MaritimeNews publie en exclusivité, un ensemble de documents qui retracent pour la première fois d’une manière méthodologique les différents aspects de l’un des plus grands scandales maritimes du Maroc Moderne.
Ces documents qui ont été préparés par des Ex salariés du Groupe COMARIT dévoilent les différents détournements qui ont conduit à la faillite du Groupe, ils mettent en lumière également le rôle des différents acteurs comme les Groupes CMA CGM et Fred Olsen, les banques et le commissaire au compte.
MaritimeNews a fait le choix de publier en intégralité, la correspondance et les documents en sa possession.
Nous reproduisons ci-dessous le texte du mail des Salariés du Groupe COMARIT :
Plusieurs sociétés françaises, espagnoles, italiennes et marocaines ont été victimes de la plus grande faillite maritime depuis que le Maroc existe. Cette faillite a fait perdre des millions d’euros aux créanciers et a bouleversée la vie de 6000 personnes qui sont à ce jour à la rue sans aucunes indemnités ni salaires.
COMARIT et COMANAV FERRY étaient les plus grandes compagnies maritimes d’Afrique.
Plusieurs facteurs ont contribué à cette faillite :
Les dirigeants ont détournés plus de 120 Millions d’Euros en Europe et sans comptabiliser une partie de chiffre d’affaires non déclarée le tout partaient dans les paradis fiscaux.
Le transporteur maritime CMA GGM et sa Filiale COMANAV ont fait des fausses déclarations dans le contrat de vente de COMANAV FERRY à COMARIT. Ces dernières seront poursuivies en justice au Maroc par les salariés et les créanciers pour dissimulation des pertes réelles de plus de 100 millions d’euros sur Comanav ferry.
Le Groupe Norvégien Fred. Olsen & Co avec sa présidente Mme Anette S. OLSEN seront poursuivis au Maroc pour la vente de leurs actions de COMARIT pour un montant de 70 Millions d’euros pour une valeur comptable de 20 Millions d’Euros et pourquoi avoir ajouté les 50 Millions d’Euros ?
Les banques marocaines et françaises ont contribué largement à cette faillite en attribuant des crédits ruineux sans respecter les règles élémentaires de la Banque du Maroc (Bank-al-Maghrib) pour un montant dépassant les 250 Millions d’Euros et pour certaines en souscrivant à 20% du capital.
Nous les salariés sommes à une semaine de dépôts de nos procédures pénales et commerciales contre toutes les personnes et institutions qui ont contribué à la chute de la société Comarit. Certains créanciers ont déjà entamés des procédures contre les banques mais ne sont pas au courant des vrais responsables de cette faillite.
Nous demandons à tous les créanciers de se joindre à nous car nous détenons toutes les preuves de cette faillite véritablement frauduleuses.
Je vous informe également que la cour d'appel de Fès à confirmer le jugement de première instance, à savoir la liquidation de la société COMARIT et son dirigeant M. Abdelali ABDELMOULA.
Citation :
Comarit : les dessous du plan de sauvetage proposé par Toufiq Ibrahimi
Il a créé avec des ex-dirigeants de Comanav Morocco Ferries en mars dernier. L’objectif était de renflouer la Comarit pour lui permettre de ne pas rater la haute saison en attendant une solution pérenne. La solution a été jugée trop risquée par les banques. L’information est passée inaperçue dans le flot des centaines d’annonces légales qui paraissent chaque jour. En mars dernier, Toufiq Ibrahimi, ex-PDG de Comanav, décidait de créer la société Morocco Ferries, spécialisée dans le transport maritime.
Dotée d’un capital de départ d’un million de DH, la structure compte dans son tour de table, outre M. Ibrahimi, trois personnes physiques, dont Abdelaziz Allouch (ex-directeur central) et Adnane Filali (ex-directeur général) en plus d’une personne morale du nom de SIZ.CO. Une incursion dans un secteur déjà miné par les problèmes de rentabilité ? Plutôt un montage financier destiné à trouver un vital sursis de quelques mois pour la société Comarit, celle-là même qui avait acquis, en février 2009, auprès de Comanav, alors présidée par Toufiq Ibrahimi, sa filiale, Comanav Ferry.
Il faut dire que Comarit et ses filiales (entre autres Comanav Ferry), dont l’actionnaire de référence est la famille Abdelmoula, se débattent dans des problèmes financiers qui ont fini par bloquer son activité. Navires saisis dans les ports pour redevances non acquittées depuis le début de l’année, salaires non payés depuis plus de six mois et endettement bancaire entre crédits long terme et lignes de fonctionnement atteignant 2 milliards de DH, dont la Banque populaire et Attijriwafa bank se partagent le plus gros. Autant dire que la société est quasiment en faillite.
Quand les banques exigent des garanties de l’Etat…
S’agissant d’un secteur hautement sensible, la question qui relève non seulement, sur le plan économique, de 1 700 emplois à sauvegarder mais également, et sur le plan politique, du maintien d’un pavillon national (aux côtés de l’autre compagnie marocaine IMTC) dans une activité de transport maritime de voyageurs fortement trustée par les compagnies espagnoles, a bien évidemment fait l’objet de consultations avec les responsables étatiques, les banques et des professionnels du secteur aussi bien des compagnies étrangères qui seraient prêts à entrer dans le capital que des hommes du métier appelés à s’occuper de la gestion. C’est dans le cadre de ces consultations que Toufiq Ibrahimi, a été approché. L’homme connaît bien le secteur puisqu’il a été l’artisan du redressement et de la privatisation de Comanav (vendue en 2007 à CMA-CGM) entreprise qu’il a présidée entre août 2001 et juillet 2010, lorsqu’il a été nommé à la présidence de l’Agence spéciale Tanger-Méditerranée.
Un moment, il fut question que M. Ibrahimi prenne en main la gestion de la compagnie. Sauf que cela ne résolvait pas le problème du financement. En février dernier déjà, la compagnie avait un besoin urgent de 200 MDH que les banques ont refusé d’accorder, exigeant pour cela des garanties de l’Etat. Un comité interministériel a même été formé mais il n’a pu qu’intervenir pour empêcher que les bateaux saisis ne soient mis aux enchères…
Un mandat de gestion pour permettre de lever 200 MDH en engagements par signature…
C’est alors que Toufiq Ibrahimi a proposé une solution intermédiaire : accorder à la Comarit le nécessaire sursis qui lui permettrait de ne pas rater la saison estivale (juin-septembre), porteuse de chiffre d’affaires, au cours de laquelle le flux de voyageurs est à son maximum du fait des entrées de MRE et des touristes. Les rentrées d’argent qui en découleraient permettraient de parer aux problèmes les plus urgents en attendant une recapitalisation qui passerait obligatoirement par une entrée d’un «industriel» dans le capital.
Le scénario proposé par l’ex-patron de Comanav s’apparente, dans le jargon bancaire, à une avance sur marché. Concrètement, la société Morocco Ferries apporterait en fonds propres 100 MDH et lèverait auprès des banques 200 autres millions (sous forme de garantie) qui serviraient au redémarrage de l’activité. Munie d’un mandat de gestion de la part de Comarit, trop endettée pour pouvoir emprunter davantage, Morocco Ferries devrait, avec un financement potentiel de 300 MDH, débloquer les saisies sur les navires bloqués, les mettre à niveau ainsi que le reste de la flotte en arrêt technique, payer les arriérés de salaires et ceux à venir pour la période estivale, gérer l’activité commerciale et encaisser les recettes pour compte. A l’issue de la haute saison, le mandataire qui table sur des recettes équivalentes à ses 300 MDH d’engagements (en comptant celles provenant de la cession de 2 parmi les 11 navires de la compagnie) prévoyait le réglement des problèmes urgents de Comarit, tout en rémunérant le capital apporté et les intérêts bancaires sur l’engagement par signature.
En somme, Morocco Ferries devrait se substituer à Comarit le temps de la haute saison et le temps de trouver une solution de plus long terme, car, affirme un armateur, «avec l’arrivée d’un industriel et un apport en capital, les banques auraient accepté une restructuration d’une dette qu’elles savent sérieusement compromise». En fait l’un conditionne l’autre : les banques exigeaient une solution pérenne et un apport d’argent frais pour continuer à prêter à la compagnie et les investisseurs ne veulent pas s’engager dans une affaire à qui on a coupé le financement bancaire.
Pour séduisant qu’il est, le plan de Toufiq Ibrahimi était-il viable ? On ne le saura pas, puisque, selon des banquiers eux-mêmes, le pool bancaire concerné a refusé de cautionner la solution proposée par Morocco Ferries. En attendant, Comarit s’enfonce chaque jour un peu plus et ne pas être au rendez-vous de la saison estivale pourrait lui coûter son existence. Affaire à suivre.
Sujet: Re: Économie marocaine Mar 21 Nov 2023 - 17:59
Après les négociations entamées avec les exportateurs de céréales ukrainiens, les négociants marocains ont engagé des discussions avec les Russes. Ces derniers se sont retrouvés hier à Casablanca lors d’une réunion organisée à l’initiative du consulat général de la Russie. L’objectif principal de cette réunion est d’examiner les moyens permettant de surmonter les difficultés posées par le contexte géopolitique dans la région, ce qui rend l’importation des céréales depuis la Russie, et depuis la mer Noire en général, une mission « très risquée », indique Omar Yacoubi, président de la Fédération nationale des négociants en céréales et en légumineuses (FNCL), contacté par Le Desk. A cet égard, les discussions ont porté sur la problématique de l’assurance. « Étant donné que l’acheminement des cargaisons depuis la Russie s’accompagne de plusieurs risques sécuritaires, nous avons besoin de garanties que les bateaux traverseront le passage du Bosphore en sécurité », explique notre interlocuteur, soulignant que l'assurance de ces cargaisons par les opérateurs russes figure parmi les options proposées. Un autre point qui complique la tâche pour les négociants marocains est celui du mode de paiement. Les banques russes étant exclues du système SWIFT, ceux-ci explorent les moyens de mettre en place un circuit de paiement permettant de fluidifier les échanges entre les entreprises marocaines et russes. Bien que « des solutions définitives ne soient pas encore trouvées », les échanges menés lors de cette réunion ont eu un écho positif chez les importateurs marocains qui recherchent continuellement la diversification de leurs sources d’approvisionnement. Pour rappel, cette réunion intervient à moins d’une semaine d’une réunion pareille, organisée à l’initiative de l’ambassade ukrainienne à Rabat afin de préparer une reprise des importations depuis ce pays. a écrit:
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 23 Nov 2023 - 17:41
Ça va être comme Maroc Télécom ça l'arrange de payer l'amende et de continuer tellement elle ce fait de fric . Je trouve que l'amende et ridicule le (montant) ridicule . C'est mieux que rien (alahouma 3mach Oula 3ma).
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 23 Nov 2023 - 18:16
"Ils se précipitent toujours pour appliquer des augmentations, comme ce fut le cas en septembre dernier. Cependant, depuis, le marché pétrolier s'est calmé et les prix sont revenus à leur niveau d'avant juillet 2023.
Par contre, le prix à la pompe n'a pas bougé. Il faut arrêter avec ce système rentier où le conducteur marocain est le seul perdant face à l'État, les entreprises du secteur et les conducteurs professionnels.
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 26 Nov 2023 - 11:33
Au Maroc, les pétroliers vont verser 1,84 MMDH au trésor public. Notifiée le 23 novembre, cette sanction pécuniaire a été rendue par le Conseil de la concurrence contre 9 opérateurs ainsi que leur organisation professionnelle. L'amende "transactionnelle" met fin à ce dossier où les parties étaient accusées d'ententes illicites. Dans le droit de la concurrence, transiger signifie "ne pas contester les griefs". Entendez : les parties concernées ont plaidé "coupables", ce qui a ouvert la voie à la négociation avec le conseil de la concurrence. Ces tractations ont été menées par le rapporteur général. L'amende transactionnelle a été, ensuite, validée collégialement par les membres du Conseil. Qui paiera combien ? Le Conseil, qui préfère aborder la question sous son angle "sectoriel", n'a pas communiqué sur la ventilation de l'amende. Le choix de publier ou non sera dévolu à chaque entreprise impliquée. Certaines sont cotées en bourse. L'amende sera payée "solidairement" mais les contributions ne seront pas égales. Selon nos informations, la quote-part a été fixée en tenant compte de la situation de chaque opérateur (chiffre d'affaires, part de marché, degré d'implication etc.). Les discussions elles-mêmes ont été menées au cas par cas. En transigeant, les entreprises mises en cause ont évité une sanction qui pouvait atteindre 10% de leur chiffres d'affaires. Ce taux aurait pu s'étendre au CA mondial pour les distributeurs étrangers. L'enjeu est dans les engagements L'issue amiable fait de l'amende un détail anecdotique. Elle permet aux parties de tourner la page de ce contentieux ouvert en 2016 (sur une plainte de la branche transport de la CDT). Mais ouvre un nouveau chapitre, autrement plus stratégique : Il concerne l'alignement du secteur avec les règles de la concurrence. Les opérateurs et leur association professionnelle se sont engagés à une série de mesures en ce sens. C'est là, tout l'intérêt du dossier. De ces engagements "comportementaux", beaucoup ont une portée corrective. Les opérateurs devront adopté des programmes internes de "conformité au droit de la concurrence". Leur teneur a été étayée dans un guide publié en 2022 par le Régulateur. Parmi les neuf pétroliers, certains l'avait instauré avant leur condamnation pour entente. Le dispositif inclura une "cartographie des risques concurrentiels au sein de ces sociétés" ainsi que "des systèmes d’alerte internes efficaces". Sa mise en place et son suivi seront assurés par un responsable désigné en interne. Cette personne servira de relais auprès du Conseil de la concurrence. D'autres engagements annoncent de grands bouleversements sur le marché. Ils touchent notamment à la relation entre les distributeurs et les station-services "indépendantes de leur réseau". Ces dernières auront "toute la latitude pour changer les prix de vente publics à leur niveau, immédiatement, à tout moment et sans homologation préalable." Les pétroliers doivent également assainir leurs pratiques en matière de collecte et d’échange "d'informations sensibles". Ce point fait partie des griefs retenus par les services du Conseil. Il vise en particulier les données relatives à " la gestion des infrastructures communes de stockage, et des opérations d’approvisionnement en commun en gasoil et essence". Le partage de données ne constitue pas toujours une entente illicite. Ses usages abusifs le sont en revanche. Cela étant, la frontière entre ce qui est interdit et ce qui ne l'est pas échappe parfois même aux initiés. Le Conseil annonce la publication de "lignes directrices" consacrée au sujet. Dans leur contenu, les engagements ont une portée générale et concernent tout le secteur. Des opérateurs étrangers à la procédure peuvent procéder spontanément à leur application. Néanmoins, en cas de manquement, c'est bien les neuf pétroliers et leur association qui engagent leur responsabilité. Le non-respect des mesures peut lui-même donner lieu à un dossier contentieux, avec de lourdes sanctions et astreintes à la clé (voir article 39 et 40 de la loi 104-12). Découvrez le nouveau guide immobilier proposé par Yakeey en partenariat avec Médias24. a écrit:
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 26 Nov 2023 - 15:01
Oui Ssi Fremo vu que celle-ci sera versé au tresor public et probablement en 2024
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Anzarane Lt-colonel
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Sujet: Re: Économie marocaine Dim 26 Nov 2023 - 17:04
1.8 MMDH c'est vraiment rien par rapport aux gains engranger par leurs entente et pratiques frauduleuse. La montagne qui accouche d'une souris.
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messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 26 Nov 2023 - 18:17
Fremo a écrit:
Est ce que cet amende sera en plus de leur contribution au fond du séisme ?!
Supposons que le résultat fiscal d'Akwa Group soit fixe de 2 milliards de DH par an entre 2023 et 2027.
Selon la législation fiscale marocaine, qui autorise une déduction maximale de 5% de ce résultat fiscal, la déduction fiscale maximale autorisée pour Akwa Group serait de 100 millions de dirhams par an.
En plus, l'article 247 Bis du Code général des impôts permet d'étaler cette déduction fiscale sur une période de 3 à 5 ans
Ainsi, Akwa Group pourrait théoriquement déduire 100 millions de DH chaque année sur une période de 5 ans pour couvrir le montant du don.
Par conséquent, sur une période de 5 ans, Akwa Group pourrait déduire un total de 500 millions de DH, et non les 600 millions de DH initiaux du don. Le don net d'Akwa Group, en termes de coût fiscal après déduction, serait donc de 100 millions de DH.
Concernant, l'amende de 1,8 milliard de DH infligée par le Conseil de la concurrence couvre une période de 8 ans depuis la libéralisation du secteur des hydrocarbures en 2015, malgré des gains non conformes estimés à au moins 43 milliards de dirhams
L'amende initiale de 9 milliards de dirhams imposée en 2021 a été annulée à la suite du limogeage du président M. Guerraoui.
Pas besoin de faire math sup pour comprendre qui sont les vrais gagnants et perdants dans cette histoire rocambolesque !
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romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 26 Nov 2023 - 21:46
Il faut voir le vrai tour de table des principaux distributeurs/importateurs pour comprendre c'est frustrant et c'est décevant notre pays mérite mieux mais lahissaoub
simplet General de Brigade
messages : 3204 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 27 Nov 2023 - 1:27
Faut que la CDG ou une entité publique lance une compagnie de distribution et tirer les prix vers le Bas. c'est la seule manière de minimisé la collusion organisée ou automatique en s'alignant sur le prix du coururent
Y a pas un seul pays au monde ou y a pas d'entente sur les prix a la pompe ca n'existe pas , même en Suède
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Sujet: Re: Économie marocaine Lun 27 Nov 2023 - 8:34
Et pourquoi pas nationaliser la SAMIR, et rendre l'approvisoinnement exculisif via cette entité ?
pyromane Colonel-Major
messages : 2380 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 27 Nov 2023 - 9:40
jrad-killer a écrit:
Et pourquoi pas nationaliser la SAMIR, et rendre l'approvisoinnement exculisif via cette entité ?
Toi tu cherches des problèmes
Sinon on parle de 1,8 MILLIRADS de MAD, ca ne me semble pas si ridicule, je rappelle que c'est juste une amende. Si on avait un droit du consommateur assez développé des associations auraient pu poursuivre les compagnies pour des dommages et intérêts. Ce n'est pas assez certes mais moi je vois que c'est un bon début. Sauf pour la partie PdG qui fait comme si ca ne le concernait pas, le mélange argent politique est toxique pour notre pays.
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 27 Nov 2023 - 9:56
Pour moi c'est la solution. La SAMIR acheterait du brut et ferait le raffinage non seulement pour le Maroc mais pour la région.
pyromane Colonel-Major
messages : 2380 Inscrit le : 22/06/2011 Localisation : Ailleurs Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 27 Nov 2023 - 10:34
Oui mais dans ce cas on aurait une visibilité sur le coût de toute la chaine de valeur du carburant, et on pourra se rendre compte à quel point on se fait arnaquer, alors que là il faut aller collecter les chiffres chez l'office de change et dans les différents bilans financiers plus ou moins détaillés, rares sont ceux qui peuvent le faire. En tout ca ca restera, avec le vol des caisses de retraites, comme une des plus grosses arnaques dans l'histoire du pays.
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simplet General de Brigade
messages : 3204 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 27 Nov 2023 - 12:06
jrad-killer a écrit:
Et pourquoi pas nationaliser la SAMIR, et rendre l'approvisoinnement exculisif via cette entité ?
Impossible
construire une autre a Nador coutera moins cher
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Anzarane Lt-colonel
messages : 1468 Inscrit le : 14/03/2019 Localisation : Fes Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 27 Nov 2023 - 15:20
Des fois en se demande vraiment ou est l'ETAT dans ce bazar et pas que dans les hydrocarbures !??
Socket-error General de Division
messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 27 Nov 2023 - 15:21
Concernant le coût de la remise en service de la SAMIR, il a été estimé en fin 2020 à 2 Mds de DH pour la réhabilitation des installations, et +5 Mds de DH pour l'approvisionnement des produits pétroliers avant le lancement.
Il est vrai que l'emplacement de cette raffinerie et sa pollution dans un axe urbain très chargé représentent le point le plus négatif. Cependant, le coût de construction d'une nouvelle raffinerie coûterait entre 1 et 2 milliards de $. C'est comme choisir entre la peste et le choléra !
Sur un autre volet, un contrôle fiscal chez TotalEnergies Maroc semble nécessaire, car d'après leurs résultats des deux à trois dernières années, le résultat net est tombé de + de 5 % à moins de 2,5%, dans un marché favorable et marqué par l'entente au niveau des Prix. DE plus, TotalEnergies maîtrise l'ensemble de la chaîne de valeur, de l'extraction au raffinage et à la distribution.
AU moins Afriquia Gaz maintient des prévisions de résultat net supérieures à 5 % jusqu'en 2025.
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Zakaria Commandant
messages : 1171 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Économie marocaine Lun 27 Nov 2023 - 16:11
Il me semble que total maroc est une franchise detenus par un saoudien ou emirien