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Sujet: Économie marocaine Sam 29 Avr 2023 - 13:48
Rappel du premier message :
+62 % pour les céréales https://mobile.ledesk.ma/2023/04/28/la-production-previsionnelle-des-cereales-a-551-mqx-soit-en-hausse-de-62/
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 27 Sep 2023 - 18:35
Oui mais on a besoin de passer sous les radars ….
On s’apprête à décoller d’un coup et doubler très rapidement le pib officiel donc …. Restons un pays d’Afrique 5eme puissance économique ça nous va très bien
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 27 Sep 2023 - 23:00
On est déjà en train de se faire remarquer à un point tel avec cette histoire d'usines de batteries en Europe et de l'autre côté de l'Atlantique !
Il faudrait peut-être patienter jusqu'à ce que la pilule soit avalée avant de dévoiler ces chiffres du PIB
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 27 Sep 2023 - 23:20
Il faut armer le ministere avec des juristes capable d'attaquer l'EU sur leur propre jeu. Pour exporter des tomates on est bon mais on doit rester dans la mediocrité à jamais pour eux.
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 28 Sep 2023 - 18:00
La suspension par Moscou de ses exportations de carburants a suscité de nombreuses inquiétudes, alors que gouvernements et analystes craignent que cette décision n'exacerbe les pénuries mondiales. Dans ce contexte, quel pourrait être l'impact sur le Maroc, important importateur de gasoil en provenance de Russie ? La récente décision de la Russie de geler les exportations de diesel et d'essence a suscité de nombreuses inquiétudes quant à de nouvelles perturbations de l'approvisionnement en carburants à l'approche de l'hiver, période où la demande internationale atteint généralement son plus haut niveau. En Europe, l'impact s'est déjà fait sentir au niveau des prix à la pompe quelques heures seulement après l'annonce de la décision du Kremlin. Selon des médias européens, le contrat de référence du gazole européen pour livraison en octobre a augmenté de 1,92 % jeudi, atteignant ainsi 980 dollars la tonne, se rapprochant de son plus haut niveau de l'année. Cette tendance à la hausse, presque immédiate, a également été observée sur le marché américain. La presse rapporte que le prix de gros du gazole pour livraison immédiate à New York a augmenté de 2,55 %, atteignant 3,41 dollars le gallon (équivalent à 3,78 litres). Ces hausses, s’inquiètent les analystes internationaux, risquent de s’accentuer alors que la durée de la suspension des exportations russes d’hydrocarbures est indéterminée et que la demande continuera de grimper durant les mois à venir. Le Maroc, tout comme le reste des pays importateurs, sera confronté à une nouvelle flambée des cours mondiaux. Ces hausses suscitent des inquiétudes parmi les analystes internationaux, qui redoutent qu'elles ne s'accentuent davantage étant donné que la durée de la suspension des exportations russes d'hydrocarbures demeure indéterminée et que la demande continuera de croître au cours des mois à venir. Le Maroc, tout comme les autres pays importateurs, pourrait ainsi faire face à une nouvelle flambée des prix au niveau du marché local. Des pressions sur les prix qui vont s'accentuer Après cinq hausses consécutives depuis le début du mois d’août dernier, les automobilistes marocains risquent de faire face à une nouvelle flambée des prix du gazole. Ces augmentations reflétaient le trend haussier des cours mondiaux, qui se sont mis à grimper suite à la décision des neuf pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep+), de réduire depuis mai dernier, leurs volumes de production. Aujourd’hui, ce trend haussier devrait encore s’accentuer, alors que le marché mondial manquera des carburants russes. « Le marché international subissait déjà des pressions. Celles-ci vont certainement s’accentuer avec la suspension des exportations depuis la Russie », explique Houcine Yamani, secrétaire général de l'Union nationale du pétrole et du gaz (UNPG), affiliée à la CDT, évoquant « une hausse imminente » des prix. À la suite de la décision de la Russie, le marché international, qui souffre déjà d'une pénurie de millions de barils de pétrole, subira une pression « extrême », d'autant plus que la Russie est considérée comme le deuxième plus grand exportateur mondial de produits pétroliers. Comme l'explique Yamani, « la pression existait déjà, mais la Russie continuait à fournir du gazole à de nombreux pays, ce qui atténuait cette pression, même si les circuits et schémas d'approvisionnement avaient été perturbés par le déclenchement de la guerre en Ukraine ». Alors qu’aujourd’hui, estime le SG de l’UNPG, « il n’existe pas une alternative pour combler ce manque », l’offre se rétrécira entraînant une nouvelle flambée des cours internationaux. Une flambée qui sera répercutée directement sur les prix à la pompe au Maroc. « Au-delà de 17 dirhams le litre d’essence » Suite à la récente hausse enregistrée en début de ce mois de septembre, le prix du litre du gasoil orbitait autour de 13,50 dirhams, tandis que celui de l’essence a dépassé les 15,40 dirhams. Ces niveaux jugés déjà « trop élevés » seraient bientôt dépassés, prévoit Yamani. « Les prix retrouveront, voire dépasseront, sûrement les niveaux records enregistrés après la crise de la Covid-19 », alerte-t-il. A en croire les prévision de Yamani, les prix du diesel dépasseraient la barre de 15 dirhams le litre, alors que ceux de l’essence s’envolerait au-delà des 17 dirhams. « On s’attendait à ce que les prix dépassent les 15, 16 et 17 dirhams. Avec les dernières actualités, il faut s’attendre à des niveaux encore plus élevés », nuance-t-il. Une analyse que partage également Reda Nadifi, secrétaire général de la Fédération nationale des propriétaires, commerçants et gérants des stations-service au Maroc (FGNPS). « Nous nous attendions à une nouvelle hausse au cours des deux dernières semaines, mais celle-ci n’a pas eu lieu », affirme Nadifi. Les prix étant contrôlés par les distributeurs pétroliers, ce dernier fait savoir qu’il n’y a « aucun moyen » de savoir jusqu’à quels niveaux ces prix vont évoluer. « Les pétroliers ne communiquent jamais. Les pompistes ne découvrent les nouveaux prix que la veille, avant de les appliquer », ajoute-t-il. Risque de pénurie ? L’envolée des prix des carburants serait donc inévitable. Mais au-delà de ce scénario avec lequel le monde entier s’adapte depuis presque trois ans maintenant, un autre risque plane sur le marché mondial des carburants : celui de la pénurie. « La Russie représente environ 13 % de la production mondiale et 18 % de la capacité de raffinage », rappelle le SG de l’UNPG, pour qui l’absence de ces capacités sur le marché international « entraînera une pénurie ». Cette crainte, indique Yamani, s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, les grands producteurs comme l’Arabie Saoudite ou la Chine, en cherchant à préserver leurs marges, comptent maintenir les limitations sur la production, alors que les États-Unis, également grand producteur mondial « se focalise actuellement sur la maîtrise des prix en interne, surtout avec l’approche des élections ». D’autre part, la demande mondiale, d’habitude en hausse avec l’approche de l’hiver, risque « d’exploser ». En plus de la forte demande en cette période, la décision de la Russie de suspendre ses exportations pour une durée indéterminée, juge Yamani, crée « un sentiment de peur » chez les différents acteurs. « Les producteurs se dirigeront vers la limitation de leurs exportations pour subvenir à leurs besoins internes, ou pour porter encore plus haut les prix. Quant aux grands importateurs, dont l’Europe, ceux-ci vont se précipiter pour refluer leurs stocks et garantir les quantités d’hydrocarbures dont ils ont besoin », étaye cette source. Cette forte demande, poussée notamment par un sentiment de panique, risque donc d’exercer une pression sur le marché, limitant les quantités de gazole disponibles et donnant lieu à des pénuries, voire ruptures. Dans ce contexte, Yamani estime que le Maroc sera directement impacté. Le pays dispose déjà de moyens limités pour faire face à l'envolée des prix. Il dénonce également le fait que les distributeurs opérant au Maroc ne respectent même pas la réglementation en vigueur, qui impose la constitution d'un stock stratégique d'au moins 60 jours. Pour sa part, le SG de la FGNPS écarte la possibilité d'une pénurie de carburants au Maroc. Nadifi s'attend à ce que les carburants demeurent disponibles sur le marché national, même si cela se fera à des prix plus élevés. « Les stocks sont suffisants, il n'y a pas de risque de pénurie », affirme-t-il, rappelant que le pays a su gérer plusieurs crises internationales sans que l'approvisionnement ne soit interrompu. Importations et polémiques Il convient de rappeler que le Maroc constitue l’un des grands importateurs du gasoil russe. D’après les données de Refinitiv Eikon, fournisseur d’informations et d’analyses pour les marchés financiers, rapportées par l’agence Reuters, le Maroc a importé 68 000 tonnes de gasoil russe durant les deux premières semaines d’août, devenant le quatrième plus grand importateur depuis la Russie. En mars dernier, le Maroc a représenté 12 % de la totalité des livraisons de diesel russe, selon les décomptes du cabinet moscovite Naans-média. Parmi la dizaine d'arrivages de gasoil russe au Maroc de la mi-mars à début avril, celui du 6 avril totalisant 30 000 tonnes de gasoil, révélé par Le Desk et opéré par BGI Petroleum, nouvel acteur du secteur fondé par Rida Benbrahim, épaulé par Anass Alami, ex-DG de la CDG, interroge. Le pays s’était retrouvé au centre de soupçons de réexportation de cargaisons russes vers l'Europe et/ou de leur vente sur le marché local avec des marges conséquentes en violation de la règle d'origine. Il était ainsi avancé que le prix du gasoil russe ne dépassait pas les 170 dollars la tonne soit une décote de 70 % du prix constaté sur le marché international. Ces allégations avaient été réfutées par l’Exécutif. Interrogé sur le sujet, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement avait indiqué que les importations du gasoil russe sont restées sous la barre de 10 % depuis 2020. « Le volume d'importation s'est stabilisé à 9 % en 2020 et à 5 % en 2021 pour culminer de nouveau à 9 % en 2022 », avait-il déclaré. a écrit:
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 2 Oct 2023 - 14:52
C'est finalement le groupement constitué du cabinet de conseil Southbridge A&I et Inetum Consulting qui sera chargé d'élaborer l'étude d'alignement stratégique des Centres régionaux d'investissement, tout en définissant un nouveau dispositif de gouvernance et de gestion. Repris en main par Mohcine Jazouli, les CRI sont désormais sous la houlette du chef du gouvernement, ayant délégué le pilotage au ministère délégué chargé de l'Investissement. Afin d'entamer le chantier de réforme des CRI, Mohcine Jazouli pourra ainsi compter sur Southbridge A&I de Hassan Belkhayat et la branche marociane du Français Inetum. Le duo facturera près de 6,8 millions de dirhams (MDH). D'autres cabinets étaient notamment en lice : SIS Consultants, WB Consulting, Etic Consult, Naos Consulting, Mazars Audit & Conseil, ou encore Sciences urbaines et développement. L'étude se veut être l'initiatrice d'une nouvelle phase de développement des CRI, visant à accompagner la dynamique d'investissement et la relance économique du pays. Elle consistera dans un premier temps en l'établissement d'un état des lieux de la situation des CRI, procédant à l'analyse de la gouvernance, comme de l'organisation et de l'organigramme des 12 centres du Royaume. Il sera aussi question de l'analyse du pipe des projets d'investissements, tout en précisant quels sont les projet en souffrance et ayant été refusés comme les raisons invoquées pour cela. La deuxième étape de l'étude couvre l'alignement stratégique et l'actualisation des feuilles de route des différents CRI. Il faudra mettre en cohérence la feuille de route au niveau national, en identifiant les synergies et les mesures transverses et communes à mettre en place. Enfin, la troisième phase portera sur le nouveau dispositif à élaborer et déployer, pouvant prendre en charge la gouvernance comme la gestion des CRI. a écrit:
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 2 Oct 2023 - 14:57
Donc à chaque nouveau gouv, il y aura de nouvelles nominations. Il y a aura un turnover dans ces CRI. Peut-être que c'est une bonne chose...je ne sais pas franchement.
messages : 1171 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 3 Oct 2023 - 22:37
https://mobile.ledesk.ma/2023/10/03/casablanca-settat-le-conseil-de-la-region-sallie-a-la-cdg-pour-creer-un-fonds-regional-dinvestissement/ Ca peut vraiment être intéressant si bien gérer et si ils ont une taille critique, tanger viens de lancer la même chose
simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 4 Oct 2023 - 1:07
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 4 Oct 2023 - 2:39
D apres leur site il n y a pas de filliale Cosco au Maroc . Le Mr n est pas DG d une filliale mais d une shipping agency qui représente Cosco. https://lines.coscoshipping.com/home/Contact/global/countryList/countryList/Africa/Morocco
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 4 Oct 2023 - 12:09
Est-ce que vous imaginez notre économie si tous les projets dont nous avons parlé été menés à bien et rapidement ?
Chantier naval de Casa Eco système ferroviaire Industrie militaire Fabrication de batteries pour VE
La force que l'on aurait à l'export ça ferait une sacrée bouffée d'air sur notre balance commerciale, ça nous permettrait de créer de l'emploi en local (plus de rentrées d'argent pour le budget de l'état, pour les commerçants etc..) et d'arrêter d'importer certains produits fabriqués ailleurs !
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Zakaria Commandant
messages : 1171 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 4 Oct 2023 - 12:55
C’est l’objectif mais malheureusement y’a des choses qui tournent pas rond
Le chantier naval de Casablanca et son port de pêche sont terminés et toujours pas en activité c’est dommage La banque de projet lancée par Elalamy, post covid, on en entends plus parlé pourtant c’était une merveilleuse idée pour accompagner les industriels
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Sujet: Re: Économie marocaine Mer 4 Oct 2023 - 13:00
Casa est le dernier bastion, place forte de la ftoncofonie ou pro franca dans les mairies Marocaines, tous sont tombes, Tanger, Fes, Marrakech et dernièrement Rabat, mais le cartel de Casa resite toujours et semble laisser les magouilleurs de la pire espèce faire leur magouilleux business dans cette place, pour justement donner une mauvaise image ou message économique a tout investisseur.... C soit nous ou c personne. Pour moi, la commune et la mairie de Casa doiventctomber
Zakaria Commandant
messages : 1171 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 4 Oct 2023 - 13:15
Il faudrait que la ville soit gérée directement par le ministère de l’intérieur le temps de sa mise a niveau
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 4 Oct 2023 - 14:19
Zakaria a écrit:
C’est l’objectif mais malheureusement y’a des choses qui tournent pas rond
Le chantier naval de Casablanca et son port de pêche sont terminés et toujours pas en activité c’est dommage La banque de projet lancée par Elalamy, post covid, on en entends plus parlé pourtant c’était une merveilleuse idée pour accompagner les industriels
D'ailleurs quelle perte Elalamy c'est quelqu'un comme ça qu'il faut garder dans un ministère aussi important que l'économie ! C'est le Bourita de l'industrie/économie, alors certes il n'est pas parfait notamment l'histoire avec les sudaf... mais si on prend la globalité il est très bon !
Socket-error General de Division
messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 5 Oct 2023 - 23:31
Citation :
Au Maroc, Veolia sous haute pression - Médias24
Acculée par le Conseil marocain de la concurrence, Veolia a trente jours pour faire ce qu'elle n'a pas réussi à réaliser en deux ans : se défaire de Lydec, un boulet qui pourrait lui coûter cher.
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 9 Oct 2023 - 10:35
Source : FT
Citation :
Casablanca stakes claim to be ‘gateway’ to investing in Africa
Moroccan companies are investing heavily in the continent, but trade growth is more patchy
Investment banks, brokers, and corporate organisation charts usually classify Morocco as part of the Middle East and north Africa, or MENA — reflecting the country’s strong cultural, linguistic and historical links with the Middle East. But Saïd Ibrahimi, chief executive of Casablanca Finance City, launched in 2010 to help promote Morocco as a “gateway” to investment in Africa, insists that thinking is wrong.
“We are more African than we are Middle Eastern,” he states unequivocally, rejecting the entire notion of sub-Saharan Africa as anachronistic. “Africa must trust Africa,” he says, quoting a 2014 speech in Abidjan in which Morocco’s King Mohammed VI made a commitment to strengthen ties with the continent.
Investment has risen substantially since that speech, which was followed, in 2017, by Morocco’s accession to the African Union following a 33-year absence from Africa’s main diplomatic bloc after a dispute over Western Sahara.
Morocco’s foreign direct investment into Africa has risen from some $100mn in 2014 to more than $800mn in 2021, by which time 43 per cent of its total FDI went to the continent, according to the finance ministry. That makes Morocco the second-largest African investor in the continent after South Africa, and the largest in west Africa, much of which is French-speaking.
Moroccan business interests across the continent are extensive.
Attijariwafa Bank, Banque Centrale Populaire and Bank of Africa, all headquartered in Casablanca, control more than a fifth of banking assets in west Africa. OCP Group, the state-owned phosphate and fertiliser manufacturer, operates in 16 African countries outside Morocco. Maroc Telecom has operations in Benin, Burkina Faso, Ivory Coast, Gabon, Mali, Mauritania, Niger, Chad, Togo and the Central African Republic.
“Moroccan companies are already investing a lot in Africa,” says Ouns Lemseffer, partner and co-head of francophone Africa for Clifford Chance, an international law firm, adding that she expects the trend to continue.
Trade has been far more patchy, however. Europe still accounts for about two-thirds of Moroccan exports, a dominant position that has been bolstered by fast-rising car exports. Moroccan exports to sub-Saharan Africa have grown steadily, but unspectacularly: they still accounted for only 6 per cent of the total in 2021, according to the World Bank.
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Imports from sub-Saharan Africa are far lower still, at less than 1 per cent of the country’s total. Morocco has comprehensive, preferential trade agreements with Europe, the US, Turkey and others which, in effect, penalise imports from Africa. But the playing field should gradually level after Morocco ratified the African Continental Free Trade Area treaty last year, and as tariff barriers with other African countries continue to fall.
The relatively pallid trade performance within Africa countries highlights the risk of gambling on a continent whose economic prospects have faded in recent years. Growth in both Nigeria and South Africa, theoretically Africa’s twin economic engines, has crawled to a halt. Meanwhile, many other countries have been hit hard by Covid. Not only has the average growth rate slowed in many African countries, but debt levels have climbed, raising the prospect of a renewed debt crisis.
Some French-speaking west African countries, where Moroccan investments are heavily concentrated, have suffered, although Senegal, Ivory Coast and Togo have continued to grow quite fast. In some, economic downturn has contributed to political instability: no fewer than six states in the region — Guinea, Mali, Burkina Faso, Chad, Niger and Gabon — have had coups in the past three years.
“It’s doubtful that political instability is good for business,” Ibrahimi concedes. “We understand that there might be some fear from international corporations. But Morocco is really invested, and we don’t feel that such instability can stop the way we are approaching the continent. We are a country with a plan, and we have a long-term vision.”
Other African countries, including Egypt and Ethiopia, have been invited to become members of the Brics: the coalition of developing countries made up of Brazil, Russia, India, China and South Africa. Morocco has explicitly rejected the idea of joining, though. With its dependence on Europe as a market, Rabat has shown little interest in picking sides in a fracturing geopolitical landscape. “We are more of a bridge than a wall,” says Ibrahimi.
One element of that bridge is Casablanca Finance City, an economic development zone where more than 200 international companies are registered. As well as tax breaks, setting up in Casablanca offers prospective companies a well-developed legal, financial and regulatory system tested in many African markets, and direct flights to more than 20 African cities via Royal Air Maroc.
Boston Consulting Group manages its Africa practice from Casablanca. The city is also the francophone Africa headquarters for Huawei, the Chinese telecoms services and manufacturing company.
Mustapha Mourahib, managing partner at Clifford Chance’s Casablanca office, says: “We made the decision to open an office in Casablanca based on various criteria. We needed political stability, a country undergoing growth and economic development and where the regulatory regime and regulatory authorities are sophisticated.”
Even so, Casablanca has competition from other cities in its bid to become the African headquarters for global corporations. Cape Town, Johannesburg, Nairobi and Mauritius are among its biggest rivals. In west Africa, Dakar and Accra are also establishing business clusters.
Sanjeev Gupta, executive director for financial services at the Africa Finance Corporation, a pan-African infrastructure bank based in Nigeria, reckons the Gulf city Dubai may be Casablanca’s most formidable adversary.
“They’re trying their best, but it’s hard to compete with Dubai, which has links to virtually every country in the world and which is in the best timezone between Asia and Europe,” he says.
Still, Hakim Khelifa, senior partner at Africinvest, a private equity outfit specialising in Africa, says this firm made at least two investments initially in Morocco before expanding operations into other African countries, including Senegal and Kenya.
“The Moroccans are looking south,” says Khelifa. That makes the country a natural jumping-off point, he believes, for those looking in the same direction.
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 10 Oct 2023 - 20:33
un peu moins d'1 millions de touristes (960 000) sont arrivé au Maroc en septembre malgré le seisme.
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 10 Oct 2023 - 21:29
D'aprés le rapport d'Octobre 2023 du FMI Le Pib par habitant du Maroc (prix courant en dollars) devrait quasiment atteindre les 4000 dollars le Maroc passe devant l'Egypte et tallone la Tunisie. en 2025, le Maroc devrait rattraper la Tunisie et la dépasser une nouvelle fois. en 2028, le Maroc devrait passer la barre des 5000 dollars projection du FMI