Sujet: Actualités du Sahara Marocain Lun 29 Aoû - 11:54
Rappel du premier message :
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La position du gouvernement espagnol était et demeure celle de l’Union européenne. C’est-à-dire défendre la tenue d’une consultation afin que ce soit le peuple sahraoui qui décide comment il veut que soit son avenir. Le gouvernement espagnol n’a pas bougé de cette position”, lançait le 22 août le Haut représentant pour les Affaires étrangères de l’UE Josep Borrell, dans une interview accordée à la télévision officielle de l’Espagne TVE. Ces mots ont vite provoqué une polémique au Maroc et donné naissance à de faux espoirs parmi les dirigeants du Polisario.
L’Union européenne n’a pas tardé à “clarifier” la sortie médiatique de son chef de diplomatie : “Comme l’a constamment répété (…) le haut représentant de l’UE/vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, la position de l’UE est claire et consiste à soutenir fermement les efforts du secrétaire général de l’ONU visant à parvenir à une solution politique juste, réaliste et durable, mutuellement acceptable à la question du Sahara, sur la base d’un compromis et conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies, en particulier la résolution 2602 du 29 octobre 2021”, a déclaré, le 25 août, la porte-parole de Borrell, Nabila Massrali.
À Rabat, les “clarifications” des 27 semblent inquiéter le ministère des Affaires étrangères, comme on peut le déduire d’une déclaration de Nasser Bourita, tenue en marge de l’accueil de son homologue allemande le jeudi 25 août : “C’est un propos regrettable qui ne relaie ni la position de l’Espagne ni la position de l’Europe. Nous avons eu des discussions directes avec Josep Borrell qui ont permis de clarifier les choses. Les Affaires étrangères de l’Union européenne ont sorti un communiqué insistant sur son soutien au processus mené sous l’égide des Nations unies. Les clarifications ont permis, je l’espère, de montrer qu’il s’agissait de propos mal relayés, voire d’une erreur de langue sur ce sujet.”
Qui est Josep Borrell ?
Proche du très sensible dossier du Sahara, eu égard aux différents postes de responsabilité qu’il a assumés, Josep Borrell est un diplomate chevronné qui avait déjà servi en tant que président du Parlement européen de 2004 à 2007. Il était également ministre des Affaires étrangères du gouvernement Pedro Sánchez, entre 2018 et 2019.
Politiquement, l’actuel chef de la diplomatie de l’Union européenne appartient au parti socialiste ouvrier (PSOE) du chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez.
Position officielle ou propos personnels ?
Sollicité par TelQuel, le professeur et chercheur en relations internationales Zakaria Abouddahab nous aide à décortiquer et contextualiser la sortie médiatique controversée du chef de la diplomatie des 27. Pour lui, “Borrell s’exprimait à titre personnel et non pas en tant que haut représentant de l’UE, puisqu’il n’a reçu aucun mandat de se livrer à une chaîne espagnole pour expliciter la position européenne en la matière”.
Pourquoi ? “D’abord il y a un litige juridique toujours examiné par la Cour de justice européenne (accords agricole et de pêche maritime suspendus en septembre 2021 par décision de la cour, ndlr). Deuxièmement il y a d’autres instances ‘plus habilitées’ à s’exprimer sur ce conflit, à savoir le conseil et la Commission de l’Union européenne, explique le chercheur. Donc on peut déjà se poser la question : en qualité de quoi Josep Borrell s’est-il exprimé ?”
Selon la même source, ces propos traduiraient une division au sein même des dirigeants de l’UE : “J’ai l’impression qu’il y a eu une sorte de division, peut-être même politique, par rapport au traitement de la question du Sahara au sein même de l’UE, puisque de telles sorties médiatiques peuvent parfois ajouter à la confusion, eu égard au timing”, la sortie étant intervenue au lendemain du discours royal du 20 août.
“Par ailleurs, il est clair qu’au niveau officiel, l’Union européenne, en tant qu’intégration économique, mais également organisation politique, soutient les démarches onusiennes consistant à trouver une solution politique mutuellement acceptable et cela a été corroboré par la déclaration conjointe entre Rabat et Bruxelles, en juin 2019”, poursuit Abouddahab.
Connotation politique ?
Pour ce chercheur en relations internationales, la sortie de Josep Borrell pousse à “poser la question sur l’opportunité de tenir de tels propos et la portée de cette déclaration par rapport au conflit, prenant en considération que la presse algérienne et le Polisario ont crié victoire après cette sortie médiatique. On constate très bien qu’il y a une ‘utilisation politicienne’ de ce genre de déclarations”.
Et de nuancer : “La Cour de justice européenne avait elle-même, en septembre 2021, précisément soulevé cette question de consultation des populations sahraouies de façon générale. À préciser qu’on parle là des Sahraouis qui vivent au Maroc et de ceux qui sont dans les camps de réfugiés à Tindouf, en Algérie.”
“Quels que soient les motifs de ces déclarations, le plus important pour le Maroc est de se tenir à celles officielles exprimées dans un cadre européen”
“La question de la consultation a été évoquée en ce qui concerne l’exploitation des ressources naturelles et il me semble que les propos de M. Borrell y font allusion, mais cela ne relève pas de sa compétence. Actuellement, il est Haut représentant pour les affaires étrangères et non président du Parlement européen, lequel contient plusieurs sensibilités qui ne sont pas forcément en faveur de la position marocaine”, éclaire le professeur universitaire.
Pour le professeur Abouddahab, l’appartenance de Borrell au parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) de Pedro Sánchez relève déjà la “contradiction entre ses propos et la ligne de conduite désormais adoptée par l’Exécutif espagnol”. Et d’ajouter : “Natif de Catalogne, M. Borrell ne doit pas être contradictoire dans ses propos. Je n’imagine pas qu’il soutiendrait l’autodétermination des Catalans, bien qu’il en fasse partie, ce qui prouve la connotation politique de sa sortie.”
“Quels que soient les motifs de ces déclarations, le plus important pour le Maroc est de se tenir à celles officielles exprimées dans un cadre européen. À part la Cour de justice, la position des instances européennes demeure constante, soutenant un procédé politique pour aboutir à une solution juste et durable du conflit au Sahara”, conclut Abouddahab.
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Ven 28 Oct - 17:21
Plus de 24h après le vote du CS. Nos amis du pouvoir algérien n'ont toujours pas réagit officiellement. Lol
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mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Ven 28 Oct - 17:29
Ce journaliste m'a fait trop rire Ça démontre le niveau du journalisme arabe La rasd membre fondateur de l'UA alors que pour utiliser le micro des nations unies il arrive collé au cul de l'ambassadeur sidaf comme dirait yakuza Hilal qui les traite de chirdima alors qu'il fait la queue a 5metres
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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messages : 6782 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Ven 28 Oct - 18:38
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Ven 28 Oct - 19:04
La force de hza9 ne sais plus ou mettre la tête
mourad27 Modérateur
messages : 8008 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Ven 28 Oct - 19:57
J'ai réalisé ce montage par mes moyens modestes car tout de suite leur passage après Hilal m'a fait penser à bagwell
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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messages : 6782 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 29 Oct - 9:08
RED BISHOP a écrit:
Plus de 24h après le vote du CS. Nos amis du pouvoir algérien n'ont toujours pas réagit officiellement. Lol
Ils ont réagit sur un autre sujet :
Citation :
« Nous sommes habitués à ce genre d’informations émanant de médias marocains. Ce sont des allégations malveillantes et trompeuses. C’est une information étrange, je suis surpris parce que le Sahara occidental n’est pas membre de la Ligue arabe. Le président de la République sahraoui n’est pas concerné ni de près ni de loin par ce sommet », a déclaré le représentant de l’Algérie auprès des Nations-Unies Nadir Larbaoui à la presse ce vendredi 28 octobre.
M. Larbaoui a affirmé que le but de ces « allégations mensongères » et « diffamatoires » est de « parasiter » et « tenter de nuire » au sommet arabe d’Alger.
Ils ont fait pause le temps de faire passer le sommet Arabe. On verra après s'il vont attaquer avec les drones ou pas
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mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 29 Oct - 14:40
Avant ils y avait un seul.sujet ou ils refusait de coopérer a savoir le recensement des populations de Tindouf Aujourd'hui on y ajoute leur refus de revenir aux tables rondes qu'ils ont annoncé ils ya plusieurs mois Leur régime est sous pression par le CS
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Citation :
"je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme " Hassan II 1996
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messages : 6782 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 29 Oct - 14:43
Le refus de revenir au cessez le feu !! A quoi bon garder une mission onusienne dans ce cas ?!!
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messages : 6782 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 29 Oct - 19:11
Le ministère algérien des Affaires étrangères Algérien se réveille enfin pour pleurnicher concernant le vote de l'ONU
C'est des irrécupérables, il ne faudra pas trembler la prochaine fois que nous aurons l'occasion de les finir.
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Sam 29 Oct - 19:17
Oui ils ont enfin pondu un communiqué ou il pleurniche et se range du coté de la Russie et du Kenya mais c'est plus soft que la dernière fois, ou il avaient carément rejeté la résolution. Ils ont compris depuis qu'on ne peut pas accusée le Maroc de ne pas respecté les résolutions de l'Onu d'une part et les rejeté d'autres part.
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Lun 31 Oct - 11:04
Code:
L’ancien président de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva revient d’une courte tête au pouvoir au Brésil après ses deux premiers mandats (2003-2010) et une incarcération de 580 jours, d’avril 2018 à novembre 2019. Une victoire sur le président libéral sortant, Jair Bolsonaro qui rabat les cartes en Amérique Latine, mais dont les effets pour le Maroc sur la question du Sahara ne seront pas rédhibitoires. Explications
Après dépouillement de plus de 99 % des voix, Luiz Inacio Lula da Silva, totalise 50,87 % des suffrages validés contre 49,13 % pour Jair Bolsonaro au second tour de l’élection présidentielle brésilienne, selon le tribunal supérieur électoral, dimanche soir 30 octobre.
C’est l’écart le plus serré entre deux finalistes de la présidentielle depuis le retour à la démocratie après la dictature militaire (1964-1985). La marge est bien plus étroite que ce que prédisaient les sondages, qui avaient déjà sous-estimé le score de Jair Bolsonaro avant le premier tour.
La question est de savoir si Bolsonaro va accepter le verdict des urnes, étant le premier président se présentant à un second mandat à ne pas être réélu depuis le retour à la démocratie en 1985. Après avoir lancé des attaques incessantes contre le système « frauduleux » des urnes électroniques, il a affirmé vendredi : « celui qui a le plus de voix gagne. C’est la démocratie » – sans toutefois convaincre. Beaucoup craignent une réplique brésilienne de l’assaut du Capitole après la défaite de Donald Trump qui pourrait viser par exemple la Cour suprême si souvent vilipendée par Bolsonaro.
Lula, 77 ans, devait attendre les résultats à Sao Paulo où les célébrations ont été prévues en cas de victoire. Il avait dit sa « confiance dans une victoire de la démocratie » en votant à Sao Bernardo do Campo, la ville du sud-est où il a fait ses débuts en tant que dirigeant syndical. Lula a souhaité « restaurer la paix entre les Brésiliens », à l’issue d’une campagne ultra-polarisée qui a coupé le pays en deux. Il a dit espérer que Bolsonaro « reconnaîtra le résultat » s’il perd.
La campagne entre ces deux hommes que tout oppose s’est déroulée dans un climat brutal qui les a vus s’insulter copieusement pendant que les réseaux sociaux, unique source d’information de la majorité des 170 millions d’utilisateurs brésiliens, charriaient des torrents de désinformation. Bolsonaro a insulté Lula : « voleur », « ex-prisonnier », « alcoolique » ou « honte nationale » et ce dernier a rendu les coups : « pédophile », « cannibale », « génocidaire » ou « petit dictateur ».
Douze gouverneurs d’Etats brésiliens seront également élus dimanche soir, et le résultat dans l’Etat de Sao Paulo, le plus peuplé et le plus riche, est très attendu.
Lula et Bolsonaro indulgents avec Poutine
Après la déconvenue du Maroc vécue avec le président colombien Gustavo Petro (lui aussi de gauche), qui a décrété le 10 août le rétablissement des relations diplomatiques entre son pays et la « RASD », troisième revers diplomatique subi en moins d’un an sur le cône sud-américain, après ceux de la Bolivie et du Pérou qui avaient en septembre 2021 élu deux présidents issus de la gauche socialiste – ayant tous deux rétabli leurs relations avec le Polisario, faut-il voir dans le retour de Lula au Brésil une mauvaise nouvelle pour Rabat ?
La propagande du mouvement de Brahim Ghali s’est rapidement exprimée après l’annonce de sa victoire, publiant sur les réseaux sociaux des images de ses dirigeants en sa compagnie datant de ses premiers mandats de 2003 à 2010.
On le sait, sur la scène internationale, le Brésil continuera de cultiver ses liens avec la Russie, puissance qui a ferraillé au Conseil de sécurité des Nations Unies pour faire avorter, en vain, l’adoption d’une résolution favorable au Maroc dans le dossier du Sahara.
Ce n’est pas une nouveauté : Lula et Jair Bolsonaro ont certes des positions diamétralement opposées sur les questions internationales mais se retrouvent toutefois sur un point : leur indulgence vis-à-vis de Vladimir Poutine au nom de leur non-alignement traditionnel.
Le leader de la gauche veut refaire du plus grand pays d’Amérique latine un acteur respecté sur la scène mondiale après quatre ans d’isolement diplomatique et de polémiques sous le mandat de Bolsonaro. Mais, il est peu probable que le Brésil, qui a condamné mollement l’invasion russe de l’Ukraine et s’est abstenu de voter les sanctions internationales, opère une volte-face diplomatique sur ce dossier, comme sur celui qui qui concerne le Maroc.
Une neutralité négative de Brasilia
De droite affirmée, sinon plus, Bolsonaro avait tissé des liens avec le Maroc autour de promesses de coopération économique. Récemment, dans ce sens, un projet portant sur l'ouverture d’une nouvelle unité de transformation par le groupe OCP au Brésil destiné à la fabrication de produits phosphatés a fait l'objet de discussions. Cette réunion entrait dans le cadre des visites organisées par le ministre brésilien, Marcos Montes, au Maroc, en Égypte et en Jordanie pour discuter des augmentations des importations en engrais en provenance de ces pays, alors que les besoins en engrais du Brésil dépendent à 85 % des importations en provenance de Russie et de la Biélorussie, en sachant que le Maroc demeure le 3ème fournisseur des pays d’Amérique latine après ces deux pays.
Si en 2018, la Chambre des députés brésilienne avait adopté à la majorité de ses membres, une motion de soutien à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc pour le territoire du Sahara Occidental et « aux efforts du Royaume en vue de parvenir à une solution politique » au conflit, cette initiative n’avait pas induit d’inflexion majeure dans la doctrine de Brasilia et Bolsonaro n’avait pas fait basculer son pays dans le camp du Maroc.
Lors du vote au Conseil de sécurité qui a renouvelé le mandat de la Minurso jusqu’au 31 octobre 2023, le représentant du Brésil a fait remarquer dans son readout que « le texte adopté, malgré ses vertus aurait pu être plus équilibré sur certains de ses éléments novateurs qui étaient présentés ».
« Le fait d’intégrer des formules qui figuraient déjà dans le texte original, certaines d’entre elles qui restent tout à fait valables auraient été utiles pour dépasser certains fossés que nous avons observés lors du processus de négociation. Ceci aurait permis en outre de transmettre un message encore plus fort, un message de soutien à l’envoyé spécial du secrétaire général, M. de Mistura et le représentant spécial du secrétaire général M. Ivanko », a poursuivi le diplomate brésilien, montrant ainsi un tropisme évident envers la position de Moscou et de celle de Nairobi qui avaient tenté de contrer le draft américain favorable au Maroc.
Le représentant du Brésil au Conseil de sécurité a finalement appelé, malgré son vote en faveur de la résolution onusienne, à « une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara Occidental sous les auspices des Nations Unies, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et grâce à l’aide des quatre parties ».
Lula plus à l’écoute que Bolsonaro ?
En clair, le Brésil s’est rangé à reculons du côté russe lors des tractations citant l'absence de référence « au droit à l'autodétermination » dans les mandats récents de la Minurso et a préconisé la suppression du mot « réaliste » pour qualifier la solution préconisée par le Maroc - un terme introduit pour la première fois dans le mandat de la Minurso dans la résolution 2414 du 27 avril 2018 - en référence à la recherche d'une « solution politique », arguant que le terme n'était « pas fondé sur le droit international ». Ce terme a cependant été maintenu sous la plume des Etats-Unis.
Avec le retour de Lula aux affaires, cette position de neutralité négative envers le Maroc devrait logiquement être maintenue, sinon renforcée. Mais l’homme de gauche est aussi un grand pragmatique connu pour ses accointances avec les pouvoirs d’argent et d’influence. Son rôle de parrain de la gauche socialiste en Amérique Latine qu’il affectionne pour sortir le Brésil de sa marginalisation pourrait davantage servir le Maroc comme intercesseur auprès des pays idéologiquement ancrés dans une posture pro-Polisario. En somme, et c’est le paradoxe de ce sphinx politique aux multiples facettes (socialiste pour son public, notamment la nouvelle classe moyenne qu’il a sortie de la misère, stratège hors frontières) que voudra certainement exploiter la diplomatie du royaume.
Il y a dix ans déjà, selon les câbles et rapports diplomatiques marocains fuités par le corbeau « Chris Coleman » dans l’affaire dite « Maroc Leaks », on pouvait déjà lire que Rabat déployait ses efforts pour « préserver » le Brésil dirigé à l’époque par Dilma Rousseff dans le camp de ses « amis », le géant sud-américain n’ayant jamais reconnu la « RASD ».
Les arguments sont toujours d’actualité pour Lula : « Le Brésil constitue, au regard de sa position géostratégique, de son poids politique, économique et commercial dans la région, de son influence idéologique sur les autres Etats, l’interlocuteur privilégié sur le continent sud-américain, à la fois au niveau bilatéral, régional et bilatéral ». La crainte à l’époque était de voir Brasilia se rapprocher du Venezuela d’Hugo Chavez et donner ainsi du champ à une société civile remuante travaillée au corps par l’Algérie.
Dans un rapport de la diplomatie marocaine, il était fait cas de l’influence du pays dans les regroupements interrégionaux, tels que les Sommets Amérique du Sud-Pays arabes (ASPA) et Amérique du Sud-Afrique (ASA) et de la Zone de Paix et de Coopération de l’Atlantique Sud à laquelle aspirait le royaume à adhérer. Aujourd’hui, ce sera aussi l’ambition de l’Algérie de rejoindre les BRICS, dont le Brésil est un membre influent dont il faudra tenir compte.
Si le Maroc a obtenu quelques lots de consolation avec l’appui du Parlement andin et l’écoute de pays comme l’Uruguay, voire du Chili, attentifs à sa diplomatie parlementaire axée sur l’économique, c’est toute sa stratégie envers le Brésil qu’il faudra réinventer, car jusqu’ici l’audace aura manqué, tant sa fixation en faveur des régimes de droite aura été totalement stérile.
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Stinger Colonel
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Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Lun 31 Oct - 11:33
Bruce Wayne a écrit:
Code:
L’ancien président de gauche, Luiz Inacio Lula da Silva revient d’une courte tête au pouvoir au Brésil après ses deux premiers mandats (2003-2010) et une incarcération de 580 jours, d’avril 2018 à novembre 2019. Une victoire sur le président libéral sortant, Jair Bolsonaro qui rabat les cartes en Amérique Latine, mais dont les effets pour le Maroc sur la question du Sahara ne seront pas rédhibitoires. Explications
Après dépouillement de plus de 99 % des voix, Luiz Inacio Lula da Silva, totalise 50,87 % des suffrages validés contre 49,13 % pour Jair Bolsonaro au second tour de l’élection présidentielle brésilienne, selon le tribunal supérieur électoral, dimanche soir 30 octobre.
C’est l’écart le plus serré entre deux finalistes de la présidentielle depuis le retour à la démocratie après la dictature militaire (1964-1985). La marge est bien plus étroite que ce que prédisaient les sondages, qui avaient déjà sous-estimé le score de Jair Bolsonaro avant le premier tour.
La question est de savoir si Bolsonaro va accepter le verdict des urnes, étant le premier président se présentant à un second mandat à ne pas être réélu depuis le retour à la démocratie en 1985. Après avoir lancé des attaques incessantes contre le système « frauduleux » des urnes électroniques, il a affirmé vendredi : « celui qui a le plus de voix gagne. C’est la démocratie » – sans toutefois convaincre. Beaucoup craignent une réplique brésilienne de l’assaut du Capitole après la défaite de Donald Trump qui pourrait viser par exemple la Cour suprême si souvent vilipendée par Bolsonaro.
Lula, 77 ans, devait attendre les résultats à Sao Paulo où les célébrations ont été prévues en cas de victoire. Il avait dit sa « confiance dans une victoire de la démocratie » en votant à Sao Bernardo do Campo, la ville du sud-est où il a fait ses débuts en tant que dirigeant syndical. Lula a souhaité « restaurer la paix entre les Brésiliens », à l’issue d’une campagne ultra-polarisée qui a coupé le pays en deux. Il a dit espérer que Bolsonaro « reconnaîtra le résultat » s’il perd.
La campagne entre ces deux hommes que tout oppose s’est déroulée dans un climat brutal qui les a vus s’insulter copieusement pendant que les réseaux sociaux, unique source d’information de la majorité des 170 millions d’utilisateurs brésiliens, charriaient des torrents de désinformation. Bolsonaro a insulté Lula : « voleur », « ex-prisonnier », « alcoolique » ou « honte nationale » et ce dernier a rendu les coups : « pédophile », « cannibale », « génocidaire » ou « petit dictateur ».
Douze gouverneurs d’Etats brésiliens seront également élus dimanche soir, et le résultat dans l’Etat de Sao Paulo, le plus peuplé et le plus riche, est très attendu.
Lula et Bolsonaro indulgents avec Poutine
Après la déconvenue du Maroc vécue avec le président colombien Gustavo Petro (lui aussi de gauche), qui a décrété le 10 août le rétablissement des relations diplomatiques entre son pays et la « RASD », troisième revers diplomatique subi en moins d’un an sur le cône sud-américain, après ceux de la Bolivie et du Pérou qui avaient en septembre 2021 élu deux présidents issus de la gauche socialiste – ayant tous deux rétabli leurs relations avec le Polisario, faut-il voir dans le retour de Lula au Brésil une mauvaise nouvelle pour Rabat ?
La propagande du mouvement de Brahim Ghali s’est rapidement exprimée après l’annonce de sa victoire, publiant sur les réseaux sociaux des images de ses dirigeants en sa compagnie datant de ses premiers mandats de 2003 à 2010.
On le sait, sur la scène internationale, le Brésil continuera de cultiver ses liens avec la Russie, puissance qui a ferraillé au Conseil de sécurité des Nations Unies pour faire avorter, en vain, l’adoption d’une résolution favorable au Maroc dans le dossier du Sahara.
Ce n’est pas une nouveauté : Lula et Jair Bolsonaro ont certes des positions diamétralement opposées sur les questions internationales mais se retrouvent toutefois sur un point : leur indulgence vis-à-vis de Vladimir Poutine au nom de leur non-alignement traditionnel.
Le leader de la gauche veut refaire du plus grand pays d’Amérique latine un acteur respecté sur la scène mondiale après quatre ans d’isolement diplomatique et de polémiques sous le mandat de Bolsonaro. Mais, il est peu probable que le Brésil, qui a condamné mollement l’invasion russe de l’Ukraine et s’est abstenu de voter les sanctions internationales, opère une volte-face diplomatique sur ce dossier, comme sur celui qui qui concerne le Maroc.
Une neutralité négative de Brasilia
De droite affirmée, sinon plus, Bolsonaro avait tissé des liens avec le Maroc autour de promesses de coopération économique. Récemment, dans ce sens, un projet portant sur l'ouverture d’une nouvelle unité de transformation par le groupe OCP au Brésil destiné à la fabrication de produits phosphatés a fait l'objet de discussions. Cette réunion entrait dans le cadre des visites organisées par le ministre brésilien, Marcos Montes, au Maroc, en Égypte et en Jordanie pour discuter des augmentations des importations en engrais en provenance de ces pays, alors que les besoins en engrais du Brésil dépendent à 85 % des importations en provenance de Russie et de la Biélorussie, en sachant que le Maroc demeure le 3ème fournisseur des pays d’Amérique latine après ces deux pays.
Si en 2018, la Chambre des députés brésilienne avait adopté à la majorité de ses membres, une motion de soutien à l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc pour le territoire du Sahara Occidental et « aux efforts du Royaume en vue de parvenir à une solution politique » au conflit, cette initiative n’avait pas induit d’inflexion majeure dans la doctrine de Brasilia et Bolsonaro n’avait pas fait basculer son pays dans le camp du Maroc.
Lors du vote au Conseil de sécurité qui a renouvelé le mandat de la Minurso jusqu’au 31 octobre 2023, le représentant du Brésil a fait remarquer dans son readout que « le texte adopté, malgré ses vertus aurait pu être plus équilibré sur certains de ses éléments novateurs qui étaient présentés ».
« Le fait d’intégrer des formules qui figuraient déjà dans le texte original, certaines d’entre elles qui restent tout à fait valables auraient été utiles pour dépasser certains fossés que nous avons observés lors du processus de négociation. Ceci aurait permis en outre de transmettre un message encore plus fort, un message de soutien à l’envoyé spécial du secrétaire général, M. de Mistura et le représentant spécial du secrétaire général M. Ivanko », a poursuivi le diplomate brésilien, montrant ainsi un tropisme évident envers la position de Moscou et de celle de Nairobi qui avaient tenté de contrer le draft américain favorable au Maroc.
Le représentant du Brésil au Conseil de sécurité a finalement appelé, malgré son vote en faveur de la résolution onusienne, à « une solution politique durable et mutuellement acceptable à la question du Sahara Occidental sous les auspices des Nations Unies, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et grâce à l’aide des quatre parties ».
Lula plus à l’écoute que Bolsonaro ?
En clair, le Brésil s’est rangé à reculons du côté russe lors des tractations citant l'absence de référence « au droit à l'autodétermination » dans les mandats récents de la Minurso et a préconisé la suppression du mot « réaliste » pour qualifier la solution préconisée par le Maroc - un terme introduit pour la première fois dans le mandat de la Minurso dans la résolution 2414 du 27 avril 2018 - en référence à la recherche d'une « solution politique », arguant que le terme n'était « pas fondé sur le droit international ». Ce terme a cependant été maintenu sous la plume des Etats-Unis.
Avec le retour de Lula aux affaires, cette position de neutralité négative envers le Maroc devrait logiquement être maintenue, sinon renforcée. Mais l’homme de gauche est aussi un grand pragmatique connu pour ses accointances avec les pouvoirs d’argent et d’influence. Son rôle de parrain de la gauche socialiste en Amérique Latine qu’il affectionne pour sortir le Brésil de sa marginalisation pourrait davantage servir le Maroc comme intercesseur auprès des pays idéologiquement ancrés dans une posture pro-Polisario. En somme, et c’est le paradoxe de ce sphinx politique aux multiples facettes (socialiste pour son public, notamment la nouvelle classe moyenne qu’il a sortie de la misère, stratège hors frontières) que voudra certainement exploiter la diplomatie du royaume.
Il y a dix ans déjà, selon les câbles et rapports diplomatiques marocains fuités par le corbeau « Chris Coleman » dans l’affaire dite « Maroc Leaks », on pouvait déjà lire que Rabat déployait ses efforts pour « préserver » le Brésil dirigé à l’époque par Dilma Rousseff dans le camp de ses « amis », le géant sud-américain n’ayant jamais reconnu la « RASD ».
Les arguments sont toujours d’actualité pour Lula : « Le Brésil constitue, au regard de sa position géostratégique, de son poids politique, économique et commercial dans la région, de son influence idéologique sur les autres Etats, l’interlocuteur privilégié sur le continent sud-américain, à la fois au niveau bilatéral, régional et bilatéral ». La crainte à l’époque était de voir Brasilia se rapprocher du Venezuela d’Hugo Chavez et donner ainsi du champ à une société civile remuante travaillée au corps par l’Algérie.
Dans un rapport de la diplomatie marocaine, il était fait cas de l’influence du pays dans les regroupements interrégionaux, tels que les Sommets Amérique du Sud-Pays arabes (ASPA) et Amérique du Sud-Afrique (ASA) et de la Zone de Paix et de Coopération de l’Atlantique Sud à laquelle aspirait le royaume à adhérer. Aujourd’hui, ce sera aussi l’ambition de l’Algérie de rejoindre les BRICS, dont le Brésil est un membre influent dont il faudra tenir compte.
Si le Maroc a obtenu quelques lots de consolation avec l’appui du Parlement andin et l’écoute de pays comme l’Uruguay, voire du Chili, attentifs à sa diplomatie parlementaire axée sur l’économique, c’est toute sa stratégie envers le Brésil qu’il faudra réinventer, car jusqu’ici l’audace aura manqué, tant sa fixation en faveur des régimes de droite aura été totalement stérile.
Vraiment on s'en fout des sud am au grand complet celui qui veux nous voler notre terre il a qu'à le faire de ses mains et qu'il se prépare à perdre sa jambe quand il foulera le sol de notre terre
Les teroo polizero n'ont n'a et ne seras jamais crédible un point à la ligne donc le Brésil un non évènement en somme pour l'instant
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 13:50
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 19:15
La diplomatie marocaine s'est piégée elle-même entre intangibilité des frontières et droits des peuples à disposer d'eux-même. Il va falloir assumer puisque les américains ne bougeront pas le petit doigt pour le Maroc. Nous n'avons pas fini de poster des infos qui n'en sont pas vraiment dans ce topic ou espoir alterne avec désespoir...
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 19:23
Je ne comprends pas Rafi?
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 19:41
Le Sahara marocain ou Sahara ex. espagnol est un territoire à "décoloniser", hors une territoire à "décoloniser" ou non d'ailleurs ne peut être rattaché à un État par la force (voir vote du Maroc au sujet de l'Ukraine) et comme la reconnaissance américaine en contrepartie de l'établissement de relations diplomatiques avec Israël ne signifie rien en droit international le Maroc devra attendre cf à ses prises de positions le bon vouloir de l'ONU d'accorder ou non à la nation cette partie du Sahara. Si la base de cette reconnaissance est liée de surcroit au droit des peuples à disposer d'eux-même, nous ne sommes pas rendus. D'où mon amère observation au sujet de ce topic qui ne cesse d’osciller entre espoir et désespoir.
Invité Invité
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 19:58
Je ne peux rien pour toi si tu ne connais pas l'histoire de ton pays.
Je t'invite à payer l'abonnement à Jeune Afrique et lire cet article qui te fera comprendre pourquoi ce que tu viens d'écrire est un soit de l'ignorance soit de la traitrise.
messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 20:00
rafi a écrit:
Le Sahara marocain ou Sahara ex. espagnol est un territoire à "décoloniser", hors une territoire à "décoloniser" ou non d'ailleurs ne peut être rattaché à un État par la force (voir vote du Maroc au sujet de l'Ukraine) et comme la reconnaissance américaine en contrepartie de l'établissement de relations diplomatiques avec Israël ne signifie rien en droit international le Maroc devra attendre cf à ses prises de positions le bon vouloir de l'ONU d'accorder ou non à la nation cette partie du Sahara. Si la base de cette reconnaissance est liée de surcroit au droit des peuples à disposer d'eux-même, nous ne sommes pas rendus. D'où mon amère observation au sujet de ce topic qui ne cesse d’osciller entre espoir et désespoir.
Territoire Non autonome selon l'ONU T'as jamais vu l'ONU accorder ou enlever des terres?
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 20:06
Le droit international est ainsi et si exprimer une réalité juridique est de la trahison et/ou de l'ignorance, je suis donc un traitre et ou un ignorant. Nous en reparleront lorsque l'ONU aura accordé au Maroc la souveraineté sur le Sahara ex.espagnol, d'accord, et ce ne sera pas demain à mon avis. Les russes aussi disent que la partie de l'Ukraine qu'ils occupent en Ukraine est russe... pourtant même le Maroc à pris position contre cette interprétation au lieu de s'abstenir ou de ne pas voter, sauf à plaire aux américains qui nous tiennent pourtant par le bout du nez depuis des décennies.
Et ça veut dire quoi territoire non autonome du point de vue de l'ONU d'après toi ?
Dias63 Capitaine
messages : 800 Inscrit le : 31/07/2018 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 20:16
Je savais pas qu'on attendait l'accord de l'ONU pour occuper notre territoire.... Comme si demain ils nous disait de partir et qu'on partait....mdr!
AVEROUES Lt-colonel
messages : 1496 Inscrit le : 26/12/2010 Localisation : Pays des merveilles Nationalité :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 20:17
il y a une différence entre non autonome et à décoloniser:
définition sur le site de l'ONU:
Territoires non autonomes Sont qualifiés de non autonomes, aux termes du chapitre XI de la Charte des Nations Unies, les « territoires dont les populations ne s'administrent pas encore complètement elles mêmes ». Dans sa résolution 66 (I) du 14 décembre 1946, l'Assemblée générale a dressé la liste des 72 territoires auxquels s'appliquait le chapitre XI de la Charte.
On appelle Puissances administrantes les États Membres des Nations Unies qui ont ou qui assument la responsabilité d’administrer ces territoires.
rafi General de Division
messages : 9496 Inscrit le : 23/09/2007 Localisation : le monde Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualités du Sahara Marocain Mer 2 Nov - 20:19
C'est pourtant ainsi que tu sois d'accord ou non et il ne s'agit nullement "d'occuper" un territoire comme tu le dis.
"La Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) a été créée par la résolution 690 (1991) du Conseil de sécurité en date du 29 avril 1991, suite à l’acceptation des propositions de règlement par le Maroc et le Front POLISARIO, le 30 août 1988. Le plan de règlement, tel qu’approuvé par le Conseil de sécurité, a prévu une période transitoire pour la préparation d’un référendum à l’occasion duquel le peuple du Sahara occidental choisirait entre l’indépendance et l’intégration au Maroc. Le Représentant spécial du Secrétaire général prend la responsabilité unique et exclusive des questions relatives au référendum et est assisté dans sa tâche par un groupe intégré composé de civils, de militaires et de policiers civils de l’ONU. Cet ensemble constitue la MINURSO. Le 29 avril 2016, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2285, demandant aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique afin d’engager des négociations plus résolues et plus axées sur le fond."