En 2022 le Maroc construit des ponts, des trémies, fait ses grands ouvrages comme les barrages ... Mais n'est pas capable d'electrifier ses villages ?!
Pour rappel, il y a certaines zones reculés au Kansas ou tu peux croire vivre avant la découverte de la lampe par edison. Et je te parle pas d'un film d'horreur.
Déjà après chaque oragon, les villes américaines se transforment en pays du sud d'Asie...
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12305 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Le Maroc a fait ce qu'il a pu, pour avoir de bonne relation avec la SidAfrique Malheuresement les dirigeant de l'ANC, enivrer par l'aura de Mandela se sont cru pour ce qu'il n'ètait plus, et on cru s'appuyer sur le promesse algerienne pour devenir une puissance continentale. Au final, ils n'ont rien pu tirer de l'Algérie et au contraire, il se sont bounifié ( Pour avoir un poste dans ce pays, il faut avoir la carte de l'ANC...Des entreprises publics de taille continental qui ont fait faillite car mal gérer...La South African Air Force qui était une star des encyclopédie militaire des années 80, qui n'est plus que l'ombre d'elle-meme....etc).
Et comme tout Bounif au lieu de se remettre en question, au lieu de se dire que nos alliances sont un fiasco, qu'ils faut mettre un terme a la corruption et prendre des gens compétents ( meme si ils sont blancs) d'avoir une politique plus pragmatique et que les idéologies des années 70 sont dépassé....ben ils accusent les autres : Bou ! Si la France ! Bou ! Si li Sioniste ! Bou ! Si li Maroc !
Bas qu'il continue comme ca...Ca fait nos affaires
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Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Ils l'ont vraiment mauvaise .... galik Agenda Africain progressiste.
Citation :
The struggle for the self-determination of the peoples of Western Sahara remains incomplete and is facing new challenges with Morocco’s attempts to drive a wedge in the AU away from its unity in support of UN resolutions calling for a peaceful resolution to the issue on the basis of the right of self-determination for the Saharawi people. The Morocco issue, like the growing role of Israel in African affairs, signals a waning influence of progressive African states including South Africa in African affairs. This fuels the perception that South Africa’s sway in Africa has declined, its role in championing the progressive African agenda on the continent is seen as having weakened In this context, Morocco and other forces not aligned with South Africa’s progressive African agenda have taken a foothold and are weakening further the continental unity behind its long-established principles and values.. While South Africa continues to enjoy the confidence of many as shown by its recent election to chair the African Union and the APRM, there is no doubt that its ability to work with others to lead a progressive agenda needs reinvigorating. The issue of the growing influence of Morocco is inextricably related to the continuing challenge of FrancAfrique which sets French-speaking countries against others including English-speaking African countries in a manner that harms the cohesion of the African Union, its organs and programmes. This is also enabled by South Africa’s poor handling of the Anglophone-Francophone dynamics. The role of monarchs from the Middle East is also key to these dynamics, linking up with Morocco, France and Israel to influence African politics in their favour. The various conflicts and sources of tension make the task of building Africa’s Peace and Security Architecture increasingly difficult, a challenge must be addressed with urgency.
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Socket-error General de Division
messages : 6782 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
C'est une excellente nouvelle ca explique le double-jeu Sud-Africain qui a des relations avec Israel mais leur refuse le statu d'observateurs à l'UA...
C'est la même liste d’ennemies que ceux d'à côté et dans le même ordre
Les deux ont un point commun, ils se croient le peuple élu par dieu donneur de leçons aux autres miséreux de la terre
Heureusement que le ridicule ne tue pas !!
_________________ لك الله ياوطني
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12305 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Mai 2022 - 13:32
après 20 ans d'exploitation l'essence Super Mandela n'est plus . La voiture Rainbow Nation est a Sec
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
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Bolden Lieutenant
messages : 749 Inscrit le : 14/12/2020 Localisation : Centre France Nationalité :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Mai 2022 - 14:25
Ces déchets sidafricains, comme leurs homologues du Nord, se retrouveront tôt ou tard là où ils est leur place, dans les poubelles de l'Histoire.
Quand tu vois les pays qui nous attaquent en Afrique, c'est les pires créatures coloniales de l'histoire, Harkiland, Nigeria, Sidafrique que des parodies de gouvernements dirigés par des mafias militaires, politiques, économiques.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Mai 2022 - 14:42
Faut pas comparer les Sudafricains et les Kouloughis
les premiers utilisent les deuxièmes pour nuire aux concurrents potentiels , Les Sud-Africains considèrent le Maroc comme principal pays qui entrave leur leadership sur le continent Africain
et ce depuis la course à l'organisation de la Coupe du monde 2010, les SudAfricains de Thabo Mbeki ont décidé de jouer toutes les cartes qui peuvent nuire a ce concurrent,
Après quelques années les ambitions de ce courant de l'ANC sur l'Afrique sont désormais inatteignable , pire tout l'héritage de Nelson Madela est dilapidé et même l'Afrique du Sud risque de disloquer
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simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Mai 2022 - 16:20
Le #SIEL est à Rabat cette année, #Afrique à l'honneur, et j'anime un débat sur cette notion et ses perspectives avec des noms de renom...à propos de cette Afrique qui a perdu le nord ! De Berlin à Berlin, dira-t-on !https://t.co/GfgbWnvHgNpic.twitter.com/xhKIitJFkP
— MEQ ⵎⵙⵟⴰⴼⴰ ⵇⴰⴷⵉⵔⵉ (@mustaphaqadery) May 31, 2022
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Mai 2022 - 17:59
Citation :
Sommet du Néguev: prochaine réunion à Bahreïn le mois prochain
Selon un diplomate de l'un des pays participants, il s'agit d’"étoffer" le projet du Forum du Néguev
Les hauts responsables des nations représentées au sommet du Néguev prévoient de tenir leur première réunion de travail à Bahreïn le mois prochain, ont confirmé des sources de plusieurs pays impliqués, selon le Jerusalem Post.
Quatre chefs de diplomatie arabe - Émirats arabes unis, Bahreïn, Maroc et Égypte -, leur homologue israélien et le secrétaire d'État américain s'étaient réunis en mars dernier à Sde Boker, un kibboutz du désert du Néguev (sud) où repose la dépouille du fondateur d'Israël David Ben Gourion, et avaient annoncé qu'ils travailleraient sur une myriade de domaines d'intérêts communs.
De hauts responsables de ces mêmes pays, aux côtés de la Jordanie, devraient ainsi participer à la première réunion de suivi d'un comité directeur à Bahreïn à la mi-juin, qui sera présidé par le sous-secrétaire bahreïni aux affaires politiques, le cheikh Abdullah bin Ahmed Al Khalifa.
Le directeur général du ministère des Affaires étrangères, Alon Ushpiz, devrait quant à lui représenter l'Etat hébreu.
Selon un diplomate de l'un des pays participants, l'objectif est de tenter d’"étoffer" le projet du Forum du Néguev.
Algérie-Maroc : la guerre du gaz "] Après avoir fermé le robinet du gazoduc avec Rabat, Alger cherche à « punir » Madrid pour cause d’alignement sur les positions marocaines au Sahara occidental. Enquête sur une crise hautement inflammable.
Les Américains appellent cela une perfect storm (« une tempête parfaite »), soit une conjonction des pires ennuis au plus mauvais moment. Alors que les tensions entre l’Algérie et le Maroc connaissent un nouveau regain depuis plus d’un an, l’Espagne est entrée dans la danse en se prononçant en faveur du plan d’autonomie marocain en mars, déclenchant la colère d’Alger. Une décision qui intervient dans un contexte de crise de l’énergie après l’invasion russe de l’Ukraine.
À l’affaire du Sahara occidental, qui mine les relations entre les trois pays, s’ajoute désormais la guerre du gaz. Exportateur de pétrole et de gaz de premier plan, l’Algérie joue de cette ressource comme une arme pour sanctionner Rabat et Madrid, et comme une carte pour se rendre incontournable sur la scène mondiale.
Plus de huit mois après la fermeture, en octobre 2021, du Gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui alimente l’Espagne et le Portugal en gaz algérien via le Maroc, les Algériens peuvent mesurer l’impact de cette arme sur l’économie de son voisin de l’ouest : après l’arrêt de deux centrales électriques et au vu de tensions sur le budget de l’État, Rabat cherche des fournisseurs pour pallier le manque de gaz en provenance d’Algérie et réduire sa dépendance à l’égard de l’Espagne.
Un mal pour un bien
Mais l’arrêt du GME n’a pas que des retombées négatives pour le royaume. Il oblige les autorités marocaines à faire de la sécurité énergétique leur priorité numéro un et à préparer ainsi l’entrée du royaume sur le marché mondial du GNL. La fermeture en 1994 des frontières avec l’Algérie avait contraint Rabat à diversifier son économie pour ne plus dépendre du marché algérien, celle du GME l’oblige aujourd’hui à se tourner encore une fois vers d’autres clients.
Certes la fermeture du GME et les menaces de couper le Medgaz mettent Madrid dans l’embarras, mais elles brouillent ses relations avec l’Algérie, un partenaire jusque-là jugé stratégique et fiable.
L’usage du gaz comme arme politico-diplomatique a donc ses limites, dans la mesure où celle-ci pourrait saper la crédibilité et la fiabilité du groupe pétrolier Sonatrach aux yeux de ses partenaires étrangers.
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12305 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Mai 2022 - 18:34
merci Winner comme c'est une série il risque d'y avoir plusieurs articles
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Vampiro Colonel
messages : 1688 Inscrit le : 15/03/2022 Localisation : En patrouille... Nationalité :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Mai 2022 - 18:43
Depuis quelques temps, le Mexique se positionne sur la situation au Sahara.
Pour le journal mexicain “La Voz del Arabe”, l'Algérie maintient le différend sur le Sahara marocain pour servir ses visées dans la région
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12305 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Mai 2022 - 19:21
lorsqu'un journaliste a poser la question Feijoo, si il reviendrait sur la décision de Sanchez, s'il arriver au affaires...il a refusé de repondre a la question...preuve que la position espagnol est fixer pour toujour
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@Winners Commandant
messages : 1006 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 31 Mai 2022 - 19:58
Algérie-Maroc : les généraux de la bataille du gaz" :
« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (2/3). Amina Benkhadra dirige l’Office national des hydrocarbures et des mines au Maroc, Toufik Hakkar préside à la destinée de Sonatrach. À leurs postes, ils sont les artisans de l’indépendance énergétique de leurs pays et donc, de la stabilité de la région.
Amina Benkhadra
Surnommée “Madame Énergies” au Maroc et sur le continent, cette ingénieure dirige l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) depuis 2003, après avoir été ministre de l’Énergie entre 2007 et 2012. Membre du Rassemblement national des Indépendants (RNI), proche de l’actuel chef du gouvernement Aziz Akhannouch, celle qui bénéficie de la confiance royale depuis de nombreuses années est en première ligne pour gérer la problématique du gaz dans le royaume. Quelques mois avant la décision unilatérale d’Alger de fermer le robinet du gaz au Maroc, c’est elle qui a négocié et conclu un accord avec l’opérateur gazier espagnol Enagas pour l’acheminement du gaz de l’Espagne au Maroc à travers le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) et l’établissement des règles d’exploitation technique.
Amina Benkhadra a toujours défendu ce « formidable outil de coopération gagnant-gagnant, exemple de projet régional structurant et mutuellement bénéfique », sans hésiter à manifester publiquement sa volonté de maintenir cette voix d’exportation. En vain pour l’instant puisque à ce jour, Enagas n’a toujours pas publié le deal et ce, malgré les résultats concluants des tests en flux inversé.
Sous l’égide d’Amina Benkhadra, l’Onhym a récupéré la gestion du tronçon Maroc-Espagne du GME, dont la maintenance a été confiée à l’entreprise espagnole Maetel depuis avril dernier. Exploration du sous-sol
C’est aussi elle, entre autres, qui a lancé les premiers appels d’offres marocains sur le marché mondial du GNL. À ce propos, la ministre de la Transition énergétique, Leïla Benali, a salué « les équipes marocaines qui ont pu développer une capacité de négociation remarquable face à des traders chevronnés », et ce alors que « le Maroc fait à peine son entrée sur le marché international du GNL ». Aucun détail n’a filtré concernant ces appels d’offres (quantité, durée…) mais en coulisses, la ministre aurait été déçue quant aux montants des volumes commandés par l’Onhym et l’ONEE, qui seraient en-deçà de ses attentes. En attendant, ces appels d’offres n’ont pas abouti, et le royaume n’a toujours pas trouvé chaussure à son pied.
Mobilisée sur les dossiers chauds, “Madame Énergies” gère également les dossiers de fond : en mars dernier, elle a passé un accord avec l’entreprise britannique Sound Energy pour raccorder le site gazier de Tendrara au GME via un gazoduc long de 120 kilomètres.
Elle a aussi intensifié les efforts d’exploration du sous-sol marocain et de ses zones offshore confiée à 11 sociétés étrangères. Le 13 avril dernier, face à la Chambre des représentants au Parlement, Amina Benkhadra a dressé le bilan des vingt-deux dernières années : depuis le début des années 2000, 67 puits ont été forés, et 40 ont révélé la présence de gaz naturel. Mais malgré son optimisme, Amina Benkhadra le rappelle régulièrement : le Maroc ne va pas devenir une puissance pétrolière demain. Pédagogue, elle n’a de cesse d’expliquer que l’exploration pétrolière est un processus long, complexe et extrêmement capitalistique. Malgré tout, la Dame de fer des énergies reste « confiante », tout en prônant (aussi) le développement des énergies renouvelables.
Toufik Hakkar
Le PDG de Sonatrach, qui assure 95 % des revenus en devises du pays, détient un portefeuille de plusieurs dizaines de milliards de dollars qui donne à son titulaire un statut autrement plus important que celui d’un membre du gouvernement. À la tête du groupe pétrolier depuis février 2020, Toufik Hakkar mesure plus que jamais le poids écrasant de ses fonctions. C’est d’autant plus vrai que cette entreprise nationale connait une instabilité chronique depuis l’éclatement en janvier 2010 de plusieurs scandales de corruption. Au cours de douze dernières années, pas moins de huit directeurs ont été désignés pour diriger ce mastodonte pétrolier. Trois d’entre eux font d’ailleurs l’objet de poursuites judiciaires.
Pur produit du groupe pétrolier, Toufik Hakkar est diplômé en économie pétrolière de l’Institut National des Hydrocarbures et de la Chimie de Boumerdès, titulaire d’un master en économie de l’énergie et de l’environnement de l’Ecole Supérieure Enrico Mattei en Italie et d’un doctorat en management à l’ISGP. Au sein de Sonatrach qu’il a rejoint au milieu des années 1990, il a occupé plusieurs fonctions et piloté des projets aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, dans la pétrochimie et le gaz industriel.
En 2019, à l’époque où il était encore vice-président de Sonatrach, il a été l’un des artisans de la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui vise notamment à attirer les investissements internationaux. « Toufik Hakkar a les compétences, l’expérience et le profil pour diriger Sonatrach », confie un ancien PDG qui l’a côtoyé au sein du groupe.
Opportunité
Deux ans après son arrivée, Toufik Hakkar bénéficie d’une conjoncture plutôt favorable. Après la pandémie qui a fait chuter le chiffre d’affaires à 35 milliards de dollars en 2021, la remontée des cours du pétrole permettra de presque doubler ses revenus à la fin de l’année. De plus, le contexte du choc gazier né de la guerre en Ukraine constitue une opportunité pour Sonatrach de développer de nouveaux partenariats en Algérie et à l’étranger.
De nature discrète, le PDG n’a pas hésité à monter au créneau ces derniers mois pour défendre les intérêts de la compagnie sur le plan international. Il est également chargé d’un ambitieux plan de 40 milliards de dollars dans l’exploration, la production et le raffinage de pétrole, ainsi que dans la prospection et l’extraction de gaz. Loué pour ses compétences, il travaille en étroite collaboration avec la présidence, la primature, le ministère des Affaires étrangères, ainsi que les services de renseignements et d’intelligence.
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@Winners Commandant
messages : 1006 Inscrit le : 22/03/2014 Localisation : Rabat Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 1 Juin 2022 - 16:36
1/3
Algérie-Maroc : Algérie : le gaz, une arme à double tranchant" :
« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (1/3). Comme ce fut le cas dans les années 1970, Alger se sert aujourd’hui de cette ressource comme d’une arme diplomatique et géostratégique.
Difficile, en Algérie, de distinguer la gestion des hydrocarbures des impératifs politiques. Déjà à la fin des années 1960, soit quelques années après l’indépendance, le président Houari Boumédiène, déterminé à obtenir la révision à la hausse des prix du pétrole et du gaz, entame un bras de fer mémorable avec la France pendant presque quatre ans avant de décider de nationaliser les hydrocarbures un certain 24 février 1971.
Depuis, cette journée est commémorée comme un événement qui marque l’histoire de l’Algérie indépendante. Un motif de fierté nationale, deux ans avant le choc pétrolier de 1973. Près de cinquante ans plus tard, le gaz redevient une arme diplomatique dont les autorités algériennes n’hésitent pas à user dans leur conflit avec le Maroc. Une arme d’autant plus efficace que le monde entier est à la recherche de fournisseurs alternatifs après le déclenchement de la guerre en Ukraine.
Le premier acte de cette stratégie s’est dessiné en août 2021, peu de temps après la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Rabat et le rappel de l’ambassadeur algérien au Maroc. À couteaux tirés avec le voisin de l’ouest accusé de mener des « actions hostiles », le président Tebboune menace alors de ne pas renouveler le contrat du Gazoduc Maghreb-Europe (GME), qui dessert l’Espagne et le Portugal à travers le territoire marocain. Force de frappe
Objectif : punir le Maroc et l’asphyxier économiquement dans la mesure où le gaz algérien acheminé en Espagne via le royaume permet à ce dernier d’assurer 97 % de ses besoins énergétiques. En outre, le prélèvement sur le droit de passage fournit au Trésor marocain une manne annuelle estimée à 50 millions de dollars.
Le deuxième acte intervient le 31 octobre lorsque le président algérien ordonne le non-renouvellement du contrat du GME, en service depuis 1996. Le royaume ne reçoit plus un seul mètre cube de gaz algérien.
Là encore, la décision de recourir à l’arme du gaz obéit à des considérations politiques. Le chef de l’État, qui claironne en septembre 2021 devant les caméras de la télévision nationale que l’Algérie a « une force de frappe que le monde entier reconnaît », justifie ainsi la fermeture du robinet gazier par les « pratiques à caractère hostile du Maroc ».
Depuis la fermeture en 1994 des frontières terrestres entre les deux pays et les multiples crises qui ont jalonné leurs relations, jamais les Algériens n’étaient allés jusqu’à couper le gaz aux Marocains. Et cette arme sera à nouveau utilisée dans la crise diplomatique qui oppose Alger et Madrid. En cause : encore et toujours la question du Sahara occidental.
En représailles à la décision de l’Espagne de soutenir le plan d’autonomie marocain pour le règlement de ce conflit qui dure depuis 1975, Alger décide de rappeler son ambassadeur en mars. Une première étape. Les pressions algériennes vont aller crescendo.
Menace
En avril, dans le contexte de la guerre en Ukraine, le PDG de Sonatrach affirme ne pas exclure de recalculer le prix du gaz livré à l’Espagne, très dépendante des approvisionnements en provenance d’Algérie.
Précision de taille : le patron du groupe pétrolier algérien n’a fait mention, dans cette éventuelle révision des prix, que du client espagnol sans faire référence aux autres partenaires européens comme la France ou l’Italie.
Décodé, le message est plutôt clair. Les Algériens ont les moyens de faire pression sur les Espagnols en guise de représailles à leur revirement sur la question du Sahara occidental.
Ils le font savoir officiellement le 27 avril par la voix du ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, lequel menace ses clients espagnols de rompre le contrat du gazoduc sous-marin Medgaz qui relie l’Algérie et l’Espagne sous prétexte que celle-ci rétrocéderait une partie de ses approvisionnements gaziers algériens au Maroc.
En dépit des assurances données par les Espagnols sur le fait que le gaz livré au Maroc n’est en aucune manière d’origine algérienne, la menace d’une rupture de ce contrat de 12 milliards d’euros et dont l’échéance arrive en 2032 plane toujours.
Lundi 9 mai, l’ambassadeur d’Algérie en Italie, Abdelkrim Touahria, indique que son pays est prêt « à couper l’approvisionnement en gaz naturel de l’Espagne dans le cas de non-respect des accords conclus entre Alger et Madrid ».
Gros risque
Quelle est la marge de manœuvre des autorités algériennes dans ce dossier hautement sensible ? Sont-elles capables d’aller jusqu’au bout de ces menaces et quel en serait le prix à payer ? En cas de rupture unilatérale de ce contrat, la bataille judiciaire risque d’être longue et pas forcément en faveur de Sonatrach.
« Il n’y a aucun fondement juridique pour arrêter de fournir du gaz aux Espagnols sous prétexte que ces derniers en cèdent une partie au Maroc, tranche Roger Carvalho, analyste et directeur du cabinet SPTEC, spécialisé dans les hydrocarbures en Afrique et au Moyen-Orient. Prouver que le gaz vendu aux Marocains est d’origine algérienne est quasiment impossible. »
Le gaz, arme à double tranchant ? Le risque de perdre cette bataille juridique et de régler une facture qui peut se chiffrer en milliards de dollars est donc gros pour Alger.
Pour punir l’Espagne, qui diversifie désormais ses partenaires pour ne plus dépendre de Sonatrach, notamment auprès des États-Unis, l’Algérie ambitionne de jouer un rôle prépondérant sur le marché gazier international. À l’aune de la guerre Russie-Ukraine et de la flambée des prix des hydrocarbures, elle renforce ainsi sa coopération avec l’Italie en multipliant par deux ses livraisons via le gazoduc Transmed.
Ce partenariat avec Rome est jugé tellement stratégique que le président Tebboune devrait effectuer une visite en Italie dans les semaines qui viennent. Ce serait son premier déplacement officiel en Europe depuis son élection en décembre 2019.
Limites et contraintes
Le gaz comme arme diplomatique et géostratégique ? Le levier énergétique a ses limites et ses contraintes. Sonatrach n’a pas les moyens et les capacités d’approvisionner davantage l’Europe dont elle assure déjà 11 % des importations de gaz. Elle en a d’autant moins les capacités que la consommation énergétique interne est en hausse de 10 % par an en raison du développement économique et de la démographie.
Le volume de consommation locale dépasse d’ailleurs aujourd’hui celui des exportations. Difficile d’inverser la tendance à moyen terme ou à court terme, quand bien même Sonatrach annoncerait un plan d’investissement de 40 milliards de dollars entre 2022 et 2026 pour explorer, produire et raffiner le gaz.
De là à ce que le groupe pétrolier couvre les besoins du marché local, se positionne comme un acteur principal sur le marché international et permette ainsi aux dirigeants du pays d’actionner le gaz comme une arme, il y a loin de la coupe aux lèvres.
2/3
Algérie-Maroc : les généraux de la bataille du gaz" :
« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (2/3). Amina Benkhadra dirige l’Office national des hydrocarbures et des mines au Maroc, Toufik Hakkar préside à la destinée de Sonatrach. À leurs postes, ils sont les artisans de l’indépendance énergétique de leurs pays et donc, de la stabilité de la région.
Amina Benkhadra
Surnommée “Madame Énergies” au Maroc et sur le continent, cette ingénieure dirige l’Office national des hydrocarbures et des mines (Onhym) depuis 2003, après avoir été ministre de l’Énergie entre 2007 et 2012. Membre du Rassemblement national des Indépendants (RNI), proche de l’actuel chef du gouvernement Aziz Akhannouch, celle qui bénéficie de la confiance royale depuis de nombreuses années est en première ligne pour gérer la problématique du gaz dans le royaume. Quelques mois avant la décision unilatérale d’Alger de fermer le robinet du gaz au Maroc, c’est elle qui a négocié et conclu un accord avec l’opérateur gazier espagnol Enagas pour l’acheminement du gaz de l’Espagne au Maroc à travers le Gazoduc Maghreb-Europe (GME) et l’établissement des règles d’exploitation technique.
Amina Benkhadra a toujours défendu ce « formidable outil de coopération gagnant-gagnant, exemple de projet régional structurant et mutuellement bénéfique », sans hésiter à manifester publiquement sa volonté de maintenir cette voix d’exportation. En vain pour l’instant puisque à ce jour, Enagas n’a toujours pas publié le deal et ce, malgré les résultats concluants des tests en flux inversé.
Sous l’égide d’Amina Benkhadra, l’Onhym a récupéré la gestion du tronçon Maroc-Espagne du GME, dont la maintenance a été confiée à l’entreprise espagnole Maetel depuis avril dernier.
Exploration du sous-sol
C’est aussi elle, entre autres, qui a lancé les premiers appels d’offres marocains sur le marché mondial du GNL. À ce propos, la ministre de la Transition énergétique, Leïla Benali, a salué « les équipes marocaines qui ont pu développer une capacité de négociation remarquable face à des traders chevronnés », et ce alors que « le Maroc fait à peine son entrée sur le marché international du GNL ». Aucun détail n’a filtré concernant ces appels d’offres (quantité, durée…) mais en coulisses, la ministre aurait été déçue quant aux montants des volumes commandés par l’Onhym et l’ONEE, qui seraient en-deçà de ses attentes. En attendant, ces appels d’offres n’ont pas abouti, et le royaume n’a toujours pas trouvé chaussure à son pied.
Mobilisée sur les dossiers chauds, “Madame Énergies” gère également les dossiers de fond : en mars dernier, elle a passé un accord avec l’entreprise britannique Sound Energy pour raccorder le site gazier de Tendrara au GME via un gazoduc long de 120 kilomètres.
Elle a aussi intensifié les efforts d’exploration du sous-sol marocain et de ses zones offshore confiée à 11 sociétés étrangères. Le 13 avril dernier, face à la Chambre des représentants au Parlement, Amina Benkhadra a dressé le bilan des vingt-deux dernières années : depuis le début des années 2000, 67 puits ont été forés, et 40 ont révélé la présence de gaz naturel. Mais malgré son optimisme, Amina Benkhadra le rappelle régulièrement : le Maroc ne va pas devenir une puissance pétrolière demain. Pédagogue, elle n’a de cesse d’expliquer que l’exploration pétrolière est un processus long, complexe et extrêmement capitalistique. Malgré tout, la Dame de fer des énergies reste « confiante », tout en prônant (aussi) le développement des énergies renouvelables.
Toufik Hakkar
Le PDG de Sonatrach, qui assure 95 % des revenus en devises du pays, détient un portefeuille de plusieurs dizaines de milliards de dollars qui donne à son titulaire un statut autrement plus important que celui d’un membre du gouvernement. À la tête du groupe pétrolier depuis février 2020, Toufik Hakkar mesure plus que jamais le poids écrasant de ses fonctions. C’est d’autant plus vrai que cette entreprise nationale connait une instabilité chronique depuis l’éclatement en janvier 2010 de plusieurs scandales de corruption. Au cours de douze dernières années, pas moins de huit directeurs ont été désignés pour diriger ce mastodonte pétrolier. Trois d’entre eux font d’ailleurs l’objet de poursuites judiciaires.
Pur produit du groupe pétrolier, Toufik Hakkar est diplômé en économie pétrolière de l’Institut National des Hydrocarbures et de la Chimie de Boumerdès, titulaire d’un master en économie de l’énergie et de l’environnement de l’Ecole Supérieure Enrico Mattei en Italie et d’un doctorat en management à l’ISGP. Au sein de Sonatrach qu’il a rejoint au milieu des années 1990, il a occupé plusieurs fonctions et piloté des projets aussi bien en Algérie qu’à l’étranger, dans la pétrochimie et le gaz industriel.
En 2019, à l’époque où il était encore vice-président de Sonatrach, il a été l’un des artisans de la nouvelle loi sur les hydrocarbures qui vise notamment à attirer les investissements internationaux. « Toufik Hakkar a les compétences, l’expérience et le profil pour diriger Sonatrach », confie un ancien PDG qui l’a côtoyé au sein du groupe.
Opportunité
Deux ans après son arrivée, Toufik Hakkar bénéficie d’une conjoncture plutôt favorable. Après la pandémie qui a fait chuter le chiffre d’affaires à 35 milliards de dollars en 2021, la remontée des cours du pétrole permettra de presque doubler ses revenus à la fin de l’année. De plus, le contexte du choc gazier né de la guerre en Ukraine constitue une opportunité pour Sonatrach de développer de nouveaux partenariats en Algérie et à l’étranger.
De nature discrète, le PDG n’a pas hésité à monter au créneau ces derniers mois pour défendre les intérêts de la compagnie sur le plan international. Il est également chargé d’un ambitieux plan de 40 milliards de dollars dans l’exploration, la production et le raffinage de pétrole, ainsi que dans la prospection et l’extraction de gaz. Loué pour ses compétences, il travaille en étroite collaboration avec la présidence, la primature, le ministère des Affaires étrangères, ainsi que les services de renseignements et d’intelligence.
3/3
Maroc : l’angoisse du manque:
« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (3/3). Depuis la fermeture du Gazoduc Maghreb-Europe par Alger, l’État marocain est tout entier mobilisé pour sécuriser l’approvisionnement du pays.
Dans le royaume, la sécurité énergétique est aujourd’hui la priorité numéro un. « Depuis qu’Alger a coupé le robinet du gaz à son voisin en octobre 2021, les autorités marocaines réfléchissent beaucoup à la question. Avec la guerre en Ukraine et la flambée des prix du pétrole et du gaz, je ne connais aucun gouvernement qui ne soit pas inquiet », souligne Francis Perrin, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et spécialiste des politiques énergétiques.
Et pour cause : le Maroc importe 90 % de ses besoins en énergie, dont une grande part d’énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel…). Une dépendance qui pèse lourd dans le budget de l’État : pour l’année 2022, la facture devrait s’élever à 47,7 milliards de dirhams (environ 4,45 milliards d’euros).
Le pays consomme en moyenne 1 milliard de m³ de gaz naturel par an, utilisé à 89,3 % pour la production d’électricité, soit une part d’environ 10 % dans le mix électrique total. Or, depuis la fermeture du Gazoduc Maghreb-Europe (GME), les deux centrales électriques à gaz de Aïn Beni Mathar et de Tahaddart sont totalement à l’arrêt. D’ici à 2025, le royaume estime avoir besoin de 5 milliards de m³ de gaz naturel par an, considéré comme un levier optimal dans sa transition énergétique. Pour le reste de sa production électrique, le Maroc s’appuie sur le charbon (qui couvre plus de la moitié de ses besoins), et les énergies renouvelables (36 %, avec un objectif de 52 % d’ici à 2030).
Le royaume ne risque donc ni la pénurie ni le black-out, « mais il y a une tension très forte entre l’offre et la demande mondiales. Trouver du gaz en 2022, ce n’est pas mission impossible, mais c’est assez difficile. Ce le sera sans doute moins pour le Maroc, car il importe de petits volumes », estime Francis Perrin.
Mobilisation générale
Plus qu’une simple task force, c’est l’État tout entier qui est mobilisé sur le dossier du gaz, et ce depuis la fin de l’année 2021. Dans le cadre des négociations avec l’Espagne – en vue d’obtenir son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc au Sahara – , Rabat, et notamment le roi Mohammed VI, a passé un accord avec Madrid : rouvrir le GME et inverser son flux, afin que le Maroc puisse importer du gaz naturel liquéfié (GNL) via l’Espagne. Mais l’accord ne s’est pas encore concrétisé.
Un deal annoncé publiquement juste après la réconciliation officielle entre Rabat et Madrid, le 18 mars, qui a bien sûr été très mal prise à Alger. Dès la fin d’avril, les autorités algériennes ont menacé de couper les livraisons de gaz à l’Espagne si celle-ci exportait du gaz algérien au royaume. Depuis, le gouvernement espagnol s’est engagé à soumettre ses importations de gaz à des certificats d’origine pour prouver à Alger que le gaz injecté dans le GME ne proviendra pas de Sonatrach.
Parallèlement, le ministère de la Transition énergétique, dirigé par Leïla Benali, a mis sur pied une commission ad hoc composée – entre autres – d’Amina Benkhadra, la dame de fer de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM), et d’Abderrahim El Hafidi, patron de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), lequel bénéficie des conseils éclairés du big boss de l’OCP, Mostafa Terrab.
Leur mission ? Préparer l’entrée du royaume sur le marché mondial du GNL, lancer des appels d’offres et trouver ses propres fournisseurs. En effet, l’Espagne mettra ses infrastructures à la disposition du Maroc (GME, unités de regazéification…), mais ne lui revendra pas directement de GNL.
Appels d’offres
Voilà pourquoi le royaume a multiplié les marques d’attention à l’égard de plusieurs grands producteurs de gaz : le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, s’est rendu au Qatar début février, les Émirats arabes unis étaient les invités d’honneur de la 15e conférence pour l’Énergie, organisée mi-mars à Rabat par Leïla Benali, juste avant que le prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed Al Nahyane soit convié à un ftour royal par Mohammed VI. Le royaume pourrait également compter sur le Nigeria, dont le méga projet de gazoduc commun, encore à l’étude, fait à nouveau l’actualité.
Pour l’instant, aucune information fiable n’a filtré concernant l’identité des nouveaux fournisseurs et le volume d’importation de GNL. Mi-avril, Leïla Benali annonçait des « dizaines de réponses » aux appels d’offres lancés par le royaume et des livraisons imminentes. Pourtant, à ce jour, les centrales de Aïn Beni Mathar et de Tahaddart sont toujours à l’arrêt.
Optimisme affiché
En réalité, les consultations lancées par la commission ad hoc en vue de passer des contrats sur cinq ans avec des fournisseurs n’auraient pas encore abouti. « Il y a des manifestations d’intérêt de la part de certains fournisseurs, mais rien n’a été rendu public […]. À très court terme, le royaume pourrait importer plus de charbon ou bien directement de l’électricité », affirme Francis Perrin.
Pourtant, le gouvernement affiche son optimisme. Il compte notamment doter le pays d’une « infrastructure gazière digne du XXIe siècle » (terminal méthanier, unités de stockage et de regazéification…), selon les mots de Leïla Benali pour, à terme, s’émanciper de l’Espagne.
Des projets très onéreux mais aussi « assez anciens, qui avaient été repoussés à 2027-2028. Aujourd’hui, ils sont prioritaires », confirme Francis Perrin. En attendant, le Maroc pourrait payer son GNL sept fois plus cher qu’avant la fermeture du GME, avec le risque d’un fort impact sur les consommateurs. « Mais de toute façon, tous les pays vont payer plein pot, il n’y aura aucun prix d’ami », conclut le spécialiste.
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simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 2 Juin 2022 - 0:00
Aqui estamos ,quand le travail se fait en équipe pour une approche pragmatique. L axe Nigeria,maroc espagne se précise. https://t.co/7x2ImTaHEY
Une certaine presse parle de tractation encours entre marocains et français pour débloquer la situation dans sa globalité entre les 2 pays.
Ils avancent que la visite privée de notre Roi en France, pourrait donner lieu à une annonce et un déblocage. Comme lors de la visite privée du temps de Hollande en 2017 :
Une des sources
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Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
JA Maroc : plusieurs milliers de policiers déployés au Qatar pour le Mondial 2022:
À l’occasion de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, un accord de coopération a été signé entre le pays hôte et le Maroc, qui prévoit l’envoi de plusieurs milliers d’agents pour participer à la couverture sécuritaire de l’événement.
En marge de sa participation au Salon international de la sécurité terrestre et de la défense civile, dénommé Milipol Qatar 2022, Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST, a visité le stade où se déroulera la finale de la Coupe du monde 2022, à Doha. En marge de sa participation au Salon international de la sécurité terrestre et de la défense civile, dénommé «Milipol Qatar 2022», Abdellatif Hammouchi, patron du pôle DGSN-DGST, a visité le stade où se déroulera la finale de la Coupe du monde 2022
Les préparatifs de la prochaine Coupe du monde de football, qui se déroulera du 21 novembre au 18 décembre au Qatar, sont entrés dans leur dernière ligne droite. Selon les projections, le pays, qui compte moins de 3 millions d’habitants, devrait accueillir environ 1,5 million de supporteurs, soit un flux de personnes équivalent à 50 % de sa population.
Un véritable défi logistique, donc, mais aussi sécuritaire, qui a conduit Doha à employer les grands moyens et à multiplier les accords de partenariat. Les autorités qataries ont ainsi sollicité le Maroc afin d’obtenir un appui en matière de renseignement et de sécurité.
Une délégation de la police marocaine a d’ailleurs participé aux travaux d’une conférence intitulée « Le dernier mile de la Coupe du Monde Qatar FIFA-2022 », qui s’est tenue les 22 et 23 mai à Doha, et qui a rassemblé les représentants sécuritaires des 32 pays qualifiés. Ce sommet a abouti à la création d’un « Centre international de coopération policière » qui fera office de plateforme visant à faciliter les échanges d’informations entre le Qatar et les pays participants sur des thèmes liés à l’encadrement des supporters et à la supervision des opérations policières.
Maintien de l’ordre, police cynotechnique, protection rapprochée
Mais c’est dès 2020 que les premières bases de la coopération ont été jetées, à l’occasion d’une réunion de travail entre une délégation qatarie et la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) marocaine dans le but d’établir le potentiel exact de mobilisation de moyens humains, ainsi que leur nature. Selon nos informations, les domaines d’action retenus sont les suivants : maintien de l’ordre, police cynotechnique et protection rapprochée.
Si la presse nationale a avancé le chiffre de 6 000 hommes, une source sécuritaire marocaine haut placée, qui confirme la mobilisation d’agents marocains, reste évasive quant à leur nombre exact, se contentant d’évoquer « plusieurs milliers » d’unités.
La délégation qatarie a ensuite bénéficié d’un séminaire organisé à l’Institut royal de police de Kénitra. Les thèmes abordés ont porté sur les « dispositifs de sécurité nécessaires pour l’organisation des matchs selon les normes de la Fifa, l’encadrement du public et la lutte contre la violence périsportive, la gestion des foules, la protection rapprochée des hautes personnalités et la gestion des renforts des services de police déployés dans les dispositifs de sécurité », poursuit la même source.
Par ailleurs, la demi-finale retour de Ligue des champions de la CAF, qui a opposé, le 13 mai, à Casablanca, l’équipe marocaine du Wydad Athletic Club aux Angolais de l’Atlético Petroleos de Luanda, a permis au Qatar, sur invitation du Maroc, de s’enquérir dans le détail des différents dispositifs de sécurité déployés par le royaume.
Abdellatif Hammouchi à Doha
Preuve du bon déroulement des opérations entre les deux parties, le patron de la DGSN et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, s’est rendu sur place du 24 au 26 mai. D’après notre source, qui était présente au Qatar lors de ce séjour, le « premier flic du royaume » a notamment participé à la quatorzième édition du Milipol Qatar, un événement de dimension internationale organisé par les professionnels de la sécurité. Au cours de sa visite, il a également procédé à l’inspection de plusieurs infrastructures sportives.
Cette multiplication de partenariats sécuritaires intervient au moment où a éclaté une controverse liée aux révélations faites par Amnesty International en avril 2022 à propos, précisément, des agents de sécurité locaux, l’ONG ayant comparé la mission de ces derniers à du « travail forcé » compte tenu de leurs conditions d’exercice.
Pour rappel, depuis que Doha s’est vu attribuer, en 2010, l’organisation de la première Coupe du monde de football dans un pays arabe, les critiques n’ont jamais véritablement cessé. Les autorités qataries sont régulièrement épinglées pour le traitement réservé aux ouvriers travaillant sur les chantiers des stades et qui sont pour beaucoup des migrants.
En 2017, en réponse aux critiques fusant de toute part, Doha avait annoncé la mise en place d’une série de réformes visant à améliorer les conditions de travail des immigrés. Ces mesures avaient été jugées insuffisantes par plusieurs organismes internationaux, dont Amnesty International.
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redman Aspirant
messages : 593 Inscrit le : 14/10/2011 Localisation : FRANCE Nationalité :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 7 Juin 2022 - 12:21