J’avais mal lu Fremo oui idéalement dans les 2 pays assurément.
Maintenant pour la Syrie tu négocies avec quelle entité ? Comment acheminer l’aide en toute sécurité?
En Turquie les routes sont détruites, impossible pour les secours de venir par voies terrestres.
La Turquie vient de subir des dégâts tels qu’une guerre n’aurait pas fait pire ….
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 10 Mar 2023 - 13:37
alphatango a écrit:
Il y a une grosse attaque médiatique aujourd'hui. Le Soir (Belgique) et Radio France. Attaque coordonnée.
On est vraiment dans de la guerre hybride. Il va falloir une contre-attaque à un moment ou un autre. On ne peut pas rester les bras croisés face à des articles qui prennent Sahara Resource Watch comme une source honorable.
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 10 Mar 2023 - 14:35
Pourquoi les autorités ferment pas leur bureaux au Maroc, on a fermé celui d'aljazeera pour beaucoup moins de ça
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 10 Mar 2023 - 15:13
On devrait commencer par l'AFP, qui nous est hostile depuis les années 70 !!!
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 10 Mar 2023 - 17:06
Fermer leur bureau parait évident pourtant ça peut aussi être vu comme un honneur pour eux et une preuve de leur attaque nous font mal. Le Maroc subit la pire des guerres de ces sales races de journaleux depuis des décennies, avec quel résultat ? Politiquement, le Maroc est parfaitement stable, la monarchie est insubmersible et le niveau de vie augmente malgré les efforts incommensurables que doivent réaliser les pays du tiers monde pour s'en sortir. Et surtout, le Maroc n'a pas perdu un grain de sable de Sahara depuis 1981, malgré tous leur effort.
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 10 Mar 2023 - 17:12
Le contraste de la faconde anti-marocaine en France | MAP Express 6 - 8 minutes
vendredi, 10 mars, 2023 à 15:54
Par : Morad Khanchouli.
Bruxelles – Saisissant est le contraste entre les déclarations mielleuses au parfum boisé de certains officiels français et la faconde anti-marocaine menée -dans une théâtralisation de basse besogne- par les médias publics de l’hexagone. Articles fielleux voguant dans des à priori, des reportages et enquêtes bateau et un traitement éditorial biaisé, à la limite de l’indécence journalistique…La stratégie de nuisance, telle qu’elle a été pensée dans certains cénacles, se déroule comme du papier à musique.
A rebours des assurances de la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, à l’Assemblée nationale, qui a réfuté l’existence d’une crise diplomatique avec le Maroc, et de la déclaration de la porte-parole du Quai d’Orsay, qui a encensé le “partenariat bilatéral d’exception” qu’entretiennent Paris et Rabat, deux médias appartenant à l’Etat français donnent à voir un tout autre discours, versant dans une machination politico-médiatique continue contre le Royaume.
La chaîne de télévision France24, porte-voix de la diplomatie française, a été la première à dégainer, pondant un sujet à charge de cinq minutes sur le Sahara marocain, épousant tout bonnement la thèse des séparatistes.
Confiée au pendant hispanophone de la chaîne, l’’’enquête’’, présentée par une journaliste colombienne, aveugle par sa neutralité. Sans même sourciller sur des doutes de forme, la chaîne se met au service de la propagande polisarienne, débitant une avalanche d’informations à dormir debout, des chiffres tirés par les cheveux et des sentences de soudard.
Pour faire court, il y est notamment question d’’’exploitation’’ par le Maroc des ressources du Sahara et de ‘’chantage’’ de diverses formes fait aux pays qui soutiennent la marocanité du Royaume sur ses provinces du sud. Sic !
Hallucinant, non ? Si l’on sait d’abord que l’Union européenne vient de réaffirmer, dans son rapport 2022, le plein bénéfice de la population des provinces du Sud du Royaume des accords entre Rabat et Bruxelles et leur impact positif sur le développement socio-économique de ces régions. En une trentaine de pages, la Commission européenne et le Service Européen de l’Action Extérieure (SEAE) détaillent les efforts substantiels déployés par le Royaume dans ses Provinces du Sud, en matière d’utilisation rationalisée et durable des ressources naturelles et fait état d’importants investissements nationaux dans la région.
Nichée dans ses fausses certitudes, France24 n’en a fait tout simplement pas la moindre référence. Objectivité, dit-on !
Sur l’autre point du soi-disant ‘’chantage marocain’’, une interrogation s’impose. La chaîne financée par le ministère français des Affaires étrangères n’est-elle pas en train d’injurier la trentaine de pays qui ont ouvert des consulats dans les provinces du sud du Royaume et les puissances mondiales qui soutiennent le plan marocain d’autonomie présenté par le Maroc, dont les Etats-Unis, l’Espagne ou l’Allemagne ?
Quelques jours après cette missive, la campagne de bruitage s’est poursuivie. Comme un fil d’Ariane sur lequel s’inscrit une irascible volonté de nuire au Maroc, France24 a passé le relais à Radio France, qui -rappelons-le, appartient également à l’Etat français.
La radio publique française réussit un bel exploit : Créer une nouvelle définition du journalisme en donnant la parole exclusivement aux voix hostiles au Maroc. Recyclage de propos anciens basés sur des déclarations anonymes, synthétisation de rapports des services de renseignement -censés être secrets-, déclarations de sympathisants des séparatistes, de rescapés de la littérature idéologique de la guerre froide et d’eurodéputés aux idéologies sclérosées…la ‘’cellule d’investigation’’ du média a minutieusement choisi ses sources et ses interlocuteurs.
L’objectif : démontrer les ‘’stratagèmes’’ du Maroc pour influer les décisions européennes dans les domaines politique, économique et de droits de l’homme. Rien que ça !
A en lire le récit, plus proche des aventures des frères Dupond et Dupont, le Maroc aurait une sorte de ‘’pouvoirs au croisement du surnaturel et du prodigieux’’, comme l’a si bien décrit le président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique (IMIS), Abdelmalek Alaoui, dans un article dans Le Journal du dimanche.
Selon lui, rien n’est épargné au Maroc. “Organise-t-il un événement sportif d’envergure ou un festival que celui-ci devient une opération d’influence”. Tente-t-il de défendre ses intérêts auprès d’hommes politiques que cette démarche serait nécessairement guidée par les impératifs d’un ‘agenda obscur’. Fait-il la pédagogie de son projet pour le Sahara qu’il en devient un ‘ennemi de la liberté’. Exprime-t-il avec force sa volonté que ses partenaires se déterminent clairement en faveur du seul règlement possible de ce différend régional, l’autonomie, qu’il userait de ‘chantage’. Choisit-il de nouveaux partenaires mondiaux qu’il serait en train de ‘diversifier ses alliances’. Sur tous les plans, un procès d’intention est trop souvent fait au Royaume’’’’.
Loin d’une rhétorique médiatique française, aux relents éminemment politiques, la réalité des relations entre le Maroc et ses partenaires, notamment européens, n’a jamais été aussi reluisante.
La visite du Commissaire européen au Voisinage, Olivier Varhelyi, au Royaume, marquée par l’octroi de financements de plus de 5 milliards de DH, celle du Chancelier fédéral autrichien, dont le pays a exprimé son appui au plan d’autonomie dans les provinces du Sud et la Réunion de Haut Niveau (RHN) maroco-espagnole, qui est venue renforcer l’adhésion de Rabat et Madrid à un processus renouvelé de coopération bilatérale, permettent de faire le distinguo entre une Europe crédible, sérieuse et institutionnelle qui sait apprécier le Maroc et ses atouts géostratégiques à leur juste valeur et l’Europe de certaines parties minoritaires qui tentent d’opposer à la qualité et à l’inéluctabilité des relations entre le Maroc et l’Europe, les coups bas, l’intrigue et la conspiration silencieuse.
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Bolden Lieutenant
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 10 Mar 2023 - 19:21
Il est indéniable les services marocains inspirent une certaine crainte en Europe, les européens donnent l'impression d'être dépassés. C'est presque un aveu, si les services européens n'ont plus d'autre choix que de servir de l'opinion public avec ces campagnes médiatiques, c'est qu'ils se semblent débordés.
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 10 Mar 2023 - 19:35
Ce ne sont pas que les Français, les Belges suivent: Podcast Le Soir
Puisque l'influence du Maroc est tentaculaire et hyperactive, faisant de notre pays une super-puissance qui fait de l'UE ce qu'elle veut, je dirais à tous ces journaleux qu'ils devraient faire attention à ce qu'ils écrivent. Si la DGED est aussi puissante que cela et dépasse en capacité de nuisance le Mossad, alors, vous petits journaleux ne tarderez pas à voir vos secrets apparaître au grand jour. Comme les deux qui ont cru qu'ils pouvaient faire chanter le roi...
Plus serieusement, si nous sommes attaqués à ce point, c'est que nous sommes forts et que nous commençons à faire peur à ceux qui n'ont jamais cessés de voir le monde sous un prisme colonial.
Les Européens ne sont pas nos alliés mais nos ennemis historiques (à la difference des US). Nous devons continuer à renforcer nos alliances avec tout le monde sauf l'Europe.
Nous devons faire entrer nos banques dans le systeme de paiement russe et chinois pour pouvoir exporter nos produits agricoles en Russie.
Nous devons pousser tous nos projets industriels et pousser le capital Marocain à investir pour constituer de veritables champions nationaux capables d'etre compétitifs à l'échelle Africaine au moins.
Nous devons renforcer les liens politiques avec la diaspora en Europe pour maintenir un moyen de pression efficace sur les politiques. Le lobbying doit passer par la diaspora.
Ne nous faisons pas d'illusion, il n'y a aucune chance que l'appel de la décision de la Cour de Justice Européenne revienne sur l'annulation des accords agricoles et de pêche. Nous devons donc réorienter nos exportations vers la Grande Bretagne, la Russie, le Golfe, et l'Afrique de l'Ouest. Nous devons aussi offrir à l'Espagne la possibilité de contourner la décision Européenne pour soutenir ses pecheurs(L'enregistrement d'un nombre de chalutiers Espognoles sous pavillon Marocain peut-etre???).
Enfin, nous devons punir la France et la Belgique.
Cette punition doit toucher leur portefeuille car, comme les filles de joies, ces gens ne comprennent que l'argent.
Je redis que Prayon (en Belgique) doit être relocalisée en Espagne et devenir une société de droit Espagnole. Toutes les activitées en Wallonie doivent etre fermées et les 5000 employés mis au chomage. Pour la France, les Vivendi et autres doivent être virés du Maroc. La coopération securitaire et judiciaire doivent être gelées avec ces deux pays.
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 11 Mar 2023 - 14:10
Ni bonnes, ni amicales”. La réponse cinglante de Rabat à Emmanuel Macron, relayée par Jeune Afrique, est une première. Pendant la conférence de presse qui a suivi son discours consacré aux relations entre la France et l’Afrique, le 27 février, Emmanuel Macron avait qualifié d’“amicales” ses relations personnelles avec le roi. Une sortie qui n’a pas manqué de faire réagir les autorités marocaines, signe de l’exaspération grandissante du royaume vis-à-vis de son partenaire autrefois “particulier”. “La relation maroco-française ne peut être simplement évoquée de manière superficielle – presque anecdotique- lors d’une conférence de presse. Surtout lorsque les deux pays doivent œuvrer ensemble à rebâtir cette relation afin qu’elle corresponde aux exigences du moment et aux aspirations profondes de chacun des deux pays”, soutient Abdelmalek Alaoui, CEO de Guépard Group, cabinet de consulting en affaires publiques et président de l’Institut marocain d’intelligence stratégique. “Emmanuel Macron ne comprend pas le Maroc, et la nouvelle classe politique française n’a plus les mêmes attaches que la génération précédente, qui avait ses réseaux dans le royaume” Mohamed Badine El Yattioui, spécialiste de géopolitique Une relation qui, justement, semble se déliter depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à la tête de l’Exécutif français en 2017. “Emmanuel Macron ne comprend pas le Maroc, et la nouvelle classe politique française n’a plus les mêmes attaches que la génération précédente, qui avait ses réseaux dans le royaume”, explique le spécialiste de géopolitique à l’université américaine de Dubaï Mohamed Badine El Yattioui. L’absence de ces “réseaux” aurait entraîné un manque de dialogue qui atteindrait aujourd’hui son acmé ? Le froid glacial entre les deux pays semblait pourtant momentanément dépassé après la résolution de la crise des visas en décembre 2022 et la visite à Rabat de la nouvelle ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. Apaisement de courte durée, puisque le ministère des Affaires étrangères marocain annonçait froidement, dans le Bulletin officiel du 2 février 2023, la fin du mandat de son ambassadeur à Paris sans lui nommer de successeur : “Conformément aux hautes instructions royales, il a été décidé de mettre fin aux fonctions de Mohamed Benchaâboun en tant qu’ambassadeur de Sa Majesté auprès de la République française, à compter du 19 janvier 2023”. Inquiétudes à droite Et pour cause ! Les sujets de discorde se sont accumulés. Résolutions hostiles votées au Parlement européen et poussées par le groupe parlementaire Renew, proche d’Emmanuel Macron, visite d’Etat repoussée à maintes reprises, crise des visas, refus de la France de se prononcer sur le plan d’autonomie du Sahara alors même que l’Espagne a franchi ce cap historique, rapprochement franco-algérien… “Il s’agit de la pire crise diplomatique entre nos deux pays depuis la fin des années 1980. Pourquoi la politique menée par la France vise-t-elle systématiquement à saper des décennies d’amitié avec le Maroc ?” Le député Pierre-Henri Dumont interpellant Catherine Colonna Des points de tensions qui autrefois étaient désamorcés par des réseaux d’influence, aujourd’hui inefficaces. Un constat qui alarme au sein même de l’Assemblée nationale française. Mardi 7 mars, le député Les Républicains (LR) Pierre-Henri Dumont interpellait Catherine Colonna à ce sujet lors d’une audition de la commission des Affaires étrangères : “Les députés du groupe LR sont particulièrement inquiets du fiasco de la politique menée par le président et son gouvernement en Afrique. Je souhaiterais vous interroger sur la crise diplomatique ouverte avec l’un de nos partenaires les plus fidèles et les plus anciens en Afrique, le Maroc”. Il poursuit : “Il s’agit de la pire crise diplomatique entre nos deux pays depuis la fin des années 1980. Pourquoi la politique menée par la France vise-t-elle systématiquement à saper des décennies d’amitié avec le Maroc ? Cela fait par exemple trois mois que le Maroc n’a pas nommé d’ambassadeur en France”. Une inquiétude partagée par d’autres, plus à droite, à l’instar de l’eurodéputé RN Thierry Mariani, qui insiste auprès de TelQuel sur la nécessité d’apaiser la situation : “Il faut arrêter tout ça et reprendre des relations normales en se respectant”. Et d’ajouter : “On ne peut pas être pour l’Algérie et pour le Maroc. On ne peut pas être “en même temps”, à un moment il faut choisir. Le problème aujourd’hui c’est qu’on voit que la France, qui avait toujours privilégié ses relations avec le Maroc, multiplie les gestes envers l’Algérie. Je rappelle que quand Mme Borne se déplace en Algérie elle a seize ministres avec elle, je n’ai jamais vu ça dans la vie politique française avec aucun pays. C’est une inflexion de ce deuxième mandat. Aujourd’hui, le mot d’ordre c’est la réconciliation, quitte à passer par pertes et profits nos relations avec le Maroc”. Double jeu C’est d’ailleurs ce “double jeu” qui est reproché à la diplomatie nord-africaine d’Emmanuel Macron. “Paris a déroulé une véritable “opération séduction” à l’endroit d’Alger, multipliant les attentions sur les dossiers qu’elle sait importants pour ce pays, tels que les questions mémorielles. Sur le Maroc, je n’ai pas constaté un même empressement à traiter des dossiers aussi essentiels pour nous, dont évidemment celui de notre intégrité territoriale”, explique Abdelmalek Alaoui. “Le Maroc ne comprend pas la politique de rapprochement que la France poursuit avec l’Algérie pour des résultats somme toutes très modestes” Paul Vermeren, historien français spécialiste du Maghreb Une analyse partagée par l’historien français spécialiste du Maghreb, Paul Vermeren : “Le Maroc ne comprend pas la politique de rapprochement que la France poursuit avec l’Algérie pour des résultats somme toutes très modestes en dehors des considérations électorales. La réponse ferme de Rabat témoigne de difficultés bien réelles : les élites dirigeantes françaises acceptent beaucoup de l’Algérie, car elles sont culpabilisées par une histoire qu’elles n’ont pas connue mais que le régime algérien sait très bien instrumentaliser. Et vu l’état des relations entre l’Algérie et le Maroc, ce dernier est plus que perplexe et le fait savoir”. Un pari qui n’a pourtant pas eu les effets escomptés. L’affaire Amira Bouraoui, cette opposante algérienne, détentrice d’un passeport français, dont la France a empêché l’expulsion vers Alger le 6 février alors qu’elle venait de se réfugier à Tunis est venue mettre le feu aux poudres entre Alger et Paris. “Si la France avait une politique étrangère au Maghreb, elle ne serait pas dans cette situation totalement inédite où ni Rabat ni Alger n’ont d’ambassadeur à Paris en ce moment. Du jamais vu” Abdelmalek Alaoui, CEO de Guépard Group Deux jours plus tard, le président algérien Abdelmadjid Tebboune rappelait son ambassadeur en France pour “protester fermement contre l’exfiltration clandestine et illégale d’une ressortissante algérienne”. Pour Abdelmalek Alaoui, c’est là le piège de la position d’équilibriste qu’a essayé d’endosser l’Hexagone: “Si la France avait une politique étrangère au Maghreb, elle ne serait pas dans cette situation totalement inédite où ni Rabat ni Alger n’ont d’ambassadeur à Paris en ce moment. Du jamais vu sous la cinquième république”. Déni diplomatique Une dégradation des relations avec le Maghreb, et notamment avec le Maroc qui ne semble pourtant pas inquiéter outre mesure côté français. Lors d’un entretien accordé à TelQuel, l’ambassadeur français à Rabat, Christophe Lecourtier, avait déclaré que “la résolution du Parlement européen n’engage aucunement la France”, avant de réitérer les mêmes éléments de langage au journal Arab News. Il a même refusé l’utilisation du mot “crise”, évoquant plutôt des “incompréhensions”, des “quiproquos”, voire des “petites turbulences”. Une manière de dédramatiser ? C’est également la stratégie adoptée par la cheffe de la diplomatie française lors de son audition par la commission des affaires étrangères le 7 mars: “Sur le Maroc, les propos désagréables que j’ai pu lire sont des propos que nous avons vus dans un article de presse, d’une source anonyme au demeurant, je n’y accorde donc pas d’importance particulière. Je reste sur ce que nous avons échangé avec nos amis et homologues marocains lorsque je me suis déplacée sur place le 15 décembre”. Un refus de nommer la crise qui remonte jusqu’au président français, notamment lorsqu’il qualifie ses relations “d’amicales” avec le roi lors de sa conférence de presse du 28 février. “Du côté français on voit toujours le Maroc comme un ancien protectorat, donc on considère notamment du côté des jeunes technocrates proches de Macron que finalement le Maroc doit continuer de maintenir sa position traditionnelle de bonne entente avec la France sans en demander plus. Ce qui est d’ailleurs également sa position, et ça se reflète dans son discours teinté de légèreté à l’égard du royaume”, résume le chercheur Mohamed Badine El Yattioui. Concurrent économique… Un aveuglement qui a pourtant des conséquences. “La France n’a pas vu l’Afrique se mondialiser, elle n’a pas non plus vu que le Maroc pouvait être un concurrent en Afrique subsaharienne”, explique Antoine Glaser, journaliste spécialiste de la Françafrique et co-auteur du livre Le piège africain de Macron. Un constat partagé par Abdelmalek Alaoui qui rappelle : “Là où Paris voyait l’Afrique comme une cause perdue, notamment au début des années 2000, le Maroc l’a vue comme une opportunité. Il faut ici saluer la vision de Sa Majesté, qui très tôt a mis sur l’agenda les partenariats Sud-Sud et sa doctrine selon laquelle l’Afrique doit faire confiance à l’Afrique”. Et cette doctrine se traduit en résultats sur le terrain. Preuve en est, le Maroc gagne du terrain, alors que le poids de la France sur le continent recule inexorablement depuis plusieurs décennies. Depuis 2017, elle n’est plus le leader européen sur le continent, détrônée par l’Allemagne. Le pays a vu ses parts de marché réduites à 4% sur l’ensemble du continent africain, en comparaison, la Chine revendique une part de marché de 17%. Bien que moins implantées que la Chine, les entreprises marocaines commencent à imposer leur marque sur le continent. En témoigne la force du secteur bancaire et financier : Attijariwafa bank, le groupe Banque Populaire et Bank of Africa sont implantées un peu partout en Afrique francophone. Pour Abdelmalek Alaoui, c’est là en partie le résultat d’un désengagement de la France : “Dans le secteur bancaire par exemple, le Maroc a pu bâtir de grands groupes panafricains en rachetant notamment d’anciennes banques françaises, qui se sont désengagées volontairement du continent car elles n’y croyaient plus”. Le directeur de l’IMIS temporise tout de même : “En dynamique et sur certains secteurs stratégiques, oui, c’est vrai, le Maroc est devenu un compétiteur économique important sur le continent africain. Mais en valeur absolue, nous sommes encore loin derrière les pays que vous évoquez car notre tissu économique est majoritairement dans les services. Je sais que certains, en France, agitent le spectre et jouent sur les peurs en affirmant que le Maroc serait en train de “damer le pion” à la France en Afrique. La réalité est plus contrastée”. … et rival en termes d’influence ? Et la France n’en est pas à sa seule déconvenue sur le continent. La tournée d’Emmanuel Macron dans quatre pays d’Afrique Centrale du 1er au 4 mars, censée inaugurer un “nouveau partenariat” avec le continent, a viré, malgré lui, à un fiasco diplomatique atteignant son apogée lors d’une séquence à Kinshasa où le président français se fait “donner la leçon” par son homologue congolais. “Il existe encore des bastions économiques et politiques qui vivent de cette “rente mémorielle” et de ses légendes urbaines faites d’intermédiaires et de personnages iconoclastes dont l’histoire récente a surtout montré qu’il s’agissait d’affairistes à la poursuite de leurs intérêts particuliers et non de “corsaires””, estime Abdelmalek Alaoui. Et d’ajouter : “Si ce système était encore en place, je ne pense pas que nous aurions assisté à l’interpellation très “musclée” du président congolais Tshisekedi à l’encontre d’Emmanuel Macron lors de leur récente conférence de presse commune. De manière presque emblématique, cette séquence résumait ce que les dirigeants africains n’acceptent plus”. Pendant que, de son côté, le Maroc avance ses pions sur le continent. Un soft power religieux notamment, en pleine expansion. “Le Maroc a compris que s’il laissait un espace vide, il allait être rempli par d’autres entités qui pourraient avoir une vision de la religion différente de la sienne et donc nuire à sa sécurité et aux relations avec ces pays.”, explique Mohamed Badine El Yattioui qui précise que l’enseignement supérieur constitue également un outil de soft power marocain en Afrique. L’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) avançait, au titre de l’année 2019-2020, que 12 500 étudiants africains avaient profité des cursus marocains, dont 85% de boursiers. Une manière de former une “élite africaine pro-Maroc”, pour le chercheur. Cette même élite qui regarde aujourd’hui l’ancien “parrain” français avec distance, voire avec méfiance a écrit:
Le secrétariat général du Parti Justice et Développement (PJD) a récemment publié une déclaration contenant des dépassements irresponsables et des approximations dangereuses, concernant les relations entre le Royaume du Maroc et l'Etat d’Israël, en lien avec les derniers développements dans les territoires palestiniens occupés.
A cet égard, le Cabinet Royal souligne ce qui suit :
Premièrement : La position du Maroc envers la question palestinienne est irréversible, et elle constitue l'une des priorités de la politique étrangère de Sa Majesté Le Roi, Amir Al-Mouminine et Président du Comité Al-Qods, Qui la place au même rang de l'intégrité territoriale du Royaume. Il s’agit d’une position de principe constante du Maroc, qui ne saurait être soumise aux surenchères politiciennes et aux campagnes électorales étriquées.
Deuxièmement : La politique extérieure du Royaume est une prérogative de Sa Majesté Le Roi, que Dieu L’assiste, en vertu de la Constitution, que le Souverain exerce conformément aux constantes nationales et aux intérêts suprêmes de la patrie, et à leur tête la question de l’intégrité territoriale.
Troisièmement : Les relations internationales du Royaume ne peuvent être l’objet de chantage de la part de quiconque et pour quelque considération que ce soit, particulièrement dans ce contexte mondial complexe. L’instrumentalisation de la politique extérieure du Royaume dans un agenda partisan interne constitue ainsi un précédent dangereux et inacceptable.
Quatrièmement : La reprise des relations entre le Maroc et Israël a été effectuée dans des circonstances et dans un contexte que tout le monde connait. Elle est encadrée par le communiqué du Cabinet Royal du 10 décembre 2020 et celui publié le même jour à la suite de la communication téléphonique entre Sa Majesté Le Roi et le Président palestinien, ainsi que par la Déclaration Tripartite du 22 décembre 2020, signée devant le Souverain.
Les forces vives de la nation, les partis politiques, ainsi que certaines personnalités de premier plan, de même que certaines instances associatives militant pour la question palestinienne, avaient alors été informés de cette décision, pour laquelle ils avaient exprimé leur adhésion et leur engagement.
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Anzarane Lt-colonel
messages : 1445 Inscrit le : 14/03/2019 Localisation : Fes Nationalité : Médailles de mérite :
un recadrage nécessaire, vu que la direction du PJD s'est permis d'adresser des reproches subjectifs au chef de la diplomatie du royaume, reproches qui ne sont basés que sur des appréciations émotives sujettes à caution... on peut se demander, à leur sujet, si ils ne sont pas motivés par une volonté d'acquérir une nouvelle virginité, une énième, en se faisant défenseur d'une cause qui ne sert qu'à remplir la sempiternelle logorrhée idéologique des partis incapables de fournir de clairs et compréhensibles projets nationaux ! le reproche ayant nommément ciblé Mr.bourita, le présentant comme agissant de son propre chef, et surtout, démissionnaire des constantes que font la diplomatie du royaume depuis toujours, on ne peut qu'en déduire que celui qui l'à rédigé espère engranger des acquis électoraux, et aussi, et cela est abject, quérir l'assentiment des barbus moyen-orientaux !!! les déclarations du PJD puent la mesquinerie, c'est bas, et irresponsable. encore heureux que le communiqué du cabinet royal ait été court et circonscrit avec de la retenue et la clarté, ils auraient mérités pire... j'espère qu'ils comprendront la leçon, quoique j'ai un doute, vu qu'ils l'ont fait a escient et savaient pertinemment qu'il y'aurait une réaction royale. c'est un faux pas qui va avoir des conséquences dans l'avenir proche...
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Neox Commandant
messages : 1048 Inscrit le : 15/01/2023 Localisation : Europa Nationalité :
Quelques heures après ce recadrage, Abdelilah Benkirane s’est empressé d’adresser une notification à l’ensemble des membres et responsables du PJD. La directive du chef est de “ne faire aucun commentaire sur le communiqué publié par la Cour royale le lundi 13 mars”, et de “ne faire aucune déclaration à ce sujet, jusqu’à la réunion du secrétariat général du parti pour discuter de la question”.
Va savoir ce qui va encore dire avec son égo..
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« Les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni par les plus rapides, mais par ceux qui n'abandonnent jamais. »
(Hassan II).
Neox Commandant
messages : 1048 Inscrit le : 15/01/2023 Localisation : Europa Nationalité :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 14 Mar 2023 - 14:12
Aujourd'hui, M. Nasser Bourita a reçu un appel téléphonique du Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie, M. Sergey Lavrov.
تلقى السيد ناصر بوريطة اليوم، اتصالاً هاتفيا من وزير الشؤون الخارجية لفيدرالية روسيا، السيد سيرغي لافروف. pic.twitter.com/bI0iDreJqk
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mer 15 Mar 2023 - 16:35
Il ya accord sur la ZEE selon vous?
Invité Invité
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 16 Mar 2023 - 9:47
Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi l'ONICL importe autant de blé français? Nous sommes le plus gros acheteur de blé français dans le monde. https://www.cultivar.fr/l-actu-des-marches/marches/maroc-et-algerie-premieres-destinations-du-ble-francais
On arrète d'acheter leur blé (il y a plein d'autres fournisseurs) et vous verrez que le gouvernement Macron se calmera immediatement. L'agriculteur en France reste le "faiseur de roi"
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 16 Mar 2023 - 14:00
Normale, 2022 guerre en Ukraine - Russie, incertitudes économique et agricole de notre côté donc on a pas fait la fine bouche.
Par contre pour 2023 on est entrain d'adapter le cadre pour favoriser le blé ukrainien et russe.
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simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 16 Mar 2023 - 15:23
Citation :
UNE COMBINAISON INQUIÉTANTE DE FACTEURS C'est l'étrange alliance qui fait dresser les cheveux sur la tête des militaires espagnols La connexion Maroc-Israël suscite des inquiétudes parmi les militaires, les diplomates et les analystes. Le renfort militaire de Rabat pourrait déstabiliser le "statu quo" de la Méditerranée occidentale
une alliance troublante Pour de nombreux militaires espagnols, cet enchaînement de facteurs menace les intérêts stratégiques du pays. Alors que le Maroc est en pleine escalade rhétorique et armement avec l'Algérie, l'Espagne a cédé sur la question du Sahara Occidental, principal élément qui lui a permis, en termes réalistes, de faire pression et de négocier avec Rabat. En parallèle, Madrid a également ruiné ses bonnes relations avec Alger et a cessé d'avoir cette position charnière entre les deux puissances régionales. La situation n'est pas optimale . "L'Espagne a gaspillé l'ambiguïté stratégique qu'elle avait avec le Sahara Occidental et cela nous enlève un avantage tactique, narratif et diplomatique dans tout scénario de crise future. Dans ce scénario, l'entrée d'Israël - qui, d'autre part, est dans tous les cas sa loi - dans la défense marocaine, c'est un indicateur inquiétant pour nous », a déclaré un responsable de l'armée lié au travail stratégique qui n'est pas autorisé à parler à la presse. "Israël est un moyen pour le Maroc de moderniser plus rapidement son arsenal, de renforcer sa relation avec les États-Unis et d'ajouter de la pression sur la relation bilatérale avec l'Espagne . Je ne comprends pas comment le gouvernement n'a pas essayé de faire quelque chose", a appuyé un collègue. D'autres militaires consultés se sont exprimés dans des termes similaires, craignant que l'urgence de la guerre en Ukraine ne fasse ignorer à l'Europe et à l'Otan le flanc sud. Ils insistent, en tant que diplomates et analystes, sur le fait qu'il ne s'agit pas seulement de puissance de feu, mais de pouvoir de dissuasion et comment cela affecte le calcul politique si nous nous trouvons dans une situation de conflit potentiel.
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 16 Mar 2023 - 15:44
simplet a écrit:
Citation :
UNE COMBINAISON INQUIÉTANTE DE FACTEURS C'est l'étrange alliance qui fait dresser les cheveux sur la tête des militaires espagnols La connexion Maroc-Israël suscite des inquiétudes parmi les militaires, les diplomates et les analystes. Le renfort militaire de Rabat pourrait déstabiliser le "statu quo" de la Méditerranée occidentale
une alliance troublante Pour de nombreux militaires espagnols, cet enchaînement de facteurs menace les intérêts stratégiques du pays. Alors que le Maroc est en pleine escalade rhétorique et armement avec l'Algérie, l'Espagne a cédé sur la question du Sahara Occidental, principal élément qui lui a permis, en termes réalistes, de faire pression et de négocier avec Rabat. En parallèle, Madrid a également ruiné ses bonnes relations avec Alger et a cessé d'avoir cette position charnière entre les deux puissances régionales. La situation n'est pas optimale . "L'Espagne a gaspillé l'ambiguïté stratégique qu'elle avait avec le Sahara Occidental et cela nous enlève un avantage tactique, narratif et diplomatique dans tout scénario de crise future. Dans ce scénario, l'entrée d'Israël - qui, d'autre part, est dans tous les cas sa loi - dans la défense marocaine, c'est un indicateur inquiétant pour nous », a déclaré un responsable de l'armée lié au travail stratégique qui n'est pas autorisé à parler à la presse. "Israël est un moyen pour le Maroc de moderniser plus rapidement son arsenal, de renforcer sa relation avec les États-Unis et d'ajouter de la pression sur la relation bilatérale avec l'Espagne . Je ne comprends pas comment le gouvernement n'a pas essayé de faire quelque chose", a appuyé un collègue. D'autres militaires consultés se sont exprimés dans des termes similaires, craignant que l'urgence de la guerre en Ukraine ne fasse ignorer à l'Europe et à l'Otan le flanc sud. Ils insistent, en tant que diplomates et analystes, sur le fait qu'il ne s'agit pas seulement de puissance de feu, mais de pouvoir de dissuasion et comment cela affecte le calcul politique si nous nous trouvons dans une situation de conflit potentiel.
C'est le baratin habituel avant chaque vote du budget de l armée en Espagne.
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Anzarane Lt-colonel
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 16 Mar 2023 - 16:04
les dé sont jetter ils ne peuvent plus rien faires. un volt-face de leurs part et totalement improbable.
simplet General de Brigade
messages : 3183 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 16 Mar 2023 - 16:08
Boussayri.saad a écrit:
simplet a écrit:
Citation :
UNE COMBINAISON INQUIÉTANTE DE FACTEURS C'est l'étrange alliance qui fait dresser les cheveux sur la tête des militaires espagnols La connexion Maroc-Israël suscite des inquiétudes parmi les militaires, les diplomates et les analystes. Le renfort militaire de Rabat pourrait déstabiliser le "statu quo" de la Méditerranée occidentale
une alliance troublante Pour de nombreux militaires espagnols, cet enchaînement de facteurs menace les intérêts stratégiques du pays. Alors que le Maroc est en pleine escalade rhétorique et armement avec l'Algérie, l'Espagne a cédé sur la question du Sahara Occidental, principal élément qui lui a permis, en termes réalistes, de faire pression et de négocier avec Rabat. En parallèle, Madrid a également ruiné ses bonnes relations avec Alger et a cessé d'avoir cette position charnière entre les deux puissances régionales. La situation n'est pas optimale . "L'Espagne a gaspillé l'ambiguïté stratégique qu'elle avait avec le Sahara Occidental et cela nous enlève un avantage tactique, narratif et diplomatique dans tout scénario de crise future. Dans ce scénario, l'entrée d'Israël - qui, d'autre part, est dans tous les cas sa loi - dans la défense marocaine, c'est un indicateur inquiétant pour nous », a déclaré un responsable de l'armée lié au travail stratégique qui n'est pas autorisé à parler à la presse. "Israël est un moyen pour le Maroc de moderniser plus rapidement son arsenal, de renforcer sa relation avec les États-Unis et d'ajouter de la pression sur la relation bilatérale avec l'Espagne . Je ne comprends pas comment le gouvernement n'a pas essayé de faire quelque chose", a appuyé un collègue. D'autres militaires consultés se sont exprimés dans des termes similaires, craignant que l'urgence de la guerre en Ukraine ne fasse ignorer à l'Europe et à l'Otan le flanc sud. Ils insistent, en tant que diplomates et analystes, sur le fait qu'il ne s'agit pas seulement de puissance de feu, mais de pouvoir de dissuasion et comment cela affecte le calcul politique si nous nous trouvons dans une situation de conflit potentiel.
C'est le baratin habituel avant chaque vote du budget de l armée en Espagne.
comment ca du baratin , tu crois vraiment qu'il voit de bon œil les achats des armes sofistiqués par le Maroc
Citation :
Pas à cause de ce que cela signifie en ce moment, mais à cause de tout ce qu'il représente à l'avenir pour les intérêts stratégiques de l'Espagne . Ce qui est vu et ce qui est pressenti. Un malaise partagé par les diplomates et analystes espagnols, mais qui a traversé l'opinion publique nationale sur la pointe des pieds. C'est la connexion Maroc-Israël , le début d'une amitié difficile pour ses voisins espagnols et algériens qui pourrait déséquilibrer la Méditerranée occidentale .
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"Tu ne sais jamais à quel point tu es fort, jusqu'au jour où être fort reste ta seule option."Bob Marley.