L'industrie automobile au Maroc

Rappel du premier message :

Khalid a écrit:

https://medias24.com/2022/08/10/voici-a-quoi-pourrait-ressembler-la-premiere-gigafactory-de-batteries-au-maroc/

Il a répondu au affirmations du 1.ma sur la gigafactory à la suite de cet entretien

Qu 'on soit d'accord avec la première sortie du ministère ou non je salue son courage pour défendre sa position et assumer sa responsabilité, et je souhaite vraiment qu'il dit vrai et que nous allons inchallah voir le lancement du projet avant la fin de l'année

20 MMDH d'investissement rien que sur la partie NMC et vise 25% de part de marché mondiale hors Chine !

Citation :

Présenté par Zineb Zeryouhi, sa directrice générale adjointe de COBCO, lors du Forum international de la chimie, ce projet est une joint-venture entre le groupe Al Mada et le le groupe chinois CNGR, leader mondial dans les précurseurs de batteries. Il a pour objectif "le développement du premier projet au Maroc et en Afrique dans la chaîne de valeur des batteries à haut potentiel".

"C'est une première géographique et la concrétisation d'une vision stratégique". Selon Zineb Zeryouhi, "ce projet, dont la construction a démarré en octobre dernier, est situé dans le parc industriel d'OCP. 90% de notre chiffre d'affaires sera fait à l'export, dans un premier temps".

"Il s'agit d'un terrain de 200 hectares, que l'on ne va pas utiliser dans sa totalité. L'idée est de développer les écosystèmes autour de nous. L'investissement initial sur la partie NMC uniquement (batterie composée de nickel-manganèse-cobalt) s'élève à 20 milliards de DH, qu'on est aujourd'hui en train de déployer. Nous avons une forte ambition de cibler 25% de part de marché globale, en excluant le marché chinois, parce qu'on a des concurrents très compétitifs en Chine".

"Cobco a fait le choix de développer la partie NMC en premier, avec une mise en service dès janvier 2025,  donc dans sept mois, avec une deuxième phase sur la partie LFP (batterie composée de lithium-fer-phosphate), notamment grâce au concours d'OCP".

Et de préciser : "Le marché des batteries à haut potentiel représentera à court terme (2030) 400 milliards de dollars. L'usage automobile représentera à lui seul 80% et, au Maroc, nous avons une industrie automobile. En termes de géographie, cette demande est portée par la Chine mais, en 2030, 27% du marché mondial sera porté par l'Amérique du Nord et l'Europe, qui sont les marchés que l'on cible à travers ce projet".

"CNGR, l'un des actionnaires de ce projet, est présent sur le maillon de raffinage de la chaîne de valeur de la batterie, et en détient 25% de part de marché globale. Il est aussi présent en bout de chaîne sur la partie recyclage qui sera, à terme, un maillon important de cette chaîne de valeur. Notre projet est positionné sur la partie raffinage pour la partie NMC, et sur la partie cathode également via le projet LFP. On s'appuiera également sur un écosystème marocain, notamment pour la partie minière, sur des sociétés sœurs telles que Managem, ainsi que sur le recyclage de batteries en bout de vie", a conclu Zineb Zeryouhi.

La vidéo complète Média24

Il faudra des milliards de $ de financement pour l'OCP, rien que 1 million de tonnes d’ammoniac vert c'est 8 Mds $ d'investissements !

Socket-error a écrit:

Il faudra des milliards de $ de financement pour l'OCP, rien que 1 million de tonnes d’ammoniac vert c'est 8 Mds $ d'investissements !

la facture d'importation 2022 s'élève a 2 milliards $ sans compter la facture énergétique.

l'OCP prévoit un investissement total de 13 milliards $





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Socket-error a écrit:

20 MMDH d'investissement rien que sur la partie NMC et vise 25% de part de marché mondiale hors Chine !

Citation :

Présenté par Zineb Zeryouhi, sa directrice générale adjointe de COBCO, lors du Forum international de la chimie, ce projet est une joint-venture entre le groupe Al Mada et le le groupe chinois CNGR, leader mondial dans les précurseurs de batteries. Il a pour objectif "le développement du premier projet au Maroc et en Afrique dans la chaîne de valeur des batteries à haut potentiel".

"C'est une première géographique et la concrétisation d'une vision stratégique". Selon Zineb Zeryouhi, "ce projet, dont la construction a démarré en octobre dernier, est situé dans le parc industriel d'OCP. 90% de notre chiffre d'affaires sera fait à l'export, dans un premier temps".

"Il s'agit d'un terrain de 200 hectares, que l'on ne va pas utiliser dans sa totalité. L'idée est de développer les écosystèmes autour de nous. L'investissement initial sur la partie NMC uniquement (batterie composée de nickel-manganèse-cobalt) s'élève à 20 milliards de DH, qu'on est aujourd'hui en train de déployer. Nous avons une forte ambition de cibler 25% de part de marché globale, en excluant le marché chinois, parce qu'on a des concurrents très compétitifs en Chine".

"Cobco a fait le choix de développer la partie NMC en premier, avec une mise en service dès janvier 2025,  donc dans sept mois, avec une deuxième phase sur la partie LFP (batterie composée de lithium-fer-phosphate), notamment grâce au concours d'OCP".

Et de préciser : "Le marché des batteries à haut potentiel représentera à court terme (2030) 400 milliards de dollars. L'usage automobile représentera à lui seul 80% et, au Maroc, nous avons une industrie automobile. En termes de géographie, cette demande est portée par la Chine mais, en 2030, 27% du marché mondial sera porté par l'Amérique du Nord et l'Europe, qui sont les marchés que l'on cible à travers ce projet".

"CNGR, l'un des actionnaires de ce projet, est présent sur le maillon de raffinage de la chaîne de valeur de la batterie, et en détient 25% de part de marché globale. Il est aussi présent en bout de chaîne sur la partie recyclage qui sera, à terme, un maillon important de cette chaîne de valeur. Notre projet est positionné sur la partie raffinage pour la partie NMC, et sur la partie cathode également via le projet LFP. On s'appuiera également sur un écosystème marocain, notamment pour la partie minière, sur des sociétés sœurs telles que Managem, ainsi que sur le recyclage de batteries en bout de vie", a conclu Zineb Zeryouhi.

La vidéo complète Média24

https://www.facebook.com/watch/live/?ref=watch_permalink&v=1160357608303292&t=461

La question qui se pose pour moi est: Quel est le chiffre d'affaires à l'export prévu de cet investissement?
Par exemple, le cumul des investissements de Renault au Maroc totalisent entre 2~3 Milliards $ avec un chiffre d'affaires à l'export 5 Milliards $.

Renault n'est pas seul pour exporter 5 Mds$, il y a une centaine d'équipementiers auto.

Pour la première étape du projet Al Mada, 120 000 tonnes c'est environ 2,5 Mds $ de valeur marchande !

Socket-error a écrit:

Renault n'est pas seul pour exporter 5 Mds$, il y a une centaine d'équipementiers auto.

Pour la première étape du projet Al Mada, 120 000 tonnes c'est environ 2,5 Mds $ de valeur marchande !

Renault et PSA ont exporté 6.7 milliards $ d'après les chiffres de l'office des changes, on peut estimer donc que Renault exporte 4 m$ et PSA 2.7 m$

Le projet Al Mada est un premier maillon pour constituer un véritable écosystème de batteries pour voitures électriques, qui sera couronné par la construction d'une gigafactory !

Renault et PSA ont un écosystème avec 200 équipementiers et au moins 60 % de taux d'intégration. Cela a pris 2 décennies pour se mettre en place !

Le projet VE semble beaucoup plus rapide à se concrétiser !

Le top sera une voiture electrique 100% marocain pour l'Afrique

On aura aussi une place à se faire dans le créneau VE à moins de 25K$ en Europe !

Renault et stellantis renforceront naturellement leurs lignes de véhicules électriques à terme. Nador ou Tanger Tech abritera sûrement un troisième constructeur !

Il faut savoir qu'à côté des batteries il y a une composante très importante et à très très haute valeur ajoutée c'est les chargeurs, en général c'est les sociétés qui fabrique les batteries qui sont en charge de fabriquer ou homologué les chargeurs c'est très différent des stations de combustible classic, ce sont des pièces avec des composantes électroniques les futurs investissements vont sûrement toucher ce volet aussi

https://www.linkedin.com/posts/tinci002709_hiring-activity-7197820040354697216-wvnh?utm_source=li_share&utm_content=feedcontent&utm_medium=g_mb_web&utm_campaign=copy


Le géant Tinci Materials vient de publier des annonces de recrutement, le projet s'étale sur un montant d'investissement de 280 millions de $

BennyBlanco a écrit:

Le top sera une voiture electrique 100% marocain pour l'Afrique

La première économie d'Afrique, Sidafrique, connait de graves problèmes de production d'éléctricité. Nous n'avons pas lançé encore de station nucléaire et nous dépendons lourdement des énergies fossiles ( le Ghana va nous doubler pour une station nuc )....

L'Afrique n'a pas besoin d'EV pour l'instant Il faut viser les marchés demandeurs EU + US, bien sûr ne jamais abandonner le projet de la voiture 100% marocaine.

Le plus difficile c'est pas fabriquer une voiture 100% Marocaine même si techniquement/économiquement impossible vue l'ultra défragmentation de la chaîne de valeur (pour dire une voiture 100% Marocaine il faut produire 100% des composantes depuis l'état brute jusqu'à livraison et à échelle industrielle ce qui est impossible vue la faiblesse de notre tissu industriel et la médiocrité de notre marché interne
Bref ce qui est difficile c'est la commercialisation le secteur automobile se compose de quatre segment majeurs (recherche et développement/design) ensuite (manufacture) puis (vente et commercialisation) et finalement après vente et maintenance 
Pour produire une voiture nationale et la rendre rentable économiquement il faut maîtriser tout ces segment et à échelle industrielle donc on parle de capacité de production et commercialisation en centaines de milliers d'exemplaires chaque année et pas quelque centaines d'exemplaires 
Quand on parle de Renault, Honda ou Toyota c'est d'abord un empire commercial avec des milliers de points de vente de concessionnaire et d'agence de publicité et de marketing des investisseurs institutionnels et une accumulation d'expérience de dizaines d'années 
Franchement quand j'entends un ministre marocain parle de voiture 100% nationale je me dis c'est soit un voleur charlatan qui cherche à détourner des fonds publics pour soutenir les projets de ses amis ou sa famille c'est soit un ignorant qui ne sait absolument rien en industrie.
Ce qu'il nous faut au Maroc c'est pas une voiture nationale mais des équipementiers nationaux qui doivent commencer du plus bas de la chaîne de valeur et acquérir suffisamment d'expérience et de savoir faire pour se faire de la place sur le marché des équipementiers ensuite on peut s'aventurer à une jointe venture avec un des grands constructeurs qui peut nous assurer l production de modèles pour le civil et le militaire à la fois 
Il faut savoir que des pays beaucoup plus industrialisés et avec beaucoup plus d'expérience et de moyens financiers ne se sont pas aventuré à perdre le temps sur une idée non faisable et non rentable économiquement 
Seul l'Inde et la chine ont pu le faire grâce à leurs marchés interne. Phénoménal la Corée du Sud c'est une autre histoire et ils ont u un appui inégal de la part des USA et du Japon et ils ont commencé ça fait des dizaines d'années auparavant donc c'est pas du tout un exemple pour nous

Une fois qu'on serait capable de produire un moteur marocain, la voiture marocaine deviendra une réalité surtout si elle est robuste est aux alentours des 16K USD. Le premier marché c'est l'administration + les pays africains limitrophes ( Mauritanie + Mali + Sénégal ). Les banques marocaines peuvent accompagner son succés avec des moyens de financements pour les particuliers.

En parlant d'équipementier, l'Espagnol BAMESA devraient developper ses activités au Maroc

https://ledesk.ma/enoff/lespagnol-bamesa-etend-sa-presence-au-maroc-en-sinstallant-a-tanger-automotive-city/

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