Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Économie marocaine

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MessageSujet: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeSam 29 Avr 2023 - 13:48

Rappel du premier message :

+62 % pour les céréales
https://mobile.ledesk.ma/2023/04/28/la-production-previsionnelle-des-cereales-a-551-mqx-soit-en-hausse-de-62/
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 11:45

atlas a écrit:
Enfin 250 milliards...je demande à voir...!!!
C'est juste un chiffre aléatoire pour exemple le notre peut arriver à 200 si on prend en considération l'évasion fiscale PSA uniquement l'informel
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 11:50

c'est un problème de comptabilité simple et non de "complot politique" ourdi dans des sous-sols de la police politique , le Maroc n'est pas le pays des bounifs ...

Bank El Maghrib évalue l’économie informelle par le niveau du cash en circulation, le HCP lui évalue l’économie informelle par ses enquêtes trimestrielles ..

Donc chacun arrive à un résultat différent car ils partent d’une méthodologie différente, selon les norme internationales admises, il n'y a ni incompétence ou complot ...

Par ailleurs, personne ne peut dire qu'il connait parfaitement ce chiffre, sauf si c'est un menteur ou un adepte du bounifistan Very Happy

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 12:14

Les gars du HCP les font où leurs enquetes trimestrielles? Pas au Maroc en tous cas ou alors seulement sur le Boulevard du Lido à Casablanca... Et même là, si on inclus les prostituées dans les villas des saoudiens, on arrive à plus que 11% d'informel.

Blague à part, il suffit de sortir de chez soi et circuler un peu pour ce rendre compte que l'informel (dans sa définition large, i.e. tout ce qui n'est pas déclaré) représente bien plus que 30% de notre économie. Du commerçant ambulant en triporteur ou en charette, à l'usine de menuiserie industrielle qui ne déclare qu'un quart de ses ouvriers, en passant par la sous-facturation généralisée ou la partie "au noir" des transactions immobilières résidentielles, sans oublier les professions libérales qui ne déclarent pas un disieme de leurs revenues...

Bref, il est impossible qu'une enguète sur le terrain faite avec un peu de serieux te donne comme résultat 11% du PIB.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 12:19

'est pas faux alphatango,

J'étais aaroc semaine dernière... impression les " cafetiers et boutiques" mobiles..

Jamais vu ça...oui l'informel est une véritable institution


Assurément plus de 11%

Au minimum 20 %

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 12:21

Shugan188 a écrit:

Nièces, neveux, sœurs, cousins, amis fidèles, proches, hommes de confiance, anciens collaborateurs… la physionomie des nouvelles instances de gouvernance de la CGEM provoque un malaise général. « Ce n’est plus un conseil d’administration, c’est une réunion de famille au country club », s’énerve un grand patron sous le sceau de l’anonymat. Intérêts croisés et vieilles accointances se mêlent dans le casting d’une gouvernance patronale pourtant coutumière d’équilibre dans le choix des profils. Cette désignation de personnalités du business à la tête des organes décisionnels de la CGEM, portée par le tandem Chakib Alj-Mehdi Tazi a, en effet, de quoi étonner. C’est le lundi 19 juin que la CGEM dévoilait ses nouvelles instances de gouvernance. Récemment réélus à la tête du patronat pour un nouveau mandat de trois ans, la doublette Chakib Alj-Mehdi Tazi nommait donc les membres du conseil d’administration de la CGEM. Mais aussi les présidents et présidentes des commissions, les vice-présidents et les membres des comités des statuts et des mandats. Dans un propos accompagnant la désignation des représentants de la gouvernance patronale, Chakib Alj a exhorté ses troupes à relever le défi de l’accélération « de la cadence d’investissement qui doit atteindre les 2/3 contre 1/3 pour l’investissement public ». Le mot d’ordre est donc donné pour cette équipe de choc dont le patron des patrons fait appel à « la capacité à travailler en synergie ». Selon un ancien membre du conseil d’administration de la CGEM, la capacité de cette team a travailler en groupe « ne devrait pas poser problème pour ce nouveau bureau tant il mêle entre-soi et consanguinité ». De fait, un rapide passage en revue des noms désignés par Alj et Tazi donne lieu à un constat sans appel : le conseil d’administration et la présidence des commissions comprennent un nombre inhabituel de cousins de, de frères de, de sœurs de, de nièces de, de neveux de et plus généralement d’anciens collaborateurs. 4 axes de gravitation Cette faune gravite principalement autour de quatre personnalités de poids au sein du milieu des affaires et de la politique : Chakib Alj, Aziz Akhannouch, Moulay Hafid Elalamy et Mouhcine Jazouli. Interrogé par TelQuel quant au mode de sélection des membres occupant les instances de gouvernance de la CGEM, son président Chakib Alj plaide la compétence, la parité et le sang neuf. « Les présidents des Commissions, dit-il, ont été sélectionnés pour leur expertise et maîtrise de leurs sujets respectifs, ainsi que pour leur disposition et engagement à porter ces sujets avec rigueur dans une démarche orientée résultat. En ce qui concerne les membres désignés, nous avons adopté la même approche en faisant en sorte d’intégrer plus de jeunes, de femmes et de TPE et startups, ainsi que d’injecter du sang neuf dans la gouvernance de la CGEM » . Mais, ce grand patron n’y trouve pas son compte : « Dont acte, les critères de compétences sont essentiels, et nul ne peut en douter, mais cela justifie-t-il la désignation de nièces et de neveux, de sœurs et d’amis ? » D’autant, poursuit-il, « qu’en tant qu’instance dialoguant avec le gouvernement, la CGEM dispose d’une forte légitimité, la représentativité de ses instances dirigeantes doit de ce fait être irréprochable dans sa distanciation par rapport au pouvoir politique, or on perçoit l’ombre portée du RNI dans certains choix de personnalités, et aussi la faible présence de profils industriels alors que le Made in Morocco devient l’alpha et l’oméga de notre politique de développement économique ; sans parler bien entendu d’une concentration régionaliste très marquée, et fâcheuse je dois le dire ». Mais pour notre interlocuteur, ce qui interpelle le plus encore une fois, « c’est cet ‘entre nous’ familial et amical, qui fait du tort à l’institution sur le plan symbolique et éthique ». TelQuel reconstitue donc l’arborescence d’un entre-soi qui, sans être illégal, ne manque pas de provoquer une crispation, voire une gêne. La galaxie Chakib Alj, président de la CGEM, président de Cap Holding Sophia Alj (conseil d’administration) : Nièce de Chakib Alj, co-fondatrice de la start-up Chari avec son mari Ismael Belkhayat, frère de Moncef Belkhayat, lui-même co-actionnaire avec Chakib Alj dans le groupe Horizon Press. Mehdi Alj (conseil d’administration) : Fils du cousin de Chakib Alj. Il remplace dans le conseil d’administration son père Said Alj, patriarche de la famille Alj et président du groupe Sanam Holding, ex-associé de Moulay Hafid ElAlamy dans Saham. Youssef Alaoui (président du comité des statuts) : Président du groupe CGEM à la chambre des conseillers et patron de CICALIM, leader dans la fabrication d’aliments pour volailles et bétail. C’est aussi un business partner de Chakib Alj et ex-DG d’une société de production d’alimentation de bétail contrôlée par le même Chakib Alj. La galaxie Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, actionnaire principal du groupe Akwa Abir Lemseffer (conseil d’administration) : Ex-cheffe de cabinet d’Aziz Akhannouch lorsqu’il était ministre de l’Agriculture. Ouns Lemseffer (conseil d’administration) : Cousine germaine de Abir Lemseffer, avocate au cabinet Clifford Chance dont un des clients est Marsh Morocco, cabinet de courtage en assurance que préside Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM. Hicham Laraqui Housseini (conseil d’administration) : Patron de Next Snacking Industry, ex-DG d’Aksal, groupe détenu par l’épouse d’Aziz Akhannouch, Selwa Akhannouch. Youssef Iraqi Houssaini (conseil d’administration) : Actuel directeur financier et administrateur d’Akwa, groupe dont Aziz Akhannouch est l’actionnaire majoritaire. Youssef Alaoui (président du comité des statuts) : Président du groupe CGEM à la chambre des conseillers et, depuis plus de 20 ans, de la puissante fédération d’aviculture (FISA). Considéré par beaucoup comme le lieutenant le plus proche et meilleur ami d’Akhannouch. Rachid Idrissi Kaitouni : Membre désigné du comité des mandats de la CGEM, il est directeur du pôle gaz d’Akwa. Réda Lahmini : Désigné président de la commission procédures administratives et judiciaires, il préside le forum des experts comptables du RNI. La galaxie Mouhcine Jazouli, ex-patron du cabinet Valyans, ministre de l’investissement Chadia Jazouli : Sœur de Mouhcine Jazouli, nommée présidente de la commission éthique et gouvernance. Saadia Slaoui Bennani (vice-présidente) : Co-fondatrice avec Jazouli du cabinet Valyans, nommée à la tête de la commission RSE et genre. Hicham Laraqui Houssani (Conseil d’administration) : Patron de Next Snacking Industry, par ailleurs ex-associé au cabinet de conseil Valyans qu’a fondé et présidé Mouhcine Jazouli avant de devenir ministre. La galaxie Moulay Hafid Elalamy, hommes d’affaires, ex-ministre de l’Industrie Ghita Lahlou (Conseil d’administration et vice-présidente) : Multiples casquettes dont celle de DG de l’école Centrale de Casablanca, ex-directrice générale et cheville ouvrière de Saham. Nommée membre du conseil d’administration et présidente de la Commission internationale de la CGEM. Moulay Abdelaziz Elalamy (Conseil d’administration) : Neveu de Moulay Hafid Elalamy et par ailleurs chargé de mission au sein de Saham Management Company. Mehdi Tazi : Ex-DG de Saham et actuel vice-président de la CGEM. La galaxie Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM Soumaya Tazi (conseil d’administration) : sœur de Mehdi Tazi et ex-DG de Immorente. Elle a récemment lancé sa propre structure de conseil en immobilier Arkhè Real Estate. Ouns Lemseffer (conseil d’administration): Avocate au cabinet Clifford Chance dont un des clients est Marsh Morocco, cabinet de courtage en assurance que préside Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM. a écrit:

l'article complet...vaut mieux en rire qu'en bruler pardon qu'en pleurer lol

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 12:51

Merci Bruce,

@Atlas, tu vois, si on prend ton exemple des "cafetiers mobiles", le HCP va te dire que ces auto-entrepreneurs sont dans le formel car ils sont enregistrés, ont une patente etc... Mais en réalité, ils n'y a aucune mesure quantitative de la valeur ajoutée qu'ils génèrent (elle peut etre négative d'ailleurs).
Il en va de même pour le commerce de proximité. Le Moqadem passe, il regarde la taille du magasin et on décide de la taxe de manière forfaitaire. Tous ces secteurs sont en fait dans l'informel.

Pour ce qui est du PIB (et ceci est un peu un HS), selon le HCP et Bank Al Maghrib, le niveau d'investissement représente 30% du PIB depuis les années 80. Quand on regarde les pays qui ont effectivement un taux d'investissement exceptionnel de 30% du PIB sur 10, 20, ou 30 ans (la Chine, le Rwanda, l'Ethiopie) on constate une transformation incroyable du paysage infrastructurel sans commune mesure avec ce que nous voyons au Maroc.
Oui, nous voyons des infrastructures sortir de terre mais ce n'est pas Shanghai. On peine à construire une seule tour de 250m. Ce n'est pas Kigali non plus.

Le chiffre de l'investissement est connu et on peu y croire... mais il ne représente pas 30% du PIB. L'évolution de notre infrastructure correspond plus à un niveau entre 15% et 20%. Cela mettrait le PIB entre 200b$ et 250b$. Fin HS
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 15:26

Pour moi entre 160 et 170 Milliards de dollars
Mais je pense qu'on est en dessous des 200 Milliards

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 15:38

Je ne pense pas

Su on a un gap..il n'excède pas 10 milliards dollars..on y compris les retombées blanchiment drogue du Hachich..
Donc pour moi..pas plus de 150 milliards..

Faut pas rêver..après..il suffit de voir les réalisations socio eco a travers le Maroc.


Casa Kénitra..bande côtière générant 70 a 100 milliards de PIB
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 19:45

On etait sur un HS et je n'ai pas envie de revenir sur la discussion du PIB mais on ne peut pas lancer des chiffres sans explication à la HCP.
@Atlas et @Red Bishop, il faut m'expliquer comment vous arrivez à ces chiffres. Moi, je vous ai donné une des differentes methodes que j'ai utilisé pour atteindre mes conclusions.

Dire que l'informel ne représente que 10 milliards sur un PIB (sans l'informel) de 130, cela veut dire que Atlas estime que l'informel ne représente que 7.5% de l'économie... avec 6 millions de personnes qui y travaillent, cela veut dire que ces 6 millions vivent avec 1,400 dirham par mois en moyenne... A vous de me dire si cela vous semble crédible. Y a-t-il 6 millions de ménages vivant avec 1400 dirhams par mois? (je fais l'approximation valeur ajoutée générée = revenues reçus)
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 19:56

alphatango a écrit:
On etait sur un HS et je n'ai pas envie de revenir sur la discussion du PIB mais on ne peut pas lancer des chiffres sans explication à la HCP.
@Atlas et @Red Bishop, il faut m'expliquer comment vous arrivez à ces chiffres. Moi, je vous ai donné une des differentes methodes que j'ai utilisé pour atteindre mes conclusions.

Dire que l'informel ne représente que 10 milliards sur un PIB (sans l'informel) de 130, cela veut dire que Atlas estime que l'informel ne représente que 7.5% de l'économie... avec 6 millions de personnes qui y travaillent, cela veut dire que ces 6 millions vivent avec 1,400 dirham par mois en moyenne... A vous de me dire si cela vous semble crédible. Y a-t-il 6 millions de ménages vivant avec 1400 dirhams par mois? (je fais l'approximation valeur ajoutée générée = revenues reçus)

Heu non
..j'ai dit que le Marginal représentait...c'est a dire de 11% a 20 %=a la louche 10%

Et ces 1O %ramèneraient maxi..10 B$

Je cause bien du Marginal..
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 21:19

Si tu ne m'explique pas comment tu arrives à 10%, alors la discussion est stérile et il vaut mieux s'arreter là.
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 21:42

Bloomberg: As West Battles China, a Trade Ally Tries to Keep Both Doors Open.

Morocco gets investment from Western and Chinese firms to manufacture on Europe’s doorstep — and seeks to avoid picking sides in new Cold War
https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-06-22/as-west-battles-china-a-trade-ally-tries-to-keep-both-doors-open

As West Battles China, a Trade Ally Tries to Keep Both Doors Open:

Atlantic, sraboutibada et jaqck1993 aiment ce message

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 22 Juin 2023 - 21:47

alphatango a écrit:
Si tu ne m'explique pas comment tu arrives à 10%, alors la discussi

on est stérile et il vaut mieux s'arreter là.


Pas compliqué

Officiel m11%>>>>>j'estime 10 % de plus .donc 20% d'informel...

Ces 10 % de plus générant maxi 10 B$

Après effectivement on peut y passer la nuit !!!
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeVen 23 Juin 2023 - 10:02

Quelques articles de commande auprès de Bloomberg. C'est toujours bon pour booster le moral

https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2023-06-22/morocco-shows-the-art-of-navigating-global-disorder

https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2023-06-22/supply-chain-latest-morocco-hones-strategy-as-a-trade-hub

https://www.bloomberg.com/news/audio/2023-06-22/brendan-murray-on-morocco-s-economy-audio
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeVen 23 Juin 2023 - 10:21

Il y a quelque chose d'extrêmement malsain qui se prépare avec les USA ... dans leur tête ils vont vers la confrontation globla, finit la mondialisation.

Ils regardent avec "intérêt" malsain le fait que des sociétés chinoises s'installent au Maroc.

Le néocolonialisme 2.0 est la. Si des marques industrielle marocaines n'émergent pas .... nous allons être "bouffés" par cette rivalité USA / Chine.


Citation :
As West Battles China, a Trade Ally Tries to Keep Both Doors Open


Morocco gets investment from Western and Chinese firms to manufacture on Europe’s doorstep — and seeks to avoid picking sides in new Cold War


The drive south from the ancient city of Tangier spans decades of economic development in half an hour, winding through hills where shepherds tend their flocks, and then down into a valley that’s home to Africa’s biggest car-assembly factory.

In this burgeoning industrial zone, there’s room for businesses from both sides of the new Cold War. And like many key emerging economies, Morocco wants to keep it that way, even if walking the line won’t be easy in a polarizing world.

Western corporations are already here in droves and still moving in, riding the near-shoring wave. Just across the expressway from Renault SA’s 8,000-employee plant is the 1,500-acre Tanger Automotive City, which hosts dozens of companies like Michigan-based seating supplier Lear Corp. and French component maker Valeo.

Now China is stepping up its presence, trying to reach more markets globally. Among the newer operators in the auto cluster is the fiber-optic cable producer ZTT Group, an active player in Beijing’s grand plan to crisscross the planet with Belt and Road infrastructure. Last month, battery maker Gotion High-Tech Co. signed a memorandum of understanding with the kingdom to build a $6.4 billion factory for electric-vehicle batteries in Morocco, which would be one of the world’s largest.

“Today we have many Chinese companies that are considering Morocco – and some announcements will be made very soon,” Ahmed Bennis, managing director of Tanger Med Zones, said in an interview earlier this month.

The location for many of them: Tanger Tech City, which envisions scores of Chinese companies in a “smart city,” complete with public infrastructure, residential areas and tourist facilities.

“Chinese companies initially were looking at expanding in Vietnam, or expanding in South Asia,” Bennis said. “Now they’re considering Morocco.”

All of this looks like globalization as it was widely envisaged in the decades after the last showdown of superpowers ended. But the escalating clash between Washington and Beijing leaves smaller economies from South Africa to Saudi Arabia caught in the middle, and under pressure to pick sides.


‘Hedges Its Bets’

“Morocco is watching what other countries are doing to see how they can balance these competing interests,” and US government officials in particular “are aware that Morocco hedges its bets,” said Geoff Porter, the founder of North Africa Risk Consulting Inc. “They would argue that that’s perfectly within Morocco’s rights to do, but when push comes to shove, Morocco will have to make a choice.”

Moroccan officials are betting they can avoid that for now, as the country’s position on the doorstep of Europe and Africa and its free-flowing trade with the US makes it attractive for firms from all over the world that want to produce for those markets.

The logistics of manufacturing in Morocco depend on the Tanger Med deep-sea port and the foreign companies positioned to move the goods. Every day, 50 or 60 truckloads of goods operated by Greenwich, Connecticut-based XPO Inc. board ferries headed across the Strait of Gibraltar to Spain.

Most of XPO’s business involves shipping between Morocco and Europe, and two of its main customers are Chinese auto-part makers. Luis Gomez, XPO’s European president, says the company seeing its revenue in Morocco grow by about 30% a year.

Helping increase the flow of trade is the Tanger Med port, which rivals some of Europe’s most established trade gateways in volume and connections to markets around the world. And it’s still expanding, with more berth space for container ships and capacity for car exports. On a recent morning, some of the first Moroccan-made electric vehicles were parked on the pier awaiting shipment.

Morocco is building another massive port near the Mediterranean city of Nador, aiming to replicate the Tanger’s success.

Lately ports have been the subject of intense national-security debate, given China’s vast reach in maritime shipping. But at Tanger Med, the terminals are mostly operated by Europe’s biggest shipping companies including Germany’s Hapag-Lloyd AG. Rolf Habben Jansen, the container carrier’s chief executive, said Tanger’s location serves a wide range of needs.

“If you move cargo for example out of Asia, you can either use Tanger to distribute it in the west Mediterranean. You can also use it to move it into North Europe. You can also move it into Africa, or into the US or into South America,” he said in an interview. “We’d be happy to invest more in it.”

‘Empty Fields’

Morocco’s relationship with the west runs deeper than the trade and investment ties. With 37 million people and an economy the size of Mississippi’s, it’s on a select list of countries designated as a “major non-NATO ally” of the US. That makes it eligible for defense and security cooperation, which comes in handy in regional territorial disputes. Such bonds are what makes China’s strategy there all the more complicated.

The US dethroned France last year as the largest source of foreign direct investment in Morocco, according to government figures, while China crept into the top 10.

Huawei Technologies Co. and ZTE Corp. — two Chinese tech giants that western officials worry pose national-security risks — are already on the ground in Morocco and aggressively recruiting young engineers. By 2027, there may be some 200 more Chinese tech firms operating there if the plans pan out for the high-tech industrial zone.

Few American executives have witnessed the country’s two decades of transformation more closely than Julianne Furman, the Europe general manager for auto supplier Polydesign Systems, which makes interior trim and seating parts at a 1,600-person plant in the Tanger Free Zone — and ships them all over the world.

The firm started out there with 50 employees in 2001, “back when it was empty fields with sheep grazing,” she said. Furman sees geopolitical risks from the US-China contest as real, but navigable.

“It’s a fine line to not irritate one while you make the other happy, but Morocco seems to be able to — so far — walk that line,” she said.

She cites some upsides of manufacturing there for global customers: Absenteeism and employee turnover is way lower than factories in central Europe that she used to manage. If Polydesign wanted to operate in a higher-cost country like the UK that has more automation, labor would cost 10 to 12 times more, Furman said.

Boeing and Huawei

There remain plenty of obstacles to an investment-recruiting campaign that’s used up about half the designated land. Morocco’s labor market, for example, “doesn’t seem in great shape to pick up this challenge,” World Bank economist Federica Marzo said. Female participation is low, child-care options outside families are scarce and daily commutes are tough slogs for many workers.

During shift changes at Renault, for example, convoys of buses back up traffic carrying the employees to and from the Tanger factory. About 150 of the shuttles come and go full of passengers each day who face round-trip commutes of three hours. Morocco opened a high-speed train in 2018 linking Tangier with the capital, Rabat, and Casablanca — but it’s not much use to many rural Moroccan workers, because of the cost and limited stops.

On top of mobility and better gender balance, the young workforce needs improved skills. That’s where the US and China are competing on the ground: Two programs that got under way in April showed the great-power rivalry in microcosm.

US aerospace giant Boeing Co. teamed up with the Ministry of Youth, Culture and Communications to launch a four-month STEM training program for dozens of 18- to 25-year-olds. Meanwhile, Huawei’s Moroccan unit held masterclasses at a local engineering school, with programs to strengthen IT skills.

China is much more assertive when it comes to recruiting and training local students, said Rabia El Alama, managing director of the American Chamber of Commerce in Morocco. She lives near about 150 young Chinese executives who work at Huawei and ZTE. They speak the local dialect and assimilate well into the community.

Huawei, for example, is “going into universities, setting up academies, giving grants, giving students scholarships to go to China,” she said. “I wish the US would give scholarships to students.”

https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-06-22/as-west-battles-china-a-trade-ally-tries-to-keep-both-doors-open

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeVen 23 Juin 2023 - 14:15

C'est une analyse très objective et nos décideurs doivent se réveiller, malheureusement a chaque fois qu'il y aura un choque externe (guerre, pandémie ou autre) nous allons souffrir sur tout les niveaux, la solution réside dans l'accélération des réformes structurelles notre leadership doit avoir plus de courage pour en finir avec la rente et l'incompétence qui paralyse plusieurs secteurs vitaux dont l'énergie la politique fiscale la gestion des ressources hydriques et la planification urbaine sans oublier le bordel de la justice et la moralisation des parties politiques, c'est la solidité de nos institutions et la richesse de nos structures de production qui va nous permettre d'évoluer dans ce contexte incertain, 
Les américains ont le droit de se poser la question sur les choix probables du Maroc si l'intensité de la compétition avec la Chine s'accroît et s'intensifie, peut être on va pas avoir une confrontation militaire mais une guerre économique intense c'est déjà déclenché, une bonne politique extérieure ne peut pas durer sans une vraie politique intérieure qui vise à bâtir une vraie économie solide et équitable loin de la rente la corruption et le clientélisme

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeVen 23 Juin 2023 - 15:38

y a 261 sociétés chinoises cotées aux États-Unis, pour une valeur de marché de 1 300 milliards de dollars

Les importations américaines de marchandises en provenance de Chine ont totalisé 536,8 milliards de dollars en 2022

Les exportations américaines vers la Chine ont augmenté de 1,6% pour atteindre 153,8 milliards de dollars l'an dernier


les USA et la Chine sont des adversaires pragmatiques et non des ennemis débiles
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeMar 27 Juin 2023 - 15:18

On a déjà parlé de ce sujet je suis tombé par hasard sur ses 3 photos que je partage avec le groupe.
Comment voulez-vous encouragements l investissement et l innovation avec cette mentalité .
C des pur maman franssa et on dit pourquoi ça bloque partout (énergies renouvelables batterie hydrogène vaccin ..... ) il y a un travail de sabotage et blocage on c pas qui ? 😂😂
-La CGEM  
-L'institut pasteur
-L'IF
-L'AEFE .
C'est des tumeurs 🙂 ils servent à quoi ?
Appart te sortir quelques journaliste arriviste ou des militantes LGBT🏳️‍🌈😂😂(L'IF  L'AEFE)

En France une petite mosquée diriger par des marocains pose problème(une affaire d état)😂😂😂 et chez nous des institutions stratégique (CGEM institut pasteur) et c'est normal hhhhhh.
Ils faut se réveiller nous avons pas la cinquième colonne vous avons la 6em la 7em la 8em..........
C grave même des projets royaux il commence à les bloquer (institut pasteur vs Sensyo Pharmatech)
Et pour conclure c'est la même clic qui est propriétaire des principaux publication francophone c'est ridicule a un point inimaginable il faut que l état se réveil avant qu'il ne soit trop tard encore 10,15 ans comme ça et ça va être foutu ( on va se libanisé🇱🇧) je remarque ça Casablanca et à Agadir (la relations entre les consula elle est le monde des affaires) jamais vu autant d ingérence dans des secteurs stratégiques pas des maman franssa


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeMer 28 Juin 2023 - 0:04


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeMer 28 Juin 2023 - 15:10

Boussayri.saad a écrit:
On a déjà parlé de ce sujet je suis tombé par hasard sur ses 3 photos que je partage avec le groupe.
Comment voulez-vous encouragements l investissement et l innovation avec cette mentalité .
C des pur maman franssa et on dit pourquoi ça bloque partout (énergies renouvelables batterie hydrogène vaccin ..... ) il y a un travail de sabotage et blocage on c pas qui ? 😂😂
-La CGEM  
-L'institut pasteur
-L'IF
-L'AEFE .
C'est des tumeurs 🙂 ils servent à quoi ?
Appart te sortir quelques journaliste arriviste ou des militantes LGBT🏳️‍🌈😂😂(L'IF  L'AEFE)

En France une petite mosquée diriger par des marocains pose problème(une affaire d état)😂😂😂 et chez nous des institutions stratégique (CGEM institut pasteur) et c'est normal hhhhhh.
Ils faut se réveiller nous avons pas la cinquième colonne vous avons la 6em la 7em la 8em..........
C grave même des projets royaux il commence à les bloquer (institut pasteur vs Sensyo Pharmatech)
Et pour conclure c'est la même clic qui est propriétaire des principaux publication francophone c'est ridicule a un point inimaginable il faut que l état se réveil avant qu'il ne soit trop tard encore 10,15 ans comme ça et ça va être foutu ( on va se libanisé🇱🇧) je remarque ça Casablanca et à Agadir (la relations entre les consula elle est le monde des affaires) jamais vu autant d ingérence dans des secteurs stratégiques pas des maman franssa


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La question qu'on doit se poser en dehors de la observation est pourquoi?
- peur que leur rente sera affecté par des outsiders?
- peur que des outsiders ne peuvent pas remplir la mission?
- proteger les interets de leur partenaires?
- bloquer l'entrée de nouveau joueurs?
- peut etre la remuneration est tres bien?
- ils ont tellement rien à faire dans leur vie et la CGEM est une bonne vitrine pour etre soit disant important et m'as tu vu?
-....

Je pense qu'une deuxieme organisation patronale qui vise surtout les pme et tres petites entreprises sera la bienvenue.

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeMer 28 Juin 2023 - 21:40

Il y croyait, il s’était accroché à ses hausses de taux, mais la dure réalité a été plus forte que sa politique monétaire. Abdellatif Jouahri a donc mis fin à son resserrement monétaire, maintenant le taux directeur à 3 %. Neuf mois après avoir activé la première hausse du taux directeur, le constat est sans appel : l’inflation a certes un brin décéléré, mais elle caracole toujours à des niveaux vertigineux. C’est le HCP, comme souvent, qui a prononcé le verdict : 7,1 % de hausse des prix au mois de mai, dont une inflation sous-jacente de 6,4 %. Pour de nombreux spécialistes, le gouverneur de la banque centrale s’était lancé dans une sorte de fuite en avant, ignorant les raisons profondes de la hausse des prix qui étreint l’économie, croyant que le levier monétaire classique y viendrait à bout. Or, malgré un temps de latence de neuf mois entre la première hausse du taux directeur et aujourd’hui, la cherté des prix prend racine. La note de conjoncture du HCP, parue en début de semaine, en décline les contours en ces termes : « Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 7,1 % au cours du mois de mai 2023, conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 15,6 % et de celui des produits non alimentaires de 1,4 %. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une baisse de 2,2 % pour le transport à une hausse de 6,9 % pour les restaurants et hôtels ». Changement de cap, mais trop tard ? Les prix des produits alimentaires ne donnent donc aucun signal fort de repli, affaiblissant durablement le pouvoir d’achat des Marocains. Si les banques n’ont pas répercuté entièrement la hausse du taux directeur sur le taux débiteur, comme le déplore (sic) la banque centrale, « c’est sûrement pour ne pas plomber la machine à crédit, élément essentiel de la croissance et de l’investissement », analyse ce risk manager. La faible incidence des trois hausses des taux impulsés successivement par Abdellatif Jouahri aura donc conduit ce dernier à changer de cap, après s’être longtemps entêté à renforcer le taux directeur dans l’espoir d’inverser la tendance haussière des prix.En 2022, alors que les prévisions de croissance étaient mauvaises, BAM a procédé à deux hausses successives de son taux directeur. Résultat, une confusion sur les marchés financiers doublée d’une dévalorisation des obligations d’Etat. Sans parler d’une déprime du crédit à l’investissement et à la consommation, due à des taux d’intérêts en hausse subite. Mais Jouahri récidive. En mars 2023, il augmente à nouveau le taux directeur de 50 points de base à 3 %. Et il le fait au moment où l’économie avait plus que jamais besoin d’un coup de pouce. Il le fait en outre tout en ayant constaté que les deux premières hausses du taux directeur n’avaient eu aucun effet palpable sur l’inflation. Aveu à demi-mot Dans le communiqué publié à la suite de la tenue du conseil de BAM le 20 juin, l’aveu d’un semi-échec de la politique de resserrement est concédé à demi-mot par Jouahri lui-même, notant « qu’après un taux de 6,6 % en 2022, l’inflation a continué de s’accélérer pour atteindre un pic de 10,1 % en février 2023. Depuis, elle s’est inscrite en décélération mais reste à des niveaux élevés en lien avec le renchérissement des produits alimentaires frais, revenant à 8,2 % en mars, à 7,8 % en avril puis à 7,1 % en mai ». Dans une conversation à bâtons rompus avec les journalistes en marge du conseil du 20 juin, Jouahri s’est interrogé : « Y a-t-il un autre instrument pour lutter contre l’inflation que le taux directeur et les réserves obligatoires ? » Manière de justifier son triple recours à cet instrument, sur le mode de l’inévitabilité. Or, des taux d’intérêts en hausse entraînent un effet de dissuasion immédiat sur les investissements. Au moment où la charte d’investissement prévoit de faire repencher la balance vers l’investissement privé, durcir l’accès au crédit équivaut à naviguer à contre-courant de l’histoire. Jouahri s’étonne qu’une « petite » hausse de 150 points de base constitue un motif de gel pour l’économie, mais les échos provenant du terrain dessinent le topo contraire. « J’ai dû abandonner un projet immobilier de 200 millions de dirhams en raison du renchérissement subit de ma dette bancaire », se lamente un promoteur bien connu de la place. Les projets annulés déteignent à leur tour sur la nuée de sous-traitants, de PME et de TPE qui bénéficient de l’effet de ruissellement des chantiers initiés par les grands groupes. De même, les petits épargnants, plombés par des taux réels négatifs, notamment ceux du compte sur carnet, souffrent. Idem chez les récents bénéficiaires de la hausse du SMIG qui ont été privés de leur augmentation par une hausse des prix évoluant à des niveaux vertigineux. Résultat, BAM se résout à revoir ses prévisions de croissance à la baisse pour 2023. Alors qu’en mars, Jouahri prédisait une croissance 2023 de 2,6 %, hier, il en était bien autrement. Ainsi, le communiqué de BAM revoyait l’amélioration du PIB à 2,4 % pour l’exercice 2023. Plus décevant encore, alors que toute l’action de BAM tendait vers un but unique, compresser l’inflation, voilà que l’institution présidée par Jouahri en revoit le taux à la hausse pour 2023, de 5,5 % à 6,2 %. Pour résumer, après trois hausses du taux directeur, 2023 sera marqué par une inflation plus importante et une croissance amoindrie. Double impact. « Le renchérissement du crédit acté par BAM est bien entendu au cœur de cette double peine à laquelle notre pays est confrontée », souligne un économiste. Erreur de diagnostic Au fond, Jouahri n’aura fait que respecter la théorie quantitative de la monnaie et ses mécanismes de lutte contre l’inflation. Dans un réflexe presque atavique. Or, de l’avis de nombreux économistes, le diagnostic initial de BAM a péché par une compréhension approximative de la nature même de l’inflation actuelle. Toujours est-il qu’entre septembre 2022 et mars 2023, trois augmentations du taux directeur de 50 points de base ont ainsi été actées. Avec, nous l’avons vu, un résultat proche de zéro. Pour rappel, à fin 2022, l’inflation se situait à 6,6 % et à 9,4 % au premier trimestre 2023 avec 18,4 % pour sa composante alimentaire.Selon un panel d’économistes consultés par TelQuel, la banque centrale a utilisé un instrument dont l’efficacité n’entre en jeu qu’en situation d’excédent monétaire, suite par exemple à une utilisation de la planche à billet ou à un quantitative easing (assouplissement monétaire). Or, l’inflation actuelle n’est pas une pathologie monétaire. La hausse des prix a pour principale origine une disruption des chaînes d’approvisionnement mondiales. Par conséquent, il est naturel que sur le renchérissement des produits énergétiques et alimentaires, l’action de BAM ait été sans effet. En revanche, en durcissant les conditions d’octroi de crédit, Jouahri a pris le risque de gripper l’investissement et la consommation, ouvrant la voie à une situation de stagflation (récession + inflation). Raison pour laquelle le gouvernement a été vent debout contre la troisième et plus récente (mars 2023) augmentation du taux directeur. Celle-ci menaçait tout simplement ses forecasts de relance. Déjà, la remontée des taux a eu trois effets palpables : renchérissement du financement du trésor, décélération des crédits à l’économie (leur encours n’a augmenté que de 6,3 % au premier trimestre 2023 contre 7,1 % un trimestre plus tôt) et affaiblissement des marchés actions (le MASI régresse de 18,9 % en glissement annuel au premier trimestre 2023 selon le HCP). Au final, l’entêtement de Jouahri à augmenter le taux directeur n’aura pas, et c’est un euphémisme, obtenu les retombées attendues. Qu’il ait fait le choix de changer de cap est une bonne nouvelle pour le royaume. Que ne l’a-t-il pas fait avant… a écrit:


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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeMer 28 Juin 2023 - 23:50

Je l'avais dis. Jouer sur les taux ne servira à rien. On m'a dit que je ne comprenais rien.

Maintenant, je vous dis que la seule méthode pour réduire l'inflation, c'est réduire la masse monétaire en circulation. En gros, brulez le cash. La rareté du cash dans une économie entierement cash based est le meilleur moyen de faire baisser les prix.

On l'a vu au Zimbabwe et en RDC (eh oui, on en est là)
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 29 Juin 2023 - 11:59

Réduire la quantité de monnaie en circulation provoque une réduction de la l'activité économique à cause du manque de liquidité.

Accroitre, c'est automatiquement de l'inflation en plus, les bounifs ont fabriqué des milliards de dinars il y a 2 ans, ils paieront cette imbécilité pendant 50 ans

Le pilotage de la monnaie est comme conduire une voiture de course à 300km/h, il faut être précis et ne pas brusquer le volant ... Very Happy

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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 29 Juin 2023 - 12:24

Il faut juste limiter les activités qui produisent une inflation non justifié comme la spéculation et l'augmentation exagéré des prix, d'abord il faut commencer par réguler le marché de combustibles/carburant et créer un vrai conseil/agence de réglementation du marché de l'énergie avec le pouvoir juridique adéquat et les moyens matériels et humains nécessaires il faut savoir qu'une bonne partie de l'inflation bien de l'augmentation permanente des prix du gasoil et de l'essence qui cause in impact exponentiel sur les prix de tout les produits il faut aussi relever le contrôle des marchés du gros au ministère de l'intérieur et des communes et soit créer une entité pleinement compétente pour gérer ces marchés soit Transfer ce contrôle au ministère de l'économie bien sûr il faut en finir avec le système d'agrément qui complique les choses et présente des barrières à l'entrée dans tout les marchés de gros du royaume,, 

Il faut aussi prendre des mesures efficaces contre la multitude d'intermédiaire et fortifier le contrôle des chaînes d'approvisionnement des matières subventionné par l'état.
Les mesures de banque almaghreb ne va rien donner car la plupart de ces disfonctionnement son structurel et cause un accroissement des effets de l'inflation importé surtout que la plupart des transactions sont réalisées loin du circuit bancaire
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MessageSujet: Re: Économie marocaine   Économie marocaine - Page 10 Icon_minitimeJeu 29 Juin 2023 - 15:11

Ce que tu propose Romh prend du temps et ce n'est pas du ressort de Bank Al Maghrib. C'est la bonne methode mais elle prend du temps et requiert un gouvernement qui fait son travail (ce que nous n'avons pas depuis unequinzaine d'année).

Bien entendu, on peut aussi lacher le ministere de l'interieur sur les marchés de gros pendant 3 mois et forcer tout le monde à réduire les prix.

La réduction de la masse monétaire est dangereuse et doit être manipulé avec précision, j'en convient, mais c'est la seule arme entre les mains de Bank Al Maghrib.
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