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 Actualité Economie Mondiale

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MessageSujet: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 0:07

Rappel du premier message :

USA/GB: accord sur les faillites bancaires

Citation :
L'un des régulateurs bancaires aux Etats-Unis, la FDIC, et la Banque d'Angleterre ont annoncé vendredi la signature d'un accord de coopération sur les risques de faillite d'une institution financière multinationale.

Cet accord de principe vient en compléter un autre, datant de 1996 et amendé en 1998, entre les trois principaux régulateurs bancaires américains (Réserve fédérale, FDIC et OCC) et l'autorité de régulation britannique du secteur financier, la FSA.

Il prévoit un échange d'informations pour prévenir un risque de ce genre, de préparer "les outils de gestion d'une crise traversant les frontières", et de prévoir entre autres les moyens de coordination et la répartition des tâches.

La présidente de la FDIC Sheila Bair, citée dans un communiqué, a salué "un pas vers la mise en oeuvre des recommandations du groupe de résolution des crises internationales du Comité de Bâle", un forum de régulateurs bancaires de 27 pays.

Si la Banque d'Angleterre n'est plus régulateur bancaire aujourd'hui, elle reste chargée de gérer les crises bancaires, a rappelé son gouverneur Mervyn King. La FDIC est quant à elle l'autorité de régulation de plus de 5.000 banques, en plus d'être l'agence fédérale de garanties des dépôts bancaires.

AFP
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeSam 3 Déc 2016 - 15:56

Ils sont rare les accords qui ont été respectés ... je pense pas que la russie, l'iran et l'irak respecteront leurs quotas imposés, enfin surtout les 2 derniers.
Le marché ne croit plus vraiement dans ces accords ...
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeSam 3 Déc 2016 - 17:21

RadOne a écrit:
Ils sont rare les accords qui ont été respectés ... je pense pas que la russie, l'iran et l'irak respecteront leurs quotas imposés, enfin surtout les 2 derniers.
Le marché ne croit plus vraiement dans ces accords ...


Il faut voir ce que ca donnera dans le temps, aujourd'hui le brent est a plus de 54 dollars, il a etait difficile de faire en sorte que beaucoup de pays baissent l production surtout l'Iran et l'AS, a voir ce que nos accords donneront dans le temps. en tout cas, la diminution de laproduction n'a pas d'impact pour les pays puisqu'ils gagnent sur l'augmentation des prix
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeMar 6 Déc 2016 - 14:15

Russia Today a écrit:

..débat sur la dépendance énergétique de l'Union européenne


La souveraineté énergétique des Etats membres de l'UE pourrait être remise en cause lors d'une réunion des ministres de l'Energie de l'UE. Un droit de regard de la Commission européenne sur les accords énergétiques des pays membres serait en projet.

Sous couvert d'anonymat, trois responsables européens ont indiqué à l'agence Bloomberg que les ministres de l'Energie des pays membres de l'Union européenne (UE) réunis le 5 décembre auront à discuter de la coordination centralisée des achats de gaz. La Commission européenne voudrait notamment arracher le droit de vérifier les accords nationaux de fourniture énergétique avant toute signature.

Les ministres de l'Energie auraient par ailleurs également l'intention d'approuver la constitution de neuf zones géographiques afin d'approfondir la coopération européenne lors des crises gazières. Néanmoins, l'Allemagne, la France et l'Italie seraient opposées à ce plan.

La question des livraisons transfrontalières aux consommateurs en cas de perturbation ou de crise énergétique serait également à l'ordre du jour de la réunion des ministres de l'Energie. L'Union européenne souhaiterait obliger les sociétés gazières à partager avec la Commission européenne des informations sur les contrats signés avec les autorités des Etats membres. Ce dispositif s'appliquerait sur les transactions couvrant 40% de la consommation annuelle de gaz d'un pays ainsi que sur les contrats d'une durée supérieure à un an.

L'Union européenne importe actuellement 53% de l'énergie totale qu'elle consomme. L'UE cherche à réduire sa dépendance énergétique et souhaite notamment réduire ses importations de gaz russe qui correspondent à 36% de ses importations totales de gaz.

Marco Giuli, analyste du European Policy Centre de Bruxelles a livré son expertise à Bloomberg : «Les gouvernements peuvent être profondément ancrés dans les intérêts commerciaux de leurs champions nationaux et s'opposer à ce que l'UE s'amuse à jouer avec leurs relations stratégiques liées avec des fournisseurs extérieurs». Marco Giuli a par ailleurs souligné qu'il n'était pas évident pour les Etats membres de céder leur souveraineté en matière de politique énergétique et qu'il y avait des limites à l'action de l'Union européenne.

Les dispositifs que l'UE veut mettre en place pourraient avoir un impact sur le projet de gazoduc Nord Stream-2 qui vise à acheminer du gaz naturel de la Russie vers l'Allemagne via la mer Baltique. Ce projet est actuellement mis en œuvre par l'entreprise russe Gazprom en coopération avec l'entreprise allemande E.ON, le français Engie et d'autres entreprises européennes.

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeJeu 8 Déc 2016 - 14:47

FAO a écrit:
39 pays ayant actuellement besoin d'une aide alimentaire extérieure: l'Afghanistan, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo, la République populaire démocratique de Corée, la République démocratique du Congo, Djibouti, l'Erythrée, l'Ethiopie, la Guinée, Haïti, l'Irak, le Kenya, le Lesotho, le Liberia, la Libye, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mauritanie, le Mozambique, la Birmanie, le Népal, le Niger, le Nigéria, le Pakistan, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, le Swaziland, la Syrie, l'Ouganda, le Yémen et le Zimbabwe.

Rapport complet #ici

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeVen 23 Déc 2016 - 15:13

Agence Ecofin a écrit:

Volkswagen va construire une usine d’assemblage au Rwanda, après le Kenya et l’Algérie



Le constructeur automobile allemand Volkswagen a signé, le 21 décembre, avec le gouvernement rwandais un protocole d’entente pour construire la première usine d’assemblage du pays.

Ce protocole d’entente a été paraphé par le directeur général du conseil rwandais de développement (Rwanda Development Board/RDB), Francis Gatare, et le directeur général de Volkswagen South Africa, Thomas Schäfer, en présence du président de Volkswagen, Herbert Diess.

M. Schäfer a déclaré, à cette occasion, à la presse, que le groupe basé à Wolfsburg va achever en mai prochain une étude du marché rwandais à l’issue de laquelle une usine d’assemblage d’une capacité de 5000 véhicules par an au moins devrait être installée à Kigali.

La signature de ce protocole d’entente avec les autorités rwandaises intervient quelques heures seulement l’inauguration d’une nouvelle usine au Kenya et environ trois semaines après la signature d'un accord pour construire une usine d'assemblage en Algérie. Ces projets marquent le renforcement du groupe allemand en Afrique, où il dispose depuis plusieurs années de deux usines en Afrique du Sud et au Nigeria.

«Globalement, les ventes de voitures en Afrique devraient augmenter de 40% en Afrique au cours des cinq prochaines années, c'est pourquoi nous augmentons nos activités », a déclaré le PDG de la marque Volkswagen, Herbert Diess, à l’occasion de l’inauguration de l’usine du groupe au Kenya. «L'ensemble du continent a connu une longue période de stagnation économique et comme en Chine dans les années 80, l'Afrique offre de grandes opportunités. C'est spécialement vrai pour le Kenya», a-t-il ajouté.

Sur le continent africain, le taux de motorisation est seulement de 44 véhicules pour 1000 habitants contre une moyenne mondiale de 180 pour 1000 habitants.

#Lien

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeMar 3 Jan 2017 - 23:01

Agence Ecofin a écrit:
Le schiste américain pourrait hypothéquer le rééquilibrage du marché pétrolier en 2017

Aux Etats-Unis, les exploitants de pétrole de schiste envisagent d’augmenter leur production de l’équivalent de 200 à 300 000 barils par jour en 2017. L’objectif est de profiter de la remontée des prix du pétrole sur les marchés internationaux.

Selon des analystes, les banques américaines devraient mettre à leur disposition des capitaux conséquents pour y arriver. Une situation qui risque de freiner le retour à l’équilibre du marché pétrolier prévu pour l’année prochaine, car le pétrole de schiste est beaucoup moins cher que le pétrole conventionnel.

Par ailleurs, les spécialistes du secteur tablent sur un recul de 100 000 barils par jour de la production pétrolière américaine. Celle-ci devrait passer de 8,9 millions de barils par jour en 2016 à 8,8 millions de barils par jour en 2017.

Selon un sondage réalisé par Reuters avec l’aide de 29 analystes et économistes, le pétrole devrait normalement clôturer l’année 2017 autour de 60 dollars, si les différents pays producteurs respectent le quota qui leur a été affecté au terme de l’accord de Vienne.

Jusqu’ici l’OPEP, craignait que l’Irak ne viole ses engagements car le pays envisagerait en secret de doper sa production. Désormais, c’est le schiste américain qui vient lui donner du fil à retordre. #Lien

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeMer 4 Jan 2017 - 18:45

Citation :
Plantu

BANQUES ET CORRUPTION: Panama voudrait sortir de la liste des paradis fiscaux. Le dessin du Monde de ce mercredi 4 janvier.
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeMar 10 Jan 2017 - 23:25

Citation :
La monnaie mexicaine à son plus bas historique, à 22 pesos pour un dollar


AFP 10/01/2017


La monnaie mexicaine a atteint mardi son plus bas historique, le peso s'échangeant à 22 unités pour un dollar, dans un contexte d'incertitude économique avec l'arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis.

Avec cette nouvelle dépréciation de 1,59%, selon la banque mexicaine Citibanamex, la monnaie mexicaine enregistre sa plus forte chute depuis l'élection du milliardaire républicain le 8 novembre, qui avait fait dévisser le lendemain la monnaie de 7,64%.

La semaine dernière, la monnaie de la deuxième économie d'Amérique latine avait déjà reculé de plus de 3% face au dollar, en raison notamment de l'annonce par Ford de l'annulation d'un projet d'usine à San Luis Potosi pour un montant de 1,6 milliard de dollars.

Sur l'ensemble de l'année 2016, le peso a reculé de 16,12% face au dollar, touché par la chute des cours du brut et les promesses protectionnistes de Trump qui s'est engagé à renégocier, voire abroger les accords commerciaux le liant au Mexique pour protéger les emplois américains.

Environ 80% des exportations mexicaines sont destinées aux Etats-Unis.

http://www.lorientlejour.com/article/1028423/la-monnaie-mexicaine-a-son-plus-bas-historique-a-22-pesos-pour-un-dollar.html
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeMer 11 Jan 2017 - 7:57

Citation :

Le pétrole baisse encore, la défiance s'installant

10/01/2017

http://www.zonebourse.com/WTI-2355639/actualite/Le-petrole-baisse-encore-la-defiance-s-installant-23673454/
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeVen 27 Jan 2017 - 21:32

Citation :
La dette grecque est "explosive", l'eurozone doit en faire plus (rapport du FMI)


AFP 27/01/2017


Le FMI juge la dette grecque actuellement "intenable" et "explosive" sur le long terme et appelle la zone euro à proposer des mesures d'allègement "plus crédibles", selon un rapport confidentiel de l'institution obtenu vendredi par l'AFP.

Ce sombre diagnostic compromet pour l'heure la participation financière du Fonds monétaire international au 3e plan d'aide accordé à la Grèce par les Européens en 2015, malgré l'insistance de l'Allemagne.
"La dette grecque est totalement intenable. Même avec une application pleine et entière des réformes approuvées dans le cadre du programme (d'aide, ndlr), la dette publique et les besoins de financement vont devenir explosifs sur le long terme", écrit le FMI dans ce rapport qui doit être présenté à ses Etats membres début février.

Sans mesures d'allègement, la dette grecque devrait ainsi atteindre 275% du produit intérieur brut du pays, indique le rapport.
Selon ses règles internes, le FMI, qui a participé aux deux précédents plans d'aide à la Grèce en 2010 et 2012, ne peut accorder de prêts à un pays que s'il juge sa dette soutenable avec un fort degré de probabilité.

Ce rapport risque donc de faire des remous en Europe où plusieurs pays, dont l'Allemagne, ont fait de la participation financière du FMI une condition sine qua non du renflouement de la Grèce.

Le rapport obtenu par l'AFP ne tranche pas la question mais il appelle l'eurozone à en faire beaucoup plus pour alléger la dette grecque et permettre au FMI de participer au plan d'aide.
La zone euro rechigne à alléger à nouveau la dette grecque et a reporté toute mesure à la fin du programme actuel en 2018.
"Pour apporter plus de crédibilité à la stratégie de la dette pour la Grèce, plus de détails seront nécessaires sur la nature et l'ampleur de l'allègement de la dette", tacle le rapport.

Dans ce document, le FMI appelle la zone euro à prendre des mesures précises qui risquent d'être fraîchement accueillies en Allemagne, notamment l'extension des maturités des prêts jusqu'en 2070 et le prolongement de la période de grâce sur les remboursements jusqu'en 2040.
Toutefois, prévient le Fonds, si Athènes n'applique pas les réformes demandées par ses créanciers, la viabilité de la dette ne sera "pas garantie" même avec ces mesures d'allègement drastiques.

https://www.lorientlejour.com/article/1031831/la-situation-de-la-dette-grecque-est-explosive-rapport-du-fmi.html
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeJeu 9 Mar 2017 - 8:00

Citation :

A partir de 2020, l’offre mondiale de pétrole pourrait avoir du mal à suivre la demande (AIE)


Selon un rapport de l’Agence internationale de l’Energie (AIE), à partir de 2020, la demande globale en produits pétroliers augmentera considérablement et l’offre risque de ne pas satisfaire celle-ci. Une situation qui favoriserait, par conséquent, une forte augmentation des prix du baril. Aussi, explique le document, la seule condition à laquelle ce scénario n’intervient pas est que les compagnies investissent beaucoup plus dans de nouveaux projets.

Selon les prévisions, la demande globale devrait passer à 100 millions b/j, à partir de 2019, et atteindre 104 millions b/j en 2022.

Toutefois, l’agence anticipe un regain de la production aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et aux Emirats Arabes Unis tandis que la production devrait décliner en Algérie, au Nigéria et au Venezuela.

Aux Etats-Unis, l’AIE s’attend à ce que la production de pétrole léger à faible intensité (LTO) monte à 1,4 million b/j en 2022 si les prix du baril gravitent autour de 60 $. Celle-ci devrait monter à 3 millions b/j si les prix grimpent à 80 $.

Au sein de l’OPEP, alors que la production saoudienne devrait stagner, celles de l’Irak, de l’Iran et des Emirats Arabes Unis devraient augmenter considérablement.

Le rapport indique, en outre, que la production russe stagnera également jusque dans les cinq prochaines années.

#Source

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeJeu 6 Avr 2017 - 11:48

Citation :

Le pétrole bon marché fête son troisième anniversaire



Moins de six mois après leur accord de novembre 2016 qui avait fait remonter les cours du brut jusqu’à 58 dollars le baril, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) constatent que l’offre est toujours trop élevée par rapport à la demande. En une semaine, début mars 2017, cette amère réalité s’est imposée avec force : les prix ont baissé de 8 % et les deux grands indices, le West Texas Intermediate (WTI) et le Brent sont repassés en-dessous de 50 dollars le baril, avant de remonter légèrement début avril. Nouveau rendez-vous en mai...

Le Koweït, premier à réagir publiquement, a proposé de prolonger de six mois l’accord semestriel de novembre 2016 qui prévoyait à compter du 1er janvier 2017 une baisse de 1,8 million de barils/jour, répartie entre l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et l’ensemble Russie-Kazakstan-Turkménistan. Il a été suivi par le nouveau ministre saoudien de l’énergie, Khaled Al-Faleh, qui a rappelé que l’Arabie saoudite ne comptait pas limiter sa production pour compenser celle des autres producteurs. Un avertissement sans frais à Vladimir Poutine qui n’en finit pas d’appliquer le programme de réduction auquel il s’est engagé l’an dernier : il en serait à 37 % de son objectif. Les autres gouvernements impliqués se taisent en attendant que les grands du secteur s’accordent.

Trois menaces pèsent sur le maintien de l’accord et, a fortiori, sur une nouvelle baisse de la production de 0,8 million de barils/jour au 1er juillet 2017 dont l’OPEP doit discuter en mai prochain à Vienne : l’indiscipline de l’OPEP, l’ambiguïté russe et l’agressivité américaine.

L’OPEP EN ORDRE DISPERSÉ

Traditionnellement, les membres de l’OPEP ne suivent que de loin les accords pris en leur nom par leur organisation. Ce n’est pas un cartel de producteurs privés comme l’était le cartel des Sept Sœurs1 avant le choc pétrolier de 1973, mais une institution intergouvernementale où la politique n’est jamais loin.

Le Nigeria, malgré les insurgés du delta du Niger, et la Libye, malgré la bataille des terminaux entre les troupes du général Khalifa Haftar et une milice à la solde de Tripoli, ont augmenté sensiblement leur production. Pendant ce temps, l’Iran et l’Irak la maintenaient à un haut niveau et élargissaient leurs débouchés, notamment en Europe occidentale, en consentant un rabais de 3 % sur les prix du brut. Le tout s’est fait au détriment de l’Arabie saoudite qui a perdu des marchés à l’est comme à l’ouest de Suez (− 800 000 barils/jour depuis octobre 2016). En juin 2014, le prédécesseur d’Al-Faleh avait refusé toute baisse de la production, car il entendait défendre les parts de marché du premier exportateur de brut au monde et « couler » par la baisse des cours qui s’ensuivrait à la fois sa rivale régionale, l’Iran, et les producteurs américains de pétrole non conventionnel (Shale Oil & Gas).

Depuis, Riyad a révisé ses plans et adopté une nouvelle stratégie, baptisée « Vision 2030 », pour mettre les 20 milllions de nationaux saoudiens au travail et préparer l’après-pétrole. Elle implique d’énormes investissements, la privatisation au moins partielle de la Saudi Arabian Oil Company (Aramco) et le départ, bon gré mal gré, de 5 millions de travailleurs étrangers. Pour y parvenir, il faut beaucoup d’argent et le royaume n’a plus les moyens d’attendre l’arme au pied la chute de ses concurrents. Réduire la production coûte moins cher au Trésor royal que l’effondrement des cours qu’il a connu en 2014-2016. Et recommencer à produire comme en juin 2014 mettrait Riyad en difficulté avec le président Donald Trump que le vice-prince héritier Mohamed Ben Salman a rencontré récemment.

Les autres membres de l’OPEP, les « Fragile Five » (Algérie, Irak, Libye, Nigeria et Venezuela) selon le Fonds monétaire international (FMI) manquent de fonds pour investir et stagnent depuis des années à de plus modestes niveaux alors que la consommation intérieure, en plein boom, y réduit les surplus exportables. Aux réunions de l’OPEP à Vienne, ils votent en général pour réduire la production... des autres.

AMBIGUÏTÉ RUSSE ET AGRESSIVITÉ AMÉRICAINE

Moscou joue un jeu plus trouble. La baisse annoncée part d’un niveau très élevé ; à elle seule la Russie exporte plus que l’ancienne Union soviétique et ne cache pas son ambition de remplacer l’Arabie saoudite comme principal exportateur mondial de brut. À peu près sortie de la récession où l’avait plongé la crise de 2014 et l’embargo infligé par les Occidentaux, le Kremlin s’est donné les moyens de patienter, à la différence des Saoudiens : le budget russe est bâti sur l’hypothèse d’un baril à 40 dollars d’ici 2019, et tout dollar supplémentaire est affecté à un fonds de réserve en prévision des mauvais jours.

Côté américain, les producteurs de pétrole de schiste ont mieux que résisté. C’est d’ailleurs la montée spectaculaire des stocks de brut aux États-Unis début mars (+ 8,21 millions de barils de plus sur des stocks qui atteignent 528,39 millions de barils) en lieu et place de la baisse attendue qui a provoqué la baisse des cours. Grâce à des efforts de productivité spectaculaires, notamment au Texas et en Oklahoma, les pétroliers ont su passer le mauvais cap 2014-2016 et maintenir leur production, contrairement aux attentes saoudiennes. Les banques les y ont aidés en allongeant leurs prêts avec, sans doute, le concours discret de la Fed, la banque centrale, et du Trésor. Le nouveau président Donald Trump est favorable à l’expansion du secteur aux États-Unis mêmes et entend supprimer les obstacles mis en place par Barack Obama au nom de la protection de l’environnement. Assurés de gagner de l’argent même en dessous de 50 dollars le baril, Exxon, présidé jusqu’en décembre 2016 par le nouveau secrétaire d’État Rex Tillerson, Shell et Chevron vont investir 10 milliards de dollars dans le pétrole de schiste shale-oil qui était jusqu’à présent surtout le domaine des petits et moyens investisseurs.

De façon plus générale, les majors ont certes réduit leurs investissements dans le monde à cause de la crise, mais là encore, les efforts de productivité ont payé — les délais de développement des nouveaux gisements réduits à 2 ans au lieu de 3 à 4 ans et les coûts sabrés. Total annonce qu’en deux ans le coût moyen de production du baril est passé de 9 à 5 dollars (− 44 %). Enfin, de nouvelles découvertes importantes ont été faites en Alaska comme en Méditerranée orientale.

UN CONTRE-CHOC PÉTROLIER THÉORIQUE

Autant de réalités qui rendent un peu théorique le contre-choc pétrolier annoncé pour plus tard par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), une contre-OPEP des pays consommateurs créée en 1973 par Henry Kissinger, pour le début de la prochaine décennie après un long tunnel de prix oscillant entre 50 et 60 dollars le baril. D’autant que la demande mondiale de brut augmente plus lentement qu’avant. L’économie mondiale patine et Christine Lagarde, directrice générale du FMI, espérait à la veille de la réunion du G20 à Baden-Baden la voir sortir bientôt de l’état de convalescence où elle se traîne depuis 2008. Les résultats médiocres de la conférence ne l’ont pas encouragée à le répéter ensuite. La Chine, plus gros importateur mondial de brut, a sensiblement réduit le rythme de sa croissance économique. Le transport, qui reste — avec le chauffage — l’un des derniers débouchés du brut connaît un début de développement de la voiture électrique ou hybride (il y en a déjà 100 000 en France) qui, malgré le scepticisme des pétroliers, freinera la demande. Les efforts d’isolation des maisons dans l’hémisphère nord vont dans le même sens, au détriment du fuel.

Dans cet environnement plutôt décourageant pour les membres de l’OPEP, le seul point d’appui vient de la spéculation. Depuis le 8 mars, les traders jouent sur la différence des prix du jour avec les prix à terme ; l’écart (65 cents US) sur un mois est supérieur au coût du stockage d’un baril (41 cents US) et les achats spéculatifs se multiplient.

DIFFICILE AJUSTEMENT POUR LES « FRAGILE FIVE »

Entre le « plafonnement » imposé par les producteurs américains désormais aptes à développer leurs activités — même à des niveaux de cours déprimés — l’indiscipline au sein de l’OPEP et les ambitions russes, les cours devraient se tenir, sauf accident, dans un couloir de 50 à 60 dollars pour une période de plusieurs années, à la satisfaction ouverte ou cachée des grands acteurs du secteur. Cela ne fait pas l’affaire des responsables des pays producteurs les plus en difficulté comme le Nigeria, la Libye, l’Angola ou l’Algérie et, bien sûr, le plus malade d’entre eux, le Venezuela, en pleine déroute financière.

« Pour les pays les plus durement touchés par la baisse des prix des produits de base, l’affermissement récent du marché offre un certain répit, mais il est urgent de procéder à un ajustement de manière à rétablir la stabilité macroéconomique. Il s’agit de laisser le taux de change s’ajuster dans les pays qui n’ont pas de parité fixe, de durcir la politique monétaire selon les besoins pour faire face à une accélération de l’inflation et de veiller à ce que l’assainissement nécessaire des finances publiques nuise le moins possible à la croissance », notait le FMI dans ses Perspectives de l’économie mondiale du 17 janvier 2017. Depuis, « l’affermissement du marché » pétrolier a vécu et l’ajustement à venir s’annonce encore un peu plus rude et pas seulement pour les Fragile Five.

Par - JEAN-PIERRE SÉRÉNI
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeJeu 6 Avr 2017 - 20:26

Adam a écrit:
Citation :

Le pétrole bon marché fête son troisième anniversaire




Moins de six mois après leur accord de novembre 2016 qui avait fait remonter les cours du brut jusqu’à 58 dollars le baril, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) constatent que l’offre est toujours trop élevée par rapport à la demande. En une semaine, début mars 2017, cette amère réalité s’est imposée avec force : les prix ont baissé de 8 % et les deux grands indices, le West Texas Intermediate (WTI) et le Brent sont repassés en-dessous de 50 dollars le baril, avant de remonter légèrement début avril. Nouveau rendez-vous en mai...

Le Koweït, premier à réagir publiquement, a proposé de prolonger de six mois l’accord semestriel de novembre 2016 qui prévoyait à compter du 1er janvier 2017 une baisse de 1,8 million de barils/jour, répartie entre l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et l’ensemble Russie-Kazakstan-Turkménistan. Il a été suivi par le nouveau ministre saoudien de l’énergie, Khaled Al-Faleh, qui a rappelé que l’Arabie saoudite ne comptait pas limiter sa production pour compenser celle des autres producteurs. Un avertissement sans frais à Vladimir Poutine qui n’en finit pas d’appliquer le programme de réduction auquel il s’est engagé l’an dernier : il en serait à 37 % de son objectif. Les autres gouvernements impliqués se taisent en attendant que les grands du secteur s’accordent.

Trois menaces pèsent sur le maintien de l’accord et, a fortiori, sur une nouvelle baisse de la production de 0,8 million de barils/jour au 1er juillet 2017 dont l’OPEP doit discuter en mai prochain à Vienne : l’indiscipline de l’OPEP, l’ambiguïté russe et l’agressivité américaine.

L’OPEP EN ORDRE DISPERSÉ

Traditionnellement, les membres de l’OPEP ne suivent que de loin les accords pris en leur nom par leur organisation. Ce n’est pas un cartel de producteurs privés comme l’était le cartel des Sept Sœurs1 avant le choc pétrolier de 1973, mais une institution intergouvernementale où la politique n’est jamais loin.

Le Nigeria, malgré les insurgés du delta du Niger, et la Libye, malgré la bataille des terminaux entre les troupes du général Khalifa Haftar et une milice à la solde de Tripoli, ont augmenté sensiblement leur production. Pendant ce temps, l’Iran et l’Irak la maintenaient à un haut niveau et élargissaient leurs débouchés, notamment en Europe occidentale, en consentant un rabais de 3 % sur les prix du brut. Le tout s’est fait au détriment de l’Arabie saoudite qui a perdu des marchés à l’est comme à l’ouest de Suez (− 800 000 barils/jour depuis octobre 2016). En juin 2014, le prédécesseur d’Al-Faleh avait refusé toute baisse de la production, car il entendait défendre les parts de marché du premier exportateur de brut au monde et « couler » par la baisse des cours qui s’ensuivrait à la fois sa rivale régionale, l’Iran, et les producteurs américains de pétrole non conventionnel (Shale Oil & Gas).

Depuis, Riyad a révisé ses plans et adopté une nouvelle stratégie, baptisée « Vision 2030 », pour mettre les 20 milllions de nationaux saoudiens au travail et préparer l’après-pétrole. Elle implique d’énormes investissements, la privatisation au moins partielle de la Saudi Arabian Oil Company (Aramco) et le départ, bon gré mal gré, de 5 millions de travailleurs étrangers. Pour y parvenir, il faut beaucoup d’argent et le royaume n’a plus les moyens d’attendre l’arme au pied la chute de ses concurrents. Réduire la production coûte moins cher au Trésor royal que l’effondrement des cours qu’il a connu en 2014-2016. Et recommencer à produire comme en juin 2014 mettrait Riyad en difficulté avec le président Donald Trump que le vice-prince héritier Mohamed Ben Salman a rencontré récemment.

Les autres membres de l’OPEP, les « Fragile Five » (Algérie, Irak, Libye, Nigeria et Venezuela) selon le Fonds monétaire international (FMI) manquent de fonds pour investir et stagnent depuis des années à de plus modestes niveaux alors que la consommation intérieure, en plein boom, y réduit les surplus exportables. Aux réunions de l’OPEP à Vienne, ils votent en général pour réduire la production... des autres.

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Côté américain, les producteurs de pétrole de schiste ont mieux que résisté. C’est d’ailleurs la montée spectaculaire des stocks de brut aux États-Unis début mars (+ 8,21 millions de barils de plus sur des stocks qui atteignent 528,39 millions de barils) en lieu et place de la baisse attendue qui a provoqué la baisse des cours. Grâce à des efforts de productivité spectaculaires, notamment au Texas et en Oklahoma, les pétroliers ont su passer le mauvais cap 2014-2016 et maintenir leur production, contrairement aux attentes saoudiennes. Les banques les y ont aidés en allongeant leurs prêts avec, sans doute, le concours discret de la Fed, la banque centrale, et du Trésor. Le nouveau président Donald Trump est favorable à l’expansion du secteur aux États-Unis mêmes et entend supprimer les obstacles mis en place par Barack Obama au nom de la protection de l’environnement. Assurés de gagner de l’argent même en dessous de 50 dollars le baril, Exxon, présidé jusqu’en décembre 2016 par le nouveau secrétaire d’État Rex Tillerson, Shell et Chevron vont investir 10 milliards de dollars dans le pétrole de schiste shale-oil qui était jusqu’à présent surtout le domaine des petits et moyens investisseurs.

De façon plus générale, les majors ont certes réduit leurs investissements dans le monde à cause de la crise, mais là encore, les efforts de productivité ont payé — les délais de développement des nouveaux gisements réduits à 2 ans au lieu de 3 à 4 ans et les coûts sabrés. Total annonce qu’en deux ans le coût moyen de production du baril est passé de 9 à 5 dollars (− 44 %). Enfin, de nouvelles découvertes importantes ont été faites en Alaska comme en Méditerranée orientale.

UN CONTRE-CHOC PÉTROLIER THÉORIQUE

Autant de réalités qui rendent un peu théorique le contre-choc pétrolier annoncé pour plus tard par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), une contre-OPEP des pays consommateurs créée en 1973 par Henry Kissinger, pour le début de la prochaine décennie après un long tunnel de prix oscillant entre 50 et 60 dollars le baril. D’autant que la demande mondiale de brut augmente plus lentement qu’avant. L’économie mondiale patine et Christine Lagarde, directrice générale du FMI, espérait à la veille de la réunion du G20 à Baden-Baden la voir sortir bientôt de l’état de convalescence où elle se traîne depuis 2008. Les résultats médiocres de la conférence ne l’ont pas encouragée à le répéter ensuite. La Chine, plus gros importateur mondial de brut, a sensiblement réduit le rythme de sa croissance économique. Le transport, qui reste — avec le chauffage — l’un des derniers débouchés du brut connaît un début de développement de la voiture électrique ou hybride (il y en a déjà 100 000 en France) qui, malgré le scepticisme des pétroliers, freinera la demande. Les efforts d’isolation des maisons dans l’hémisphère nord vont dans le même sens, au détriment du fuel.

Dans cet environnement plutôt décourageant pour les membres de l’OPEP, le seul point d’appui vient de la spéculation. Depuis le 8 mars, les traders jouent sur la différence des prix du jour avec les prix à terme ; l’écart (65 cents US) sur un mois est supérieur au coût du stockage d’un baril (41 cents US) et les achats spéculatifs se multiplient.

DIFFICILE AJUSTEMENT POUR LES « FRAGILE FIVE »

Entre le « plafonnement » imposé par les producteurs américains désormais aptes à développer leurs activités — même à des niveaux de cours déprimés — l’indiscipline au sein de l’OPEP et les ambitions russes, les cours devraient se tenir, sauf accident, dans un couloir de 50 à 60 dollars pour une période de plusieurs années, à la satisfaction ouverte ou cachée des grands acteurs du secteur. Cela ne fait pas l’affaire des responsables des pays producteurs les plus en difficulté comme le Nigeria, la Libye, l’Angola ou l’Algérie et, bien sûr, le plus malade d’entre eux, le Venezuela, en pleine déroute financière.

« Pour les pays les plus durement touchés par la baisse des prix des produits de base, l’affermissement récent du marché offre un certain répit, mais il est urgent de procéder à un ajustement de manière à rétablir la stabilité macroéconomique. Il s’agit de laisser le taux de change s’ajuster dans les pays qui n’ont pas de parité fixe, de durcir la politique monétaire selon les besoins pour faire face à une accélération de l’inflation et de veiller à ce que l’assainissement nécessaire des finances publiques nuise le moins possible à la croissance », notait le FMI dans ses Perspectives de l’économie mondiale du 17 janvier 2017. Depuis, « l’affermissement du marché » pétrolier a vécu et l’ajustement à venir s’annonce encore un peu plus rude et pas seulement pour les Fragile Five.

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeVen 7 Avr 2017 - 23:21

Citation :
Le pétrole finit en hausse, la géopolitique revient en force


AFP 07/04/2017


Les cours du pétrole ont monté vendredi à New York pour une fin de semaine marquée par une recrudescence générale d'interrogations géopolitiques, notamment après les frappes américaines contre les forces syriennes.
Le prix du baril de référence (WTI) a gagné 54 cents à 52,24 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"Les événements en Syrie, les discussions avec la Chine... Il se passe beaucoup de choses et les investisseurs restent prudents en maintenant leurs positions orientées à la hausse", a expliqué Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinions.

La Syrie s'est invitée au premier sommet entre Donald Trump et Xi Jinping, le président américain ayant ordonné des frappes contre les forces de Bachar el-Assad alors même qu'il recevait son homologue chinois en Floride.
"Pour ce qui est de la Syrie, on se demande ce qui va se passer avec la Russie et, en retour, avec l'Iran", a expliqué M. Larry, évoquant aussi les éventuelles conséquences en Irak, voisin du territoire syrien et également frappé par un conflit.

Si la Syrie n'est pas un gros producteur de pétrole, la Russie, qui a immédiatement accusé les Etats-Unis d'avoir violé la loi internationale, et l'Iran sont non seulement ses principaux alliés mais aussi des acteurs majeurs du marché de l'or noir.

Ces actualités ont permis aux analystes de détourner un peu leur attention des éléments dominants des dernières semaines, dont les interrogations sur les effets concrets des réductions de l'offre organisées depuis janvier par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires.

De même, les cours n'ont guère marqué de réaction dans l'immédiat à l'annonce d'une nouvelle hausse hebdomadaire des puits actifs aux Etats-Unis, selon le décompte du groupe Baker Hughes, alors que la production ne cesse déjà d'y accélérer depuis des mois.

En revanche, "après avoir bondi dans la nuit, les cours sont revenus sur une bonne partie de leur hausse à la suite d'un rapport mensuel décevant sur l'emploi" aux Etats-Unis, a remarqué dans une note Matt Smith, de ClipperData.
Selon les chiffres sur l'emploi américain en mars, les créations de postes ont fortement ralenti, même si le taux de chômage a reculé au plus bas depuis dix ans.

https://www.lorientlejour.com/article/1045650/le-petrole-finit-en-hausse-la-geopolitique-revient-en-force.html
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeLun 17 Avr 2017 - 8:35

Citation :

En 2017, le monde consommera moins de pétrole que prévu, selon l’AIE


L’agence internationale de l’Energie revoit à la baisse ses prévisions en ce qui concerne la croissance de la demande globale de pétrole en 2017. Dans un rapport publié en début de semaine, l’agence a indiqué que, par rapport à l’année dernière, la demande connaitra une hausse de 1,3 million de barils à 97,9 millions par jour contre une prévision précédente de 1,4 million de barils par jour. Il convient de souligner qu’en 2015, la demande mondiale a connu un pic de croissance de +2 millions de barils par jour.

Pour l’agence, ce recul de la demande pour la deuxième année consécutive trouve son origine dans la perte de l’appétit des plus gros consommateurs et des pays développés de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud, cite Le Figaro.

Par ailleurs, toujours selon l’AIE, ceci peut être favorable pour le retour à l’équilibre du marché étant donné que les pays de l’OPEP envisagent de prolonger leurs politiques de réduction de la production jusqu’à la fin de l’année. Cependant, le danger du pétrole de schiste guette. Avec leurs objectifs d’augmentation de la production de schiste jusqu’à 300 000 barils par jour, les producteurs américains pourraient empêcher le retour à la normale des prix du pétrole.

Les producteurs de pétrole conventionnel ont besoin d’un prix du baril à 60 $ pour réaliser des marges bénéficiaires alors que les producteurs de schiste ne devraient pas avoir de problèmes avec un baril à 50 $. Selon des experts, il se peut que les producteurs américains de schiste dépassent leur objectif de 300 000 barils par jour pour atteindre 485 000 barils. Ils ont d’ailleurs reçu le soutien de nombreuses banques Outre-Atlantique, à cet effet.

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeVen 5 Mai 2017 - 7:00

Pétrole new York......44$.......
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeLun 8 Mai 2017 - 11:27

Les US vont élargir à toute l'UE et à toutes les compagnies l'interdiction d'embarquer un appareil numérique plus gros qu'un smartphone.

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeLun 15 Mai 2017 - 12:36

Citation :

Moscou et Riyad s'accordent sur une nouvelle réduction de la production de pétrole jusqu'en 2018


15 mai 2017,

A dix jours de la réunion de l'OPEP, la Russie et l'Arabie Saoudite affirment dans un communiqué commun être en faveur d'une extension de l'accord sur la réduction de la production de pétrole. Une décision qui devrait soutenir les cours de l'or noir.

Les ministres russe et saoudien de l'Energie «sont tombés d'accord sur la nécessité, afin de parvenir au but souhaité d'une stabilisation du marché, d'une prolongation des accords [de réduction de la production] pour neuf mois, jusqu'au 31 mars 2018», ont déclaré les deux ministres dans un communiqué commun le 15 mai. Le président russe Vladimir Poutine a pour sa part salué la décision, estimant qu'elle permettrait de mieux assurer la stabilité des cours de l'or noir. «J'ai rencontré les dirigeants des différentes compagnies [pétrolières], et nous soutenons la proposition», a-t-il déclaré ce 15 mai.

Cette mesure doit permettre de «réduire les stocks de pétrole à leur niveau moyen des cinq dernières années et de souligner la détermination des producteurs à assurer la stabilité, la prévisibilité et le développement durable du marché», selon le texte.

Moscou et Riyad consulteront les autres pays producteurs de pétrole avant le 25 mai afin de «parvenir à un consensus complet» sur une prolongation pour neuf mois de l'accord de réduction de la production, poursuit le communiqué.

Cette annonce intervient après une rencontre à Pékin entre le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak et son homologue saoudien Khaled Al-Faleh, et avant une rencontre le 25 mai des Etats membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

Les pays membres de l'OPEP ont convenus en novembre 2016 de réduire leur production de 1,2 million de barils par jour sur une période de six mois à compter du début du mois de janvier de cette année en vue de soutenir les cours. Cette mesure a été partiellement suivie par des producteurs non membres du cartel, Russie en tête. Sur les marchés, la décision a d'ores et déjà été intégrée, le cours du pétrole sur les marchés a augmenté de 2%.

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeSam 22 Juil 2017 - 19:44

Le prix du baril de pétrole est a 45,62$.
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeSam 14 Oct 2017 - 15:07

Citation :
Saudi Aramco envisage d’abandonner son projet d’introduction en Bourse

Dans le cas d'un placement privé, Saudi Aramco envisagerait néanmoins d'entrer à la Bourse de Ryad, le Tadawul, l'année prochaine, voire d'être coté à l'international ensuite, pas avant 2019

La plus importante compagnie pétrolière du monde considère l’hypothèse d’un placement privé auprès de fonds souverains et d’investisseurs institutionnels internationaux, selon le Financial Times.


En janvier 2016, la confirmation officielle du projet d’introduction en Bourse de la plus importante compagnie pétrolière du monde avait bouleversé le secteur. Quasiment deux ans plus tard, rien n’est plus sûr, alors qu’une décision du vice-prince héritier Mohammed ben Salmane était attendue en juin. Saudi Aramco envisage de renoncer à cette idée, en faveur d’un placement privé auprès de fonds souverains et d’investisseurs institutionnels internationaux, rapportait vendredi 13 octobre le Financial Times, citant des sources proches du dossier.


Rien de décidé

D’après le quotidien britannique, des discussions en vue d’un placement privé auprès de fonds souverains, y compris chinois, et d’autres investisseurs se sont en effet accélérées au cours des dernières semaines. L’idée d’une cotation sur une Bourse étrangère a en revanche engendré de plus en plus de doutes: la famille royale saoudienne s’inquiéterait des risques juridiques en cas de cotation à New York ou Londres, notamment en raison de la législation américaine antiterroriste ou de celle britannique en matière de transparence.

Dans le cas d’un placement privé, Saudi Aramco envisagerait néanmoins d’entrer à la Bourse de Ryad, le Tadawul, l’année prochaine, voire d’être coté à l’international ensuite, pas avant 2019. Aucune décision finale n’a toutefois encore été prise, précise le FT, et l’introduction en Bourse initialement envisagée pourrait toujours intervenir en 2018.

https://www.tsa-algerie.com/saudi-aramco-envisage-dabandonner-son-projet-dintroduction-en-bourse/

il faut savoir que dans le cas d'une introduction "publique", ARAMCO aurait pû voir des investisseurs demandés a vérifier l'état des stocks....et comme tout les pays, l'AS surévalue ses réserves, qui conditionnent son quota d'extraction. Selon toute vraisemblance, les stocks saoudiens sont bien inférieurs à ceux généralement admis. Avec un placement "privé", l'AS peut s'assurer qu'aucun des partenaires ne franchissent un seuil qui lui donne un droit de regard, y compris sur l'évaluation des stocks.

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeLun 16 Oct 2017 - 22:51

Citation :
Le pétrole grimpe à New York avec les tensions en Irak


Reuters 16/10/2017


Les cours du pétrole ont terminé lundi en hausse sur le marché new-yorkais Nymex en raison notamment des tensions en Irak, deuxième producteur de l'Opep, qui ont entraîné une brève interruption de la production de certains gisements.

Les forces irakiennes ont repris lundi aux Kurdes le contrôle de la ville de Kirkouk, grand centre de production pétrolière dans le nord du pays.

Le contrat novembre sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a gagné 42 cents, soit 0,82%, à 51,87 dollars le baril.

Au moment de la clôture du Nymex, le Brent prenait 65 cents (+1,14%) à 57,82 dollars.

https://www.lorientlejour.com/article/1078615/le-petrole-grimpe-a-new-york-avec-les-tensions-en-irak.html
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeMer 18 Oct 2017 - 13:53

http://www.maghrebemergent.info/actualite/internationale/80342-la-chine-veut-acquerir-directement-5-de-saudi-aramco.html

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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeJeu 2 Nov 2017 - 14:59


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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeJeu 2 Nov 2017 - 18:02

Citation :
Canada: un million de migrants d'ici trois ans pour le besoin en main-d'oeuvre


AFP 02/11/2017


Le Canada a prévu d'attirer un million de nouveaux migrants d'ici la fin 2020 pour répondre au besoin de main-d’œuvre de son économie, a annoncé mercredi Ahmed Hussen, ministre de l'Immigration.

Il y a tout juste un an, le gouvernement canadien avait placé la barre à 300.000 nouveaux arrivants chaque année, un volume jugé maintenant insuffisant.

L'an prochain, le Canada prévoit d'accorder la résidence permanente à 310.000 étrangers, puis 330.000 un an plus tard et 340.000 en 2020, a indiqué Ahmed Hussen lors d'une conférence de presse à Toronto.
Ces arrivées importantes d'immigrants vont se faire pratiquement aux deux tiers pour des besoins économiques, mais aussi par le biais du regroupement familial et la poursuite de l'accueil de réfugiés.

"En réponse aux demandes des entreprises canadiennes et aux besoins de main-d’œuvre", l'arrivée de nouveaux migrants "soutiendra la croissance économique".
"Cela nous aidera à faire face aux défis des prochaines années, comme le ralentissement de la croissance de la force de travail et le manque de main-d’œuvre lié au vieillissement de la population", a expliqué M. Hussen.

Le ratio de 6,6 personnes actives pour un retraité en 1971 est passé à 4,2 en 2012 et risquerait de tomber à 2 d'ici 2036 si aucun plan d'immigration n'était mis en œuvre, a souligné le ministre canadien lui-même d'origine somalienne et arrivé au Canada comme réfugié.
"Cette augmentation des niveaux d'immigration permettra" aussi de résorber les nombreuses demandes au titre du regroupement familial, a expliqué le ministre.

Avec l'accès à la nationalité canadienne d'une grande partie des résidents permanents dans les prochaines années, la proportion de Canadiens nés à l'étranger va continuer d'augmenter.
Selon les données du dernier recensement, publié la semaine dernière, 7,5 millions de Canadiens, soit 21,9% de la population, sont nés à l'étranger. Une proportion qui se rapproche des 22,3% enregistrés lors du recensement de 1921, un niveau record depuis la création du pays en 1867.

https://www.lorientlejour.com/article/1081713/canada-un-million-de-migrants-dici-trois-ans-pour-le-besoin-en-main-doeuvre.html
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MessageSujet: Re: Actualité Economie Mondiale   Actualité Economie Mondiale - Page 34 Icon_minitimeVen 10 Nov 2017 - 21:06

https://www.bloomberg.com/news/articles/2017-11-10/china-to-allow-foreign-firms-to-own-51-of-securities-ventures
Citation :

China Makes Historic Move to Open Market for Financial Firms

Bloomberg News

Nation removes foreign ownership limits on lenders, fund firms

Announcement coincides with Trump’s first state visit to China

China took a major step toward the long-awaited opening of its financial system, saying it will remove foreign ownership limits on banks while allowing overseas firms to take majority stakes in local securities ventures, fund managers and insurers.

The new rules, unveiled at a government briefing on Friday, will give global financial companies unprecedented access to the world’s second-largest economy. The announcement bolstered the reform credentials of Chinese President Xi Jinping less than a month after he cemented his status as the nation’s most powerful leader in decades. It also coincided with Donald Trump’s visit to Beijing, though the U.S. president didn’t know it was coming.

Foreign financial firms applauded the move, with JPMorgan Chase & Co. and Morgan Stanley saying in statements that they’re committed to China. UBS Group AG said it will continue to push for an increased stake in its Chinese joint venture. While China has already made big strides in opening its equity and bond markets to foreign investors, international banks and securities firms have long been frustrated by ownership caps that made them marginal players in one of the fastest-expanding financial systems on Earth.

“It’s a key message that China continues to open up and make its financial markets more international and market-oriented," said Shen Jianguang, chief Asia economist at Mizuho Securities Asia Ltd. in Hong Kong. "How important a role foreign financial firms can play remains to be seen.”

Read more: Bloomberg Economics on China’s opening

The relaxation of ownership rules follow a period in which most overseas lenders lost interest in direct stakes in their Chinese counterparts. After sales by Citigroup Inc., Goldman Sachs Group Inc. and others, HSBC Holdings Plc is the only international bank with a major holding -- a 19 percent stake in Bank of Communications Co. HSBC has been building its business on the mainland as part of a “pivot to Asia” under outgoing Chief Executive Officer Stuart Gulliver.

Overseas companies will probably focus on increasing their presence in China’s insurance, securities and fund-management industries, which have “significant room for development,” said Oliver Rui, professor of finance at the China Europe International Business School in Shanghai. The lending business, which is dominated by government-run behemoths like Industrial & Commercial Bank of China Ltd., will attract less interest because it’s a “saturated” industry and foreigners lack a competitive edge, he said.

Foreign Bank Ownership Is Years Away, Says Hao Hong (Video)

Regulators are still drafting detailed rules, which will be released soon, China’s Vice Finance Minister Zhu Guangyao said at the briefing in Beijing. Here’s what we know so far:

Foreign firms will be allowed to own stakes of up to 51 percent in securities ventures; China will scrap foreign ownership limits for securities companies three years after the new rules are effective
The country will lift the foreign ownership cap to 51 percent for life insurance companies after three years and remove the limit after five years
Limits on ownership of fund management companies will be raised to 51 percent, then completely removed in three years
Banks and so-called asset-management companies will have their ownership limits scrapped

Chinese markets took the news in their stride, with the nation’s benchmark Shanghai Composite Index fluctuating in a narrow range after the announcement. Shares of Chinese financial companies were mixed in Hong Kong.

Read more: A QuickTake Q&A

Policy makers had hinted at an opening in recent months. Just yesterday, China’s Foreign Ministry said entry barriers to sectors such as banking, insurance, securities and funds would be “substantially” eased “in accordance to China’s own timetable and road map.” People’s Bank of China Governor Zhou Xiaochuan advocated for greater competition in the financial industry in June, while one of his colleagues penned an article last month arguing that increased foreign participation would help the sector adopt better corporate governance and risk management practices.

The announcement’s timing, on the day Trump ended his first visit to China as U.S. president, offered the chance for him to claim some credit for the opening and for warmer ties between the two world powers. But Trump didn’t even ask for it in specific terms on the trip, according to people familiar with the situation, and it wasn’t mentioned in the White House’s 1,392-word statement on what happened during the president’s trip to China.

Read more: Bloomberg Gadfly’s take

Bloomberg News reported in September that the PBOC was drafting a package of reforms that would give foreign investors greater access to the financial services industry, citing people familiar with the matter. JPMorgan Chief Executive Officer Jamie Dimon said earlier this year that the bank was patiently negotiating with Chinese regulators for structures that would eventually give it full control.

“I believe China has planned for this for a very long time, and now is the right time to announce it because Trump is visiting," said Iris Pang, a China economist at ING Groep NV in Hong Kong. China is likely to push for improved access to U.S. markets for its financial firms, she added.

Foreign banks held 2.9 trillion yuan ($436 billion) of assets in China at the end of 2016, accounting for 1.26 percent of the nation’s total banking assets, the lowest share since 2003, according to the China Banking Regulatory Commission. They earned 12.8 billion yuan in the nation last year, less than 1 percent of the profits at Chinese counterparts.

Meanwhile, most foreign-backed securities joint ventures are minnows in China. JPMorgan First Capital ranked 120th out of China’s 125 brokerages by net income in 2015, according to the Securities Association of China. UBS Securities Co., whose 296 million yuan profit was the biggest among foreign-backed joint ventures, ranked 95th.

Even if they take full control of their China ventures, international financial companies will face multiple challenges. One of the biggest is competition from government-controlled rivals, who currently dominate the nation’s financial system and have longstanding relationships with giant state-owned companies that drive much of China’s economic activity.

Then there’s the country’s record debt burden, which amounts to an estimated 260 percent of gross domestic product after government-run lenders pumped up the economy with easy money in recent years. The country suffered its first onshore corporate bond default in 2014 and has seen at least 20 defaults so far this year. Prominent investors including Hayman Capital Management’s Kyle Bass and billionaire George Soros have warned that the country could be headed for a financial crisis.

There’s little sign of an imminent blowup. Bank earnings in China swelled to 2.1 trillion yuan last year, up four-fold since 2008, and profits in the securities industry have more than doubled over the same period to 123 billion yuan, according to regulatory data.

Read more: Xi’s Economic Aide Poised for Key Role in China Debt Cleanup

Chinese authorities have also taken steps to curb excesses in the banking system, embarking on a campaign this year to clean up some of the nation’s riskiest financial products. The potential influx of foreign capital and expertise could help China manage the aftermath of the credit binge and help prevent a repeat, according to Tom Orlik, the Chief Asia Economist at Bloomberg Economics.

Overseas firms will “calculate the risk-reward margin carefully," said Raymond Yeung, chief Greater China economist at Australia & New Zealand Banking Group in Hong Kong. "That said, the scale of the market is something they won’t ignore.”
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