Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC Royal Moroccan Armed Forces Royal Moroccan Navy Royal Moroccan Air Forces Forces Armées Royales Forces Royales Air Marine Royale Marocaine |
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| Économie marocaine | |
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Northrop General de Division
messages : 6028 Inscrit le : 29/05/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 8 Jan 2009 - 1:15 | |
| Rappel du premier message :8 milions tbarkallah ou sla 3la n'bi. _________________ الله الوطن الملك | |
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Auteur | Message |
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Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 8 Juil 2009 - 0:26 | |
| C'est bel et bien la crise - Citation :
- Baisse alarmante des exportations
APA - Rabat (Maroc) Les exportations du Maroc ont enregistré au terme des cinq premiers mois de l’année 2009 une baisse conséquente de 35.1 pc en atteignant à peine 46 milliards de dirhams, soit un peu plus de 5 milliards de dollars, ont indiqué mardi les autorités financières du pays.
A l’exception des biens de consommation qui ont stagné (14,7 milliards de dirhams) les ventes des demi-produits ont dégringolé à 60,5 pc, les produits alimentaires (-29,1 pc) et les produits bruts (-48,4 pc), a indiqué l’office des changes.
La chute constatée est imputée au premier chef à l’hémorragie des exportations des phosphates et dérivés qui ont atteint quelque 7,4 milliards de dirhams, soit une baisse de 62,6 pc.
Par ailleurs, les importations de marchandises ont accusé une baisse de 20 pc en chiffrant 106,4 milliards de dirhams contre 133 milliards de dirhams durant les cinq premiers de l’année 2008.
La France trône toujours comme premier client du Maroc (19,6 pc), suivie de l’Espagne (13,8 pc) et des Etats-Unis d’Amérique (7 pc).
Le Maroc avait lancé le 7 mai dernier son plan stratégique d’exportations avec en toile de fond un développement des créneaux porteurs au Maroc d’ici 2018.
Le programme décennal, qui vise le renforcement des exportations du pays, cible les marchés stratégiques qui se tailleront près de 65 pc des efforts de promotion.
L’automobile, l’agriculture et l’agroalimentaire, l’électronique et l’électricité, le textile et l’offshoring représentent l’épine dorsale de la nouvelle stratégie exportatrice du Royaume chérifien.
Le Maroc a exporté en 2008 une valeur de 154 milliards de dirhams (20 milliards de dollars) dont plus de 33 pour cent réalisés par les ventes des phosphates qui ont enregistré le chiffre record de 51.4 milliards de dirhams.
YB/of/APA 07-07-2009 | |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 8 Juil 2009 - 11:28 | |
| - Citation :
Maroc Telecom acquiert 51% du capital de l'opérateur malien pour 275 M euros
RABAT - Le groupe Maroc Telecom, détenu majoritairement par Vivendi Universal, a annoncé mardi avoir acquis 51% du capital de la Société de télécommunications du Mali (Sotelma) pour 275 millions d'euros.
"Le groupe Maroc Telecom est devenu majoritaire à partir de ce jour de l'opérateur historique de télécommunications du Mali" (Sotelma), a déclaré à l'AFP le président du directoire de Maroc Telecom, Abdeslam Ahizoune.
L'accord sur cette cession a été signé à Bamako par M. Ahizoune, Mme Diarra Mariam Plantie Diallo, ministre malien de la Communication et le ministre malien de l'Economie, Sanoussi Touré, a-t-on ajouté.
La cérémonie de signature s'est déroulée en présence notamment du chef de l'Etat malien, Amadou Toumani Toure, toujours selon la même source.
"Cette acquisition est conforme à la stratégie de développement de Maroc Telecom à travers une croissance externe. Notre groupe est devenu un spécialiste du redressement et du développement des opérateurs historiques en Afrique", a souligné M. Ahizoune.
Maroc Telecom est déjà présent en Mauritanie, au Burkina-Faso et au Gabon.
(AFP / 07 juillet 2009 22h41) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 8 Juil 2009 - 12:04 | |
| - Citation :
- Un nouveau méga projet touristique au nord du Maroc pour 6 milliards de dollars
APA- Rabat (Maroc) Le Maroc a lancé mardi un méga projet touristique à Nador, au nord est, pour un investissement, d’ici 2025, de 53 milliards de dirhams, soit plus de 6 milliards de dollars, ce qui en fait un des pôles dans le tourisme méditerranéen.
Le projet, lancé par le Roi Mohammed VI, comprend notamment l’aménagement de deux cités et la réalisation de sept sites touristique de haut niveau moyennant des fonds publics et privés.
Les sites touristiques seront réalisés sur une superficie de 2000 hectares avec en perspective le développement de la recherche en matière d’énergies renouvelables et la mise en place d’un urbanisme intégré et écologique.
Un domaine maritime s’étendant sur un arc côtier de 25 km devrait voir le jour tout comme des golfs et d’espaces dédiés aux sports nautiques et équestres.
Quelque 80.000 postes d’emplois seront en ligne de mire.
La première phase du projet devrait être finalisée en 2014 alors que les sept projets touristiques seront livrés en 2025.
Plus de 100.000 lits additionnels seront disponibles, soit 40 pc de la capacité d’accueil actuelle.
Les investissements touristiques au Maroc pendant les cinq prochaines années s’élèveront à près de 80 milliards de dirhams, soit 10 milliards de dollars.
Sur les 80 milliards de dirhams à investir d’ici 2013 les banques assureront 50 milliards sous forme de crédits.
Le Royaume chérifien avait battu son propre record en 2008 en accueillant près de 8 millions de touristes soit une croissance de 7 pour cent par rapport à 2007, faisant gagner au pays près de 58 milliards de dirhams en 2008. YB/of/APA 08-07-2009 |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Jeu 9 Juil 2009 - 15:59 | |
| - Citation :
- Maroc : Le pari des villes nouvelles
09/07/2009
Près de quinze villes nouvelles doivent sortir de terre à l’horizon 2020. Le défi est de taille pour un pays aux villes saturées. L’État, les banquiers et les promoteurs se retroussent les manches pour tenir cet engagement et maintenir leur rentabilité.
Il y a quelques mois encore, des troupeaux de moutons venaient paître à l’endroit où s’élèvent aujourd’hui d’imposants immeubles modernes. Là où la première pierre de la ville nouvelle de Tamesna, située à une vingtaine de kilomètres de Rabat et dont le nom a été choisi par Mohammed VI lui-même, a été posée le 13 mars 2007.
Depuis plus de quinze ans, le Maroc tente de faire face au manque de logements. Les villes marocaines ont supporté un accroissement de population de plus de 15 millions d’habitants en cinquante ans, notamment du fait d’un exode rural massif. Tous les ans, la population urbaine progresse de 4 % en moyenne. Ce qui se traduit par l’afflux de centaines de milliers de nouveaux citadins chaque année. Prolifération de l’habitat insalubre, cherté des prix du foncier, déficit en infrastructures, les grands centres urbains étouffent littéralement. « Le choix des villes nouvelles est un maillon fort du programme gouvernemental en termes d’aménagement du territoire. À l’horizon 2020, près de 15 villes nouvelles auront été construites afin de faire face aux besoins, notamment à Tanger, Nador ou encore Casablanca », rappelle-t-on au ministère de l’Habitat.
Le feu vert a été donné par le roi en 2004 avec le lancement des travaux de la ville nouvelle de Tamansourt, dans la région de Marrakech. « Il ne s’agit plus simplement de créer des extensions aux villes existantes, mais bien de faire émerger une ville à part entière », explique le ministre de l’Habitat Ahmed Taoufiq Hejira. Et les dimensions parlent d’elles-mêmes. Tamansourt est divisé en deux tranches : l’une, existante, de 1 200 hectares ; et la deuxième, en projet, de 700 hectares. Elles totaliseront 88 000 logements et pourront accueillir 450 000 habitants. Les investissements dans les équipements publics devraient avoisiner les 4 milliards de dirhams (DH, 354 millions d’euros), et le coût total du projet s’élève à 34 milliards de DH.
Édifiée sur 840 hectares, Tamesna pourra accueillir 250 000 habitants et couvrira à elle seule 38 % des besoins en logements dans la région de Rabat. La ville compte 54 000 logements, dont 8 300 logements à faible coût (120 000 à 140 000 DH par unité, soit de 10 700 à 12 500 euros), 9 800 logements économiques (200 000 DH l’unité) et 1 500 villas économiques (entre 800 000 et 1 300 000 DH). Le reste est constitué par des logements de différents standings, surtout à destination de la classe moyenne. À terme, l’investissement global du projet de Tamesna devrait avoisiner les 22 milliards de DH.
150 millions pour les études
Des investissements qui devraient être rentabilisés si l’on en juge par le formidable succès commercial qu’a connu Tamansourt dès le début : pour 56 000 logements prévus, plus de 120 000 demandes ont été formulées. Des milliers de logements ont été livrés, dont 1 500 à moins de 200 000 DH, ainsi que 1 200 villas économiques. Devant un tel engouement, les autorités ont été convaincues de poursuivre le mouvement. Début 2006, quatre nouvelles villes ont été annoncées : Lakhyayta et Zenata à proximité de Casablanca, Melloussa à Tanger et Tagadirt à Agadir. Le modèle séduit tellement que de nombreuses agences urbaines se penchent sur la question et mènent des études de faisabilité notamment à Fès, Nador ou Al-Hoceima. Cela a même été budgétisé dans la loi de finances 2009 et, cette année, les agences devraient consacrer près de 150 millions de DH aux études.
Aucune chance donc que les villes nouvelles marocaines deviennent, comme en Espagne, des villes fantômes où les logements restent désespérément vides ? « Au Maroc, les villes nouvelles répondent à un besoin réel et urgent en logement social et moyen standing, notamment pour les jeunes ménages et les populations des bidonvilles », réfute un promoteur casablancais. Pour preuve, les produits que proposait le promoteur Addoha, à 200 000 DH, sont quasiment épuisés. « Les segments qui pourraient souffrir sont le haut standing, où l’on a noté, depuis la crise, une baisse de la demande », ajoute-t-il. L’immobilier de luxe se négocierait avec des rabais de 10 % à 40 %. Et ce ne sont pas les Marocains les plus fortunés qui inverseront la tendance. Selon le ministère de l’Habitat, seulement 4 % de la population a les moyens de s’offrir ce type de résidence.
Reste que le logement social, qui domine dans les villes nouvelles, ne représente pas pour les promoteurs les mêmes promesses de profits que l’immobilier de luxe. Mais afin de répondre aux besoins en logements économiques, ils ont développé une offre spécifique. La villa économique, par exemple, est un produit semi-fini, et c’est à l’acheteur de faire le parquet, les sanitaires ou encore les peintures. « Pour les gens de la classe moyenne, c’est un soulagement. À Marrakech ou à Casablanca, l’immobilier est quasiment inaccessible », explique Mehdi, un jeune cadre qui a investi à Tamansourt. Mais la classe moyenne est aujourd’hui choyée par les autorités, qui ont mis en place des mesures incitatives pour les pousser à devenir propriétaires. Au début de l’année, l’État a réuni deux fonds de garantie des prêts immobiliers (Fogarim et Fogaloge) dans un seul : Damane Sakane. Destiné aux salariés du privé qui gagnent entre 10 000 et 15 000 DH mensuels, il garantit 50 % d’un prêt allant jusqu’à 800 000 DH. En contrepartie de la garantie de l’État, les pouvoirs publics demandent aux banques qui distribuent ces prêts d’opérer une décote de 50 points de base sur les taux d’intérêt (autour de 5,6 %). Dès février 2009, les encours de crédits immobiliers avaient augmenté de 25 % par rapport à février 2008, pour atteindre 155 milliards de DH.
De solides marges de 35 %
Selon le ministère de l’Habitat, à l’horizon 2012, 80 % des marocains devraient être propriétaires de leur logement. Une nouveauté qui pourrait bien inciter les promoteurs à davantage s’impliquer. Le groupe Addoha bénéficie par exemple de l’appui du ministère délégué à l’Habitat et à l’Urbanisme, qui lui a vendu plusieurs terrains, dont certains à des prix réduits. En contrepartie, le groupe s’est engagé à baisser le prix de ces appartements jusqu’à 120 000 DH, notamment à Tamesna. Une baisse de coût qui ne devrait pas la désavantager puisque, d’après un analyste, le groupe réalise une marge d’environ 35 % sur le logement social.
C’est le holding public El Omrane qui a réalisé l’aménagement des différents îlots de Tamesna, sur lesquels les promoteurs immobiliers développent leur programme. Le site accueille près de trente promoteurs, dont 6 étrangers (Malaisie, Qatar, Libye, France…). Le marocain Addoha réalise 4 800 unités de logements, Jet Sakane 6 400 et le groupe espagnol Marina d’Or 6 500. Ce dernier gère un important projet de 4,2 milliards de DH pour la construction de 7 000 logements, dont 20 % seront dédiés à l’habitat social.
Premier investisseur public du royaume, le holding El Omrane est engagé dans une politique de résorption des bidonvilles et de promotion de l’habitat social. Le projet des villes nouvelles est indissociable de l’initiative « Villes sans bidonvilles », un gigantesque chantier qui devrait toucher près de 70 villes à l’horizon 2010. Sur la seule ville de Tamesna, 10 000 ménages des 3 communes environnantes, habitant dans des conditions d’insalubrité prononcée, seront relogés. Pour chaque appartement (56 m², d’une valeur d’environ 120 000 DH), l’État subventionne les ménages à hauteur de 40 000 DH et favorise le recours au crédit à travers Damane Sakane.
Tamesna a cependant déjà connu quelques retards de livraison. Les premiers habitants devaient s’installer à la fin de l’année 2008. Ils sont arrivés au printemps 2009. Des délais que les promoteurs imputent aux lenteurs administratives dans le traitement des dossiers. « Faux, répond Nabil El Kerdoudi, membre du directoire d’El Omrane. Certains promoteurs ont un peu failli à leurs engagements et ont tardé à prendre en compte les recommandations qui leur étaient faites. » Les violentes intempéries que le Maroc a connues cet hiver ont, elles aussi, entraîné des retards dans l’achèvement des travaux. Mais c’est surtout le contexte de crise mondiale qui a ralenti le rythme des ventes de logements et l’euphorie de départ a laissé place à un certain attentisme chez les acheteurs. Les projets de villes nouvelles n’en continuent pas moins de tirer vers le haut de nombreux secteurs de l’économie. Grâce aux nombreux chantiers en cours, le BTP continue d’être très dynamique : le secteur, qui représente 800 000 emplois au niveau national, crée 50 000 nouveaux emplois chaque année.
Pourtant, les critiques demeurent. Pour Ali Idrissi, ancien haut cadre au ministère de l’Habitat, « on risque de reproduire les mêmes erreurs qui ont été commises en France avec des cités ghettos, où l’activité économique peine à se développer et où les populations sont marginalisées ». Selon lui, il aurait été plus prudent de développer le tissu urbain déjà existant. « Aucun risque que les villes nouvelles deviennent des cités dortoirs », répond Nabil El Kerdoudi. À Tamesna, 32 ha seront consacrés aux activités génératrices de revenus et 85 ha aux équipements comme les écoles, les hôpitaux, une université ou encore un conservatoire de musique.
Pour favoriser l’émergence d’une activité économique, les différents services de l’État sont également mis à contribution. Une convention a été signée avec le ministère de l’Équipement et des Transports afin de finaliser les travaux de raccordement de la ville à l’autoroute pour fin 2010. Dans la région de Tanger, la ville nouvelle de Chrafate devrait accueillir 150 000 habitants sur 1 300 hectares et elle nécessitera un investissement de 24 milliards de DH. Située à proximité des sites de l’usine Renault et de Tanger Med, la ville nouvelle est une réponse au dynamisme économique que connaît le Nord depuis quelques années.
L’épine du foncier
Cependant, pour créer une ville nouvelle, encore faut-il pouvoir mobiliser du foncier. « À proximité des grandes villes, le foncier est souvent très cher ou inexistant » explique Lamia el-Kadiri, directrice générale déléguée de la société El Omrane-Tamesna.
Les difficultés à mobiliser le foncier ont été importantes à la périphérie de Casablanca, où deux villes nouvelles, Lakhyayta et Zenata, vont être érigées. Les travaux du premier pôle urbain de Lakhyayta (448 ha sur les 1 300 de la ville nouvelle) ont cependant pu être lancés. Le site choisi pour Tagadirt, la ville nouvelle à 6 km d’Agadir, a lui aussi présenté des problèmes, notamment du fait de la présence d’une forêt d’arganiers protégée. Malgré tout, les travaux devraient commencer comme prévu cette année.
Il est encore trop tôt pour voir si la greffe des villes nouvelles a pris. Selon les spécialistes, il faut attendre entre trois et quatre ans pour en juger, le temps que la nouvelle cité s’interconnecte au réseau de villes existantes et que les nombreux problèmes de gestion de la voirie, des espaces verts, des déchets, de l’éclairage public… qu’elle affrontera soient résolus, autant en termes de moyens humains que financiers.
Mais sans attendre, et fort de son expertise, le Maroc ne se contente plus de faire des villes nouvelles sur son territoire mais en fait profiter d’autres pays. Ynna Holding, le groupe de Miloud Chaabi, est actionnaire dans un projet de promotion immobilière sur la vallée du Nil, Madinat Nasr. Il réalise également des logements de moyen standing en Guinée équatoriale et au Sénégal. Autre exportateur de villes nouvelles, la CDG, qui a signé avec la société jordanienne Mawared un accord portant sur la construction d’une ville nouvelle, située à 20 km d’Amman.
Jeune Afrique.Tous droits de reproduction et de représentation | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 10 Juil 2009 - 3:30 | |
| Ta raison Samy !! Je pense qu' une bonne idée serait de spécialisé chaque ville dans un domaine précis qu'il soit du secteur de l'industrie ou de celui des services ! Immaginé une ville tout entière qui travaillerait au RetD pour les FAR et une autre ou il y aurait des usines pour fabriqué du matériel pour les FAR !! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 10 Juil 2009 - 10:10 | |
| tu veux une fort worth |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 10 Juil 2009 - 12:44 | |
| Trois à quatre activités industrielles et de services par centre urbain, plutôt qu'une seule. La spécialisation poussée d'un centre urbain, si elle a l'avantage de promouvoir une véritable culture industrielle auprés des habitants, qui d'une manière ou d'une autre travaillent tous pour un même secteur d'activités, l'inconvénient c'est la fragilité. Que le dit secteur d'activités entre en crise et c'est toute la ville qui en pâtit. Détroit aux Etats-Unis et Liverpool en Angleterre offrent des exemples frappants à ce sujet. Avec le déclin de l'industrie automobile américaine, Détroit a fini par se transformer en friche industrielle qui se vide petit à petit de sa population. Quand le port de Southampton et d'autres nouveaux sont entrés en activité, celui de Liverpool a décliné et c'est toute la ville qui en a pas mal souffert. C'est ce que je crains pour Casa d'ailleurs, avec le nouveau port Tanger-Méd. Sur un plan purement stratégique, concentrer l'essentiel des industries militaires dans un ou deux centres urbains, c'est courir le risque de tout perdre d'un seul coup. Il faut au contraire éparpiller autant que faire se peut ses unités industrielles militaires. Même sur le plan de la R&D, il vaut mieux mêler civil et militaire, pour qu'ils puissent interréagir. Mieux que d'immenses centres urbains concentrant industries et services, une multitude de petits centres urbains qui fonctionnent en réseau, comme Internet. Un petit centre urbain, c'est plus facile à gérer, plus facile à reconvertir vers de nouvelles activités, plus facile à abandonner, si nécessaire et c'est aussi plus viable sur le plan humain, car plus socialisant. Small is beautiful | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 10 Juil 2009 - 21:37 | |
| - Citation :
Citation: | Un nouveau méga projet touristique au nord du Maroc pour 6 milliards de dollars
APA- Rabat (Maroc) Le Maroc a lancé mardi un méga projet touristique à Nador, au nord est, pour un investissement, d’ici 2025, de 53 milliards de dirhams, soit plus de 6 milliards de dollars, ce qui en fait un des pôles dans le tourisme méditerranéen.
Le projet, lancé par le Roi Mohammed VI, comprend notamment l’aménagement de deux cités et la réalisation de sept sites touristique de haut niveau moyennant des fonds publics et privés.
Les sites touristiques seront réalisés sur une superficie de 2000 hectares avec en perspective le développement de la recherche en matière d’énergies renouvelables et la mise en place d’un urbanisme intégré et écologique.
Un domaine maritime s’étendant sur un arc côtier de 25 km devrait voir le jour tout comme des golfs et d’espaces dédiés aux sports nautiques et équestres.
Quelque 80.000 postes d’emplois seront en ligne de mire.
La première phase du projet devrait être finalisée en 2014 alors que les sept projets touristiques seront livrés en 2025.
Plus de 100.000 lits additionnels seront disponibles, soit 40 pc de la capacité d’accueil actuelle.
Les investissements touristiques au Maroc pendant les cinq prochaines années s’élèveront à près de 80 milliards de dirhams, soit 10 milliards de dollars.
Sur les 80 milliards de dirhams à investir d’ici 2013 les banques assureront 50 milliards sous forme de crédits.
Le Royaume chérifien avait battu son propre record en 2008 en accueillant près de 8 millions de touristes soit une croissance de 7 pour cent par rapport à 2007, faisant gagner au pays près de 58 milliards de dirhams en 2008.
YB/of/APA 08-07-2009 |
voici quelques tofs du projet |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 10 Juil 2009 - 21:41 | |
| Déjà postée cette info l'Antidote, juste en haut de page | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Ven 10 Juil 2009 - 21:53 | |
| il m´a cité je crois,merci pour la pic Antidote |
| | | oussama Adjudant-chef
messages : 464 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : JAPON Nationalité : Médailles de mérite :
| | | | oussama Adjudant-chef
messages : 464 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : JAPON Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 11 Juil 2009 - 0:06 | |
| _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Sam 11 Juil 2009 - 20:39 | |
| - Yakuza a écrit:
- il m´a cité je crois,merci pour la pic Antidote
Avec plaisiiir |
| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 13 Juil 2009 - 16:18 | |
| - Citation :
- Maroc - Nador West Med : un méga port de transbordement pétrolier pour la Méditerrané
- Il fournira des capacités de stockage pour l’approvisionnement des pays de la Méditerranée en hydrocarbures.
- Il sera construit dans la baie de Betoya à l’est de Nador.
-Une plateforme industrielle sur un terrain de 850 ha déjà identifiée. Les études déjà lancées et les travaux pour les premières installations devront démarrer incessamment.
Un Tanger Med à Nador mais en plus grand. Beaucoup plus grand. Nador West Med. C’est le nom, pour l’instant, du projet de port qui sera construit dans la baie de Betoya à l’ouest du Cap des trois fourches, à quelques kilomètres de Nador. L’idée de base du projet est presque la même que celle du complexe Tanger Med, c’est-à-dire un port de transbordement à la différence près que le Nador West Med, lui, sera une plateforme à grande dominante pétrolière.
En fait, il s’agit de mettre en place une méga plateforme de stockage de produits pétroliers pour approvisionner non seulement le Maroc mais les pays de la région. Ainsi, les opérateurs et raffineurs mondiaux et pays producteurs, notamment ceux du Golfe, au lieu d’acheminer directement les cargaisons dans chaque pays client, par voie de tankers géants, viendront stocker en grands volumes à Nador et l’approvisionnement des pays de la région, y compris ceux européens, se fera par des navires de moindre capacité avec en plus un gain de temps sur les distances.Judicieux ! Et le besoin pour un tel trafic est aujourd’hui énorme dans le pourtour méditerranéen.
Selon les premières estimations faites par le ministère de l’énergie et des mines, les besoins en termes de capacités de stockage pour les produits raffinés en provenance de pays méditerranéens et à destination de pays d’Afrique et d’Amérique du Nord sera, en 2015, de l’ordre de 38,5 millions de tonnes. Pour le cas du gasoil en provenance du Moyen-Orient et à destination de clients européens, le besoin, rien que pour la France et l’Espagne, est estimé à 22,4 millions de tonnes.
Aux produits raffinés, il faut rajouter le pétrole brut du Golfe destiné aux raffineries en Europe.
Mais le port de Nador servira également à approvisionner le marché domestique. Selon la ministre de l’énergie, Amina Benkhadra, le Maroc dispose aujourd’hui d’une capacité de stockage de 850 000 tonnes et qui atteindra 1,2 million de tonnes en 2010, avec l’entrée en service de nouvelles installations en cours de réalisation à Tanger Med et à Mohammédia. Plus de 80% de ces capacités sont concentrées dans quatre villes : Mohammédia (36%), Casablanca (20%), Agadir (15%) et Jorf Lasfar (10%).
Toujours selon Mme Benkhadra, les besoins en capacités de stockage supplémentaires sera de 100 000 t en 2012, 200 000 en 2020 et 500 000 en 2030. Le nouveau port sera l’un des principaux points d’approvisionnement du pays en hydrocarbures : il représentera, selon les estimations, un trafic d’environ 20 millions TEP alors que le trafic national actuel dans sa globalité est de 76 millions TEP.
Une zone d’activité pour la chimie et la parachimie
A travers Nador West Med, le Maroc entend donc se positionner comme une plateforme régionale pour le trafic pétrolier. Mais pas seulement. Car, tout comme Tanger Med, Nador West Med ne sera pas un simple port mais véritablement un complexe industriel et logistique dont le port est une composante.
Le ministre de l’industrie et du commerce, Ahmed Chami, révèle ainsi qu’une réserve foncière de 850 ha, déjà identifiée, pourra accueillir une plateforme industrielle intégrée (P2I), ces zones d’activité de nouvelle génération comme il en a été lancé à Oujda et Kénitra. Bien entendu, le port étant à dominante pétrolière, la zone industrielle devrait naturellement être à vocation chimies et parachimies.
Le gouvernement ne l’a pas dit explicitement, mais si la vocation de Nador West Med est confirmée, le meilleur investissement qui peut y être fait ce serait une grande raffinerie qui jouerait un rôle de fédérateur d’industries connexes. Un schéma à l’image de l’usine de Renault pour Tanger Med.
Pourquoi Nador précisément ? Le ministère de l’équipement explique d’abord que le site choisi est un des meilleurs sites en Méditerranée qui se prête à l’aménagement d’une telle infrastructure destinée au transbordement. Le terrain sur lequel sera édifié Nador West Med est même déjà identifié et il se trouve que c’est une zone très peu habitée. Ce qui, explique le ministre de l’équipement, Karim Ghellab, facilitera le déroulement du projet.
D’ailleurs, les études sont déjà lancées et le démarrage effectif des opérations se fera dans les semaines qui viennent. En plus, le site est aujourd’hui facilement connectable aux grands axes : la voie ferrée Taourirt-Nador est à quelques kilomètres seulement, l’autoroute Fès-Oujda, elle aussi, n’est qu’à une centaine de kilomètres sans oublier la rocade méditerranéenne déjà en grande partie en service.
Quand les premières composantes de Nador West seront-elles opérationnelles ? Et combien coûtera ce projet titanesque ? Deux questions auxquelles le gouvernement n’a pas encore toutes les réponses mais, déjà, dans les mois qui viennent, les travaux pour la réalisation d’une première composante de Nador West Med vont démarrer.
Il s’agit d’une partie qui sera dédiée à un trafic autre que pétrolier, probablement les conteneurs et le trafic Ro-Ro. Pour un projet d’une telle ampleur et d’une telle portée stratégique, il est vrai qu’il faut très rapidement passer à l’acte pour montrer que le choix est irréversible et donner un signal clair aux investisseurs étrangers: Nador West, c’est du sérieux !
13-07-2009
Source : lavieeco.com | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 13 Juil 2009 - 21:13 | |
| - Citation :
- Plan Maroc Vert : Banque populaire mobilise 20 milliards de dirhams
Banque populaire va mobiliser 20 milliards de dirhams dans le cadre du programme Filahi visant l'accompagnement du Plan Maroc Vert, a annoncé son président, Mohamed Benchaaboun. Il a relevé que le plan de la banque comprend notamment des solutions de financement d'investissement souples et adaptées aux spécificités de chaque filière, des formules de crédits spécifiques pour le financement du cycle d'exploitation, ainsi que des produits diversifiés pour l'accompagnement du développement à l'international et autres services quotidiens à la pointe de la technologie.
Source: les Afriques
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| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 13 Juil 2009 - 21:21 | |
| Merci | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Lun 13 Juil 2009 - 21:24 | |
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| | | Fahed64 Administrateur
messages : 25545 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 14 Juil 2009 - 16:04 | |
| Apparemment Nador West med c'est vraiment du très très lourd - Citation :
- Nador West Med : Les armes du Maroc en Méditerranée
Mardi, 14 Juillet 2009
Ce n’est pas pour expliquer les données techniques du projet Nador West Med, aussi gigantesque soit ce projet, que Karim Ghallab, ministre de l'équipement et du transport, est allé à Casablanca, à la rencontre des responsables de la presse et que trois de ses collègues du gouvernement -la ministre de l'énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement, Amina Benkhadra, le ministre de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Ahmed Reda Chami et, last but not least, le ministre de l'économie et des finances, Salah Eddine Mezouar- étaient présents à cette rencontre. C’est pour en expliquer la portée.
Nador West Med, c’est le Maroc qui « sort la grosse artillerie » en Méditerranée.
Après Tanger Med 1 et Tanger Med 2, ce 3ème complexe portuaire intégré qui sera érigé dans le prolongement des deux autres, sur la façade méditerranéenne, côté oriental, confirme une vision globale, des ambitions et une démarche que quatre ministres n’étaient pas de trop à détailler.
Certes, le projet Nador West Med est encore plus ambitieux que Tanger Med 1 & 2, tant sur le plan des infrastructures que sur le plan des objectifs qu’il s’est assignés. Il est encore plus innovant, dans le sens où il prévoit -grandes nouveautés- un port hydrocarbure, des capacités de stockages et une activité export. Ce que ne prévoyaient pas les complexes Tanger Med. Mais au-delà de ces prouesses, propres au complexe, il y a des challenges propres, eux, au pays tout entier. C’est ce qu’ont expliqué les quatre ministres.
Les challenges ? « D’extrême intérêt », dira Karim Ghallab, « hautement stratégiques », ajoutera Amina Benkhadra, «déterminants pour notre compétitivité », renchérira Ahmed Reda chami, « vitaux pour notre positionnement », conclura Salah Eddine Mezouar. Résumons-les (pour le détail, voir, ci-contre, les explications de chaque ministre).
Le Maroc a d’abord l’intention d’exploiter sa façade maritime de façon optimale. Il a pour objectif de développer son économie en captant toutes les opportunités qu’il aurait pour attirer les investisseurs, créer de la valeur et créer de l’emploi. Or, non seulement les complexes portuaires de la Méditerranée le lui permettent, mais ils lui permettent également d’anticiper la sortie de crise internationale et d’améliorer substantiellement son positionnement, à l’échelle mondiale.
Ainsi par exemple, pour ce qui est du positionnement, après la réalisation du port Tanger Med, le Maroc est passé, selon l'indice de connectivité de la CNUCED, du 78ème rang mondial en 2004 au 33ème rang en 2008. Aujourd’hui, il se classe 2ème en Afrique (après l’Egypte), loin devant l'Algérie, la Tunisie ou l'Afrique du Sud. Et il va de soi que le complexe Nador West Med lui permettra d'améliorer encore ce classement et de mesurer sa compétitivité à celle des pays avancés.
Cette politique agressive de positionnement ne doit cependant pas être mal interprétée. Le ministre Karim Ghallab l’a longuement expliqué. Interrogé sur les rivalités que les parts de marché que pourrait prendre le Maroc à ses voisins du pourtour méditerranéen (Espagne, Italie, Algérie…) risqueraient d’attiser, il a vivement rejeté cette approche.
Pour lui, même si le Maroc a le droit légitime de développer son économie avec les opportunités que lui offre son espace géographique, il ne le fait pas dans l’esprit de rafler la mise à ses voisins. Au contraire, soutient-il, ce genre de projets structurants crée une dynamique dont tout le monde peut profiter. Attirer les regards, les investissements, le commerce international et les circuits industriels vers cette région, c’est y faire naître des activités à cercles concentriques qui ne profitent pas seulement à l’intéressé (ici, le Maroc), mais à tous ceux qui se trouvent dans la région.
Qu’est ce que le complexe Nador West Med ?
C’est le 2 juillet dernier que le Roi présidait, à Nador, une séance de travail consacrée à la planification des aménagements portuaires du Royaume et au projet Nador West Med (NWM), un complexe intégré, portuaire, industriel, énergétique et commercial.
Le projet NWM sera érigé dans la baie de Betoya, située au niveau de l'estuaire de l'oued Kert, à 30 km à l'ouest de la ville de Nador. C’est un emplacement idéal pour plusieurs raisons : bonnes conditions topographiques et bathymétriques, bonne position sur les routes maritimes, disponibilité du foncier public et privé.
Le complexe comprendra, à terme, un grand port en eaux profondes, un pôle énergétique (production, conditionnement, stockage à), une plate-forme portuaire dotée de capacités importantes pour le transbordement des conteneurs, l'import export et le traitement des produits vrac et une plate-forme industrielle intégrée ouverte aux investisseurs nationaux et étrangers et destinée à abriter les métiers mondiaux du Maroc (MMM).
Les travaux de réalisation de ce projet débuteront l'année prochaine par la mise en place d'une plate-forme énergétique dédiée essentiellement à l'export. Ce port hydrocarbure, le premier noyau de NWM, dont les études techniques ont déjà débuté, sera fin prêt en 2015 avec une capacité de stockage variant entre 1 et 2 millions de tonnes et un quai long de 3.000 ml.
Le complexe pourra disposer d’un foncier public de 850 ha. Il sera réalisé par tranches, d’ici à 2025, mais pourra encore se développer au-delà de cette date. Le Maroc s'inscrivant, cette fois-ci, dans une logique de planification à moyen et long terme.
L’infrastructure port hydrocarbures n'est pas dédiée au seul marché intérieur. Au contraire, elle est orientée vers l'exportation, avec l’objectif de drainer vers le Maroc une partie du trafic international des produits énergétiques. Trafic qui est appelé à se développer vu la croissance de la demande européenne sur ces produits.
En effet, la consommation des hydrocarbures en Europe devrait augmenter de 10 à 20 millions de tonnes par an. Un besoin supplémentaire qui constitue une opportunité que le Maroc est déterminé à saisir par la mise en place d'installations de stockage répondant aux standards internationaux.
De même, le potentiel de transbordement dans le monde est appelé à passer de 130 millions d'EVP en 2006 à 230 millions d'EVP en 2015-2017, soit une capacité additionnelle de 100 millions d'EVP, dont 20 % à capter potentiellement en Méditerranée occidentale. Ce qui nécessite une capacité supplémentaire de 30 millions d'EVP. Pour la réalisation de ce projet d'envergure, il faudra capitaliser sur l'expérience du port de Tanger-Med. Des liens –y compris institutionnels- seront d’ailleurs établis entre les complexes de Tanger et de Nador.
Quatre ministres expliquent…
Karim Ghallab : Avec des paris de cet ordre…
« Le plan directeur portuaire est un document de planification qui doit projeter le Maroc sur une trentaine d’années. Mais le projet Nador West Med relève des chantiers structurants voulus par Sa Majesté.
C’est un projet grandiose, gigantesque qui doit répondre aux stratégies nationales qui ont besoin de capacités portuaires et aux investissements et commerces étrangers également consommateurs d’infrastructures portuaires. Ces dernières années, on a souvent été sollicités pour des projets d’envergure, mais on n’avait pas une offre suffisante. Avec Nador West Med, les opérateurs pourront importer d’où ils veulent et exporter où ils veulent. Nous sommes au croisement des routes du monde et les coûts de main d’œuvre sont moins chers.
Le Maroc a une ambition méditerranéenne qui s’est traduite par plusieurs projets. Notamment, Tanger Med, la rocade du Nord, Saïdia, Al Hoceima… Son objectif légitime, c’est de développer son économie en captant toutes les opportunités. Et ne parlez pas de concurrence avec les voisins. Chacun essaie de développer son pays du mieux qu’il peut. Ce qu’il faut, c’est replacer ce projet dans une logique de complémentarité. Ne parlez pas non plus de projet démesuré. A Tanger Med, il y avait beaucoup d’inconnues. Le succès du projet a pourtant été 4 à 5 fois plus grand que ce que l’on attendait. C’est avec des paris de cet ordre que le Maroc pourra avancer ».
Amina Benkhadra : La stratégie du stockage
« Le projet NWM présentera des avantages stratégiques à ses utilisateurs, notamment en matière de sécurité et de régularité de l'approvisionnement en hydrocarbures. Et cela, grâce à la politique de stockage.
Au sortir de la crise, il y aura croissance de la demande des pays de la zone méditerranéenne en hydrocarbures et pour accompagner ces besoins, il faudra des stocks stratégiques.
Or, nos capacités de stockage sont toutes situées sur l’Atlantique. Le Maroc se devait de saisir cette opportunité pour se positionner comme pôle stratégique de stockage, sur la façade méditerranéenne. D’ailleurs, le Maroc aura lui-même des besoins de stockage.
Le site choisi pour abriter ce complexe bénéficie d'une position géographique exceptionnelle, située sur l'une des grandes voies maritimes des hydrocarbures. Il est proche d'un marché potentiel pour l'export (le marché européen).
NWM renforcera la position du Maroc dans la région méditerranéenne ».
Ahmed Reda Chami : Perdre à ne rien faire…
« Le projet du complexe intégré de Nador prévoit une plate-forme industrielle intégrée destinée à abriter les métiers mondiaux du Maroc (Offshoring, automobile, aéronautique, électronique, textile et cuir…). Cette zone franche renforcera la compétitivité de l'industrie marocaine. Parce que, d’une manière générale, le statut de zone franche est extrêmement attractif.
Mais aussi, parce que cette zone franche présentera plusieurs avantages. Notamment une offre de service adaptée, un guichet unique, une offre immobilière diversifiée et flexible, une offre de formation intégrée. L’avantage logistique se traduit par un avantage industriel. Est-ce que nous ne voyons pas trop grand avec tous ces projets ? Est-ce que nous ne prenons pas de risques ? Et si la demande ne suivait pas l’offre ?
A mon avis, on risque plus de perdre à ne rien faire qu’à faire… Moi, je partage le crédo de ceux qui ont pu dire : « Build it and they will come » (construisez, ils viendront !) »
Salaheddine Mezouar : L’Etat financera
« Le Maroc a un avantage géographique. Mais ça ne suffit pas. Avec ce projet, on sait où on va.
Le projet NWM renforcera la présence du Maroc sur les voies maritimes internationales, d’une part et d’autre part, il permettra aux différentes stratégies de développement sectorielles lancées au Maroc, dans plusieurs domaines (tourisme, agriculture, industrie, énergie, commerce...) d’aboutir. Car nous ne devons pas oublier un enjeu : le challenge de la structure de notre économie.
Nous avons aussi, bien sûr, l’ambition de nous positionner au niveau de la Méditerranée. Mais, au-delà du positionnement, nous réglons des équations pour l’avenir.
NWM est un projet structurant qui confirme la vision stratégique de Sa Majesté le Roi de positionner le Maroc à l'échelle régionale. Ce projet sera financé par l'Etat. Le financement de la première phase sera intégré dans la loi de finances 2010 ».
lereporter . ma Le Maroc avance lentement mais surement ses pions en Méditerranée. C'est officiel le gouvernement et le Roi ont un plan de developpement pour les 30 prochaines années. Ce projet va faire beaucoup de bruit en Espagne et en Algerie. L'Espagne car il aura la confirmation une fois pour toute de la stratégie marocaine de confinement économique des deux présides et l'Algerie car ce projet prouvera une fois de plus l'avance du Maroc en terme d'initiative économique et lui damera le pion dans son projet de méga port à Jijel. Les 5 prochaines année nous réserve pas mal de surprise en terme de developement économique. La seul question que je me pose c'est que à ce rythme la on devrait normalement pas tarder à rattraper l'Algerie en terme de PIB, alors quand exactement
Dernière édition par Fahed64 le Mar 14 Juil 2009 - 16:28, édité 2 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 14 Juil 2009 - 18:51 | |
| - Fahed64 a écrit:
- ]
c’est le Maroc qui « sort la grosse artillerie » en Méditerranée.
qu'elle est révélatrice cette phrase!! en fait difficile de faire une projection avenir, pour deviner quand est ce qu'on dépassera le PIB algérien, car les effets d'entrainnements de ces projets là sont difficiles à prévoir, même si tu monte le modèle économétrique le plus complexe qui soit je dirai vers les 2018/2020 inchalla une chose est sûre nos ambitions dépassent nos ressources en terme de cadres ! je verrai bien des algériens et autres venir bosser au Maroc, si ce n'est déjà le cas |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 14 Juil 2009 - 20:13 | |
| C'est déjà le cas pour des ingénieurs algériens, formés dans de bonnes écoles algériennes. Puisque ces cadres ne vont pas profiter à l'Algérie, autant qu'ils profitent au Maroc, ou ils sont chez eux | |
| | | zazoe Caporal chef
messages : 183 Inscrit le : 10/09/2008 Localisation : belgique Nationalité :
| Sujet: Re: Économie marocaine Mar 14 Juil 2009 - 22:57 | |
| Est ce que vous trouvez pas qu'on recoit tres peu de nouvelles de la part de l'education?Est il en train de travailler si dure ou en train de rien faire?? C'est la secteur le plus important,non. | |
| | | Samyadams Administrateur
messages : 7134 Inscrit le : 14/08/2008 Localisation : Rabat Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: a Mar 14 Juil 2009 - 23:20 | |
| Désolé de te deçevoir Zazoé, mais les réformes du systéme de l'enseignement se suivent pour un bien piétre résultat On laisse les élèves pousser jusqu'au Bac, sans vraiment tous le mériter, et là on massacre une partie. Ensuite, un autre tri, celui de la moyenne des notes au Bac, qui permet d'accéder aux instituts et grandes écoles les plus interessantes. Ceux qui n'ont pas une bonne moyenne se retrouvent à l'Université, qui est devenue une véritable voie de garage, surpeuplée et dont les diplômes n'offrent presque pas de perspectives d'emploi. Les riches envoient leurs enfants dans des écoles privées et ont les moyens de leur payer des cours de soutien. Si leurs rejetons n'obtiennent pas une bonne moyenne au Bac, ils leurs payent des cours prépas privés. C'est un systéme trés élitistes, ne réussissent que les brillants et les fils de riches. Les autres obtiennent des diplômes de fac dont aucun employeur ne veut et vont manifester devant le parlement ou ils se font rosser par les flics | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 15 Juil 2009 - 4:37 | |
| je pense que l'éducation est la plus importante des réforme qui mérite d'etre faite. Je ne comprend pas pkoi notre gouvernement ne fait pas des mains et des pieds pour ce secteur qui est plus que primordiale. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Économie marocaine Mer 15 Juil 2009 - 5:52 | |
| personnellement je suis pour sa privatisation! l'Etat doit prendre en charge seulement "l'enseignement fondamental" et encore exclusivement pour les démunis et se contenter en général de réglementer le secteur pas plus quand tes en privé tu fais ton mieux pour innover et conserver ta part de marché, sinon tu ferme! les profs au public, certains profs je ne généralise pas! prennent leurs métier à la légère! s'ils ne montrent pas du sérieux en secteur privé on les fout dehors ce qui pose un problème pour la privatisation de ce secteur , est le pouvoir d'achat médiocre des marocains que de contraintes... |
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