Économie marocaine

Rappel du premier message :

Le Maroc paye cher le prix de son indécision face à la coopération avec les chinois, les français jouent un très sale jeux avec nous, et nous sommes incapable d'aller de l'avant, alors que d'autres pays européens profitent pleinement des possibilités d'investissement chinois, je vous rappelle la maladresse du même ministre qui a déclaré qu'on bloqué des investissements à cause de considérations géopolitiques.....

Par contre, les infrastructures pour l'energie renouvelable sont juste une autre source de rente sans aucune creation de valeur au Maroc. Pas de transfer de technologie, pad de production locale ( à part quelues pales de Siemens)... rien

La politique de l'etat dans ce domaine est un echec patent qui nous coute une electricité trop cher et une consommation inutile d'eau en zone aride

alphatango a écrit:

Par contre, les infrastructures pour l'energie renouvelable sont juste une autre source de rente sans aucune creation de valeur au Maroc. Pas de transfer de technologie, pad de production locale ( à part quelues pales de Siemens)... rien

La politique de l'etat dans ce domaine est un echec patent qui nous coute une electricité trop cher et une consommation inutile d'eau en zone aride

La première phase de développement des énergies renouvelables au Maroc a été marquée par un certain nombre d'échecs. En effet, le Royaume a connu des difficultés pour atteindre ses objectifs de production d'énergies renouvelables, notamment en matière d'énergie éolienne et de création d'un écosystème locale.

Cependant, les projets de développement en hydrogène vert apportent un nouvel espoir.

Dans un premier temps plusieurs projets pilotes, le projet « Hydrogen Valley », lancé en 2020, le projet « Hydrogen Mobility Morocco », lancé en 2021 et enfin le plan industriel de l'OCP à l'hydrogène vise à développer une chaîne de valeur intégrée à l'hydrogène, allant de l'exploitation minière à l'utilisation finale.

Puis la R&D, plusieurs entreprises marocaines sont à la pointe de l'utilisation de la technologie de l'hydrogène vert, notamment :

- Sasol Maghreb, qui développe des projets pilotes de production et de stockage de l'hydrogène vert.

- Nissan Morocco, qui travaille à la mise en place d'une infrastructure d'alimentation en hydrogène vert pour ses véhicules.

- Une technologie innovante pour produire de l'hydrogène vert à partir de l'eau de mer. Elle est développée par une société marocaine appelée Aqua Solar.

- Solahart, qui développe un projet de production d'hydrogène vert à partir d'énergie solaire.

- MASEN, qui travaille à la mise en place d'une infrastructure de production d'hydrogène vert à partir de sources renouvelables.


- OCP, qui développe des technologies et des infrastructures pour la production d'hydrogène vert à partir de sources renouvelables. L'OCP s'appuie aussi sur son pôle universitaire UM6P qui a récemment développé des technologies hydrogène vertes :

1- La conversion électrochimique de l'énergie solaire en hydrogène vert.

2- Le stockage de l'hydrogène vert sous forme de méthanol.

3- La production d'hydrogène vert à partir de ressources renouvelables, notamment l'énergie solaire, l'énergie éolienne et la biomasse.

4- L'utilisation de l'hydrogène vert pour produire de l'électricité et du carburant.

5- La technologie de PEMFC (Polymer Electrolyte Membrane Fuel Cell), qui permet de produire de l'hydrogène à partir de l'électricité.

6- La production d'hydrogène et d'oxygène à partir de l'eau.

Ci-dessous ma contribution au sujet de l'investissement productif.

1. Les obstacles aux investissements productifs au Maroc sont principalement liés à la bureaucratie et à l’absence de réglementation claire et cohérente.

2. Les entreprises sont confrontées à des procédures compliquées et à des exigences réglementaires qui font que le processus d’investissement est long et coûteux. Certaines réglementations et procédures bureaucratiques peuvent entraver la mise en œuvre des projets d'investissement et, par conséquent, réduire l'attractivité des investissements au Maroc. La corruption et les pratiques anticoncurrentielles peuvent également dissuader les entreprises étrangères d'investir dans des projets productifs au Maroc.

3. Les infrastructures et les services publics sont encore insuffisants pour soutenir un investissement productif.

4. Le manque de financement pour les petites et moyennes entreprises (PME) et le secteur agricole est un autre obstacle à l’investissement productif. Les entreprises marocaines ont souvent du mal à obtenir des fonds pour investir dans des projets productifs. La faible rentabilité des investissements, le manque de crédit et le coût élevé des crédits bancaires sont parmi les principaux obstacles à l'investissement.

5. La faible demande des consommateurs et des entreprises pour les produits et services offerts par les entreprises marocaines est un autre obstacle aux investissements productifs.

6. Les inégalités et les disparités entre les régions du Maroc limitent également le niveau d’investissement.

7. Enfin, le faible niveau d’éducation et de formation des populations et le manque de main-d’œuvre qualifiée constituent des obstacles supplémentaires. Les entreprises marocaines ont souvent du mal à trouver des travailleurs qualifiés pour mettre en œuvre des projets productifs. Cette situation est aggravé par la fuite des cerveaux.

Au Maroc la rente et l'informel sont souvent liés, ci-dessous des pistes pour les combattes :

1. Développer et renforcer l'économie formelle: Pour lutter contre le secteur informel, il est important de mettre en place des mesures qui encouragent la création et le développement des entreprises formelles. Ces mesures peuvent inclure des incitations fiscales, des subventions publiques et des prêts à taux réduits, ainsi que la simplification des procédures administratives et des normes réglementaires.

2. Assurer une meilleure sécurisation et contrôle pour protéger le secteur formel de toute concurrence déloyale.

3. Développer l'éducation et la formation: Une meilleure éducation et formation sont des moyens efficaces de lutter contre le secteur informel. Les programmes de formation peuvent être organisés pour encourager les travailleurs à entrer dans le secteur formel et à apprendre les compétences nécessaires pour réussir dans l'environnement formel.

4. Soutenir les micro-entreprises: Les micro-entreprises sont des entreprises formelles à petite échelle qui peuvent être un moyen efficace de réduire le secteur informel. Les pouvoirs publics peuvent soutenir ces entreprises en leur offrant des incitations fiscales et des subventions, ainsi qu'en les aidant à accéder aux services financiers, à la formation et aux technologies nécessaires à leur développement.

A Tiflet ( Entre Rabat et Khemisset)
Lancement de l'usine de fabrication de chaufe-eau solaire par Gi3. L'usine MYSOL CES
- 40 000 unité de chauffe eau
- partenariat avec l'Université de Fes pour développer la technologie
- 6 millions d'euros investissement
- 880 emplois
- Lancement de l'usine 2eme semestre 2023

https://lematin.ma/express/2023/usine-chauffe-eaux-solaires-travaux-construction-lances/385587.html

Exemple type de projet de substitution aux importations.

On importait de Turquie et de Tunisie …

J'ai toujurs pas compris pourquoi Koutoubia qui a un certain savoir faire dans la charcuterie, n'a jamais osé pénétré le marché halal en Europe.

Au lieu de ça en laisse Fleury Michon et de nouvelles sociétés comme Isla Delice, les turques...

Chapeau en tous cas à Maymana qui a eu les couilles de se lancer en France !

Le fisc doit mener l'enquête, car Total Maroc a enregistré une baisse de 40% de ses bénéfices en 2022, alors que les prix des carburants étaient à leur niveau le plus élevé Cela s'appelle de l'évasion fiscale et ne peut pas être toléré.

Un moyen de financer 3 segma ::> tu audites tous les grands groupes étrangers et ceux qui font de la surfacturaion tu leur mets des amendes records, avec pour priorité les entreprise commerciales qui ne produisent rien

Une excellente nouvelle :::> https://mobile.ledesk.ma/encontinu/chutes-de-neiges-et-fortes-pluies-de-mardi-a-jeudi-dans-plusieurs-provinces/

Al hamdoulilah !

Socket-error a écrit:

Le fisc doit mener l'enquête, car Total Maroc a enregistré une baisse de 40% de ses bénéfices en 2022, alors que les prix des carburants étaient à leur niveau le plus élevé    Cela s'appelle de l'évasion fiscale et ne peut pas être toléré.

https://twitter.com/LeDesk_ma/status/1615312321617731585?cxt=HHwWgoCxtfH_3uosAAAA

En l!occurence, ils ne font que de la distribution. Mais ils achetent à la filliale trading de Total donc au prix que veulent ces derniers. Une enquete du fisc serait la bienvenue

Si quelqu'un pouvait transmettre ce constat accablant sur les IDE au Maroc à certains de nos dirigeants, ce serait peut-être une bonne idée :

Il se passe quoi avec le cours du MAD ????

Je sais pas j'ai vu ça aussi et c'est un blackout c arrivé en fin de journée il y a pas d'information j'ai remarqué ça et par rapport à l'euro 1 € 18 dirhams

Fahed64 a écrit:

Il se passe quoi avec le cours du MAD ????      

Soit c'est un bug ou ça a relation avec le rachat de bons de trésor par la BAM

Et voilà ça c'est un de nos plus grand défaut c'est qu'on communique pas maintenant on laisse comme ça pas d'information un blackout médiatique et on laisse les spéculations 🤬

la flexibilisation du dirham ne permet pas une telle chute. La bande de fluctuation du dirham est à + ou - 5% !

Encore heureux que c'est la banque du Maroc qui fixe le taux de change. le taux officiel est sur le site de la BM

juste un problème dans Google c'est pas dans tous les sites de devise et tout le reste il y a une erreur du Google qui a créé un effet de panique

Socket-error a écrit:

la flexibilisation du dirham ne permet pas une telle chute. La bande de fluctuation du dirham est à + ou - 5% !

oui c'est une connerie ce truc de google

Les cours de référence sur le site de BAM

On va rigoler ce soir on va voir comment ils vont récupérer dans le zoo d'à côté ce qui s'est passé

En raison des réductions considérables accordées par les Russes à leurs clients, je m'attends à ce que le fisc ait subi une perte fiscale considérable.

Entre un Total a révélé une chute de 40% de ses bénéfices prévus pour 2022 et un chef de file qui déclare 2 dirhams de bénéfice par litre. Il est donc devenu crucial de réformer le secteur.

https://fr.le360.ma/economie/un-dysfonctionnement-sur-google-a-cause-une-depreciation-du-dirham-pendant-60-minutes-avant-la-274089