En 2022 le Maroc construit des ponts, des trémies, fait ses grands ouvrages comme les barrages ... Mais n'est pas capable d'electrifier ses villages ?!
Pour rappel, il y a certaines zones reculés au Kansas ou tu peux croire vivre avant la découverte de la lampe par edison. Et je te parle pas d'un film d'horreur.
Déjà après chaque oragon, les villes américaines se transforment en pays du sud d'Asie...
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romh General de Division
messages : 4186 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
فطور c'est de l'arabe classique aussi, est إفطار، c'est un adverbe et les deux sont correctes il n y a rien de Marocain ou non car la MAP c'est l'agence de presse officielle et la langue arabe est notre langue officielle aussi donc je ne vois pas où est le problème, sinon il faut changer la constitution pour remplacer l'arabe par le darija
Pourquoi classer ces negociations secret Defense. Un deal concernant les deux villes ainsi que la gestion de la zee ??
Est-ce que ça serait pas une exigence du Maroc ?
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
Fox-One General de Division
messages : 8026 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Grâce à ce décérébré de belani, on sait que ce que les espagnols ont classé en secret défense : la recette de l'3dess
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La réunion sur demande de la Russie. Les Russes manœuvrent et soufflent le chaud et le froid
Citation :
Le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie a discuté avec l'ambassadeur du Maroc de la situation autour de l'Ukraine /TASS/.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Vershinine, a discuté avec l'ambassadeur du Maroc à Moscou, Lotfi Bouchaara, de la situation autour de l'Ukraine, du Donbass et Luganess.
Sur ce sujet Opération militaire en Ukraine. Chronique des événements 12 avril 2022 Opération militaire en Ukraine. "Un échange de vues détaillé a eu lieu sur un certain nombre de questions d'actualité à l'ordre du jour international et régional. Une attention particulière a été portée à l'évolution de la situation en Ukraine, en RPD et en RPL, y compris dans le cadre de plateformes multilatérales", a déclaré mardi le ministère russe des Affaires étrangères.
Le département diplomatique a ajouté que la partie russe avait donné des "explications détaillées" sur les buts et objectifs de l'opération spéciale en Ukraine.
En outre, Vershinin et Bushaara ont discuté des problèmes du règlement du Sahara Occidental dans le cadre de l'examen prochain de cette question au Conseil de sécurité de l'ONU ce mois-ci.
Comme l'a souligné le ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, la solution à ce problème n'est possible que par des moyens politiques.
Les mêmes moyens politiques que son pays emploient en Ukraine... La situation géopolitique mondiale nous est favorable.. c'est à nous de plier le dossier une fois pour toute en récupérant le NML, en déclarant les polz organisation terroriste et en appliquant le plan d'autonomie à notre sauce de façon unilatérale...
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
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Vampiro Colonel
messages : 1688 Inscrit le : 15/03/2022 Localisation : En patrouille... Nationalité :
L'ambassade du Maroc à Mexico reçoit d'éminentes personnalités mexicaines
Plusieurs personnalités et haut fonctionnaires mexicains ont assisté à une réception à la Résidence du Royaume du Maroc au Mexique organisée par l’ambassadeur du Maroc au Mexique, Abdelfattah Lebbar.
Quand on voit le changement d'attitude de Draghi sur la Russie et sa volonté maintenant de mettre en place un embargo sur le gaz russe, c'est une certitude que les italiens ont bénéficier de la grande braderie chez les harkis de l'est.
Ils ont du forcément promettre quelque chose en retour à oulad franssa, le timing de l'entretien avec le MAE marocain ne peut pas être annodin. Le Roi et Bourita ont du bien se marrer en apprenant ce nouveau soutien aux harkis, l'italie sait à peine ou se trouve le Sahara sur la carte.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
JA: Maroc-France : des visas toujours impossible à obtenir ? :
La décision française de réduire le nombre de visas pour l’Algérie, le Maroc et la Tunisie avait provoqué de vives tensions. État des lieux, six mois après l’annonce.
C’est une mesure « historique » pour les uns, « insuffisante » pour les autres. En septembre 2021, la France a annoncé avoir considérablement durci les conditions d’octroi des visas à l’Algérie, au Maroc et à la Tunisie. Alger et Rabat ont alors vu leur taux de visas Schengen délivrés divisé par deux, tandis cette réduction était de 30 % pour Tunis. Pour l’Hexagone, ce mouvement s’inscrit dans une stratégie de persuasion visant à accélérer le processus de rapatriement vers leur pays d’origine des ressortissants maghrébins en situation irrégulière.
Le gouvernement français estime que les laissez-passer consulaires (LPC) sont délivrés au compte-gouttes par les pays visés par la mesure de rétorsion. Cette condition administrative est obligatoire dans le cas où les personnes concernées par les mesures d’éloignement ne disposent pas de pièces d’identité (passeport ou titre de voyage). La prérogative relevant de la souveraineté des États, cette situation oblige la France à solliciter les représentations diplomatiques des pays auxquels les étrangers déclarent appartenir.
Une situation aggravée par le Covid-19
La fermeture des frontières des principaux pays de retour (Algérie, Maroc et Tunisie) lors du pic de la pandémie de Covid-19, aurait même aggravé la situation. Selon le rapport annuel de performances 2020 du gouvernement français : « La fermeture de certains postes consulaires, la baisse drastique du trafic aérien commercial et la baisse du nombre de places de rétention disponibles expliquent les difficultés rencontrées dès le début de la crise. »
Ce même rapport met également en avant l’obligation de réaliser un test PCR, imposée comme condition majeure au rapatriement. Une mesure largement boycottée par les étrangers en instance d’éloignement forcé. « Le nombre de refus […] opposés […] était de 537 en 2020 et de 2 582 au cours des huit premiers mois de l’année 2021 », précise la Direction générale des étrangers en France (DGEF).
En Tunisie, les tests PCR étaient obligatoires pour se rendre sur le territoire. Pourtant le pays a réussi à accueillir les rapatriés
« L’excuse » du PCR obligatoire, brandie par le Maroc en particulier, ne convainc pas le député de la 9e circonscription des Français de l’étranger, M’jid El Guerrab, qui estime que, dans le cas du royaume, il s’agit d’une « volonté politique de l’État ». « En Tunisie, les tests PCR étaient obligatoires pour se rendre sur le territoire. Pourtant, le pays a réussi à accueillir les rapatriés », rétorque-t-il. Avant de constater qu’à présent, « le Maroc s’inscrit dans une logique de retour à la coopération avec la France et, de manière générale, avec l’Europe. »
Durcissement des critères Schengen
Malgré une forte réduction, la délivrance des visas français n’a jamais totalement cessé dans les pays maghrébins. Même si on note une application plus rigoureuse des critères d’octroi par les autorités consulaires. Après s’être entretenu avec les différents consuls, du Maroc, de l’Algérie, et de Tunisie, le député M’jid El Guerrab constate que « ce qui pouvait être acceptable auparavant ne l’est plus aujourd’hui ». « Il y a une volonté d’imposer plus strictement les critères Schengen. »
À titre d’exemple, les stratégies mises en place par les demandeurs de visa pour justifier leur hébergement en France ne passent plus : « On pouvait faire une réservation d’hôtel et l’intégrer comme justificatif dans le dossier. Désormais, un agent consulaire est susceptible d’appeler l’hôtel pour confirmer le paiement de la réservation. Ce n’est souvent ce n’est pas le cas, ce qui entraîne le rejet du dossier et le refus du visa. »
En 2020, par rapport à 2019, le nombre de visas accordés pour l’Algérie avait baissé de 73,5 %, de 71,5 % pour le Maroc et de 66 % pour la Tunisie. D’après les statistiques du rapport du député El Guerrab sur le sujet, les taux de visas refusés par pays pour 2019 – soit avant la mesure de réduction – montrent que l’application du quota n’a pas le même impact selon le pays. Ainsi, dans le cas de l’Algérie (46 % de refus) et de la Tunisie (24 % de refus), les quotas imposés par le gouvernement français ne sont respectivement que de 4 et 6 points supérieurs à la réalité de terrain. Pour le Maroc, au contraire, ce taux de refus se situait à seulement 18 %, en 2019. Le quota de 50 % représente donc une « surcote » de refus de 32 points.
Délais à rallonge et intermédiaires
À ces quotas, viennent s’ajouter des procédures toujours plus complexes pour l’obtention d’un visa. Depuis 2018, les services consulaires français ont externalisé la collecte des demandes de visa auprès du prestataire de service TLS Contact. Officiellement, le délai entre la demande et la prise de rendez-vous est de quinze jours. Dans les faits, trouver un créneau dans ce délai relève du miracle pour les demandeurs.
« Il y a quatre mois, je ne parvenais même pas accéder à la page de TLS pour choisir une date de rendez-vous », confie Samia*, une Casablancaise de 52 ans ayant fini par obtenir un visa court-séjour en passant par un intermédiaire. Ces intermédiaires illégaux saturent la page dédiée à la sélection de créneaux pour se positionner comme les seuls aptes à avoir accès aux rendez-vous proposés par TLS Contact. Une situation d’autant plus absurde qu’avec l’instauration des quotas, le nombre d’options de créneaux semble avoir été sensiblement réduit.
Et d’autres problèmes techniques viennent s’ajouter. En décembre 2021, les modalités de prépaiement des frais de dossier pour la demande de visa auprès de TLS Contact ont été modifiées. Pour réserver un créneau, il faut désormais procéder au paiement dans les deux heures – soit en ligne, soit via Wafacash –, faute de quoi le rendez-vous est annulé. Une mesure censée freiner la prolifération des intermédiaires et augmenter la probabilité de trouver un rendez-vous en suivant la procédure standard.
« J’ai payé environ 4000 dirhams (375 euros) au total pour le traitement de mon dossier et de celui de mon fils. L’intermédiaire a demandé 500 dirhams par personne pour nous trouver un rendez-vous, affirme Samia*. Il m’a ensuite contacté pour que je réalise le paiement et que je lui envoie le code généré. L’opération devait se faire en moins de deux heures. Il fallait que je fasse très vite. » Selon les critères marocains – le Smic local est à 200 dirhams –, de tels frais sont exorbitants.
En avril 2019, une descente de police de la police casablancaise avait permis l’arrestation de plusieurs intermédiaires et la saisie de leur matériel informatique
Pour M’jid El Guerrab, ni le prestataire TLS ni le consulat français ne sont en mesure de stopper le phénomène : « On ne peut pas les empêcher de cliquer. Mais ils donnent l’impression que le système ne fonctionne pas ou que les visas ne sont effectivement pas délivrés. » En avril 2019, une descente de police de la police casablancaise avait permis l’arrestation de plusieurs intermédiaires et la saisie de leur matériel informatique. Une opération vraisemblablement liée à une plainte de TLS Contact pour « pratique illégale ».
Contactés par Jeune Afrique, plusieurs de ces intermédiaires, se présentant sur les réseaux sociaux comme des travel manager ou agences de voyages, attestent du nombre croissant de demandes depuis la réouverture des frontières. « Tout a repris. La prise de rendez-vous se fait assez rapidement. Nous avons beaucoup de travail en ce moment », se plaint un intermédiaire derrière la page Facebook Travel Consulting NY, qui communique avec ses clients via WhatsApp exclusivement et promet « une réservation garantie ».
*Le prénom a été modifié.
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Bolden Lieutenant
messages : 749 Inscrit le : 14/12/2020 Localisation : Centre France Nationalité :
Les médias espagnols et l'effondrement du récit anti-marocain
Atalayar.com, Lahcen Haddad
La décision du gouvernement espagnol du 18 mars 2022 de reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental et de déclarer que le plan d'autonomie proposé par le Maroc est crédible et constitue une base solide pour une solution au conflit du Sahara occidental a bouleversé un certain nombre de journalistes et de médias en Espagne. Il est surprenant que ces leaders d'opinion soient contre la paix et une solution favorable à tous au Sahara et contre une normalisation des relations entre l'Espagne et son voisin du sud avec lequel elle partage des frontières, des mers, une histoire, une géographie, un commerce florissant, des millions de touristes, des investissements, des préoccupations sécuritaires, des maux de tête migratoires, des travailleurs migrants résidents et de passage, etc. Il est étrange que certains médias et journalistes espagnols ne voient pas les avantages d'un partenariat de paix et de prospérité entre l'Espagne et le Maroc. Ils semblent se réjouir alors que la tension était à son comble ces derniers mois, notamment depuis l'admission (pas si) secrète en Espagne de l'ennemi numéro un du Maroc, Brahim Ghali, qui se trouve être accusé de génocide et de crimes contre l'humanité par les Sahraouis vivant à Tindouf, au Sahara marocain et en Espagne.
Il faut creuser davantage pour comprendre pourquoi certains médias et journalistes espagnols préfèrent la tension à la paix, à la collaboration et aux relations de bon voisinage entre l'Espagne et le Maroc. Le réflexe anti-marocain de ces leaders d'opinion découle d'une attitude archaïque anti-marocaine qui s'est sédimentée dans la psyché de certains Espagnols au fil des siècles, depuis la conquête musulmane (au 8e siècle) et jusqu'à la Reconquista (13e-15e siècles). Mais ce ressentiment refait surface avec force après la débâcle de l'armée espagnole face aux guérilleros de Mohamed Ben Abdelkrim El Kahttabi lors de la bataille de "Anoual" en juillet-août 1921. Plus d'un Espagnol y voit une forme d'humiliation, mais rares sont ceux qui y voient un acte de libération des tribus marocaines autochtones contre une force coloniale que personne n'a invitée à occuper la partie nord du royaume chérifien. "Anoual" résonne encore dans la psyché de beaucoup de ces leaders d'opinion comme un signe d'indignité et de trahison du Maroc, répétant le même dogme colonial des "populations indigènes ingrates" mordant la main civilisatrice du colonialisme.
Quinze ans plus tard, la guerre civile espagnole éclate. Francisco Franco est passé du nord du Maroc à l'Espagne pour combattre les républicains espagnols, aidé par des mercenaires marocains qui ont rejoint son armée pour des raisons purement économiques ; ces individus ont agi seuls, sachant qu'ils pouvaient gagner plus en tant que soldats qu'en tant que travailleurs. Certains Espagnols pensent encore que le Maroc a aidé Franco à gagner et donc à faire avorter la victoire des forces démocratiques contre le fascisme. Peu de gens veulent admettre qu'à cette époque, le Maroc était colonisé par les Français et les Espagnols, qu'il n'avait pas d'armée et que le rôle du sultan (le roi) était purement symbolique, sans aucun pouvoir. Mais il s'agit d'un récit commode ; il s'inscrit dans la grande image du Maroc en tant qu'ennemi intrigant, déterminé à faire échouer les aspirations de l'Espagne à construire une nation souveraine.
Le 16 octobre 1975, la Cour internationale de justice a jugé qu'il y avait des liens juridiques (d'allégeance) entre le Sahara occidental et le Maroc. Le même jour, Hassan II a appelé les Marocains à organiser une marche pacifique au Sahara occidental pour mettre fin au colonialisme espagnol. Au même moment, Franco était sur son lit de mort, laissant un vide de pouvoir, puisqu'en tant que dictateur, il avait centralisé tous les pouvoirs de décision au sein de l'État espagnol. Les leaders d'opinion espagnols anti-marocains ont crié et continuent de crier : "Le Maroc a utilisé l'agonie de Franco pour humilier l'Espagne" ; "L'Espagne n'aurait jamais abandonné le Sahara occidental si Franco n'était pas sur son lit de mort" ; "Le Maroc tente à nouveau de construire le Grand Maghreb du Moyen Âge" ; "Le chantage du Maroc à l'égard de l'Espagne est à nouveau sur les rails", etc. Une pure coïncidence d'événements s'est transformée en un récit de chantage et de trahison. Personne parmi eux n'a jamais mentionné que des documents et des témoignages ont montré que Franco était prêt à négocier la rétrocession du Sahara occidental au Maroc à l'époque du gouvernement de gauche d'Abdallah Ibrahim (24 décembre 1958 - 21 mai 1960). Mais les tensions internes et les guerres de territoire entre le prince héritier de l'époque (devenu le roi Hassan II le 26 février 1961) et le Mouvement national, ainsi que les calculs pour savoir qui récolterait les bénéfices d'une telle libération du Sahara, ont fait obstacle et empêché la conclusion d'un accord alors que Franco était en bonne santé.
La rétrocession par l'Espagne de Tarfaya en 1958, de Sidi-Ifni en 1969, le fait que le Maroc ait été le premier à enregistrer le Sahara occidental comme un territoire autonome auprès de la Commission de décolonisation des Nations unies en 1963-1964 n'ont aucune importance si l'Espagne doit être dépeinte comme "le bon" et le Maroc comme "le méchant", comme dans un mélodrame historique bon marché et sentimental. Aucun des médias espagnols n'a pris la peine de mentionner les attaques de l'Armée de libération du Maroc (ALM) en 1957-58 sur des régions du Sahara occidental, qui ont conduit à une opération conjointe des armées française et espagnole appelée "Ecouvillon" en février 1958, dont la mission était de contrecarrer l'avancée de l'ALM. Il ne s'inscrit tout simplement pas dans le grand schéma de la conspiration marocaine contre l'Espagne. Personne n'a jamais mentionné que le Polisario a été formé par des étudiants sahraouis en 1971-1972 à Rabat. El-Ouali Moustapha Sayed et ses amis rêvaient de la libération du Sahara occidental en tant que territoire marocain ; ils ont contacté les dirigeants des partis politiques (en particulier le Mouvement nationaliste et les partis de gauche), mais ont été totalement méprisés par eux. En juin 1972, ils ont manifesté à TanTan pour réclamer la propriété marocaine du Sahara et ont été brutalement réprimés par les forces de sécurité à l'époque où le général Oufkir était ministre de l'Intérieur. En accord avec ses rêves nationalistes arabes nassériens, l'ennemi juré d'Hassan II, Mouammar Kadhafi, qui voulait renverser la monarchie marocaine, a entendu parler d'eux et les a invités à Tripoli. Encouragé, armé et financé par Kadhafi, le Polisario est devenu un mouvement indépendantiste bien après son premier congrès à Ain Ben Tili, une petite ville fortifiée du nord-est de la Mauritanie, faisant partie de la région du Tiris Zemmour, le 10 mai 1973.
L'Algérie n'est entrée en scène qu'après la Marche verte et lorsqu'elle a constaté que le Polisario disposait d'armes, d'un soutien logistique et d'une capacité d'organisation, tous généreusement fournis par le colonel Kadhafi. Aucun de ces détails n'a d'importance pour l'approche sélective et anti-marocaine de certains des leaders d'opinion espagnols susmentionnés sur la question du Sahara occidental. Le récit est tissé serré pour dépeindre le Maroc comme un maître chanteur et l'Espagne comme une victime. Il s'agit là de la meilleure rhétorique coloniale standard, dans laquelle l'inversion des rôles est toujours un moyen de justifier l'acte colonial : le colonisateur devient la victime et le colonisé l'oppresseur.
Le fait que l'Algérie soit devenue une partie au conflit malgré l'affirmation du président algérien Haouari Boumedienne en octobre 1974, à l'occasion du sommet arabe de Rabat, que le Sahara occidental est une question maroco-mauritanienne, est si commode pour la rhétorique anti-marocaine de certains médias et leaders d'opinion espagnols. L'Algérie était alors perçue par les gauchistes et les leaders d'opinion européens et espagnols comme un pays progressiste engagé dans une révolution agraire, une gestion autonome (à la Tito) et une industrialisation de pointe. La révolution algérienne remplit ses promesses révolutionnaires. Le Maroc, en revanche, était un pays arriéré, tyrannique et monarchique (c'est-à-dire de la vieille école). Alors que l'Algérie a été couverte d'éloges et d'adoration, le Maroc a été bombardé de critiques et de rhétorique politique paternaliste. Le Polisario est devenu le favori des médias et des militants de la gauche espagnole et européenne car il symbolisait une "révolution algérienne dans les sables". Le romantisme révolutionnaire en faveur de l'Algérie et du Polisario s'est merveilleusement combiné avec la lutte contre les vestiges du fascisme espagnol, incarné par les coups d'État avortés successifs d'éléments de l'armée espagnole contre la démocratie naissante.
Lorsque la révolution algérienne s'est ensuite retournée contre ses enfants et que le programme de réforme agraire et d'industrialisation est devenu un simple mirage, voire un cauchemar, conduisant à une guerre civile sanglante dans les années 1990 et à un fort contrôle militaire du paysage institutionnel, certains leaders d'opinion espagnols (et avec eux certains européens) ont mis l'Algérie en veilleuse et se sont concentrés sur l'attaque du Maroc. Le bilan catastrophique du Polisario en matière de droits de l'homme, son détournement de l'aide humanitaire, son utilisation d'enfants soldats, son administration illégale des camps de Tindouf et le refus de l'Algérie de compter et d'identifier les "réfugiés" sahraouis (que le Maroc considère comme des Marocains retenus contre leur gré) sur son territoire ne devraient pas importer, si cela montre à quel point le Maroc est négatif.
Ce qui les dérange, ce sont les progrès économiques et politiques étonnants du Maroc : l'économie a triplé en 20 ans ; la pauvreté est tombée à moins de 3 % ; le Maroc est le deuxième investisseur en Afrique ; les programmes d'infrastructure transforment le paysage de la connectivité ; les mégaprojets ouvrent une nouvelle ère de leadership régional ; le parlement devient plus critique à l'égard du gouvernement et la reddition des comptes fonctionne ; les progrès remarquables sur le front des droits de l'homme... "Comment c'est?" "Le système monarchique délivre au Maroc, tandis que le souvenir de la révolution algérienne fait ressortir le pire de l'establishment algérien". "Quelque chose ne va pas !" "Ce n'est pas possible !"
"Eurêka ! Eurêka !" "Nous l'avons trouvé !" Le Maroc ne développe pas vraiment son économie et n'améliore pas les conditions de vie de sa population, mais tente malicieusement de recréer le Grand Maroc du Moyen Âge qui s'étendait du fleuve Sénégal et comprenait le sud et l'ouest de l'Algérie, le Sahara occidental, le nord du Maroc, l'Andalousie, jusqu'aux frontières méridionales de Léon, de Navarre et de Castille." Un grand plan, sans aucun doute. Pour un bon nombre de leaders d'opinion espagnols, "c'est pourquoi certains Marocains considèrent toujours la Mauritanie et le Sahara oriental comme des provinces marocaines, et pourquoi tous les Marocains sont unanimes pour annexer le Sahara occidental et récupérer Ceuta et Melilla, et pourquoi le parlement a voté une loi en 2018 pour délimiter les frontières maritimes qui peuvent aller au-delà des îles Canaries." Tout se tient. Le tableau est complet. Mais le changement est intéressant : de la lutte contre un pays arriéré dirigé par une monarchie traditionnelle, alors que l'alternative est là, dans la révolution algérienne et ses promesses, à la préservation de la souveraineté espagnole contre un ennemi séduisant qui a montré dans un passé lointain (Moyen-Âge) et pas si lointain (Anoual, guerre civile espagnole et Marche verte) qu'il pouvait endommager le tissu même de la nation espagnole.
Homi Bhabha parle de "nation et récit" ; ici, certains leaders d'opinion espagnols créent un récit imaginaire d'un ennemi imaginaire pour se défendre contre une menace imaginaire pour la nation. Les spécialistes des théories du complot comprennent bien cette évolution : Jaron Harambam et Stef Aupers l'ont appelée le passage de l'"incroyable" à l'"indéniable" ("From the Unbelievable to the Undeniable : Epistemological Pluralism, or How Conspiracy Theorists Legitimate their Extraordinary Truth Claims". Journal européen d'études culturelles. SAGE Publications. 24 (4) : 990-1008). Il ne s'agit pas de savoir si le Maroc conspire pour recréer le Grand Maroc, mais que tout s'inscrit dans un schéma parfait depuis Anoual (juillet-août 1921) jusqu'au "chantage migratoire de Ceuta de mai 2021", 100 ans plus tard. L'étirement est incroyable mais la vérité est indéniable.
C'est pourquoi la tension avec le Maroc suite à l'admission bizarre et "cinématographique" du tristement célèbre Brahim Ghali en Espagne a été saluée par les médias anti-marocains et certains leaders d'opinion en Espagne. Une tension continue démontrera que le Maroc est toujours dans une logique de chantage, elle fera échouer toute tentative d'amener le Maroc et l'Espagne à s'entendre politiquement sur des questions géostratégiques telles que le Sahara occidental, les frontières maritimes et Ceuta et Melilla, car il n'y a pas de fin à ce que le Maroc, vautré dans une humeur expansionniste existentielle, demanderait. La tension maintiendra le Maroc à distance, retardera l'issue finale et la normalisation des relations ; pendant ce temps, les bonnes relations avec l'Algérie et le Polisario contribueront à maintenir le conflit du Sahara occidental brûlant et le Maroc occupé et faible ; et si le Sahara occidental devient indépendant, tant mieux, car le Maroc sera contenu et réduit à une taille plus gérable.
La décision du gouvernement espagnol de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental a pulvérisé ce récit bien ficelé, basé sur la conspiration. Le dialogue politique avec le Maroc est possible ; le partenariat pourrait être élevé à des niveaux plus élevés ; le commerce avec Ceuta et Melilla sera rouvert ; l'Andalousie continuera à bénéficier du tourisme haut de gamme de touristes marocains bien nantis ; plus d'un millier d'entreprises espagnoles continueront à gagner de l'argent au Maroc ; plus de trois millions de Marocains continueront à traverser l'Espagne pour rentrer chez eux en été. Et plus de 700 000 Marocains continueront à contribuer à la reconstruction de l'économie espagnole après des années de faible croissance. C'en est trop pour les prophètes de malheur qui préfèrent l'animosité et les tensions aux relations de bon voisinage et aux partenariats mutuellement bénéfiques. Il est vrai que leur récit a été discrédité par les forces de l'avenir des deux côtés du détroit de Gibraltar, mais il faudrait faire davantage pour rendre ce processus inéluctablement irréversible. L'espoir est le meilleur antidote non seulement à un anti-marocanisme atavique, mais aussi le meilleur que nous puissions faire pour les générations qui, des deux côtés de la Méditerranée, aspirent à la paix dans un monde en proie à la guerre, aux conflits et à la terreur. L'antidote au racisme inexprimé contre les "Maures", au fanatisme caché et à la peur de l'autre est l'espoir, la prospérité partagée et la paix durable.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
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Shugan188 Modérateur
messages : 5668 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Le Royaume du Maroc, dont le Roi Mohammed VI préside le Comité Al-Qods de l'Organisation de la Coopération Islamique, exprime sa ferme condamnation et sa ferme dénonciation de la prise d'assaut de la mosquée Al-Aqsa par les forces d'occupation israéliennes.
Il exprime également sa condamnation de la fermeture de ses portes et des attaques contre des fidèles sans défense à l'intérieur de la mosquée et dans ses cours extérieures, qui ont fait un certain nombre de blessés.
Le Royaume du Maroc considère que cette attaque flagrante et cette provocation systématique durant le mois béni du Ramadan contre le caractère sacré de la mosquée Al-Aqsa et sa place dans la conscience de la nation islamique, renforceraient les sentiments de haine, de haine et d'extrémisme et détruiraient la chances de relancer le processus de paix dans la région.
Le Royaume du Maroc appelle les Nations Unies et la communauté internationale à intervenir de toute urgence pour mettre fin à ces violations et attaques contre le peuple palestinien sans défense et ses lieux saints.
Sur instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste, cette dénonciation a été communiquée directement au chef du Bureau de liaison israélien à Rabat.
Je ne connais pas les rôles et responsabilités du pape dans cette affaire …(sarcasme) En tant que marocain, ma seule cause se trouve au Maroc et rien d’autre. Édit: qu’en est-il des provocateurs des joueurs de foot à l’intérieur de ce lieu de culte ? Avons-nous les tenants et aboutissants de cette affaires?