Économie marocaine

Rappel du premier message :

https://www.agenceecofin.com/gaz-naturel/0208-90458-maroc-sound-energy-et-afriquia-gaz-signent-un-accord-d-offtake-du-gnl-de-tendrara?fbclid=IwAR2efxVRrtIAXvMq4f40UGcX9Ji9fAcyi74KzGDJpxc3a1u8RJEsLLRAGyE

perso je suis pour que les opérateurs locaux profitent des marchés et tout ça
mais je voit d'un mauvais oeil ce akhennouche qui a la casquette de ministre de l'agriculture et qui en meme temps signe des accord de ce genre via son entreprise afriquia gaz c'est immoral

BOUBOU a écrit:

Croissance insolente malgré le contexte...

la croissance mondiale étant prévue à 5.6%.
avec 5.4% pour les économies avancées et 6.0% pour celles en développement et marchés émergents.
Pour l'Afrique du Nord et le M-O il est prévue 2.4% pour cette année.

Aprés ce ratrapage, il faudra confirmer pour 2022 incha'Allah.

Le soucis c'est que ce chiffre doit jamais descendre

On peut même pas appeler ça une croissance en vrai, juste une remise à zéro, le seul pays qui s'en sort bien dans la région c'est l'Égypte.
Après comparé à beaucoup qui ne se sont pas encore remis, c'est sûr que c'est bien.

effectivement, d'ou ma précision concernant le contexte.
En limitant la casse on permet à notre économie de reprendre de la vigeure sur des fondations solides. Ce qui présage une continuité de croissance et un IDE qui va profiter de ces fondations.

Il faut capitaliser là dessus. Les investisseurs veulent du solide.

en fait la croissance 2021 efface celle de 2020
c'est comme si on avait eu 0% de croissance en 2020 et 2021. 2 année blanches
Aprés oui, on s'en sort pas mal par rapport au autres ( la Tunisie aura comblé l'année 2020 en....2024...)
Ce qu'il faut c'est visé les 4-5% de croissance jusqu'en 2030, pour reprendre un rythme de croissance solide et vertueux.

Avez-vous les données sur la croissance par secteur? Merci.

https://medias24.com/2021/12/21/croissance-en-2021-leconomie-va-recuperer-995-du-niveau-pre-covid-depf/

Plus de détails ici !

Anzarane a écrit:

Alors quelles mesures concrètes pouvant nous prendre pour arrêter cette hémorragie ??

Le Global Financial Integrity (GFI) donne les recommandations ci-dessous aux Etats pour éviter ce problème de la fausse facturation commerciale :

Au niveau national :

• Rendre illégale la fausse facturation commerciale
  
• Renforcer les capacités répressives des autorités douanières
  
• Mettre en place des équipes multi-agences pour lutter contre la fraude douanière, l'évasion fiscale et d'autres crimes
  
• Mettre en œuvre des outils d'évaluation des risques de fausse facturation commerciale
  
• Renforcer la surveillance douanière des zones franches
  
• Établir des comités nationaux pour la facilitation des échanges
  

Au niveau international :

• Élargir le partage d'informations entre les pays importateurs et exportateurs
  
• Explorer l'utilisation de la technologie du grand livre distribué pour identifier les fausses facturations commerciales
  

Grand livre distribué? Tu veux dire blockchain?

alphatango a écrit:

Grand livre distribué? Tu veux dire blockchain?

Oui, c'est une recommandation pour éviter ce fléau (Distributed ledger technology).

Cela garantit des transactions sûres qui ne peuvent pas être modifiées. Car c'est des données immuables d’une manière cryptée et sécurisée.

L'OCP a déjà réalisé une transaction avec L'Éthiopie via cette technologie cette année.

C'est une bonne idée.
Mais simplement avec une base de données où tu peux recouper les chiffres du vendeurs et ceux de l'acheteur on y arrive.

Le fait est qu'il y a des solutions. Elles demandent des moyens mais elles existent.
C'est la volonté politique qui n'est pas là.

alphatango a écrit:

C'est une bonne idée.
Mais simplement avec une base de données où tu peux recouper les chiffres du vendeurs et ceux de l'acheteur on y arrive.

Le fait est qu'il y  a des solutions. Elles demandent des moyens mais elles existent.
C'est la volonté politique qui n'est pas là.

On est d'accord !!

De plus, il faudra serrer la vis au niveau des transactions en espèce au niveau intérieur.

En 2015 par exemple la France a fixé le plafond d'une transaction en liquide chez les commerçants à 1000 euros maximum au lieu de 3000e avant.

Chez nous tu as encore des gens qui se baladent avec des valises pleines de billets.

Il ne faut pas s’étonner après qu'il y a beaucoup de fraudes et d'informel !

l'AG yehdikoum mes frères est ce que vous croyez qu'on a besoin de outil ou de solutions vraiment, la DAG( division des affaires générales au ministère de l'intérieur)  a des rapports détaillés sur tout les commerçants les intermédiaires etc etc il savent absolument tout, est ce que vous croyez que la dgst ne sait pas combien de devises (roule) dans le marché noir etc, 
C'est question de volonté politique rien de plus

Les solutions sont la et existe:

- Block chain
- Big Data
- Logiciel
- Numérisation

Mais comme indiqué, manque de volonté politique. Le problème pourrait être réglé "rapidement" ( dans un délais de 5 ans) de manière graduelle et qui ferait émerger de nouveau acteur nationaux.

Je peux pas croire qu'on ait pas les capacité technique pour développer un logiciel pour Hanout ou restaurants pour les accompagner dans leur transition fiscal

On est à 3 fois les prix de 2020

Intéressante discussion mais on évite toujours de poser certaines questions qui dérange 

Personnellement je pense que à moyen terme ce qui arrive au secteur de tourisme est relativement une bonne chose car ça va pousser les capitaux à s'investir dans d'autres secteurs et chercher d'autres alternatives, ça va impacter l'investissement public aussi ce qui veut dire qu'on s'oriente vers une économie moins dépendante du tourisme et justement c'est Une très bonne chose pour l'industrie ou d'autres secteurs productifs. Bien sûr tout ça est conditionné par une réactivité et une prise de conscience plus rapide de ces enjeux

romh a écrit:

Personnellement je pense que à moyen terme ce qui arrive au secteur de tourisme est relativement une bonne chose car ça va pousser les capitaux à s'investir dans d'autres secteurs et chercher d'autres alternatives, ça va impacter l'investissement public aussi ce qui veut dire qu'on s'oriente vers une économie moins dépendante du tourisme et justement c'est Une très bonne chose pour l'industrie ou d'autres secteurs productifs. Bien sûr tout ça est conditionné par une réactivité et une prise de conscience plus rapide de ces enjeux

C'est une aubaine pour les MRM et le tourisme intérieur.

Arbalo a écrit:

romh a écrit:

Personnellement je pense que à moyen terme ce qui arrive au secteur de tourisme est relativement une bonne chose car ça va pousser les capitaux à s'investir dans d'autres secteurs et chercher d'autres alternatives, ça va impacter l'investissement public aussi ce qui veut dire qu'on s'oriente vers une économie moins dépendante du tourisme et justement c'est Une très bonne chose pour l'industrie ou d'autres secteurs productifs. Bien sûr tout ça est conditionné par une réactivité et une prise de conscience plus rapide de ces enjeux

C'est une aubaine pour les MRM et le tourisme intérieur.

Le tourisme intérieur a totalement été délaissé avec des produits et pack hors de portée des familles de classe moyenne. Quand tu compare par exemple avec les offres espagnole c'est le jour et la nuit et spécialement les formules tout compris.

Anzarane a écrit:

Arbalo a écrit:

romh a écrit:

Personnellement je pense que à moyen terme ce qui arrive au secteur de tourisme est relativement une bonne chose car ça va pousser les capitaux à s'investir dans d'autres secteurs et chercher d'autres alternatives, ça va impacter l'investissement public aussi ce qui veut dire qu'on s'oriente vers une économie moins dépendante du tourisme et justement c'est Une très bonne chose pour l'industrie ou d'autres secteurs productifs. Bien sûr tout ça est conditionné par une réactivité et une prise de conscience plus rapide de ces enjeux

C'est une aubaine pour les MRM et le tourisme intérieur.

Le tourisme intérieur a totalement été délaissé avec des produits et pack hors de portée des familles de classe moyenne. Quand tu compare par exemple avec les offres espagnole c'est le jour et la nuit et spécialement les formules tout compris.

De toute façon si la crise continue de durer il n'auront pas d'autres choix que de développer l'offre nécessaire au tourisme intérieur (ce qui aurait déjà du être fait).

Sur les traces de Marjane, Label’Vie sous les marques (Carrefour, Carrefour Market , Atacadao) s'engage à développer son sourcing local à hauteur de 80% sur pas mal de produit, ce qui va permettre de substituer pas mal de produits d'importations par des produits locaux. Reste maintenant à produire une qualité équivalente voire supérieure.
Il est peut-être aussi temps de se projeter en Afrique. (comme font les turcs avec BIM).

L'article sous https://medias24.com/2021/12/27/grande-distribution-labelvie-sengage-a-developper-son-sourcing-local/

Attention c'est pas 80% de ce qui se vend dans le magasin mais 80% de la marque distributeur, ce qui est pas mal aussi.

Je ne crois pas que BIM ais une marque distributeur mais voir avec le groupe pour augmenter la part des marques marocaines dans son offre et réduire l'importation massive de Turquie

https://atalayar.com/fr/content/le-maroc-et-le-royaume-uni-progressent-dans-la-construction-du-c%C3%A2ble-sous-marin

Citation :

  OXFAM critique les exonérations fiscales « injustifiées » au Maroc

Hier, 06h55

· 29 décembre 2021

Selon OXFAM, les exonérations fiscales actuelles au Maroc s’élèvent à 29 milliards de dirhams, soit près du double du budget alloué à l’éducation et à la santé.

Les exonérations fiscales accordées aux secteurs de l’agriculture, de l’immobilier et de l’enseignement privé sont « injustifiées » et coûtent au Maroc un « important gaspillage financier », a déclaré Oxfam Maroc.

Dans le cadre de sa politique économique visant à renforcer et à encourager les investissements dans les principaux secteurs du pays – agriculture, industrie et immobilier – le Maroc a commencé à accorder des avantages fiscaux dans ces domaines. Néanmoins, une fiscalité juste est considérée comme étant la colonne vertébrale d’un système économique et social juste.

Dans son dernier rapport intitulé « Tax Exemptions, Lost Revenues : Agriculture, immobilier et enseignement privé », Oxfam Maroc a disséqué les effets des politiques fiscales du Maroc depuis la fin des années 60.

« Les exonérations fiscales ont constitué en 2018 environ 3% du PIB du Maroc (29 milliards de dirhams), soit près du double du budget alloué à l’éducation et à la santé », a souligné le rapport.

« Ces exonérations n’ont pas d’impact significatif sur les décisions d’investissement ou d’embauche des entreprises, car 81% d’entre elles ont été accordées sans étude de leur utilité », précise le rapport.

Dans un contexte de rétrécissement du marché hypothécaire et de forte baisse des transactions, les prix de l’immobilier au Maroc continuent de baisser au troisième trimestre 2021.

À cet égard, Oxfam Maroc a déclaré que l’immobilier ne peut pas être un secteur éligible pour bénéficier d’une politique de discrimination positive car « il représente environ 47% des composantes brutes du capital fixe de l’économie marocaine. »

Quant au secteur agricole, le rapport ajoute que malgré le fait qu’il bénéficie d’exonérations fiscales, l’agriculture enregistre « des taux de couverture insuffisants pour certaines matières de base, comme le sucre à hauteur de 47% et les huiles à hauteur de 1%. »

En outre, le rapport met en lumière le fait que le nouveau projet de loi de finances approuvé par le gouvernement Akhannouch « ne respecte pas » toutes les exigences de la loi-cadre n° 16-69 relative aux réformes fiscales. « Le Maroc doit s’orienter vers l’abandon des concessions fiscales qui renforcent l’économie de rente », a déclaré Abdeljalil Laaroussi, chargé de campagne à Oxfam Maroc, dans une déclaration jointe au rapport.

Oxfam Maroc a conclu son rapport en recommandant l’adoption d’un soutien contractuel direct au lieu d’exonérations fiscales inconditionnelles, en « renforçant les mesures de soutien direct à la mécanisation agricole au lieu d’appliquer un faible taux de taxe sur la valeur ajoutée. »

Aujourd’hui, la crise sanitaire qui s’est abattue sur le Maroc a mis en évidence la vulnérabilité des finances publiques marocaines et la nécessité d’optimiser l’utilisation des ressources budgétaires. Repenser la fiscalité constitue une priorité au Maroc.


challenge

     

Manquer plus que ça taxer les agriculteurs pour un pays semi aride qui s approche de l'aridité on pourra dire bye bye a l agriculture au Maroc.