Le seul et l'unique responsable de la situation c'est le pouvoir algérien. Le Roi depuis 1999, a fait ce qu'il a pu pour faire le Maghreb Uni et aller vers un partenariat gagnant-gagnant. Un Maghreb Uni aurait été acceptable pour les Européens et il n'y aurait pas de problème. Mais le pouvoir d'Alger voulait une relation gagnant-perdant. Ou ils seraient la puissance régionale avec un baril a 100 dollars. Or la roue a tourné et les prix diviser par deux. Leur modèle économique ne tient plus et ils s'enfonce dans la crise. Les Européens qui veulent a defaut d'un Maghreb Uni, un Maghreb Équilibré voit justement une rupture avec la crise en Tunisie, l'effondrement de la Libye et la crise en Algérie. Comme c'est compliqué d'aider ces pays a se relever et bien il décide de ralentir le Maroc. Comme le Maroc voit qu' il ne peut plus compter sur les européens. Il s'est donc tourné vers les USA ( et Israël) et les pays du Golfe.
_________________
ZATOICHI.., Northrop, Voldenuit, VANDENBERGHE_K-24, Fwedi34, Bruce Wayne, ALMERIA et aiment ce message
Auteur
Message
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 20 Oct 2021 - 15:46
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 20 Oct 2021 - 17:08
Code:
Il y a de ces guerres qui ne font pas de morts, du moins en apparence. Silencieuses et souterraines, ces dernières ont pour champs de bataille les chancelleries, les organisations internationales (ONU, FMI,…), ou encore les marchés financiers. Il est question ici des guerres économiques. Cependant, la violence de ces dernières n’a, malgré les apparences, rien à envier aux plus sanglantes batailles de l’histoire. Le passé en regorge. Nous citerons à titre d’exemple la chute d’Allende au Chili. Bien que tombé suite à un coup d’Etat militaire mené par Pinochet, ce coup de force a été soigneusement précédé par une guerre de déstabilisation économique menée par Washington. Une révolution colorée avant l’heure. Ou encore la guerre spéculative menée par George Soros contre la Llivre sterling en 1992, et qui fut qualifiée de plus grand hold-up monétaire de l’histoire.
Sur un autre registre, l’écrivain et économiste américain John Perkins raconte dans son célèbre livre «Les Confessions d'un assassin financier», comment les services de renseignements américains l’ont recruté ainsi que d’autres économistes au début des années 1980, afin d’infiltrer des structures comme le FMI et la Banque mondiale. Le but était d’aboutir par différents mécanismes au surendettement d’Etats en voie de développement, afin de leur imposer par la suite des plans d’ajustement structurel. L’objectif visé était de les ouvrir de manière forcée aux capitaux américains et occidentaux. L’auteur de ce livre n’a jusqu’à ce jour jamais été poursuivi pour diffamation ni inquiété par la justice américaine.
Ayant conscience de cette dimension, beaucoup de pays se sont dotés de ce qu’on qualifie aujourd’hui d’«écoles de guerre économique», tout en développant leur capacité d’espionnage industriel et technologique. Marx Frisch avait raison en disant : «je crains plus le silence des pantoufles que le bruit des bottes».
Dans le cas du Maroc, beaucoup d’éléments suggèrent l’idée qu’un bras de fer stratégique entamé au moins depuis 2014 entre Rabat et Paris, se déroule de manière non conventionnelle. Rappelons-nous à l’époque, un froid diplomatique avait donné lieu à une crise aigüe entre les deux pays. Profitant de la présence sur le sol français de Abdellatif Hammouchi, l’actuel Directeur général de la DGSN, trois plaintes déposées à Paris par une ONG française sans aucun fondement juridique et en violation flagrante des us et coutumes diplomatiques, avaient abouti à l’envoi de policiers pour transmettre à Abdellatif Hammouchi une convocation émanant d’un juge d’instruction. Le Quai d’Orsay évoquera un «incident regrettable». Or, à ce niveau de prise de décision, les incidents ne sont jamais ni regrettables ni désintéressés.
Depuis cet incident, le Maroc a acté ce qu’il savait de longue date. A savoir que la France n’est pas un allié, mais un partenaire qui a tout intérêt à freiner le développement du Maroc afin d’entretenir un schéma de dépendance. S’en est suivie une nouvelle dynamique de diversification des partenariats stratégiques à travers des visites royales à Moscou, puis à Pékin. De même, le Maroc a renoué avec sa profondeur continentale à travers, entre autres, un retour au sein de l’Union africaine. Une nouvelle approche qui sera couronnée quelques années plus tard par la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Une pilule qui est très mal passée au niveau des chancelleries européennes.
Plus récemment, la réussite du Maroc en termes de gestion logistique de la pandémie de la Covid-19 (production de masques,…) en a agacé plus d’un à l’Elysée. Quant au nouveau modèle de développement qui, en 2020, était en cours d’élaboration, il fut l’occasion pour la France de provoquer à nouveau le Maroc sur le terrain diplomatique. Un tweet de l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène le Gal, avait suscité à juste titre l’indignation des Marocains. Le Gal, à travers ce tweet, avait, probablement intentionnellement, laissé croire que la commission pour le NMD rendait des comptes à la France avant de le faire aux autorités et au peuple marocains. Une manière parmi d’autres de laisser croire à nouveau à une tutelle française sur le Maroc.
La liste des provocations et autres attaques sous la ceinture en provenance de notre partenaire français étant longue, nous nous contenterons d’évoquer le dernier incident en date. Celui des propos tenus par Gabriel Attal, Porte-parole du gouvernement français, concernant la réduction du nombre de visas octroyés par la France au Maroc, à l’Algérie et à la Tunisie. Ce dernier a parlé de «menaces» et d’exécution de menaces à l’encontre des trois pays, dont le Maroc. Or, depuis quand menace-t-on un partenaire stratégique et un allié ?
Par-delà la diversification des partenariats stratégiques, le Maroc semble, depuis quelque temps et à juste titre si cela s’avère être vrai, mettre en place ce qui s’apparente à une marocanisation graduelle de l’appareil productif national ainsi qu’une diversification des partenaires pour les projets majeurs, dans un souci de renforcement de notre souveraineté économique.
A titre d’exemple, la réalisation du titanesque projet du nouveau port «Dakhla Atlantique» était fortement convoitée par la France, comme en témoignent les déclarations en mars dernier de son ministre délégué des Transports en visite au Maroc : «La France souhaite prendre part aux projets portuaires et continuer d'être un partenaire privilégié du Royaume», affirmant avoir relayé un message dans ce sens au ministre marocain. Résultat : le marché a été confié au groupement marocain «Somagec-SGTM». Quant à la ligne LGV qui devra relier Marrakech à Agadir, bien que la France soit pressentie pour réaliser ce projet, il y a de fortes chances que ce soit la Chine qui l’emporte dans le cadre d’un partenariat avec un groupe marocain. Enfin, le rachat des parts du «Crédit Agricole France» dans sa filiale «Crédit du Maroc» par le groupe marocain «Holmarcom» pourrait peut-être s’inscrire dans cette même dynamique.
Dans ce contexte de guerre économique, la nomination de Mohamed Benchaâboun, ex-ministre de l’Economie et des Finances, en tant qu’ambassadeur du Maroc à Paris, est tout sauf anodine. Beaucoup le voyaient prendre la relève de Abdellatif Jouahri à la tête de Bank Al-Maghrib, d’autres le présentaient comme futur architecte de la refonte du HCP; le moins que l’on puisse dire, c’est que la nouvelle a surpris tout le monde.
Comme d’habitude, les rumeurs vont bon train. Certains y voient un exil punitif en raison du bras de fer qui l’a opposé à l’actuel chef du gouvernement, qui défendait une politique de relance économique quand Benchaâboun privilégiait le maintien rigoureux des équilibres macroéconomiques. D’autres y voient une gratification honorifique pour «services rendus à la nation» comme le voudrait l’usage. Cependant, nous proposons une troisième grille de lecture qui nous semble à bien des égards plus pertinente, si l’on prend la peine de situer cette nomination dans le contexte évoqué précédemment.
La première rumeur peut être évacuée d’un revers de la main. Premièrement, le Roi ne nomme pas les ambassadeurs pour faire plaisir à quiconque, ni à plus forte raison pour punir quelqu’un. La seule motivation du Roi est que la nomination serve les intérêts du Maroc.
Deuxièmement, vu le poids et la dimension stratégique des relations entre les deux pays, cette nomination revêt indiscutablement un caractère éminemment stratégique. Ce qui m’amène à penser que la nomination de Mohamed Benchaâboun relève de ce qu’on appelle dans le jeu d’échecs de «coup positionnel». Autrement dit, un coup dont l’effet n’est pas perçu immédiatement, mais qui s’avère décisif plus loin dans la partie. Car qui de mieux qu’un fin stratège comme Benchaâboun pour décrypter, anticiper et agir subtilement sur le terrain politico-économique au profit des intérêts du Maroc ?
Dans les dernières années de sa vie, François Mitterrand a confié en guise de testament politique que «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment ».A notre tour, il nous suffirait peut-être de remplacer la France par le Maroc et l’Amérique par la France afin de pouvoir y voir plus clair.
Par Rachid Achachi, chroniqueur, DG d'Arkhé Consulting
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
romh General de Division
messages : 4058 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 20 Oct 2021 - 20:58
Bruce Wayne a écrit:
Code:
Il y a de ces guerres qui ne font pas de morts, du moins en apparence. Silencieuses et souterraines, ces dernières ont pour champs de bataille les chancelleries, les organisations internationales (ONU, FMI,…), ou encore les marchés financiers. Il est question ici des guerres économiques. Cependant, la violence de ces dernières n’a, malgré les apparences, rien à envier aux plus sanglantes batailles de l’histoire. Le passé en regorge. Nous citerons à titre d’exemple la chute d’Allende au Chili. Bien que tombé suite à un coup d’Etat militaire mené par Pinochet, ce coup de force a été soigneusement précédé par une guerre de déstabilisation économique menée par Washington. Une révolution colorée avant l’heure. Ou encore la guerre spéculative menée par George Soros contre la Llivre sterling en 1992, et qui fut qualifiée de plus grand hold-up monétaire de l’histoire.
Sur un autre registre, l’écrivain et économiste américain John Perkins raconte dans son célèbre livre «Les Confessions d'un assassin financier», comment les services de renseignements américains l’ont recruté ainsi que d’autres économistes au début des années 1980, afin d’infiltrer des structures comme le FMI et la Banque mondiale. Le but était d’aboutir par différents mécanismes au surendettement d’Etats en voie de développement, afin de leur imposer par la suite des plans d’ajustement structurel. L’objectif visé était de les ouvrir de manière forcée aux capitaux américains et occidentaux. L’auteur de ce livre n’a jusqu’à ce jour jamais été poursuivi pour diffamation ni inquiété par la justice américaine.
Ayant conscience de cette dimension, beaucoup de pays se sont dotés de ce qu’on qualifie aujourd’hui d’«écoles de guerre économique», tout en développant leur capacité d’espionnage industriel et technologique. Marx Frisch avait raison en disant : «je crains plus le silence des pantoufles que le bruit des bottes».
Dans le cas du Maroc, beaucoup d’éléments suggèrent l’idée qu’un bras de fer stratégique entamé au moins depuis 2014 entre Rabat et Paris, se déroule de manière non conventionnelle. Rappelons-nous à l’époque, un froid diplomatique avait donné lieu à une crise aigüe entre les deux pays. Profitant de la présence sur le sol français de Abdellatif Hammouchi, l’actuel Directeur général de la DGSN, trois plaintes déposées à Paris par une ONG française sans aucun fondement juridique et en violation flagrante des us et coutumes diplomatiques, avaient abouti à l’envoi de policiers pour transmettre à Abdellatif Hammouchi une convocation émanant d’un juge d’instruction. Le Quai d’Orsay évoquera un «incident regrettable». Or, à ce niveau de prise de décision, les incidents ne sont jamais ni regrettables ni désintéressés.
Depuis cet incident, le Maroc a acté ce qu’il savait de longue date. A savoir que la France n’est pas un allié, mais un partenaire qui a tout intérêt à freiner le développement du Maroc afin d’entretenir un schéma de dépendance. S’en est suivie une nouvelle dynamique de diversification des partenariats stratégiques à travers des visites royales à Moscou, puis à Pékin. De même, le Maroc a renoué avec sa profondeur continentale à travers, entre autres, un retour au sein de l’Union africaine. Une nouvelle approche qui sera couronnée quelques années plus tard par la reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara. Une pilule qui est très mal passée au niveau des chancelleries européennes.
Plus récemment, la réussite du Maroc en termes de gestion logistique de la pandémie de la Covid-19 (production de masques,…) en a agacé plus d’un à l’Elysée. Quant au nouveau modèle de développement qui, en 2020, était en cours d’élaboration, il fut l’occasion pour la France de provoquer à nouveau le Maroc sur le terrain diplomatique. Un tweet de l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène le Gal, avait suscité à juste titre l’indignation des Marocains. Le Gal, à travers ce tweet, avait, probablement intentionnellement, laissé croire que la commission pour le NMD rendait des comptes à la France avant de le faire aux autorités et au peuple marocains. Une manière parmi d’autres de laisser croire à nouveau à une tutelle française sur le Maroc.
La liste des provocations et autres attaques sous la ceinture en provenance de notre partenaire français étant longue, nous nous contenterons d’évoquer le dernier incident en date. Celui des propos tenus par Gabriel Attal, Porte-parole du gouvernement français, concernant la réduction du nombre de visas octroyés par la France au Maroc, à l’Algérie et à la Tunisie. Ce dernier a parlé de «menaces» et d’exécution de menaces à l’encontre des trois pays, dont le Maroc. Or, depuis quand menace-t-on un partenaire stratégique et un allié ?
Par-delà la diversification des partenariats stratégiques, le Maroc semble, depuis quelque temps et à juste titre si cela s’avère être vrai, mettre en place ce qui s’apparente à une marocanisation graduelle de l’appareil productif national ainsi qu’une diversification des partenaires pour les projets majeurs, dans un souci de renforcement de notre souveraineté économique.
A titre d’exemple, la réalisation du titanesque projet du nouveau port «Dakhla Atlantique» était fortement convoitée par la France, comme en témoignent les déclarations en mars dernier de son ministre délégué des Transports en visite au Maroc : «La France souhaite prendre part aux projets portuaires et continuer d'être un partenaire privilégié du Royaume», affirmant avoir relayé un message dans ce sens au ministre marocain. Résultat : le marché a été confié au groupement marocain «Somagec-SGTM». Quant à la ligne LGV qui devra relier Marrakech à Agadir, bien que la France soit pressentie pour réaliser ce projet, il y a de fortes chances que ce soit la Chine qui l’emporte dans le cadre d’un partenariat avec un groupe marocain. Enfin, le rachat des parts du «Crédit Agricole France» dans sa filiale «Crédit du Maroc» par le groupe marocain «Holmarcom» pourrait peut-être s’inscrire dans cette même dynamique.
Dans ce contexte de guerre économique, la nomination de Mohamed Benchaâboun, ex-ministre de l’Economie et des Finances, en tant qu’ambassadeur du Maroc à Paris, est tout sauf anodine. Beaucoup le voyaient prendre la relève de Abdellatif Jouahri à la tête de Bank Al-Maghrib, d’autres le présentaient comme futur architecte de la refonte du HCP; le moins que l’on puisse dire, c’est que la nouvelle a surpris tout le monde.
Comme d’habitude, les rumeurs vont bon train. Certains y voient un exil punitif en raison du bras de fer qui l’a opposé à l’actuel chef du gouvernement, qui défendait une politique de relance économique quand Benchaâboun privilégiait le maintien rigoureux des équilibres macroéconomiques. D’autres y voient une gratification honorifique pour «services rendus à la nation» comme le voudrait l’usage. Cependant, nous proposons une troisième grille de lecture qui nous semble à bien des égards plus pertinente, si l’on prend la peine de situer cette nomination dans le contexte évoqué précédemment.
La première rumeur peut être évacuée d’un revers de la main. Premièrement, le Roi ne nomme pas les ambassadeurs pour faire plaisir à quiconque, ni à plus forte raison pour punir quelqu’un. La seule motivation du Roi est que la nomination serve les intérêts du Maroc.
Deuxièmement, vu le poids et la dimension stratégique des relations entre les deux pays, cette nomination revêt indiscutablement un caractère éminemment stratégique. Ce qui m’amène à penser que la nomination de Mohamed Benchaâboun relève de ce qu’on appelle dans le jeu d’échecs de «coup positionnel». Autrement dit, un coup dont l’effet n’est pas perçu immédiatement, mais qui s’avère décisif plus loin dans la partie. Car qui de mieux qu’un fin stratège comme Benchaâboun pour décrypter, anticiper et agir subtilement sur le terrain politico-économique au profit des intérêts du Maroc ?
Dans les dernières années de sa vie, François Mitterrand a confié en guise de testament politique que «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment ».A notre tour, il nous suffirait peut-être de remplacer la France par le Maroc et l’Amérique par la France afin de pouvoir y voir plus clair.
Par Rachid Achachi, chroniqueur, DG d'Arkhé Consulting
Je préfère plutôt dire conflit d'intérêt ouvert avec des éléments fixes et des éléments variables, autres choses la France n'est pas un bloc homogène oeuvrant pour les mêmes objectifs il y a là bas ceux qui sont avec nous, qui sont contre nous et ceux qui S'en fichent carrément, donc c'est bien de préciser avec qui on a ce conflit et pourquoi au juste car c'est pas les mêmes raisons pour toutes les parties prenantes, il y en a qui sont contre nous pour des raisons économiques et d'autres pour des raisons idéologique et d'autres pour tout simplement sans raison etc .... Mais en général un très bon article
Bruce Wayne, Fahed64 et ralek1 aiment ce message
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 20 Oct 2021 - 21:04
Sur la réunion du Représentant spécial du Président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et les pays d'Afrique, le Vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie Mikhail Bogdanov avec l'Ambassadeur du Maroc à Moscou L. Bushaara
2138-21-10-2021
MESSAGE DES MÉDIAS
Le 21 octobre, le représentant spécial du président de la Fédération de Russie pour le Moyen-Orient et les pays d'Afrique, le vice-ministre des Affaires étrangères de la Russie Mikhaïl Bogdanov a reçu l'ambassadeur du Maroc à Moscou Lotfi Bushaara.
Au cours de la conversation, les questions d'actualité du développement progressif des relations russo-marocaines traditionnellement amicales ont été examinées de manière approfondie, y compris l'organisation précoce à Moscou de la 8e réunion de la Commission mixte intergouvernementale de coopération économique, scientifique et technique.
Le processus de préparation de la 6e session ministérielle du Forum de coopération russo-arabe à Marrakech a également été discuté en détail, y compris la coordination de dates mutuellement acceptables pour sa tenue d'ici la fin de cette année, en tenant compte des exigences archaïques.
Lors de l'échange de vues sur l'agenda régional, l'attention principale a été accordée à la situation dans le règlement du Sahara occidental et dans la région du Maghreb dans son ensemble. Du côté russe, en référence à la rencontre tenue la veille au ministère russe des Affaires étrangères avec des représentants du Front POLISARIO, la position invariable a été réaffirmée en faveur d'un déblocage négocié des crises et des conflits fondé sur le respect des principes fondamentaux et des normes du droit international. , ainsi que les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l'ONU.
M.L.Bogdanov et L. Bushaara ont exprimé leur perplexité générale face aux falsifications propagées par un certain nombre de médias sur le prétendu refroidissement entre Moscou et Rabat, déclarant que la coopération multiforme mutuellement bénéfique russo-marocaine se développe de manière dynamique, et l'ambassadeur de Russie au Maroc VV Shuvaev.
Hotel ECHO et Adam aiment ce message
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 23 Oct 2021 - 13:01
Citation :
La Tariqa Tijaniyya, nouvelle carte de l’Algérie dans son différend avec le Maroc ?
Après ses tentatives des années 1980, de 2006 et de 2014, l’Algérie a organisé cette semaine un «colloque international» de la Tariqa Tijaniyya. Un rendez-vous ayant pour objectif de «confirmer Ain Madhi comme la référence de l'ordre de Tidjani» à la place de Fès.
Publié le 22/10/2021 à 15h25
Le forum de la Tariqa Tijaniyya organisé cette semaine à Aïn Madhi, en Algérie. / DRTemps de lecture: 3'
En Algérie, toutes les armes sont bonnes pour s’en prendre au Maroc et le champ religieux n’échappe à cette règle. Cette semaine, alors que le monde commémorait l’Aïd Al Mawlid Annabawi, les autorités algériennes ont convoité plusieurs adeptes de la Tariqa Tijaniyya, à un «colloque international», organisé à Aïn Madhi. Selon la presse algérienne, l’événement organisé par le «Calife général de la confrérie de la Tariqa Tidjania», sous la présidence du président algérien Abdelmadjid Tebboune, a été marqué par la participation de «délégation venant des pays du Tchad, du Nigeria, du Niger, ainsi que de la Mauritanie, du Sénégal, du Mali et de la France».
Dans son discours au forum, Aissa Belakhdar, conseiller du président chargé des zaouïas et associations religieuses a assuré que la Tijaniyya «est algérienne», ajoutant que cette «Tariqa à Aïn Madhi a une grande influence à travers différentes parties du monde, comme en témoigne le présence de ce grand nombre d'érudits, de cheikhs et de fidèles de différents pays du monde au berceau du calife général». Le ministre algérien des Affaires religieuses et des Wakfs, Youcef Belmehdi a pour sa part noté que «la zaouia Tidjania est considérée comme pionnière localement, nationalement et internationalement, notamment en Afrique».
L’événement, qualifié de «manifestation scientifique, culturelle et religieuse», vise, selon la presse algérienne à «confirmer Ain Madhi en Algérie comme la référence de l'ordre de Tidjani». «Ce qui implique que le reste des coins à travers le monde ne sont que des branches d'origine algérienne», affirme explicitement le journal Echorouk, avant de tirer sur le Maroc, l’accusant de «tenter, en vain de s’approprier la Tariqa» et de «transférer» son siège à Fès.
Un vieux différend sur lequel le Maroc a toujours eu une longueur d’avance
C’est depuis des décennies que l’Algérie et le Maroc mènent une guerre d’influence pour séduire les millions d’adeptes de la Tijaniyya, considérée comme la confrérie musulmane est la plus répandue d'Afrique de l'Ouest. En effet, si son fondateur d’origine marocaine, est né en Algérie en 1782, Ahmed Tijani meurt à Fès en 1815.
Par le passé, l'Algérie a tenté d'organiser un important forum pour cette Zaouia depuis des années. Toutefois, le défunt ministre marocain des Habous et des affaires islamiques, Abdelkbir M'Daghri Alaoui a réussi à persuader les cheikhs africains et les dirigeants de cette confrérie à boycotter l’événement. C’est à Fès, en 1986, que la grande messe religieuse aura finalement lieu, durant laquelle les participants exprimeront même leur soutien à la marocanité du Sahara.
Vingt-ans plus tard, l'Algérie tente à nouveau, en 2006, d’organiser un autre forum pour les Tijans, boycotté par le Maroc et un certain nombre de cheikhs de cet ordre soufi. En 2014, la ville de Fès a accueilli à nouveau un forum international, qui a vu la participation de plus de 1 000 représentants de cet ordre soufi, issus de 47 pays à travers le monde. L’Algérie, qui a boycotté le rendez-vous, avait alors tenté de dissuader des centaines d'adeptes du Sénégal, de la Gambie, de la Mauritanie, du Bénin, de la Guinée et du Mali de se rendre dans le royaume.
A l’époque, des membres de la Zaouia Tidjania en Algérie avaient expliqué avoir boudé l’événement pour protester contre l’invitation adressée par l'ambassade du Maroc à Cheikh Ali Tidjani. Ce dernier est devenu, en 2010, le «douzième calife général» de la branche algérienne de cette Tariqa. Les Algériens avaient alors reprochés aux Marocains d’avoir invité Ali Tidjani «en son nom personnel et non pas en sa qualité» de «calife général de la Tariqa dans le monde». Celui-ci avait alors déclaré être «le cheikh de l'ordre», ajoutant que «s'il avait demandé aux adeptes marocains de la zawiya d'y assister, ils seraient venus».
Ali Tidjani avait aussi demandé à tous les fidèles de l'ordre Tijani à travers le monde de «s'associer au califat général de l'Ordre Tijani à Ain Madhi». Toutefois, Fès demeure, depuis plusieurs siècles, le lieu de pèlerinage le plus visité dans le monde des adeptes de la Tijaniyya.
Interview de l'ambassadrice de France au Maroc... Sur notre Sahara (bien sur le blabla habituel)
''La reconnaissance du Sahara occidental par l'administration Trump n'a pas changé la position de la France sur ce dossier. Pourquoi ? Nous avons toujours été proches du Maroc dans la mesure où nous avons été les premiers à soutenir sa proposition de plan d’autonomie. Notre position n’a pas changé. La solution au Sahara doit être juste et durable. Elle doit aussi engager toutes les parties, et cela dans le cadre des Nations unies. Le Maroc lui-même reconnaît ce cadre comme le plus pertinent. Nous sommes heureux de la nomination de Staffan de Mistura en tant que nouvel envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, ainsi que de la désignation d’un nouveau chef de la MINURSO en la personne d’Alexander Ivanko. Nous espérons qu’une nouvelle dynamique pourra ainsi reprendre là où elle s’est arrêtée en 2019.''
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
Hotel ECHO aime ce message
RED BISHOP Modérateur
messages : 12191 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 24 Oct 2021 - 1:46
Elle a quand meme sortie un scoop, l'exercice franco-marocain des FS a Benguerir
_________________
Bruce Wayne, Hotel ECHO, Tachfine83, Fahed64, al_bundy, klan, FAR SOLDIER et AHMED77130 aiment ce message
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 24 Oct 2021 - 18:28
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Bruce Wayne et QuickShark aiment ce message
Fox-One General de Division
messages : 7927 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 24 Oct 2021 - 20:30
J'y crois même pas un mot, ils ont juste changé de masque, mais c'est le même personnage derrière le micro
QuickShark et Stinger aiment ce message
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Dim 24 Oct 2021 - 21:45
c'est pas nouveau. les espagnols ont toujours été des traitres. C'est dans le sang. En plus d'un complexe envers le Maroc.
Quand il parle du respect des accords, c'est bien d'eux qu'il s'agit.
Il y aura un avant et un après 2021. Ca ne sera jamais pareil. Qu'ils le sachent.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
Fox-One, h24 et QuickShark aiment ce message
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Avant le retour du Maroc à l'UA, on éjectait systématiquement la pseudo république de Tindouf de tous les sommets ::: Afrique / UE , Afrique / Inde , Afrique / USA d'Obama, Afrique / Turquie ....
Mais après notre retour et sur insistance de la côte d'Ivoire, on avait fermé les yeux sur leur présence au sommet UA / UE et notre Roi était même sur la même photo que leur salopard ....
Qu'en sera-t-il de ce sommet ministériel qui arrive ??? et allons-nous les laisser y figurer ??? au moment où les tribunaux de l'UE manigancent pour leur accorder un droit de représentativité ...????????????
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Bruce Wayne, Fahed64 et QuickShark aiment ce message
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
Adam et QuickShark aiment ce message
Adam Modérateur
messages : 6300 Inscrit le : 25/03/2009 Localisation : Royaume pour tous les Marocains Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 26 Oct 2021 - 18:07
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA COOPÉRATION AFRICAINE ET DES MAROCAINS RÉSIDANT À L'ÉTRANGER a écrit:
M. NASSER BOURITA: IL EST TEMPS QUE LE PARTENARIAT UA-UE FASSE L'OBJET D’UNE MISE À JOUR STRATÉGIQUE
Il est temps que le partenariat Union africaine (UA)-Union européenne (UE) fasse l’objet d’une mise à jour stratégique, a affirmé, ce mardi 26 octobre 2021 à Kigali, le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, M. Nasser Bourita.
"Notre partenariat ne devrait pas être réduit à adopter des documents et à applaudirdes consensus âprement négociés. Mais au contraire, il devrait mesurer le progrès et se féliciter des projets réalisés", a souligné M. Bourita qui intervenait lors de la seconde réunion ministérielle préparatoire du 6ème Sommet UA-UE qui se tient dans la capitale rwandaise, Kigali.
Evoquant le caractère stratégique du partenariat Afrique-Europe, le ministre a relevé que ce partenariat est né d’une volonté commune de bâtir un espace de dialogue et de coopération pour la sécurité, le développement et la prospérité partagée.
Ce partenariat, a dit M. Bourita, a "démontré sa pertinence, puisque nous y restons attachés depuis deux décennies", ajoutant que le partenariat UA-UE a gagné en structuration, avec des ministérielles régulières et des groupes de travail permanents entre l’UA et l’UE.
Cette structuration est nécessaire, mais n’est pas une fin en soi, a fait observer le ministre, notant dans ce sens que "le but ultime reste la réalisation des objectifs-cadres formulés dans les Déclarations du Sommet du Caire d’Avril 2000 et du Sommet d’Abidjan de Novembre 2017".
Par ailleurs, M. Bourita a fait remarquer que si les objectifs demeurent pertinents, la démarche collective, elle, gagne à se renouveler.
"Depuis 2000, nous avons adopté 3 Feuilles de route, mais combien en avons-nous réalisées ?", s’est-il interrogé, estimant que l’action collective tarde encore à se traduire en réalisations tangibles.
Evoquant le 6ème Sommet UA-UE prévu l’année prochaine à Bruxelles, le ministre a indiqué que ce sommet sera l’occasion de donner un nouveau souffle au partenariat Afrique-Europe.
Il a, d’autre part, salué une proposition du ministre rwandais des Affaires Etrangères, Vincent Biruta, visant la création d’un Comité ministériel restreint de suivi et de mise en oeuvre pour assurer des résultats tangibles, une mise en oeuvre effective des objectifs.
Selon le ministre, ce comité pourrait contribuer à rendre le partenariat UA-UE plus visible pour les populations des deux continents, notamment les plus jeunes, à travers notamment l’identification et le développement des activités ayant un impact sur la vie quotidienne.
"Le Maroc est disposé à faire partie de ce comité et à abriter sa première réunion", a-t-il annoncé.
En marge de sa participation à la 2ème Réunion ministérielle UA-UE, M. Bourita a tenu une série de rencontres bilatérales avec plusieurs ministres des Affaires Etrangères africains et européens.
Cette 2ème réunion est présidée conjointement par le Ministre des Affaires Étrangères de la RDC, M. Christophe Lutundula, dont le pays préside actuellement l'UA, et le Haut Représentant de l'Union Européenne pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité et Vice-Président de la Commission Européenne, M. Josep Borrell.
Lors de cette réunion, les ministres des Affaires étrangères de l’UE et de l’UA ont fait le point sur les progrès accomplis depuis le cinquième sommet UE-UA (Abidjan, 29-30 novembre 2017), en procédant à un échange de vues sur le partenariat UE-UA ainsi que sur les moyens de renforcer la coopération.
_________________ Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 27 Oct 2021 - 22:24
JA: Crise Algérie-Maroc : les frontaliers privés des ressources de la contrebande
Spoiler:
Si la frontière entre les deux voisins est fermée depuis 1994, les gardes avaient pris l’habitude de fermer les yeux sur une contrebande qui faisait vivre toute une région. Depuis que cette tolérance a pris fin, il y a cinq ans, les habitants cherchent désespérément des alternatives.
C’était jadis une région bénie, arrosée par l’argent de la contrebande transfrontalière dont vivaient des milliers de personnes du cru. Depuis le renforcement des contrôles à la frontière entre l’Algérie et le Maroc il y a cinq ans, conséquence des relations toujours plus tendues entre les deux voisins, la zone, traversée par la route nationale 7 qui relie Maghnia à la station balnéaire de Marsa Ben M’hidi, connaît une dramatique déshérence.
Sur une table dressée à même le trottoir, des piles de pain « matlou3 » fait maison s’entassent à côté d’une marmite où mijote une soupe d’escargots. Cette pitance, vendue aux quelques automobilistes de passage, est devenue le principal gagne-pain quotidien de dizaines de jeunes des localités disséminées le long de la frontière entre l’Algérie et le Maroc. « Même l’eau commence à manquer depuis que la station de dessalement de Souk Tlata a été mise à l’arrêt il y a deux ans », se désole Messaoud, enseignant à la retraite.
Business juteux
Il y a encore quelques années, petits et grands trafics par-delà les frontières fermées depuis 1994 faisaient du coin une région prospère. De jour, les villages offraient l’image de localités calmes et paisibles. Seules les interminables queues aux pompes à essence trahissaient la fébrile activité qui se déroulait la nuit tombée.
Du jour au lendemain, les gardes-frontières ont reçu l’ordre de ne plus rien laisser passer
C’était alors un incessant ballet nocturne de baudets chargés de bidons de carburant ou de denrées alimentaires qui traversaient la frontière pour décharger leurs précieuses cargaisons. Pâtes, lait en poudre, semoule, carburant… Autant de produits subventionnés en Algérie et distribués clandestinement chez le voisin marocain.
Connaissant parfaitement pistes et sentiers, attachés les uns aux autres, les ânes avançaient à la queue leu leu sous la conduite de leur maître. Un business si juteux que chaque famille de la région avait son écurie de baudets et un garage pour stocker les denrées alimentaires et autres bidons d’essence.
Le juteux trafic attirait même des Algériens de toutes les régions du pays, venus s’installer tout près de cette frontière poreuse et prodigue. Puis le vent a tourné et le filon s’est tari. Les frontières sont devenues de plus en plus hermétiques. Des murs hérissés de barbelés ont poussé de part et d’autre, des fossés ont été creusés et toutes les brèches ont été colmatées. Du jour au lendemain, les gardes-frontières ont reçu l’ordre de ne plus rien laisser passer.
Des ânes et des hommes au chômage
Les ânes et les hommes se sont retrouvés au chômage. Leurs propriétaires ne pouvant plus les nourrir, les malheureuses bêtes se sont retrouvées à errer le long des routes, affamées et abandonnées, quand elles n’étaient pas vendues aux zoos ou à des bouchers peu scrupuleux.
Khaled, 43 ans, est l’un des ces « trafiquants » qui se sont reconvertis dans le commerce du thé, des gâteaux secs et du « matlou3 ». « Le pain, je l’achète 45 dinars [0,28 euro] pièce auprès d’une voisine pour le revendre 50 dinars [0,31 euro] », explique-t-il. Ses clients ? Essentiellement des automobilistes qui font la navette entre Maghnia et Marsa Ben M’hidi.
Khaled vend aussi des bols d’escargots cuits dans leur soupe. « On les ramasse, on les cuisine et on les vend 200 dinars [1,26 euro] le bol », détaille-t-il. « On ne gagne pas grand-chose mon frère. C’est à peine si on se fait 700 [4,41 euros] à 800 dinars [5 euros] de bénéfices par jour », dit ce père de famille qui n’est jamais sûr de faire bouillir la marmite pour sa femme et ses trois enfants en fin de journée.
Depuis la fermeture des frontières – « lehdada » comme on l’appelle ici – il y a cinq ans de cela, tout le monde galère. Dans cette région pauvre et isolée ou aucune industrie n’est répertoriée, la route était l’unique gagne-pain des hommes.
Vendre du pain, du thé et des escargots est la seule « industrie » de la région. « On travaille un peu pendant les deux ou trois mois de l’été quand il y a beaucoup de monde qui va à la mer », tente de positiver Khaled.
Depuis la fermeture de la frontière, les gens se débrouillent comme ils peuvent, raconte Karim
Son ami Djilali, 51 ans, en a visiblement gros sur le cœur : « Depuis la fermeture de la frontière, c’est tout l’ouest algérien qui est à l’arrêt. « Miyta », c’est mort mon frère ! Je n’arrive même pas à faire rentrer les 900 [5,67 euros] à 1200 dinars [7,56 euros] que me coûte la boîte de lait de mes enfants. Ces petits commerces sur la route, c’est comme un sérum pour ne pas mourir. Nous sommes comme les fourmis : actifs seulement en été… Il ne reste plus qu’à nous enterrer. »
Plutôt la mer que la frontière
En off, tout le monde reconnaît que les frontières ne sont pas aussi fermées que cela. La drogue passe toujours. Il suffit d’y mettre le prix. « Quand la contrebande faisait vivre toute la région, il y avait beaucoup d’argent et tout le monde trouvait son compte, mais depuis la fermeture de la frontière, les gens se débrouillent comme ils peuvent, raconte Karim, la cinquantaine. Certains ont acheté des petites barques et se tournent vers la mer. D’autres ont investi dans l’élevage de poulet, dans l’apiculture ou l’arboriculture. Ici, la terre n’est pas très bonne… »
Tout compte fait, Karim ne voit pas d’un mauvais œil ce changement. « C’est peut être un mal pour un bien cette frontière fermée. Il y avait beaucoup d’argent et les gens dépensaient à tort et à travers, se faisant la concurrence à coups de belles voitures. Ou alors ils se soûlaient et jetaient leurs canettes et leurs bouteilles un peu partout. » La frontière scellée, les enfants de la région essaient tant bien que mal de s’inventer un autre avenir.
Bruce Wayne, RED BISHOP et QuickShark aiment ce message
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 27 Oct 2021 - 22:33
JA: Sahel : « Le Maroc pourrait être une force de médiation »
Spoiler:
Dans un contexte de fortes tensions au Sahel, le royaume opère un rapprochement avec le Mali et la Mauritanie. Analyse du politologue marocain Khalid Chegraoui.
Le Maroc multiplie les échanges avec le Mali et les signes de soutien à son égard. Derniers exemples en date : la visite de travail du ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, chez son homologue Nasser Bourita, le 11 octobre, ainsi que l’annonce de la reprise des commissions mixtes et du dialogue politique entre les deux pays. Le 28 septembre, c’est le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Ismail Ould Cheikh Ahmed, qui s’était rendu dans le royaume pour rencontrer le ministre marocain et pour assister à la pose de la première pierre du complexe diplomatique de Mauritanie à Rabat.
De quoi ce nouvel activisme marocain en direction des pays du Sahel est-il le nom ? Coopération sécuritaire, question du Sahara, ambition de contrer l’influence algérienne dans la zone… JA fait le point avec le politologue Khalid Chegraoui, vice§doyen de la faculté Science Po/Gouvernance, sciences économiques et sociales de l’université Mohammed VI Polytechnique et chercheur associé au Policy Center for the New South de Rabat.
Jeune Afrique : Quelles sont les motivations qui ont poussé le Maroc et le Mali à renforcer leurs relations ?
Khalid Chegraoui : Le Mali fait face à des changements importants vis-à-vis de ses partenaires.
Ses relations avec la France, qui a réduit sa présence militaire, sont tendues et compliquées, et l’Algérie, qui n’a pas véritablement œuvré pour la paix dans la région et porte une certaine responsabilité dans l’instabilité au Mali, est perçue comme trop « imposante » par le pouvoir central malien.
Les autorités algériennes veulent absolument concrétiser les accords d’Alger signés en 2015 entre le Mali et la Coordination des mouvements de l’Azawad. Or ceux-ci sont inapplicables pour le gouvernement de Bamako, qui craint de ne pas pouvoir remplir ses fonctions régaliennes dans le nord du Mali. Avec le redéploiement des forces françaises et l’évacuation de leur caserne militaire à Kidal, les Maliens redoutent un renforcement de l’emprise algérienne sur le pays.
À terme, le Maroc veut contrebalancer l’axe Algérie-Nigeria-Afrique du Sud
Et puis, il y a la Russie qui montre un nouvel intérêt pour le dossier malien. Les relations entre les deux pays sont anciennes, notamment dans le domaine de la défense – de très nombreux dirigeants maliens ont été formés en Russie –, mais le retour des Russes sur le terrain, lui, est nouveau. À Bamako, plusieurs signes témoignent de la présence russe, et celle du groupe militaire privé Wagner.
Toutes ces données ne sont pas faciles à gérer. Par conséquent, le Mali aspire à stabiliser au moins un front, celui du Maghreb. Et de ce côté là, il y a le Maroc, une nation qui investit énormément dans les pays d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’au Mali, troisième destination des investissements marocains et deuxième bénéficiaire des bourses d’étude et de formation allouées par le royaume. Dans ce cadre là, et sans interventionnisme, le Maroc pourrait jouer un rôle de médiation très important, d’autant plus qu’il a retrouvé une place forte au sein de l’Afrique de l’Ouest et de l’Union africaine.
Pour Rabat, il s’agirait aussi de contrebalancer à terme l’axe Algérie-Nigeria-Afrique du Sud, qui a dominé les relations interafricaines ces dernières années. Ces pays se partageaient les rôles exécutifs au sein de l’Union africaine, pendant que l’Égypte était affaiblie, et que le Maroc ou la Libye étaient tous simplement absents. Fin septembre, Ismail Ould Cheikh Ahmed, le ministre mauritanien des Affaires étrangères, a participé avec Nasser Bourita à la pose de la première pierre d’une chancellerie mauritanienne à Rabat. Les relations entre les deux voisins n’ont pas toujours été aussi cordiales…
Les relations entre le Maroc et la Mauritanie ont connu des hauts et des bas, notamment pendant la fin de mandat du président Ould Abdel Aziz, jusqu’en 2019. La Mauritanie est un « pays pont » entre deux espaces régionaux : l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. Elle est devenue un acteur très important dans la région, à travers le G5 Sahel et les réseaux transsahariens. Et même si Nouakchott veut jouer un rôle d’observateur neutre dans le conflit entre le Maroc et l’Algérie, la crise de Guerguerate, en novembre 2020, a engendré des problèmes majeurs sur le marché mauritanien.
Rabat et Nouakchott ont probablement déjà réussi à dépasser leurs antagonismes du passé
Désormais, la Mauritanie considère que plus ses rapports avec le Maroc et l’Afrique de l’Ouest seront développés, plus elle sera gagnante. L’État aspire à mettre sur pied un espace économique ouvert, libéral et intégré. Il existe d’ailleurs une route goudronnée allant de Tanger à Dakar qui passe par la Mauritanie.
Au Maroc, on est très conscient de la position importante et stratégique de la Mauritanie. Ces deux pays ont probablement déjà réussi à dépasser leurs antagonismes du passé. D’ailleurs, leur intérêt réciproque est la stabilité.
Le Mali et la Mauritanie reconnaissent encore la République arabe sahraouie démocratique (RASD). En œuvrant à un rapprochement, le Maroc espère t-il faire évoluer leur position sur le Sahara ?
Aujourd’hui, les pays africains ont opté pour le pragmatisme. Et ce changement a principalement été opéré par le Maroc, qui a mis de côté les différends sur le Sahara pour se concentrer sur le développement économique. En d’autres termes, il préfère « voir ce qui nous unit plutôt que ce qui nous oppose ». Il faut bien comprendre que ces « différends » ont freiné l’intégration économique de la région et du continent alors qu’il s’agit d’un problème hérité de la guerre froide.
Le Maroc n’a pas les moyens financiers de l’Algérie, mais sa position est mieux adaptée aux attentes du continent
Nul ne peut concevoir des systèmes politiques et sécuritaires stables s’il n’existe pas d’assises économiques fortes. Sur la scène internationale, plusieurs puissances confirmées ou émergentes, comme la Turquie, tentent de se tailler la part du lion en Afrique. En ce qui concerne le Sahara, le vent a tourné et les choses vont immanquablement changer. Le Maroc ne fera pas marche arrière, car sa souveraineté est non négociable.
La rupture des relations entre l’Algérie et le Maroc ne place-t-elle pas les pays africains de la région face à un choix douloureux ?
C’est un risque, il ne faut pas se voiler la face. Avant cette rupture, les relations entre le Maroc et l’Algérie étaient déjà très compliquées, et plusieurs pays africains se sentaient gênés aux entournures, pris entre le marteau et l’enclume. Au cours des dernières années, le royaume a suivi une politique étrangère qui a parfaitement intégré ce paradigme, et n’a pas hésité à reprendre ses relations avec des pays qui reconnaissent encore la RASD et qui ne sont pas spécialement pro-Maroc. Doucement, mais sûrement, le royaume essaye de convaincre, de faire évoluer les avis. Ce n’est absolument pas le cas du côté de l’Algérie. Depuis deux ans, le pouvoir algérien critique assez durement les pays qui se rapprochent du Maroc, c’est le cas avec la Mauritanie, le Mali et le Nigeria.
Les Nigérians sont suffisamment forts pour ne pas se laisser dicter leur conduite, mais il est possible que le Mali succombe au chantage de l’Algérie. Je peux le comprendre, l’État malien est dans une situation complexe tant au niveau politique, qu’économique et sécuritaire, sans compter que le pays partage une frontière avec l’Algérie. Or, si la présence russe au Mali s’avère réelle, cela ne fera que renforcer la position et l’emprise algérienne, et il en sera fini de l’indépendance politique du Mali. Cette alliance devrait alerter les pays d’Afrique de l’Ouest et la communauté internationale. Quant aux principaux concernés, les pays africains, c’est à eux de prendre leurs responsabilité et de comprendre où se trouvent leurs intérêts.
Sous l’impulsion de Ramtane Lamamra, la diplomatie algérienne connaît un regain de dynamisme et d’agressivité dans la zone sahélienne. Le Maroc a-t-il les moyens diplomatiques de contrer cette offensive ?
Avec Ramtane Lamamra, on est revenu à l’époque de Houari Boumédiène. Sauf que l’Algérie n’a plus les moyens de sa politique étrangère d’antan, ni sur le plan financier ni sur le plan politique. La machine est rouillée et les ingrédients des années 1970-1980 ne séduisent plus autant les pays africains, devenus plus exigeants. Le Maroc n’a pas les moyens financiers de l’Algérie, mais sa position est mieux adaptée aux attentes et aux besoins du continent. En d’autres termes, le Maroc est un vrai modèle du sud pour le sud, ce n’est pas un pays riche, c’est un petit marché, qui doit s’exporter pour survivre et pourtant il a réussi à résoudre – pas toutes certes – de nombreuses problématiques.
VANDENBERGHE_K-24, Bruce Wayne, RED BISHOP et QuickShark aiment ce message
RED BISHOP Modérateur
messages : 12191 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 27 Oct 2021 - 23:11
replaysat a écrit:
JA: Crise Algérie-Maroc : les frontaliers privés des ressources de la contrebande
Spoiler:
Si la frontière entre les deux voisins est fermée depuis 1994, les gardes avaient pris l’habitude de fermer les yeux sur une contrebande qui faisait vivre toute une région. Depuis que cette tolérance a pris fin, il y a cinq ans, les habitants cherchent désespérément des alternatives.
C’était jadis une région bénie, arrosée par l’argent de la contrebande transfrontalière dont vivaient des milliers de personnes du cru. Depuis le renforcement des contrôles à la frontière entre l’Algérie et le Maroc il y a cinq ans, conséquence des relations toujours plus tendues entre les deux voisins, la zone, traversée par la route nationale 7 qui relie Maghnia à la station balnéaire de Marsa Ben M’hidi, connaît une dramatique déshérence.
Sur une table dressée à même le trottoir, des piles de pain « matlou3 » fait maison s’entassent à côté d’une marmite où mijote une soupe d’escargots. Cette pitance, vendue aux quelques automobilistes de passage, est devenue le principal gagne-pain quotidien de dizaines de jeunes des localités disséminées le long de la frontière entre l’Algérie et le Maroc. « Même l’eau commence à manquer depuis que la station de dessalement de Souk Tlata a été mise à l’arrêt il y a deux ans », se désole Messaoud, enseignant à la retraite.
Business juteux
Il y a encore quelques années, petits et grands trafics par-delà les frontières fermées depuis 1994 faisaient du coin une région prospère. De jour, les villages offraient l’image de localités calmes et paisibles. Seules les interminables queues aux pompes à essence trahissaient la fébrile activité qui se déroulait la nuit tombée.
Du jour au lendemain, les gardes-frontières ont reçu l’ordre de ne plus rien laisser passer
C’était alors un incessant ballet nocturne de baudets chargés de bidons de carburant ou de denrées alimentaires qui traversaient la frontière pour décharger leurs précieuses cargaisons. Pâtes, lait en poudre, semoule, carburant… Autant de produits subventionnés en Algérie et distribués clandestinement chez le voisin marocain.
Connaissant parfaitement pistes et sentiers, attachés les uns aux autres, les ânes avançaient à la queue leu leu sous la conduite de leur maître. Un business si juteux que chaque famille de la région avait son écurie de baudets et un garage pour stocker les denrées alimentaires et autres bidons d’essence.
Le juteux trafic attirait même des Algériens de toutes les régions du pays, venus s’installer tout près de cette frontière poreuse et prodigue. Puis le vent a tourné et le filon s’est tari. Les frontières sont devenues de plus en plus hermétiques. Des murs hérissés de barbelés ont poussé de part et d’autre, des fossés ont été creusés et toutes les brèches ont été colmatées. Du jour au lendemain, les gardes-frontières ont reçu l’ordre de ne plus rien laisser passer.
Des ânes et des hommes au chômage
Les ânes et les hommes se sont retrouvés au chômage. Leurs propriétaires ne pouvant plus les nourrir, les malheureuses bêtes se sont retrouvées à errer le long des routes, affamées et abandonnées, quand elles n’étaient pas vendues aux zoos ou à des bouchers peu scrupuleux.
Khaled, 43 ans, est l’un des ces « trafiquants » qui se sont reconvertis dans le commerce du thé, des gâteaux secs et du « matlou3 ». « Le pain, je l’achète 45 dinars [0,28 euro] pièce auprès d’une voisine pour le revendre 50 dinars [0,31 euro] », explique-t-il. Ses clients ? Essentiellement des automobilistes qui font la navette entre Maghnia et Marsa Ben M’hidi.
Khaled vend aussi des bols d’escargots cuits dans leur soupe. « On les ramasse, on les cuisine et on les vend 200 dinars [1,26 euro] le bol », détaille-t-il. « On ne gagne pas grand-chose mon frère. C’est à peine si on se fait 700 [4,41 euros] à 800 dinars [5 euros] de bénéfices par jour », dit ce père de famille qui n’est jamais sûr de faire bouillir la marmite pour sa femme et ses trois enfants en fin de journée.
Depuis la fermeture des frontières – « lehdada » comme on l’appelle ici – il y a cinq ans de cela, tout le monde galère. Dans cette région pauvre et isolée ou aucune industrie n’est répertoriée, la route était l’unique gagne-pain des hommes.
Vendre du pain, du thé et des escargots est la seule « industrie » de la région. « On travaille un peu pendant les deux ou trois mois de l’été quand il y a beaucoup de monde qui va à la mer », tente de positiver Khaled.
Depuis la fermeture de la frontière, les gens se débrouillent comme ils peuvent, raconte Karim
Son ami Djilali, 51 ans, en a visiblement gros sur le cœur : « Depuis la fermeture de la frontière, c’est tout l’ouest algérien qui est à l’arrêt. « Miyta », c’est mort mon frère ! Je n’arrive même pas à faire rentrer les 900 [5,67 euros] à 1200 dinars [7,56 euros] que me coûte la boîte de lait de mes enfants. Ces petits commerces sur la route, c’est comme un sérum pour ne pas mourir. Nous sommes comme les fourmis : actifs seulement en été… Il ne reste plus qu’à nous enterrer. »
Plutôt la mer que la frontière
En off, tout le monde reconnaît que les frontières ne sont pas aussi fermées que cela. La drogue passe toujours. Il suffit d’y mettre le prix. « Quand la contrebande faisait vivre toute la région, il y avait beaucoup d’argent et tout le monde trouvait son compte, mais depuis la fermeture de la frontière, les gens se débrouillent comme ils peuvent, raconte Karim, la cinquantaine. Certains ont acheté des petites barques et se tournent vers la mer. D’autres ont investi dans l’élevage de poulet, dans l’apiculture ou l’arboriculture. Ici, la terre n’est pas très bonne… »
Tout compte fait, Karim ne voit pas d’un mauvais œil ce changement. « C’est peut être un mal pour un bien cette frontière fermée. Il y avait beaucoup d’argent et les gens dépensaient à tort et à travers, se faisant la concurrence à coups de belles voitures. Ou alors ils se soûlaient et jetaient leurs canettes et leurs bouteilles un peu partout. » La frontière scellée, les enfants de la région essaient tant bien que mal de s’inventer un autre avenir.
Merci encore Replaysat
Ben alors ? Qu'est ce qui se passe ? D'aprés les Torchons Algériens, l'Algérie, la grande, puissante, riche et généreuse Algérie faisait vivre toute la moitié Est du Maroc. Et que pour punir le méchant Maroc, elle fermer les frontières a double tour, ce qui provoquerai une famine ou une révolution 3 mois plus tard. 5 ans plus tard, ni famine, ni insurrection au Maroc...mais des usines qui ouvre a Oujda Et l'article nous montre quelle région est en train de mourir dans ce secteur....
_________________
VANDENBERGHE_K-24, Bruce Wayne, romh, QuickShark, ralek1 et replaysat aiment ce message