Il a répondu au affirmations du 1.ma sur la gigafactory à la suite de cet entretien
Qu 'on soit d'accord avec la première sortie du ministère ou non je salue son courage pour défendre sa position et assumer sa responsabilité, et je souhaite vraiment qu'il dit vrai et que nous allons inchallah voir le lancement du projet avant la fin de l'année
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 18 Jan 2024 - 16:39
Mal vue en Australie en raison de ses liens avec la Chine, la compagnie américaine Austroid Corporation, spécialisée dans la transformation de lithium pour la fabrication de batteries pour voitures électriques, débarque au Maroc. Elle compte faire du Royaume son ticket d'entrée en Afrique. Détails exclusifs Basée au Etats-Unis et producteur de lithium, Austroid Corporation est une compagnie qui s'est faite connaître par ses activités en Australie mais aussi au Canada. Exploitant des mines, elle transforme le lithium pour pouvoir le mettre à disposition des acteurs de l'industrie de la gigafactory, chargés ensuite de produire des batteries pour voitures électriques, dont notamment celle de type LFP (lithium-phosphate-fer). D'après nos informations, et alors que les investissements de l'entreprise en Australie sont menacés, Austroid Corp vise le Maroc, et vient de s'y installer. Durant l'été 2023, Austroid Corp avait créé la polémique : en cause, son ambition de monter dans le capital du mineur australie de lithium Alita Ressources Ltd. Une opération stoppée net par Canberra, et son Foreign Investment Review Board. Raison invoquée : la proximité de la compagnie avec les intérêts chinois, et mal perçue étant donné que le lithium est considéré comme un des minéraux critiques utilisés à la fois dans l'industrie automobile mais aussi la défense. Austroid envisageait d'acquérir pas moins de 90,10 %, portant sa participation à 100 %. Selon les déclarations faites à l'époque par les responsables australiens, le directeur d'Austroid est pointé du doigt. Il s'agit d'un ressortissant chinois du nom de Mike Que qui n'est autre que le fils d'un homme d'affaires chinois, Que Wenbin, actionnaire majortaire dans la fabricant chinois de batteries au lithium Sichuan Western Ressources. Tout récemment, vers la fin du mois de septembre, d'autres éléments indiquant qu'Austroid Corp demeurait en lice pour l'acquisition d'Alita Ressources : celle-ci vient d'être placée en liquidation, en raison de sa situation financière. Au Maroc pour se greffer à l'écosystème de la gigafactory Au Royaume, Austroid Corp vise naturellement à s'installer, non pour l'extraction du lithium, mais plutôt sa transformation. Le sel de lithium est l'un des minéraux utilisé pour la fabrication des batteries. Selon nos sources, au Maroc, Austroid Corp visera à la fois la production, la transformation comme l'utilisation du lithium. La nouvelle société, Austroid Corp Africa, devrait d'ailleurs couvrir dans ses activités la fourniture des industriels des batteries, déjà présents au Maroc. Mike Que, qui garde toujours la main sur Austroid Corp et qu'il représente dans le tour de table, a par ailleurs placé un compatriote de la filiale marocaine, Liang Chen. Au Maroc, Austroid Corp souhaite aussi garder un oeil sur l'Afrique, en plaçant dans la dénomination de la nouvelle filiale « Africa », indiquant que l'aspect continental n'est pas à négliger. En misant sur le Maroc, la compagnie Austroid pourra compter sur l'écosystème en cours de gestation : celui-ci est notamment composé de producteurs de composants de lithium pour gigafactory. C'est le cas notamment des projets de batteries LFP de l'alliance entre le Chinois CNGR et la holding royale Al Mada, mais aussi de l'autre groupe chinois Tinci. Tous les deux ont élu domicile au niveau de Jorf Lasfar, se branchant ainsi au programme de chimie de spécialité porté par le groupe OCP et qui pourra les fournir en phosphate. a écrit:
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 18 Jan 2024 - 16:40
Spécialisé dans le découpage et l'assemblage de pièces métalliques pour le secteur automobile notamment, le groupe français Vertis vient de planter son drapeau à Tanger Automotive City, apprend Le Desk. Capitalisée à 120 000 euros, sa filiale locale, Vertis Maroc, sera directement pilotée par Sebre Participations, appartenant au Français Sebastien Renaud. D'après nos informations, elle a vu le jour 27 novembre dernier et a déjà pris possession de deux lots au niveau de la zone d'accélération industrielle dédiée à l'écosystème automobile au Maroc. Sur son site internet, le groupe français, basé dans les environs de Besançan, indique disposer de pas moins 9 filiales, couvrant le découpage, l'outillage et l'assemblage de pièces métalliques. Enfin, le groupe couvre aussi la tribofinition, procédant permettant de modifier l'état de surface de pièces en métal, en les immergeant dans un mélange abrasif mis en mouvement. Vertis affirme disposer d'une expérience d'une centaine d'années, avec pas moins de 5 sites de production qui passent aujourd'hui à 6 avec la filiale tangéroise. a écrit:
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 18 Jan 2024 - 16:41
Entamant la construction de ses unités industrielles à Jorf Lasfar, la holding royale Al Mada et le groupe chinois CNGR viennent de restructurer leur direction, afin de mieux répartir les tâches entre Marocains et Chinois. Les détails Révélé en exclusivité par Le Desk en mars 2023 puis annoncé publiquement en septembre dernier, le projet industriel de la holding royale Al Mada, associée au géant chinois CNGR, avance. Pour rappel, il s'agira de mettre en place un parc industriel au niveau de Jorf Lasfar, mais aussi sur place deux usines destinées à la production de précurseurs LFP mais aussi NMC. Ces deux éléments contribuent ensuite à la production de batteries pour voitures électriques. Le projet Al Mada-CNGR rejoindra ainsi un écosystème de gigfactory en cours de constitution au Maroc, où d'ailleurs une des filiales Al Mada, productrice de cobalt, officiera en début de chaîne aussi. A l'époque du lancement de la joint-venture Al Mada-CNGR, la direction de la structure, logée à Casablanca, a opté une direction en duo : Tan Mo, responsable chez CNGR, prenait la direction générale, tandis que le patron d'Al Mada, Hassan Ouriagli, récupérait la direction générale déléguée. Un nouvel état-major pour lancer définitivement le projet D'après nos informations, cette structure vient d'être revue en cette fin d'année. Nos sources indiquent qu'il s'agira désormais d'une présidence du conseil d'administration, d'une vice-présidence du conseil d'administration, et d'une direction générale épaulée par une direction générale adjointe. Les deux groupes, Al Mada et CNGR, se répartiront ainsi les différents postes de responsabilité, comme le prévoit l'accord signé entre les parties en septembre dernier, officialisant le partenariat. Pour la présidence du conseil d'administration, on a retenu Jing Deng, étant responsable de haut-rang chez CNGR. Cette personne sera secondée par Hassan Ouriagli qui a été placé comme vice-président du conseil d'administration. Quant à la direction, on apprend que Tan Mo, fraichement désigné à la tête de la filiale de CNGR, a été débarqué au profit d'un certain Yao Luo. Celui-ci avait précédemment déjà occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du groupe chinois. Yao Luo pourra par ailleurs compter sur quelqu'un de la maison d'Al Mada, pour l'épauler. Il s'agit, selon nos sources, de Zineb Zeryouhi qui est la directrice générale adjointe. Sur son profil Linkedin, Zineb Zeryouhi, lauréate de l'ESCP, indique aujourd'hui occuper le poste de directrice de développement et de la stratégie chez LafargeHolcim, autre JV d'Al Mada, et le groupe français Holcim. Elle est par ailleurs également administratrice au niveau de filiales en Afrique de LafargeHolcim, comme en Côte d'Ivoire, en Guinée, au Cameroun et au Bénin. Outre les postes de direction, le duo Al Mada-CNGR a également revu la composition de son board. Abdelmajiz Tazlaoui y fait son entrée, et siègera aux côtés d'Ouriagli, mais aussi des Chinois Jing Deng, Yao Lua, Wenshu Jiang et Pinping Wu. A Jorf Lasfar, les pelleteuses de sortie Autrement dit, toute une direction finement constituée et qui rejoint les termes de l'accord signé entre CNGR et Al Mada. Pour rappel, les Chinois détiennent 50,03 % de la filiale, tandis qu'Al Mada a 49,97 %. Une fois convenablement composé, l'état-major de la JV aura du pain sur la planche : pour un investissement de 20 milliards de dirhams (MMDH), Al Mada CNGR, opérant au sein de la structure qui porte le nom de CNGR New Tech Morocco, devra produire des matériaux de batteries pour près d'un million de véhicules électriques par an. On mentionne une capacité de production de 120 000 tonnes de précurseurs de matériaux actifs pour cathodes (CAM), 60 000 tonnes de lithium, fer, phosphate (LFP) et 30 000 tonnes de recyclage de la black mass. D'après des sources concordantes, sur place, le chantier a déjà été entamé : les clôtures placées, tandis que les conteneurs devant abriter les ouvriers sont en cours d'acquisition. A Jorf Lasfar, dans un terrain que nous avions précédemment identifié, Al Mada-CNGR pourra s'intégrer à la partie dédiée à la chimie de spécialité dans le programme d'investissement du Groupe OCP, et de ce fait pouvoir compter sur la présence de plusieurs voisins : comme le Chinois Tinci qui a également décidé de planter son drapeau à Jorf Lasfar. a écrit:
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 18 Jan 2024 - 16:41
Ayant pris ses quartiers à Tanger Tech, comme révélé par Le Desk, le Chinois BTR New Material vient de passer à la vitesse supérieure, juste après avoir communiqué officiellement sur son projet d'usine de matériaux cathodes au nord du pays. La nouvelle usine aura une capacité de production annuelle de 50 000 tonnes de matériaux cathodes pour les batteries lithium-ion. Un investissement de 4,9 milliards de dirhams (MMDH) est prévu. Fondée en 2000, BTR est connu justement pour la conception de ce type de matériaux qui sont destinés à la production de batteries lithium-ion. Le lithium figure pour rappel parmi les principaux composants permettant de disposer de batteries pour voitures électriques, dont notamment celles de type LFP (lithium, fer, phosphate). D'après des sources consultées par nos soins, le groupe, fournisseur des gigafactories, vient d'entamer ses opérations de recrutement. La tâche a été confiée à Xuesong Bai, chargé des ressoruces humaines et nouvellement enrôlé pour cette mission. Le cadre chinois connait bien le Maroc, pour y avoir travaillé pendant plus de sept ans, responsable notamment du volet RH au sein de Tiantan au Maroc, autre groupe chinois installé au Royaume, spécialisé dans l'import et la distributeur de cyclomoteurs et de triporteurs. Pour cette mission, Bai sera secondé par un Marocain, Saad Ezzahraoui, qui vient à peine d'être recruté, après avoir acquis une expérience chez Expleo Group et Coficab Group. Pour ses recrutements, la nouvelle équipe de BTR est à la recherche de divers profils : allant de l'ingénieur en génie civil, jusqu'au spécialiste IT. BTR New Materiel viendra par ailleurs compléter tout un écosystème de la gigafactory en cours de constitution. Comme déjà démontré par Le Desk dans un autre Datadesk à lire ici, plusieurs groupes étrangers s'alignent pour investir au Maroc dans ce secteur. Ils sont à la fois intéressés par les ressources naturelles disponibles, le phosphate (pour les batteries LFP) et le cobalt (pour les batteries NMC), mais aussi et surtout l'accord de libre-échange signé avec les États-Unis, permettant aux Chinois de contourner les restrictions imposées par Washington (lire notre En Clair). a écrit:
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 18 Jan 2024 - 16:42
Le groupe OCP, à travers l'Université Mohammed VI Polytechnique et son accélérateur d'innovation Innov X, préparent un projet pilote de fabrication de composants pour batteries de voitures électriques. Le projet d'OCP rejoindra donc naturellement l'écosystème de gigafactory en cours de constitution. Détails exclusifs « Ce sont nos concurrents ! », nous glisse Jones Alami, à la tête du département Materials Science and Nanoengineering de l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), relevant du groupe OCP, quand on lui parle des projets industriels des Chinois CNGR et Tinci à Jorf Lasfar. Pour les groupes chinois, dont CNGR s’est allié à la holding royale Al Mada, il s’agira pour rappel de construire des usines dédiées à la fabrication de composants pouvant servir par la suite à la production de batteries pour voitures électriques. CNGR-Al Mada et Tinci agiront, à l’instar d’autres groupes étrangers ayant choisi le Maroc, en début de chaîne pour l’industrie de la gigafactory. Leur projet rentre dans le cadre de tout un écosystème, dont nous révélions en exclusivité récemment les principaux acteurs. Ce sont eux qui permettront par la suite à des acteurs comme Gotion Hi-Tech de pouvoir se développer au Maroc. En plus de ces acteurs étrangers, un autre opérateur se fraye actuellement une place : il s’agit, selon nos informations, du groupe OCP, prévoyant déjà dans son programme d’investissement une chimie des spécialités. Même s’il accueille des « concurrents » au sein de son écosystème à Jorf Lasfar, le groupe phosphatier envisage également de se lancer dans la fabrication de composants pour batteries de voitures électriques. Selon les éléments à notre disposition, il sera question d’un projet pilote. Il sera logé au niveau du site de l’UM6P à Benguerir. Actuellement, c’est l’équipe du département MSN qui planche dessus, comme nous l’explique Jones Alami. Bien évidemment, en raison des ressources du groupe OCP, les chercheurs se focalisent sur les composants pour type de batterie LFP (Lithium, fer, phosphate). Après la phase étude, actuellement en cours, il sera question de passer à celle de l’établissement d’un prototype, et ensuite d’un pilote. Innov X aux manettes avec NGB Materials Pour la dernière phase, les experts de l’UM6P passeront le relais aux équipes d’Innov X, accélérateur d’innovation du groupe OCP et de l’UM6P. Comme nous l’avons déjà expliqué en primeur, Innov X fait l’intermédiation entre le monde de la recherche et le secteur industriel. L’exemple le plus concret aujourd’hui est ce qui est en train de se faire au niveau des composants de batteries pour voitures électriques comme nous l’expliquons aujourd’hui, mais encore pour ce qui concerne le yellowcake, concentré d’uranium, comme nous le révélons ce mardi. D’après nos sources, du côté d’Innov X, les préparations vont bon train pour le projet pilote. Celui-ci sera porté par la société NGB Materials, dédiée au développement de technologie de capacités de production de batteries, en plus du développement des composants pour batteries. Dans son conseil d’administration, on retrouve Youssef El Bari, patron d’Innov X, mais aussi Abdelghani El Kacimi, chief technology officer d’Innov X, Hicham Slaoui, directeur de développement de l’accélérateur d’innovation et Hubert Girault, enseignant à l’UM6P au département MSN. NGB Materials sera dirigée par Younes Alami Hamedane, chercheur à l’UM6P. a écrit:
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Lun 29 Jan 2024 - 12:05
A travers sa joint-venture établie au Maroc, comme révélé par Le Desk, le duo ambitionne de mettre sur pied à Jorf Lasfar, des unités industrielles destinées à la fois pour les batteries LFP et NMC.
Un nouvel arrivant à Tanger Automotive City. D'après nos informations, la zone franche spécialisée dans l'industrie automobile vient d'accueillir un nouvel acteur du secteur : l'Allemand Mubea vient effet de faire l'acquisition de pas moins de quatre lots au niveau de la zone, apprend Le Desk. Son installation au nord du pays prend la forme de la création d'une nouvelle filiale, Mubea Automotive Morocco, et dont le capital a été solidement fourni : pas moins de 15 millions de francs suisses, indiquent nos sources, pour la structure ayant vu le jour au début de cette année 2024, et dont la création a pu être possible pour l'Allemand, en passant par sa branche suisse dédiée à l'ingénierie. Fondée en 1916, lors de la Première guerre mondiale, Mubea adoptera son nom officiel en 1931 contraction de Muher und Bender. Initialement porté vers l'automobile, Mubea diversifiera rapidement ses activités, pour toucher aussi à l'aéronautique. Pour le Maroc, Mubea s'activera exclusivement dans l'automobile, avec la fabrication de produits finis comme semi-finis, apprend-on. En terme de type de produits, Mubea touche aussi bien aux composants de châssis, comme aux éléments de carrosseries pour voitures légères. L'entreprise allemand fournit bien évidemment plusieurs marques de son propre pays, à l'instar de BMW. a écrit:
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Lun 4 Mar 2024 - 13:19
Il nous fait des avantages fiscaux à l'image d'Amsterdam, Luxembourg, Zug, Delaware, Monaco...pour ramener des HQ et des Shared Services, de 300 personnes et plus. Il faut attirer les décideurs régionaux opérationnels des grands groupes. Aussi, assouplir un peu la procédure de change et des douanes...
Le CFC a été pris à la gorge par l'UE...
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 15 Mar 2024 - 10:25
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 15 Mar 2024 - 16:53
Comme révélé par Le Desk précédemment, l'Américain Aptiv s'installera également à Tanger Tech, zone franche d'exportation au nord du pays. Le 16 mars 2023, nous rapportion en exclusivité que l'équipementier, déjà présent au Maroc, allait investir pas moins de 450 millions de dirhams (MDH) à Tanger Tech. Le démarrage de la production était normalement prévu courant 2024. En septembre dernier, Aptiv obtenait le feu vert du gouvernent pour le lancement de l'enquête publique et de l'étude d'impact, comme indiqué par Le Desk. Si 45 millions d'euros (M €) seront dédiés au projet, 27 M € iront à la construction de l'usine. Le projet permettra la création de 3 50 postes emplois directs et environs 700 indirects. Il mobilisera une emprise foncière de 6 hectares. Selon nos informations, Aptiv vient d'installer officiellement sa filiale à Tanger Tech. Elle récupère pas moins de trois lots à la zone en question. Nom de la nouvelle structure : Aptiv Services Morocco, constitué le 7 février dernier. Elle est d'ores et déjà capitalisée à près de 50 000 €. La société a principalement pour objet la fabrication et l'assemblage de câbles et composants électriques pour l'industrie automobile. Pour sa direction, Aptiv s'est reposé sur Mohammed Bahri Filali. La présidence du conseil d'administration (CA) a été confiée à Eoin Muldowney, tandis que le CA est notamment composé de Stephen McGovern. Pour rappel, outre Aptiv, plusieurs autres acteurs étrangers se sont aussi intéressés à Tanger Tech, en entamant l'installation de leurs futures usines. Pour découvrir la liste complète des primo-investisseurs à cette zone, consultez notre Datadesk. a écrit:
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Mar 2024 - 0:00
1/2 milliards de dollars d'investissement industrielle !
Si tous ces projets se concrétise, il y a aura un bouleversement radicale dans ce pays.
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Mar 2024 - 0:08
sinon au portes de l'Algérie
Le groupe automobile autrichien Hirschmann ouvre une usine a Oujda avec un investissement de plus de 14 millions de dollars et la création entre 500 et 800 emplois. Elle vient s'ajouté a l'usine Aptiv et ses 3500 emplois
Les Torchons DZ ne disait pas que la fermeture des frontières avaient mis en faillite la région d'Oujda ?
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Mar 2024 - 0:19
Un troisième acteur des gigafactories vient de choisir la zone Tanger Tech, au nord du pays, pour implanter sa future usine. En projet, un investissement colossal de 500 millions de dollars destiné à la production d'anodes. Révélations Considéré comme l'un des trois leaders mondiaux de la production d'anodes pour les batteries au lithium (LFP), le Chinois Shinzoom rejoindra bientôt l'écosystème en cours de constitution de la gigafactory au Maroc, apprend Le Desk. Selon nos informations, Zhongke Electric, groupe qui détient Hunan Zhongke Shinzoom Technology Co, prépare son installation à la zone d'accélération industrielle de Tanger Tech. D'après nos informations, ce nouvel acteur misera pas moins de 500 millions de dollars, soit près de 5 milliards de dirhams (MMDH), pour la construction d'une usine destinée à la production d'anodes. Pour rappel, au niveau toujours de Tanger Tech, Shinzoom ne sera pas le premier acteur de l'industrie de la gigafactory qui s'installera : avant lui, on retrouve, comme déjà révélé par nos soins, BTR New Material, mais aussi, un projet de transformation de graphite mené par SRG Mining, de l'Egyptien Naguib Sawiris et du Chinois C-ONE. 1 500 emplois à créer par Zhongke Electric Selon les éléments à notre disposition, il sera question pour Shinzoom de créer pas moins de 1 500 emplois, avec une usine à installer sur un terrain d’une surface de 30 hectares. L’entreprise chinoise apportera avec elle une expertise reconnue, avec plus de trentaine de brevets internationaux. Selon nos sources, une délégation du groupe chinois s’est déjà rendue à Tanger, en vue de rencontrer les autorités locales, dont notamment le président de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Omar Moro. La délégation était menée par Aiwu Li, président du Groupe, Tao Pi, vice-président et Bin Zhang, directeur général. a écrit:
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Mar 2024 - 0:33
C'est normal khoya Red avec très grand plaisir mon frère ...entre BTR qui emploiera 3k emplois (10k indirects), Gotion tech 25k emploi avec un investissement de 6.5b$,puis y'a CNGR et Al Mada investissements de 2b$ mais on a pas une idée sur le nombre d'emplois créés , avec tout sa on arrive à 30k emplois directs avec tout un écosystème qui se mettra avec je pense qu'on raisonnablement viser les 60k emplois
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Mar 2024 - 0:44
Shugan188 a écrit:
Une idée de quoi elle parle la mae d l afrique de sud , le passage à partir 1:24:19.
Elle dit qu il y a des discussions entre le Maroc et l AS sur une cooperation dans le secteur automotive .
https://www.youtube.com/live/Tq4SOVBs--Y
rien a espérer de l'hippopotame
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Mar 2024 - 1:45
Le nombre d'emplois créés dépend de la capacité de notre tissu économique à absorber la demande généré par ces investissements industriels, l'esprit entrepreneurial joue un rôle primordial, ces investissements vont générer un certain volume de demande en vertical (par rapport à la chaîne de valeur des VE ) et en horizontal par rapport au service transversaux (nettoyage industriel, katering) transport, maintenance climatisation, logistique etc....) en général ces investisseurs on le choix d'importer leurs besoins ou se procurer sur place si il y a l'offre adéquate, cependant les CRI et les ministères de tutelle doivent accompagner ces investissements par des activités de sensibilisation et de promotion en faveur des entreprises locales et nationales qui peuvent intégrer la sphère d'activité de ces entreprises/investissements donc on a toit à gagner et en même temps si on se bouge pas on à tout à perdre