Il a répondu au affirmations du 1.ma sur la gigafactory à la suite de cet entretien
Qu 'on soit d'accord avec la première sortie du ministère ou non je salue son courage pour défendre sa position et assumer sa responsabilité, et je souhaite vraiment qu'il dit vrai et que nous allons inchallah voir le lancement du projet avant la fin de l'année
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mer 10 Aoû 2022 - 18:35
Le projet xlinks avec les anglais prévoit une capacité de stockage énorme sous forme de batteries. Ca pourrait être un des débouchés.
La fabrication de batteries est stratégique dans le nouveau monde qui s annonce il faut absolument qu on y soit.
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marques General de Brigade
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mer 10 Aoû 2022 - 19:03
2 débouchés pour ces gigafactories : stationnaires (stockage d’énergie) et mobiles (voitures) c'est la bonne stratégie
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@Winners Commandant
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 18 Aoû 2022 - 20:39
JA Automobile : au Maroc, une transition vers l’électrique à marche forcée:
Le royaume multiplie les projets pour profiter de l’essor des voitures « écologiques » en Europe, son principal marché. Au niveau local, les ventes de véhicules électriques connaissent un net bond, mais restent négligeables, faute d’infrastructures et d’incitations des autorités marocaines.
Au moment où l’industrie automobile mondiale est en plein virage vers l’électrique, le royaume tente d’ores et déjà de se positionner comme futur hub régional. « Le Maroc a une capacité totale de production de 700 000 voitures, dont une partie conçue pour être en mesure de faire assez facilement la transition vers l’électrique », explique à Jeune Afrique le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour.
Ce virage est d’autant plus nécessaire que l’Europe, vers lequel le pays exporte 90 % de ses véhicules, a adopté l’année dernière une nouvelle réglementation pour mettre fin à la vente de voitures thermiques neuves dès 2035. « C’est un grand défi pour l’industrie automobile marocaine, mais nous disposons d’une visibilité assez longue jusqu’à cette échéance », estime Mohamed Ouzif, consultant en automobile et administrateur de l’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (Amica).
En attendant, le constructeur européen Stellantis a déjà démarré la production de véhicules électriques dans son usine à Kénitra « avec une capacité de 40 000 unités et un doublement de capacité en cours sur deux marques, Citroën et Opel », nous a fait savoir le ministre de l’Industrie. Selon nos informations, le français Renault s’apprête à emboiter le pas à son concurrent, en développant son propre véhicule électrique dans son usine tangéroise.
Un projet de « gigafactory » à 2 milliards d’euros
Avec un taux d’intégration qui dépasse les 60 %, le secteur automobile marocain pousse peu à peu l’ensemble de l’écosystème à faire sa mue pour s’adapter aux besoins induits par le virage vers l’électrique. Là encore, à en croire le département de l’Industrie et du Commerce, « certains acteurs contribuent d’ores et déjà à la transition vers la mobilité électrique à travers la production de modules de puissance, de jantes, de câblage et de connecteurs destinés à des véhicules électriques ».
Pour passer à la vitesse supérieure, les autorités marocaines cherchent désormais à attirer non seulement des constructeurs de voitures électriques mais aussi des fabricants de batteries. « Le Maroc est l’un des rares pays au monde à avoir un accord de libre-échange avec les pays producteurs des matières premières nécessaires à la production de ces matériaux ainsi qu’avec les pays consommateurs des produits finis », vante Ryad Mezzour. « Ainsi, notre pays peut se fournir auprès des pays membres de la Zlecaf [Zone de libre-échange continentale africaine] en lithium, cobalt ou en bauxite et exporter les batteries finies auprès de l’Europe, le tout sans barrière douanière ou tarifaire », ajoute-t-il.
En marge de l’US-Africa Business Summit, qui s’est tenu à Marrakech en juillet, le ministre a d’ailleurs annoncé un projet de « gigafactory », une grande usine de production de batteries pour voitures électriques, dotée d’une capacité de 3 à 4 gigawattheures (GWh) et pouvant alimenter de 40 000 à 60 000 voitures environ. Un projet qui « nécessiterait un investissement de 2 milliards d’euros », nous précise-t-il. Ajoutant que « la gigafactory aurait des partenaires marocains et fournirait à la fois des batteries mobiles et des batteries dites stationnaires liées à la production d’énergie renouvelable ». Des « discussions » sont actuellement en cours avec « cinq opérateurs sur trois continents (Amérique, Europe et Asie) pour l’installation de cette usine », avec pour objectif de « conclure au moins avec l’un d’entre eux avant la fin de cette année ».
Un marché local embryonnaire
A contrario de l’industrie marocaine, l’essor de l’électrique ne semble, pour l’heure, pas avoir pris sur le marché local, à en croire les professionnels. Selon les données du Conseil économique, social et environnemental (CESE), sur 4,5 millions de véhicules en circulation au Maroc, 99 % sont dotés d’un moteur thermique. À titre de comparaison, en Europe, où l’on compte plus de 500 véhicules pour 1 000 habitants (contre 65 pour 1 000 au Maroc), 10 % des voitures sont 100 % électriques. « Sur le marché marocain, on dénombre 688 véhicules de ce type en 2021, dont 421 hybrides rechargeables », détaille Ryad Mezzour, qui se réjouit toutefois de l’évolution de la consommation des véhicules électriques. « Les véhicules à motorisation alternative (hybride et électrique) progressent, quoique modestement, avec 3,2 % de parts de marchés. En 2021, les ventes de véhicules écologiques ont bondi de 145 % par rapport à 2019 », illustre-t-il pour montrer que le marché local suit peu à peu la tendance mondiale.
Aux dires d’Adil Bennani, président de l’Association des importateurs de véhicules au Maroc (Aivam), le marché marocain apparaît « prêt psychologiquement ». « Si vous roulez 100 km dans un véhicule diesel en consommant pour 120 dirhams [11,30 euros] de carburant, et que l’on vous propose de les faire pour 25 dirhams, vous n’hésiterez pas », illustre celui qui est aussi directeur général de Mercedes-Benz Maroc, ajoutant que véhicules électriques et thermiques devraient coûter le même prix à partir de 2025-2026.
Des bornes de recharge à la peine
Pour les professionnels, ce retard d’électrification du parc de véhicules neufs s’explique par l’absence d’infrastructures mais aussi par celle de textes réglementaires. « Il ne faut pas s’attendre à des volumes de ventes importants au royaume, étant donné que les véhicules électriques restent chers. Il paraît utile de rappeler qu’en Europe, les ventes sont dopées surtout par les subventions », analyse Mohamed Ouzif, qui pointe aussi le manque de bornes de recharge publiques au Maroc.
À travers tout le royaume, le nombre de bornes de recharge ne dépasse pas « la petite centaine, dont la moitié ne fonctionne pas », déplore Adil Bennani. « Il faut que le Maroc dispose, d’ici à trois ans, de 2 000 à 3 000 bornes publiques de manière à préparer la transition », plaide-t-il, attribuant cette situation d’abord à « un problème de foncier ». « Où un investisseur peut-il poser sa borne ? À chaque fois, cela requiert des autorisations et représente un parcours du combattant », témoigne-t-il, regrettant qu’« une fois que la borne est installée, nous n’avons pas le droit de vendre de l’électricité ».
Face à cette carence, l’Aivam a proposé aux pouvoirs publics de constituer, en collaboration avec les pétroliers, un fonds de 500 millions de dirhams pour installer les bornes nécessaires. « Nous sommes allés voir les pouvoirs publics pour leur proposer de ponctionner un montant sur chaque véhicule et de le verser dans un fonds de manière que l’argent soit distribué aux pétroliers pour qu’ils installent des bornes. Il faut ainsi le cadre pour inciter les pétroliers à le faire dans un délai déterminé, comme c’est le cas en France », défend Adil Bennani. Un chantier qui doit, selon lui, aller de pair avec l’adaptation de l’industrie automobile, car « il n’est pas normal qu’un pays producteur de véhicules électriques ait un parc polluant ».
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Socket-error General de Division
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Dim 28 Aoû 2022 - 20:51
Selon le Middle East Institute un centre de recherche dans la politique, l'éducation et la culture au Moyen-Orient à Washington DC :
Citation :
Morocco’s green mobility revolution: The geo-economic factors driving its rise as an electric vehicle manufacturing hub
Mais qu'il fasse et qu'il arrête de parler celui la
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 9 Sep 2022 - 15:43
Paroles les paroles les paroles....
Il est trop dans la com à mon goût avec effet d'annonce.
Il a la pression de son prédécesseur sur les épaules.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Zakaria Commandant
messages : 1177 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 9 Sep 2022 - 19:17
On aimerait bien voir du concret! Travailler le taix d’intégration mais SURTOUT le taux d’intégration made in maroc c’est a dire les pièces fabriquées par des entreprises 100% marocaines Le ministre doit rellement lancer ce chantier en incitant les entreprises marocaines à se lancer dans l’automobile Ou est en on de la fourniture de l’acier par magreeb steel?
m4farpro 1ere classe
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Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 9 Sep 2022 - 20:01
J'interviens suite aux critiques envers Monsieur Mezzour, car je pense qu'il faut peut-être rappeler le rôle du ministre et son ministère. ce n'est pas le ministère qui va implanter des usines et produire des véhicules, les vendre, les exporter...ce n'est pas son métier , ou du moins c'est comme ça que je le conçois. Son rôle c'est de faciliter et tout mettre en œuvre pour favoriser l’implantation des industriels en utilisant tous les moyens à sa disposition, en travaillant avec ses collègues du gouvernement : - les moyens juridiques: textes de loi, réglementation, fiscalité... - les moyens financiers : l'accès au financement. - moyens humains : préparer la main d’œuvre qualifiée via la formation - moyens techniques : routes, ports, rails, transports, foncier, énergie, ... - organisationnels : simplification des procédures, import / export ... - communication : attirer le chaland Je trouve que monsieur Mezzour est bien dans son rôle d'un point de vue communication.
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 9 Sep 2022 - 20:48
m4farpro a écrit:
J'interviens suite aux critiques envers Monsieur Mezzour, car je pense qu'il faut peut-être rappeler le rôle du ministre et son ministère. ce n'est pas le ministère qui va implanter des usines et produire des véhicules, les vendre, les exporter...ce n'est pas son métier , ou du moins c'est comme ça que je le conçois. Son rôle c'est de faciliter et tout mettre en œuvre pour favoriser l’implantation des industriels en utilisant tous les moyens à sa disposition, en travaillant avec ses collègues du gouvernement : - les moyens juridiques: textes de loi, réglementation, fiscalité... - les moyens financiers : l'accès au financement. - moyens humains : préparer la main d’œuvre qualifiée via la formation - moyens techniques : routes, ports, rails, transports, foncier, énergie, ... - organisationnels : simplification des procédures, import / export ... - communication : attirer le chaland Je trouve que monsieur Mezzour est bien dans son rôle d'un point de vue communication.
Oui et après ce que vous dites on n'a pas dit le contraire. Il fait trop de communication qui le discrédibilise malheureusement (juste des effets d'annonce) ça me fait penser à la communication égyptienne quand on parlait des méga projet (le plus grand d'Afrique le plus grand de la zone MENA ) on les prenait (les Égyptiens) pour des clowns. Alors j'aimerais pas qu'on soit pris pour des clowns c'est tout j'ai rien contre la personne
romh aime ce message
Shugan188 Modérateur
messages : 5676 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 9 Sep 2022 - 20:54
m4farpro a écrit:
J'interviens suite aux critiques envers Monsieur Mezzour, car je pense qu'il faut peut-être rappeler le rôle du ministre et son ministère. ce n'est pas le ministère qui va implanter des usines et produire des véhicules, les vendre, les exporter...ce n'est pas son métier , ou du moins c'est comme ça que je le conçois. Son rôle c'est de faciliter et tout mettre en œuvre pour favoriser l’implantation des industriels en utilisant tous les moyens à sa disposition, en travaillant avec ses collègues du gouvernement : - les moyens juridiques: textes de loi, réglementation, fiscalité... - les moyens financiers : l'accès au financement. - moyens humains : préparer la main d’œuvre qualifiée via la formation - moyens techniques : routes, ports, rails, transports, foncier, énergie, ... - organisationnels : simplification des procédures, import / export ... - communication : attirer le chaland Je trouve que monsieur Mezzour est bien dans son rôle d'un point de vue communication.
Vous voulez dire que le chef de gouvernement ne fait pas son travail.... Ni Mezzour ni ces prédécesseurs ont développé quoi que ce soit. Les zones franches ,le développement des infrastructures, l offshoring... c est Mr Jettou qui a posé les bases ....
Bruce Wayne, Darkvador et romh aiment ce message
m4farpro 1ere classe
messages : 83 Inscrit le : 10/04/2021 Localisation : france Nationalité :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 9 Sep 2022 - 22:16
Boussayri.saad a écrit:
m4farpro a écrit:
J'interviens suite aux critiques envers Monsieur Mezzour, car je pense qu'il faut peut-être rappeler le rôle du ministre et son ministère. ce n'est pas le ministère qui va implanter des usines et produire des véhicules, les vendre, les exporter...ce n'est pas son métier , ou du moins c'est comme ça que je le conçois. Son rôle c'est de faciliter et tout mettre en œuvre pour favoriser l’implantation des industriels en utilisant tous les moyens à sa disposition, en travaillant avec ses collègues du gouvernement : - les moyens juridiques: textes de loi, réglementation, fiscalité... - les moyens financiers : l'accès au financement. - moyens humains : préparer la main d’œuvre qualifiée via la formation - moyens techniques : routes, ports, rails, transports, foncier, énergie, ... - organisationnels : simplification des procédures, import / export ... - communication : attirer le chaland Je trouve que monsieur Mezzour est bien dans son rôle d'un point de vue communication.
Oui et après ce que vous dites on n'a pas dit le contraire. Il fait trop de communication qui le discrédibilise malheureusement (juste des effets d'annonce) ça me fait penser à la communication égyptienne quand on parlait des méga projet (le plus grand d'Afrique le plus grand de la zone MENA ) on les prenait (les Égyptiens) pour des clowns. Alors j'aimerais pas qu'on soit pris pour des clowns c'est tout j'ai rien contre la personne
J'aurai du "qouter" le message où quelqu'un demande qu'il fasse c-à-d "construire les 100000 véhicules électriques". Mon message n'était pour encenser Mr Mezzour mais rappeler son rôle. Je trouve aussi qu'il fait trop de com !!!
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 23 Sep 2022 - 10:29
Pour la carrosserie il y a déjà IRIZAR à Skhirate donc on dispose d'une main d’œuvre qualifiée pour ça et on sait faire, mais effectivement, le secteur des camions est à développer au Maroc et Volvo serait un partenaire de choix.
_________________ «Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev
Voldenuit aime ce message
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messages : 6850 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 23 Sep 2022 - 10:41
Volvo été présente à Ain Sebaa en face de l’autoroute urbaine avec une usine de montage.
Volvo été présente à Ain Sebaa en face de l’autoroute urbaine avec une usine de montage.
Ils connaissent bien le Maroc !
C'était Othmane Benjelloun je crois ou sa famille et c'était plutôt pour le marché chinois je crois que c'était juste pour détourner l'embargo contre la Chine à cette époque (à vérifier) mais ce qui est sûr c que grâce à cette usine la balance commerciale avec la Chine était excédentaire en faveur du Maroc
Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mer 28 Sep 2022 - 0:21
Citation :
Ecosystème automobile : de nouvelles filières en gestation
«Des filières n’existant encore pas au Maroc seront ainsi intégrées dans l’écosystème automobile. L’objectif étant de développer localement de nouvelles expertises dans cette activité qui s’est hissée cette dernières années au rang de premier exportateur du Royaume», annonce Mohammed Bachiri, directeur général du groupe Renault Maroc, également vice-président de la CGEM et président de la Commission innovation et développement industriel, lors d’une Matinale organisée, le 3 juin à Casablanca, par le Groupe «Le Matin» sur le thème «Souveraineté industrielle : comment réduire la dépendance des importations ?». Bachiri n’en dira pas plus sur ce projet. Le patron de Renault Maroc, qui a signé le 1er juin, un partenariat avec le géant minier marocain Managem et le département de l’Industrie pour un sourcing de cobalt marocain pour la fabrication de batteries électriques, affirme que la réflexion est engagée afin d’identifier d’autres possibilités de sourcing du groupe à partir de matières premières locales. Encore une fois, on n’en saura pas plus sur les contours de ce chantier. Mais la directrice de l’Industrie au ministère, Kenza Alaoui, qui prenait part à la Matinale, a fait comprendre que cette démarche est en train de prendre forme et devra porter sur tous les gisements de matières premières locales à fort potentiel pour sourcer les industries nationales. Concrètement, indique Alaoui, le département de l’Industrie est en train d’étudier sérieusement la possibilité de donner naissance à une filière marocaine de float (technique de production de verre plat pour l’automobile et le bâtiment). «Le Maroc est capable de produire du verre à partir de sa propre matière première, le silice, qui existe bel et bien dans notre pays», fait valoir Madame Industrie du ministère de Ryad Mezzour. D’ailleurs, assure-t-elle, ce projet s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle stratégie du département ministériel pour le développement d’une intégration industrielle en profondeur. À en croire Alaoui, le Royaume pourrait même être compétitif sur cette activité puisque les coûts de production seront pratiquement les mêmes qu’en Europe. Son explication : «l’industrie du float est très énergivore, certes, mais le Royaume, qui a lancé l’appel d’offres international pour l’approvisionnement en gaz naturel, pourrait offrir des tarifs similaires à l’Europe pour cette source d’énergie. Donc, les conditions nécessaires pour l’émergence et la réussite de cette filière à l’échelle locale seront réunies», assure-t-elle. En reprenant la parole, Bachiri récidive avec une nouvelle annonce : le groupe Renault Maroc mènera une mission de prospection au Salon de la plasturgie (Plast Expo) qui aura lieu les 28 et 29 juin à Casablanca. Son objectif, identifier de potentiels partenaires plasturgistes prêts à fournir au constructeur des composants en plastique. Du pain sur la planche pour la plasturgie marocaine, avide d’opportunités. Pour Bachiri comme pour Alaoui, ces initiatives et d’autres en projet permettront non seulement d’affûter l’expertise industrielle locale, mais de faire émerger de nouveaux champions nationaux capables de briller chez eux comme à l’export en générant plus de valeur ajoutée et en créant davantage d’emplois. «Il faut capitaliser sur les écosystèmes existants pour pouvoir développer le sourcing local», insiste le vice-président de la CGEM.