non il reste BMCI qui historiquement appartient a BNP Parisbas
Exact, leur tour arrivera Ils ont commencé par vendre 2 filiales l'année dernière !
MHE, je suis déçu aussi par ses agissements, il reste un financier qui fait de l'achat vente et non un entrepreneur !
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@(il reste un financier qui fait de l'achat vente et non un entrepreneu).
Je suis pas vraiment d'accord avec toi frérot parce que même Othmane benjelloul c'est un financier mais c'est un très très grand patriotes on peut être financier et patriote
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messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 7 Mar - 3:00
Il n'est même pas financier, son domaine c'est plutôt l'assurance, les services, la santé et l'immobilier !
Il reste que 3 derniers, la banque c'est nouveau pour lui !
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messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 7 Mar - 3:19
Compte tenu de son expérience en tant que ministre de l'Industrie, je m'attendais à ce qu'il investisse son capital dans l'automobile ou l'aéronautique, notamment par le rachat de PME en Europe pour rapatrier la technologie chez nous et bâtir un secteur industriel solide.
Mais rien de tel, malheureusement. Il semble qu'un bon nombre de milliardaires dans notre pays ne soit pas animé par un esprit patriotique. Je me demande ce qu'ils comptent faire avec tout cet argent. Ils devraient prendre exemple sur les milliardaires US.
Pécresse la présidence d'IDF en visite au Maroc du 23 au 26 avril !
Ils n'ont pas froid aux yeux !! Une visite purement économique pour prospecter les domaines suivants :
- Ville durable (notamment la gestion de l’eau et l’énergie décarbonnée) - - Accueil de grands événements sportifs tels que la Coupe d’Afrique des nations de football 2025 et la Coupe du monde 2030 (infrastructures, hébergement, organisation…) - E-santé
@(- Ville durable (notamment la gestion de l’eau et l’énergie décarbonnée)
---- lydec.
@(Mobilités décarbonées (notamment ferroviaires)
---- TGV M
@(Coupe du monde 2030 (infrastructures, hébergement, organisation…)
---- bureau d'étude consultant ???? On verra après le jeux olympiques
@(E-santé)
--- ????
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messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 7 Mar - 6:06
Lydec c'est mort, il y a une loi désormais qui interdit la délégation aux entreprises étrangères ! Qui sont remplacés par les sociétés régionales ! Je pense qu'ils veulent profiter des contrats des viles vertes et écologiques de type : Zenata, Bousokoura, la future nouvelle ville du grand stade...
E-Santé : ils veulent profiter du plan marocain de télémédecine en cours de déploiement dans les régions reculées !
Par contre, leur approche me semble mal choisie, mal timée et révèle une certaine cupidité au regard de la précipitation régnante.
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Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 7 Mar - 6:13
MHE vient de mettre la main sur une mine …. À lui d’en faire une mine d’or ou de diamant !
Mais il a un outil maintenant pour financer ses ambitions.
Si on vise le lead sur le continent, la banque assurance et aussi un moyen.
Les flux bancaires c'est énormément d'information. T'imagines l'info qu'une banque récolte quand elle te garanti une opération à travers les documents qu'elle demande?
Soumise à un plan de rigueur drastique par son nouveau patron, la Société Générale a ajouté sa filiale marocaine à son catalogue africain de cessions dans le sillage de son désengagement continental. Un accord autour de 8 MMDH est en cours d’être finalisé avec Saham Group qui a l’avantage du cash disponible et de rassurer les autorités financières du pays En juin dernier, deux semaines après la prise de fonction de son nouveau patron, Slawomir Krupa, la Société Générale trouvait un accord avec deux groupes bancaires africains pour céder ses filiales au Congo, en Guinée équatoriale, en Mauritanie et au Tchad. A l’époque déjà, les marchés prophétisaient un départ de la banque tricolore de la Tunisie, mais le Maroc, parmi 13 autres pays du continent ne semblait pas encore atteint par la vague. Mais depuis quelques semaines, la rumeur était devenue persistante sur « l’ouverture d’une réflexion stratégique », comme le confiaient à la presse, dont Le Desk, nombre de sources du milieu bancaire marocain. Restait à savoir si la SoGé allait aussi se départir rapidement de son joyau marocain fondé en 1913. Les événements se sont-ils précipités depuis que le « candidat idéal », à savoir Moulay Hafid Elalamy (MHE) a répondu favorablement à la banque d’affaires Lazard chargée d’approcher les potentiels repreneurs ? Selon nos informations, c’est en décembre dernier, au tournant de la conclusion des accords en vue de la cession au groupe Vista de deux filiales, Société Générale Burkina Faso et Banco Société Générale Moçambique que les choses se seraient accélérées pour SoGé Maroc, jalon important dans le processus du mouvement de retrait du continent africain. La Générale sous régime sec A la tête de la Société Générale depuis mai 2023, le Franco-Polonais Slawomir Krupa, 50 ans, avait promis à son actionnariat, mais aussi et surtout au marché un plan d’économies triennal de 1,7 milliard d’euros alors que la croissance des revenus demeurait encore faible, entre 0 et 2 %. Un plan qui s’accompagne par une réduction drastique d’effectifs, une baisse des coûts et bien entendu par des cessions imposées par la réglementation qui s’est considérablement durcie en Europe, tout comme la supervision par les banques centrales, mais aussi la montée en puissance de la digitalisation et de l’IA qui a transfiguré tous les métiers de la finance, sans oublier les normes de « sustainability » à intégrer à tous les étages des financements. De quoi sonner la charge pour une politique de recentrage sur les marchés les plus rentables. Un revirement stratégique en somme : jusqu’ici, à rebours des autres banques françaises, le groupe de La Défense avait renforcé ses investissements en Afrique, mais des facteurs exogènes comme la crise du Covid puis la montée du risque géopolitique consécutif aux foyers de tensions dans le monde l’ont amené à resserrer sa présence dans les zones grises et/ou non productives pour sa rentabilité. Dans ce contexte de turbulences marquées aussi par les scories des scandales à répétition (Affaire Kerviel, Panama Papers), Krupa qui ne vient pas comme ses prédécesseurs de la banque de détail, mais de la banque de financement et d’investissement avec comme objectif de réaliser des économies substantielles, avait choisi fin 2023 de nommer François Bloch, nouveau directeur des réseaux bancaires internationaux en Afrique, bassin méditerranéen et outre-mer. Missionné pour forger un modèle d’affaires « simplifié, intégré et synergétique », selon la banque, dans la droite ligne de la stratégie imposée par Krupa depuis le printemps dernier, c’est lui qui ajoutera la filiale marocaine au basket des cessions confié à Lazard. « La Société Générale Maroc figure sur la liste de glissement pour 2024 après les deals conclus notamment avec les groupes Vista et Coris ailleurs sur le continent », nous confie une source du marché, ajoutant qu’elle « devrait même précéder en termes de momentum » celui prévu pour l’Union Internationale de Banques (UIB) en Tunisie. Au Maroc, la SoGé a dû faire face de nombreux défis avec la concurrence des mastodontes Attijariwafa bank ou Banque Populaire contre qui il a toujours été difficile de rivaliser sur le segment de l’entreprise ou pour capter la clientèle encore trop balbutiante de la classe moyenne. Ceci sans compter, au-delà de « la taille critique » à atteindre devant justifier son maintien sur le marché, des normes et process plus exigeants puisque calqués sur ceux imposés à la maison-mère par les réglementations européennes. Tout ceci confirmant les informations de presse évoquant « un deal en cours » qui s’inscrit dans un mouvement plus large de désengagement des banques françaises sur le continent, comme au Maroc avec le retrait du Crédit Agricole du Crédit du Maroc au profit du groupe Holmarcom. SoGé « pressée de conclure le deal » Dans le détail, le montant serait proche des 8 milliards de dirhams selon diverses sources médiatiques concordantes pour le bloc des 57,65 % détenu par SoGé France. MHE à travers sa holding Saham Group serait « entré dans une phase avancée de la négociation qui concerne la banque et ses principales filiales à savoir Eqdom, Sogelease et La Marocaine Vie ». On s’en doutait un peu : parmi les groupes disposant de suffisamment de cash pour une sortie rapide de la banque française du marché marocain « pressée de conclure le deal », selon nos sources, les candidats ne pouvaient pas être légion et il était pour le moins impensable de voir arriver un acteur étranger dans un secteur aussi balisé au Maroc, s’agissant de surcroît de la cinquième banque par la taille du pays (PNB de 6 MMDH) et dont le portefeuille dispose d'un éventail d'investisseurs, notamment hexagonaux. Dans sa mue en fonds d’investissement panafricain à l’aune de son décroisement avec le Sud-africain Sanlam, Saham Group avait simplifié son actionnariat en rachetant pour 155 millions de dollars les parts du Français Wendel. Ainsi transformé avec « l’ambition de renforcer davantage sa position d’acteur continental », Saham Group promettait des emplettes. Et à part les rumeurs de visées sur Bank Of Africa depuis dissipées, MHE, à qui on avait bien présenté quelques pépites comme la cristallerie Baccarat ou des start-ups au Moyen-Orient, n’avait pas encore réalisé d’acquisitions à la hauteur de ses moyens et ambitions. Pour la banque française, qui veut fouetter son cours stagnant en bourse dans un contexte défavorable de renchérissement du coût de l'argent, le repreneur est tout-trouvé, puisque Saham Group a le luxe de proposer une offre sans recourir à un schéma byzantin d’endettement : MHE est assis sur un joli trésor de guerre issu de la cession de son pôle assurance à Sanlam en 2018 pour 1,05 milliard de dollars et sur l’encaissement, en 2021, de 330 millions de dollars (M $) à l’issue de la vente en bourse d’une partie de ses titres Majorel. De plus, le magnat des affaires et ex-ministre de l'Industrie a aussi touché un autre pactole avec le rachat de l’entreprise de call centers par le géant français Téléperformance, suite au débouclage de l’OPA fin octobre dernier. L’avantage pour la Société Générale étant donc que le paraphe pourrait intervenir dans des délais courts et surtout dans des conditions acceptables et rassurantes pour les autorités financières du pays, en premier lieu Bank Al Maghrib. a écrit:
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simplet General de Brigade
messages : 3204 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 8 Mar - 4:37
Socket-error a écrit:
Compte tenu de son expérience en tant que ministre de l'Industrie, je m'attendais à ce qu'il investisse son capital dans l'automobile ou l'aéronautique, notamment par le rachat de PME en Europe pour rapatrier la technologie chez nous et bâtir un secteur industriel solide.
Mais rien de tel, malheureusement. Il semble qu'un bon nombre de milliardaires dans notre pays ne soit pas animé par un esprit patriotique. Je me demande ce qu'ils comptent faire avec tout cet argent. Ils devraient prendre exemple sur les milliardaires US.
ca dépend
si c'est pour utiliser sa banque pour faire la même chose de ce que fait Othmane Benjelloun c'est 10 dernières années ca serait une bonne chose
Mais si juste pour ramasser encore de l'argent ca sera juste une banque étrangères de plus
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simplet General de Brigade
messages : 3204 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Ven 8 Mar - 4:40
Socket-error a écrit:
On assez de banquiers dans le pays, ce dont on a besoin c'est des entrepreneurs !
On parle aussi d'un rachat possible de la BMCI par Attijari
Y a pas milles façon
c'est facilité l'accès aux financement aux ingénieurs gestionnaires avec une expérience de ce lancer dans l'entreprenariat dans leur domaine
les Chinois ont procédé comme ça
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simplet General de Brigade
messages : 3204 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 9 Mar - 3:09
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faut pas jouer avec la monnaie, on a plus à y perdre qu'à gagner
et les choses peuvent facilement échapper a tout contrôle, si le le yoyo s'affole c'est compliquer de le faire arrêter , si la confiance dans une monnaie est atteinte c'est pas les mesures de la banque national qui vont la rétablir ou arrêter la descente en enfer
ca vaut vraiment pas le coup d'essayer
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romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Sam 9 Mar - 17:05
Surtout maintenant c'est crucial, on est à la phase de lancement d'investissement structurel avec des dizaines de milliards de dollars avec 60 ou 50% issues de fonds étrangers beaucoup de Nish industrielles sont entrain de voir le jour et notre cartographie économique se métamorphose on a impérativement besoin d'une stabilité monétaire et en cas d'election de Trump for probable que la guerre va prendre fin mais pas sans conséquence avec la probabilité d'un deuxième choc exogène c'est pas que du blabla croyez moi
les chocs externes sont mieux gérés avec une monnaie flottante dont la valeur n est pas artificiellement liée a une devise étrangère ou un panier de devises étrangères.
Ça permettra d accélérer les investissements.
Dans les cas de l'Égypte et de la Turquie ce n est pas le régime de change le probleme. C est le déséquilibre abyssal dans la balance des paiements. Ce n est absolument pas le cas du maroc ou on est à l équilibre depuis des années avec une inflation basse (en comparaison ).
Rendre la monnaie flottante ne veut pas dire supprimer la réglementation de change
Samurai et reda85 aiment ce message
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 10 Mar - 9:13
Non ça dépend de la nature des chocs et c'est pas uniquement le déséquilibre de la balance des payements mais beaucoup de ratios et d'indicateurs à prendre en considération, l'équilibre de notre balance est très fragile car basé sur des revenus volatile tel que le tourisme et les transferts des MRE et pas sur les revenus d'une économie productive donc on fait un arbitrage entre le coût d'opportunité que présente la libéralisation et le risque couru avec plusieurs scénarios et croyez moi le résultat et le même c'est beaucoup trop risqué comparé au bénéfices que nous pouvons (hypothétiquement) avoir
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messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 10 Mar - 9:58
Le Maroc ne devrait pas suivre l'exemple de pays tels que la Turquie, l'Égypte, et l'Argentine, où les régimes de change ont contribué à un risque inflationniste élevé, cela engendrait chez nous des troubles sociaux et dissuadait les MRE d'envoyer de l'argent au pays.
À la place, le Maroc pourrait envisager de s'inspirer de pays comme la Chine, l'Inde, et la Russie, qui ont adopté des régimes de monnaie flottante dirigée.
Ce système permet à la monnaie nationale de fluctuer dans un corridor défini, avec la possibilité pour la banque centrale d'intervenir pour stabiliser la monnaie si nécessaire. Cette approche permettrait au Maroc de bénéficier de la flexibilité du taux de change pour répondre aux chocs économiques externes, tout en maintenant une certaine stabilité monétaire pour prévenir l'inflation et encourager les envois de fonds des MRE, contribuant ainsi à la stabilité économique et sociale du pays.
Le Maroc ne devrait pas suivre l'exemple de pays tels que la Turquie, l'Égypte, et l'Argentine, où les régimes de change ont contribué à un risque inflationniste élevé, cela engendrait chez nous des troubles sociaux et dissuadait les MRE d'envoyer de l'argent au pays.
À la place, le Maroc pourrait envisager de s'inspirer de pays comme la Chine, l'Inde, et la Russie, qui ont adopté des régimes de monnaie flottante dirigée.
Ce système permet à la monnaie nationale de fluctuer dans un corridor défini, avec la possibilité pour la banque centrale d'intervenir pour stabiliser la monnaie si nécessaire. Cette approche permettrait au Maroc de bénéficier de la flexibilité du taux de change pour répondre aux chocs économiques externes, tout en maintenant une certaine stabilité monétaire pour prévenir l'inflation et encourager les envois de fonds des MRE, contribuant ainsi à la stabilité économique et sociale du pays.
Le système actuel est justement celui du corridor . Il correspond à une certaine situation et à un certain cadre macro économique.
Notre situation actuelle est bien meilleure qu il y a 10ans. Nous sommes beaucoup plus résilients. Notre balance de paiement est équilibrée depuis des années. La banque centrale n a jamais eu à intervenir depuis landerniere reforme. Il n y absolument rien de comparable avec l egypte ou l Argentine. C est le bon moment de le faire.
C est un excellent moyen de se prémunir contre des chocs causés par une distortion de la valeur "officielle" de la monnaie contre sa vraie valeur de marché dictée par les volumes des échanges
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messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 10 Mar - 11:29
On dirait 9ta3na oued ...
Comme l'a souligné Si Rhom précédemment, notre économie demeure vulnérable, et notre balance des paiements n'affiche pas d'excédents significatifs.
Les sources de notre fragilité sont diverses, incluant des réserves de change limitées, l'impact de la sécheresse sur notre économie, la dépendance au tourisme, la volatilité des prix des phosphates, les coûts fluctuants de l'énergie, MRE, ainsi que les répercussions des conflits internationaux.
En conséquence, bien que je sois favorable à l'élargissement du corridor de taux de change pour apporter plus de flexibilité et le détachement du dollar et l'euro, je reste opposé à l'adoption d'un régime de change entièrement flottant.
Un tel système expose les pays à des risques accrus, permettant potentiellement aux puissances économiques et aux fonds spéculatifs internationaux de manipuler notre développement économique et de nous rendre vulnérables à des attaques de vengeance, de représailles et à des manœuvres spéculatives !
Les gens ici pensent qu'une fixation de la valeur nominale d'une monnaie est la bonne politique qui va les mettre à l'abris des attaques spéculatives Le régime fix ne va jamais vous éviter une perte de valeur si votre inflation est supérieur à l'inflation du reste du monde (ce qui n'est pas le cas du Maroc), le régime fix est le plus facile à attaquer J'espère qu'on va franchir ce pas le plus rapidement possible comme ça tout le monde ici se rendra compte qu'il avait tort
Dernière édition par Samurai le Dim 10 Mar - 11:45, édité 1 fois
les chocs externes sont mieux gérés avec une monnaie flottante dont la valeur n est pas artificiellement liée a une devise étrangère ou un panier de devises étrangères.
Ça permettra d accélérer les investissements.
Dans les cas de l'Égypte et de la Turquie ce n est pas le régime de change le probleme. C est le déséquilibre abyssal dans la balance des paiements. Ce n est absolument pas le cas du maroc ou on est à l équilibre depuis des années avec une inflation basse (en comparaison ).
Rendre la monnaie flottante ne veut pas dire supprimer la réglementation de change
Absolument l'Egypte inflation 30%, canal suez quasi fermée = augmentation du déficit courant Turquie inflation 60% On est loin de ces cas de figure
Comme l'a souligné Si Rhom précédemment, notre économie demeure vulnérable, et notre balance des paiements n'affiche pas d'excédents significatifs.
Les sources de notre fragilité sont diverses, incluant des réserves de change limitées, l'impact de la sécheresse sur notre économie, la dépendance au tourisme, la volatilité des prix des phosphates, les coûts fluctuants de l'énergie, MRE, ainsi que les répercussions des conflits internationaux.
En conséquence, bien que je sois favorable à l'élargissement du corridor de taux de change pour apporter plus de flexibilité et le détachement du dollar et l'euro, je reste opposé à l'adoption d'un régime de change entièrement flottant.
Un tel système expose les pays à des risques accrus, permettant potentiellement aux puissances économiques et aux fonds spéculatifs internationaux de manipuler notre développement économique et de nous rendre vulnérables à des attaques de vengeance, de représailles et à des manœuvres spéculatives !
Faux, notre balance des paiements est positive en 2023
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messages : 6821 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Économie marocaine Dim 10 Mar - 12:10
Positif, mais pas des excédents à plus de 10 mds $ n'ont plus !! Ce qui explique que nous n'avons pas de réserve pour couvrir plus de 6 mois importations !
À la première attaque dun fond spéculatif, on est hors jeu ! Allez alors à ce moment-là expliquez à la rue le prix excessif des produits de première nécessité !!