perso je suis pour que les opérateurs locaux profitent des marchés et tout ça mais je voit d'un mauvais oeil ce akhennouche qui a la casquette de ministre de l'agriculture et qui en meme temps signe des accord de ce genre via son entreprise afriquia gaz c'est immoral
_________________
Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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Socket-error General de Division
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 14 Juil 2022 - 11:48
Il faut être malin même si nous augmentons l'imposition, il y a d'autres leviers.
Nous pouvons actionner du crédit d’impôt pour les investissements productifs, des aides et des subventions diverses et mettre à disposition des sites aménagés avec des locations longue durée à prix bas.
Bref, il y a plein de pistes pour contourner l'imposition.
_________________ لك الله ياوطني
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 14 Juil 2022 - 12:00
Socket-error a écrit:
Il faut être malin même si nous augmentons l'imposition, il y a d'autres leviers.
Nous pouvons actionner du crédit d’impôt pour les investissements productifs, des aides et des subventions diverses et mettre à disposition des sites aménagés avec des locations longue durée à prix bas.
Bref, il y a plein de pistes pour contourner l'imposition.
Il faut déjà commencer par la loi d'autoproduction consommation d'électricité, les industriels doivent avoir la possibilité d'investir dans leurs propres unité solaire/éolienne ou à gaz pour produire leur propre électricité et réinjecter le surplus dans le réseau cette opération va decarboniser leurs activités et va réduire leurs factures énergétique par plus de 60%, ces entreprises peuvent faire ça soit individuellement soit sous forme de groupement d'intérêt économique. Le problème c'est que le ministère ne compte pas changer les choses et veille à ce que les intérêt de lydec ridal et co ne soit pas touché, ils réalisent presque 150% de marge par Kwh et c'est le segment le plus rentables pour eux donc encore une fois il faut une volonté politique sincères pour promouvoir les investissements privés et IDE dans l'industrie loin du showbiz de Monsieur le ministre de l'industrie et les sorties médiatique de madame la ministre de l'énergie il faut des couilles en cuivre pour faire face au puissant lobby français au Maroc
BennyBlanco, Bruce Wayne, Fahed64, Socket-error et Anzarane aiment ce message
Invité Invité
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 14 Juil 2022 - 17:37
Les US sont le plus grand paradis fiscal au monde. Biden etait le représentant du Delaware, un véritable paradis fiscal avec zero taxe pour les entreprises. Les US ont ecrit cet accord de telle sorte qu'il y ait des trous qui permettent au Delaware, à l'Arizona etc d'offrir des avantages fiscaux sans aucun changement.
Enfin!! Prémices d'une régulation qui se prépare. Espérant que ça ne sera pas trop contraignant pour les traders marocains 🤲
Ça va servir à quoi franchement pour l'économie du pays à part brûler des devises, difficilement collecté par divers activités, dans des marchés de spéculation qui ne sont profitable qu'au dinosaures ( institutionnels) connue et qui manipulent le marché à distance Franchement si quelqu'un peut nous expliquer ça va contribuer comment à la résolution de nos problème s économique je suis preneur
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 15 Juil 2022 - 2:44
romh a écrit:
fighter-jet a écrit:
ralek1 a écrit:
Binance CEO Changpeng Zhao est au Maroc? J'espère une rencontre avec Abdellatif Jouahri
Enfin!! Prémices d'une régulation qui se prépare. Espérant que ça ne sera pas trop contraignant pour les traders marocains 🤲
Ça va servir à quoi franchement pour l'économie du pays à part brûler des devises, difficilement collecté par divers activités, dans des marchés de spéculation qui ne sont profitable qu'au dinosaures ( institutionnels) connue et qui manipulent le marché à distance Franchement si quelqu'un peut nous expliquer ça va contribuer comment à la résolution de nos problème s économique je suis preneur
Ce n'est ni pour le trading ni pour les marchés financiers classiques (les futures, les bonds ...etc) qui sont déjà régulés. Mon intervention concerne la régulation du marché spot de Bitcoin. On ne peut pas se contenter d'être spectateur et regarder les américains et les européens préparer des projets bien détaillés sur une prochaine régulation sans ouvrir un débat au Maroc sur l'avenir de la blockchain. D'ailleurs c'est ce que la Banque Al-Maghrib est ent rain de faire heureusement. On peut en parler longuement du sujet si ça intéresse, mais pour cela il va falloir ouvrir un sujet dédié au Bitcoin uniquement pour ne pas faire HS.
Dans un domicile, une ferme ou une usine, installer des panneaux photovoltaïques est de plus en plus en vogue. La démocratisation de cette technologie a permis au plus grand nombre d’autoproduire son électricité, et de réduire ainsi sa facture énergétique.
L’investissement dans ces installations peut être rentabilisé à moyen terme, mais plusieurs freins persistent, notamment l’impossibilité de réinjecter sa surproduction dans le réseau. Est-il pertinent de recourir à l’autoproduction ?
Des économies de 40 %
En l’absence de cadre législatif, il est impossible de connaître précisément le nombre d’autoproducteurs électriques. Cependant, d’après les professionnels du secteur sondés par TelQuel, l’engouement est bien réel. Preuve en est l’installation au Maroc de grands groupes comme le français Qair, présent dans seize pays.
“Nous pouvons constater une nette augmentation des centrales solaires en autoproduction. Les particuliers et industriels ont pu observer que ces solutions fonctionnent bien et procurent plusieurs avantages”, nous explique Wahiba Zniber, directrice générale de Qair Maroc. Parmi les principaux projets réalisés par la filiale marocaine, une centrale solaire équipée de 2600 panneaux photovoltaïques alimentant l’usine Nestlé d’El Jadida.
Pour la multinationale suisse d’agroalimentaire, l’objectif est de réduire ses émissions de dioxyde de carbone. Mais dans la majorité des cas, le recours à ces technologies obéit à un intérêt financier. En effet, l’autoproduction électrique est le meilleur moyen de réduire sa facture énergétique.
Selon Sofia Kilito, économiseur d’énergie chez Econosol, fournisseur clé en main de solutions d’autoproduction, l’économie d’énergie pour un particulier peut atteindre 30 % à 40 %. Pour bénéficier de tels rendements, la condition est que “le client adapte sa consommation électrique en fonction du pic de production du photovoltaïque, c’est-à-dire entre midi et 14 heures”, développe Sofia Kilitoe montant de l’investissement dépend de plusieurs facteurs, dont le budget du client, sa consommation énergétique et la surface disponible pour déployer les panneaux. Pour un particulier, l’installation basique débute à 80.000 ou 90.000 dirhams hors taxes. Compte tenu du fort ensoleillement au Maroc, le retour sur investissement peut être réalisé en 6 à 8 ans, la durée de vie d’une centrale solaire étant de 25 à 30 ans.
Des développeurs comme Qair Maroc proposent même de financer la capacité de production du client. Sur le modèle du leasing, la facturation se fait en kWh et au terme de la durée du contrat, la centrale lui est cédée gratuitement.
Le problème du gaspillage
Sur toute leur durée de vie, l’entretien des installations d’autoproduction n’est pas contraignant. “Il suffit de temps à autre de contrôler l’état des câbles et de l’onduleur. Il faut aussi nettoyer les plaques photovoltaïques. Pour un industriel, le nettoyage se fait deux à trois fois par an. Il est moins fréquent pour un particulier”, nous explique Sofia Kilito.
L’un des principaux problèmes de l’autoproduction est le gaspillage de l’électricité non consommée. “Bien qu’il soit fortement recommandé de bien dimensionner son installation, dans certains cas, des concessions doivent être faites, notamment quand certains industriels ne consomment pas le dimanche ou ont des arrêts annuels. Il serait dommage de devoir sous-dimensionner la capacité de production pour ces clients”, regrette Wahiba Zniber. Selon ses estimations, les pertes chez les clients industriels peuvent atteindre les 20 % de la production électrique totale.
En attendant l’adoption de la loi sur l’autoproduction, il n’est pas encore possible de réinjecter sa surproduction électrique dans le réseau, et donc de la revendre aux distributeurs comme Lydec ou Redal
Une partie de cette électricité pourrait être stockée dans des batteries, mais d’après Sofia Kilito, les batteries coûtent encore cher, et leur prix a augmenté dernièrement des suites de l’inflation des cours de métaux. Par exemple, une batterie lithium de 5 kWh coûte entre 30.000 et 40.000 dirhams.
En attendant l’adoption de la loi sur l’autoproduction, il n’est pas encore possible de réinjecter sa surproduction électrique dans le réseau, et donc de la revendre aux distributeurs comme Lydec à Casablanca ou Redal à Rabat. Selon un cadre dans une entreprise de distribution électrique, certains clients bidouillent leurs compteurs électromécaniques pour pouvoir le faire. Cela permet de soustraire la surproduction de la facture électrique. Mais cette démarche reste illégale et peut mener à des poursuites judiciaires.
En attendant la loi
Dévoilé une première fois par le précédent ministre de l’Énergie Aziz Rabbah fin 2020, l’avant-projet de loi sur l’autoproduction a été ressorti des tiroirs par sa successeure Leila Benali. Le projet de loi n° 82.21 relatif à l’autoproduction d’énergie électrique a été adopté par le Conseil du gouvernement le 11 novembre 2021, et soumis à la commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement de la Chambre des représentants le 13 janvier dernier, où il est encore en discussion.
Si ce texte est censé mettre fin à l’anarchie dans le secteur, il comporte son lot de polémiques. Ainsi, l’article 20 du projet de loi n’autorise à injecter dans le réseau électrique national que 10 % de la production totale annuelle. D’après les acteurs du secteur, cette limite est insuffisante et n’incite pas à l’investissement dans des installations d’autoproduction. “Nous espérons que cette limite d’injection passe à 20 % et attendons avec hâte que le prix de vente de la surproduction soit communiqué. Cela permettra de mesurer l’impact économique de l’injection de cette surproduction”, commente Wahiba Zniber.
En France ou en Tunisie, aucune limite n’est fixée par la réinjection dans le réseau. Le ministère marocain de l’Énergie avait justifié le plafond de 10 % par la volonté d’“inciter les industriels à bien dimensionner leurs installations, qui sont à la base destinées à produire de l’énergie électrique pour satisfaire exclusivement leurs besoins propres en électricité”. Mais pour Said Guemra, consultant en management de l’énergie interrogé par TelQuel en novembre dernier, la justification se trouve dans le lobbying des distributeurs qui ont voulu limiter au maximum cette réinjection.
Dans tous les cas, l’adoption d’un cadre législatif permettra d’accélérer le déploiement à grande échelle de l’autoproduction électrique, ce qui aura des bienfaits aussi bien pour l’environnement que pour les budgets des consommateurs.
Quelle fiscalité ?
Dans la loi de finances 2022, les matières utilisées pour la fabrication des plaques photovoltaïques sont exonérées de TVA à l’import. Les panneaux sont quant à eux soumis à un taux réduit de 10 %, à condition qu’ils soient vendus en l’état. S’il y a intervention de main-d’œuvre ou ajout de composantes nécessaires à la solution d’autoproduction, le taux de TVA passe à 20 %.
Côté canarie occuper non car il faut être relier à un plateau continent ce qui n'est pas leurs cas les îles occupé par la force ne peuvent prétendre à une zée normalement avec la covention de montego bay
messages : 204 Inscrit le : 04/11/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Juil 2022 - 16:19
C’est l’ancienne carte ça, vous pouvez la trouver partout sur google….C’est la zee actuelle, avec un découpage non officiel utilisant la ligne médiane en attendant la délimitation officielle incluant les règles relatives au plateau continental.
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Juil 2022 - 16:28
La question c'est pourquoi des marocains véhiculent de telles bêtises normalement il doit publié u e carte qui traduit la vision Marocaine puisque rien n'est officiel sinon il doit s'abstenir c'est mieux
redman aime ce message
marques General de Brigade
messages : 3984 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Juil 2022 - 16:42
La carte ne me parait pas fausse ... pourquoi ?
parce que la Convention Internationale de Montego donne le droit à une île ou un archipel (comme les Canaries) et avec la définition juridique suivante : une terre entourée d'eau, d'origine naturelle, qui doit être émergée à marée haute», le droit d'avoir sa propre ZEE de 200 miles
Si cette définition juridique est appliquée, c'est donc probablement la bonne carte qui va être ratifiée entre les 2 pays concernés : le Maroc et l'Espagne , comme le droit de la Mer leur donne ce pouvoir.
A suivre ...
Stinger Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 18/06/2020 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Juil 2022 - 22:00
marques a écrit:
La carte ne me parait pas fausse ... pourquoi ?
parce que la Convention Internationale de Montego donne le droit à une île ou un archipel (comme les Canaries) et avec la définition juridique suivante : une terre entourée d'eau, d'origine naturelle, qui doit être émergée à marée haute», le droit d'avoir sa propre ZEE de 200 miles
Si cette définition juridique est appliquée, c'est donc probablement la bonne carte qui va être ratifiée entre les 2 pays concernés : le Maroc et l'Espagne , comme le droit de la Mer leur donne ce pouvoir.
A suivre ...
Citation :
Déclaration : Les lois et règlements relatifs aux espaces maritimes en vigueur au Maroc demeurent applicables sans préjudice des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Le Gouvernement du Royaume du Maroc réaffirme, de nouveau, que Sebta, Melilla, îlot d'Alhocelma, le rocher de BADIS, les îles Chaffarines sont des territoires marocains. Le Maroc n'a jamais cessé de revendiquer la récupération de ces présides sous occupation espagnole pour parachever son unité territoriale. En ratifiant la Convention, le Gouvernement du Royaume du Maroc déclare que cette ratification ne peut, en aucune manière, être interprétée comme une reconnaissance de cette occupation. Le Gouvernement du Royaume du Maroc ne se considère lié par aucun instrument juridique nationale ou déclaration faite ou qui sera faite par d'autres États au moment de la signature ou de la ratification de la Convention et se réserve, si nécessaire de déterminer sa position à leur égard en temps opportun. Le Gouvernement du Royaume du Maroc se réserve le droit de faire au moment opportun, les déclarations prévues aux articles 287 et 298 en cequi concerne le règlement des différends. Déclaration : Les lois et règlements relatifs aux espaces maritimes en vigueur au Maroc demeurent applicables sans préjudice des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. Le Gouvernement du Royaume du Maroc réaffirme, de nouveau, que Sebta, Melilla, îlot d'Alhocelma, le rocher de BADIS, les îles Chaffarines sont des territoires marocains. Le Maroc n'a jamais cessé de revendiquer la récupération de ces présides sous occupation espagnole pour parachever son unité territoriale. En ratifiant la Convention, le Gouvernement du Royaume du Maroc déclare que cette ratification ne peut, en aucune manière, être interprétée comme une reconnaissance de cette occupation. Le Gouvernement du Royaume du Maroc ne se considère lié par aucun instrument juridique nationale ou déclaration faite ou qui sera faite par d'autres États au moment de la signature ou de la ratification de la Convention et se réserve, si nécessaire de déterminer sa position à leur égard en temps opportun. Le Gouvernement du Royaume du Maroc se réserve le droit de faire au moment opportun, les déclarations prévues aux articles 287 et 298 en cequi concerne le règlement des différends.
Voilà la déclaration du Maroc le jour de sa signature
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Juil 2022 - 22:33
marques a écrit:
La carte ne me parait pas fausse ... pourquoi ?
parce que la Convention Internationale de Montego donne le droit à une île ou un archipel (comme les Canaries) et avec la définition juridique suivante : une terre entourée d'eau, d'origine naturelle, qui doit être émergée à marée haute», le droit d'avoir sa propre ZEE de 200 miles
Si cette définition juridique est appliquée, c'est donc probablement la bonne carte qui va être ratifiée entre les 2 pays concernés : le Maroc et l'Espagne , comme le droit de la Mer leur donne ce pouvoir.
A suivre ...
C'est correct uniquement pour les îles jouissant d'une pleine autonomie et c'est pas le cas des îles Canaries, est ce que vous croyez que les espagnols vont négocier quoique ce soit avec nous si ils savent très bien que le droit international est de leur côté ?????????? Ça va vite rentrer dans les eaux européens et vous allez avoir sur le dos tout l'UE et le nato aussi
ralek1 Colonel-Major
messages : 2062 Inscrit le : 27/04/2016 Localisation : Lyon Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Juil 2022 - 22:46
marques a écrit:
La carte ne me parait pas fausse ... pourquoi ?
parce que la Convention Internationale de Montego donne le droit à une île ou un archipel (comme les Canaries) et avec la définition juridique suivante : une terre entourée d'eau, d'origine naturelle, qui doit être émergée à marée haute», le droit d'avoir sa propre ZEE de 200 miles
Si cette définition juridique est appliquée, c'est donc probablement la bonne carte qui va être ratifiée entre les 2 pays concernés : le Maroc et l'Espagne , comme le droit de la Mer leur donne ce pouvoir.
A suivre ...
Non Les Canaries ne sont pas un archipel et il ne faut pas les appeler comme ça. Il s'agit d'une interprétation espagnole du droit international, mais juridiquement ce qu'ils avancent ne tient pas la route. C'est là ou réside le différend avec le Maroc.
Citation :
le Royaume a réaffirmé sa position de principe, «qui rejette tout acte visant la délimitation unilatérale du plateau continental et appelle à l’application fidèle des règles pertinentes du droit international, en particulier la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, ainsi que la pratique et la jurisprudence internationales en la matière». En fait, selon les spécialistes de la question, l’origine de ce différend entre l’Espagne et le Maroc réside en le décret royal espagnol de 1978, instituant une ZEE au large des côtes canariennes qui qualifie les îles d’«archipel». Or, la situation de ces îles ne répond pas aux critères retenus par le droit international pour désigner un archipel. Ce dernier étant par définition comme «un ensemble d’îles qui forment un tout géographique, économique et politique ou qui sont historiquement considérées comme tel». En droit, il est certain que l’Espagne, et encore moins les Îles canaries, n’est pas un «État archipel», la délimitation des eaux territoriales, entre le Maroc et l’Espagne, ne doit donc pas se faire comme si c’était le cas. Dans tous les cas, insiste le Maroc, la délimitation des eaux des pays voisins «doit être régie, comme toujours, par un accord mutuel dans le cadre du respect de la Convention des Nations Unies sur la mer».
_________________ "C'est un plaisir de faire sauter l'ingénieur avec son propre pétard". William Shakespeare ; Hamlet (1603)
BennyBlanco, Voldenuit, Fahed64, redman et simplet aiment ce message
Stinger Colonel
messages : 1751 Inscrit le : 18/06/2020 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Juil 2022 - 23:06
ralek1 a écrit:
marques a écrit:
La carte ne me parait pas fausse ... pourquoi ?
parce que la Convention Internationale de Montego donne le droit à une île ou un archipel (comme les Canaries) et avec la définition juridique suivante : une terre entourée d'eau, d'origine naturelle, qui doit être émergée à marée haute», le droit d'avoir sa propre ZEE de 200 miles
Si cette définition juridique est appliquée, c'est donc probablement la bonne carte qui va être ratifiée entre les 2 pays concernés : le Maroc et l'Espagne , comme le droit de la Mer leur donne ce pouvoir.
A suivre ...
Non Les Canaries ne sont pas un archipel et il ne faut pas les appeler comme ça. Il s'agit d'une interprétation espagnole du droit international, mais juridiquement ce qu'ils avancent ne tient pas la route. C'est là ou réside le différend avec le Maroc.
Citation :
le Royaume a réaffirmé sa position de principe, «qui rejette tout acte visant la délimitation unilatérale du plateau continental et appelle à l’application fidèle des règles pertinentes du droit international, en particulier la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, ainsi que la pratique et la jurisprudence internationales en la matière». En fait, selon les spécialistes de la question, l’origine de ce différend entre l’Espagne et le Maroc réside en le décret royal espagnol de 1978, instituant une ZEE au large des côtes canariennes qui qualifie les îles d’«archipel». Or, la situation de ces îles ne répond pas aux critères retenus par le droit international pour désigner un archipel. Ce dernier étant par définition comme «un ensemble d’îles qui forment un tout géographique, économique et politique ou qui sont historiquement considérées comme tel». En droit, il est certain que l’Espagne, et encore moins les Îles canaries, n’est pas un «État archipel», la délimitation des eaux territoriales, entre le Maroc et l’Espagne, ne doit donc pas se faire comme si c’était le cas. Dans tous les cas, insiste le Maroc, la délimitation des eaux des pays voisins «doit être régie, comme toujours, par un accord mutuel dans le cadre du respect de la Convention des Nations Unies sur la mer».
La ou réside le différent cest que ces porc squatte nos îles surtout
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al_bundy Lt-colonel
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 20 Juil 2022 - 0:05
Les gars, la Zone économique exclusive représentée est FAUSSE. C'est la même carte que je vous avait demandé d'arrêter de relayer sur notre forum car c est celle que les espagnoles souhaitent nous proposer.
Elle est fausse car sur cette carte les canaries ont une ZEE alors qu ils ne peuvent en avoir une au détriment d'un état! Les gars, des îles ne peuvent traiter d égal à égal avec un état! Fussent-elles rattachées à l espagne! La ligne médiane ne tiens pas. On parle alors de ligne d'équité.
- Les îles n'ont pas, dans la législation espagnole, le statut d'archipel. Et ça c est une bourde de leur part.
- Cette carte montre la voracité de nos chers voisins. Seuls leurs intérêts sont représentés.
Et pour finir, elle est disponible sur le Web depuis au moins 10 ans.
Je penche pour un compte fake pour ma part.
Fahed64, romh, sraboutibada et Socket-error aiment ce message