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Sujet: Sebta et Meliliya. Jeu 20 Mai 2021 - 22:45
Rappel du premier message :
MAP a écrit:
Madrid tente d’utiliser les événements de Sebta comme “le salut pour sortir du débat réel” sur la crise (M. Bourita)
jeudi, 20 mai, 2021 à 20:27
Rabat – L’Espagne tente d’utiliser ce qui s’est passé dans le préside occupé de Sebta comme “le salut pour sortir du débat réel” sur la crise maroco-espagnole relative à l’accueil par Madrid du dénommé Brahim Ghali, poursuivi pourtant pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viol et violations des droits de l’homme, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.
“Le registre du Maroc dans la lutte contre la migration clandestine est connu”, a déclaré à la MAP M. Bourita, soulignant que ce qui s’est passé dans l’enclave occupée de Sebta vient rappeler d’abord le coût que le Royaume assume pour préserver le bon voisinage.
En matière de lutte contre la migration illégale, “le Maroc n’a pas besoin d’être noté par l’Espagne et ses médias”, a-t-il indiqué, rappelant, dans ce cadre, que le Maroc a avorté 13.000 tentatives d’immigration irrégulière depuis 2017, démantelé 4.163 réseaux de trafics et enregistré 48 tentatives d’assaut sur Sebta.
“Il y a une réalité, il y a des chiffres qui méritent reconnaissance”, a soutenu M. Bourita, soulignant que ce qui s’est passé dans le préside occupé rappelle aussi “le coût financier que le Maroc assume pour ce bon voisinage, que certains ont malmené ces derniers jours”.
“L’Europe ne nous donne même pas 20% du coût que le Maroc assume dans la lutte contre la migration clandestine”, a-t-il dit, précisant que les événements de ces derniers jours ont montré que 99% de l’effort de lutte est fait par le Maroc contre “rien de l’autre côté”, a affirmé M. Bourita, qui a rejeté les accusations de chantage de l’Espagne contre le Maroc “qui mobilise ses forces de sécurité et qui paie de son budget pour préserver son voisinage”.
“Le Maroc n’est pas le gendarme, mais il est toujours un acteur responsable” en matière de lutte contre la migration clandestine, a dit le ministre des Affaires étrangères, soulignant que le Royaume est également en droit d’exiger la même responsabilité, le même engagement et la même confiance de ses partenaires.
“Le bon voisinage et le partenariat ne sont pas des slogans. On doit les incarner. Malheureusement ce que le Maroc a reçu depuis le 17 avril n’est pas des preuves de bon voisinage ni de partenariat. Le Maroc d’aujourd’hui n’accepte plus ce genre de double langage”, a-t-il dit.
L’Espagne, a indiqué M. Bourita, fait payer à l’Europe le prix de sa maladresse et doit expliquer à l’Europe comment un pays membre de l’UE admet sur le territoire européen des gens avec une fausse identité.
Madrid, a-t-il ajouté, doit également expliquer à ses pairs européens comment elle peut abriter sur le territoire européen quelqu’un qui est poursuivi pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viol et violations des droits de l’homme et comment une femme violée, qui demande son droit, doit attendre que les deux ministres des Affaires étrangères, espagnole et algérien, coordonnent.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mer 7 Juil 2021 - 21:52
Moi ce que je retiens de cette proposition douteuse c'est que les espagnole sont convaincus qu'aucun plan économique ne sera capable de sauver les deux villes occupées. Ils ont tourner les yeux dans tous les sens et ont à chaque fois arrivé à la même conclusion: aucun avenir pour Sebta et Melilia en dehors de leur environnement naturel.
Nous le savons déjà mais avec leur proposition, on est bien rassurés. De toute façon, comme le dit Bourita, il n'y aura plus de discussion ou négociation à la carte. Soit on met tout sur la table, soit on continue le jeu de celui qui va avoir mal et crier le premier.
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Tanjawi sergent
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mer 7 Juil 2021 - 22:53
Fahed64 a écrit:
Heuuuu prospérité pour qui ? Comment ? De quel droit c’est deux « tique » devrait continuer à prospérer sur le dos du Maroc alors que nous souhaitons leur réintégration.
Je suis désolé mais il faut laisser mourir la chose et surtout être ferme.
Ils ne reconnaissent pas notre souveraineté sur le Sahara ni notre ZEE.
Je ferai la contre proposition suivante aux espagnols. Vous nous rendez Sebta et Melilla, vous reconnaissez notre souveraineté au Sahara et on co-gere le mont tropic et ses richesses avec une société mixte marocco espagnol
Je suis d’accord sauf pour tropic, tropic appartient au peuple marocain et à lui seul, sbagnyoul n’ont aucun droit dessus, ils. n’auront aucun gramme de tropic, c’est la zee du maroc et à lui seul. Sbagnyoul n’a rien à y faire. On négocie pas ce qui nous appartient.
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mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mer 7 Juil 2021 - 23:12
ce mont tropic c'est l'une des raison pour laquelle l'espagne a reçu ghali en plus de sa politique nuisible dans le conflit sous le manteau le polisario est par principe contre la ZEE marocaine au sahara ce qui ouvre l'appétit espagnole sur de larges surfaces maritimes si on veut c'est un échange de bon procédés
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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Northrop General de Division
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mer 7 Juil 2021 - 23:32
Il y a d'autres raisons aussi, retour de la langue espagnole et du pesetas dans la région.. c'est logique que l'Espagne préfère largement le polisarien comme état plutôt que le Maroc, ils sont de mèche avec l'Algérie aussi..
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Tanjawi sergent
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Jeu 8 Juil 2021 - 0:22
Vous savez si le gouvernement marocain a déposé le dossier de notre zee atlantique et méditerranéenne à l’onu ? Quel est le tracé que le gouvernement a décidé d’établir ou décidera d’établir ? Enfin au sujet du polisario j’ai lu quelque part qu’il avait déjà « établi sa zee » de manière fictive bien sûr et bizarrement ils laissent une large place aux espagnols, ces kleb algériens sont prêts à tout contre le maroc, même si ils doivent donner leur popotin aux spagnyouls.
Fwedi34 Caporal chef
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Jeu 8 Juil 2021 - 4:13
L'élargissement d'une ZEE sur le Mont tropic d'un archipel non souverains venant d'un état de quelques îlots d'une dizaine de kilomètre face à une côte continentale de plusieurs milliers de kilomètres n'est fondé sur aucun fond juridique sur le droit de la mer donc ce territoire maritime appartient bien au Maroc et non à l'Espagne
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romh General de Division
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Jeu 8 Juil 2021 - 5:47
Le concept de zone de prospérité est un concept ancien qui vise à élargir l'ancrage économique des deux villes dans leur entourage c'est un concept très dangereux du fait qu'ils visent à institutionnaliser la situation grave qui existait avant, cette fois ils veulent nous la mettre bien plus profond que paravent (excuser moi pour le terme) en rendant ce qu'ils faisaient d'une manière illégal ai passé légale réglementé est protégé par des accords.... Si on accepte cette proposition on va perdre pour toujours le contrôle sur nos populations du nord surtout les riverains de ces deux villes dans parler de la neutralisation de notre pouvoir de nuisance via les deux villes. Ils veulent casser notre stratégie et nous rendre économiquement dépendant d'eux pour toujours.
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m4farpro 1ere classe
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Sam 10 Juil 2021 - 19:08
déjà on a commit une grave erreur dans le passé en acceptant de dissocier le dossier du Sahara de celui Sidi Ifni , on a mordu l'os que Franco nous a jeté, Hassan2 a été mal conseillé par les agents de Franco qui été nombreux au ministère des affaires étrangères
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
déjà on a commit une grave erreur dans le passé en acceptant de dissocier le dossier du Sahara de celui Sidi Ifni , on a mordu l'os que Franco nous a jeté, Hassan2 a été mal conseillé par les agents de Franco qui été nombreux au ministère des affaires étrangères
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C est a dire ? Nous rendre les ilots et qu on ferme l'oeil pr ceuta et melilla ?
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mourad27 Modérateur
messages : 8006 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Cette nuit 119 subsahariens ont pu accéder à melilia
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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Fox-One General de Division
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mar 13 Juil 2021 - 20:13
Citation :
L'armée supprime ses cimetières des îlots que le Maroc revendique comme dans le retrait du Sahara
L' armée a donné son feu vert à l'exhumation de la dépouille mortelle qui repose dans les cimetières d' Alhucemas et de Vélez de la Gomera, deux places de souveraineté espagnole sur la côte nord de l'Afrique que le Maroc revendique comme la sienne. Les tombes seront transférées dans un cimetière à Melilla . Le mouvement a suscité des inquiétudes au sein des forces armées, car quelque chose de similaire s'est produit lorsque l'Espagne s'est retirée du Sahara en 1975.
«Nicolás Pacheco Domenech, Agent du Corps de Vigilance, le 22 décembre 1916, à l'âge de 31 ans. Mémoire de sa mère bien-aimée et de sa famille Peñón de la Gomera, 24 décembre 1916 ». Ainsi se lit l' une des 47 pierres tombales qui marquent ces tombes qui vont maintenant être exhumées et transférées à Melilla depuis Alhucemas et Vélez de la Gomera. La plus ancienne date du XVIIIe siècle.
La plupart des restes correspondent à des soldats et marins espagnols qui ont servi dans la défense des deux territoires, bien qu'il y ait aussi des civils. Même les bébés, comme Rafael Santos et Martín et Genoveva Santos et Martín, « qui sont morts le 4 octobre 1877, à l'âge tendre de 34 mois, et le 4 août 1880, à l'âge de 46 mois », et ceux qui souvenez-vous sur la pierre tombale de "leurs parents au cœur brisé en mémoire de leurs deux enfants".
L' ordre d'exhumation est signé directement par le général de l'armée Francisco Javier Varela Salas, chef d'état-major général de l'armée (JEME), et commence le «transfert de la dépouille mortelle existante dans les cimetières des îles et rochers de la souveraineté espagnole, d'Alhucemas et Vélez de la Gomera, au cimetière Purísima Concepción à Melilla , en ce qui concerne la procédure établie dans la norme générale 07/11 sur les enterrements et les exhumations dans les cimetières et les terrains militaires. »
Cette exhumation et transfert des restes de ces cimetières débutera le 30 juillet , date à laquelle l'Armée mettra fin à la phase d'information ouverte pour les familles intéressées à emmener les restes de leurs ancêtres dans d'autres cimetières que celui indiqué.
Réclamé par le Maroc
Historiquement, comme pour Ceuta et Melilla , le Maroc a revendiqué ces territoires nord-africains comme les siens. En fait, en plus d'être des objectifs militaires dans certains des conflits que l'Espagne a eus avec les puissances marocaines en vigueur à chaque époque, à l'époque moderne, le Maroc a également été la cible régulière d'agressions de militants cherchant à récupérer ces territoires. à Rabat.
Mais il y a une circonstance qui a attiré encore plus l'attention et qui a suscité une certaine inquiétude parmi les militaires espagnols : le fait que juste avant de quitter le Sahara en 1975, exactement le même ordre a été donné d'emmener les cimetières espagnols aux îles Canaries.
Retrait du Sahara
Au cours de ce processus d'exhumation, un total de 1 800 tombes chrétiennes d'Espagnols ont été retirés du Sahara . Pour cette raison, il y a maintenant ceux qui soupçonnent qu'un retrait progressif de ces territoires peut également avoir lieu maintenant . Aujourd'hui, ils ne sont habités que par des détachements militaires - des sections d'infanterie d'environ 25 à 30 hommes - qui sont ravitaillés par hélicoptère depuis Melilla, comme l'a montré la Marine en pleine crise diplomatique avec le Maroc en raison de l'entrée en Espagne du leader du Polisario, Brahim Ghali.
Suite à l'apparition de cet ordre dans le BOE, le Commandement de Melilla s'est renforcé pour s'assurer qu'il s'agit d'une tentative de « préserver dans les meilleures conditions possibles, compte tenu de la dégradation subie par ces cimetières en raison des conditions environnementales difficiles qu'ils ont subies. endurées au fil des ans et les risques d'effondrement dus à l'activité sismique dans la région.
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ralek1 Colonel-Major
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mar 13 Juil 2021 - 20:50
Traduction Google.
La peur au ventre Pendant de longues années les espagnoles dormaient sur les deux oreilles, et un jour ils se sont réveillés sur une autre réalité. Depuis, ils enchainent des nuits cauchemardesques. Chaque matin, ils organisent des conférences et des webinaires entre eux pour se rassurer en espérant retrouver un jour la tranquillité perdue...
Citation :
López Aguilar : « Perdre la face au Maroc va considérablement empirer la vie des habitants de Ceuta »
Europa Ciudadana a organisé ce mardi le webinaire "Ceuta et Melilla, en tant que frontière sud de l'UE", dans lequel le rôle des villes autonomes en tant qu'espace stratégique de l'Union européenne a été analysé. Le séminaire a eu la participation de Juan Fernando López Aguilar, député européen du PSOE, Jordi Cañas, député européen des citoyens et Sofía Acedo, sénatrice de Melilla du Parti populaire.
La résolution du Parlement européen est un exercice de pondération. La réaction a été exécutive et la solidarité est nécessaire avec les mineurs, a déclaré López Aguilar (PSOE). « Nous ne sommes pas confrontés à une crise migratoire, c'était un exercice de pression tactique et à mon avis une grave erreur de calcul des autorités marocaines. Les personnes arrivées les 17 et 18 mai ne sont pas arrivées en raison d'une brusque poussée de désespoir vital à la recherche de de nouvelles opportunités. Ils sont venus directement incités, dont 1 200 mineurs. » Les institutions ont réagi immédiatement et l'ensemble de l'UE s'est raisonnablement positionné en solidarité avec l'Espagne et respectueuse du Maroc, a-t-il déclaré. "Le Maroc est un voisin inexorable de l'UE et il serait extrêmement dommageable pour l'Espagne de perdre la face face au Maroc. Sinon, la vie de nombreux Espagnols, pas seulement à Ceuta et Melilla, peut empirer de manière dramatique.
Concernant les douanes, "c'est vrai qu'il y a une pandémie, mais la détérioration de la relation avec le Maroc venait déjà d'avant". Il a ajouté qu'"insulter le voisin marocain n'est pas un bon message pour la coopération dont nous avons besoin".
Ceuta et Melilla ne sont pas un espace Schengen en raison d'une décision espagnole et non parce que d'autres pays s'y opposent. "Il est important d'avoir une relation saine avec le Maroc voisin. Il ne me semble pas un objectif plausible que le Maroc veuille annexer Ceuta et Melilla", a indiqué López Aguilar.
Il pense que le nid-de-poule sera surmonté car le Maroc a de grandes attentes dans l'UE et il est impossible de contourner l'Espagne. "C'est une très mauvaise idée de mal s'entendre avec son voisin, de l'insulter et de le mépriser", a déclaré l'eurodéputé PSOE.
Sofia Acedo (PP) a souligné que jusqu'à présent, il n'y avait pas eu de prise de conscience collective de la vulnérabilité des deux villes autonomes. « Il ne suffit pas de rester ici », a-t-il déclaré. Elle est favorable à la suppression de l'exception Schengen car "cela n'a plus de sens car il n'y a pas de trafic transfrontalier" et cela "ne peut pas être considéré comme un acte contre le Maroc". C'est un véritable contrôle des passagers, a-t-il souligné.
"Nous sommes en dehors de l'Union douanière et cela doit être négocié pour maintenir le régime économique et fiscal." Il a ajouté que l'Europe doit reconnaître le fait frontalier unique qui doit être compensé, dit Acedo : « Nous devons créer une zone de prospérité partagée des deux côtés de la frontière ; nous devons aller vers des relations de bon voisinage, qui sont nécessaires, mais nous ne pouvons pas non plus nous permettre d'être fermes avec le Maroc. »
L'UE doit empêcher les îles Canaries, Ceuta et Melilla d'être un « camp d'immigrants en Europe. Nous avons besoin d'une plus grande sécurité juridique et politique, d'une attention et d'une conscience collective, d'une reconversion économique avec plus d'investissements publics et privés, et la reconnaissance de la singularité fait", a conclu Acedo.
Jordi Cañas (Cs) a déclaré que nous ne devons pas apaiser et oui "nous devons respecter les droits de Ceuta et Melilla". Il pense que le Maroc a utilisé ces villes pour faire pression sur l'Espagne. "L'Espagne a le droit légitime d'avoir une opinion sur le Sahara occidental, de contrôler ses frontières, de faire respecter ses eaux et ses villes afin qu'elles ne soient pas utilisées politiquement."
L'Espagne et l'Europe n'ont jamais provoqué le Maroc et l'objectif de ce pays est d'annexer Ceuta et Melilla à son territoire, et a son asphyxie économique et sa stratégie sociodémographique, a-t-il souligné. "La résolution de l'UE est réfléchie, claire et ferme, et elle n'a pas été facile à passer. La pression du Maroc a été brutale. Une solution doit être trouvée contre la stratégie marocaine qui pense que Ceuta et Melilla sont des villes occupées".
Cañas a soutenu l'intégration dans l'Union douanière et le renforcement de la résolution européenne.
"Une résolution ferme a été adoptée au Parlement et personne n'a insulté le Maroc", a-t-il déclaré, "alors que le Maroc a ouvert les portes de la frontière qui a utilisé des milliers de personnes pour occuper Ceuta. Je n'ai jamais vu le gouvernement espagnol insulter le Royaume de Maroc. Je ne veux pas d'une relation de soumission mais de respect mutuel et d'égalité.
Il a terminé en disant que la suspension de l'OPE a un impact économique brutal sur l'Espagne. "J'espère que le ministre des Affaires étrangères n'a pas été changé pour satisfaire le Maroc, ce serait une faiblesse et ce n'est pas bon", a déclaré l'eurodéputé Cs.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mar 13 Juil 2021 - 21:45
J'ai mis en rouge les passages très importants pour nous.
Ce qui est magnifique on est entrain de crever un abcès et de nous même définir les règles du jeu.
On va avoir de gros problème avec l'UE puisqu'au fur et à mesure que l'Espagne va diminuer en "importance" elle se cachera derrière les juppons de Bruxelles. À nous de contre balancer ( Europe de l'Est et central).
Citation :
Dangers et possibilités futures de conflit Même s'il est prétentieux d'essayer d'envisager des dangers ou des possibilités futures de conflit, il y a deux idées qu'il faut retenir, car dans un horizon instable, une attention et une prévention particulières doivent être portées aux enjeux territoriaux.
En premier lieu, l'une des questions auxquelles l'Espagne devrait accorder une attention particulière est le processus décisionnel de la politique étrangère marocaine, affectant les territoires revendiqués par le Maroc. On pourrait se retrouver dans le cas de Ceuta 2021, avec l'adoption d'une décision du chef de l'Etat s'appuyant sur son environnement réel, et non sur le Gouvernement et le Parlement.
Certes, il ne s'agit pas de remettre en cause la répartition des pouvoirs assurée par la Constitution de notre voisin, mais de calibrer qu'une crise à assise territoriale (Perejil, Ceuta-Sahara) a été activée par un noyau décisionnel situé dans la tête de l'Etat et de son environnement immédiat, en dehors des circuits du Gouvernement. Cette donnée a déjà été confirmée avec la crise de Perejil de 2002, et elle pourrait probablement aussi l'être avec la crise de Ceuta de 2021.
Par conséquent, compte tenu de la répétition de ce qui s'est déjà produit avec la situation de Perejil – et qui a conduit à l'utilisation de la force armée, heureusement sans conséquences –, une priorité pour l'Espagne devrait être de dynamiser la société civile et le fonctionnement des contrôles démocratiques dans les institutions. . Aussi, des mesures de promotion de l'information et de la confiance mutuelle, notamment avec le Chef de l'Etat ; Ici, il pourrait y avoir des possibilités dans le contexte bilatéral Espagne-Maroc et dans le cadre UE-Maroc, qui devraient être explorées et activées.
La stabilité du Maroc - qui est l'objectif numéro un des gouvernements de l'Espagne démocratique - est atteinte de plusieurs manières et ici il y a des options à peser, puisqu'il s'avère que les zones les plus à risque pour l'Espagne sont situées comme on le voit dans des circuits décisionnels opaques. . Il devrait y avoir des mécanismes d'alerte préventifs institutionnalisés entre voisins qui promeuvent l'information et la connaissance des intérêts opposés en matière territoriale.
Deuxièmement, lorsque l'on considère des circonstances conflictuelles, il convient d'envisager la possibilité que le Maroc fasse une revendication internationale « sélective » des territoires de l'Espagne sur la côte africaine. Cette possibilité n'est pas un secret, car elle a longtemps été envisagée, du moins dans les publications académiques. Bien entendu, dans le domaine juridique international, l'Espagne dispose de solides titres de souveraineté. Cependant, elle aurait de nombreux incitatifs et avantages pour le Maroc et limiterait fortement la capacité de réaction de l'Espagne à l'international.
Il faut tenir compte du fait que les îles et les rochers ont des problèmes de délimitation maritime et terrestre avec le Maroc et un statut indéfini en droit interne espagnol. Toute remise en cause des îles et des rochers dans leur situation délicate fait courir le risque de contaminer celle des Cités Autonomes, qui entreraient dans le même traitement ou considération, même si elles n'étaient pas directement interrogées. 13 À notre avis, il est important que les îles et les rochers aient un statut juridique clair en droit espagnol, distinct et différent de celui des villes autonomes et lié à l'UE et à ses politiques et actions.
Cependant, il faut dire que le Maroc a toujours respecté ces possessions de l'Espagne et collaboré avec les autorités espagnoles, même en cas de crise migratoire délicate, comme l'occupation par des immigrés d'un des îlots de la baie d'Al Hoceima en 2012, résolu par accord informel. 14
Aplanir l'équation entre le Maroc et l'Espagne en consolidant l'UE sur les questions territoriales
La question territoriale confère insécurité et instabilité à toutes les relations hispano-marocaines. En effet, les relations entre le Maroc et l'Espagne sont très inégales sur les questions territoriales. Cependant, l'approche espagnole - reflétée dans les stratégies de sécurité nationale de 2011, 2013 et 2017 - ne semble pas être de traiter explicitement et sans complexes les problèmes directs et indirects que la revendication marocaine sur Ceuta et Melilla implique - bien qu'il soit possible que Cela change avec la prochaine stratégie de sécurité nationale, dans laquelle un plan de sécurité global pour Ceuta et Melilla est annoncé. quinze
Pour le Maroc, un objectif national historique à atteindre est l'éradication de ce qu'ils considèrent comme la présence espagnole anachronique dans les « villes occupées et îles pillées » au nord du Royaume. En ce sens, le Maroc a des objectifs clairs à atteindre et des stratégies étrangères volontaristes. L'Espagne, quant à elle, a des objectifs statiques (maintenir le statu quo des villes, des îles et des rochers) et une stratégie réactive. Ce fait signifie que c'est toujours le Maroc qui, par ses initiatives sur les questions territoriales, marque directement ou indirectement le terrain et les règles du jeu.
De plus, il faut compter sur les limites internes de l'Espagne, telles que la réticence de l'opinion publique aux conflits territoriaux externes et avec le Maroc ; le manque d'unité dans les partis politiques concernant l'action étrangère espagnole ; et la soumission aux principes de la primauté du droit, de la transparence et du respect du droit international. Ceci est complété par l'attitude espagnole d'éviter les actions assertives sur les territoires revendiqués afin d'éviter de déranger le voisin du sud.
Le Maroc, compte tenu de la dynamique qu'il développe avec l'Espagne sur les questions territoriales, est objectivement dans une position avantageuse. Cela lui permet d'avoir des possibilités de tester, de faire pression sur l'Espagne en fonction d'autres circonstances, intérêts et actions extérieures ou directement avec l'objectif de « réintégration territoriale ». Même en le faisant parfois avec des approches antidémocratiques et non respectueuses du droit international, domaine dans lequel elle a parfois le soutien direct de membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (France et USA).
Dans ce cadre relationnel, l'Espagne doit compenser ses limites systémiques d'objectifs et de stratégies dans la zone du détroit par rapport au Maroc par la plus grande présence structurelle de l'UE dans les villes, les îles et les rochers. Par conséquent, l'UE doit être une composante essentielle de la réponse espagnole, intégrant les institutions, les politiques et les actions de l'UE dans la position de l'Espagne concernant les revendications marocaines sur la côte africaine et d'autres questions connexes telles que la question du Sahara occidental.
En ce sens, la réaction du Maroc à l'implication de l'UE dans la crise de mai 2021 à Ceuta est très illustrative, tentant de séparer l'UE et réaffirmant le caractère bilatéral de la crise avec l'Espagne. 16 Ces efforts acharnés pour ramener la crise dans la sphère bilatérale avec l'Espagne et en dehors de l'UE s'expliquent peut-être parce que dans ce domaine, le Maroc a un avantage, selon son approche initiale. Et aussi parce que le facteur UE déforme ses stratégies vis-à-vis de l'Espagne et introduit une myriade d'autres composantes, avec des politiques et des intérêts qu'elle ne doit pas mélanger sur un plateau bilatéral avec l'Espagne.
Ces données et la réaction marocaine semblent donc confirmer la nécessité d'une stratégie dans laquelle l'Espagne implique plus directement l'UE dans les questions territoriales bilatérales. Il ne s'agit pas de forcer l'UE à adhérer ou à s'impliquer dans ces questions délicates, mais d'en tirer toutes les conséquences que l'Espagne, en tant qu'État membre, applique et est garante du droit de l'Union sur tous ses territoires, en appliquant le droit et valeurs et droits de l'homme de l'UE dans la zone du détroit, où elle est le seul État de l'UE ayant souveraineté, juridiction et contrôle dans ces espaces.
Certaines idées ont été annoncées à cet égard, comme l'intégration dans l'espace Schengen des deux villes et l'obligation de visa pour tous les Marocains qui y accèdent. 16 Il faut rappeler que les deux villes font déjà partie du territoire Schengen –hormis la spécificité du double contrôle frontalier de la Déclaration sur Ceuta et Melilla que l'Espagne a faite lors de son adhésion à l'Accord d'application Schengen–. 17 Par ailleurs, il ne faut pas oublier que le trafic transfrontalier des résidents des provinces limitrophes de Nador et Tétouan est réglementé par des traités et accords datant de plusieurs siècles, qui ne devraient pas être affectés unilatéralement par l'Espagne. Ce Corpus Juris des traités et accords avec le Maroc et l'entité pré-souveraine du Sultan, depuis le XVIIIe siècle, il est essentiel de justifier les titres de souveraineté espagnols et de défendre les positions juridiques de l'Espagne.
Les options stratégiques de l'Espagne Compte tenu de la trajectoire espagnole et des expériences dans les territoires et les frontières de la zone du détroit, l'Espagne peut, grosso modo , adopter ces stratégies par rapport aux revendications passives du Maroc : (1) celle traditionnelle de maintien de la position de confinement avec le Maroc et de retrait de la confrontation ; (2) prendre l'initiative, se tourner vers une politique alternative de souveraineté et proposer des solutions possibles sur des questions de fond (dans le sens de la co-souveraineté ou de l'internationalisation) ; et (3) l'alternative que nous proposons ici d'impliquer de manière décisive les organisations internationales dans les revendications territoriales, en particulier l'UE.
Cette dernière stratégie impliquerait un changement de position et de politiques traditionnelles et, en outre, elle renforcerait l'Espagne sans affecter directement les noyaux conflictuels bilatéraux sur la souveraineté des revendications substantielles. L'implication de l'UE dans les villes, îles et rochers espagnols d'Afrique du Nord renforcerait la position espagnole et permettrait également des scénarios variés, qui ne doivent pas être similaires ou identiques au cas de Gibraltar.
Conclusion Compte tenu de la trajectoire espagnole et des expériences dans les territoires et les frontières de la zone du détroit, l'Espagne peut, grosso modo , adopter ces stratégies par rapport aux revendications passives du Maroc : (1) celle traditionnelle de maintien de la position de confinement avec le Maroc et de retrait de la confrontation ; (2) prendre l'initiative, se tourner vers une politique alternative de souveraineté et proposer des solutions possibles sur des questions de fond (dans le sens de la co-souveraineté ou de l'internationalisation) ; et (3) l'alternative que nous proposons ici d'impliquer de manière décisive les organisations internationales dans les revendications territoriales, en particulier l'UE.
Cette dernière stratégie impliquerait un changement de position et de politiques traditionnelles et, en outre, elle renforcerait l'Espagne sans affecter directement les noyaux conflictuels bilatéraux sur la souveraineté des revendications substantielles. L'implication de l'UE dans les villes, îles et rochers espagnols d'Afrique du Nord renforcerait la position espagnole et permettrait également des scénarios variés, qui ne doivent pas être similaires ou identiques au cas de Gibraltar du fait de l'intervention de l'UE, confirmant les frontières et l'intégrité territoriale de l'Espagne et rejetant l'action du Maroc.
Nous proposons que l'UE s'intègre ouvertement de manière claire et expresse dans la position espagnole, pour niveler l'équation des stratégies Espagne-Maroc sur les questions territoriales (attitude d'initiative active du Maroc avec des objectifs clairs par rapport à une attitude passive et maintien du statu quo de Espagne). L'UE est une réalité de pouvoirs institutionnels et réglementaires qui existent déjà en fait dans ces territoires : l'initiative d'une opération ad hoc de FRONTEX aux frontières de Ceuta - que l'Espagne a déclinée - a démarré de son plein gréde l'Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes. Ainsi, l'implication de l'UE déjà existante a conduit à l'activation institutionnelle et automatique de certains mécanismes de renforcement du territoire espagnol sur la côte africaine. Reconnaissant ouvertement ce fait de l'application du droit de l'UE dans les territoires de la côte africaine, devrait conduire l'Espagne à l'étendre explicitement aux îles et rochers avec une législation espagnole spécifique liée à l'UE.
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mer 14 Juil 2021 - 1:50
Fahed64 a écrit:
J'ai mis en rouge les passages très importants pour nous.
Ce qui est magnifique on est entrain de crever un abcès et de nous même définir les règles du jeu.
On va avoir de gros problème avec l'UE puisqu'au fur et à mesure que l'Espagne va diminuer en "importance" elle se cachera derrière les juppons de Bruxelles. À nous de contre balancer ( Europe de l'Est et central).
merci Fahed64 pour la traduction, y a aussi un passage intéressant dans la conclusion, les espagnols savent que la position des deux villes est intenable militairement et surtout économiquement ,
si les frontières restent fermer Sebta est melilia vont perdre 70% de leur population, leur ports tournent a 70% grâce au Marocains et surtout la population des deux villes achètent les produits frais et même le pain en dirhams, avec la fermeture des frontières le cout de vie va devenir plus cher qu'en Espagne et le chômage va exploser, donc aucune raison pour que les gens continuent a y vivre
une grande pensée a Notre ami Trump et un clin d'oeil a BenBattouch , Merci pour le cadeau
Citation :
Conclusion Compte tenu de la trajectoire espagnole et des expériences dans les territoires et les frontières de la zone du détroit, l'Espagne peut, grosso modo , adopter ces stratégies par rapport aux revendications passives du Maroc : (1) celle traditionnelle de maintien de la position de confinement avec le Maroc et de retrait de la confrontation ; (2) prendre l'initiative, se tourner vers une politique alternative de souveraineté et proposer des solutions possibles sur des questions de fond (dans le sens de la co-souveraineté ou de l'internationalisation) ; et (3) l'alternative que nous proposons ici d'impliquer de manière décisive les organisations internationales dans les revendications territoriales, en particulier l'UE.
Cette dernière stratégie impliquerait un changement de position et de politiques traditionnelles et, en outre, elle renforcerait l'Espagne sans affecter directement les noyaux conflictuels bilatéraux sur la souveraineté des revendications substantielles. L'implication de l'UE dans les villes, îles et rochers espagnols d'Afrique du Nord renforcerait la position espagnole et permettrait également des scénarios variés, qui ne doivent pas être similaires ou identiques au cas de Gibraltar du fait de l'intervention de l'UE, confirmant les frontières et l'intégrité territoriale de l'Espagne et rejetant l'action du Maroc.
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mer 14 Juil 2021 - 21:49
Https://www.defense.gov/Explore/News/Article/Article/2692950/spains-defense-minister-visits-us-ship/ discussion à propos de septa et mlilya et les usa reconnaissent ces 2 villes occupées à bourek3a face que Gibraltar appartient au GB, les us commandement d'Europe et d'Afrique ont déjà fait des opérations à Gibraltar ces 2 mois depuis des années cependant les 2 villes occupées vont suivre les mêmes choses prochainement
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Mer 14 Juil 2021 - 21:56
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Ven 16 Juil 2021 - 21:23
Citation :
La commémoration de la bataille d’Anoual servira-t-elle de réconciliation historique ?
Le centenaire de la bataille d’Anoual marque une occasion renouvelée de mettre en avant le travail de mémoire sur cette confrontation menée par Abdelkrim El Khattabi contre l’armée espagnole. Cette commémoration annuelle questionne également la notion de réconciliation et de réparation.
Le mois de juillet 1921 a été marqué par 18 jours de combats intenses, à l’issue desquels les résistants menés par Abdelkrim El Khattabi sont sortis victorieux face à l’Espagne, qui a essuyé un échec cuisant et compté des milliers de morts. Le 21 juillet a immortalisé la bataille ultime, dite Anoual. En effet, les soldats du général espagnol Manuel Fernández Silvestre ont été dépassés par l’intensité des frappes et 10 000 parmi eux sont tombés dans le champ de guerre. Leur chef sera porté disparu, bien que les récits officiels espagnol avancent qu’il se serait suicidé. A ce jour, son corps est resté introuvable.
Cent ans après ce duel historique qui a suscité l’intérêt de la presse internationale pour le leader de la résistance rifaine, ces événements «devraient servir de lieu de réconciliation», selon l’historien spécialiste en anthropologie sociale et culturelle, Mustapha Qadery.
Un travail de mémoire pacifique
A quelques jours des commémorations de cette bataille, célébrées entre le 20 et le 21 juillet, le chercheur a indiqué auprès de Yabiladi que ce rappel historique revêtait plutôt un caractère pacifique, «en opposition à certaines célébrations annuelles en Espagne, comme celle de la Reconquête». «Côté marocain, je trouve qu’il n’y a pas de démarche de haine vis-à-vis des ex-colonisateurs, espagnols ou français, dans le cadre du travail de mémoire et notamment des commémoration», a-t-il souligné.
«On se souvient de ce qui s’est passé, parce qu’on doit savoir ce qui s’est passé et pour que cela ne se reproduise plus, mais cette célébration reste symbolique, bien que le nombre de batailles perdues par les armées coloniales soit important. On parle de quelques-unes qui sont connues comme Anoual et Lahri, mais ce rappel historique, au niveau institutionnel ou de la société civile, se fait loin d’un esprit de rancune et de haine.»
Mustapha Qadery Pour le chercheur, cette célébration au Maroc vise surtout à rendre hommage aux personnes qui sont tombées dans le champ de bataille et non pas pour asseoir ou réaffirmer un rapport de force. «Cela n’a jamais nourri la haine des Marocains vis-à-vis des Espagnols ou des Français, dans toutes les régions. Cela n’est pas fait dans un scénario qui revendique la revanche mais bien au contraire. Lorsque la société civile prend des initiatives, c’est d’abord pour raconter la mémoire orale qui parle de ces événements-là, notamment la poésie qui est toujours vivante et qui relate différents faits historiques, que ce soient les batailles gagnées ou perdues, en plus de mettre en avant les écrit historique et les recherches académiques», a indiqué Mustapha Qadery.
Cette commémoration est voulue aussi comme une lutte contre l’oubli. «C’est important parce que les traces sont toujours là et que les événements ne sont pas simples, puisqu’ils sont liés à des moments de dépossession de la souveraineté et d’émergence de la résistance dans différentes régions pour endiguer l’avancée de parties qui se prétendent civilisées, mais qui sont d’abord des armées coloniales», explique-t-il.
Dans ce contexte, le chercheur déplore «certaines revendications de réparation de la part d’acteurs de la société civile qui sont saisonnières et portent nécessairement sur les effets de l’usage des armes chimiques par les puissances colonisatrices», sans s’étendre sur les différentes dimensions de l’impact de ces guerres.
Une rancune difficile à effacer
De l’autre côté de la rive de la Méditerranée, certaines célébrations d’un point de vue espagnol gardent cependant les stigmates des idéologies impérialistes, selon Qadery. «On essaye d’y cultiver un sentiment de haine vis-à-vis du "Morro" comme on l’appelle en espagnol, y compris son expulsion physique, l’inquisition pour "purifier le corps" des musulmans et des juifs restés en Espagne catholique et qui sont devenus "Morisco" et "Marrano". L’Espagne ne s’est jamais excusée pour l’ensemble de ces faits», rappelle le chercheur, pour qui ces démarchent dénotent de «célébrations faites dans une optique de cultiver le sentiment de revanche».
«C’est pour cela que l’occupation espagnole des provinces marocaines du sud a été marquée par une revanche en envahissant le territoire duquel sont venus les Almoravides, en nommant Dakhla villa Cisneros, en hommage à celui qui a décrété l'inquisition. Cela dénote à quel point beaucoup d'Espagnols gardent dans leur imaginaire cet esprit revanchard comme doctrine de gouvernance, la domination des deux rives, comme celle de Juan Vazquez de Mella.»
Mustapha Qadery Selon le spécialiste, cette doctrine s’étend à la célébration de certaines dates à caractère religieux, à l’image de la Semaine sainte. «Comme l’Eglise a longtemps dominé la pensée et l’Etat en Espagne, on a essayé de construire l’identité religieuse espagnole, toujours dans cette mémoire contre le "Morro" qui constitue un soi-disant ennemi. On ne développe pas une démarche de réconciliation, de dialogue», souligne encore le chercheur. Ces questions d’ordre historique et politique interrogent l’évolution de la société espagnole contemporaine, de plus en plus marquée par la diversité.
Face aux dogmes, Mustapha Qadery redoute notamment l’impact sur les enfants issus de l’immigration, qui sont Marocains et Espagnols à la fois. «Comment peuvent-ils se reconnaître dans ces racines-là ?», a-t-il souligné, alertant du danger sur les futures générations qui «risquent de dériver».
«La présence des "Morros" en Ibérie ne date pas de la période musulmane. Beaucoup de rois amazighs y sont nés. Les deux rives étaient pratiquement une sorte de continuité territoriale et ce ne sont pas les frontières d’Etat-nation qui ont changé la donne historique. De ce fait, toute construction identitaire basée sur la haine de l’autre doit être questionnée.»
Ce débat d’ordre historique et sociétal à la fois reste actuel, selon Mustapha Qadery, qui rappelle que la communauté marocaine a été visée par des crimes racistes en Espagne depuis plusieurs années. A chacune des attaques, des allusions explicites aux "Morros" reviennent. «Une bonne partie des Espagnols est très consciente de ces questions, mais d’autres croient être toujours dans une guerre qui fait partie du passée», estime le chercheur. Or et dans ce passé, «il faut savoir que la notion des frontières comme on l’entend aujourd’hui n’était pas la même», conclut-il.
"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Dim 18 Juil 2021 - 17:57
Les espagnoles sont toujours fidèles à la falsification de l'histoire du Maroc qu'elle interprètent selon leur envie... mais ils ne sont pas rassurés pour l'avenir des villes marocaines.
Citation :
Quand le Maroc se réarme, Ceuta et Melilla tremblent
Le rapport "Le Maroc, le détroit de Gibraltar et la menace militaire contre l'Espagne", préparé par l'Institut pour la sécurité et la culture, avertit que "à la fois les intérêts économiques et l'intégrité territoriale de l'Espagne pourraient être sérieusement menacés à l'avenir".
Donald Trump et le roi du Maroc ont posé les bases de la nouvelle géostratégie en Afrique du Nord.
(...)
Ceuta et melilla
Sans aucun doute, la décision de Mohamed VI d'ouvrir la frontière sans discernement pour permettre le passage des immigrés porte un message implicite de menace pour notre pays : l'Espagne doit reconnaître la souveraineté marocaine sur le Saharacomme les États-Unis l'ont déjà fait. Cependant, le différend sahraoui enraciné n'est peut-être pas la pire source de conflits entre l'Espagne et le Maroc, mais plutôt la revendication historique de la monarchie alaouite sur Ceuta, Melilla et les îles Canaries. Rabat a toujours convoité les places espagnoles en terre africaine, considérant qu'elles sont les perles qui lui manquent, les joyaux qu'il lui reste pour accomplir le vieux rêve du Grand Maroc. Nos voisins ont-ils de solides raisons de poursuivre un rêve expansionniste qui les assaille de façon récurrente et cyclique ? L'histoire ne leur en donne pas la raison, puisque les territoires disputés ont toujours fait partie de la couronne d'Espagne.
Quant à Ceuta, en 1640 elle ne suivit pas le Portugal dans sa sécession et préféra rester sous la souveraineté de Felipe IV. En 1656, la ville obtint la Charte de la Nature et reçut le titre de « Fidelísima », qui vint rejoindre le statut de ville « Noble et Loyale. En 1668, le traité de Lisbonne signé entre l'Espagne et le Portugal reconnaît la souveraineté espagnole sur Ceuta. Évidemment, le Maroc n'existait même pas . Malgré tout, dès 1956, date de l'indépendance du Maroc, nos voisins d'Afrique du Nord revendiquent la souveraineté sur la ville, une demande que l'Espagne n'a jamais négociée. Depuis lors, les désaccords, les insinuations et les crises diplomatiques à cause de Ceuta ont été constants.
Une évolution historique similaire a suivi la ville de Melilla. L'expansion des Portugais et des Castillans dans le nord du royaume de Fès au cours du XVe siècle culmina avec l'entrée de Pedro de Estopiñán dans la ville (1497), qui devint dépendante du duché de Medina Sidonia et à partir de 1556 de la couronne espagnole. .
En ce qui concerne les îles Canaries, la domination espagnole remonte au XIVe siècle et à la première époque des grandes explorations, lorsque les Européens (principalement majorquins, portugais et génois) ont commencé à y débarquer et à soumettre les populations indigènes. Après une série de conquêtes par des particuliers et des seigneurs féodaux, les droits sur les îles ont été transférés des Rois Catholiques en 1477.
Aujourd'hui, la Constitution espagnole de 1978 reconnaît l'intégration de toutes ces enclaves, en tant que communautés autonomes de plein droit , dans la structure territoriale de l'État. Cependant, la volonté expansionniste du Maroc ne connaît pas de limites et continue de pratiquer la politique de chantage et la menace de temps à autre contre le gouvernement espagnol en place. De prestigieux analystes politiques ont déjà interprété la récente crise migratoire et diplomatique déclenchée sur la plage de Ceuta d'El Tarajal comme une première phase du grand plan ou scénario élaboré par le Maroc, qui peut à tout moment lancer une offensive pour revendiquer la propriété devant la communauté internationale. communauté de tous ces territoires sous le drapeau national espagnol depuis des siècles.
Maintenant, le régime de Rabat a-t-il une chance d'atteindre ses objectifs ? Est-il possible qu'un jour votre partenaire préféré les Etats-Unis décident de franchir un Rubicon dangereux, soutenant les folles exigences du Maroc ? Ce qui est clair, c'est que chaque nouvelle manœuvre marocaine sur Ceuta et Melilla, chaque nouvelle vague d'immigrants lancée contre la frontière sud, coïncide avec un moment d'extrême faiblesse en Espagne, comme cela s'est déjà produit avec la Marche verte., alors que le régime franquiste se décomposait en même temps que le dictateur luttait au milieu des dernières agonies. On peut dire que peu de fois en quarante ans de démocratie notre pays a montré autant de signes d'épuisement profond qu'aujourd'hui. Le blocus politique, la crise économique galopante, le déclin de la monarchie bourbonienne, la tension, la guerre des partis, l'obsolescence de certaines institutions qui nécessitent des réformes urgentes et le processus d'indépendance en Catalogne ont décidé le roi Mohamed VI à ouvrir un nouveau front contre le Gouvernement de Madrid. Certains l'encouragent, comme Carles Puigdemont, qui depuis Waterloo lance l'idée folle que Ceuta et Melilla sont des propriétés marocaines.
Il est évident que quelque chose bouge de l'autre côté de la frontière, tandis que nos agents de renseignement du CNI continuent de ne pas savoir ce qui s'y passe. Ainsi, Driss Lachgar, secrétaire général du parti socialiste marocain (Unión Socialista de Fuerzas Populares, USFP) a adressé il y a quelques jours au président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, une lettre dans laquelle il l'exhortait à négocier le statu quo. dans les villes autonomes. "Nous pensons qu'il est temps de commencer à débattre sereinement et judicieusement de l'avenir de Ceuta et Melilla, en tenant compte des intérêts des populations espagnole et marocaine qui y vivent", indique la lettre. Si tel est le discours tenu par les socialistes marocains, les soi-disant les plus sympathiques, les plus tolérants et les plus pacifistes, il y a certainement lieu de s'inquiéter.
Les derniers rapports de sécurité traités par le gouvernement espagnol révèlent que le Maroc se réarme pour consolider sa suprématie régionale . Le régime de Rabat a acquis des armes pour plus de 5 milliards de dollars et investit pour développer une industrie militaire naissante. Ses forces armées sont en cours de modernisation avec des chasseurs F-16, des véhicules blindés Abrams, des hélicoptères Apache, des batteries anti-missiles, des navires et des drones, entre autres matériels. Dans ce contexte, il est frappant de constater que le service militaire est à nouveau obligatoire dans le pays après une longue période.
Il ne faut pas un expert chevronné du renseignement secret pour conclure que la course aux armements que le Maroc a entreprise vise non seulement à atteindre l'hégémonie sur son rival le plus direct dans la région, l'Algérie, mais aussi à défier l'Espagne dans un avenir pas trop lointain. Toutes ces clés ressortent du rapport Le Maroc, le détroit de Gibraltar et la menace militaire contre l'Espagne, préparé par l'Institut de la sécurité et de la culture, qui prévient que « tant les intérêts économiques que l'intégrité territoriale de l'Espagne pourraient être sérieusement menacés à l'avenir. ". Et ils préviennent : « Que deux pays voisins de l'Espagne puissent entrer dans une situation d'avant-guerre, ou du moins dans une situation d'hostilité et de tension élevées, doit être une priorité pour la sécurité nationale et nécessite une analyse spécifique.
Logiquement, le virage abrupt et difficile de la politique étrangère marocaine, plaçant Ceuta et Melilla à l'ordre du jour des négociations , n'aurait jamais été possible sans l'aval des Etats-Unis . En effet, peu avant que Donald Trump ne quitte la Maison Blanche après avoir perdu les élections face à Joe Biden, le magnat new-yorkais a renouvelé son traité d'amitié avec le Maroc dans lequel il reconnaissait la souveraineté du royaume alaouite sur le Sahara occidental en échange de la normalisation des relations diplomatiques par Rabat avec Israël . Une fois de plus, l'avenir de l'intégrité territoriale de l'Espagne était en jeu à Washington.
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Dim 18 Juil 2021 - 21:49
Ils peuvent se mentir à eux même tant qu'ils veulent, ça changera rien de notre côté
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Sujet: Re: Sebta et Meliliya. Dim 18 Juil 2021 - 22:54
Citation :
. Évidemment, le Maroc n'existait même pas . Malgré tout, dès 1956, date de l'indépendance du Maroc, nos voisins d'Afrique du Nord revendiquent la souveraineté sur la ville
ils sont rigolos , ces espagnols ... ils me rappellent les incultes de l'Est
si la Maroc n'existe que depuis 1956, alors l'Espagne a signé avec qui le traité de Tétouan le 26 Avril 1860 qui agrandissait la surface de Sebta ?