Épaulé par un ancien directeur de Sofac, l'Indien Samta tisse discrètement sa toile au Royaume: son projet de recyclage de métaux est en cours de concrétisation, avec une usine qui verra bientôt le jour à la zone d'accélération industrielle de Kénitra. Les détails C'était en décembre 2021 : un communiqué relayé par l'agence de presse MAP faisait état d'un investissement de 100 millions de dollars au cours des cinq prochaines années, annoncé par le groupe indien Samta, spécialisé dans l'exploitation des minéraux et énergies renouvelables. Dans son communiqué, Samta précise avoir décide d'investir au Maroc, grâce à l'entremise de l'ambassade du Maroc en Inde et l'Agence marocaine pour l'investissement et le développement des exportations (AMDIE). Sur son site internet, Samta indique disposer de différentes branches couvrant chacun un domaine : Samtamines, Gencrest pour la biotechnologie, Samtaenergy et InfiniChains dédiée au blockchain. Pour concrétiser ses engagements, le groupe indien Samta a déjà choisi une localisation pour implanter son usine : il s'agit, selon nos sources, d'Atlantic Free Zone, la zone d'accélération industrielle (ZAI) de la ville de Kenitra. Sur place, Samta a déployé sa nouvelle filiale, soutenue par une structure logée à Dubaï. Le nom de la nouvelle société marocaine, capitalisée à plus de 20 millions de dirhams (MDH), est Samta Metals & Alloys. Pour piloter le projet, on retrouve comme directeur général (DG) de cette filiale, Bachir Fassi Fehri. Celui-ci, reconverti depuis quelques années dans le conseil, avait précédemment dirigé Sofac, société de crédit et de leasing de CIH Bank, avant d'occuper le poste de DG à la tête de la Société Hôtelière du Nord, une filiale de la Caisse de Dépôt et de Gestion (Groupe CDG). 50 M $ à investir à Kénitra D'après des sources concordantes, l'installation à Kenitra aura pour but d'investir pas moins de 50 millions de dollars, soit près de 495 MDH. L'investissement fait suite à la signature d'un protocole d'accord avec le ministère de l'Industrie et du Commerce, chapeauté par Ryad Mezzour, pour le recyclage des déchets de cuivre et d'aluminium. Concrètement, on souhaite produire localement et annuellement pas moins de 15 000 tonnes de métaux déclinées sous forme de cathodes, de câbles de cuivre et de lingots d'aluminium. Les produits, fait-on savoir auprès de Samta, constituerait la base d'un vaste projet de déploiement d'une grande industrie de transformation. Selon les éléments à notre filiale, la nouvelle filiale de Samta, ayant vu le jour au début de cet été, s'activerait plus précisément dans la production de lingots d'aluminium et de fils de cuivre à partir de déchets de métaux. Samta devrait par la suite procéder à la commercialisation de ces produits métallurgiqes, comme leur exportation. Après Kénitra, des ambitions multiples Les investissements de Samta ne devraientt pas s'arrêter à la seule ville de Kénitra. Déjà, en matière de structure, la filiale kénitrie du groupe indien semble agir de manière indépendante par rapport à une toute autre structure de Samta, logée à Casablanca Finance City. Celle-ci est d'ailleurs pilotée par le country manager ayant pris ses quartiers au Royaume courant 2022 : Sharata Kumar Naik, qui est déjà présenté comme tel sur le site du groupe indien. Par ailleurs, outre la ville de Kénitra, un autre projet serait dans le pipe, à en croire Samta. Il s'agirait d'un accord avec l'Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM). Avec l'ONHYM, on entend nouer un partenariat destiné à la réalisation d'études d'exploration minière, pour mettre en place l'ensemble de la chaîne de valorisation de la mine au métal, fait-on savoir. a écrit:
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 6 Sep 2023 - 19:07
La réforme de la TVA, qui sera le grand sujet fiscal du projet de loi de Finances 2024, ne passera pas sans faire de bruit. Cette réforme est nécessaire, voire obligatoire, puisqu'inscrite dans l’agenda de la réforme fiscale fixée dans la loi cadre sur la fiscalité. Son objet premier est de faire de la TVA un impôt neutre, et de corriger l’aberration des butoirs créés par la multiplicité des taux qui font des entreprises, censées être un simple intermédiaire qui collecte cet impôt pour le compte du Trésor, un banquier de l’Etat. La réforme portera donc sur la limitation des cinq taux actuels (0%, 7%, 10%, 14% et 20%) à trois taux : un taux zéro pour les produits de première nécessité, un taux de 20% pour la majorité des produits et un taux intermédiaire de 10% si l’on suit les recommandations des Assises fiscales. L’instauration d’un taux spécial de 30% sur les produits n’est pas exclue, mais rien n’est sûr pour l’instant. Le pouvoir d’achat des ménages, dommage collatéral de la réforme Cet exercice va permettre de limiter, comme expliqué par le patronat lors de sa dernière sortie médiatique, les situations de butoir et d'avoir, par ricochet, un impact positif sur la trésorerie des entreprises. Mais selon nos informations, le dommage collatéral sera le pouvoir d’achat des ménages, ou du moins d’une partie d’entre eux. Pourquoi ? Pour la simple raison que le département des Finances essaie de résoudre cette équation sensible de la TVA en faisant, comme dans un exercice de recherche opérationnelle, de sa contrainte principale - la non-baisse des recettes collectées par cet impôt indirect - un des grands contributeurs au Budget général de l’Etat. En 2022 par exemple, la TVA a représenté 39% des recettes fiscales de l’Etat, plus que tout autre impôt ou taxe… C’est dire si toute baisse des recettes de la TVA, dans un contexte où le gouvernement cherche de nouvelles ressources pour financer ses grands chantiers sociaux et sa politique expansive d’investissement, risque de nuire à l’objectif de réduction du déficit budgétaire. "Pour réformer la TVA sans impact à la baisse sur les recettes de cet impôt, il est clair que le gouvernement ne concèdera pas trop de baisses d’impôt. La tendance générale sera à la hausse, ce qui va à coup sûr renchérir le coût de plusieurs produits et services", nous explique un fiscaliste qui était engagé dans la réflexion sur la réforme fiscale. Au Parlement, mais aussi au sein de la société, on considère que cette réforme fiscale, qui vise à corriger une situation anormale dans le milieu des affaires, risque de créer un grand débat autour de son impact sur le pouvoir d’achat ; d’autant que cette réforme tombe très mal, après deux années de Covid, trois saisons successives de sécheresse et plus d’une année et demie de forte inflation. Un contexte qui a mis à mal le pouvoir d’achat de plusieurs couches de la société, qui ne pourraient plus accepter d’autres hausses de prix, surtout quand celles-ci proviennent d’une décision gouvernementale. Selon notre source, le gouvernement est conscient de cet impact sur les consommateurs, mais s’il veut réduire le nombre de taux à trois sans toucher au niveau des recettes collectés, il n’a d’autres choix que de sacrifier le pouvoir d’achat des ménages. Même si la hausse des taux ne touchera pas forcément les produits de première nécessité qui sont taxés en grande majorité actuellement à 0%. Voici les produits et services qui risquent d’être touchés à la hausse Selon nos sources, le panier des produits actuellement exonérés de TVA (taux zéro) ne sera pas touché. C’est le cas, comme listé dans l’article 39 du Code général des impôts, du pain, du couscous, des semoules et des farines destinées à l’alimentation humaine, des céréales servant à la fabrication de ces farines, des levures utilisées dans la production de pain, du lait, du sucre brut, des dattes, des produits de la pêche, des viandes, de l’huile d’olive artisanale… C’est au niveau des produits taxés actuellement à 7% et à 14% que le problème se pose. Si le gouvernement souhaite supprimer ces taux, il a deux choix : soit les faire passer à la tranche supérieure (10% et 20%), soit à la tranche inférieure (0% et 10%). La dernière option étant coûteuse en termes de recettes fiscales, le scénario le plus probable pour plusieurs produits et services sera la hausse des taux. Or ces produits, même s’ils ne sont pas classés dans les biens et services de première nécessité, sont particulièrement consommés par les Marocains, toutes couches sociales confondues. Le taux à 7% s'applique, entre autres, à l’eau, aux compteurs d’eau et d’électricité, aux produits pharmaceutiques et leurs emballages, aux fournitures scolaires, au sucre raffiné et aux véhicules économiques. Quant au taux à 14%, il s’applique au beurre, au thé et au transport de voyageurs, hormis le transport par train. Ces produits et services ne sont pas un luxe. Et tout relèvement de leur niveau de prix sera un mauvais signal politique pour la société. "Cette réforme est très sensible. Il y aura, c’est sûr, des hausses au niveau de certains produits et services, mais le gouvernement essaiera de prendre en compte le contexte social difficile. Donc, il n’y aura pas de hausse générale des taux. C’est un exercice d’équilibriste assez difficile qui doit être fait", estime notre fiscaliste. Le gouvernement peut aussi adopter cette réforme sans trop se soucier des hausses de prix qui seront générées, en avançant trois arguments principaux : - le premier est que les produits de première nécessité resteront exonérés ; - le deuxième argument : la majorité des produits et services, qui sont soumis au taux de 20%, ne seront pas touchés par la hausse du taux de la TVA ; - le troisième argument qui sera à coup sûr la carte maîtresse du gouvernement : l’activation avant fin 2023 des premières aides directes dans le cadre de la généralisation des allocations familiales, comme confirmé par le Roi dans son dernier discours du Trône. En plus de l’impact positif sur le climat des affaires, ces arguments réunis constitueront probablement le principal élément de langage qui servira à faire passer cette réforme sans trop de dégâts politiques. Ce qui sera assez juste, il faut le reconnaître, puisque le maintien du taux zéro ainsi que la distribution des allocations familiales vont compenser l’effet de la hausse de certains produits et services taxés aujourd’hui à 7% et à 14%. Les couches défavorisées ne seront que partiellement touchées, mais comme à l'accoutumée, c’est la classe moyenne qui paiera le prix fort de cette nouvelle réforme douloureuse. a écrit:
IMF, World Bank to proceed with annual meetings in Morocco in October -source Reuters 1 minute
WASHINGTON, Sept 18 (Reuters) - The International Monetary Fund (IMF) and World Bank have decided to hold their annual meetings in Morocco in October despite a recent devastating earthquake, a source familiar with the decision said on Monday.
The decision, made on Monday by senior IMF and World Bank officials, came after Moroccan authorities pressed the global institutions to proceed with the Oct. 9-15 gathering in Marrakech, just 45 miles (72 kilometres) from the site of the 6.8-magnitude quake that killed more than 2,900 people on Sept. 8.
C’est important en termes d’images si les dirigent financiers du monde se rendent et dorment à Marrakech alors la région est sur et on peux y aller
Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Mar 19 Sep 2023 - 0:50
Shugan188 a écrit:
Citation :
IMF, World Bank to proceed with annual meetings in Morocco in October -source Reuters 1 minute
WASHINGTON, Sept 18 (Reuters) - The International Monetary Fund (IMF) and World Bank have decided to hold their annual meetings in Morocco in October despite a recent devastating earthquake, a source familiar with the decision said on Monday.
The decision, made on Monday by senior IMF and World Bank officials, came after Moroccan authorities pressed the global institutions to proceed with the Oct. 9-15 gathering in Marrakech, just 45 miles (72 kilometres) from the site of the 6.8-magnitude quake that killed more than 2,900 people on Sept. 8.
messages : 3005 Inscrit le : 04/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Sep 2023 - 14:12
Un importateur de verre qui se lance dans l'industrie.... Objectif : 100% de substitution des importations et export Vers l'Afrique... J'espère que d'autres vont suivre... https://www.challenge.ma/limportateur-de-verre-orimex-se-lance-dans-lindustrie-268256/
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Sep 2023 - 15:05
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 21 Sep 2023 - 19:23
Ce programme, présenté le mercredi 20 septembre, au Souverain n’impactera pas les chantiers sociaux et les grandes réformes initiées par l’Etat, comme la réforme de l’éducation, de la santé ou encore la généralisation de la protection sociale. C’est la première chose qu’une source officielle tient à nous préciser, sans aller plus dans le détail, devoir de réserve oblige à ce stade. >>Un programme de 120 milliards de DH consacré aux provinces sinistrées, présenté au Roi Mohammed VI Comment le gouvernement peut-il réaliser cette prouesse ? Un ancien haut commis de l’Etat, habitué à la structuration de grands programmes de développement public, considère que les 120 milliards sont facilement mobilisables, et que cela n'aura pas d’impact sur la programmation financière de l’Etat pour les prochaines années. La moitié des 120 milliards sont déjà là ! Son raisonnement est simple. Les 120 milliards sont programmés sur cinq ans, ce qui équivaut en théorie à une enveloppe de 24 milliards de DH par an. En théorie, précise-t-il, parce que les deux premières années pourraient mobiliser plus de fonds que les trois années suivantes. En effet, l’essentiel de l’effort sera consacré à la reconstruction et, surtout, à la remise à niveau du réseau routier qui sera particulièrement budgétivore les deux premières années. Et ces 24 milliards de DH par an, selon notre expert, vont servir six provinces et préfectures, comme annoncé par le communiqué du Cabinet royal : Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate. Si l'on procède à une répartition égale pour simplifier le calcul, ajoute notre source, cela donne un montant d’investissement de 4 milliards de DH par province et par an. Ce qui nous amène à des montants faciles à mobiliser, et dont la grande majorité est déjà disponible. "L’investissement public a atteint 300 milliards de DH dans la loi de Finances 2023, et ne devrait pas baisser les prochaines années. Les 24 milliards de DH que nécessitera ce programme se diluent facilement dans cette enveloppe d’investissement qui comprend à la fois l’investissement de l’Etat, celui des établissements publics et des collectivités territoriales. L’argent est déjà là dans le budget de l’Etat, il suffira de faire de la réallocation selon les nouveaux besoins qui se présentent, voir dans le détail ce qui est programmé par chaque ministère, établissement public ou collectivité locale pour affiner les choses", explique notre source. Ce travail de réallocation du budget déjà disponible, et qui peut être mobilisé via le budget de l’investissement public programmé chaque année dans la loi de Finances, peut couvrir, selon notre expert, 60 milliards de DH au bas mot sur les cinq ans, soit la moitié des 120 milliards que nécessitera le financement du programme de reconstruction et de mise à niveau des régions sinistrées. À cela devrait s’ajouter, comme dans toute crise ou catastrophe naturelle, un effort supplémentaire de l’Etat qui peut aller jusqu’à 20 milliards de DH sur cinq ans, estime notre source. C’est l’équivalent de 4 milliards de DH par an, pas de quoi chambouler le budget général de l’Etat ou le programme gouvernemental. Via le budget d’investissement de l’Etat, qui comprend également les investissements des établissements et entreprises publiques et les collectivités territoriales comme les Régions qui sont toutes dotées d’un programme de développement régional, le gouvernement peut donc mobiliser jusqu’à 80 milliards de DH sur les cinq ans, soit les deux tiers de l’enveloppe globale de ce programme royal. La coopération internationale doit se faire sur des projets spécifiques Reste 40 milliards de DH pour boucler la boucle. Notre ancien haut commis de l’Etat reprend les termes du communiqué royal qui a été, selon lui, très précis sur la partie financement. Ce communiqué évoque en effet le budget de l’Etat, la solidarité nationale et la coopération internationale. La solidarité nationale s’exprime déjà via le compte spécial créé pour rassembler les contributions des citoyens et des entreprises publiques et privées. Notre expert estime que l’effort de solidarité permettra d’atteindre les 20 milliards de DH. Le reste (20 milliards) pourra alors être mobilisé via la coopération internationale, à travers le montage de projets spécifiques, avec une structuration financière permettant aux différents organismes internationaux désireux de participer à l’effort de reconstruction de se joindre aux efforts du Maroc. "C’est la méthode la plus efficace et transparente pour gérer l’argent de la coopération internationale, puisque cela permet aux partenaires du Royaume de savoir où leur argent sera investi et de faire un suivi de l’avancement des projets financés. Le Maroc est rompu à ce genre d’exercice", explique notre source. Pour notre expert, via ces projets spécifiques où se grefferont des aides internationales, le Maroc pourra même mobiliser davantage. Il cite l’exemple du séisme d’Al Hoceima, à la suite duquel les aides internationales avaient contribué à plus de 30% du programme de reconstruction et de réhabilitation des infrastructures de la région. a écrit:
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 22 Sep 2023 - 17:20
La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) a annoncé le lancement des travaux de réalisation de l'autoroute Tit Mellil-Berrechid. Un chantier bien particulier de par sa conception en 2x3 voies et sa réalisation par des sociétés de BTP à 100% marocaines. Les détails La Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) concrétise une fois de plus sa politique de préférence nationale. Cette entreprise, dirigée par Anouar Benazzouz, vient d’annoncer le démarrage des travaux de construction de la nouvelle autoroute Tit Mellil-Berrechid, une réalisation entièrement menée par des compétences marocaines. Ce projet s'inscrit dans le cadre du contrat-programme entre l'État et ADM et vise à « alléger le trafic transitant par le Grand Casablanca et à réduire la longueur et la durée des déplacements des usagers venant du Nord et de l'Est et se dirigeant vers le Sud du Royaume », indique ADM dans un communiqué publié ce jeudi 21 septembre. Cette autoroute sera la première au niveau national avec une conception en 2x3 voies. L'objectif d'ADM est de prendre en compte le trafic actuel et futur transitant par le Grand Casablanca, en particulier le trafic de l'axe Casablanca-Aéroport Mohammed V, le développement que connaît la région de Casablanca-Settat, ainsi que d'autres éléments analysés lors des études avant-projet, précise ADM. S'étendant sur une longueur de 30 km, cette autoroute reliera directement l'autoroute de contournement de Casablanca (A1) au niveau de la bifurcation de Tit Mellil, à l'autoroute Casablanca-Marrakech (A3) et à l'autoroute Berrechid-Beni Mellal (A4) au niveau du nœud autoroutier de Berrechid, explique le communiqué. Cinq entreprises marocaines sur le chantier Pour mener à bien ce chantier, ADM a décidé de le scinder en 4 lots, attribuant chacun à une grande entreprise marocaine de BTP ou à un groupement d'entreprises, apprend-on de sources consultées par Le Desk. Ainsi, le premier tronçon, entre le nœud autoroutier de Berrechid et Deroua sur une distance de 11 km, a été confié au groupe Mojazine, présidé par Brahim Moujahid, ex-président de la région Beni Mellal-Khenifra, pour un montant de près de 780 millions de dirhams (MDH). Cette entreprise a été, entre autres, chargée, avec Bioui Travaux, de la réalisation de l'autoroute de contournement Casablanca. Le deuxième tronçon, reliant Deroua à Mediouna sur une distance de 10 km, a été attribué à l'entreprise El Hallaoui pour un montant de près de 770 MDH. Appartenant à la famille El Hallaoui, cette société a déjà réalisé plusieurs routes principales au Maroc, notamment à Ouezzane, Tétouane, Tanger et Chefchaouen, en plus de plusieurs trémies au niveau de Rabat et Salé. Le troisième tronçon, qui s'étend sur 10 km et relie Mediouna à la bifurcation de Tit Mellil, a été confié à un groupement de deux entreprises, pour un montant de 792 MDH. Il s'agit de Bioui Travaux, dirigé par Abderrahim Bioui, également président de la région de l'Oriental, et de Grand Travaux Routiers (GTR), qui est également en charge de la réalisation de la voie express Tiznit-Laâyoune. Le dernier lot concerne la construction de quatre viaducs entre le nœud autoroutier de Berrechid et l'échangeur de l'Aéroport Mohammed V sur la route nationale RN9. Il a été attribué à la société SEEG, spécialisée dans la construction de BTP, présidée par Mhamed Ouchicha, pour un montant de près de 115 MDH. Il convient de rappeler que la réalisation de la première section de cette autoroute, qui s'étend sur 30 km et pour laquelle ADM a mobilisé une enveloppe globale de 2,5 milliards de dirhams (MMDH), avait été attribuée à The Arab Contractors. Cependant, ce spécialiste égyptien du BTP a été ultérieurement disqualifié sur décision du Conseil d'administration d'ADM, mettant en avant la préférence nationale pour soutenir les compétences marocaines. Une politique que Anouar Benazzouz souhaite appliquer à la lettre, avait-il insisté lors de sa participation à la dernière édition de Face au Desk. Son objectif est de créer un écosystème national pour valoriser l'emploi et favoriser le transfert de compétences au Maroc. a écrit:
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 26 Sep 2023 - 19:24
Fahed64 a écrit:
RED BISHOP a écrit:
Ca veut dire que l'inflation est contenu...retour à la normal...
Non ça veut dire surtout que on veut pas freiner l'Activité économique "officielle" celle qui rapporte des taxes et fait tourner le BTP.
Le reste est déconnecté de la réalité comme expliqué ici par alpha rohm et d'autres.
Oui !
Si l'on se réfère aux situations US-UE ils vont continuer d'augmenter les taux, car ils n'arrivent pas à endiguer l'inflation et atteindre leur taux limite fixé à 2%...
Il risque d'y avoir un contexte économique morose pour les 2-3 prochaines années !
marques General de Brigade
messages : 3961 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Mer 27 Sep 2023 - 10:29
Les taux réels sont plus bas que les taux adjudications , ce qui veut dire que le marché a déjà anticipé la baisse des taux, on est sur du 2% , alors que le lancement se faisait avec des propositions à 5%
Bank El Maghrib ne fait que constater un fait visible depuis quelques mois
Autre chose intéressante, Jouahari anticipe un rebond de croissance suite au tremblement de terre, les milliards qui vont être dépensés pour les travaux , vont générer beaucoup de revenus pour les ménages et entreprises et au final des taxes pour l'Etat
RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Office des Changes Mer 27 Sep 2023 - 16:37
Chiffres Janvier-Aout 2023 des Echanges Extérieurs
Importation : 47.6 Milliards de dollars ( equivalent du PIB Lettonie) Exportation : 39.97 Milliards de dollars ( PIB Estonie) Déficit : - 7.6 Milliards