_________________ “The supreme art of war is to subdue the enemy without fighting.”
― Sun Tzu, The Art of War
Armageddon 2eme classe
messages : 39 Inscrit le : 23/11/2023 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 0:40
BennyBlanco a écrit:
Organisation AIPAC
Et alors ? Les intérêts du Maroc d'abord, que ce soit avec l'AIPAC ou les bouddhistes calvinistes lutheriens, pas de place pour les sentiments ou le frérisme à outrance.
En tant que marocain je ne vais jamais oublier le complot des républicains arabes contre le Maroc lors de la guerre froide, tentative de coup d'état, bases arriéres des opposants politique voulant renverser et déstabiliser le pays, et nos "chers frères" palestiniens sur commande de Khaddafi, premier à avoir fourni au polisario des instructions militaires sur sol lybien (cf archives de la CIA), puis on nous a imposer 15 ans de guerre qui ont saigné nos finances et notre développement socio-économique ! Est-ce que ils se sont posé la question des répercussions sur le Maroc et son peuple ? Si ce n'est le patriotisme des marocains et leur endurance, et le courage des membres des FAR, le Maroc aurait explosé.
Ils voulaient participer au renversement de la monarchie et installer un régime militaire panarabiste, au diable tout les bâtard républicains, laïcs ou islamiste ! Vive le Maroc.
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romh General de Division
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 9:03
Le Maroc d'abord et le Maroc toujours Que les palestiniens fondent leur AIPAC s'unissant commencer à travailler comme des vrais hommes intégrer l'industrie les financé la sécurité construire une vraie intellegencis Collective, arrêter de mendier la sympathique et la charité du monde en usant les malheureux de leurs compatriotes coincé à Gaza ou la Cisjordanie Et là pourquoi pas eux à la place de l'AIPAC israéliens ???? Mais non nous on a nos propres affaires à prendre soin de et on a pas le temps de bousier nos intérêts pour les autres
Bolden, Fahed64, Seguleh I, docleo, Youben, sraboutibada et Socket-error aiment ce message
atlas General de Division
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 9:25
romh a écrit:
Le Maroc d'abord et le Maroc toujours Que les palestiniens fondent leur AIPAC s'unissant commencer à travailler comme des vrais hommes intégrer l'industrie les financé la sécurité construire une vraie intellegencis Collective, arrêter de mendier la sympathique et la charité du monde en usant les malheureux de leurs compatriotes coincé à Gaza ou la Cisjordanie Et là pourquoi pas eux à la place de l'AIPAC israéliens ???? Mais non nous on a nos propres affaires à prendre soin de et on a pas le temps de bousier nos intérêts pour les autres
J'aime bien !!!
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Bolden Lieutenant
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 9:39
Les coups de poignards qu'on se prend dans la gueule depuis 1962 sans discontinuer jusqu'à maintenant, tout ça pour nous récompenser de notre mentalité de khawa mes c...., certains en redemandent ?
Quand je vois Pjd, benkirane et cpie qui prient pour la mémoire de nasrallah, j'ai la gerbe au plus au point.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
Fahed64, Seguleh I, romh et sraboutibada aiment ce message
Bolden Lieutenant
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 9:43
En tant que Marocain, pourquoi devrais-je pleurer pour Nasrallah et le Hezbollah au Liban, une milice chiite financée par l'Iran, qui soutient ouvertement le Polisario et cherche à diviser mon pays ?
Hezbollah à Beyrouth, Iran, Algérie arment ceux qui font la guerre au Maroc et… pic.twitter.com/LiAgKqiQfE
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simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 12:59
BennyBlanco a écrit:
Organisation AIPAC
pourtant les palestiniens qui ce la coulent douce en Cisjordanie et les autres dans les zones de 47 n'ont pas de problème avec AIPAC ni avec shekel
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 15:54
Pas besoin d'eux pour faire notre travaille! Ni Jack Lang, BHL ou autres individus avec des reputations très disuasive...
Comptons sur nous meme et trouvons nous meme des interlocuteurs chez nos partenaires . Rien n'est gratuit et faut pas exager avec la real politik...
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 18:40
Je poste cela ici. Interview de Lekjaa au journal l'express ...
Citation :
Fouzi Lekjaa, ministre marocain du Budget : "Rabat et Paris vont partir à la conquête de l’Afrique"
Entretien. La visite d’Etat d’Emmanuel Macron à Rabat a été l’occasion de sceller de nombreux accords entre les deux pays. Avec l’ambition de créer des champions capables de s’exporter sur le continent africain.
Sous le plafond boisé du Palais des hôtes, à Rabat, les ministres et les patrons français se sont succédé, sous l’œil du roi du Maroc Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron, pour sceller solennellement 22 accords dans divers domaines. Fouzi Lekjaa, ministre du Budget marocain, était l’un des signataires, actant avec Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, un protocole d’entente dans le domaine de l’eau. Egalement président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) depuis 2014, Fouzi Lekjaa est le principal artisan de la candidature conjointe du Maroc, avec l’Espagne et le Portugal, pour l’organisation du Mondial 2030, qui doit être confirmée le 11 décembre au Congrès de la Fifa. Pour L’Express, il revient sur la visite historique ainsi que les perspectives de partenariat économique, notamment dans le champ des infrastructures.
L’Express : Quel est votre regard sur la signature des accords économiques et la visite d’Etat du président Macron à Rabat ?
Fouzal Lekjaa : Au-delà des accords, la visite du président Macron au Maroc, à l’invitation de Sa Majesté le roi, marque une nouvelle étape, et la suite logique de relations exceptionnelles qui ont toujours lié nos pays. A travers l’Histoire, cette relation n’était pas seulement commerciale mais aussi culturelle, civilisationnelle. La dimension économique est déjà présente aujourd’hui : le Maroc est le premier partenaire africain de la France. Avec l’élan donné par ces signatures, l’objectif est d’encourager la construction de champions mixtes entre entreprises marocaines et françaises, capables de conquérir le continent africain. Le potentiel de développement est énorme. Dans les télécoms, le secteur bancaire, du secteur financier, le génie civil, les BTP, l’énergie propre, l’eau, le dessalement… La complémentarité nous permettra de réussir ensemble. Ces projets interviennent dans un contexte qui met le Maroc et la France devant des défis assez complexes comme la situation au Moyen-Orient ou au Sahel. Nous devons unir nos atouts pour faire face.
Le Maroc, très bien implanté sur le continent, ne semble pas avoir vraiment besoin de la France, qui a très mauvaise presse dans plusieurs pays africains.
Il faut s’écarter de la logique du "qui a besoin de l’autre". Le plus important, c’est d’utiliser les atouts de l’un pour combler les insuffisances de l’autre et former des entités mixtes capables d’aller exporter leur expertise, au niveau du continent africain, du continent européen ou ailleurs. Le Maroc a ce rôle de relais entre les deux continents, qui ne date pas d’hier : le royaume a toujours été un passage pour les échanges, la passerelle qui assurait ces transferts commerciaux, économiques mais aussi civilisationnels. La particularité de cette visite, c’est de construire les jalons d’une relation future, particulière, exceptionnelle et stratégique, qui impose aux générations futures un autre état d’esprit dans la manière d’agir.
La France vient d’organiser les Jeux olympiques. Vous êtes le porteur de la candidature à la Coupe du monde de football 2030 du Maroc, du Portugal et de l’Espagne. Attendez-vous des transferts de compétence dans ce domaine ?
La candidature conjointe du Maroc, de l’Espagne et du Portugal est particulière puisqu’il s’agit de la candidature de deux continents et de trois pays. Géographiquement, c’est une triangulaire magnifique. Vous pouvez voir un match à Madrid et le même jour, un autre à Rabat. C’est une heure de vol entre chaque capitale. Il y a une continuité civilisationnelle sur ce pourtour méditerranéen. Mon objectif est de signifier à la jeunesse européenne et africaine que la réussite pourrait être collective. Le pourtour méditerranéen n’est pas là que pour gérer des situations problématiques liées à l’immigration. Nos ancêtres ont construit ensemble et il est possible de le refaire aujourd’hui. C’est une responsabilité collective des Etats d’Europe et d’Afrique. La France nous aidera évidemment à réussir le rendez-vous.
Nous rencontrons des patrons d’entreprises français dans le cadre de la visite d’Etat. Une Coupe du monde, c’est un système très complexe, qui mobilise tous les domaines. Une partie des projets ou des conventions stratégiques qui ont été signés lundi s’inscrivent parfaitement dans ce processus, comme la ligne à grande vitesse entre Casablanca et Marrakech pour faire la continuité entre Tanger et Marrakech. Un spectateur pourra faire Madrid ou Marrakech en quelques heures de déplacement par train rapide. C’est cela, la complémentarité !
Quels sont les principaux défis pour le Maroc dans l’organisation de cet événement ?
Par rapport aux infrastructures sportives, nous sommes presque dans la même configuration que pour la Coupe du monde en France en 1998. On aura à construire un seul grand stade à Casablanca et mettre à niveau les stades existants. Le défi n° 1 de cette organisation pour nous, du côté marocain, c’est de réussir l’héritage à 100 %. Dans un événement sportif majeur, le degré d’évaluation, c’est l’héritage. Nous voulons utiliser la Coupe du monde pour accélérer le processus de développement qui a été lancé depuis plus de vingt-cinq ans, pour réaliser les besoins du Maroc en 2030. Il faut réaliser les extensions de nos aéroports d’ici la fin de la décennie, avec ou sans Coupe du monde, parce que le flux de touristes connaît une croissance à deux chiffres chaque année. De même pour les infrastructures autoroutières ou pour nos projets énergétiques.
Il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de rencontrer M. Bruno Le Maire [NDLR : alors ministre de l’Economie] en visite au Maroc, accompagné de plusieurs chefs d’entreprise. Nous ne partons pas de zéro. Il y a plusieurs entreprises françaises qui travaillent chez nous et qui nous appuieront. Une Coupe du monde, c’est un événement majeur, plus de 10 millions de spectateurs et 48 équipes, 102 matchs, avec toutes les exigences de mobilisation, d’infrastructure, d’organisation, de sécurité, de gestion de flux. C’est deux fois la Coupe du monde de 1998 avec 24 équipes. De plus, en 2030, ce sera le centenaire de la compétition !
Au moment du séisme en septembre 2023, beaucoup de commentaires affirmaient qu’il y avait une façade du Maroc très moderne, très développée et une autre qui en a moins profité. Est-ce que, depuis, il y a eu des investissements massifs dont vous voyez déjà les fruits ?
La gestion du séisme a été une réussite, dans une approche maroco-marocaine et qui a été, dès le départ, supervisée et pilotée personnellement par Sa Majesté le roi. La solidarité marocaine a été citée en exemple. Un an après le séisme, les logements qui étaient touchés partiellement sont démolis, et nous avons entamé une nouvelle configuration des infrastructures. Les habitants d’Al Haouz aujourd’hui, même si vous leur donnez la possibilité gratuitement de loger à Marrakech, ils ne quitteront jamais la zone. C’est leur monde. Contrairement à ce qu’on peut dire, c’est un écosystème très riche, en atouts naturels, touristiques, etc. D’ailleurs, les 12 millions de touristes qui vont à Marrakech ne restent pas que dans la ville et visitent la région d’Al Haouz. Il ne faut pas aller dans des logiques de comparaison, en prenant pour référence des gratte-ciel face à une région riche en patrimoine naturel.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
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RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 18:52
Il est dommage qu'aprés une semaine aussi riche que celle-ci ( Visite Macron, MAS) sur les 11 a 12 Milliards de dollars de conventions, il n'y a rien pour le volet militaire
_________________
romh General de Division
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 18:58
RED BISHOP a écrit:
Il est dommage qu'aprés une semaine aussi riche que celle-ci ( Visite Macron, MAS) sur les 11 a 12 Milliards de dollars de conventions, il n'y a rien pour le volet militaire
Peut être c'est la partie cachée de l'iceberg et peut être que les français sont rentrés dans la course très en retard donc on s'est peut être déjà décidé sur plusieurs dossiers les visites intensifiés des américains sont pour quelque chose....
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romh General de Division
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 19:05
Fahed64 a écrit:
Je poste cela ici. Interview de Lekjaa au journal l'express ...
Citation :
Fouzi Lekjaa, ministre marocain du Budget : "Rabat et Paris vont partir à la conquête de l’Afrique"
Entretien. La visite d’Etat d’Emmanuel Macron à Rabat a été l’occasion de sceller de nombreux accords entre les deux pays. Avec l’ambition de créer des champions capables de s’exporter sur le continent africain.
Sous le plafond boisé du Palais des hôtes, à Rabat, les ministres et les patrons français se sont succédé, sous l’œil du roi du Maroc Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron, pour sceller solennellement 22 accords dans divers domaines. Fouzi Lekjaa, ministre du Budget marocain, était l’un des signataires, actant avec Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, un protocole d’entente dans le domaine de l’eau. Egalement président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) depuis 2014, Fouzi Lekjaa est le principal artisan de la candidature conjointe du Maroc, avec l’Espagne et le Portugal, pour l’organisation du Mondial 2030, qui doit être confirmée le 11 décembre au Congrès de la Fifa. Pour L’Express, il revient sur la visite historique ainsi que les perspectives de partenariat économique, notamment dans le champ des infrastructures.
L’Express : Quel est votre regard sur la signature des accords économiques et la visite d’Etat du président Macron à Rabat ?
Fouzal Lekjaa : Au-delà des accords, la visite du président Macron au Maroc, à l’invitation de Sa Majesté le roi, marque une nouvelle étape, et la suite logique de relations exceptionnelles qui ont toujours lié nos pays. A travers l’Histoire, cette relation n’était pas seulement commerciale mais aussi culturelle, civilisationnelle. La dimension économique est déjà présente aujourd’hui : le Maroc est le premier partenaire africain de la France. Avec l’élan donné par ces signatures, l’objectif est d’encourager la construction de champions mixtes entre entreprises marocaines et françaises, capables de conquérir le continent africain. Le potentiel de développement est énorme. Dans les télécoms, le secteur bancaire, du secteur financier, le génie civil, les BTP, l’énergie propre, l’eau, le dessalement… La complémentarité nous permettra de réussir ensemble. Ces projets interviennent dans un contexte qui met le Maroc et la France devant des défis assez complexes comme la situation au Moyen-Orient ou au Sahel. Nous devons unir nos atouts pour faire face.
Le Maroc, très bien implanté sur le continent, ne semble pas avoir vraiment besoin de la France, qui a très mauvaise presse dans plusieurs pays africains.
Il faut s’écarter de la logique du "qui a besoin de l’autre". Le plus important, c’est d’utiliser les atouts de l’un pour combler les insuffisances de l’autre et former des entités mixtes capables d’aller exporter leur expertise, au niveau du continent africain, du continent européen ou ailleurs. Le Maroc a ce rôle de relais entre les deux continents, qui ne date pas d’hier : le royaume a toujours été un passage pour les échanges, la passerelle qui assurait ces transferts commerciaux, économiques mais aussi civilisationnels. La particularité de cette visite, c’est de construire les jalons d’une relation future, particulière, exceptionnelle et stratégique, qui impose aux générations futures un autre état d’esprit dans la manière d’agir.
La France vient d’organiser les Jeux olympiques. Vous êtes le porteur de la candidature à la Coupe du monde de football 2030 du Maroc, du Portugal et de l’Espagne. Attendez-vous des transferts de compétence dans ce domaine ?
La candidature conjointe du Maroc, de l’Espagne et du Portugal est particulière puisqu’il s’agit de la candidature de deux continents et de trois pays. Géographiquement, c’est une triangulaire magnifique. Vous pouvez voir un match à Madrid et le même jour, un autre à Rabat. C’est une heure de vol entre chaque capitale. Il y a une continuité civilisationnelle sur ce pourtour méditerranéen. Mon objectif est de signifier à la jeunesse européenne et africaine que la réussite pourrait être collective. Le pourtour méditerranéen n’est pas là que pour gérer des situations problématiques liées à l’immigration. Nos ancêtres ont construit ensemble et il est possible de le refaire aujourd’hui. C’est une responsabilité collective des Etats d’Europe et d’Afrique. La France nous aidera évidemment à réussir le rendez-vous.
Nous rencontrons des patrons d’entreprises français dans le cadre de la visite d’Etat. Une Coupe du monde, c’est un système très complexe, qui mobilise tous les domaines. Une partie des projets ou des conventions stratégiques qui ont été signés lundi s’inscrivent parfaitement dans ce processus, comme la ligne à grande vitesse entre Casablanca et Marrakech pour faire la continuité entre Tanger et Marrakech. Un spectateur pourra faire Madrid ou Marrakech en quelques heures de déplacement par train rapide. C’est cela, la complémentarité !
Quels sont les principaux défis pour le Maroc dans l’organisation de cet événement ?
Par rapport aux infrastructures sportives, nous sommes presque dans la même configuration que pour la Coupe du monde en France en 1998. On aura à construire un seul grand stade à Casablanca et mettre à niveau les stades existants. Le défi n° 1 de cette organisation pour nous, du côté marocain, c’est de réussir l’héritage à 100 %. Dans un événement sportif majeur, le degré d’évaluation, c’est l’héritage. Nous voulons utiliser la Coupe du monde pour accélérer le processus de développement qui a été lancé depuis plus de vingt-cinq ans, pour réaliser les besoins du Maroc en 2030. Il faut réaliser les extensions de nos aéroports d’ici la fin de la décennie, avec ou sans Coupe du monde, parce que le flux de touristes connaît une croissance à deux chiffres chaque année. De même pour les infrastructures autoroutières ou pour nos projets énergétiques.
Il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de rencontrer M. Bruno Le Maire [NDLR : alors ministre de l’Economie] en visite au Maroc, accompagné de plusieurs chefs d’entreprise. Nous ne partons pas de zéro. Il y a plusieurs entreprises françaises qui travaillent chez nous et qui nous appuieront. Une Coupe du monde, c’est un événement majeur, plus de 10 millions de spectateurs et 48 équipes, 102 matchs, avec toutes les exigences de mobilisation, d’infrastructure, d’organisation, de sécurité, de gestion de flux. C’est deux fois la Coupe du monde de 1998 avec 24 équipes. De plus, en 2030, ce sera le centenaire de la compétition !
Au moment du séisme en septembre 2023, beaucoup de commentaires affirmaient qu’il y avait une façade du Maroc très moderne, très développée et une autre qui en a moins profité. Est-ce que, depuis, il y a eu des investissements massifs dont vous voyez déjà les fruits ?
La gestion du séisme a été une réussite, dans une approche maroco-marocaine et qui a été, dès le départ, supervisée et pilotée personnellement par Sa Majesté le roi. La solidarité marocaine a été citée en exemple. Un an après le séisme, les logements qui étaient touchés partiellement sont démolis, et nous avons entamé une nouvelle configuration des infrastructures. Les habitants d’Al Haouz aujourd’hui, même si vous leur donnez la possibilité gratuitement de loger à Marrakech, ils ne quitteront jamais la zone. C’est leur monde. Contrairement à ce qu’on peut dire, c’est un écosystème très riche, en atouts naturels, touristiques, etc. D’ailleurs, les 12 millions de touristes qui vont à Marrakech ne restent pas que dans la ville et visitent la région d’Al Haouz. Il ne faut pas aller dans des logiques de comparaison, en prenant pour référence des gratte-ciel face à une région riche en patrimoine naturel.
Je doute très fort que notre chef de gouvernement puisse donner un tel interview même avec l'aide de son équipe malheureusement il.nous faut beaucoup de travail pour atteindre une certaine efficacité dans le choix de nos haut responsables
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 19:31
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
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Bolden Lieutenant
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Ven 1 Nov 2024 - 19:45
romh a écrit:
RED BISHOP a écrit:
Il est dommage qu'aprés une semaine aussi riche que celle-ci ( Visite Macron, MAS) sur les 11 a 12 Milliards de dollars de conventions, il n'y a rien pour le volet militaire
Peut être c'est la partie cachée de l'iceberg et peut être que les français sont rentrés dans la course très en retard donc on s'est peut être déjà décidé sur plusieurs dossiers les visites intensifiés des américains sont pour quelque chose....
Moi je me dis que si Macron et son équipe ont embarqué toute une équipe de déchet médiatique avec lui, c'était surtout pour saturer le plus possible l'espace médiatique (bhl, darmon, bellatar, Jack lang, montiel, debouz, tout le monde de l’extrême gauche à l’extrême droite, était invité à s’indigner et n'a eu d'autre choix que de tomber dans le panneau).
Mission accomplie donc. De cette façon, il a pu travailler tranquillement sur des dossiers aussi importants que secrets.
_________________ Le Maghrib tout entier (al-Maġhrib al-aqsá bi-jumlati-hi) s’est mis en mouvement, le fond des vallées s’est rempli, les pentes ont déversé le tumulte de ce torrent impétueux. @ Abd Al Mu'min, 1158.
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romh General de Division
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 2 Nov 2024 - 9:51
butters Caporal chef
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 2 Nov 2024 - 14:01
Fahed64 a écrit:
Je poste cela ici. Interview de Lekjaa au journal l'express ...
Citation :
Fouzi Lekjaa, ministre marocain du Budget : "Rabat et Paris vont partir à la conquête de l’Afrique"
Entretien. La visite d’Etat d’Emmanuel Macron à Rabat a été l’occasion de sceller de nombreux accords entre les deux pays. Avec l’ambition de créer des champions capables de s’exporter sur le continent africain.
Sous le plafond boisé du Palais des hôtes, à Rabat, les ministres et les patrons français se sont succédé, sous l’œil du roi du Maroc Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron, pour sceller solennellement 22 accords dans divers domaines. Fouzi Lekjaa, ministre du Budget marocain, était l’un des signataires, actant avec Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, un protocole d’entente dans le domaine de l’eau. Egalement président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) depuis 2014, Fouzi Lekjaa est le principal artisan de la candidature conjointe du Maroc, avec l’Espagne et le Portugal, pour l’organisation du Mondial 2030, qui doit être confirmée le 11 décembre au Congrès de la Fifa. Pour L’Express, il revient sur la visite historique ainsi que les perspectives de partenariat économique, notamment dans le champ des infrastructures.
L’Express : Quel est votre regard sur la signature des accords économiques et la visite d’Etat du président Macron à Rabat ?
Fouzal Lekjaa : Au-delà des accords, la visite du président Macron au Maroc, à l’invitation de Sa Majesté le roi, marque une nouvelle étape, et la suite logique de relations exceptionnelles qui ont toujours lié nos pays. A travers l’Histoire, cette relation n’était pas seulement commerciale mais aussi culturelle, civilisationnelle. La dimension économique est déjà présente aujourd’hui : le Maroc est le premier partenaire africain de la France. Avec l’élan donné par ces signatures, l’objectif est d’encourager la construction de champions mixtes entre entreprises marocaines et françaises, capables de conquérir le continent africain. Le potentiel de développement est énorme. Dans les télécoms, le secteur bancaire, du secteur financier, le génie civil, les BTP, l’énergie propre, l’eau, le dessalement… La complémentarité nous permettra de réussir ensemble. Ces projets interviennent dans un contexte qui met le Maroc et la France devant des défis assez complexes comme la situation au Moyen-Orient ou au Sahel. Nous devons unir nos atouts pour faire face.
Le Maroc, très bien implanté sur le continent, ne semble pas avoir vraiment besoin de la France, qui a très mauvaise presse dans plusieurs pays africains.
Il faut s’écarter de la logique du "qui a besoin de l’autre". Le plus important, c’est d’utiliser les atouts de l’un pour combler les insuffisances de l’autre et former des entités mixtes capables d’aller exporter leur expertise, au niveau du continent africain, du continent européen ou ailleurs. Le Maroc a ce rôle de relais entre les deux continents, qui ne date pas d’hier : le royaume a toujours été un passage pour les échanges, la passerelle qui assurait ces transferts commerciaux, économiques mais aussi civilisationnels. La particularité de cette visite, c’est de construire les jalons d’une relation future, particulière, exceptionnelle et stratégique, qui impose aux générations futures un autre état d’esprit dans la manière d’agir.
La France vient d’organiser les Jeux olympiques. Vous êtes le porteur de la candidature à la Coupe du monde de football 2030 du Maroc, du Portugal et de l’Espagne. Attendez-vous des transferts de compétence dans ce domaine ?
La candidature conjointe du Maroc, de l’Espagne et du Portugal est particulière puisqu’il s’agit de la candidature de deux continents et de trois pays. Géographiquement, c’est une triangulaire magnifique. Vous pouvez voir un match à Madrid et le même jour, un autre à Rabat. C’est une heure de vol entre chaque capitale. Il y a une continuité civilisationnelle sur ce pourtour méditerranéen. Mon objectif est de signifier à la jeunesse européenne et africaine que la réussite pourrait être collective. Le pourtour méditerranéen n’est pas là que pour gérer des situations problématiques liées à l’immigration. Nos ancêtres ont construit ensemble et il est possible de le refaire aujourd’hui. C’est une responsabilité collective des Etats d’Europe et d’Afrique. La France nous aidera évidemment à réussir le rendez-vous.
Nous rencontrons des patrons d’entreprises français dans le cadre de la visite d’Etat. Une Coupe du monde, c’est un système très complexe, qui mobilise tous les domaines. Une partie des projets ou des conventions stratégiques qui ont été signés lundi s’inscrivent parfaitement dans ce processus, comme la ligne à grande vitesse entre Casablanca et Marrakech pour faire la continuité entre Tanger et Marrakech. Un spectateur pourra faire Madrid ou Marrakech en quelques heures de déplacement par train rapide. C’est cela, la complémentarité !
Quels sont les principaux défis pour le Maroc dans l’organisation de cet événement ?
Par rapport aux infrastructures sportives, nous sommes presque dans la même configuration que pour la Coupe du monde en France en 1998. On aura à construire un seul grand stade à Casablanca et mettre à niveau les stades existants. Le défi n° 1 de cette organisation pour nous, du côté marocain, c’est de réussir l’héritage à 100 %. Dans un événement sportif majeur, le degré d’évaluation, c’est l’héritage. Nous voulons utiliser la Coupe du monde pour accélérer le processus de développement qui a été lancé depuis plus de vingt-cinq ans, pour réaliser les besoins du Maroc en 2030. Il faut réaliser les extensions de nos aéroports d’ici la fin de la décennie, avec ou sans Coupe du monde, parce que le flux de touristes connaît une croissance à deux chiffres chaque année. De même pour les infrastructures autoroutières ou pour nos projets énergétiques.
Il y a quelques mois, j’ai eu l’occasion de rencontrer M. Bruno Le Maire [NDLR : alors ministre de l’Economie] en visite au Maroc, accompagné de plusieurs chefs d’entreprise. Nous ne partons pas de zéro. Il y a plusieurs entreprises françaises qui travaillent chez nous et qui nous appuieront. Une Coupe du monde, c’est un événement majeur, plus de 10 millions de spectateurs et 48 équipes, 102 matchs, avec toutes les exigences de mobilisation, d’infrastructure, d’organisation, de sécurité, de gestion de flux. C’est deux fois la Coupe du monde de 1998 avec 24 équipes. De plus, en 2030, ce sera le centenaire de la compétition !
Au moment du séisme en septembre 2023, beaucoup de commentaires affirmaient qu’il y avait une façade du Maroc très moderne, très développée et une autre qui en a moins profité. Est-ce que, depuis, il y a eu des investissements massifs dont vous voyez déjà les fruits ?
La gestion du séisme a été une réussite, dans une approche maroco-marocaine et qui a été, dès le départ, supervisée et pilotée personnellement par Sa Majesté le roi. La solidarité marocaine a été citée en exemple. Un an après le séisme, les logements qui étaient touchés partiellement sont démolis, et nous avons entamé une nouvelle configuration des infrastructures. Les habitants d’Al Haouz aujourd’hui, même si vous leur donnez la possibilité gratuitement de loger à Marrakech, ils ne quitteront jamais la zone. C’est leur monde. Contrairement à ce qu’on peut dire, c’est un écosystème très riche, en atouts naturels, touristiques, etc. D’ailleurs, les 12 millions de touristes qui vont à Marrakech ne restent pas que dans la ville et visitent la région d’Al Haouz. Il ne faut pas aller dans des logiques de comparaison, en prenant pour référence des gratte-ciel face à une région riche en patrimoine naturel.
"Par rapport aux infrastructures sportives, nous sommes presque dans la même configuration que pour la Coupe du monde en France en 1998. On aura à construire un seul grand stade à Casablanca et mettre à niveau les stades existants. Le défi n° 1 de cette organisation pour nous, du côté marocain, c’est de réussir l’héritage à 100 %" Et comment monsieur compte-il relever le défi de "l'héritage" avec un ce stade de Benslimane situé à mi-chemin entre Rabat et Casablanca - je suis au courant pour le projet de RER-, un championnat laminé (le football ne se résume pas à l'EN) et des supporters sans le sous (il doit connaitre un minimum la sociologie du supporter marocain en tant que pdt de la FRMF) ? Alors mon opinion apparaitra dissonante, soit, mais gardons-nous bien de tout chauvinisme et enthousiasme sur le sujet; le grand Brésil avec sa ferveur populaire (on recense pas moins de 10 clubs ayant une base de supporters équivalente à celle du Raja et du Wydad) et une classe moyenne bien plus développée que la nôtre déplore encore une partie de "l'héritage" du mondial 2014 avec des stades devenus de véritables gouffres financiers. Et je ne parle même pas de l'Afrique du sud...
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 2 Nov 2024 - 16:41
@butters
Tu es sérieux là frérot est-ce que tu écris là ????? (Par rapport aux infrastructures sportives, nous sommes presque dans la même configuration que pour la Coupe du monde en France en 1998)
Le stade de Rabat il est où c'est en Ouzbékistan ???? Le stade de Tanger il est où il est en tadjakistan ?????
(c’est de réussir l’héritage à 100 %" clown) Je suppose que l'infrastructure d'aujourd'hui c'est pareil qu'en 1998 ) - tu es sérieux
(Et comment monsieur compte-il relever le défi de "l'héritage" avec un ce stade de Benslimane situé à mi-chemin entre Rabat et Casablanca - je suis au courant pour le projet de RER-, un championnat laminé (le football ne se résume pas à l'EN) et des supporters sans le sous (il doit connaitre un minimum la sociologie du supporter marocain en tant que pdt de la FRMF) ? - c'est toi qui est l'expert qui connaît un minimum de sociologie j'emmerde le président de la fédération et j'emmerde aussi ce que tu es en train d'écrire .
(Alors mon opinion apparaitra dissonante, soit, mais gardons-nous bien de tout chauvinisme et enthousiasme sur le sujet; le grand Brésil avec sa ferveur populaire (on recense pas moins de 10 clubs ayant une base de supporters équivalente à celle du Raja et du Wydad) et une classe moyenne bien plus développée que la nôtre déplore encore une partie de "l'héritage" du mondial 2014 avec des stades devenus de véritables gouffres financiers. Et je ne parle même pas de l'Afrique du sud...)
Ne nous compare pas avec l'Afrique du Sud c'est autre chose il y aura un grand nettoyage à partir de 2026 tu vas voir. - tu fais penser au discours de gauche et de merde lorsqu'il parlait du TGV un gouffre financier on a une coupe du monde on aura trois stade qui vont être hyper neuf on va remettre à niveau Marrakech et Fès après la coupe d'Afrique qu'est-ce que tu veux d'autre c'est ce qu'on peut faire avec le moindre coût On a des comptes à rendre avec le président de la fédération que j'emmerde royalement mais il faut avoir une critique constructive et pas tout mélanger
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Sam 2 Nov 2024 - 17:14
À part le stade de Mansouria tout me paraît très cohérent; mais après ils n'ont pas encore bien expliqué le concept du stade ou le plan de masse à part le design. On parle peut être d'une cité des sports complet avec d'autres infrastructures sportives à une dizaine de minutes de Casablanca en train. Honestly the business plan could work extremely well if the thinking and the management of it is well structured with a lot of different amenities.