Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Jeu 7 Nov 2019 - 12:04
Fox-One a écrit:
HS les égyptiens n'ont aucune chance pour faire pousser un seul cheveux blanc à l'armée turque.
Au passage ces derniers vont gentiment aider l'éthiopien dans la construction et la production de leur barrage sur le nil
Attention il ne faut pas sous-estimer les capacités de l'armée égyptienne, c'est la première puissance militaire africaine, une armée avec des moyens considérables, bien entraînée et surtout bien commandée. C'est pas un petit morceau, quand il passent des contrats c'est énorme, et ils montent en puissance depuis plusieurs années.
Fin du HS.
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Jeu 7 Nov 2019 - 19:16
Citation :
Frégates : le bulldozer Lockheed Martin tente de couler Naval Group en Grèce
Par Michel Cabirol | 07/11/2019, 13:35 | 693 mots
Naval Group avec sa frégate de défense et d'intervention (FDI) affronte Lockheed Martin, qui inonder la Grèce de ses systèmes d'arme (frégates MMSC, F-35, MH-60R, modernisation des F-16...) (Crédits : Naval Group)
Les Etats-Unis souhaitent réarmer la Grèce au profit des industriels américains, notamment Lockheed Martin. Washington propose quatre frégates MMSC face à la frégate de défense et d’intervention de Naval Group.
Les Etats-Unis ne lâchent plus la Grèce. Après la rénovation d'une partie de la flotte grecque de F-16 (1,3 milliard de dollars) décidée par Athènes en 2018, Lockheed Martin souhaite maintenant lui vendre quatre frégates américaines Multi-Mission Surface Combatant (MMSC) à partir du design LCS. Elles seront fabriquées par le chantier de Fincantieri aux Etats-Unis Fincantieri Marinette Marine (FMM). Ce qui augure d'une belle bataille navale franco-américaine dans les eaux grecques. Afin de torpiller Naval Group qui entretient depuis longtemps de bonnes relations avec la marine grecque, Lockheed Martin, très fortement soutenu par l'ambassadeur américain sur place, a lancé son offensive début 2019 en transmettant une première proposition non sollicitée pour des frégates proches du design saoudien.
Puis le groupe américain, qui campe à Athènes depuis le début de l'été, a enjoint début août la marine grecque à soumettre un projet FMS (Foreign Military Sales). Athènes y a répondu positivement en soumettant fin août une demande d'informations, première étape d'un projet de FMS. Résultat, les Etats-Unis ont envoyé une proposition chiffrée à hauteur de 2 milliards d'euros pour quatre bâtiments, armements compris, selon la presse grecque. C'est une estimation très incroyable sauf si Lockheed Martin souhaite acheter à perte le marché grec. D'autant que le coût du programme saoudien pour le même nombre de MMSC avait été estimé en mai 2018 à 6 milliards de dollars. Pour sa part, Fincantieri, qui respecte l'accord passé avec Naval Group sur la Grèce, est absent de cette bataille.
Et la France ?
L'option américaine a-t-elle une chance de couler la proposition de Naval Group en Grèce (deux frégates de défense et d'intervention Belh@rra) qui est soutenue par les autorités françaises au plus haut niveau ? Vu de Paris, on estime qu'un choix en faveur des Américains coûterait cher politiquement à Athènes, qui a gagné la bienveillance d'Emmanuel Macron. C'est dans ce contexte que la France a proposé une vente d'Etat à Etat à la Grèce. Le 24 octobre dernier, lors de la cérémonie de découpe de la première tôle de la première frégates de défense et d'intervention (FDI), en présence du chef d'Etat-major de la Marine grecque, l'amiral Tsounis, la ministre des Armées Florence Parly avait rappelé qu'elle avait eu "le plaisir de signer le 10 octobre avec votre ministre, monsieur Nikos Panagiotopoulos, une lettre d'intention visant à préparer l'acquisition par la Grèce de deux frégates FDI. Ces frégates, c'est la promesse d'une interopérabilité entre nos deux marines, qui ont tant en commun".
En dépit d'un optimisme prudent, les Français prennent très au sérieux l'offensive des Américains en Grèce. La direction générale de l'armement (DGA) continue de rencontrer très régulièrement le ministère de la défense grec pour négocier le contrat. Tout comme les équipes de Naval Group, qui sont présentes sur place. Grecs et français négocient actuellement sur les spécifications techniques des frégates de plus de 4.000 tonnes, qui devraient être armées de missiles de croisière MdCN (Scalp Naval). Le ministre de la Défense, Nikos Panagiotopoulos avait toutefois estimé lors de sa visite à Paris le 10 octobre qu'il restait "un long chemin à parcourir" avant qu'un accord soit trouvé sur les "aspects techniques" des navires. Pour les Grecs, cette bataille navale franco-américaine en dehors d'un appel d'offres est du pain béni... pour faire baisser les prix.
Lockheed Martin prêt à vendre des hélicoptères et des F-35
Lockheed Martin veut faire une véritable razzia en Grèce. Via une vente FMS, il prévoit de vendre 7 hélicoptères multi-missions MH-60R complètement équipés et armés pour un coût global estimé à 600 millions de dollars. Et l'industriel américain a d'ores et déjà proposé à la Grèce une partie des F-35 destinés à la Turquie. La Grèce au cœur de l'Europe va-t-elle complètement basculer américain ?
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Dim 10 Nov 2019 - 20:28
Cet article d'une revue de défense grecque dresse l'inventaire actuel et futur de la défense anti-aérienne grecque.
C'est intéressant car pour le long range ils se repose sur le S-300 PMU-1 et le Patriot. Pour le medium range le Hawk est en cours de remplacement et dans le même article ils parlent de plusieurs systèmes susceptible de prendre la place dont le Sky Dragon 50 ... c'est à prendre en considération car en face c'est l'aviation turque.
Ça me rappelle exactement et d'après plusieurs pistes la composition vers laquelle on se dirige : un système US et chinois pour le long range, le SD50 pour le medium, et les Tunguska, AF902, Shilka , MANPAD etc pour le low. Un mix entre système occidentaux et sino-russe.
Citation :
This is the composition that Greece has selected and maintains in service with Patriot and S-300PMU-1 for long range, HAWK Phase-3 for medium range, Tor-M1 and Osa-AK / -AKM for small range, ASRAD Hellas (with FIM-92 Stinger missiles), portable FIM-92 Stinger and 23mm ZU-23-2 and 20mm Rh-202 Mk.20 for very short range (will It should be noted that short-range anti-aircraft systems maintain both the Air Force and the Navy in service to protect their facilities)
Citation :
A conventional anti-aircraft composition, at intercept level, consists of very short range systems, up to 5-6 kilometers (2-3 km long range guns, portable systems and self-propelled systems with very short range missiles, up to 5-6 kilometers). At the second level are short range systems, up to 10-12 kilometers. This is followed by the third level with medium-range systems, up to 30-40 kilometers, and the fourth level with long-range systems, with a range of over 100 kilometers.
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Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 13 Nov 2019 - 0:06
Citation :
MMSC For Hellenic Navy: No, The Cost Is Not € 2 Billion, It Is Double The Amount
The procurement of new frigates for the Hellenic Navy (HN) is the most discussed equipment issue in the Greek armaments agenda. It is also logical that our country is required to implement a major equipment program following the latest one: The acquisition of the 30 F-16 Block 52+ Advanced back in 2005.
Since the first announcement of the US position through the so-called P&A (Price and Availability) which reportedly was priced at 2 billion euros for four vessels and follow on support (FOS), we had expressed serious reservations. In keeping with our public information ethics, the issue has been further explored in terms of the cost of those ships as we reiterate that in every respect, the price of 2 billion euros for the vessels, their weapons and their FOS is insanely low.
As a result, the price of 2 billion euros for four ships is incorrect. So what is the pricing like in reality?
First, the American P&A, which we saw with our own eyes, is priced at $4.4 billion USD for four MMSC ships, or 3.971 billion euros for four ships. This amount includes weapons and FOS.
In an previous article we mentioned the following: Despite its issues, the LCS experienced its first commercial success in Saudi Arabia, which decided to purchase four (4) Multi-Mission Surface Combatant, a ship based on the Freedom-class. According to US press reports, the cost of the program will be $6 billion or 5.39 billion euros (ships, weapons, support, training).
The MMSC ships are now under construction and their delivery will be completed by 2021. Each ship costs 1.34 billion euros with weapons and support. It should be noted here that the high cost of development requested by the US is included, which is not the case for the Greek side.
Here’s the question: How can the US offer MMSC modular ships for the price of American Freedom-class LCS ? Even if the price of 1.34 billion euros per ship is excessive due to research and development, weapons and infrastructure costs, how can we get to 500 million euros per ship with weapons and technical support ?
Second, the American P&A does not include construction of the vessels in Greece. This is because the situation with the yards is still catastrophic. The Skaramanga yards (Hellenic Shipyards) are managed by Deloitte so that a tender can be held at the beginning of the new year and Elefsis shipyards are basically maintained by the HN while negotiations are under way with the company that acquired Neoria Syros.
Third, for the SM-2, the P&A mentions that it is a decision of the Greek government, but in another part of the text, the Americans specify two additional details. The above value is for ships without SM-2 missiles and note that with the existing radar the ships require radar modifications to fire the missiles, so a newer radar is probably required. Therefore, we are talking about four ships carrying 32 ESSMs in eight cells (with each MK41 cell fitted with quad-packed ESSM missiles). Simply put, the price is for a similar configuration to MMSC for the Royal Saudi Navy. In addition, the American P&A does not mention anywhere that ships will carry variable depth sonar.
Fourth, there is no mention on the Greek side of the Arleigh Burke issue. The Americans do not offer us Arleigh Burke-class vessels. They are unavailable at present and their intention is to maintain the existing ships in their fleet without any decommissioning of Arleigh Burke destroyers. In addition, the Chief of Staff of the Hellenic Navy previously declared that even if the US Navy decommissioned its ships, other countries that are part of the US missile shield and are close US allies in Asia and the Middle East would get them first.
What is true is that the process can be achieved through FMS. Note that FMS is not a free process. There is a 10% charge on each program as a US Government service.
Before concluding, let us emphasize that the above information is completely true and cross-referenced by the General Directorate of Equipment and the Directorate-General for Equality while we also contacted high-level government sources of the Ministry of Interior. We wrote them with sincerity and respect to those who were watching us so that there would be no illusions or pious wishes.
And last but not least, we have mentioned US Navy ships for which the HN may have an interest: an agreement was signed with the US without the government from the outset putting any clear consideration. So far all that is available is the upgrading of some facilities of the Army Air Force Base and the Alexandroupolis port.
A version of this post originally appeared in Greek language at DefenceReview.GR. It’s been republished here with their collaboration and permission.
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 20 Nov 2019 - 23:55
Citation :
U.S. Army paratroopers assigned to Bravo Company, 2nd Battalion, 503rd Infantry Regiment, 173rd Airborne Brigade advance towards an objective alongside Greek forces while engaging in a platoon live-fire assault during Exercise Iron Sword 19 in Kilkis, Greece, Nov. 19, 2019. Exercise Iron Sword is a joint training exercise between elements from 2nd Battalion, 503rd Infantry Regiment; 3rd Squadron, 17th Cavalry Regiment; and the 71st Air Mobile Brigade taking place at the Urban Warfare National Training Center in Kilkis, Greece from Nov. 18 to Nov. 26, 2019. The exercise is designed to strengthen interoperability between Greek and U.S. forces and demonstrate the 173rd’s commitment to its NATO allies.
(U.S. Army photo by Spc. Ryan Lucas)
Citation :
U.S. Army paratroopers assigned to Bravo Company, 2nd Battalion, 503rd Infantry Regiment, 173rd Airborne Brigade take a group photo alongside Greek forces during Exercise Iron Sword 19 in Kilkis, Greece, Nov. 19, 2019.
A Greek soldier advances towards an objective alongside U.S. Army paratroopers assigned to Bravo Company, 2nd Battalion, 503rd Infantry Regiment, 173rd Airborne Brigade while engaging in a platoon live-fire assault during Exercise Iron Sword 19 in Kilkis, Greece, Nov. 19, 2019.
Citation :
Greek soldiers provide indirect fire support for advancing U.S. Army paratroopers assigned to Bravo Company, 2nd Battalion, 503rd Infantry Regiment, 173rd Airborne Brigade while engaging in a platoon live-fire assault during Exercise Iron Sword 19 in Kilkis, Greece, Nov. 19, 2019.
U.S. Army paratroopers assigned to Bravo Company, 2nd Battalion, 503rd Infantry Regiment, 173rd Airborne Brigade receive a class on Greek explosives from Greek soldiers during Exercise Iron Sword 19 in Kilkis, Greece, Nov. 19, 2019.
Citation :
U.S. Army paratroopers assigned to Bravo Company, 2nd Battalion, 503rd Infantry Regiment, 173rd Airborne Brigade receive a class on tactical combat casualty care from Greek soldiers during Exercise Iron Sword 19 in Kilkis, Greece, Nov. 19, 2019.
Citation :
A Greek soldier advances towards an objective alongside U.S. Army paratroopers assigned to Bravo Company, 2nd Battalion, 503rd Infantry Regiment, 173rd Airborne Brigade while engaging in a platoon live-fire assault during Exercise Iron Sword 19 in Kilkis, Greece, Nov. 19, 2019. Exercise Iron Sword is a joint training exercise between elements from 2nd Battalion, 503rd Infantry Regiment; 3rd Squadron, 17th Cavalry Regiment; and the 71st Air Mobile Brigade taking place at the Urban Warfare National Training Center in Kilkis, Greece from Nov. 18 to Nov. 26, 2019. The exercise is designed to strengthen interoperability between Greek and U.S. forces and demonstrate the 173rd’s commitment to its NATO allies.
La Grèce confie l’entretien et la modernisation de ses Mirage 2000 à Dassault Aviation, Thales et Safran
par Laurent Lagneau · 25 décembre 2019
S’il est beaucoup question du Système de combat aérien du futur [SCAF] et du standard F4 du Rafale quand on évoque l’avenir de Dassault Aviation, le Mirage 2000 est loin d’avoir dit son dernier mot.
Ainsi, outre la rénovation des Mirage 2000D de l’armée de l’Air et après avoir obtenu un contrat de 418 millions d’euros pour moderniser les Mirage 2000-9 émiratis, Dassault Aviation, ainsi que Thales [électronique] et Safran [moteurs] vont désormais s’attacher à redonner du potentiel aux Mirage 2000 grecs, lesquels sont très sollicités en raison des violations, nombreuses, de l’espace aérien qu’ils sont chargés de surveiller par des avions militaire turcs.
En effet, le 23 décembre, le ministère grec de la Défense a annoncé avoir signé avec les trois industriels français des contrats visant à moderniser les Mirage 2000 de la force aérienne grecque.
Les contrats ont été signés pour une période de 7 ans. Ils portent sur le maintien en condition opérationnelle et la mise à niveau de l’électronique des 24 Mirage 2000-5 grecs. Leur montant total s’élèverait à un peu plus de 260 millions d’euros.
Prioritaire pour Athènes, ce dossier avait été mis sous le boisseau pendant un moment, en raison de la [très] mauvaise passe qu’a connue l’économie grecque au cours de ces dernières années.
Les Mirage 2000 grecs assurent des missions de supériorité aérienne, mais également de lutte anti-navire, grâce aux missiles AM-39 Exocet qu’ils sont capables d’emporter.
Pour rappel, la Force aérienne grecque a également lancé la modernisation de ses F-16, 85 de ces derniers devant être portés au standard « Block 70 » [F-16 V] pour 1,3 milliard de dollars. Ces avions recevront un radar à antenne active [AESA, pour Active Electronically Scanned Array] APG-83, un ordinateur de mission, un nouveau système de liaisons de données Link-16. Et il bénéficieront également d’un affichage de suivi de terrain [Center Pedestal Display], d’une avionique ainsi qu’une connectivité améliorées.
En 2018, le ministre grec de la Défense, qui était Panos Kamménos à l’époque, avait indiqué que les violations turques de l’espace aérien de la Grèce avaient augmenté de 48% en l’espace d’un an. Et cette tendance s’est probablement amplifiée depuis étant donné les tensions actuelles en Méditerranée orientale, causées par les revendications de la Turquie concernant l’exploitation des gisements de gaz naturel dans la zone économique exclusive de la République de Chypre ainsi que par les différends territoriaux en mer Égée entre Athènes et Ankara.
Ainsi, selon le journal Kathimerini, il y aurait eu une quarantaine de violations de l’espace aérien grec par des avions militaires turcs en seule journée, la semaine passé. Et le quotidien de faire état de 16 « dogfight » entre les chasseurs grecs et turcs.
Par ailleurs, Athènes s’apprêterait également à commander des drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] Heron auprès d’Israel Aerospace Industries [IAI]. Ces appareils devraient déployés sur l’île de Crète.
Hellenic Army Aviation CH-47D Chinook approaching to land in Kastellorizo Airport KZS/LGKJ in east Mediterranean Sea as Deputy Minister of National Defence Mr Alkiviadis Stefanis visited Army garissons in the area for Christmas.Photos from @Aegean Hawk
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 1 Jan 2020 - 23:08
FAC Grigoropoulos (70)
Qu'est-ce ce que j'aimerais voir ce type de FAC dans notre Marine, 8 Exocet MM40 et un RIM pour autoprotection. C'est une menace supplémentaire pour n'importe quel navire, et dans le même temps un patrouilleur qui peut effectuer toutes les missions AEM.
RecepIvedik Commandant
messages : 1147 Inscrit le : 25/10/2014 Localisation : FRANCE Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Jeu 9 Jan 2020 - 16:39
Fahed64 Administrateur
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Jeu 9 Jan 2020 - 17:51
Mauvaise nouvelle pour l'an Turaf ...
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Ven 17 Jan 2020 - 16:30
M2000-5
jf16 General de Division
messages : 41644 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Forces armées grecques/Hellenic Armed Forces Mer 22 Jan 2020 - 18:21
Citation :
La frégate grecque Spetsai accompagnera le porte-avions Charles de Gaulle en Méditerranée orientale
par Laurent Lagneau · 22 janvier 2020
Sans tambour ni trompettes, le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé de Toulon, le 21 janvier, pour la mission « Foch », qui sera son douzième déploiement opérationnel depuis son entrée en service, en 2001.
Comme le président Macron l’avait annoncé lors de ses voeux aux Armées, la semaine passée, le groupe aéronaval [Task Force 473], commandé par le contre-amiral Marc Aussedat, prendra la direction de la Méditerranée orientale, afin de contribuer à la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis. Puis, il mettre le cap vers l’Atlantique et la mer du Nord à la fin de sa mission.
Selon la Marine nationale, le porte-avions Charles de Gaulle, qui accueillera à son bord, ce 22 janvier, le Premier ministre, Édouard Philippe, ainsi que la ministre des Armées, Florence Parly, emporte 20 Rafale Marine, 2 avions de guet aérien E-2C Hawkeye et trois hélicoptères, dont un NH-90 NFH et deux Dauphin « Pedro », dont la mission est d’intervenir dans le cas où un catapultage ou un appontage se passerait mal.
La mission « Foch » a « quatre objectifs majeurs », explique le ministère des Armées. En premier lieu, il s’agit d’opérer dans des « zones d’intérêt stratégique au profit de la sécurité de l’Europe et de la stabilité de ses approches ».
Puis vient ensuite le « maintien de l’engagement opérationnel de la France et de la Marine nationale dans la lutte contre le terrorisme contribuant à la coalition internationale contre Daesh ». Sur ce point, les 11 Rafale de l’armée de l’Air déjà engagés au titre de l’opération Chammal depuis la Jordanie et les Émirats arabes unis effectuent, en moyenne, une petite vingtaine de sorties par semaine. Restera donc à voir ce qu’apporteront les appareils du Groupe aérien embarqué [GAé].
Le troisième objectif vise à maintenir un « très haut niveau d’interopérabilité » avec les forces navales européennes et l’Otan. Ce qui passera par l’intégration, au sein de la TF 473, de plusieurs frégates européennes au cours de la mission Foch. Enfin, il est question d’entretenir « la qualité des relations qui lient la France et ses partenaires internationaux. »
Cela étant, il est souvent dit que le porte-avions Charles de Gaulle représente « 42.500 tonnes de diplomatie ». Et la mission Foch visera aussi à faire passer quelques messages. La présence de la frégate grecque « Spetsai » parmi le groupe aéronaval et donc aux côtés de la FREMM « Auvergne », de la frégate de défense aérienne [FDA] « Chevalier Paul », du bâtiment de commandement et de ravitaillement [BCR] Var et d’un sous-marin nucléaire d’attaque [SNA] en est un… qui concerne la Turquie, à l’heure où l’Union européenne songe à sanctionner les forages illégaux turcs dans la zone économique exclusive [ZEE] de la République de Chypre.
Par la suite, l’escorte du porte-avions accueillera des frégates belge [la FFGH Leopold 1er, qui a déjà effectué une telle mission, en 2015], allemande [FGS Lûbeck], néerlandaise [HNLMS Ervertsen] et portugaise [FFGH Corte Real]. Ces navires « participeront à la défense du groupe aéronaval, formidable agrégateur de moyens européens et internationaux, » fait valoir la Marine nationale. Et d’ajouter : « Cette Task Force internationale illustre les capacités d’interopérabilité entre marines alliées mais aussi leur haut niveau de confiance mutuelle et de coopération. »
Les capacités de ces navires européens sont davantage tournées vers la défense aérienne. Pour ce qui est de la lutte anti-sous-marine, la TF473 devrait recevoir l’apport de la frégate La Motte-Picquet et de la FREMM Bretagne, qui relèvera la FREMM Normandie, en Atlantique et en mer du Nord, où les sous-marins russes sont particulièrement actifs.