Mon intuition me dit que la France va chercher à réaliser un projet de gazoduc directe avec l'Algérie et ils vont pousser vers la réalisation du transaharian depuis le Nigeria pour devenir le nouveau hub gazier de l'Europe, Ils bloquent le chemin pour un gazoduc depuis l'Espagne vers l'Allemagne et leur attitude vers le Maroc exprime un malaise profond vers le gazoduc Nigeria Maroc, l'idée d'un gazoduc Mauritanie Algérie n'est pas surgi qu'après la visite de Macron, cependant je pense que le Maroc n'est pas un légume pour laisser tout ça prend chemin Je rappelle c'est juste une intuition... https://www.ladepeche.fr/2022/09/24/gazoduc-midcat-un-projet-energetique-devenu-dossier-politique-10596572.php
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C est possible. L intérêt du gazoduc maroc nigeria est cependant plus évident car il permet de connecter les nouvelles réserves ouest africaines en CI et Senegal/ Mauritanie qui sont massives et non encore entamées au lieu des vieux gisements algériens. La distance Nouakchott Hassi Remel est largement supérieure a la distance Nouakchot Casablanca avec la sécurité moins.
C est fini l époque où la France peut dicter sa volonté en Afrique de l'ouest. Elle peut juste mener des combats d arrière garde avec les derniers des ses "obligés"...
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m4farpro 1ere classe
messages : 83 Inscrit le : 10/04/2021 Localisation : france Nationalité :
Mon intuition me dit que la France va chercher à réaliser un projet de gazoduc directe avec l'Algérie et ils vont pousser vers la réalisation du transaharian depuis le Nigeria pour devenir le nouveau hub gazier de l'Europe, Ils bloquent le chemin pour un gazoduc depuis l'Espagne vers l'Allemagne et leur attitude vers le Maroc exprime un malaise profond vers le gazoduc Nigeria Maroc, l'idée d'un gazoduc Mauritanie Algérie n'est pas surgi qu'après la visite de Macron, cependant je pense que le Maroc n'est pas un légume pour laisser tout ça prend chemin Je rappelle c'est juste une intuition... https://www.ladepeche.fr/2022/09/24/gazoduc-midcat-un-projet-energetique-devenu-dossier-politique-10596572.php
J'ai pensé à ce scénario il y a quelques mois et j'avais regardé la carte de la profondeur de la méditerranée car des profondeurs conditionnent ce scénario. Aujourd'hui le record de profondeur est à 360 mètres. Un tracé direct va donc être impossible au vu des profondeurs qui dépassent les 1000 mètres (voir carte). Il va rester les passages alternatifs comme tout le long des frontières espagnoles (peu probable au vu des dossier Midcat) ou le passage via la Sardaigne puis la corse mais pourquoi pas.
Maroc-Corée du Sud: la production des engrais, un secteur de partenariat
Le Senior Fellow au Policy Center for the New South (PCNS), Fathallah Oualalou a indiqué, vendredi à Rabat, que le Maroc et la Corée du sud peuvent sceller des partenariats dans plusieurs secteurs, notamment la production des engrais et la logistique.
S’exprimant lors d’un panel sous le thème « relations économiques entre le Maroc et la Corée du sud, agendas pour une coopération en Afrique », organisé par le PCNS en collaboration avec le Korean Institute for International Economic Policy (KIEP), M. Oualalou a souligné que le Maroc dispose d’atouts importants en matière de production d’engrais ainsi que dans le domaine logistique avec le port Tanger Med, qui peuvent faire l’objet de partenariats fructueux avec la Corée du sud.
Il a, en outre, affirmé que l’économie sud-coréenne est passée par deux stades, d’une économie d’exportation à une économie complexe et diversifiée, notant que cette transition permet de tirer d’importantes leçons.
D’après lui, il s’agit du succès de la synergie entre l’État et le privé, le passage d’un système de centralisation politique à un système pluraliste, l’interférence entre le géopolitique et le géoéconomique, et l’intérêt accordé à la formation et à l’éducation.
Par ailleurs, le Senior Fellow a insisté sur l’importance de réfléchir à nos rapports en tenant compte des contraintes actuelles, en particulier la question alimentaire et énergétique, appelant les investisseurs et les sociétés sud coréennes à accompagner le Maroc dans son intérêt des métiers mondiaux, comme l’automobile, l’aéronautique et les énergies renouvelables
De son côté, M. Larabi Jaïdi également Senior Fellow au PCNS, s’est penché sur l’expérience de l’industrie automobile sud-coréenne, notant qu’elle constitue une véritable expérience de réussite du fait de plusieurs facteurs.
A cet égard, a-t-il poursuivi, il est question premièrement du rôle de l’État dans le développement de l’économie, le rôle du capital humain et l’éducation, la technologie, l’ouverture sur le monde, ainsi que la capacité de négociation des acteurs coréens.
Concernant l’industrie automobile africaine, M. Jaidi a fait savoir que la production africaine, qui s’élève à un peu plus d’un million d’unités par an, reste concentrée sur l’Afrique du sud et le Maroc, estimant que le développement du secteur automobile en Afrique est le résultat d’un jeu constant entre les stratégies des firmes multinationales et les conditions locales.
Pour sa part, Lee Young Sun, l’ex-président de « Hallym University », a évoqué le grand potentiel de développement du partenariat économique entre les deux pays dans plusieurs domaines, notamment les énergies renouvelables, et les nouvelles technologies.
Il a aussi fait remarquer que le modèle sud coréen s’inspire de l’importance du rôle de l’État à travers la promotion de la production locale.
Ligue arabe : Maroc ou Algérie, les États membres doivent choisir leur camp À quelques semaines du sommet de la Ligue arabe à Alger, les États membres peinent à s’accorder sur une série de dossiers brûlants. Une mésentente en partie liée à la constitution, autour du Rabat et d’Alger, de deux axes antagonistes à cheval entre l’Afrique et le Moyen-Orient. :
« Le sommet sera un succès », affirmait encore Ahmed Aboul Gheit, le secrétaire général de la Ligue arabe, au mois de juin dernier. Pourtant, à mesure que l’événement – reporté depuis deux ans et qui doit se tenir en Algérie les 1er et 2 novembre prochain – approche, l’idée d’un « sommet unificateur et inclusif » vantée par le président algérien Abdelmadjid Tebboune ressemble de plus en plus à un mirage. En coulisses, depuis plusieurs mois et ce jusqu’à la fin de l’été, les diplomates des pays du Golfe (Arabie saoudite et Émirats arabes unis) et d’Égypte ont longuement discuté d’un éventuel nouveau report de l’événement à cause des positions algériennes en matière de politique étrangère.
Parmi les dossiers qui fâchent : les « bonnes » relations d’Alger avec le régime de Téhéran, son refus de se prononcer sur les ingérences iraniennes au Liban, en Syrie et au Yémen, mais aussi ses différents coups de canif portés dans le dos de l’Égypte. « L’Algérie s’est rapprochée de la Turquie dans le but d’empêcher l’Égypte de jouer un rôle de premier plan dans la résolution de la crise libyenne. À cela s’ajoute sa décision de rompre le consensus arabe en s’alignant sur l’Éthiopie plutôt que sur Le Caire à propos du barrage de la Renaissance édifié sur le Nil », détaille Samir Bennis, conseiller et analyste politique basé à Washington.
Mohammed Ben Zayed confirme sa venue
Ces derniers jours pourtant, la donne semble avoir changé. Le 12 septembre, Jeune Afrique annonçait que, selon de bonnes sources, le roi Mohammed VI « prendrait personnellement part » à ce 31e Sommet de la Ligue arabe, et ce alors qu’Alger a unilatéralement rompu toutes relations avec le royaume depuis le mois d’octobre 2021. Une information qui n’a à ce jour été ni infirmée ni confirmée par le Palais ou la diplomatie chérifienne.
Pour rappel, Abdelmadjid Tebboune avait annoncé le 7 septembre qu’il enverrait son ministre de la Justice, Abderrachid Tebbi, remettre une invitation officielle au souverain marocain. L’hypothèse d’une participation de Mohammed VI à ce sommet faisait par ailleurs déjà l’objet de rumeurs dans la presse saoudienne depuis quelques jours, l’événement y étant présenté comme le fruit d’une médiation de Riyad entre le royaume et l’Algérie. La présence du roi du Maroc à Alger serait évidemment de très bon augure quant à un succès du sommet de la Ligue arabe.
Le 13 septembre, Mohammed Ben Zayed (MBZ), le président des Émirats arabes unis, confirmait de son côté officiellement sa « participation personnelle » au sommet, ce qui augure un réchauffement des relations avec l’Algérie et fait suite à l’envoi, fin août, d’un nouvel ambassadeur émirati à Téhéran, après six ans sans aucune représentation diplomatique en Iran. Alger attend maintenant la réponse des Saoudiens et des Égyptiens à son invitation, en espérant que les deux pays s’inscriront dans la même « démarche constructive » que le Maroc et les Émirats arabes unis.
« Si le Maroc n’y va pas, cela pourrait être interprété comme un signe négatif à l’égard de l’Algérie et un retrait de la Ligue arabe. Si l’Égypte décline l’invitation, alors le sommet n’a quasiment pas lieu d’être. Après tout, cet événement est un moyen pour Alger de se remettre en scène à l’intérieur comme à l’extérieur. Peut-être que certains pays n’ont pas envie de lui rendre ce service”, analyse l’historien spécialiste du Maghreb, Pierre Vermeren.
Bataille rangée sur le continent africain
Ces atermoiements et manœuvres plus ou moins subtiles illustrent à nouveau le fait qu’au-delà des crises et des défis immenses auxquels les pays arabes font face, l’union et le consensus ne sont plus à l’ordre du jour depuis longtemps, sauf quand il s’agit de sauvegarder les apparences. Le « conflit » entre le Maroc et l’Algérie, et l’intérêt des nouvelles puissances pour l’Afrique « font naître de nouveaux axes et renforcent les alliances sur le continent », souligne Pierre Vermeren. Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, en pleine rivalité, nourrissent des ambitions en Afrique, à l’instar de l’Iran, qui s’intéresse de près au Nigeria ou encore à l’Afrique du Sud depuis plusieurs années.
Le Maroc et l’Égypte, tous les deux très liés aux Émirats arabes unis et à l’Arabie saoudite, ont amorcé un rapprochement depuis plus d’un an. Après une période de turbulences entre 2014 et 2021 – quand le président Sissi était aligné sur les positions algériennes –, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a effectué sa première visite au royaume depuis sept ans les 9 et 10 mai dernier. L’occasion pour les deux parties de faire une déclaration conjointe dans laquelle l’Égypte affirmait son attachement à l’intégrité territoriale du Maroc et son soutien au plan d’autonomie de Rabat pour le Sahara, tandis que le Maroc apportait « son plein soutien à la sécurité hydrique de l’Égypte” et appelait à « l’abandon des politiques unilatérales en rapport aux fleuves internationaux ». Une pique envoyée à l’Éthiopie dans l’épineux dossier du méga-barrage de la Renaissance.
Alliance de circonstance ? Volonté de contrer l’Algérie sur le continent ? Difficile à dire, reconnaît Pierre Vermeren : « L’État égyptien est une machine complexe, traversée par de nombreuses tendances idéologiques et politiques, c’est un peu comparable au swing states américains. L’Égypte occupe une position centrale tout en étant un point de bascule, elle représente à ce titre un enjeu fondamental pour Alger et Rabat. »
Des alliances pérennes ?
La question est donc de savoir si le rapprochement Rabat-Le Caire pourrait devenir pérenne, et pour quelles raisons. Le meilleur argument en faveur de cette hypothèse tient au fait que les deux pays, ainsi d’ailleurs que les Émirats et l’Arabie saoudite, ont actuellement des positions convergentes sur plusieurs dossiers de fond : les questions iranienne, palestinienne et libyenne, la normalisation avec Israël, une position nuancée (ou d’équilibriste) vis-à-vis de la guerre russe menée en Ukraine, une proximité avec l’Occident et les États-Unis, et la lutte contre les Frères musulmans.
En face, Alger donne le change avec la création d’un nouveau « groupement diplomatique », le G4, fin février 2022. Très mal accueillie par Rabat et Le Caire, l’initiative rassemble le Nigeria, l’Afrique du Sud et un pays qui a besoin de se refaire une santé sur la scène intérieure et africaine : l’Éthiopie. Addis-Abeba fait d’ailleurs figure de nouveau venu car, en réalité, l’axe Alger-Pretoria-Abuja est déjà ancien. « C’est une alliance des grands du continent », estime Pierre Vermeren.
En accueillant l’Éthiopie, le G4 constitue un vrai poids lourd qui représente un tiers de la population du continent et contribue majoritairement au budget de fonctionnement de l’Union africaine (UA). Mais sur le fond, les quatre mastodontes ne sont pas totalement alignés : contrairement à Alger et à Pretoria, Addis-Abeba entretient des relations avec Israël, tandis que le Nigeria s’est rapproché du Maroc. Abuja a notamment nuancé sa position sur le Sahara et s’est engagé dans un projet de construction d’un méga-gazoduc Maroc-Nigeria (tout en étant engagé dans un projet quasi-similaire avec Alger). Deux projets dont la concrétisation est sérieusement remise en question par la situation explosive au Sahel et au Mali.
Quant à savoir lequel des deux camps va prendre l’ascendant sur l’autre, et si ces deux « axes » – Maroc-Égypte-Émirats-Arabie saoudite d’un côté, Algérie-Afrique du Sud-Éthiopie-Nigeria de l’autre – vont se consolider ou se fracturer rapidement, la question reste ouverte. Peut-être que les tensions internationales actuelles vont aider à y voir plus clair. L’exercice d’équilibriste des capitales maghrébines sur la guerre en Ukraine ne pourra pas durer indéfiniment et, ne serait-ce que sur les achats et la fourniture d’hydrocarbures, les puissances occidentales vont exercer une pression croissante afin de contraindre Alger, Rabat et leurs alliés à se positionner clairement.
L’occasion de nouveaux tiraillements potentiels entre les membres de la Ligue arabe réunis début novembre à Alger ou, au contraire, d’un rapprochement inattendu ? Pour l’heure, tout semble encore possible même si les discussions s’annoncent animées.
Bruce Wayne, Fahed64, QuickShark et sraboutibada aiment ce message
BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
Article malsaint. Le dossier de notre intégrité territoriale est réglé au niveau arabe. Seule l'Algéristan tente d'imposer son arrigance , son harkisme et sa fitna.
_________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
Alors que le Pérou avait retiré sa reconnaissance de la ‘RASD’ avant de se rétracter, le département de Nasser Bourita lui avait proposé en offrande une cargaison de 150 000 tonnes de fertilisants. Lima, en proie à une grave pénurie d’engrais l’a cependant ignorée ce qui aurait causé la défection de deux ministres clés. Décryptage
Le Maroc a proposé de faire un don de 150 000 tonnes d’engrais agricoles au Pérou. C’est en substance, ce que Le Desk a pu lire dans un document ministériel péruvien, circulant dans les sphères de l’opposition politique de ce pays d’Amérique du Sud. Il s’agit d’une correspondance envoyée par l’ancien ministre local de l’Agriculture, Andrés Rimsky Alencastre Calderón, à Miguel Ángel Rodríguez Mackay, ex-chef de la diplomatie péruvienne.
« J’ai le plaisir de m’adresser à vous pour vous communiquer que le gouvernement du Royaume du Maroc s’est engagé à effectuer un don de 150 000 tonnes de fertilisants à notre pays », apprend-on dans le document. Dans sa lettre, Andrés Calderón ajoute que le ministère marocain des Affaires étrangères « a demandé à recevoir, dans les plus brefs délais, les coordonnées d’un interlocuteur au Pérou pour coordonner et finaliser les détails et les caractéristiques techniques des fertilisants dont aurait besoin notre pays [le Pérou, ndlr] ».
La correspondance en question est datée du 26 août dernier, soit une semaine après l’annonce par la diplomatie péruvienne du retrait de sa reconnaissance de la ‘RASD’, entité du Front Polisario. Cette décision avait été finalement inversée début septembre par le chef de l’Etat Pedro Castillo. D’après nos informations, Lima n’a pas donné suite à cette proposition de Rabat. Cela expliquerait donc la démission du Miguel Rodríguez Mackay, actée quelques heures après la décision de Castillo de renouer contact avec les séparatistes.
Pour expliquer son départ soudain, Mackay avait précisé dans sa courte lettre de démission que « l’objectif fixé était de revitaliser la politique étrangère du Pérou, en corrigeant les erreurs et en essayant de renforcer le cours de la vie internationale de notre pays, toujours à partir de la rigueur académique et professionnelle et en ayant pour guide les grandes personnalités et référents de la diplomatie péruvienne et du droit internationale ».
Cette affaire de don d’engrais expliquerait également le remplacement d’Andrés Alencastre à la tête du ministère de l’Agriculture, le 13 septembre dernier, par Jenny Ocampo, près de trois mois après avoir été nommé à ce poste, en juin dernier. Justement, le départ d’Alencastre est survenu en pleine « crise des fertilisants », commente le quotidien liménien El Comercio.
« Crise des fertilisants », tropisme russe
Dans un contexte de révolte paysanne, l’Etat péruvien cherchait depuis plus d’un an à acheter des engrais pour la campagne agricole 2022-2023, sans succès au bout de trois tentatives dont la dernière avait été effectuée auprès du groupe italien Unionsped. Le contrat - qui concernait quelque 65 587 tonnes de fertilisants, pour une valeur de plus de 39,7 millions de dollars - est tombée à l’eau lorsque l’entreprise italienne a dénoncé des tentatives de « coercition et d’extorsion de la part de certains individus », d’après les révélations d’Agraria.pe, un site d’informations péruvien spécialisé dans l’actualité rurale. Selon la même source, Unionsped a décidé d’alerter à ce sujet les ambassades espagnole, italienne et européenne à Lima.
Début mai dernier, nous rapportions que le Pérou s’apprêtait à mobiliser près de 900 millions de sols péruviens (2,37 milliards de dirhams) pour l’achat d’engrais du Venezuela et de la Bolivie voisines, mais aussi du Maroc. Des pourparlers avec les gouvernements de ces trois pays ont même eu lieu, selon le ministre péruvien de l’Agriculture de l’époque, Oscar Zea.
Sous pression, le président Pedro Castillo a tenté un dernier baroud d’honneur en appelant devant l’Assemblée générale des Nations Unies à une normalisation des exportations russes en fertilisants agricoles. « Il est nécessaire de poursuivre l’accord qui permet l’exportation de céréales ukrainiennes et comme l’a signalé le secrétaire général de l’ONU, prendre les dispositions pour un retour à la normale des exportations russes de fertilisants, dont la rareté pèse sur les agriculteurs les plus pauvres des pays en développement », avait-il déclaré.
Interpellé par la télévision péruvienne, le représentant du Pérou à l’ONU, Manuel Rodríguez Cuadros, a dit ignorer l’existence d’une proposition de don de fertilisants marocains, ajoutant que les relations avec le Maroc ne seront pas affectées par l’appui du gouvernement péruvien à la ‘RASD’.
La guerre en Ukraine a fait grimper la demande du marché mondial en phosphates. Le Maroc, quatrième exportateur mondial d’engrais agricoles, a substantiellement profité de cette crise de l’approvisionnement. Le géant marocain du phosphate, OCP, a annoncé une hausse record de 72 % de son chiffre d’affaires au premier semestre 2022 en comparaison avec l’année 2021, s’établissant à plus de 56 milliards de dirhams. Un levier efficace pour sa « diplomatie économique », mais qui parfois bute sur un os comme avec Lima.
le voici Ssi Fahed...Franchement dans le continent Sud-Américain le seul pays que nous pouvons target c'est le Brésil, pour le reste y'a un réel manque de crédibilité et de sérieux et l'idéologie passe souvent avant les intérêts du pays...
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12323 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Alors que le Pérou avait retiré sa reconnaissance de la ‘RASD’ avant de se rétracter, le département de Nasser Bourita lui avait proposé en offrande une cargaison de 150 000 tonnes de fertilisants. Lima, en proie à une grave pénurie d’engrais l’a cependant ignorée ce qui aurait causé la défection de deux ministres clés. Décryptage
Le Maroc a proposé de faire un don de 150 000 tonnes d’engrais agricoles au Pérou. C’est en substance, ce que Le Desk a pu lire dans un document ministériel péruvien, circulant dans les sphères de l’opposition politique de ce pays d’Amérique du Sud. Il s’agit d’une correspondance envoyée par l’ancien ministre local de l’Agriculture, Andrés Rimsky Alencastre Calderón, à Miguel Ángel Rodríguez Mackay, ex-chef de la diplomatie péruvienne.
« J’ai le plaisir de m’adresser à vous pour vous communiquer que le gouvernement du Royaume du Maroc s’est engagé à effectuer un don de 150 000 tonnes de fertilisants à notre pays », apprend-on dans le document. Dans sa lettre, Andrés Calderón ajoute que le ministère marocain des Affaires étrangères « a demandé à recevoir, dans les plus brefs délais, les coordonnées d’un interlocuteur au Pérou pour coordonner et finaliser les détails et les caractéristiques techniques des fertilisants dont aurait besoin notre pays [le Pérou, ndlr] ».
La correspondance en question est datée du 26 août dernier, soit une semaine après l’annonce par la diplomatie péruvienne du retrait de sa reconnaissance de la ‘RASD’, entité du Front Polisario. Cette décision avait été finalement inversée début septembre par le chef de l’Etat Pedro Castillo. D’après nos informations, Lima n’a pas donné suite à cette proposition de Rabat. Cela expliquerait donc la démission du Miguel Rodríguez Mackay, actée quelques heures après la décision de Castillo de renouer contact avec les séparatistes.
Pour expliquer son départ soudain, Mackay avait précisé dans sa courte lettre de démission que « l’objectif fixé était de revitaliser la politique étrangère du Pérou, en corrigeant les erreurs et en essayant de renforcer le cours de la vie internationale de notre pays, toujours à partir de la rigueur académique et professionnelle et en ayant pour guide les grandes personnalités et référents de la diplomatie péruvienne et du droit internationale ».
Cette affaire de don d’engrais expliquerait également le remplacement d’Andrés Alencastre à la tête du ministère de l’Agriculture, le 13 septembre dernier, par Jenny Ocampo, près de trois mois après avoir été nommé à ce poste, en juin dernier. Justement, le départ d’Alencastre est survenu en pleine « crise des fertilisants », commente le quotidien liménien El Comercio.
« Crise des fertilisants », tropisme russe
Dans un contexte de révolte paysanne, l’Etat péruvien cherchait depuis plus d’un an à acheter des engrais pour la campagne agricole 2022-2023, sans succès au bout de trois tentatives dont la dernière avait été effectuée auprès du groupe italien Unionsped. Le contrat - qui concernait quelque 65 587 tonnes de fertilisants, pour une valeur de plus de 39,7 millions de dollars - est tombée à l’eau lorsque l’entreprise italienne a dénoncé des tentatives de « coercition et d’extorsion de la part de certains individus », d’après les révélations d’Agraria.pe, un site d’informations péruvien spécialisé dans l’actualité rurale. Selon la même source, Unionsped a décidé d’alerter à ce sujet les ambassades espagnole, italienne et européenne à Lima.
Début mai dernier, nous rapportions que le Pérou s’apprêtait à mobiliser près de 900 millions de sols péruviens (2,37 milliards de dirhams) pour l’achat d’engrais du Venezuela et de la Bolivie voisines, mais aussi du Maroc. Des pourparlers avec les gouvernements de ces trois pays ont même eu lieu, selon le ministre péruvien de l’Agriculture de l’époque, Oscar Zea.
Sous pression, le président Pedro Castillo a tenté un dernier baroud d’honneur en appelant devant l’Assemblée générale des Nations Unies à une normalisation des exportations russes en fertilisants agricoles. « Il est nécessaire de poursuivre l’accord qui permet l’exportation de céréales ukrainiennes et comme l’a signalé le secrétaire général de l’ONU, prendre les dispositions pour un retour à la normale des exportations russes de fertilisants, dont la rareté pèse sur les agriculteurs les plus pauvres des pays en développement », avait-il déclaré.
Interpellé par la télévision péruvienne, le représentant du Pérou à l’ONU, Manuel Rodríguez Cuadros, a dit ignorer l’existence d’une proposition de don de fertilisants marocains, ajoutant que les relations avec le Maroc ne seront pas affectées par l’appui du gouvernement péruvien à la ‘RASD’.
La guerre en Ukraine a fait grimper la demande du marché mondial en phosphates. Le Maroc, quatrième exportateur mondial d’engrais agricoles, a substantiellement profité de cette crise de l’approvisionnement. Le géant marocain du phosphate, OCP, a annoncé une hausse record de 72 % de son chiffre d’affaires au premier semestre 2022 en comparaison avec l’année 2021, s’établissant à plus de 56 milliards de dirhams. Un levier efficace pour sa « diplomatie économique », mais qui parfois bute sur un os comme avec Lima.
le voici Ssi Fahed...Franchement dans le continent Sud-Américain le seul pays que nous pouvons target c'est le Brésil, pour le reste y'a un réel manque de crédibilité et de sérieux et l'idéologie passe souvent avant les intérêts du pays...
Même le Chili et l'Argentine ils connaissent les lignes rouges ils vont pas les franchir les autres je suis pas sur le Mexique il va pas dépasser certains limites pour le reste c'est un casse-tête
J'y crois pas trop a cette article il y a eu la fuite du papier diplomatique et qui montrer comme quoi il y a eu un chantage vis-à-vis du Maroc et que c'est lui qui a refusé et là il y a cet article du deske je crois pas trop c'est typiquement f..... discréditer tout ce qui est marocain je le dis souvent et on supprime mes postes à cause de ça le problème c'est pas l'Algérie c'est juste un exécutant
_________________ Suivez-moi dans le côté obscur
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Fahed64 Administrateur
messages : 25558 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Ils ont du lui dire "Si on voit ne serait-ce qu'un bout de dent ou un début de sourire sur les photos, tu passeras l'hiver dans la loge VIP d'El Harrach avec vue sur les zigo en plein air avec option "massage quotidien""
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
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Socket-error General de Division
messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
rien de spécial sur la photo. Un ministre rencontre un autre ministre. Au niveau protocolaire il n'a pas à voir le Roi.
D'autre part, pas d’accueil à l'aéroport et pas de drapeau Algérien !
Finalement, ils se sont décidés à ouvrir les airs avec le Maroc
selon rue20, l'avion de l'algerien a tourné en rond point dans les cieux de rabat 25 ans minutes, le temps que le ministère des affaires étrangères donne son accord à la tour de contrôle de l'aéroport Rabat-salé pour qu'elle se pose enfin.