Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine | |
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Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 8 Jan 2009 - 1:15 | |
| Rappel du premier message :8 milions tbarkallah ou sla 3la n'bi. _________________ الله الوطن الملك | |
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Auteur | Message |
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Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 15 Juil 2009 - 12:53 | |
| Il est totalement impossible de privatiser l'enseignnement dans la situation acctuelle, ce serait un coup fatal aux populations démunies et même pour les classes dites "moyennes" Et personnellement, je ne suis pas du tout partisan de la privatisation aussi bien de l'enseignement que des soins de santé. Ce n'est pas pour défendre les enseignants Famas, dont certains devraient effectivement se chercher une autre occupation, n'étant pas fait pour enseigner, mais il faudrait d'abord leur donner les moyens de mener à bien leur mission et ensuite les juger. Ils sont formés n'importe comment, mal payés, ne bénéficient que de peu de considération et on leur confie des classes surpeuplées et un long programme à achever coûte que coûte, tout en leur demandant de développer une communication avec leurs élèves. Mission impossible. Et tant que les décideurs politiques peuvent placer leurs enfants dans des établissements privés, je ne vois pas de raison qui vont les pousser à redoubler d'efforts pour améliorer le systéme d'enseignement au Maroc. Nous sommes dans une situation d'interêts de classes contradictoires, dans le sens marxiste du terme. Les classes aisées ne veulent plus voir les (maigres) fonds de l'Etat dépensés pour un systéme d'enseignement public inefficace, qui ne forme que des chômeurs. Les plus défavorisés, et même les moyens, ne pourront pas du tout assurer un minimum d'instrcution à leurs rejetons dans un systéme payant. Le Maroc doit savoir ce qu'il veut. Un systéme d'enseignement socialement ségrégationniste, comme c'est déjà le cas actuellement, mais alors il ne faut se plaindre ni de la délinquance, ni de la prostitution, ni du terrorisme. En voyant nos prisons bourrés de jeunes désorientés, nos avenues hantées par des jeunes filles vendant leurs corps, ou en assistant à l'explosion d'une bombe, nous devrions dire alors : "L'essentiel est que nous n'avons pas dépensé d'argent pour donner à ces gens une bonne éducation et une chance de s'en sortir. Nous en assumons donc entiérement les conséquences de nos choix" Ou un systéme d'enseignement public digne de ce nom, qui va coûter cher aux contribuables, les baisses d'impôts en faveur des riches devenant alors impossibles. En outre, impossible de devenir membre du gouvernement ou d'assumer une quelconque responsabilité publique si les enfants sont scolarisés dans le privé. Il est impossible de jauger à leurs justes valeurs les problémes des autres si on ne les partage pas. Et encore moins de se vouer à les résoudre corps et âme. Mais le Maroc y gagnerait une population éduquée et facile à intégrer sur le marché de l'emploi, avec beaucoup moins de problémes sociaux à résoudre. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 15 Juil 2009 - 21:27 | |
| - Citation :
- Un groupe maroco-allemand prévoit d'investir plus de 15 milliards DH à Dakhla
Dakhla-15/07/09- Un groupe d'investisseurs maroco-allemand prévoit de réaliser deux parcs éoliens d'une puissance de 672 MW pour un coût global de plus de 15 milliards de dirhams dans la localité de Ntireft du nord de la ville de Dakhla.
Prévu sur une superficie de 15.000 ha, ce projet, mené par le groupe "Altus et A.M Wind", permettra de créer environ 220 postes d'emploi, a-t-on indiqué auprès du Centre régional d'investissement. De même source on souligne qu'un autre groupe espagnol a déposé un dossier d'investissement d'un montant de 753 millions de dirhams pour la création d'un parc éolien d'une puissance de 50 MW au point kilométrique 30 sur une superficie de 900 ha. Lors de sa réunion semestrielle de juillet, la Commission régionale d'investissement de Oued Eddahab-Lagouira avait approuvé 32 dossiers d'investissement, totalisant 17,231 milliards de dirhams, un montant record devant générer 4.295 postes d'emploi.
Ces dossiers d'investissement, présentés par des groupes d'investisseurs marocains et étrangers, portent sur la réalisation d'une série de projets dans les secteurs des énergies (8 ), du tourisme (10), de l'industrie agroalimentaire(7), des services (6) et du commerce (01). Il ressort de l'analyse de la répartition du montant d'investissement par secteur d'activité que les énergies s'accaparent plus de 96 pc du montant global.
Les membres de la Commission se sont, en outre, réjouis des résultats et des perspectives prometteuses d'investissement dans la région, mettant l'accent sur les multiples opportunités qu'offre la région dans différents secteurs d'activité. En 2008, la Commission régionale des investissements avait approuvé 70 dossiers d'investissement pour un montant global de 4 milliards de dirhams.
MAP |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 17 Juil 2009 - 0:53 | |
| - Citation :
- Hausse de plus de 10 pc du chiffre d'affaires de l'ONDA en 2008 (M. Benallou)
Rabat-16/07/09- L'Office National des Aéroports (ONDA) a réalisé en 2008 un chiffre d'affaires de 2,3 milliards de dirhams (MMDH), en hausse de 10,9 pc par rapport à 2007, a indiqué le directeur général de l'Office, M. Abdelhanine Benallou.
Intervenant lors du Conseil d'administration de l'Office, tenu mercredi sous la présidence du ministre de l'Equipement et des Transports, M. Karim Ghellab, M. Benallou a expliqué cette évolution par la hausse de 20 pc des revenus non aéronautiques, au moment où les redevances aéronautiques ont augmenté de 11,5 pc à 1,9 MMDH. Les recettes commerciales ont représenté 77 pc des recettes extra-aéronautiques en 2008 (+20 pc), a ajouté M. Benallou, mettant l'accent sur la rentabilité financière d'ONDA, dont l'autofinancement qui est passé de 976,6 millions DH à 1,116 MMDH et les capacités propres qui ont atteint 3,42 MMDH contre 2,56 MMDH. L'ONDA a réalisé un résultat net de 858,7 millions DH contre 547,1 millions, a précisé le responsable. S'agissant des réalisations 2008, M. Benallou a indiqué que l'année a connu le lancement, la poursuite ou l'achèvement de la réalisation de plusieurs projets d'investissement programmés dans le cadre du processus d'amélioration continue de la qualité des services et le développement de l'infrastructure et de la capacité aéroportuaire. Par ailleurs, le trafic aérien a atteint environ 13 millions de passagers à fin 2008 (+7 pc), tandis que le trafic international a affiché une hausse de 8,5 pc, a indiqué M. Benallou, précisant que l'Europe demeure le faisceau le plus porteur avec 71 pc du trafic total et la France à elle seule totalise 37 pc. Le Taux de remplissage des avions s'est nettement amélioré traduisant une baisse de 1,91 pc du nombre de mouvements due à l'impact de la crise sur le trafic aérien dans le monde et en particulier en Espagne et aux Iles Canaries. L'année 2008 a été marquée par l'entrée dans le ciel marocain de deux nouvelles compagnies, la création de 10 lignes et de 16 nouvelles fréquences hebdomadaires, a-t-il noté, ajoutant que depuis sa libéralisation en 2005, le ciel marocain a connu l'arrivée de 43 nouvelles compagnies et la création de 136 nouvelles lignes et de 446 nouvelles fréquences. "Le Maroc a enregistré une croissance correcte du trafic en 2008 (plus de 8 pc de croissance du trafic international) et la création de 122 nouvelles fréquences en 2009, ce qui est une excellente performance compte tenu de la crise mondiale que connaît le secteur aérien", a souligné, pour sa part, M. Ghellab. "Ceci conforte évidemment notre stratégie de libéralisation que l'ONDA doit continuer à accompagner en termes d'investissements en infrastructures, équipements de contrôle et de navigation ainsi qu'en termes d'amélioration de la qualité des prestations offertes aux compagnies, aux passagers et utilisateurs des aéroports", a-t-il ajouté, insistant sur "la nécessité de se projeter prudemment dans l'avenir et d'agir dans le présent de manière déterminée, sûre et vigilante". Le ministre a rappelé également l'importance du programme d'investissement et des projets réalisés par l'ONDA dans le cadre de la politique des grands chantiers menée par le ministère sous les Hautes orientations de SM le Roi Mohammed VI. Il a appelé, à cet égard, l'Office à beaucoup de vigilance et à veiller à la maîtrise des délais et des investissements de réalisation, particulièrement pour les projets en cours et qui doivent être livrés en 2009-2010 (Casablanca et les pistes d'Oujda et d'Essaouira). M. Ghellab a appelé également la Direction de l'aviation civile à convoquer rapidement un comité de direction de l'ONDA afin d'examiner les diverses recommandations et remarques du conseil et d'étudier les scénarii d'impact et de répercussions financières et stratégiques de la crise sur l'Office, compte tenu de la baisse notable enregistrée au niveau des redevances de survol (-18 pc).
MAP _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 17 Juil 2009 - 15:04 | |
| Je me réjouis quotidiennement de tous les projets lancés ça et la au maroc, et principalement ceux qui vont permettre une meilleure compétitivité et la hausse des investissements étrangers au Maroc.. Tanger med ainsi que Nador West Med en sont, selon moi, les exemples les plus probants. De ce point de vue la, le Maroc a fait plus d'effort en 5 ans, qu'au cours des dernieres cinquantes dernieres années, il y a donc de quoi se réjouir à ceux que M. Famas tacle souvent Cependant, je tiens à rappeler que les organismes qui pilotent ces projets sont gérés par une certaine élite dont le clientélisme est le maitre-mot. Par conséquent, et comme l'a si bien dit Samyaadams, ceux-la ne développent ces projets ( à quelques exceptions pres) qu'en raison de l'intérêt financier et politique qu'ils en retirent. Par conséquent, oui il faut se féliciter et participer du mieux qu'on peut à ces projets qui vont dans le bon sens, mais personnellement je suis convaincue qu'il manque un volet essentiel à tout cela, et qui est la considération de la "chose publique". A partir du moment où les décideurs entameront ces réformes et ces projets pour le bien de la population, les interêts personnels restant accessoires, nous pourrons nous diriger vers quelque chose de plus constructif et bénéfique pour l'ensemble des marocains. MAis attention quand meme à ne pas tomber dans le jeu contreproductif de l'anti-elitisme primaire, comme le font déjà une grande partie de nos voisins français. Cela-dit c'est mon humble avis, w allahou a3lam ! |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: a Ven 17 Juil 2009 - 18:49 | |
| - Citation :
- Sondages de l'Elysée: la polémique enfle
En épluchant les comptes de la Présidence de la République, la Cour des comptes a mis à jour un cabinet chargé de jouer les intermédiaires entre l’Elysée et des instituts de sondages. Problème : certains des sondages payés par la Présidence auraient atterri dans des journaux. Mis en cause, OpinionWay dément... Sarkozy avait décidé de se soumettre de lui-même au contrôle de la Cour des comptes, il va peut-être le regretter. Car les sages, en fouillant les comptes de la présidence de la République, ont peut-être déterré une petite bombe politique. Petit rappel sur ce qu’on apprend-on à la lecture de leur rapport ? 1) La Présidence a versé 1,5 million d’euros à un cabinet d’études dont le nom n'a pas été rendu public, chargé de jouer les intermédiaires entre l’Elysée et des instituts de sondage. 2) Le partenariat qui lie l’Elysée et ce cabinet s’est fait sur la base d’une simple convention sans passer par la procédure pourtant obligatoire d’appel d’offre. 3) Cette convention (qui tient sur une maigre page !) donnait jusqu’à très récemment tout pouvoir à ce cabinet (« [Le cabinet] sera chargé de juger de l’opportunité, dans le temps et dans les thèmes, des sondages ou études d’opinion dont il confiera l’exécution aux instituts spécialisés de son choix, sur la base d’une facturation ponctuelle incluant la rémunération par [le cabinet] de ses sous-traitants techniques. »). 4) Ce cabinet est, d’après la Cour, « un client du “Politoscope”, enquête grand public “omnibus” réalisée par l’institut OpinonWay, dont les résultats sont publiés par Le Figaro et LCI ». Autrement dit, l’Elysée pourrait être un des bailleurs de fond de ces études sans que son nom n’apparaissent jamais en légende de ces études lors de leur publication. Mais pour OpinionWay, les Sages de la Cour font fausse route : le “Politoscope” serait payé exclusivement par LCI et Le Figaro. C’est ce qu’explique Bruno Jeanbart, directeur des études politiques à OpinionWay. L’Elysée se serait retrouvé à leurs côtés dans le cadre d’enquêtes dites « omnibus », un dispositif « très classique utilisé par la plupart des instituts de sondages », précise-t-il. Ce dispositif permet de soumettre un même panel à des questions émanant de différents clients et ce, dans l’optique de réaliser des économies. En clair, lorsque des sondés étaient soumis aux questions du “Politoscope” du Figaro et de LCI, explique Bruno Jeanbart, il leur était également posé des questions, différentes, décidées par l’Elysée. Et ces questions, affirme-t-il, ne finissaient pas dans Le Figaro et LCI. Pourtant, la Cour des comptes estime que, « en dépit des 392 288 euros facturés par ce cabinet à la Présidence pour la participation à ces enquêtes (…), la comparaison des résultats publiés dans la presse et de ceux remis à la Présidence ne fait pas apparaître de différences… » D’ailleurs, du côté même des journalistes du Figaro, on commence à douter sérieusement d’OpinionWay. Dans un communiqué, la Société des Rédacteurs du journal demande à sa direction « de mettre immédiatement un terme à ce type de "coproduction" qui nuit gravement à la crédibilité des titres du groupe » : « Il appartient au Figaro de choisir seul les instituts de sondage auxquels il commande des études, de déterminer avec eux les sujets de ces études et les questions posées à l’échantillon représentatif, et de publier les résultats in extenso assortis des commentaires des journalistes rédigés en toute indépendance. » 5) La Cour des comptes soulève un autre problème : sur les 35 études facturées par ce mystérieux cabinet, au moins 15 ont fini dans les médias. On ne connaît pour l’heure ni le nom du ou des journaux qui auraient fait paraître ces sondages, ni même le nom du ou des instituts de sondages qui les ont réalisés (Bruno Jeanbart affirme qu’« a priori, ce n’est pas OpinionWay »). En revanche, pour ce qui est du but recherché, on se doute bien que l’Elysée avait tout intérêt à faire paraître des enquêtes qui lui étaient favorables... 6) On apprend également qu’une partie de ces enquêtes d’opinion qui ont atterri dans les colonnes des journaux étaient amputées de certaines questions. Ce qui pose là, en plus d’un problème de manipulation politique, un problème éthique pour le ou les instituts qui ont accepté de voir paraître leurs travaux maquillés. La règle dans le métier veut que toute enquête soit rendu publique. Bruno Jeanbart explique qu’il s’agit, à OpinionWay, d’une règle « tacite » : « Quand un client ne peut, par manque de place, publier toute une enquête, il la publie généralement en intégralité sur son site internet. C’est le cas notamment du Figaro. Par ailleurs, sur notre propre site, nous mettons les études en entier. » Les charges sont donc lourdes. Très lourdes même. Mais l’opposition ne paraît pas vraiment chamboulée par ces révélations. Certes, Delphine Batho, députée proche de Ségolène Royal, a bien fait paraître un communiqué sur le site Désir d’avenir dans lequel elle demande que « l’Elysée [rende] publique la liste précise des 15 sondages payés par la présidence de la République et qui ont été publiés par certains médias. » (1) Mais il s’agit là d’un communiqué en son nom propre. Du côté de Solférino : à 17 h 30, soit bien plus de 24 heures après publication du rapport des Sages, toujours rien de rien. Aucune communiqué officiel. Et pour son porte-parole, Benoît Hamon, d’annoncer fièrement sur Twitter : « Officiel : suis en vacances. Décollage vers Copenhague dans une heure. Bonnes vacances à tous ceux qui en prennent ! » C’est surtout le chef de l’Etat qui va passer d’agréables vacances. À l’Elysée, aujourd’hui comme hier, on se refuse à « commenter le travail de la Cour des comptes ». Silencieux, Patrick Buisson l’est aussi. L’expert en sondage de Nicolas Sarkozy, qui pourrait être à la tête du mystérieux cabinet, reste encore et toujours injoignable…
(1) On pourrait ajouter qu’il serait instructif de voir également quelles sont les questions figurant dans ces enquêtes que l’Elysée et son cabinet n’ont pas souhaité rendre publiques.
N'y a t-il pas de quoi devenir anti-élitiste Bichita Je ne suis pas français et je n'y vis pas, mais j'ai honte pour ce pays dont la culture nous a beaucoup influencé. Voilà ce que c'est que d'élire un nabot mafieux
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 17 Juil 2009 - 19:51 | |
| J'avoue que cet article est d'autant plus attristant qu'il ne me surprend pas! Mais la France n'est pas la seule sur ce sujet la, l'Italie, et nous-mêmes ne sommes pas en reste ! Oui, il y a de quoi devenir anti-elitiste quand on voit cela. Mais à quoi cela ménerait ? A ce que les sociologues appellent la "désespérance", et moi je m'y refuse, même si j'avoue que j'ai du mal. Alors je m'accroche à une petite théorie que je me suis forgée, selon laquelle il ne peut y avoir de progrès économique durable sans qu'il débouche sur une réelle considération du bien public. A terme il y a incompatibilité si les "masses" restent dans la misère et la manipulation trop longtemps. Grosso-modo : selon moi, pas de fatalité, donc vive le progrès économique |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 17 Juil 2009 - 20:02 | |
| Le cas de la France est totalement différent de celui de l'Italie. Les premiéres élections en Italie aprés la libération ont été manipulées par la CIA avec l'aide de la mafia. Avec ce pêché originel, l'Italie a toujours été une république presque bananiére, avec une instabilité gouvernementale à donner le vertige. La France a eu la chance d'avoir des hommes politiques de l'envergure du Général De Gaulle, qui ont remis le pays sur orbite, aprés une cuisante défaite et une humiliante occupation. Ce qui a valu aux Français de ne pas voir le vrai visage de Sarko, c'est la crise, sinon, avec lui, c'est tout pour les riches et rien pour les chtis A voir des films comme "Banlieue 13", on dirait presque que l'on prépare psychologiquement les Français à des lendemains qui déchantent | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 17 Juil 2009 - 21:38 | |
| Je suis d'accord avec toi sur la particularité politique de l'Italie. En fait ce que je voulai dire, c'est que la France depuis quelques années, et notamment l'avénement de M. Sarkozyn se rapproche du népotisme à l'italienne, et c'est ce qui fait que la rupture entre les élites et le peuple est consommée ( à ce sujet, un essai tres interessant : Le Divorce Français, le peuple contre les élites de François de Closets) . Apres mon rapprochement est peut être appromixatif, c'est plus une impression qu'une véritable analyse. |
| | | gigg00 Colonel-Major
messages : 2111 Inscrit le : 18/06/2008 Localisation : Kenitra-Venise Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Juil 2009 - 2:03 | |
| - Samyadams a écrit:
- Le cas de la France est totalement différent de celui de l'Italie. Les premiéres élections en Italie aprés la libération ont été manipulées par la CIA avec l'aide de la mafia. Avec ce pêché originel, l'Italie a toujours été une république presque bananiére, avec une instabilité gouvernementale à donner le vertige. La France a eu la chance d'avoir des hommes politiques de l'envergure du Général De Gaulle, qui ont remis le pays sur orbite, aprés une cuisante défaite et une humiliante occupation.
Ce qui a valu aux Français de ne pas voir le vrai visage de Sarko, c'est la crise, sinon, avec lui, c'est tout pour les riches et rien pour les chtis A voir des films comme "Banlieue 13", on dirait presque que l'on prépare psychologiquement les Français à des lendemains qui déchantent oui t'as raison dans ces temps l'italie aller devenire socialiste, alors pas question que les ricains les laisssent faire et tampis pour l'image de la democracie..mais n'oubliez pas que ce pays a payè cher cette histoire..les " brigade rosse" ont enflame les villes par des attentats sanglantes et les auteurs sont encore aujourd'huit rechercher dans les ils du sud-amerique. de temps en temps quelques nids ici et la ressort..le cauchemare continue meme de nos jours, le cas" Moro" nous dit tout . | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | gigg00 Colonel-Major
messages : 2111 Inscrit le : 18/06/2008 Localisation : Kenitra-Venise Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 18 Juil 2009 - 3:46 | |
| - Fahed64 a écrit:
- gigg00 a écrit:
- les " brigade rosse" .
Y'a que les Italiens pour oser oui fahed tu peux le dire fort..on peut les appeler "gigolos"," mangeurs de spaghetti" come tu veux mais quant ils croient en une chose leurs tetes deviennent pire que du marmre..jamais je n'oublirais le jour d'un beau matin que j'allume la tele et je tombe sur l'arrestation d'une vielle brigadiste de 60/70 ans ..dans son grenier on a trouve de tout : flingues,kalach,bombes a main , mappes, dossiers sur certains personalites..enfin de tout et le pire c'est qu'elle y croyait encore a la lutte armee. a la fac ( dans mes temps) c'etait encore pire les "FUAN" ou fascistes etaient tjrs en guerre avec les rouges( Fan des brigadistes)..ah la belle epoque des "booms" qui n'arretaient pas d'organiser..je ne vous dirais pas dans quel camp j'etais et je m 'en fiche se moi j'etais rouge/vert en realite . | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Dim 19 Juil 2009 - 21:47 | |
| - Citation :
- Maroc : Carrefour prévoit d'ouvrir un hypermarché à Casablanca
Après Salé et Marrakech, c'est autour de Casablanca d'accueillir le prochain hypermarché de Carrefour. Le géant français de la grande distribution, associé au groupe marocain Label' Vie, a choisi le complexe touristique et résidentiel Anfa Place, en cours de construction sur la corniche de Aïn Diab, pour installer leur grande surface qui s'étalera sur une superficie de 3400 m2. L'ouverture est prévue courant 2010. D'autres magasins sont prévus à Rabat, Fès et Tanger
lesafriques |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 21 Juil 2009 - 21:09 | |
| - Citation :
- Accueil Politique-Economie Economie Marocaine Autoroutes : Les délais de livraison
Dans un contexte économique actuel assez difficile, la plupart des marchés sont à l’arrêt en attendant les signes d’une reprise. Paradoxalement, pour certains pays, c’est l’aubaine. De fait les investisseurs se bousculent au portillon au point qu’ils se retrouvent à l’étroit sur leur marché habituel.
Le Maroc fait aujourd’hui figure de destination de choix pour les entreprises internationales. Plusieurs chantiers structurants confèrent au pays ce positionnement. Parmi ceux-ci la mise en place d’infrastructures importantes, notamment un vaste réseau autoroutier.
L’axe Casablanca-Tanger en constitue un des moteurs. Le Royaume compte se doter à l’horizon 2015 d’un réseau de plus de 1.800 km pour un investissement total de 36 milliards de DH sur la période 2008-2015. Une revue des différents chantiers en cours témoigne de la volonté du Royaume de s’affirmer comme plaque tournante des échanges entre le Nord et le Sud.
Marrakech-Agadir
C’est l’un des maillons importants dans le développement du réseau autoroutier. Longue de 230 km, 50 km de cet axe, correspondant au contournement de la ville de Marrakech, ont déjà été ouverts à la circulation en janvier 2009. Chez Autoroutes du Maroc (ADM) on estime à environ 60% l’état d’avancement global des 180 km encore en chantier. La mise en service de cette deuxième partie est prévue pour mi- 2010.
L’une des grandes difficultés pour la réalisation de cette autoroute se situe au niveau du relief très accidenté entre Marrakech et Agadir. Aussi, de nombreuses entreprises ont été mises à contribution pour la réalisation de cette infrastructure. Il s’agit de la société marocaine Houar, mais aussi les entreprises Seprob et SNCE. La réalisation des travaux à partir du tronçon Imintanout – PK 13, considéré comme très difficile en raison de la traversée d’une zone montagneuse, a été confiée en grande partie à des entreprises étrangères.
Par ailleurs, des soucis liés notamment à la résiliation des contrats avec la société serbe Planum, adjudicataire du tronçon Amskroud-Agadir (11 km), et la koweïtienne Burhan (RN 8 et Chichaoua), ont perturbé l’avancement effectif des travaux. La réalisation de ces tronçons, qui a nécessité de nouveaux appels d’offres, a été confiée à la société Hajji et à la turque Mak-Yol. Autres perturbations, qui ont rapport avec les fortes pluies enregistrées en début d’année, ont ralenti les travaux.
Toutefois, «l’autoroute sera livrée dans les temps», assure-t-on à ADM. Déjà le groupement Houar-Seprob, en charge des travaux sur le tronçon Chichaoua-Imintanout (33 km), estime remettre sa partie en mars. Même son de cloche chez la société chinoise Covec qui pense finir dans les délais.
L’axe Marrakech-Agadir est le lieu d’un fort trafic des véhicules poids lourds. Selon ADM, la circulation de ces véhicules sur ce tronçon dépasse la moyenne nationale. D’un coût de 8 milliards de DH, la mise en service de cette autoroute va permettre de décongestionner les villes traversées par ces poids lourds. Cela a également l’avantage de favoriser « un gain de temps (2 heures) pour les transporteurs ainsi qu’une réduction du coût d’utilisation des véhicules de l’ordre de 20%», indique-t-on à ADM.
Fès-Oujda
La région de l’Oriental connaît une dynamique assez importante ces derniers mois. Entre la mise en place de la première zone industrielle intégrée à Oujda, l’inauguration de la première partie de la station Saïdia et le projet Nador West Med, l’ouverture à la circulation de l’autoroute Fès-Oujda prévue en 2011 tombera à point nommé. Celle-ci va permettre une connexion de l’Oriental aux autres pôles de développement du pays. Elle nécessitera un investissement de plus de 10 milliards, hors coût d’acquisition des terrains. La nouvelle infrastructure prolongera l’axe Rabat-Meknès-Fès, pour former à terme un grand axe structurant Est-Ouest. Longue de 320 km (plus grand axe autoroutier mis en chantier par ADM), la réalisation de cette autoroute se fera sur 12 sections.
Chez Autoroutes du Maroc, on annonce un taux d’avancement global des travaux de l’ordre de 28%. Ce qui pourrait laisser planer quelques doutes par rapport à la livraison effective de cette infrastructure prévue en 2011. Un report serait-il envisageable? Chez ADM, on se veut confiant: «les travaux avancent conformément aux prévisions. L’achèvement sur l’ensemble des tronçons est prévu pour 2011».
Selon la société Covec, adjudicataire des tronçons entre Taza et Guercif (64 km), on annonce la fin des travaux pour octobre 2010. Contrairement à l’autoroute Marrakech-Agadir, celle de Fès-Oujda sera livrée en bloc. D’autres appels d’offres concernant la signalisation verticale, celle horizontale et les gares de péage sont en attente d’être lancés.
Casablanca-Rabat
C’est l’axe majeur du réseau autoroutier du Royaume. Il concentre la majorité des flux entre le Nord, le Sud et le Centre du pays. Selon ADM, «40.000 véhicules par jour ont transité par cet axe en 2008, soit une augmentation de près de 8% par rapport à 2007».
Aussi, l’élargissement de l’autoroute de deux à trois voies devrait-il permettre de supporter l’évolution croissante du trafic sur cet axe. Les travaux d’élargissement, sur une distance de plus de 57 km, se feront par l’intérieur dans le terre-plein central sur 85% du linéaire et par l’extérieur sur les 15% restants, à l’approche des viaducs de franchissement des oueds.
Concrètement, l’élargissement se fera à l’intérieur des terres par ajout d’une voie de 3,50 m dans les deux sens de circulation. Les travaux se feront entre la bifurcation de Casablanca au sud et la rocade de Rabat au niveau de l’échangeur de Hay Riad au nord.
Déjà la première phase des travaux a démarré en début d’année. Ceux-ci consistent à dégager le terre-plein central grâce à l’enlèvement des plantes et au nettoyage. Le gros des travaux démarrera en septembre, en raison de la saison estivale.
L’élargissement de l’autoroute nécessitera un investissement de plus d’un milliard de DH. La fin des travaux est prévue en 2012. La mise en service de ces infrastructures devrait doper le chiffre d’affaires de ADM. Pour 2008, il s’élevait à 1,21 milliard de DH, soit une hausse de 16% par rapport à 2007. Une croissance attribuée essentiellement à l’augmentation du trafic de l’ordre de 12,7% sur la même période.
L'Economiste |
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| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 21 Juil 2009 - 21:15 | |
| - Citation :
- Desertec. La grogne de Chakib Khalil : le Maroc privilégié
Energie. La grogne du ministère de l’énergie et des mines
Chakib Khalil nargue le nucléaire civil algérien « Vers 2020, l’Algérie aura sa première centrale nucléaire et nous aurons une centrale tous les cinq ans après», avait déclaré le ministre algérien de l’Energie et des Mines, à la radio algérienne, le 24 février dernier 2009. Le 14 juillet 2009 met fin au rêve algérien du nucléaire en déclarant « l’énergie nucléaire n’est plus une priorité pour l’Algérie. La création d’institut de l’engineering atomique à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l’Algérie a décidé de se doter d’une centrale nucléaire ».
Une part de singe chien pour l’Algérie, le plus grand dsert du monde et le plus le plus ensoleillé.
L’Algérie de tout le monde
L’Algérie a besoin plus que jamais de diversifier ses sources d’énergie pour faire face à l’après-pétrole, l’énergie nucléaire est la seule source énergétique qui pourrait remplacer le pétrole et le gaz, sa matière première est abondante dans notre pays, il suffirait seulement de la valoriser. Depuis de longues années, l’Algérie a beaucoup investi dans le nucléaire. L’ambition des dirigeants algériens de l’époque était de doter le pays d’un parc de centrales électronucléaires nucléaires, remonte aux années 1970. Il était alors question de construire plusieurs centrales de 600 à 900 MW qui devaient assurer l’alimentation en énergie électrique et se substituer au gaz et au pétrole plus facilement exportables.
Un effort considérable dans la formation du potentiel scientifique et technique a été déployé avec l’assistance de l’AIEA qui a financé, dans les années 1980, l’acquisition d’équipements et la formation de plusieurs centaines de chercheurs et techniciens dans ce domaine. Cette coopération s’est développée encore plus après la création en 1982 du Haut commissariat aux énergies nouvelles. Aujourd’hui, l’Algérie se voit sa filière nucléaire détruite et son parc ne compte seulement que deux réacteurs de recherche et d’application, lui servant de pièce de musée scientifique, l’un d’une capacité insignifiante exposé à Draria pour les étudiants, l’autre d’une ancienne technologie péri dans les sables d’Ain-Oussera en attendant le retour des enfants prodigues du pays.
Ces réacteurs furent programmés et construits sous le régime nationaliste fort, de l’avant dernière décennie, d’autres gens se sont emparé du pouvoir et détruisirent tout ce que les autres ont fait de bien en l’occurrence le secteur de l’industrie, de l’agriculture et de l’énergie. Quelques élites nationales rescapées de la répression dirigée l’équipe Chakib Khalil réussirent à convaincre le gouvernement algérien pour reprendre le dossier du nucléaire algérien, qui fut confié malheureusement là ou il ne fallait pas et là ou les secrets d’Etat se vendent (Le quotidien d’Oran Du 12/10/2005 « Notre énergie au futur » par Y.Mérabet de la AARI). On lisant les déclarations de nos responsables, on a le pressentiment que ces gens là n’ont rien à voir avec l’Algérie et qui ne sont pas concernés par son futur, écoutons ces phrases « La création d’institut à Ghardaïa, ne signifie pas pour autant que l’Algérie a décidé de se doter d’une centrale nucléaire », « La création d’une centrale nucléaire exige une analyse profonde avant la prise de décision politique, qui tient compte de ses avantages mais également de ses inconvénients tant sur le plan financier qu’environnemental » Quel est votre jugement ? Eh bien ! L’acquisition de moyens de dissuasion pour protéger notre souveraineté nationale valent plus que sa peur, car c’est une continuité de la révolution algérienne que nous devons tous assumer, c’est le rêve de tout algérien de voir son pays puissant. L’Algérie est signataire du traité de non prolifération (TNP) le 30 mars 1996.
En décembre de la même année, a été créé le Commissariat pour l’énergie atomique (Comena), principal instrument de la stratégie algérienne dans le domaine de l’énergie nucléaire. Une de ses missions est de promouvoir l’utilisation de cette énergie dans les secteurs de l’agriculture, l’hydraulique, l’industrie, la santé, l’aménagement du territoire ou les travaux publics. Le Comena a également pour mission d’assurer les conditions de stockage des déchets radioactifs et de veiller à leur gestion et contrôle. Deux accords de garantie ont été signés avec l’AIEA pour ces réacteurs, deux conventions sur la notification d’accident et sur l’assistance technique en cas d’accident et une convention sur la sûreté nucléaire. Depuis 2005, un décret fixe le cadre réglementaire de la gestion de ces déchets.
Le Comena envisageait l’emploi de l’énergie nucléaire pour la production d’électricité et ses responsables souhaitent utiliser l’énergie nucléaire dans le vaste programme de production d’eau dessalée lancée par Algerian Energy Company (AEC) sur le littoral algérien, tout cela s’est traduit par de cuisants échecs que nous fait subir ce ministre. Le développement du nucléaire en Algérie devrait faire partie d’un vaste programme mondial de reconversion de la source fossile en source fissile en grande partie, mais aussi pour l’industrie militaire et civil. Mais les autorités algériennes n’arrivent pas à franchir les barrières imposées par l’AIEA et les pays européens pour priver l’Algérie de l’acquisition de cette industrie très lucrative. Même si l’Algérie arrivera à construire ses propres centrales, elle ne pourra pas produire de l’électricité librement, car elle se heurtera à la monopolisation de la production et la commercialisation du combustible par les trois principale puissance nucléaire à savoir la France, les Etats-Unis et la Russie, mais cela ne devrait pas nous décourager, l’exemple de l’IRAN devant nos yeux. De fortes pressions jusqu’à la menace d’intervention militaire ont été exercés sur la république islamique d’Iran par les Etats-Unis, leurs alliées européens, les monarchies arabes, Israël et même la Russie pour le priver de fabriquer son propre combustible. L’Algérie, à la tète d’un Chakib Khalil, n’arrivera jamais là ou les iraniens sont arrivés, c’est une question d’identitaire, de patriotisme et enfin d’hommes. Au manquement de tout ça, la question du nucléaire algérien doit se traiter dans le plus grand secret d’Etat, et non dans un Souk semblable à l’Immeuble Ahmed Gharmoul, lieu de la haute corruption ou tout se vend sur nos tètes.
Mon pays est déshabillé, il est nu.
L’avancée du Maroc et de la Tunisie le nucléaire civil
Plus discrètement, nos frères marocains avancent aussi à pas mesurés sur la voie du nucléaire. Avec une particularité de nature à intéresser les responsables tunisiens : le Maroc compte sur leurs ses gisements de phosphate et celui du Sahara Occidental. En 2007, lors du voyage de Nicolas Sarkozy au Maroc, la présidente du Directoire d’Areva a signé avec le directeur général de l’Office chérifien des phosphates (OCP) une déclaration d’intention qui porte sur l’extraction de l’uranium de l’acide phosphatique marocain, signé lundi 22 octobre, prévoit notamment de « lancer en commun une étude de faisabilité pour un site industriel de production d’uranium » à partir des phosphates. Selon l’AIEA, la quantité d’uranium que l’on pourrait extraire l’extraction de l’uranium contenu dans l’acide phosphorique, fabriqué à partir des minerais de phosphates marocains des gisements de phosphates du Maroc avoisineraient les 6 millions de tonnes. Areva et l’OCP prévoient notamment de lancer en commun une étude de faisabilité pour un site industriel de production d’uranium à partir d’acide phosphorique. RIA Novosti. La Russie à son tour s’intéresse au nucléaire marocain, elle compte construire une centrale nucléaire fonctionnant au phosphate par la société russe Atomstroyexport, selon les officielles marocains. Les experts et dirigeants de la compagnie russe ont choisi le site de Sidi Boulbra, où pourrait être construite la première centrale nucléaire marocaine qui produira 1200 MW. Les russes envisagent de construire un institut d’engineering atomique sur le site même.
Des négociations sont notamment menées avec la Turquie, au niveau intergouvernemental et entre compagnies industrielles, pour la réalisation d’autres centrales. Atomstroyexport est la plus grande compagnie russe mettant en œuvre des accords intergouvernementaux sur la construction de sites nucléaires à l’étranger.
A l’heure actuelle, elle est la seule à construire parallèlement sept réacteurs en Chine, en Inde, en Iran et en Bulgarie. Soit «deux fois plus que les ressources mondiales connues des gisements d’uranium». Mêmes soucis du côté de la Jordanie. Le Royaume Hachémite importe actuellement à hauteur de 96% pour faire face à ses besoins en énergie Près de 20% de son PIB est ainsi dépensé en énergie. Or voici qu’aux dernières nouvelles, les quelques 1,2 milliard de tonnes de phosphate qu’il a en réserve pourraient receler 130.000 tonnes d’uranium. Le géant minier anglo-australien Rio Tinto a été chargé de son extraction. Un contrat a été signé en ce sens, le 23 février. Soit quelques mois à peine après la signature d’un protocole d’accord entre la Commission jordanienne de l’énergie atomique (JAEC), l’Atomic Energy of Canada Limited (AECL) et la SNC-Lavalin International, l’un des tout premiers spécialistes du nucléaire mondial et qui… maîtrise (réellement) l’extraction de l’uranium à partir du phosphate.
La SNC-Lavalin était d’ailleurs bien présente dans notre pays en février dernier pour faire la promotion de sa solution. Faut-il rappeler encore une fois que la Tunisie produit 8 millions de tonnes de phosphate marchand, ce qui la place au 5ème rang mondial des pays producteurs. La Tunisie est en deuxième position parmi les Etats qui valorisent le plus ce précieux minerai. 85% de sa production sont ainsi valorisés. Rien qu’à l’usine de la Skhira, on produit ainsi plus de 375.000 tonnes d’acide phosphorique par an. Tout dernièrement, le Groupe chimique tunisien (GCT) de Gabès a annoncé la mise en chantier de plusieurs projets d’ici 2011. Dont un projet d’unité de production d’acide phosphorique d’une capacité de 400 tonnes par jour. Or l’uranium peut aussi être récupéré à partir de l’acide phosphorique. Les phosphates tunisiens et marocains marquent le pas. (le Quotidien d’Oran du 21/04/2009 «phosphates pour le Maroc et uranium pour la France » par Y.Mérabet et du FINANCIER du 23/04/2009 « Les phosphates au Maghreb: enjeu politique, enjeu d’avenir »
Y.Mérabet, Expert en énergie Algerian Society For International Relations |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 21 Juil 2009 - 21:16 | |
| dsl j'ai pas remarqué
Dernière édition par L'Antidote le Mar 21 Juil 2009 - 21:22, édité 1 fois |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 21 Juil 2009 - 21:18 | |
| _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 22 Juil 2009 - 21:09 | |
| - Citation :
- Le Maroc est une «affaire qui marche» pour le groupe Accor
Accor vient de confirmer sa volonté de faire du Maroc sa troisième destination mondiale après la Chine et la France en portant le nombre de ses unités hôtelières dans le pays à 60. Le groupe hôtelier français vient, en effet, d’annoncer, un programme d’investissement d’un montant prévisionnel de 1,6 milliard de dirhams marocains pour la construction de 31 nouvelles unités d’ici 2012.
L’annonce a été faite aux 9èmes Assises du tourisme, tenues fin juin à Saïdia, la première station balnéaire du plan Azur, par l’intermédiaire d’ Yann Caillère, directeur général-hôtellerie du groupe pour l’Europe du Sud, l’Afrique et le Moyen-Orient. A terme, seul le Royaume - en dehors de la Chine (première destination du groupe) et de la France- accueillera toutes les enseignes du groupe Accor Hospitality (Sofitel, Novotel, Mercure, Ibis et, récemment, Suite Hotel).
Qu’est-ce qui justifie le choix du Maroc? «Il suffit de regarder la réussite que l’on a aujourd’hui sur le marché marocain avec toutes nos enseignes», répond M. Caillère avant d’ajouter que « le Maroc est une affaire qui marche pour le groupe Accor».
tourismag
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 23 Juil 2009 - 4:22 | |
| - Citation :
- Le premier parc d’industries lourdes au Maroc sur les rails
APA- Rabat (Maroc) Le premier parc d’industries lourdes au Maroc de Jorf Lasfar, 100 km au sud de Casablanca, a bénéficié d’une convention entre partenaires publics et privés pour sa valorisation au coût de 1,2 milliard de dirhams (140 millions de dollars), a appris APA mercredi de source officielle.
Le développement de ce projet, qui sera mis partiellement en service en 2009, offrira une infrastructure industrielle de standing mondial avec en perspective un investissement de près de 14 milliards de dirhams.
Quelque 50.000 emplois devront voir le jour par le biais de 200 entreprises qui cibleront au premier chef l’énergie, la métallurgie et la chimie.
Le parc permettra la création d’une infrastructure industrielle de près de 500 ha, dont 260 seront disponibles dès fin 2009 avant l’entame de la deuxième tranche. |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 23 Juil 2009 - 22:24 | |
| aujourd'hui je suis passé par jorf lasfar, celà fait des années que je l'ai pas vu, il est devenu gigantèsque une vrai fiérté pour notre économie et notre industrie, il ne se limite plus à l'OCP, JLEC, Sonacid... de plus en plus de petites entités voient le jours. avec une infrastructure solide, routes, chemin de faire, port gigantesque... |
| | | Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 24 Juil 2009 - 2:24 | |
| Bonne nouvelles ca avance dans secteur economique Pas besoin de petrole ou de gaz pou se develloper.. _________________ الله الوطن الملك | |
| | | Invité Invité
| | | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 24 Juil 2009 - 17:02 | |
| Nador enchaine les gros lots ces derniers temps - Citation :
- Nador-Marchina Med:Un Projet grandiose
Nador - Marchica Med : 84 000 lits, 1 000 villas, 2 400 appartements, 6 marinas..., une station balnéaire géante
Sept stations les unes à côté des autres sur 4 000 hectares et 25 kilomètres de long. Investissement global : 46 milliards de DH ! La réalisation du programme se fera en plusieurs étapes entre 2009 et 2025.
http://www.lavieeco.com/economie/143...?article=14314 Le projet de développement de la lagune de Marchica, à proximité de la ville de Nador, va complètement transformer le paysage de cette région. Cette lagune, longue de 25 km et d’une superficie de 4 000 ha, est destinée à devenir une station balnéaire constituée d’un ensemble de 7 zones abritant chacune des complexes résidentiels, des hôtels, des infrastructures de sport et de loisirs ainsi que des espaces pour des activités économiques et sociales. Le montant de l’investissement prévu est de 46 milliards de DH, dont 13,6 milliards pour le résidentiel, 3,3 milliards pour l’hébergement hôtelier, 3,1 milliards pour les équipements et services, 8,3 milliards pour les infrastructures et 17,6 milliards induits par le développement. Ce projet permettra de générer 15 000 emplois (4 700 directs et 10 300 indirects) durant la phase de construction. Une fois que les sites commenceront à tourner à plein régime, ce seront 65 000 emplois qui vont être créés, dont 30 000 directs et 35 000 indirects. Pour mener à terme cette énorme entreprise, il convient de rappeler qu’une société anonyme à capitaux publics, «Marchica Med», a été mise sur pied par un décret du 5 mars 2008. Elle est dotée d’un capital de 500 MDH, réparti à parts égales entre l’Etat et le Fonds Hassan II. Mais pour chacun des 7 projets qui composent le programme, il sera créé une filiale dédiée dont l’actionnariat sera ouvert au privé. La première filiale chargée de développer la cité «Atalayoun» est, d’ailleurs, en cours de constitution, a indiqué Saïd Zarrou, président du directoire de Marchica Med qui précise que c’est là «une manière pour l’Etat de piloter et de s’assurer de la bonne réalisation d’un programme d’une telle envergure dans le respect des normes». Cette première cité est «un resort de classe internationale» qui sera conçu sur une superficie de 45,2 ha selon des normes écologiques avec une priorité pour les énergies renouvelables, éolienne et solaire, et le recyclage des eaux usées. Elle sera donc composée d’une partie résidentielle (un hôtel de 370 chambres, 650 villas et riads et 2 230 appartements) offrant 14 000 lits, de 2 ports de plaisance, d’une académie de golf et de boutiques. Les travaux démarreront en 2009 et seront achevés en 2014.
Une nouvelle ville à Nador Suivra après «la Cité des mers», un projet qui s’étendra sur 15 ha le long de la lagune. Elle sera constituée de 320 villas de 1 920 lits, 193 appartements de 772 lits et 280 chambres d’hôtel de 560 lits. Il est également prévu la construction de 2 marinas, d’un marché et d’un centre de recherche. D’après le calendrier arrêté, les travaux dureront entre 2010 et 2014. Troisième projet, la nouvelle ville de Nador. Le chantier sera ouvert en 2012 pour s’achever en 2020. Cette nouvelle ville couvrant 76,3 ha sera construite sous forme de village-marina. Elle offrira 32 000 lits. «Le Village des pêcheurs», 4e projet, sera réalisé entre 2014 et 2018. Il sera composé de logements particuliers tournés vers la mer avec une capacité globale de 6 000 lits. Dès 2015, commencera également l’aménagement de «la Baie des flamands» où sont prévus 29 000 lits. Sur 77 ha, cette baie combinera plusieurs types de logements, des installations et équipements pour le tourisme lacustre, la navigation de plaisance et le golf. Le chantier sera totalement livré en 2020. Marchica sport, 6e projet, sera lancé à partir de 2017. Ce site de 14 ha disposera d’installations sportives pour les amateurs et les professionnels de haut niveau dans différentes disciplines. Enfin, entre 2020 et 2025, seront construits «les vergers de Marchica» dans le parc naturel de la lagune avec l’aménagement, sur 14 ha, d’espaces dédiés aux mobiles home et à des villas fermettes. Avec tout cela, et en plus du futur port pétrolier prévu à quelques kilomètres à l’ouest, Nador se positionnera à coup sûr comme un des premiers pôles économiques du pays.
Mohamed Moujahid 20-07-2009 _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 24 Juil 2009 - 17:05 | |
| Ce projet a fait pousser des hurlements aux écologistes marocains | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 24 Juil 2009 - 17:11 | |
| - Samyadams a écrit:
- Ce projet a fait pousser des hurlements aux écologistes marocains
C'est le revers de la médaille. Il n'empêche que après Nador West Med c'est toute la région du grand nord (marocaine ) qui va décoller pour de bon. Imaginez la révolution économique. Un projet de développement structuré sur 20 ans comprenant tourisme, port en eaux profonde et industrie lourd.... Le rêve pour chaque région de pays en dévellopement _________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire | |
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