L'industrie automobile au Maroc

Rappel du premier message :

Puisque c'est un secteur appelé à être une locomotive de secteur industriel marocain ... il est préférable d'avoir un topic spécial pour ...

à noter que 30% de cette production a été exporté vers les marchés européens et arabes

Citation :

Somaca: Production record en 2010 Près de 50.000 voitures sorties de l’usine de Casablanca


Plus de 21.500 Dacia montées localement Il y a 25 ans, la production de Somaca ne dépassait pas les 7.000 véhicules par an. Ce qui était à l’époque perçu comme un exploit. Aujourd’hui, le site de Casablanca produit 7 fois plus.
Somaca dope sa production… Après la traversée du désert, la Société marocaine de constructions automobiles se frotte les mains. Le site d’assemblage a pu boucler l’année 2010 avec près de 50.000 véhicules montés. Un résultat record boosté en grande partie par la marque Dacia.
En effet, la production du site a été boostée par l’arrivée de la Sandero Stepway au 4e trimestre 2010.
L’an dernier, Somaca a monté plus de 15.000 Logan et 6.500 Sandero. En revanche, le 4x4 Duster reste la chasse gardée de l’usine roumaine de Pitesti. L’utilitaire n’est pas en reste. Le site de Casablanca a pu assembler pas moins de 17.000 Kangoo. Le reste de la production a été réalisé pour le compte de Sopriam (Berlingo et Partner). Le français PSA, rappelons-le, a arrêté l’assemblage local de ses marques Peugeot Partner et de la Citroën Berlingo en décembre 2010. Le contrat liant le constructeur à Somaca étant arrivé à terme fin 2010.
Outre la dynamisation de l’assemblage, Somaca a poursuivi son programme d’investissements en 2010. Des actions qui visent à rendre l’outil industriel plus souple et robuste, avec l’introduction de nouveaux process et méthodes de travail.
Le programme d’investissements a également porté sur la mise à niveau des ressources humaines. Un véritable levier de développement et de compétitivité de l’usine de Casablanca.
De sources proches du management de Somaca, «l’entreprise devrait produire davantage à l’avenir». D’ailleurs, la demande est aussi importante tant au niveau local qu’à l’export, poursuit-on. Le tour de table de Somaca est, rappelons-le, détenu majoritairement par Renault SSA (71%), Automobiles Peugeot (20%), Renault Maroc (8%) et divers (1%).
Valeur aujourd’hui, le Maroc est en phase de devenir un centre régional de l’automobile. C’est le premier pays à avoir consolidé une expérience concluante en construction automobile dans la région (Maghreb). Depuis 2008, le site Maroc exporte des Logan vers des pays très exigeants de l’UE (France, Espagne, Allemagne…) ainsi qu’en Afrique du Nord (Tunisie et Egypte via l’accord Quadra). Mais ce n’est qu’un début. Le site de Somaca est appelé à faire jouer des synergies avec le site de Renault Tanger (RTM). A terme, la plateforme de Melloussa devrait produire quelque 400.000 véhicules et exporter dans près de 50 pays!
Autre actualité, Renault inaugure, mardi 22 mars, son institut de formation aux métiers de l’industrie automobile Tanger Méditerranée (IFMIA/TM). Le centre assurera aux salariés de Renault des formations dans les filières de la peinture, du montage, de la logistique et du contrôle. Il dispensera également une formation dans les filières de l’ingénierie, les achats, la qualité, la gestion et les ressources humaines.

l'eco

Dacia Lodgy test drives in Morocco // Essai de Dacia Lodgy au Maroc
[]

EXPORT AUTOMOBILE: LE MAROC SE POSITIONNE SUR LA CARTE MONDIALE
43.000 VÉHICULES EXPORTÉS À FIN AOÛT PAR RENAULT-DACIA

Citation :

EXPORT AUTOMOBILE: LE MAROC SE POSITIONNE SUR LA CARTE MONDIALE
43.000 VÉHICULES EXPORTÉS À FIN AOÛT PAR RENAULT-DACIA
L’ALLEMAGNE DEUXIÈME MARCHÉ À L’EXPORT DU LODGY
EN 5 MOIS, L’EFFET RENAULT TANGER BOOSTE LES VOLUMES

L’entrée en activité de l’usine de Renault Tanger reconfigure la cartographie des exportations automobiles marocaines. Dorénavant, le Royaume compte de nouveaux clients comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Roumanie

C’EST une première dans les annales de l’industrie automobile made in Morocco! 43.000 voitures produites localement ont été exportées vers le reste du monde. Une bonne nouvelle de reprise de la machine industrielle dans une conjoncture plutôt morose économiquement. Et surtout une manne importante en termes de rentrées de devises. Des retombées sont également ressenties du côté des équipementiers qui tournent à plein régime pour le compte de la marque.
En huit mois seulement, le groupe Renault-Dacia au Maroc a produit depuis ses deux usines, celles de Somaca à Casablanca et de Tanger, 65.400 véhicules. Plus de 66% de cette production a été orientée à l’export.
Inaugurée en grande pompe en février dernier, l’usine de Tanger a déjà mis sur le marché 24.400 véhicules. A fin août, le site de production de Mellousa a exporté 23.367 véhicules. Pourtant, le premier bateau de Lodgy n’a été affrété vers l’Europe qu’au milieu du mois de mars. Ainsi, les statistiques ne correspondent qu’à 5 mois et demi d’exportations. L’unité a réussi le pari d’associer son début de production au lancement de nouveaux modèles. C’est la première fois que le lancement d’un nouveau modèle du constructeur français se fait à partir d’une nouvelle usine.
Une capacité de 60.000 véhicules à Tanger

Le monospace Lodgy de Dacia rencontre un véritable succès à l’export après son lancement le 30 avril dernier. Commercialisé en France à partir de 9.990 euros, le Lodgy arrive à surmonter la crise que connaît le marché automobile dans l’Hexagone. L’usine du groupe Renault-Nissan a même ouvert de nouveaux marchés pour l’industrie automobile marocaine. Dorénavant, Dacia exporte des Lodgy made in Morocco vers l’Allemagne, un pays à vocation historique dans l’automobile, et même la Roumanie (pays d’origine de la marque Dacia). L’Allemagne est le deuxième marché à l’export pour Lodgy. De sources sûres, l’usine de Tanger devrait s’acheminer vers des volumes export encore plus conséquents d’ici la fin de l’année. La capacité de production varie entre 60.000 et 70.000 véhicules dont 80% dédiés à l’export. Plus tard, l’usine montera en cadence pour atteindre des volumes de 170.000 voitures avec 80 à 90% tournés à l’export. A terme, le constructeur table sur une capacité de production de 350.000, voire 400.000 véhicules par an.

Les dernières statistiques des exportations du groupe au Maroc sont plutôt rassurantes. Aucun effet de cannibalisme n’est dénoté entre les deux usines de Renault et cela malgré que le site de Tanger dépasse légèrement (3.300 véhicules) les exportations de l’unité casablancaise. Somaca a réalisé un volume à l’export de près de 20.000 véhicules (à fin août) et ce en dépit de la baisse de la demande dans certains marchés comme l’Egypte ou en Europe. Après être passé par une petite période de flottement en juillet, l’usine a retrouvé sa vitesse de croisière. Pour rappel, en juillet dernier l’unité avait fermé ses portes durant 6 jours (voir L’Economiste du 5 juillet) pour faire face à une détente sur la demande étrangère. Le management avait attribué cette situation au recul des exportations lié à la baisse de la demande commerciale enregistrée en Europe, mais aussi à la conjoncture économique et politique en Egypte.
Pourtant, à fin août dernier, l’Hexagone continue à être le premier marché à l’export de Somaca avec plus de 8.500 véhicules exportés (principalement des Sandero et des Sandero Stepway). 4.000 véhicules produits au Maroc ont été immatriculés en Egypte. Ce marché est davantage orienté vers les véhicules relevant des gammes Logan et Sandero. L’Espagne n’est pas en reste avec plus de 3.000 véhicules exportés. Durant la même période, plus de 1.600 véhicules ont été exportés vers l’Italie avec une préférence pour le Sandero, particulièrement la version Stepway. Autre nouveauté : plus de 1.300 véhicules ont été acheminés vers la Turquie qui est plutôt orientée vers le Kangoo.

Fort d’une plateforme logistique aux standars internationaux l’usine de Renault-Nissan Tanger a diversifié les débouchés. France, Allemagne, Italie, Roumanie, Belgique… c’est dire que l’industrie automobile locale est en train de passer un nouveau cap. Renault a opté pour une liaison ferroviaire fonctionnant 24h/24 entre l’usine et le port TangerMed. Une vingtaine de wagons achemine les véhicules sortis des chaînes de montage vers le port pour être par la suite embarqués et transportés vers les pays de destination. 3 voyages sont effectués par jour (6 par semaine) pour l’équivalent de 4.320 véhicules par semaine (Voir L’Economiste du 23 avril 2012).

Grâce à ce dispositif logistique, l’usine flambant neuf a pu acheminer 10.787 unités vers le marché français. Il s’agit essentiellement de véhicules de marque Lodgy. Ce volume place la France comme premier marché à l’export pour la marque. Il est suivi de l’Allemagne avec 3.815 unités, la Belgique avec 1.671 unités, l’Italie avec 1.733 véhicules, l’Espagne avec 1.551 véhicules ou encore la Roumanie avec 1.226 véhicules. Cette nouvelle cartographie des exportations depuis le Maroc rentre dans le cadre d’une stratégie qui vise à baisser la pression sur le site de Pitesti en Roumanie. Ce dernier se spécialise progressivement dans la production du 4x4 Duster.
En plus de l’export, Renault-Dacia oriente une grande partie de sa production vers le marché local. Depuis plusieurs années, le groupe français arrive largement en tête des ventes automobiles principalement grâce à sa production locale. En renforçant sa présence industrielle au Maroc, Renault a réussi un double pari: augmenter ses volumes à l’international et renforcer son leadership sur le Maroc. A fin août, Renault et Dacia ont écoulé 30.847 véhicules sur le marché marocain, dont 64,3% CBU (montés localement).

Ilham BOUMNADE

http://www.leconomiste.com/article/898404-export-automobile-le-maroc-se-positionne-sur-la-carte-mondiale

Le nerfs de la guerre dans ce milieu ce sont les prestataires qui fabriquent les pièce détaché, car si l'on fabrique des pièces au Maroc et qu'il sont assemblé autre part cela signifie que la voiture équipé de pièces marocaine ne sera pas estampillée made in Morocco et ne connaîtra donc pas le frein des pliticien.

De plus Ces prestataires ont pour marché récépteur l'ensemble des grand constructeurs a travers le monde: cela veut dire : la France, l'allemagne, l'italie, l'angleterre mais également l'ensembe des pays qui disposent de filiales.

Il faut absolument réussir une Persée sur ce marché des pièces détachés : c'est ce qui nous garantira une pérennité de ce secteur à long terme et cela fera également grossir (de manière forte) le volume des exportations. Sans compter les million d'emploies que cela créera.

Reda Chami (ex-ministre de l'Industrie) avait bien raison sur la future stratégie low cost de VW ..reste à voir dans quel pays sera (ou seront) implantés ces nouvelles usines ..

Citation :

VW: une voiture à bas coût ? AFP Mis à jour le 04/10/2012 à 12:31 |
Le constructeur automobile allemand Volkswagen, numéro un européen, pourrait lancer "d'ici deux ans" un modèle à bas coûts dans les pays émergents, a déclaré un responsable au journal économique Handelsblatt publié jeudi.

"Nous avons besoin pour les pays émergents d'une voiture bon marché (...) qui coûterait entre 5.000 et 10.000 euros" a déclaré Bernd Osterloh, le président du comité d'entreprise de VW, précisant qu'un tel modèle pourrait être "prêt d'ici deux ans".
...

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/10/04/97002-20121004FILWWW00505-vw-une-voiture-a-bas-cout.php

article qui date mais qui précise bien que des equipementiers et constructeurs allemands (hors Leoni) s'interessent au Maroc :

Citation :

Les constructeurs allemands s'intéressent de plus en plus au Maroc

Jeudi, 10 Mai 2012 16:45 SOURCES EXTERNES Spécialiste des câbles électriques, le groupe de Nuremberg Leoni vient d'inaugurer sa huitième usine dans le royaume. Située à Berrechid, elle emploiera 2 500 salariés d'ici à 2014.


L'équipementier allemand Leoni continue son expansion en Afrique du Nord, où il compte 25 000 salariés (60 750 dans le monde). Implanté dès 1977 en Tunisie, le fabricant de câbles électriques, leader en Europe et quatrième dans le monde, mise aussi sur le Maroc, où il vient d'inaugurer sa huitième usine, pour fournir les usines automobiles de l'Europe du Sud-Ouest. Aujourd'hui, il profite du démarrage de Renault Tanger Med. Aux manettes depuis 2009, Adel Ben Khaled, ingénieur de 47 ans né à Zaghouan (Tunisie) et formé à Karlsruhe (Allemagne), veut faire progresser de 15 % les ventes de la filiale cette année.

Adel Ben Khaled : Cette implantation est entièrement destinée aux équipementiers, qui s'installent en nombre au Maroc et ont besoin de nos produits. Nous l'avons conçue comme un regroupement de mini-usines, chacune étant dévolue à un client spécifique : Siemens, Valeo, Faurecia, Plastic Omnium... D'ici à 2014, Berrechid devrait compter 2 500 salariés travaillant pour une dizaine d'équipementiers.

En Allemagne, comment sont perçues ces implantations à l'étranger ?

Il n'y a pas de polémique sur ce sujet : nos salariés allemands comprennent la nécessité d'une combinaison entre un service commercial et d'ingénierie en Allemagne et des centres de production compétitifs.

Leoni fournit le câblage du monospace Lodgy, le premier véhicule fabriqué par Renault Tanger Med. La compétition a-t-elle été rude ?

Nous sommes fiers d'avoir été sélectionnés, alors que le Maroc compte de grands concurrents comme Sumitomo, Yazaki ou Fujikura. Nous avons gagné ce marché d'abord en raison de notre expérience positive de fournisseur pour la Logan, tant à Casablanca qu'en Roumanie. Renault avait confiance dans notre capacité à respecter nos engagements. Les économies d'échelle nous ont permis d'être compétitifs sur le plan des coûts. C'est notre usine d'Aïn Sebaa qui est chargée de cette production.



L'année 2011 a été mouvementée en Afrique du Nord... Comment l'avez-vous vécu ?

En Tunisie et en Égypte, où Leoni compte respectivement 13 000 et 4 000 employés, le groupe n'a pas réduit la voilure, contrairement à certains concurrents. Malgré la crise, nous avons prouvé à nos clients européens que nous étions capables de livrer dans les temps, quitte à vendre parfois à perte pour garder leur confiance. Aujourd'hui, nous espérons que ces pays sortiront vite de ces situations politiques transitoires.

Le Maroc en a-t-il profité pour prendre des parts de marché à la Tunisie dans le secteur automobile ?

Même au sein de Leoni, les entités d'Afrique du Nord sont en concurrence. Mais à cause de l'approvisionnement en « juste à temps », la proximité géographique est essentielle. Pour cette raison, le Maroc fournit surtout l'Espagne, le Portugal et la France, tandis que la Tunisie vise davantage l'Allemagne et l'Europe orientale. Néanmoins, ces derniers mois, il y a un regain d'intérêt des constructeurs et équipementiers allemands pour le Maroc, notamment à cause du facteur politique. Certains d'entre eux songent à s'y installer.

http://www.ikofin.com/actualites/economie-marocaine-/1064-les-constructeurs-allemands-sinteressent-de-plus-en-plus-au-maroc.html

PGM

Le meilleur exemple pour moi concernant le secteur automobile et la fabrication des pièces détachées, c'est la République Tchèque. Les pièces des Skoda se retrouvent dans l'Audi A1 ( moteur entre autres ) à Fiat en passant par peugeot, renault, toyota... Ils fabriquent et montent les voitures pour presque tous les constructeurs automobiles !

on n'a pas le même tradition ou l'histoire industrielle que les tchèques et notre créneau industrielle est actuellement la voiture low-cost..

il faudra attendre plus de 10 ans avant de commencer à monter en gamme !!

marques a écrit:

on n'a pas le même tradition ou l'histoire industrielle que les tchèques et notre créneau industrielle est actuellement la voiture low-cost..

il faudra attendre plus de 10 ans avant de commencer à monter en gamme !!

c'est l'exemple à suivre si tu n'avais pas compris...

Citation :

L’Amica adopte le mode filières Besoin d’un développement de réseaux industriels intégrés
Plusieurs donneurs d’ordre mondiaux en prospection


L’INDUSTRIE automobile se positionne de plus en plus en première ligne des exportations du Royaume. Une croissance qui ne suffit plus aux industriels qui cherchent à tirer encore plus profit de la présence de Renault à Tanger. Comme l’avait annoncé, dans les colonnes de L’Economiste, le nouveau président de l’Amica, Hakim Abdelmoumen, «le secteur compte atteindre 40 milliards de DH à l’export à horizon 2015». Pour commencer, le pari est d’augmenter le taux d’intégration locale du constructeur français. Justement, la semaine prochaine, l’usine de Tanger ouvrira ses portes aux équipementiers et à la tutelle. L’objectif est de trouver, localement, des fournisseurs pour des pièces importées de l’étranger. Beaucoup d’entreprises marocaines ont développé un véritable savoir-faire qui leur permet d’approvisionner les chaînes de montage du Lodgy et du Dokker. Toutefois, le Maroc est loin d’avoir développé de véritables filières bien structurées. A part les deux usines de Renault, l’essentiel de la production automobile locale se fait dans le domaine de l’offshoring (câblage, faisceaux et coiffes de sièges). D’ailleurs, ce secteur est le premier créateur d’emplois avec une part de plus de 80%. Il est suivi par les équipementiers de premier et second rang. Ce pôle présente une grande opportunité pour développer des métiers de l’automobile au Maroc. C’est dans ce segment que le gros de la valeur ajoutée peut être créé. Certains équipementiers ont déjà fait leurs preuves à l’export. «Pour les autres, des mesures d’accompagnement seront mises en place», confie le président. Indéniablement, l’installation de nouvelles unités de montage est absolument indissociable du développement d’un véritable réseau d’équipementiers. «Le constructeur nous accompagne dans cette démarche et nous présente des partenaires potentiels à l’étranger pour apporter le savoir-faire et les métiers à travers des joint-ventures et des contrats de licence avec les industriels au Maroc», explique Abdelmoumen. Cependant, la profession ne peut plus continuer à compter uniquement sur Renault. Au-delà d’une véritable industrie de montage automobile, l’équipement présente plusieurs opportunités. Dans ce sens, de grandes entreprises sollicitent l’Amica pour des partenariats locaux. «Il suffit de décrocher une seule commande pour un seul produit pour créer une véritable industrie», estime Abdelmoumen. Le dernier compartiment est la pièce de rechange. Ce secteur reste fortement concurrencé par la contrebande et la contrefaçon. Le seul moyen pour réduire ces importations frauduleuses est d’augmenter le contrôle à l’import. L’Amica compte bientôt lancer une étude pour évaluer la taille de l’informel dans le secteur de la pièce de rechange. En plus du manque d’intégration, le secteur est victime du coût élevé du transport qui, in fine, impacte le prix de vente. Côté débouchés, une diversification n’est pas encore à l’ordre du jour. L’Europe et plus généralement le pourtour méditerranéen continueront pendant longtemps à être les premiers clients de l’industrie automobile marocaine. Toutefois, l’Amica compte lancer un véritable road show pour attirer de nouveaux clients.

Benchmark

SI aujourd’hui les industriels veulent passer à un nouveau cap, beaucoup de choses restent à faire dans un contexte particulièrement compétitif. Le Maroc est fortement concurrencé par des pays comme la Tunisie, la Turquie ou d’autres pays de l’Europe de l’Est. Malgré que le coût de la main-d’œuvre soit plus important dans certains de ces pays, ils ont pu développer une industrie automobile intégrée de l’amont à l’aval.
Dans ce sens, l’Amica vient de lancer un benchmark avec la Roumanie et la Turquie pour mieux étudier leurs modèles de développement. La Turquie est identifiée comme un véritable exemple de réussite dans ce domaine. La particularité de ce pays réside dans sa force de frappe industrielle. «l’Amica compte tirer profit des expériences réussies de certains pays tels que la Turquie qui dispose d’un tissu automobile dépassant les 1.000 équipementiers, dont plusieurs figurent parmi les leaders de cette industrie», confie Abdelmoumen. Dans cet esprit de recherche de «best practices», le président de l’Amica a effectué une tournée dans plusieurs usines en Espagne.

Citation :

L'usine de Volkswagen sur l'axe Kénitra-Casablanca?

"Le gouvernement est en train d'étudier avec un grand constructeur automobile où implanter son usine. Nous recherchons du foncier sur l'axe Kénitra-Casablanca" déclare Najib Boulif, ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance...

(Ecoplus)

Badman,

je ne trouve pas ce site sur internet : ecoplus. es-tu sûre de la source, ou le cas échéant peux-tu nous retrouver l'article original.

C'est important tu sais , une implantation de VW, il y va de l'avenir des relations maroco-algeriennes

PGM

@PGM

Apparemment le site est en maintenance:ecoplus.ma

Merci Butter.

y´a rien de tout ca,des affabulations de forums non serieux..il est plutot question d´Inde ,Chine ou Bresil selon Spiegel,pour concurrencer la dacia de renault.

PGM a écrit:

Badman,

je ne trouve pas ce site sur internet : ecoplus. es-tu sûre de la source, ou le cas échéant peux-tu nous retrouver l'article original.

C'est important tu sais , une implantation de VW, il y va de l'avenir des relations maroco-algeriennes

PGM

Comme l'a precise Butters, effectivement le site connait une mis a jour

http://ecoplus.ma/maintenance/

concernant l'identite du constructeur, c'est peut etre VW mais ça peut aussi etre Hyundai, ou Toyota j'espere

Citation :

Automobiles : Un 2ème grand constructeur bientôt au Maroc
Le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara, a annoncé hier que le Maroc oeuvre pour attirer un 2ème grand constructeur automobile, après l'implantation du groupe Renault-Nissan à Melloussa (Tanger), qui a eu un impact bénéfique sur le développement de l'industrie automobile. Amara, qui intervenait lors du 3ème Forum "Automotive Meetings Tanger-Med", a affirmé que plusieurs groupes internationaux s'intéressent au Maroc en tant que plateforme industrielle prometteuse et sont short-listés par le ministère, notant que ces groupes sont séduits par la position stratégique du Maroc et son ouverture sur les marchés internationaux, la disponibilité de compétences humaines de qualité et sa stabilité politique. A suivre !

map

c´est bizzare qu´il en parle a ce stade,j´espere qu´il a pas ete contagié par le ministre algerien

Citation :

Automobile : le Maroc travaille à l'arrivée d'un deuxième grand groupe (ministre)
AFP - Publié le 22/11/2012 à 23:43


Le Maroc travaille à l'arrivée d'un deuxième grand constructeur automobile, après celle de Renault début 2012 à Tanger (nord), a déclaré jeudi le ministre marocain de l'Industrie, Abdelkader Amara.

"Plusieurs groupes internationaux s'intéressent au Maroc en tant que plate-forme industrielle prometteuse et sont +short-listés+ par le ministère", a déclaré M. Amara en marge d'un forum automobile à Tanger, selon des propos reproduits par l'agence de presse MAP.

D'après la même source, "ces groupes sont séduits par la position stratégique du Maroc et son ouverture sur les marchés internationaux, la disponibilité de compétences humaines de qualité et sa stabilité politique".

"L'installation dans les prochaines années d'un deuxième constructeur mondial permettra de donner plus de visibilité au secteur automobile et soutenir sa croissance", tout en "offrant de nouveaux horizons" aux entreprises du secteur, a-t-il ajouté.

Renault a inauguré début février une usine géante près de Tanger, nouvelle base "low cost" aux portes de l'Europe et tête de pont vers l'Afrique.

En 2013, la capacité de production de cette usine doit atteindre quelque 300.000 véhicules par an.

Le groupe français, qui détenait déjà 37% du marché marocain, a indiqué avoir atteint 40% en octobre, à travers ses deux marques Renault et Dacia, soit une hausse de 14,5% par rapport à la même période de 2011.


D'après le ministre marocain de l'Industrie, une trentaine d'équipementiers se sont par ailleurs installés au Maroc dans le sillage de Renault, avec la création de plus de 20.000 emplois à la clé.

Citation :

• Automobile: Un deuxième constructeur pour le Maroc?

Selon Abdelkader Amara, ministre de l’Industrie, plusieurs constructeurs automobiles se sont montrés intéressés par l’installation d’une usine de construction automobile. Pour l’instant, rien n’a encore été décidé. Selon le ministre, qui s’exprimait jeudi lors des “Automotive Meeting of Tangier”, l’installation au Maroc serait devenue extrêmement intéressante non seulement à cause des arguments liés à la main-d’œuvre ou à la proximité avec l’Europe, mais aussi grâce à la mise en place d’une vraie industrie automobile avec l’effet d’intégration locale boosté par l’usine Renault de Melloussa. Si les échos se faisaient persistants autour du constructeur japonais Toyota, dernièrement, ce sont les noms de Volkswagen et Hyundai qui circulent et auxquels s’ajoute le groupe PSA qui suivrait la voie de son compatriote Renault.

Economiste

PSA est en difficulté financière j y crois pas trop le reste oui

mourad27 a écrit:

PSA est en difficulté financière j y crois pas trop le reste oui

voyons le coté positif du négatif mourad27, justement la difficulté financiere peut pousser psa à investir dans une usine low cost au maroc pour rebondir..

wv va se lancé dans le lew cost elle la déclaré / kia hyundai les délais de livraison sont presque 1 an pour certain model les usines en europe son incapable de subvenir au besoin du marché toyota je sais pas et je pense pas elle est marginal au marché marocain elle vend pas beaucoup par an psa par contre est 2eme au marché marocain avec près de 20-25% de par de marché si elle se lance en low cost sa sera au maroc car simplement elle ne se vend nul part en d'hors de l'europe et l'afrique du nord elle a même fait sorti un model spécial afrique du nord la peugot 301 ce model une petite 508 descendante de la 306 qui a fait la gloire de psa au maroc algérie égypt et turquie marché que psa a quitté au profile de dacia logan d'ailleur elle a été présenté au maroc cette voiture et sera commercialisé que au maroc en 1er temps .

PGM a écrit:

Badman,

je ne trouve pas ce site sur internet : ecoplus. es-tu sûre de la source, ou le cas échéant peux-tu nous retrouver l'article original.

C'est important tu sais , une implantation de VW, il y va de l'avenir des relations maroco-algeriennes

PGM

Tu vois PGM ma source été bien informée ! j'ai d'ailleurs une petite idée de celui qui a voté rouge concernant mon post.

Et sinon les préparatifs commencent pour la fabrication de la Sandero à la Somaca :

Citation :

L’écho confidentiel

La nouvelle Dacia Sandero se fera attendre quelques mois encore avant d’être disponible au Maroc. Et pour cause, quelques premiers exemplaires produits en Roumanie arriveront à la Somaca d’ici décembre, pour faire l’objet d’un éclaté de véhicule et d’une formation poussée pour les employés de l’usine. Le démarrage de la production dans l’usine casablancaise de Renault est prévu au courant du mois de janvier 2013, pour une commercialisation effective de la nouvelle Sandero, au plus tard, dès le début du mois de mars.

les echos maroc

Citation :

Mercredi 14 novembre 2012. Signature de 8 contrats d’investissement en vertu desquels 8 entreprises exerçant dans les secteurs de l’automobile et de l’électronique bénéficieront de l’appui du Fonds Hassan II. Les projets bénéficiaires se rapportent, précisément, aux filières de la fabrication de composants automobiles et électroniques ainsi qu’à un nouveau métier structurant du secteur de l’automobile, à savoir, l’emboutissage de l’acier.

Le montant global d’investissement devra atteindre plus de 800 millions de dhs, avec, à la clé, la création de 1.050 nouveaux emplois directs et la génération à terme d’un chiffre d’affaires global de 4.8 milliards de DHs.

Les 8 entreprises bénéficieront d’une aide financière qui s’élève en totalité à 65.6 millions de dhs, devant servir à financer l’acquisition du foncier ainsi que l’acquisition et la construction de biens d’équipement. La contribution totale allouée par entreprise n’excède pas 10% du montant total de l’investissement et est plafonnée à 20 millions de dhs.

A travers ces incitations à l’investissement, le Maroc entend favoriser l’expansion des secteurs moteurs de croissance et se positionner en tant que plateforme d’approvisionnement pour les constructeurs et équipementiers automobiles et électroniques, notamment.

page facebook du ministre

nari jit pour la poster sbeqtini/tu m´as devancé tu le suit a la seconde
dommage il a desactivé sa messagerie je voulais le sonder encore sur le "2eme"

Yakuza a écrit:

nari jit pour la poster sbeqtini/tu m´as devancé tu le suit a la seconde
dommage il a desactivé sa messagerie je voulais le sonder encore sur le "2eme"

j'ai posté 3 min après le ministre