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Sujet: Actualité Economie Mondiale Sam 23 Jan 2010 - 0:07
Rappel du premier message :
USA/GB: accord sur les faillites bancaires
Citation :
L'un des régulateurs bancaires aux Etats-Unis, la FDIC, et la Banque d'Angleterre ont annoncé vendredi la signature d'un accord de coopération sur les risques de faillite d'une institution financière multinationale.
Cet accord de principe vient en compléter un autre, datant de 1996 et amendé en 1998, entre les trois principaux régulateurs bancaires américains (Réserve fédérale, FDIC et OCC) et l'autorité de régulation britannique du secteur financier, la FSA.
Il prévoit un échange d'informations pour prévenir un risque de ce genre, de préparer "les outils de gestion d'une crise traversant les frontières", et de prévoir entre autres les moyens de coordination et la répartition des tâches.
La présidente de la FDIC Sheila Bair, citée dans un communiqué, a salué "un pas vers la mise en oeuvre des recommandations du groupe de résolution des crises internationales du Comité de Bâle", un forum de régulateurs bancaires de 27 pays.
Si la Banque d'Angleterre n'est plus régulateur bancaire aujourd'hui, elle reste chargée de gérer les crises bancaires, a rappelé son gouverneur Mervyn King. La FDIC est quant à elle l'autorité de régulation de plus de 5.000 banques, en plus d'être l'agence fédérale de garanties des dépôts bancaires.
AFP
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yassine1985 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 17 Jan 2015 - 13:57
_________________ ."قال الرسول صلى الله عليه وسلم : "أيما امرأة استعطرت فمرّت بقوم ليجدوا ريحها فهي زانية
kurahee Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Lun 19 Jan 2015 - 22:24
Citation :
En 2016, les 1% les plus riches posséderont plus que le reste du monde
Selon une étude de l'ONG Oxfam, le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde sera équivalent en 2016 à celui des 99% les plus pauvres.
Le patrimoine cumulé des 1% les plus riches du monde dépassera en 2016 celui des 99% restants. En clair, le monde se partage en deux en termes de richesse : une moitié pour le 1% le plus riche, lautre pour 99% de la population, a affirmé Oxfam lundi à l'approche du forum économique mondial de Davos (Suisse), en appelant à "réécrire les règles" pour corriger ces inégalités "vertigineuses". Etude à l'appui, l'organisation non-gouvernementale a informé que "la part du patrimoine mondial détenu par les 1% les plus riches était passée de 44% en 2009 à 48% en 2014, et dépasserait les 50% en 2016".
"En 2014, les membres de cette élite internationale possédaient en moyenne 2,7 millions de dollars par adulte. Le reste du cinquième (20%, ndlr) le plus riche de la population possède 46% du patrimoine mondial alors que 80% de la population mondiale ne se partagent que les 5,5% restant", a précisé Oxfam. Les 80 personnes les plus riches du monde (Bill Gates, les frères Koch, Warren Buffet, etc...) ont un patrimoine équivalent à celui des 3,5 milliards de personnes les plus pauvres du monde. La moitié de la planète. L'organisation, dont la directrice générale Winnie Byanyima va coprésider le forum de Davos, a réclamé "l'organisation cette année d'un sommet mondial sur la fiscalité pour réécrire les règles fiscales internationales". "Vertigineux"
"L'ampleur des inégalités mondiales est tout simplement vertigineuse", a déclaré Mme Byanyima. "Le fossé entre les grandes fortunes et le reste de la population se creuse rapidement", dit-elle. Elle a appelé les dirigeants internationaux à s'attaquer "aux intérêts particuliers des poids lourds qui font obstacle à un monde plus juste et plus prospère". Oxfam a exhorté les Etats à adopter un plan pour lutter contre les inégalités, en contrant l'évasion fiscale, en promouvant la gratuité des services publics, en taxant davantage le capital et moins le travail, en instaurant des salaires minimum ou encore en mettant en place une protection sociale pour les plus pauvres.
Le forum économique mondial (WEF), dont ce sera la 45e édition, se tiendra à Davos de mercredi à samedi. Plus de 300 dirigeants politiques de premier plan, dont la chancelière allemande Angela Merkel, le président François Hollande, le chef du gouvernement italien Matteo Renzi, le Premier ministre chinois Li Keqiang et le secrétaire d'Etat américain John Kerry y sont attendus.
messages : 2475 Inscrit le : 16/02/2014 Localisation : maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 20 Jan 2015 - 16:34
une bonne nouvelle qui réchauffera les cœurs en cette journée glaciale
Citation :
Le pétrole ouvre en baisse à New York, inquiet de la demande mondiale
New York - Les prix du pétrole ont ouvert en baisse mardi à New York, après des chiffres sur l'économie chinoise ainsi qu'une publication du Fonds monétaire international (FMI), qui ont été jugés préoccupants sur la demande mondiale.
Vers 14H15 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février, dont le contrat expire aujourd'hui, perdait 2,20 dollars à 46,93 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le marché new-yorkais sort d'un week-end de trois jours, car la journée de lundi était fériée aux Etats-Unis.
On s'inquiète des effets que va avoir le ralentissement de la croissance chinoise sur la demande mondiale, a rapporté Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Selon des chiffres officiels, la Chine a vu sa croissance économique ralentir fortement en 2014, à 7,4% du produit intérieur brut (PIB), glissant à un niveau inédit depuis près d'un quart de siècle, même si elle s'avère un peu meilleure que ce que les analystes prévoyaient.
Ces chiffres ont accentué les inquiétudes sur la demande mondiale, aussi relancées par un rapport du Fonds monétaire international (FMI), qui a prévenu que la baisse des prix ne suffiraient pas à soutenir durablement l'économie.
Le FMI a en conséquence abaissé ses prévisions de croissance. Faisant à peine mieux qu'en 2014, le PIB mondial ne devrait plus progresser que de 3,5% en 2015 et de 3,7% en 2016, marquant dans les deux cas un repli de 0,3 point par rapport aux projections d'octobre.
Le pessimisme sur la demande accroit la pression sur un marché où tant que l'on n'assistera pas à un ralentissement de la hausse de l'offre, les prix resteront sous pression, a souligné Andy Lipow.
Loin de là, l'Irak a annoncé avoir produit quatre millions de barils par jour (en décembre), ce qui renforce l'impression de voir arriver en peu de temps plus de pétrole brut sur le marché que prévu, a-t-il noté.
L'Irak est l'un des principaux membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui a accentué la chute des cours en novembre en maintenant son plafond de production inchangé.
Alors que le prix du baril a perdu plus de la moitié de sa valeur depuis juin, il y a peu de chance d'assister à un rebond durable à court terme compte tenu de l'excédent considérable de l'offre, ont prévenu les analystes de Commerzbank.
La chute des cours continue par ailleurs à affecter l'industrie, comme le groupe américain de services pétroliers Halliburton, qui a prévenu lundi que l'année 2015 sera difficile, en raison du ralentissement de l'activité, même s'il a résisté à ses effets l'an dernier.
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 24 Jan 2015 - 3:48
Citation :
Oil Falls to Lowest Since ’09 as Saudis Signal Continuity
Oil fell to the lowest in almost six years on speculation the death of King Abdullah of Saudi Arabia won’t signal any change in strategy for the world’s largest crude exporter.
U.S. benchmark oil futures slid 1.6 percent, reversing an initial gain of as much as 3.1 percent. Salman Bin Abdulaziz Al Saud, who succeeds Abdullah on the throne, said he would maintain his predecessor’s policies. The kingdom will not cut production to boost prices because other producers would fill in the gap, Saudi Prince Alwaleed Bin Talal Al Saud said. U.S. crude inventories rose the most since 2001 last week, according to a government report on Thursday.
“There already has been a pretty well established succession plan so it’s not a big deal,” said Kyle Cooper, director of commodities research at IAF Advisors in Houston. “Supply has been very stout and demand’s not been what people had expected. It highlights the bearish sentiment in the market.”
Oil has slumped about 36 percent since the Organization of Petroleum Exporting Countries’ Nov. 27 accord to maintain production at 30 million barrels a day amid a glut caused in part by the fastest U.S. output in three decades. Saudi Arabia’s oil strategy is likely to remain unchanged as King Salman assumes power, Fatih Birol, chief economist at the International Energy Agency, said at the World Economic Forum in Davos, Switzerland.
Stronger Dollar
West Texas Intermediate crude for March delivery fell 72 cents to end at $45.59 a barrel on the New York Mercantile Exchange, the lowest settlement since March 11, 2009. Futures fell 6.4 percent this week. The volume of all futures was about 13 percent above the 100-day average.
Brent crude for March settlement advanced 27 cents, or 0.6 percent, to $48.79 a barrel on the ICE Futures Europe exchange after climbing to $49.80. Volume was 2 percent above the 100-day average. Brent, used to price more than half the world’s oil, ended at a premium of $3.20 to WTI on the ICE, compared with $1.04 on Jan. 16.
The euro dropped to the lowest level in more than 11 years versus the dollar as the European Central Bank widened its stimulus program. A stronger dollar reduced oil’s investment appeal.
Saudi Oil Minister Ali Al-Naimi, who led OPEC’s November decision to defend market share against surging U.S. shale supplies, remains in his post, according to state-run Saudi Press Agency.
“The mild market reaction is pretty rational,” said Michael Lynch, president of Strategic Energy & Economic Research in Winchester, Massachusetts. “It’s highly unlikely that you are going to see any major change in oil policy.” ‘Without Hesitation’
Oil won’t return to $100 a barrel and global oil supply will be affected by the price slump, Alwaleed said in an interview with Bloomberg TV Friday.
“If we reduce our production some other countries will fill that gap,” he said. Saudi Arabia isn’t happy with low prices, “but it’s something you have to face head on without hesitation.”
Saudi Arabia’s stance of maintaining output levels will remain unchanged, said Commerzbank AG, BNP Paribas SA and Bank of America Corp.
“The new king will stick with the same oil policy -- it doesn’t make sense to change it,” Eugen Weinberg, Frankfurt-based head of commodities research at Commerzbank, said by phone.
King Abdullah oversaw a fivefold expansion in the size of the Arab world’s biggest economy and met the Arab Spring with a mixture of force and largesse. He died after almost a decade on the throne. He was born in 1924.
The royal court said Salman, 79, was named king and Prince Muqrin, 69, another half-brother, has been chosen as Crown Prince. Salman appointed Prince Mohammed bin Nayef, the country’s Interior Minister, as deputy crown prince and his son Mohammed bin Salman as defense minister, Saudi State Television reported.
“The transition has been smooth,” Mike Wittner, head of oil research at Societe Generale SA in New York, said by phone. “All signs point to stability. All ministers are to continue at their post, including al-Naimi.”
Oil Minister Al-Naimi, who has driven decision-making at the ministry since 1995 and turns 80 this year, has said he’d like to devote more time to his other job, chairman of the science and technology university named after the late sovereign.
U.S. crude inventories rose 10.1 million barrels in the week ended Jan. 16, the biggest gain since March 2001, the Energy Information Administration said Thursday. The gain left crude supplies at 397.9 million barrels last week, the highest level since May.
To contact the reporter on this story: Moming Zhou in New York at mzhou29@bloomberg.net
To contact the editors responsible for this story: David Marino at dmarino4@bloomberg.net Stephen Cunningham, Richard Stubbe
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 27 Jan 2015 - 11:49
Pourquoi le Pétrole vas baisser longtemps à travers 3 simples graphes
1) un modéle (pattern) émerge de - de l'investissement à l'éxploitation
2) C'est encore un "Déja Vue"
3) et cette fois c'est différent
Source: Goldman Sachs
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 27 Jan 2015 - 12:05
si j'ai bien compris ce graphique on serait rentrée dans une prériode de contre-choc pétrolier du même type qu'on a eu dans les années 80-90 ?
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 27 Jan 2015 - 12:24
RED BISHOP a écrit:
si j'ai bien compris ce graphique on serait rentrée dans une prériode de contre-choc pétrolier du même type qu'on a eu dans les années 80-90 ?
C'est ça, sa veut pas dire que c'est une bonne nouvelle, sa augmenté le risque déflationniste de beaucoup de pays (zone Euro, Japon). Mais avec le QE, l'Europe pourrait amortir cela, mais un problème, ils achèteront le pétrole plus cher à cause de la perte en valeur de l'Euro face au $.
Sa prouve encore une fois, que l'économie mondiale n'est pas au top.
RED BISHOP Modérateur
messages : 12303 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 27 Jan 2015 - 12:55
Oui c est pas une bonne nouvelle pour tous le monde. Cependant ca ouvre encore plus la fenetre pour l emergence du Maroc. La le rendez vous est inratable. Il faut vraiment que le Maroc mettent le packet pour passer le cap de l emergence
_________________
Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 29 Jan 2015 - 22:33
messages : 25540 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 31 Jan 2015 - 15:03
Si Tsipras réussi sont paris, ça va faire tâche d'huile en Europe et beaucoup vont craindre pour leur privilège comme le luxembourg par exemple.
Tsipras a 100% raison de s'attaquer à l'Allemagne de front comme ça
Citation :
Annulation de la dette : l'Allemagne refuse à la Grèce ce qu'elle a obtenu
Le nouveau gouvernement grec estime qu’Athènes mérite qu’une partie de sa dette soit annulée… à l’instar de ce dont a bénéficié l’Allemagne dans les années 1950. Une aide qui lui a permis de prospérer économiquement.
Alexis Tsipras, le nouveau Premier grec, estime avoir un atout de choix dans son jeu pour négocier une réduction du montant de sa dette. Il aime rappeler qu’un autre État européen, aujourd’hui parangon de la vertu budgétaire, a été économiquement sauvé. Ce pays, c’était l’Allemagne des années 1950.
Le leader du parti de gauche radicale Syriza fait référence à une décision prise lors d'une conférence qui s’est déroulée à Londres en 1953. L’Allemagne a alors obtenu que la moitié de ses dettes soient effacées. Alexis Tsipras demande un traitement similaire pour son pays.
Nourrir le moteur allemand à exportations
Dans les années 1950, il avait fallu toute la force de persuasion diplomatique des États-Unis pour convaincre l’Europe, marquée par les atrocités du nazisme. Washington a finalement réussi à convaincre ses alliés que faire cette fleur financière à l’Allemagne de l’Ouest était nécessaire pour reconstruire économiquement l’Europe occidentale afin de faire barrage à l’Union soviétique.
"La renaissance économique allemande n’est due qu’au non-paiement d’une part importante des dettes et au fait que l’Allemagne n’a pas dédommagé tous les pays qui ont été les victimes [du régime nazi]", soulignait en 2011 l’économiste et historien Albrecht Ritschl à l’hebdomadaire "Der Spiegel". Il rappelle que l’Allemagne "est responsable des plus importantes faillites bancaires du XXe siècle". L’effondrement de son économie au début des années 1930 a fait trembler tous les pays. "Seuls les énormes sacrifices financiers consentis par les États-Unis après la Première et la Seconde Guerre mondiale ont permis à l’Allemagne de devenir un exemple de stabilité économique”, souligne Albrecht Ritschl.
Sentiment antiallemand et "dette historique"
La Grèce n’a, pour l’instant, pas eu un tel traitement de faveur. La thérapie qui lui a été infligée - en échange de deux plans de sauvetage financier - implique de douloureuses coupes budgétaires et des hausses d'impôts. Ces remèdes lui interdiraient de retrouver le chemin de la croissance, d’après les critiques de cette cure d’austérité. Ils rappellent que seulement 10 % de l’argent versé par la Troïka (Fonds monétaire international, Banque centrale européenne et Union européenne) a été injecté dans l’économie grecque, le reste à servi à rembourser les dettes accumulées.
La destruction du tissu social grec s’est accompagnée d’une montée du sentiment antigermanique dans ce pays économiquement meurtri par six ans de récession. La population n’accepte d’autant moins l’intransigeance de Berlin que les médias et certains politiques - dont Alexis Tsipras - rappellent que la Grèce a su se montrer généreuse après la Seconde Guerre mondiale. En 1953, Athènes n’avait pas exigé de l’Allemagne le remboursement de l’argent que le régime nazi avait "emprunté" à la Grèce durant l’occupation du pays. Le IIIe Reich aurait ainsi pris à la Grèce au moins 24 milliards de dollars pour financer son effort de guerre. Certains estiment même que le montant total est dix fois supérieur.
Pour beaucoup, Alexis Tsipras a voulu rappeler à l’Allemagne cette "dette historique" lorsqu’il a déposé, mardi 27 janvier, une gerbe sur le mémorial aux communistes grecs tués par les nazis. Le contraste entre l’accord de Londres en 1953 et l’intransigeance actuelle à l’égard de la Grèce démontre à quel point la pensée économique a changé en 70 ans. Après les deux guerres mondiales, l’idée était qu’étouffer une économie nourrissait les extrêmes et qu’éviter une nouvelle dérive était la priorité politique et économique. Les mêmes arguments ont été brandis après la généralisation des politiques d’austérité en Europe après 2010. Mais cette fois-ci, les dirigeants européens ont préféré placer l’épuration des dettes avant toute autre considération.
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 31 Jan 2015 - 15:08
Fahed64 a écrit:
Si Tsipras réussi sont paris, ça va faire tâche d'huile en Europe et beaucoup vont craindre pour leur privilège comme le luxembourg par exemple.
Tsipras a 100% raison de s'attaquer à l'Allemagne de front comme ça
Tu trouve normal que l'Allemagne annule la dette d'un pays qui a magouillé ces comptes et a dépensé sans compté, et s'est armée contre la Turquie en achetant du matériel Américain avec les impôts des Européens et qui refuse aujourd'hui la facture?
Moi non.
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 31 Jan 2015 - 15:23
Le problème est bien plus complexe que ça Baybar! Tout le monde a magouillé en premier lieu les financier qui EUX sont les vrais responsable de tout ce bordel. Ce que je trouve anormale c'est que les peuples paient pour une faute qu'ils n'ont pas commis.
Il est anormale que avant crise le ration dette soit de 120% et que après intervention/chirurgie de la Troïka tu arrives à 175%.... le patient rentre avec une fracture il ressort avec une jambe en moins
Que dire des état comme Allemagne France qui prête de l'argent à la Grèce à un taux de 5% quand eux emprunte à 1.5-2 %..... On se fait de l'argent sur le malheur des autres et c'est immorale.
Idem Chypre, gelé les comptes en banque et ponctionner l'epargne des gens telle une mafia qui rentre chez toi prend ta télé et tes canapé et tu dis bye bye ....
Si dette doit être réglé, qu'elle soient réglé par les banques qui ont ruiné le système capitaliste.... Toute les personnes au pouvoir en Europe les sociaux démocrate sont des agens de la mafia capitaliste. Junker le président actuelle ancien 1er ministre du Luwembourg qui a organisé l'implentation des géant du net pour pas qu'ils paient d'impôt dans les autres pays ... ce même aujourd'hui qui t'explique que c'est immorale que la Grèce ne paie pas sa dette
Je comprends parfaitement Tsipras il ne fait que défendre l'intérêt du peuple, c'est un vrai patriote et il mérite le respect à ce titre !!!
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 31 Jan 2015 - 15:34
Fahed:
Les Européens ont financé la dette grecque car, la Grèce n'arrivait plus a se financé dans le circuit habituel, les taux d'intérêt ont explosé avec la crise financière et surtout lorsque les investisseurs ont su que la Grèce avait magouillé les comptes.
Pour la continuité des paiements de la dette privée et une faillite soudaine, l'Europe a financé la dette en contre partie des diminution de la dette. L'avenir de l'Euro était en jeux aussi.
Ils pourront pas demandé aux banques, car c'est eux qui finance les Etats et les particuliers, ils tiennent les c*** de tout le monde dans le circuit.
Enfin pour moi personnellement, c'est kif-kif la tension entre l'Allemagne et la Grèce, l'intérêt de la Turquie est de s'allonger sur la côte égéenne en regardant vers les îles Grecques. Tchek à la santé de la Grèce et l'Allemagne..
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 31 Jan 2015 - 15:40
Ce sont les banques qui ont magouillé avec la bienveillance de l'état grecque et l'Europe qui a fermé les yeux! Et quand le dollars + économie US était faible, ces derniers ont sortir le dossier Grec déplassant l'effet systémique de l'Amérique à l'Europe.... l'UE n'a pas eu d'autre choix que de prendre en charge le problème mais ils ont pris le problème à contre sens !!!!
Un état peu TOUT faire Baybar. Lis l'article plus haut, l'Allemagne pour relancer son économie était dans la même situation que la Grèce et ont eu gain de cause. Maintenant l'Allemagne n'a jamais remboursé la grèce pour la période Nazi, ce que fait Tsipras c'est de bonne guerre! Si l'Allemagne exige le réglement de la dette alors les Grècs aussi !!! Ou bien on est juste pour tout le monde ou bien c'est le monde du deux poids deux mesure (chose actuelle évidente) et la grèce peut décider de plus rien rembourser ....
A ton avis qui à le plus à perdre? La grèce qui est au fond du trou ou l'Europe tellement lâche que au lieu de chercher l'argent la ou il est (dans les société qui ne paient pas d'impôt) préfère ponctionner les gens ?
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 31 Jan 2015 - 15:45
Fahed64 a écrit:
Ce sont les banques qui ont magouillé avec la bienveillance de l'état grecque et l'Europe qui a fermé les yeux! Et quand le dollars + économie US était faible, ces derniers ont sortir le dossier Grec déplassant l'effet systémique de l'Amérique à l'Europe.... l'UE n'a pas eu d'autre choix que de prendre en charge le problème mais ils ont pris le problème à contre sens !!!!
Un état peu TOUT faire Baybar. Lis l'article plus haut, l'Allemagne pour relancer son économie était dans la même situation que la Grèce et ont eu gain de cause. Maintenant l'Allemagne n'a jamais remboursé la grèce pour la période Nazi, ce que fait Tsipras c'est de bonne guerre! Si l'Allemagne exige le réglement de la dette alors les Grècs aussi !!! Ou bien on est juste pour tout le monde ou bien c'est le monde du deux poids deux mesure (chose actuelle évidente) et la grèce peut décider de plus rien rembourser ....
A ton avis qui à le plus à perdre? La grèce qui est au fond du trou ou l'Europe tellement lâche que au lieu de chercher l'argent la ou il est (dans les société qui ne paient pas d'impôt) préfère ponctionner les gens ?
Alors les perdants seront l'Europe et la Grèce. Une sortie douloureuse de l'Euro, suivi d'une faillite et d'une dévaluation du Drahcme, récession sans précédent, puis d'une inflation record.
C'est le pauvre Grec qui en souffrira le plus.
Fahed64 Administrateur
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 31 Jan 2015 - 15:49
Regarde l'Argentine..... elle ne s'en sort pas si mal alors qu'elle a dit merde au FMI et à ses prêteur
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 31 Jan 2015 - 15:56
Fahed64 a écrit:
Regarde l'Argentine..... elle ne s'en sort pas si mal alors qu'elle a dit merde au FMI et à ses prêteur
L'Argentine n'est pas encore sorti de la crise, sa fait plus de 10 ans. Récession en 2014 et 2015..
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Sam 31 Jan 2015 - 19:04
Sur le même trend et s'agissant des dettes : vive la banqueroute !
La grèce avec l'aide de Goldman & Sachs à truqué ses comptes pour rentrer dans les critères de convergences permettant d'accéder à l'euro. C'est une faute évidente. Moi, je veux qu'à l'image de ce qui c'est passé pour BNP au USA (amende record pour avoir triché sur des opérations en USD), c'est que la commission européenne prennent ses couilles et traîne G&S devant le tribunal avec amende record sous peine de ne plus exercer en Europe ou en euro... Car c'est pas normal qu'un complice ayant apporté une aide active a la commission d'un delit ne soit pas punis. Moi j'aurai infligé 30/50 billion d'amende. Mais bon, quand on sait ce qu'est le pouvoir de G&S... Soit tout le monde paye (g&S, gvt grecque et peuple), soit personne. Si j'étais grecs je dirai aussi "fuck la dette". Je vous posterai un article qui explique que tout ceux qui ont gratté le fisc de leur pays, comme en Grèce (légalement via des lois réservées à quelques castes (église,armateur, pavillons marins...), placent leur pognons en USD..ou aux USA. Comme onasis. Ce pays se gave de nos turpitudes. Il faut se mettre 5 mn à la place du péquin de base (grecs, espagnols...) qui ne comprend rien a ce grand jeu et à qui on explique qu'il faut que se soit lui qui paye. Les riches sont de plus en plus nombreux à mesure que la crise s'aggrave pour une majorité de gens, ça devrait interpeller quand même. Quand c'est la crise, on demande à celui qui a 2 voitures d'en vendre une et pas a celui qui n'a que ses pieds pour se déplacer, de céder ses pompes...
yassine1985 Colonel-Major
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Dim 1 Fév 2015 - 16:23
Citation :
Today's Russian downgrade pulled yet another raft of "smartest people in the room" to tell investors how screwed Russia is by low oil prices (and yet the US Shale industry is fine and will manage through this).
Extraction remains cheap
However, Goldman Sachs prefers facts in its analysis of the Russian oil sector and concludes, investor concerns about the health of Russia's oil industry should remain more myth than reality.
Citation :
Via Goldman Sachs,
Geydar Mamedov discusses myths and realities in the outlook for Russia's oil sector
There are increasing concerns among investors that lower oil prices might hit Russian crude production and materially worsen Russian oil companies' financial position. Where are the myths and realities in this narrative? While refining segment margins will narrow, low upstream sensitivity to changes in the oil prices means that, if anything, Russian oil production should grow. And Russian oil companies' strong financial position makes them capable of navigating the oil price downturn - even in the face of sanctions limiting their access to external funding.
Myth: Lower oil prices mean lower production
Two factors contribute to the low sensitivity of Russian upstream cash flow to oil prices. The first is upstream industry taxation: the per-barrel tax rate decreases as oil prices fall, shifting most of the upside/downside due to changes in the oil price from the oil producers to the state. The second factor is a ruble-denominated cost structure. Russian oil producers' opex and capex mainly consist of ruble-denominated contracts, as the services industry is localized. These factors offset the negative impact of oil price declines on upstream earnings.
Effectively, at US$110/bbl oil and 33 RUB/USD, Russian upstream free cash flow (FCF) for the companies we cover is roughly the same as under US$60 oil and 60 RUB/USD. Hence, we do not expect to see a slowdown in upstream activity. Moreover, the Russian government is likely to incentivize output growth in order to mitigate the impact of lower oil prices on budget revenues. Given that Russia has one of the lowest cash costs of production in the world, it would make sense in the current oil price environment for Russia to maintain its market share. We therefore expect production to reach 532 million tonnes in 2015 from 527 in 2014.
Reality: Russian refining will take a hit
In most countries, lower oil prices negatively affect the upstream industry while positively impacting refining due to feedstock cost reduction. In Russia, however, the tax system is designed in such a way that changes in oil prices have no major upstream implications but strongly influence refining profits. Refining margins in Russia mainly consist of the tax differential between upstream and downstream, and this tax differential is linked to the oil price. Hence, at a lower oil price, Russian refining margins get squeezed.
So if Russian oil producers see a need to cut capex, it will mainly happen in refining.
Myth: Russian oils are at risk of default
On our estimates, the Russian oil companies we cover have a combined cash position of over US$90 bn, of which US$26 bn represents cash needed for current operations and US$64 bn is "excess cash," held predominantly in USD. With the sector's total 2015 debt payments at US$40 bn, accumulated cash balances fully cover outstanding 2015 debts payable. On top of that, we estimate that the sector will generate at least US$13 bn of FCF in 2015 (and this is assuming no cuts to capex plans and dividends).
Effectively, we believe the industry can navigate through at least next year with low oil prices and no access to external funding. Indeed, at an oil price of around US$60-70/bbl and an exchange rate of 60 RUB/USD, Russian oils should be able to maintain 2015 capex, dividends, and debt payments even without refinancing. Longer term, some companies (Gazprom-Neft and Rosneft) would need funding to maintain investment plans and pay down debts. This funding could potentially be provided by state.
Even if the operating environment turns more negative- assuming RUB/USD of 70, a 20% decline in capex volume, and no dividend payments - the companies' strong starting positions would allow them to navigate 2015 at an oil price as low as $40/bbl (below our commodity research team's forecasts). In sum, provided that the ruble continues to adjust to the shock of weaker oil prices, investor concerns about the health of Russia's oil industry should remain more myth than reality.
http://russia-insider.com
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Dim 8 Fév 2015 - 20:43
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La croissance mondiale au menu de la réunion du G20 à Istanbul ISTANBUL (Reuters) - Ministres des Finances et banquiers centraux du G20 se réunissent à Istanbul lundi et mardi pour coordonner leurs actions en faveur de la croissance mondiale, une tâche difficile au vu des situations économiques contrastées des uns et des autres et des politiques monétaires divergentes qui en résultent.
Aux inquiétudes sur la capacité de l'économie américaine à tirer le reste du monde s'ajoutent les interrogations sur les effets de la chute des cours du pétrole et de l'appréciation du dollar, sans parler du regain de tension autour de la dette grecque après l'arrivée au pouvoir de la gauche radicale aux élections législatives du 25 janvier.
"Les enjeux sont considérables", affirme Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international, dans un blog posté vendredi. "Si l'action n'est pas au rendez-vous, le supertanker de l'économie mondiale risque de ne pas pouvoir se dégager des bancs de sable de la croissance poussive et de la faible création d'emplois."
Lors d'une conférence dimanche, le vice-Premier ministre turc Ali Babacan a affirmé que la présidence turque du G20 aurait pour priorités de relancer la croissance mondiale et de donner aux pays en développement une plus grande voix au chapitre.
UN "PLAN D'ACTION" RESTREINT
Le secrétaire américain au Trésor, Jack Lew, a affirmé la semaine passée que les Etats-Unis ne pouvaient être "le seul moteur de croissance" et un responsable américain a indiqué que Washington ferait passer le message à Istanbul que l'Europe doit en faire plus.
Relancer la croissance mondiale sera au coeur des préoccupations à Istanbul, a déclaré de son côté le ministre canadien des Finances, Joe Oliver, en présentant comme des risques majeurs la stagnation en zone euro, le ralentissement de la croissance chinoise et indienne ainsi que les crises géopolitiques en Ukraine, en Irak et en Syrie.
"L'Amérique porte la croissance mondiale pour le moment mais cela ne peut durer", a-t-il ajouté.
L'Allemagne devrait répondre que sa demande intérieure en hausse et ses projets d'investissements publics attestent de sa bonne volonté, selon des sources européennes au fait des préparatifs de la réunion.
Ali Babacan entend rappeler les membres du G20 à leurs engagements précédents, une stratégie qu'il résume par l'expression "Tenez parole ou expliquez-vous".
Lors de leur sommet de novembre en Australie, les dirigeants du G20 s'étaient entendus sur un "Plan d'action de Brisbane" comportant un millier d'engagements, avec pour objectif d'ajouter plus de 2.000 milliards de dollars à l'économie mondiale et de créer des millions de nouveaux emplois pendant les quatre prochaines années.
Selon des sources européennes, ces engagements ambitieux devraient être réduits à cinq ou dix priorités par pays à la réunion d'Istanbul afin de pouvoir mieux en vérifier la mise en oeuvre.
Intervenant comme Ali Babacan à la conférence de l'Institut de la finance internationale (IFF), le président de la banque suisse UBS, Axel Weber, a plaidé en faveur d'un rôle accru du secteur privé, seul à même selon lui de financer les quelque 60.000 à 70.000 dollars de dépenses d'infrastructures qu'il faudra engager d'ici 2030 pour favoriser la croissance.
Le durcissement des exigences de fonds propres limitent la capacité des banques à investir et les instances de régulation devraient se demander "si elles ont bien calibré la chose", a dit l'ancien patron de la Bundesbank.
"Mon message principal aux responsables politiques ne sera pas très aisé - ne travaillez pas contre le secteur privé, travaillez avec lui".
POLITIQUE MONÉTAIRE ASYNCHRONE
Le G20 avait mis au point un plan mondial de relance pendant la crise financière de 2007-2009 mais la tâche est plus ardue à présent en raison des politiques monétaires divergentes, qui entraînent des turbulences sur les marchés financiers.
Alors que la Réserve fédérale américaine se prépare à relever ses taux d'intérêt cette année, d'autres pays allant de l'Inde à l'Australie et du Canada au Danemark ont réduit les leurs de manière impromptue. La Banque d'Angleterre et la Banque du Japon, tout juste rejointes par la Banque centrale européenne, continuent de racheter massivement des actifs - politique dite d'assouplissement quantitatif, que la Fed a arrêtée en 2014 -, la Chine vient de réduire son coefficient de réserves obligatoires et la Banque nationale suisse a brutalement mis fin au cours plancher du franc.
La "politique monétaire asynchrone, c'est-à-dire la normalisation aux États-Unis alors que la plupart des autres pays intensifient la relance (...) pourrait conduire à une volatilité excessive sur les marchés financiers, à mesure qu'évoluera la perception des risques chez les investisseurs", avertit Christine Lagarde sur le blog du FMI.
Selon un haut responsable canadien, le communiqué final du G20 devrait souligner le rôle important des banques centrales pour soutenir la demande.
La politique monétaire de la Turquie elle-même pourrait être évoquée. A l'approche des élections de juin, le président Tayyip Erdogan et le gouvernement font ouvertement pression sur la banque centrale pour qu'elle baisse ses taux en dépit d'une inflation toujours élevée, ce qui a eu pour effet de faire tomber la livre à de nouveaux plus bas.
Le dossier grec devrait aussi être abordé, même si la mise en place de mécanismes de protection rend les marchés européens moins vulnérables à ce risque qu'il y a quelques années, dit-on dans l'entourage du ministre français des Finances, Michel Sapin.
Paris a également demandé d'inscrire à l'ordre du jour la lutte contre le financement du terrorisme, un sujet sensible pour la Turquie compte tenu de ses frontières avec la Syrie et l'Irak. http://www.usinenouvelle.com/article/la-croissance-mondiale-au-menu-de-la-reunion-du-g20-agrave-istanbul.N312035
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein.
juba2 General de Division
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Dim 8 Fév 2015 - 23:16
Yassine cela est vrais mais ils doivent controler leur cout et faire attention en augmentant EBITDA (Earning Before Interest Tax Depreciation and Amortization).Il peuvent tenir mais ils doivent etr lean dans les fonds de roulement and day today operations,bref c'est toute une panoplie de crrelation cout versus prix.
youssef_ma73 General de Brigade
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Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Mar 17 Fév 2015 - 13:25
Bloomberg - Most promising emerging markets.
Le maroc pointe au 21e rang mondial, 2e en afrique. http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-02-11/gulf-nations-defy-oil-rout-to-top-list-of-best-emerging-markets
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Invité Invité
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Jeu 19 Fév 2015 - 22:52
Citation :
Voyage dans la pire économie du monde JEAN-MARC VITTORI / EDITORIALISTE | LE 17/02 À 06:00
Le Venezuela est devenu le pays où l'on fait la queue pour tout acheter. Il est pourtant assis sur les plus grosses réserves de pétrole au monde. Histoire d'un énorme gâchis mené au nom de la lutte contre la pauvreté.
Imaginez un pays où le plein d'essence vous coûterait moins de 1 euro… Ca y est, vous y êtes ? Vous avez l'impression d'être devenu plus léger, d'avoir plus d'argent, de voir de nouveaux horizons s'ouvrir ? Eh bien, allez-y. Ce pays existe. Mais il a la pire économie au monde, justement parce que vous y payez le litre de carburant à peine plus de 1 centime. La semaine dernière, son gouvernement a desserré de quelques millimètres son étreinte sur le taux de change de la devise nationale. Ladite devise a dévissé aussitôt de 70 %. Bienvenue au Venezuela.
Le Venezuela, ou la nation du gâchis. Le pays aurait 300 milliards de barils de pétrole dans ses entrailles, ce qui constitue les plus grosses réserves d'or noir au monde devant l'Arabie saoudite (270 milliards, chiffres arrondis de la major BP). Sans compter des ressources en minerai de fer, en bauxite, en or et en diamants. Le pays a aussi des terres, des ports, des plages et des paysages pour attirer les touristes. Rien à voir avec une pauvre nation enclavée qui serait condamnée à forcer son destin ou à exploiter sa main-d'oeuvre pour survivre. Avec un PIB de 7.000 dollars par tête, le Venezuela est à peu près au même niveau que la Chine, deux fois plus élevé que l'Egypte, trois fois plus que le Vietnam. Ce n'est pas la misère.
Sauf que le sport national est devenu… la queue dans les magasins. Comme à la grande époque soviétique. Car tout manque au Venezuela. Le sucre, l'huile, les médicaments, les couches pour bébé, le papier toilette. L'amant prudent peut dénicher des préservatifs à 20 euros pièce sur des sites Internet. Les gondoles des magasins sont désespérément vides (et la photographie de ce vide est interdite, comme celle des files d'attente). A la fin de l'an dernier, le gouvernement a imposé à des supermarchés d'acquérir des machines de reconnaissance des empreintes digitales de leurs clients, pour vérifier qu'ils n'achètent pas plus que leur quote-part. Les magasins gouvernementaux, eux, n'acceptent chaque client qu'un seul jour de la semaine (déterminé en fonction du dernier chiffre de sa carte d'identité). Le Venezuela devient le troisième pays à pratiquer le rationnement, avec Cuba et la Corée du Nord. Pour faire bonne mesure, le gouvernement a aussi incarcéré au début du mois deux dirigeants d'une chaîne de pharmacies pour « boycott et déstabilisation de l'économie ».
Car, pour le président, Nicolas Maduro, qui a succédé à Hugo Chavez il y a près de deux ans, ces pénuries dramatiques viennent de la volonté du grand capital de faire tomber le gouvernement. Chefs d'entreprise, spéculateurs et dirigeants de l'opposition organiseraient l'asphyxie du pays pour mieux le cueillir. Avec le soutien de Washington, qui renouvellerait ainsi la politique expérimentée sur Salvador Allende au Chili en 1973. Un projet de putsch militaire a d'ailleurs été déjoué la semaine dernière. Bien sûr, il ne saurait être exclu que des patrons indélicats cherchent à profiter de la situation pour gagner de l'argent. Mais il n'est pas besoin d'imaginer un complot pour comprendre comment le pays en est arrivé là.
Quand il accède au pouvoir en 1999, Hugo Chavez entend établir le « socialisme du XXIe siècle ». Avec l'argent du pétrole qui gonfle au long des années 2000, il finance des mesures sociales généreuses - repas gratuits dans les écoles, quasi-triplement du nombre de bénéficiaires de pensions de retraite et d'invalidité, construction de logements sociaux. Il nationalise des banques, des distributeurs, un sidérurgiste, un cimentier. L'argent public coule à flots. A partir du milieu des années 2000, le déficit budgétaire se creuse. Il dépasse 10 % du PIB depuis 2010. Le gouvernement reste social par d'autres moyens. Pour protéger les pauvres, il bloque de nombreux prix. Provoquant un formidable essor du marché noir, à l'intérieur du pays et avec les pays voisins, notamment la Colombie. Puis la disparition progressive des producteurs locaux. Et, enfin, la propagation inexorable des pénuries.
L'effondrement des cours du pétrole, qui fait 96 % des exportations du pays, a encore aggravé la donne. Le gouvernement a imprimé de l'argent, stimulant une inflation devenue la plus forte au monde (68 % en 2014). Le déficit public est évalué à 14 % l'an dernier par le FMI, mais des experts l'estiment plus proche de 20 % - ce qui fait là encore un record mondial. Les investisseurs s'inquiètent désormais d'un possible défaut. Le pays a un peu plus de 20 milliards de dollars de réserves, mais il a une grosse échéance de 9 milliards de remboursements à la fin de l'année. La pauvreté remonte, elle, dont le recul indéniable avait fait la gloire de Chavez. Le pétrole, lui, restera longtemps sous terre ou sous l'eau, car la compagnie nationale, PDVSA, n'a pas un sou pour investir.
L'effarante dégringolade du Venezuela montre que la politique économique compte. Que le romantisme socialiste du XXIe siècle est aussi dévastateur que celui du XXe. Que le marché, malgré tous ses défauts, est un formidable outil d'allocation des ressources. Que le prix est un indicateur essentiel qu'on ne fausse pas impunément. Que l'Etat doit maîtriser ses comptes s'il entend promouvoir l'équité dans la durée. Le salut viendra-t-il du ciel ? C'est ce que semble croire Nicolas Maduro. Le mois dernier, il a voulu rassurer les députés sur les difficultés créées par la chute des revenus d'export avec ces mots : « Dieu pourvoira, et nous obtiendrons les ressources dont nous avons besoin pour faire tourner le pays. »
messages : 1750 Inscrit le : 25/11/2008 Localisation : FR13 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Actualité Economie Mondiale Ven 27 Mar 2015 - 16:22
Et si EDF fabriquait ses propres réacteurs, à la place d'Areva ?
FUSION NUCLÉAIRE - Le géant de l'électricité n'exclut pas de prendre une participation majoritaire dans l'activité "réacteurs" du groupe nucléaire. a écrit:
Suite :
http://www.europe1.fr/economie/et-si-edf-concevait-ses-propres-reacteurs-a-la-place-d-areva-2411803 a écrit: