : un geste qui dénote le « degré de colère » dans une crise comme celle que nous vivons, en la laissant entre les mains d'un niveau inférieur les relations historiques entre les deux pays.


Avant la rupture ou la suspension des relations, la pratique diplomatique se concentre généralement sur le retrait ou l'expulsion de l'ambassadeur dans le pays en conflit. Ce scénario est également à l'étude au ministère marocain des Affaires étrangères. Le retrait est une mesure moins agressive que l'expulsion, puisque la première est effectuée sur son propre territoire, tandis que l'expulsion est un acte unilatéral beaucoup plus grave dans la mise en scène internationale.

C'est à ce moment-là que les deux pays se rencontreraient au cas où le Maroc choisirait de donner un tour de vis supplémentaire à ses relations avec l'Espagne. La dernière phase, si aucun des deux pays n'y mettait un frein, impliquerait la suspension temporaire des activités de l'ambassade, couplée probablement au retrait du personnel diplomatique. Le Maroc a une expérience avérée et démontrable dans ce domaine.

En 2014, il a décidé de prendre des mesures très similaires avec la France, en représailles à la convocation d'un haut responsable des services de renseignements, dans une crise qui a ensuite été redirigée. Notre pays a également subi une manifestation similaire en raison de l'interception, par la Garde civile, d' un bateau dans lequel se trouvait Mohamed VI lui-même . Le Maroc a partiellement suspendu ses relations en interrompant la coopération en matière d'immigration et de lutte contre le terrorisme. Dans le monde des relations internationales, chaque action est suivie d'une réaction, généralement immédiate.

Le dernier épisode dans lequel Rabat a brandi cette arme diplomatique a été celui de l' Allemagne . Unilatéralement, le Maroc a décidé de suspendre « tout contact, interaction ou action de coopération… avec l'ambassade d'Allemagne au Maroc et avec les organisations de coopération et fondations politiques allemandes ». Le motif « légal » invoqué était les « désaccords profonds sur des aspects fondamentaux pour le Royaume du Maroc » : le même prétexte que celui défendu devant l'Espagne pour sa position (ou son absence) vis-à-vis du Sahara occidental. En bonne logique, et une fois admis que ce qui dérange vraiment le Maroc, c'est cette question, Rabat pourrait préparer une mesure similaire avec Madrid ou même avec l'Union européenne., compte tenu du soutien apporté par Bruxelles lors de la crise de Ceuta.


Quelles sont les conséquences?

Le XXe siècle a été somptueux dans ce genre de situation. La soi-disant « diplomatie du ping-pong » en était un exemple clair, lorsque les États-Unis et la Chine ont tenté de canaliser leur relation à travers d'interminables parties de tennis de table dans lesquelles ils ont préparé, par la porte dérobée, la visite de Richard Nixon à Pékin.

Même en cas de rupture des relations, la collaboration sur les questions économiques, de sécurité ou d'immigration peut être maintenue grâce à des contacts directs entre les hauts fonctionnaires. Un travail beaucoup plus discret et sans autant de battage que les grandes réceptions à la résidence de l'Ambassadeur, mais tout aussi efficace et plus proche du terrain (bourek3a se rassure avant de sortir avec une conclusion évidente à la fin de l'article    )  . En ce sens, la principale victime d'une rupture ou d'une suspension des relations diplomatiques sera la politique et les relations entre les ministères des Affaires étrangères de l'un ou l'autre pays.

Malgré les messages optimistes sur la désescalade entre les deux capitales, il est probable que, prochainement, Rabat décide de répondre au départ de Ghali du territoire national et à l'absence de mesures procédurales de la justice espagnole. L'ampleur de la crise que Ceuta a connue il y a quelques semaines et la mauvaise gestion de l'image du pays offerte par le Maroc suggèrent que l'action diplomatique marocaine pourrait se concentrer davantage sur l'aspect formel que sur l'aspect réel, mais ce qui est plus qu'évident, c'est que le Maroc ne il restera impassible et le fait est que, parfois, la plus grande menace dans le domaine diplomatique est le silence : le calme qui précède habituellement la tempête.


https://www.lainformacion.com/mundo/y-si-marruecos-rompe-relaciones-las-destructoras-consecuencias-para-espana/2840521/?autoref=true

@ralek je vous avais dis que en soit le silence est une réponse

Et la maintenant ça panique

https://www.medias24.com/2021/06/06/lespagne-demande-au-maroc-de-reprendre-la-cooperation-anti-terroriste-media/

@Fahed on est bien d'accord. Les espagnoles sont soit cons, soit il font semblant car le Maroc leur a répondu la veille de la comparution de Benbettouche devant le juge. Notre diplomatie a anticipé son retour à Alger et a donc répondu sur le fond de la crise. Et même avant cela l'arrêt de coopération anti-terroriste est déjà une réponse en soi.

Mais comme les espagnoles sont abrutis, ils peuvent toujours attendre. Mais Bourita est déjà passé à autre chose. Le 3 juin il a rencontré pas visioconférence le MAE du Guatemala. Le 4 Juin, il s'est entretenu avec le MAE soudanais. Encore le 4 Juin, il s'est entretenu avec M. Aguila Salah, président du Parlement libyen, et M. Khaled Al Mechri, président du Haut Conseil d’État libyen. Il s'est entretenu aussi avec le ministre seychellois des affaires étrangères. Il a également discuté avec le ministre d’Etat chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord du Royaume-Uni...etc Bref, Bourita n'a pas que les espagnoles dans sa vie pour passer son temps à leur parler. Il y a plus important, et il le sait très bien

Fahed64 a écrit:

@ralek je vous avais dis que en soit le silence est une réponse

Et la maintenant ça panique

https://www.medias24.com/2021/06/06/lespagne-demande-au-maroc-de-reprendre-la-cooperation-anti-terroriste-media/

pourquoi nous, les algeriens peuvent bien faire l'affaire mieux que nous, ils vont fournir le gaz aux foyers espagnoles, ils peuvent bien fournir du renseignement avec

Lors de la crise d'un an avec la France hollandaise, c'était Madrid qui avait assuré à paris, la continuation du flux du renseignement marocain .... les nôtres fournissaient les espagnols et ces derniers livraient leur part, aux français ...

Je crains que l'on fasse la même chose maintenant pour l'euro, en inversant les acteurs ... on fournit les petites-natures et eux livrent les génocidaires ....

Adam a écrit:

Lors de la crise d'un an avec la France hollandaise, c'était Madrid qui avait assuré à paris, la continuation du flux du renseignement marocain .... les nôtres fournissaient les espagnols et ces derniers livraient leur part, aux français ...

Je crains que l'on fasse la même chose maintenant pour l'euro, en inversant les acteurs ... on fournit les petites-natures et eux livrent les génocidaires ....

en 1 mot on a fait les guignol j'espère qu'on va aps recommencer

@Adam Les renseignements qui étaient fournis à l'Espagne pendant la crise avec Paris étaient triés. Le Maroc n'a pas tout dévoilé à l'Espagne parce que justement il savait parfaitement que l'Espagne jouerait le rôle de "livreur" pour la France. Aujourd'hui encore, tout ce qui sera fournis à la France ne sera pas utile pour l'Espagne et pour l'Allemagne.

Il y a un impératif morale non négligeable relatif à cette question ... certes l'Etat en général est un monstre froid .. le nôtre l'est ... mais quand des vies humaines sont en jeu ...

On a toujours honoré nos engagements envers nos partenaires sur le volet sécuritaire. Ce n'est pas pour rien que notre coopération est saluée de par le monde.

Si danger pour des vies humaines il y a, le Maroc ne réfléchira par deux fois pour transmettre les élements dont il dispose. Par-contre, pour ce qui est de livrer des infos sur des individus ou organisations impliquant un pays tiers...ils pourront se gratter les espagnols.

Le narratif espagnol, repris par les médias nationaux, tend à mettre l'affront diplomatique - l'accueil de Brahim Rkhiss -exclusivement sur le compte d'Arancha González Laya. Or, si brillante soit sa carrière au sein de la Commission européenne et de l'OMC, elle n'a pas les galons d'une diplomate chevronnée pour pouvoir piloter à elle-seule la diplomatie espagnole et faire abstraction des recommandations de la ministre de la Défense et de celui de l'Intérieur (si l'on tient compte des soi-disant dissensions rapportées par leur presse). Soyons sérieux deux minutes, nous n'avons affaire ni à Palacio, ni à Moratinos (et encore, ces deux-là non-plus n'avaient le champ libre dans la direction des AE)...

Et puisque nous en sommes à l'analogie avec la crise franco-marocaine de 2014, j'ai l'impression que les espagnols nous jouent également la partition du bon flic/mauvais flic (Good cop/Bad cop) en sollicitant d'anciens hauts responsables vantant l'apport du Maroc en matière de lutte anti-terroriste tout en promouvant un discours belliqueux; rappelons-nous que les français avaient usé du même subterfuge pour passer de la pommade au Maroc avec les déclarations des tenors de l'ex-UMP (Sarkozy, Pasqua, Guéant & Hortefeux) mettant en avant le concours de nos services.

Bref, les lignes directrices de leur politique étrangère sont inflexibles aux alternances partisanes et nos gouvernants le savent éperdument quand ils mentionnent dans le communiqué "les milieux en Espagne issus de l'Etat profond et de la société civile".

Attaques, encore et encore, dans notre presse poubelle, contre Nasser Bourita et mise en publicité de l'ambassadrice benyaich ... les réseaux familiaux... qui paient nos médias prostitués, pour placer leurs progénitures dans les postes prestigieux pour en faire non, des rampes efficaces mais des mamelles lucratives ....

a partir de la Minutes 32, Sinon toute la video est intéressante



.

Adam a écrit:

Il y a un impératif morale non négligeable relatif à cette question ... certes l'Etat en général est un monstre froid .. le nôtre l'est ... mais quand des vies humaines sont en jeu ...

Quand ils complotaient avec les Harkis de l'Est la vie de nos militaires valait que dalle pour eux, alors franchement la vie d'un Espingouin vaut moins d'une matécha pour moi

C'est bien dommage de penser ainsi et je n'aime pas ça. C'est dire comme l’inhumanité progresse dans nos sociétés.

rafi a écrit:

C'est bien dommage de penser ainsi et je n'aime pas ça. C'est dire comme l’inhumanité progresse dans nos sociétés.

Ce n'est pas une question d'inhumanité mais de rationalité, en face ils se démènent H24 pour nous maintenir ligoté à les supplier et rappliquer à leurs ordres. du patron d'entreprise, jusqu'au serveur dans les cafés, en passant pour tout l'appareil de leurs états. il ne faut pas se voiler la face, ils nous haïssent. la majorité des marocains sont encore naïfs contrairement à eux.

Tu te trompes et je suis certain que tu irais sauver la vie de toute personne en danger si cela s'avérait nécessaire car tu es certainement un chic type.

rafi a écrit:

Tu te trompes et je suis certain que tu irais sauver la vie de toute personne en danger si cela s'avérait nécessaire car tu es certainement un chic type.

Oui bien évidement, mais je ne confond pas action de l'état (décision difficile à la limite de l'éthique) vs action personnelle.

Je te préfère ainsi, camarade.