Les relations ambigue entre le Maroc et l'Espagne d'un coté des manoeuvre communes, des achats d'armements et de l'autre l'Espagne qui considèrent le Maroc comme l'ennemie numero un
Dans quelque temps on verra le Conseil de Sécurité espagnols qui préparent des plans d'attaques contre le Maroc, aider au développement du futur Conseil de Sécurité marocain...
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Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 6 Juin 2013 - 2:04
Citation :
Dans une interview à Attajdid, le ministre des Affaires étrangères s’exprime aussi sur le Sahara et les relations avec les Etats-Unis.
Le management interne du ministère
M. El Othmani s’oppose à tout ce qui se dit sur ses relations avec les ministres délégués. Il souligne que le ministère est géré selon les procédures internes prédéfinies avant sa nomination.
Le ministère connaît actuellement une vague de recrutement de fonctionnaires et de consuls : ce recrutement se fait selon une nouvelle procédure avec un périmètre de candidature beaucoup plus large.
Le ministre a dévoilé les grands axes de stratégie de modernisation des services offerts aux Marocains résidents à l’étranger : l’équipe d’El Othmani vise essentiellement l’élargissement de l’utilisation des moyens de communication numériques.
L’affaire du Sahara
Les deux tiers des pays de l’Union africaine ne reconnaissent pas l’existence d’une «république sahraouie», et pourtant cette dernière continue de figurer sur la liste des membres de cette organisation. Une situation jugée intolérable par le ministre.
Le dernier sommet africain d’Adis Abeba était une occasion pour améliorer davantage les relations avec les pays africains. Durant cet événement, les diplomates marocains ont expliqué que la résolution du conflit du Sahara dépend en premier lieu du conseil de sécurité de l’ONU.
Maroc et Etats-Unis
«La dernière décision concernant l’élargissement des missions de la Minurso est un incident qui n’aura pas d’impact sur les relations entre le Maroc et les Etats-Unis» souligne M. El Othmani.
Les relations maroco-américaines demeurent multidimensionnelles. Le ministère des Affaires étrangères s’est fixé l’objectif de rééquilibrer l’accord du libre échange entre les deux pays : Le volume des exportations marocaines devra être tiré vers le haut pour atteindre 3 milliard de dollars en 2016.
Medias24
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Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 6 Juin 2013 - 10:13
Citation :
Le volume des exportations marocaines devra être tiré vers le haut pour atteindre 3 milliard de dollars en 2016.
comment et avec qui? avec lgeraba/vendeuse d´eau d´ouelmes et ses bras cassés du CGEM
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mourad27 Modérateur
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Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 6 Juin 2013 - 18:31
Yakuza a écrit:
Citation :
Le volume des exportations marocaines devra être tiré vers le haut pour atteindre 3 milliard de dollars en 2016.
comment et avec qui? avec lgeraba/vendeuse d´eau d´ouelmes et ses bras cassés du CGEM
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Mar 25 Juin 2013 - 17:45
SM le roi invite le nouveau prince de qatar a visiter le maroc
http://hespress.com/politique/82518.html
Invité Invité
Sujet: Re: Diplomatie marocaine - Relations internationales Jeu 27 Juin 2013 - 9:33
Citation :
Interior Minister: Libya Ready To Strengthen Ties With Morocco
TRIPOLI, June 26 (BERNAMA-NNN-MAP) -- Libyan Interior Minister Mohamed Khalifa Cheikh has stressed the willingness of his country to strengthen co-operation with Morocco at all levels, particularly between the interior ministries of the two countries.
During talks here Tuesday with Moroccan Ambassador to Libya Mohamed Belaich, the minister hailed the political reforms and the achievements realized by Morocco in terms of development thanks to the perspicacious policy of the king.
He also praised "the Moroccan model" of security management and territorial administration, calling for promoting the level of bilateral co-operation to meet the aspirations of the two countries to development and stability.
For his part, the ambassador Morocco's will to provide Libya with the needed technical expertise especially in the field of security and training of staff in charge of security and territorial management.
The Moroccan diplomat also said that Morocco was seeking to strengthen contacts between the interior ministries of the two countries and strengthen co-operation, particularly in the against cross-border crimes.
The two officials also discussed the situation of the Moroccan community in Libya.
Une visite qui va faire l'événement Juan Carlos d’Espagne et une forte délégation de patrons à Rabat
Par Jamal Amiar Dimanche 14 juillet 2013 à 14h29
C’est accompagné de 5 membres du gouvernement de Mariano Rajoy, de 9 anciens ministres des Affaires étrangères et de 27 PDG que le Roi Juan Carlos d’Espagne arrive à Rabat ce lundi 15 juillet.
Alors que la crise économique qui sévit en Europe a rendu les produits espagnols plus compétitifs, lui permettant notamment de (bien) vendre plus sur le marché marocain, le Roi d’Espagne arrive à Rabat ce lundi avec la ferme intention de renforcer les liens économiques et l’image de son pays dans les cercles dirigeants marocains.
Depuis 2012, Madrid est le premier partenaire commercial du Maroc tandis que notre pays représente le premier marché africain et arabe pour les entreprises espagnoles. Le Maroc est aujourd’hui le 3ème marché d’exportation pour les produits espagnols dans le monde après l’Union européenne et les Etats-Unis. En 2012 selon des chiffres officiels, l’Espagne a vendu pour 5,3 milliards d’euros au Maroc contre 4,3 milliards en France.
Le solde commercial espagnol avec le Maroc est de 2,6 milliards d’euros, « soit 5 fois celui de la France » relevait le quotidien parisien Le Monde en avril dernier à la veille de la visite de François Hollande à Casablanca.
Outre 800 entreprises espagnoles qui sont directement présentes au Maroc, on estime à 20.000 le nombre d’entreprises espagnoles qui exportent sur le marché.
Madrid dépasse les 5 milliards d’euros de ventes sur le Maroc
Parmi les évolutions d’affaires positives entre le Maroc et l’Espagne au cours de ces dernières années figurent notamment le fait que les banques marocaines qui disposent de réseaux en Afrique (Attijariwafabank, BMCE Bank, Banque Populaire) servent de relais et d’intermédiaires bancaires et financiers pour les entreprises espagnoles qui travaillent sur le continent noir.
Madrid sait qu’à Rabat, dans les milieux politiques, et à Casablanca dans les milieux économiques, la concurrence française est rude. Mais Juan Carlos arrivera au Maroc avec ses ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de l’Industrie, énergie et tourisme, de la Justice et de l’Equipement.
Parmi les chefs d’entreprise qui seront du voyage figurent les patrons d’Inditex (Zara, Zara Home, Massimo Dutti, Pull and Bear …) l’une des firmes de prêt-à-porter leaders de la planète aujourd’hui et qui réalise une très importante partie de sa sous-traitance pour les marchés européens dans les usines de Tanger et de Casablanca principalement.
On estime aujourd’hui que la moitié de la capacité de production des usines de Tanger travaille pour Inditex, un autre quart travaillant pour les magasins du Corte Ingles. Le trafic commercial entre le Maroc et l’Espagne est devenu si important en la matière que des accords spéciaux ont été négociés avec la douane et le port Tanger-Med sous l’ère Ahmed Réda Chami pour faciliter le transit des camions de la société San José y Lopez qui a établi une base logistique à Tanger notamment dédiée aux transports des articles de confection d’Inditex.
Le président du Comité d’affaires hispano-marocain à la CEOE (Patronat espagnol) José Miguel Zaldo juge que « l’implantation à Tanger de San José y Lopez dans le domaine du transport et de la logistique entre le Maroc et l’Espagne est l’un des actes majeurs et stratégiques de ces dernières années ».
Une rencontre organisée mardi par la CGEM
Parmi les autres patrons attendus à Rabat, figurent ceux de Telefonica (Télécommunications), Acciona (Ingénierie), Abengoa (Energies renouvelables), Endesa (Energie), Talgo (Rail), Iberia (Transport aérien), Globalia (Tourisme) et Indra (Technologie, sécurité, défense).
Dans le domaine économique toujours, seront du voyage, le patron des patrons espagnols (CEOE) Juan Rosell et les patrons de la Fédération des chambres de commerce et de la Confédération des PME. De bonnes sources, Médias 24 a pu apprendre que les réunions entre les milieux d’affaires marocains et espagnols se tiendront à Rabat. La CGEM organise une rencontre économique au Sofitel de Rabat et ce, le mardi 16 juillet sur le thème : «Maroc-Espagne, un espace de prospérité partagée».
Du côté de la diplomatie, pas moins de 9 anciens ministres espagnols dont Miguel Angel Moratinos, Abel Matutes aujourd’hui retourné aux affaires sur les Iles Baléares, Josep Piqué désormais PDG de la low cost Vueling, Javier Solana qui après l’OTAN à Bruxelles est retourné à l’université, seront à Rabat. Sur les 9 ministres des AE espagnols de ces 30 dernières années, seul Fernando Moran sera absent du voyage pour raisons de santé.
De l’agence EFE à Europa Press en passant par le quotidien ABC, la presse espagnole fait ses choux gras du voyage royal espagnol chez le voisin du sud. Les médias parlent de « succès annoncé » et d’un Maroc « pays stable qui mène des réformes de manière graduelle ». On est très loin des polémiques de ces dernières années. ABC évoque des échanges commerciaux en constante hausse dont un +24% en avril 2013 comparé à avril 2012.
Parmi les activités officielles prévues durant ce voyage, figure un dîner d’Etat à l’invitation du Roi Mohammed VI et une rencontre entre Juan Carlos, son ministre des AE José Manuel Garcia-Margallo et le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane. Les dernières visites de Juan Carlos d’Espagne au Maroc remontent à 2011 et 2005.
Medias 24
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RED BISHOP Modérateur
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Le Président Sénégalais en visite a partir d'aujourd'hui...
Citation :
Sénégal : Macky Sall au Maroc le 23 juillet
(www.infomediaire.ma) - Le président sénégalais, Macky Sall entamera une visite officielle au Royaume du Maroc le 23 juillet. Cette visite devrait durer 3 jours. Pour rappel, lors de sa visite à Dakar du 15 au 19 mars dernier, le Roi Mohammed VI a veillé sur la signature de 6 accords de coopération. Et grâce à une Commission mixte de coopération les accords signés verront le jour dans les domaines du transport, des mines, de l'électricité, des hydrocarbures
Le Président Sénégalais en visite a partir d'aujourd'hui...
Citation :
Sénégal : Macky Sall au Maroc le 23 juillet
(www.infomediaire.ma) - Le président sénégalais, Macky Sall entamera une visite officielle au Royaume du Maroc le 23 juillet. Cette visite devrait durer 3 jours. Pour rappel, lors de sa visite à Dakar du 15 au 19 mars dernier, le Roi Mohammed VI a veillé sur la signature de 6 accords de coopération. Et grâce à une Commission mixte de coopération les accords signés verront le jour dans les domaines du transport, des mines, de l'électricité, des hydrocarbures
Infomédaire
Pas le 23 , du 25 au 28 je pense
mourad27 Modérateur
messages : 8010 Inscrit le : 19/02/2012 Localisation : Kech Nationalité : Médailles de mérite :
Bourses d'études au Maroc et au Sénégal pour les nouveaux bacheliers Tunisiens
Tunis - Des bourses d'études dans des universités marocaines et sénégalaises sont offertes pour l'année 2013/2014.
Au Maroc, 67 bourses sont destinées à des bacheliers tunisiens filières scientifiques ( sciences expérimentales, mathématiques et techniques). Les admis poursuivront leurs études en agronomie, médecine vétérinaire, médecine générale, médecine dentaire, architecture, mathématiques, sciences physiques, ingénieur d'Etat et sciences de l'ingénieur à.
De son coté, le Sénégal, offre 10 bourses d'études en médecine générale, médecine dentaire et pharmacie.
Les candidatures doivent être déposées entre le 2 et le 12 du mois en cours, précise le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans un communiqué.
Alors que le Sénégal assure seulement la bourse aux étudiants tunisiens, le Maroc fournit, en plus, l'hébergement.
Le candidat doit avoir une moyenne égale ou supérieure à 15/20 pour les filières agronomie, médecine vétérinaire, médecine générale, médecine dentaire et pharmacie. Une moyenne de 13 /20 est exigée pour ceux qui désirent entamer des études en architecture, mathématiques, physique, ingénieur de l'état et sciences de l'ingénieur ou suivre une formation maritime.
Les dossiers de candidature sont à envoyer par courrier à l'adresse de la direction générale des affaires estudiantines relevant du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
La liste définitive des admis sera publiée sur le site de l'orientation universitaire.
PGM Administrateur
messages : 11678 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
Inondations: arrivée à Khartoum d'un 1er avion marocain transportant de l'aide aux populations sinistrées Un avion marocain transportant le premier lot de l'aide humanitaire, consentie par le Maroc sur instructions du Roi Mohammed VI aux populations sinistrées des graves inondations qui ont frappé la République du Soudan et tout particulièrement la région de Khartoum, est arrivé dimanche à l'aéroport de Khartoum.
Sont attendus plus tard dans la journée deux autres avions transportant de l'aide dans le cadre d'un pont aérien assuré par les Forces Armées Royales (FAR).
D'un montant de près de 5 millions de dirhams, cette aide a été mobilisée par l'Agence marocaine de Coopération Internationale et les FAR. L'aide comprend des tentes, des médicaments, des denrées alimentaires: riz, huile, boites de conserve, des bidons d'eau potable, des motopompes et des générateurs électriques.
La décision royale d'envoyer une aide humanitaire substantielle aux sinistrés soudanais vient confirmer, une fois encore, l'engagement solidaire constant du Maroc envers les pays frères et amis. Par ce geste, le Maroc exprime ainsi sa solidarité entière avec le peuple soudanais et apporte sa contribution à l'allégement des souffrances de ces populations vulnérables.
A son arrivée, l'avion marocain a été accueilli à l'aéroport de Khartoum notamment par le ministre chargé du Secrétariat Général du Conseil des Ministres soudanais, Ahmed Saad Omar, le ministre de l'Environnement, des forêts et du développement urbain, Hassan Abdelkader Hilal, le commissaire général en charge des aides humanitaires, Soleimane Abderrahmane, le président du conseil soudanais des ONG, Ibrahim Mohamed Ibrahim, ainsi que l'ambassadeur du Maroc au Soudan, Mohamed Maoulainine.
Atlasinfo
PGM
Fremo Administrateur
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Le Souverain adresse un message à la 1ère conférence des ambassadeurs de SM le Roi
Rabat- SM le Roi Mohammed VI a adressé un message à la 1ère conférence des ambassadeurs de SM le Roi, organisée par le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération du 30 août au 1er septembre à Rabat. Voici le texte intégral de ce message, dont lecture a été donnée par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Saad Dine El Othmani Louange à Dieu Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons Excellences, Fidèles Ambassadeurs de Notre Majesté, Mesdames, Messieurs, Il Nous est agréable de Nous adresser à vous à l’ouverture de cette importante Conférence des Ambassadeurs de Notre Majesté. Cette rencontre offre le cadre idoine pour livrer une réflexion approfondie sur la diplomatie marocaine, en passant en revue ses réalisations et ses acquis, ses capacités et ses potentialités ainsi que les défis qu’elle se doit de relever. C’est aussi une occasion propice pour engager entre vous les consultations et les concertations nécessaires afin de définir les actions et les initiatives devant régir, conformément à Nos Hautes Orientations, le fonctionnement de la diplomatie marocaine, au cours des années à venir. Il s’agit de renforcer la performance de la diplomatie nationale et, partant, de conforter la position du Royaume en tant que membre agissant et responsable de la communauté internationale. Mesdames, Messieurs, Dès Notre accession au Trône de Nos glorieux ancêtres, Nous avons élaboré une vision diplomatique intégrée et cohérente qui affirme et consacre l’identité civilisationnelle séculaire du Maroc. Cette vision permet d’exploiter à bon escient la position géostratégique privilégiée du pays, d’être en phase avec ses constantes immuables et de s’adapter avec efficacité et professionnalisme à un environnement international complexe, vivant au rythme de changements et d’évènements aussi rapides que variés. La géopolitique mondiale vit aujourd’hui entre les réminiscences de l’ordre international issu de la seconde guerre mondiale et les prémices d’un nouvel ordre international qui n’arrive pas encore à s’imposer. On observe ces dernières années, l’émergence de plusieurs questions globales intéressant tous les Etats et les peuples et l’apparition de nouvelles et émergentes puissances internationales. On constate également l’entrée en scène de nouveaux acteurs tels que les ONG internationales et les sociétés multinationales, ainsi que la diversification inédite des centres mondiaux de prise de décision et d’influence et de groupes internationaux spécialisés de régulation et de coordination. Parallèlement à ces phénomènes, on note la multiplication des défis issus d’une succession de crises à répétition, simultanées, aigües et globales, qui affectent les domaines de la sécurité, la politique, l’économie, les finances, l’environnement et la sécurité alimentaire, qui ont eu un impact profond et pervers sur la situation mondiale. Dans ce contexte de changements profonds, de mutations majeures et de crises graves aux niveaux international et régional, le ministère des affaires étrangères et de la coopération s’est employé, en application de Nos Hautes Directives, à faire connaître notre pays et à mettre en exergue ses importantes réalisations dans les espaces d’appartenance, de voisinage et de partenariat, tant au niveau bilatéral que régional et multilatéral. Il s’est attaché à faire ressortir les potentialités objectives et les opportunités réelles de la coopération avec le Maroc; Un Maroc qui, par la grâce de Dieu, est un pays sûr, stable et fort de ses institutions développées; Un Maroc se distinguant par la cohérence et la complémentarité entre ses réalisations nationales et les actions engagées au niveau international; Un Maroc, ouvert sur les autres, disposé à coopérer avec tous les partenaires, sur la base du respect mutuel et de l’intérêt commun; Un Maroc ayant arrêté, tôt, ses options fondamentales, fondées sur le renforcement de l’Etat de droit, l’attachement irréversible aux principes de pluralisme politique et de participation constructive, en accord avec ses traditions et les valeurs qui y sont enracinées; Un Maroc, chantre infatigable de la paix et du respect de la légalité internationale, ouvert sur son époque, respectueux des principes et des idéaux universels, attaché aux vertus du dialogue, de la concertation et de la persuasion ; Un Maroc, clairement solidaire avec les peuples frères et les Etats amis, agissant dans un cadre de coopération sud-sud concrète et mettant en œuvre une diplomatie de développement humain et de participation efficiente aux opérations de maintien de la paix sous l’égide des Nations Unies. Mesdames, Messieurs, La diplomatie nationale s’appuie sur l’ensemble de ces déterminants tels que consacrés par la Constitution du Royaume, et sur Nos Hautes Orientations que Nous ne cessons de prodiguer aux gouvernements successifs pour encadrer leur action. Il s’agit en premier lieu de la mobilisation continue pour la défense de l’intégrité territoriale du Maroc, au Nord comme au Sud. A cet égard, il importe d’exploiter au mieux les développements positifs qu’a connus la question du Sahara marocain, surtout après la reprise de l’initiative par notre pays qui a fait preuve de plus d’efficacité dans le traitement de cette question déterminante, grâce à Notre initiative audacieuse accordant l’autonomie à nos provinces du Sud, initiative qui a bénéficié d’un soutien constant et croissant. Grâce à la justesse de sa cause et à la pertinence de sa position, le Maroc a réussi, ces dernières années, à dévoiler la supercherie de la thèse séparatiste, et à obtenir des retraits successifs de reconnaissance de la prétendue république, par de nombreux pays. Nous tenons à souligner l’importance de maintenir le cap et l’impératif de déjouer, avec toute la fermeté requise, les manœuvres et les tentatives désespérées, fondées sur la calomnie et la mystification, entreprises par les adversaires de notre unité nationale et de notre intégrité territoriale. Il appartient donc aux ambassadeurs de Notre Majesté de mener ce combat de tous les instants avec une vigilance particulière, et de travailler dans ce sens, assidûment et à tous les niveaux auprès des responsables dans leurs pays d’accréditation respectifs. Il est également du devoir de la diplomatie marocaine de s’employer, avec la même ardeur, à mettre en relief les atouts fondamentaux du Royaume, et d’en faire l’usage le plus judicieux, et ce, à travers un positionnement cohérent et efficace, en phase avec les valeurs et les intérêts supérieurs du Maroc, et avec les évolutions fondamentales des relations internationales. A cet égard, Nous engageons notre diplomatie à renforcer l’action visant à assurer la promotion du Label Maroc qui tire sa force et sa richesse des réformes profondes que Nous avons initiées. Il lui appartient également de mieux faire connaître les grands chantiers de développement que Nous conduisons dans tous les domaines, notamment en faveur du développement humain. Cela vaut également pour les domaines du tourisme, du développement durable et des énergies renouvelables, outre le capital historique du Maroc, pays d’ouverture et de tolérance, espace de coexistence et d’interaction entre les cultures et les civilisations. C’est dire que la promotion du Label Maroc n’est pas un simple slogan, mais plutôt un objectif stratégique dont la réalisation permettra de concrétiser toutes les opportunités de coopération possibles dans tous les domaines. Pour atteindre donc cet objectif, il appartient à Notre gouvernement de donner la priorité à une diplomatie économique audacieuse, capable de mobiliser les énergies pour développer les partenariats, attirer les investissements, promouvoir l’attractivité du pays, conquérir de nouvelles positions et intensifier les échanges extérieurs. Nous invitons également le gouvernement à œuvrer en coordination et en concertation avec les différents acteurs économiques des secteurs public et privé, en vue de faire connaître les atouts économiques que recèle notre pays, surtout dans les créneaux productifs prometteurs. Outre le développement de ces créneaux, Nous tenons également à l’instauration d’une coopération institutionnelle entre les départements ministériels ayant une activité internationale dans le domaine économique. Nous considérons, à cet égard, Nos ambassadeurs comme des soldats devant déployer tous leurs efforts au service des objectifs économiques de leur pays. Quant à la diplomatie culturelle, il importe de lui accorder l’appui et l’encouragement qu’elle mérite, notamment la mise en place de maisons du Maroc ,de centres et de services culturels à l’étranger. Il importe également d’intensifier les activités artistiques, d’organiser des foires et des expositions, de faire connaître le patrimoine civilisationnel et culturel du Maroc, pour en accroitre le rayonnement à l’étranger et de mettre en relief son identité unifiée, authentique, riche et plurielle. Conscient des moyens limités disponibles, et afin de concrétiser les résultats escomptés en la matière, Nous préconisons le déploiement des différents types de coopération et de partenariat avec tous les acteurs concernés. Mesdames, Messieurs Si le monde connaît aujourd’hui de plus en plus de groupements et d’ensembles politiques, économiques et culturels, la construction du Grand Maghreb connaît, elle, un gel regrettable, alors que toutes les conditions requises sont réunies. Un tel blocage va à l’encontre de la dynamique de cette ère et des aspirations légitimes des peuples maghrébins frères. Profondément convaincu de l’inéluctabilité du destin commun de nos cinq pays maghrébins, Nous avons constamment orienté Notre diplomatie à redoubler d’efforts pour concrétiser l’attachement du Maroc à la construction de l’Union Maghrébine, en tant que choix stratégique énoncé dans la Constitution. Nous continuerons également à œuvrer avec sincérité et bonne foi pour l’émergence d’un nouvel ordre maghrébin transcendant toutes les sources de désaccord. En attendant la levée des obstacles objectifs qui entravent l’intégration régionale souhaitée, Nous appelons notre diplomatie à renforcer les relations de notre pays avec tous les autres Etats maghrébins frères. Par ailleurs, fidèle à notre appartenance africaine et ayant en vue les liens spirituels et les intérêts stratégiques de notre pays, Nous nous sommes attaché à consolider nos liens avec les pays subsahariens en les plaçant au cœur de l’agenda diplomatique marocain. Nous avons concrétisé cette orientation à travers les visites que Nous avons effectuées, à partir de 2000, dans plusieurs pays africains frères. Nous veillons, à ce titre, à consacrer les valeurs de solidarité et de fraternité et à faire en sorte que notre continent compte sur les ressources propres considérables qu’il recèle. Eu égard au rayonnement du Maroc et à la place éminente dont il jouit, Nous exhortons notre diplomatie à accompagner assidûment cette orientation, par le développement de nos relations bilatérales avec les pays subsahariens, par une contribution efficace aux actions de la Communauté des Etats Sahélo-Sahariens, CEN-SAD , notamment à la définition des nouvelles missions dévolues à ce rassemblement, ou encore par le renforcement de nos relations avec les organisations sous régionales africaines, en particulier les organisations d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale. Nous invitons également Notre gouvernement à relancer les activités de la Conférence des Etats africains riverains de l’Atlantique, Organisation régionale dont Nous avons tenu à abriter le siège dans notre capitale, et à lui permettre de jouer pleinement le rôle qui lui revient en tant qu’instrument au service de nos relations avec nos frères africains. A cet égard, il appartient à notre diplomatie de tirer le meilleur parti des instruments disponibles dans ce domaine. Nous citerons en particulier l’Agence marocaine de Coopération internationale, qui devra continuer à œuvrer, sans relâche et en toute efficacité, pour accompagner les efforts que Nous menons pour le renforcement de nos relations avec nos frères du continent. Sur le plan arabe, Nous suivons avec une grande préoccupation et une profonde inquiétude la situation difficile que vivent, à des degrés variables et selon des spécificités et des enjeux différents, certains pays arabes connaissant des mutations politiques et institutionnelles. Toutefois, Nous avons bon espoir de voir ces pays parvenir à traverser cette étape délicate de leur histoire à travers un dialogue constructif et une réconciliation nationale, dans le cadre de l’intégrité territoriale et des aspirations légitimes des peuples concernés. Par ailleurs, le Maroc continue à jouer le rôle qui a toujours été le sien dans la mise en place des fondements d’un ordre arabe solidaire et intégré. Il affirme son engagement à soutenir les causes arabes et islamiques, avec à leur tête, la cause du peuple palestinien et sa lutte nationale pour instaurer un Etat palestinien indépendant, avec Al-Qods Al-Charif comme capitale. Sur un autre plan, Nous attachons une importance capitale au développement de relations privilégiées avec les Etats du Conseil de Coopération du Golfe, d’autant plus que Nous sommes uni à leurs dirigeants par de solides liens de fraternité, d’estime mutuelle et d’entente permanente, et que Nous nous attachons à renforcer avec eux le partenariat stratégique exemplaire qui a été mis en place, en 2011. Dans le même ordre d’idées, Nous appelons à redoubler d’efforts pour diversifier et consolider nos relations avec l’Union européenne et l’ensemble de ses Etats membres, et ce, par la mise en œuvre sur le terrain du Statut avancé dont le Maroc bénéficie depuis 2008 ; d’autant plus que Nous sommes fier des rapports d’amitié solide et de coopération fructueuse qui nous unissent aux pays de l’Union. Dans le même esprit, la diplomatie marocaine devra poursuivre l’action visant à renforcer les relations du Royaume avec les pays frères et amis qu’il compte dans les autres continents et espaces géographiques, dans le cadre d’une politique volontariste de diversification et d’élargissement de notre coopération internationale. Il s’agit de ceux ayant de fortes potentialités économiques et une présence politique agissante, avec lesquels Nous avons tenu à conclure des partenariats stratégiques. Dans ce contexte, la fierté que nous inspirent les liens d’amitié historique et de coopération fructueuse unissant le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique n’a d’égale que notre détermination à consolider le partenariat stratégique entre nos deux pays, au mieux de nos intérêts communs et pour le triomphe des causes justes dans le monde. Tout comme il s’agit d’autres pays en développement, avec lesquels Nous avons réussi à ouvrir de nouvelles perspectives, comme cela a été le cas avec les pays de la zone des Caraïbes et d’Océanie. Mesdames, Messieurs, Le Maroc, nation séculaire, possède de solides traditions diplomatiques, qui remontent à des lustres et qui obéissent à des déterminants bien définis et à des normes établies. Si, grâce à la compétence, au dévouement et aux efforts soutenus de ses cadres successifs, hommes et femmes, la diplomatie marocaine a accompli d’importantes réalisations, il n’en demeure pas moins qu’on devrait, comme Nous l’avons réaffirmé à maintes reprises, développer des diplomaties parlementaire, civile et locale agissantes, surtout au vu de la place que le parlement, la société civile et les collectivités territoriales occupent désormais dans la Constitution. Dans un monde où les parlements, les partis politiques, les organisations non gouvernementales, les médias et les acteurs académiques et culturels constituent d’importants pôles d’influence, les efforts officiels demeurent insuffisants à eux seuls. Nous incitons donc Nos Ambassadeurs à redoubler d’efforts en s’ouvrant davantage à ces nouveaux acteurs présents sur la scène extérieure et en encourageant ces derniers à se mettre en rapport avec leurs homologues au Maroc. Dans le même contexte, et afin que le ministère des affaires étrangères et de la coopération puisse disposer des analyses et des outils conceptuels nécessaires pour assimiler et mieux anticiper les transformations accélérées que connaît le monde, Nous l’invitons à tirer parti des expertises et des compétences dont dispose l’Institut Royal des Etudes Stratégiques, et ce, au mieux des intérêts nationaux. Nous exhortons cet Institut à coopérer avec le ministère et à consacrer ses efforts au domaine diplomatique et aux différentes questions liées aux relations extérieures du Maroc, dans leurs différents volets politique, économique, social, culturel et environnemental. Par ailleurs, et afin de concrétiser Notre sollicitude constante à l’égard des membres de la Communauté Marocaine à l’Etranger, il est nécessaire de poursuivre les efforts louables déployés précédemment pour protéger les intérêts de cette communauté, défendre ses acquis sociaux et juridiques et améliorer la qualité des services qui lui sont offerts, de sorte qu’ils soient à la hauteur de ceux que les pays de résidence mettent à sa disposition, tant en termes de qualité que de transparence. Néanmoins, la réalisation de tous ces objectifs et l’accomplissement optimal des différentes missions diplomatiques nationales sont tributaires d’une qualification adéquate de l’élément humain, d’une parfaite rationalisation des ressources matérielles et enfin d’une méthodologie et des procédures de travail rigoureuses. A cet égard, Nous tenons à saluer les résultats positifs qui ont été réalisés dans ces domaines au cours de la dernière décennie, à l’instar de la révision du Statut du personnel du Ministère des affaires étrangères et de la coopération, de la mise en place d’un nouvel organigramme, de l’effort engagé pour assurer une formation continue des cadres, de la création, en 2011, de l’Académie marocaine des Etudes diplomatiques, de l’action vouée à la promotion du rôle de la femme diplomate, ou encore de l’élargissement du réseau des missions diplomatiques et des postes consulaires marocains à l’étranger, et de la généralisation efficiente des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Aussi, appelons Nous à poursuivre ces efforts méritoires et à continuer à motiver nos diplomates, de sorte qu’ils soient plus confiants en ce qui concerne leurs droits et davantage conscients de leurs obligations. Il faut donc s’attacher à trouver les voies et moyens de tirer le meilleur parti de ces réalisations et à les consolider par des acquis supplémentaires. Nos fidèles ambassadeurs, L’expérience et le savoir-faire que notre diplomatie a accumulés lui ouvrent en permanence des perspectives lui permettant de renforcer ses capacités d’adaptation et d’innovation, tout en demeurant fidèle à l’ancrage du Maroc et à son authenticité. Le but est de hisser notre diplomatie au rang d’une diplomatie dynamique et anticipative ayant des objectifs précis et une compréhension pointue de son environnement, et adoptant une approche novatrice dans son travail. En souhaitant plein succès à votre Conférence que Nous avons placée sous Notre haut patronage en témoignage de l’intérêt que Nous portons à la diplomatie et aux diplomates, Nous vous invitons tous à conjuguer vos efforts et à mettre en œuvre vos idées et vos actions individuelles et collectives de sorte que la diplomatie marocaine puisse non seulement accéder aux plus hauts niveaux de professionnalisme, mais aussi atteindre l’excellence au niveau mondial. Pour cela, armez-vous de détermination et de patriotisme et faites preuve d’une mobilisation constante, ferme et continue. Soyez, que Dieu vous garde, à la hauteur de la responsabilité nationale qui vous incombe et des missions nobles qui vous sont assignées, avec ce que cela implique en termes de célérité et de proximité avec les centres de décision et les forces vives influentes au sein des pays d’accréditation, et de mobilisation des réseaux d’amitié et de solidarité que Nous nous sommes constamment attaché à tisser de par le monde. Puisse Dieu couronner vos efforts de succès. Wassalamou alaikoum warhamatoulahi wabarakatouh. Mohammed VI Roi du Maroc .
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Les innombrables bourdes de Saad Eddine El Othmani, Ministre des AE
Normalement, il devrait quitter le gouvernement Benkirane I, étant donné qu’il serait insensé de prendre tout un pays en otage, et cela de façon immuable et permanente au point que les différentes bavures de Son Excellence Monsieur le Ministre n’ont jamais pu être assujetties à une régénération forcée, vu ses troubles d’équilibre inaltérables, maladresses professionnelles fréquentes, pour lequel, sans ambages, j’ai beaucoup d’estime en tant que personne ; toutefois en tant que Ministre des Affaires Etrangères il est d’une balourdise sans précédent, aussi bien dans l'attitude, le comportement que dans les propos. Il se comporte jusqu’à ce jour comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Nous n’avons pas oublié encore son allocution farfelue prononcée à la télévision marocaine, dictée par le goût de l’irrationnel et de la bizarrerie ; juste quelques mois après sa nomination nos petits cœurs n’ont cessé de battre puissamment de joie à la nouvelle de pouvoir se rendre à Tlemcen, Oran, Alger et Annaba quand cela nous plaira et que nos voisins, amis algériens feront de même ; car la liberté de circulation est un droit fondamental, reconnu dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, toutefois bafoué sans cesse par le parti unique, la junte militaire d’Alger, qui excelle dans l’art de renverser les rôles tout en se faisant passer éternellement pour des victimes, toutefois « agissantes ».
Une petite phrase de Saad Eddine El Othmani, certes anodine et sans gravité : «nous allons ouvrir les frontières avec l’Algérie, d’ici quelques mois », mais de grande ampleur ; plus d’une année et demie s’est écoulée, tous les va-et-vient fiévreux du grand timonier de la diplomatie marocaine entre Rabat et Alger, et cela à nos dépens, sont restés sans effet et n’ont abouti à aucun résultat palpable, comme son maigre bilan d’ailleurs. Ou plutôt si ? Car l’Algérie a su remercier Saad Eddine El Othmani de son empressement, servile et obséquieux, tout en fomentant ces derniers jours une escalade médiatique acharnée de toute pièce, due à une jalousie maladive, inapaisable, et en ouvrant les vannes de drogues synthétiques (en langue marocaine : elqerqoubi) bon marché, faciles et médiocrement produites vers le Royaume et en contribuant de manière substantielle à la contrebande de carburants, de différents produits cosmétiques, pharmaceutiques ainsi qu’alimentaires ; masochiste de nature, il continua à se rendre à Alger, comme si ce zèle le soulevait à tel point qu’il éprouvait un fort sentiment que les exercices les plus rebutants de sa diplomatie devinrent ses préférés.
Lorsque Mr. Tayeb Edogan s’est rendu dernièrement au Royaume, on a été choqué de le voir en compagnie du Premier Ministre turc, tout en lui fourrant à l’aide d’une petite cuillère un morceau de gâteau dans la bouche; une image qui a été massivement relayée par les chaînes satellitaires internationales et réseaux sociaux, comme si nous étions des gueux, à la merci et implorions la clémence de l’empire ottoman. Il convient de s’interroger sur les choix médiatiques de Saad Eddine El Othmani : est-ce qu’il est dépourvu d’amour-propre, de dignité et de noblesse ? Il n’a jusqu’à présent pas compris qu’il est le représentant de toute une nation, pas de son parti ni de son « bled », sans jugement de valeur. En tant que responsable politique, il faut qu’il sache que l’utilisation et l’instrumentalisation des symboles sont fortes en politique, image, attirail, parole, geste, signal, même le silence etc. qu’on peut qualifier de rhétorique des symboles.
Au lieu de ne pas instrumentaliser les établissements du Ministère des Affaires Etrangères pour des fins politiciennes qui sont en premier lieu un bien public, la propriété de tous les contribuables marocains, que fait notre premier diplomate? Il invite quelques ambassadeurs musulmans, accrédités au Royaume, lors de ce ramadan et se déclare, assure d’une manière arbitraire la fonction d’Imam et dirige la prière dans les locaux du Ministère comme si cet établissement public était devenu une mosquée, une propriété privée, tout en publiant cette photo sur tous les supports médiatiques envisageables.
Le bon diplomate est tenu en grande partie à l’obligation de réserve, à l’abstention d’afficher son opinion d’une manière agressive, ostentatoire, sa conviction personnelle, religieuse ou politique, vu qu’il est le Ministre de toutes les Marocaines, Marocains et pas le Ministre de « L’internationale islamiste », du PJD. Saad Eddine El Othmani est psychologue, et j’espère qu’il est toujours en possession de sa capacité de contracter, car ce qu’il est en train de faire aujourd’hui est totalement inadmissible et représente un dérapage insolite, étant donné qu’il vient de transformer le Ministère des Affaires Etrangères en Zaouia, du fait qu’il ne faudrait plus parler du Ministère des Affaires Etrangères du Royaume du Maroc, mais de la « Zaouia Othmaniya du Royaume du Maroc ».
Assigner l’Ambassadeur du Royaume, accrédité au Koweït, d’organiser une rencontre avec les frères musulmans de ce pays frère, quelques uns ont été traduits en justice pour des délits de terrorisme islamiste, tout en créant ainsi une tempête diplomatique jusqu’à ce que Sa Majesté intervienne personnellement auprès de l’Emir du Koweït ; cela ne prouve que l’amateurisme professionnel et le manque de doigté de notre bien-aimé, surtout surpayé, vu les différentes factures salées diplomatiques, Monsieur le Ministre.
Qui a payé les pots cassés ? Le pauvre ambassadeur du Royaume qu’on a immédiatement mis au placard, pourtant Saad Eddine El Othmani est toujours là, il se porte bien, sa digestion aussi, et il est de nouveau à la recherche, recherche insatiable évidemment, d’autres magasins de porcelaine. Il s’agit bien d’une injustice flagrante, Saad Eddine El Othmani doit quitter le gouvernement boiteux de Benkirane ; car l’ambassadeur n’est qu’un simple exécutant, lié étroitement aux instructions de son supérieur. Alors, pourquoi ce manque de responsabilité de la part du Ministre? Ou est le courage politique de dire oui, j’ai commis différentes erreurs graves, je quitte ; ou est-ce qu’il attend jusqu’à ce que Benkirane lui montre la porte.
Depuis le début, j’ai été très sceptique s’il était en état d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions à la satisfaction de tous et de toutes, vu le manque de savoir-faire, de culture, de civilisation, de langues étrangères et surtout de connaissances du monde. Il ne suffit pas d’offrir son plus beau sourire aux caméras, de manière appropriée ou non ; une certaine convergence avec la situation en question oblige.
La diplomatie est tout un ensemble de pratiques et d’exercices, l’ouverture d’esprit, la probité morale et intellectuelle, la publication d’écrits à l’envergure internationale qui ont su contribuer au rayonnement du Maroc, la pratique de la décence et de la vertu, le sens de la dignité et de l’honneur, l’honnêteté et faire surtout preuve de loyauté. Ce qui n’est aucunement le cas de Saad Eddine El Othmani qui a poussé, avant sa nomination en tant que Ministre, nos compatriotes au nord du Maroc de proclamer la République du Rif afin de mettre sous pression le palais et d’entrer en négociation avec celui-ci. Mentalité de bazar. Et celui qui est en état de réclamer la proclamation de la République du Rif est bien prêt à revendiquer un de ces jours la proclamation de la République des Provinces du Sud, comme monnaie d’échange. Du pur chantage et de la provocation politique. Mr. Saad Eddine El Othman est devenu politiquement et moralement insupportable.
Nous avons bien besoin d’une vrai tête pensante, nouvelle, ouverte sur le monde, de grande culture et maîtrisant, à côté de l’arabe, de préférence au moins les quatre langues étrangères d’envergure internationale : anglais, français, allemand et espagnol. Nous avons eu assez de patience avec ce gouvernement qui ne cesse de nous décevoir à tous les niveaux. Mohammed VI a été clair, et cela à deux reprises, lors de son discours du 20 août 2012 et celui du 2013, tout en rappelant et en mettant en exergue le rôle prédominant de l’enseignement. Rien ne s’est passé dès lors, comme si ces discours n’avaient aucun poids et ne seraient rien que du tapage médiatique et bavardage irresponsable, bien que nous connaissions très bien le dynamisme et l’esprit actif, réactif du Souverain ; si Hassan II, « Ellah irehhmou », aimait le discours, Mohammed VI préfère l’action. La nouvelle constitution et récemment le geste humaniste, plein de compassion, de manifestation de pitié sincère pour les familles et leurs enfants qui ont subi les abus sexuels, perpétrés par Daniel Galvan, témoignent bien de l’attention que porte le Roi à ses compatriotes.
Et si les vagues de contestations populaires sans précédent qui ont secoué le Maroc se sont relativement apaisées, cela est du uniquement à la crédibilité, à la confiance en la personne de Mohammed VI et à l’attachement du peuple marocain à la monarchie, cela ne veut toutefois pas dire, qu’il n’y a pas d’opposants ; ce qui est absolument normal et salutaire, autrement on aurait une dictature. Si, il y a des opposants, mais jamais contre l’institution monarchique en tant que telle, mais plutôt à quel genre de monarchie il faudrait adhérer : à une monarchie exécutive ou à une monarchie parlementaire. Et le peuple marocain, peuple intelligent, conscient des déchirements, des turbulences et guerres civiles que connaissent quelques pays du monde arabe et de notre région, a opté pour la restauration au lieu de la destruction et des guerres intestines. Une opération, équation moins coûteuse et surtout gérable, assurant ainsi une certaine visibilité.
Seul Mohammed VI et ses propositions concrètes ont su mettre fin à la colère, à la contestation de la rue marocaine ; toute autre tentative de n’importe quel parti, comme Benkirane récemment, dimanche 2r août 2013, de vouloir s’accaparer cette réalité, cela ne représenterait qu’une aventure démagogique, qu’un délit d’usurpation intolérable dans le but de se parer des plumes de paon. Etant donné qu’il n’y avait pas un seul leader politique qu’on n’a pas prié de « dégager » lors des démonstrations du « Mouvement du 20 février ».
Quant aux recommandations du Souverain ; une refonte courageuse et sincère se fait sentir plus que jamais, traduite dans les faits par un remaniement sérieux d’un gouvernement « Benkirane bis » qui devrait être un gouvernement de salut national, avec de nouveaux visages, pas de personnel au rebut, recyclé à outrance. Ce nouveau gouvernement doit faire preuve d’audace, de créativité pour parvenir à des solutions adéquates et remédier ainsi aux maladies multiples que connaissent les différents secteurs ministériels, notamment l’enseignement marocain.
Le problème essentiel, tous ministères confondus, n’est pas un problème de politique, mais un problème de fond, de structure. Car l’édifice conceptuel de l’Etat, les fondements posés, les assises ne sont pas solides et fiables ; au lieu de traiter la cause, l’origine de la maladie, nous perdons notre temps à attaquer les symptômes. Le médecin ne peut prescrire un médicament s’il ne connaît pas le virus réel, l’agent de la maladie, c’est pour cette raison que notre corps, notre société, notre gouvernement souffre toujours d’une fièvre chronique.
Cela fait plus de 60 ans que nous sommes toujours à la recherche de la formule magique, sans succès. Nous ne produisons dans nos écoles, lycées et universités que de la souffrance permanente, une pauvreté multidimensionnelle, du chômage, le malheur, l’insécurité, les tensions sociales, le mécontentement, la contestation, un avenir sans lendemain, la fuite des cerveaux, la dépression, le stress, aussi bien émotionnel, mental que financier, le suicide (plus de 90 cas d’immolation) etc. C’est pour cette raison qu’il faudrait primo : dispenser les cours dans la langue vivante du pays, la plus utilisée, qui est bien la langue marocaine (Tameghrabit), graphie : ou bien des caractères arabes ou latins, la réforme de l’écriture turque pourrait servir de modèle, tout en apprenant à côté l’arabe, l’amazigh et en élargissant l’éventail de l’apprentissage des langues étrangères : anglais, allemand, chinois, espagnol, russe etc. ; secundo : s’inspirer du modèle d’enseignement finlandais, tertio : intégrer le système dual allemand, afin de préparer les jeunes à la vie professionnelle et sociale, cheville ouvrière de toutes les sociétés modernes et civilisées.
L’Allemagne, grâce à ce système original, la seule à avoir su relever le défi de la crise économique qui a secoué le monde entier ; même la Chine souffre entre temps de la crise mondiale. Ce système éducatif combine l’enseignement et l’apprentissage en entreprise ; on crée ainsi d’une manière intelligente un lien vital et bénéfique entre l’environnement social, économique et la formation professionnelle.
Il faut faire dès le départ le bon choix, opter pour le meilleur des systèmes éducatifs possibles et la langue d’enseignement qui doit être le marocain, et ne plus regarder en arrière ou se fixer sur les occasions manquées, mais regarder droit devant, tout en perfectionnant constamment le système éducatif, les curricula et en les tenant à l’écart de la politique et de la religion.
Les conclusions du rapport PISA sont sans équivoque, tout en plaçant le système éducatif finlandais à la tête des meilleurs systèmes d’éducation au monde. Ces conclusions se basent sur l’évaluation d’examens de lecture, de mathématiques, sciences et connaissances des technologies nouvelles de 40.000 élèves de l’âge de 15 ans. Quelques spécificités du système éducatif finlandais: a. une seule école pour toutes et tous, afin d’assurer une égalité des chances réelle, b. enseignement gratuit (ramassage, cantine, livres, cahiers, crayons, stylos, adhésifs etc.), c. apprentissage des pratiques de citoyenneté, de démocratie et de civisme, d. pas de notes avant douze ans, e. participation active des enseignants aux programmes scolaires, f. présence à l’école, rien que les matinées, g. promotion de la recherche et de l’invention. Avant la réforme du système éducatif finlandais, le pays connaissait aussi le fléau des écoles privées qui étaient deux fois plus élevées que celles du public.
Certes, on ne pourrait pas apposer le système éducatif finlandais aux réalités marocaines à 100%, une adaptation serait recommandable. Mais que le système éducatif marocain doit être réformé, cela n’est qu’un secret ouvert, sinon nous allons droit dans le mur, sans airbag ni assurance. Dans ce cas là, tous les scénarii, toutes les éventualités, nourries par des augmentations de prix excessives, des tensions sociales et dictées par des discours fiévreux et incendiaires sont envisageables, étant donné qu’on ne peut s’abriter à la longue dans des « villages Potemkine ».
Pr. Mourad Alami Universitaire, écrivain et traducteur
Les innombrables bourdes de Saad Eddine El Othmani, Ministre des AE
Normalement, il devrait quitter le gouvernement Benkirane I, étant donné qu’il serait insensé de prendre tout un pays en otage, et cela de façon immuable et permanente au point que les différentes bavures de Son Excellence Monsieur le Ministre n’ont jamais pu être assujetties à une régénération forcée, vu ses troubles d’équilibre inaltérables, maladresses professionnelles fréquentes, pour lequel, sans ambages, j’ai beaucoup d’estime en tant que personne ; toutefois en tant que Ministre des Affaires Etrangères il est d’une balourdise sans précédent, aussi bien dans l'attitude, le comportement que dans les propos. Il se comporte jusqu’à ce jour comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Nous n’avons pas oublié encore son allocution farfelue prononcée à la télévision marocaine, dictée par le goût de l’irrationnel et de la bizarrerie ; juste quelques mois après sa nomination nos petits cœurs n’ont cessé de battre puissamment de joie à la nouvelle de pouvoir se rendre à Tlemcen, Oran, Alger et Annaba quand cela nous plaira et que nos voisins, amis algériens feront de même ; car la liberté de circulation est un droit fondamental, reconnu dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, toutefois bafoué sans cesse par le parti unique, la junte militaire d’Alger, qui excelle dans l’art de renverser les rôles tout en se faisant passer éternellement pour des victimes, toutefois « agissantes ».
Une petite phrase de Saad Eddine El Othmani, certes anodine et sans gravité : «nous allons ouvrir les frontières avec l’Algérie, d’ici quelques mois », mais de grande ampleur ; plus d’une année et demie s’est écoulée, tous les va-et-vient fiévreux du grand timonier de la diplomatie marocaine entre Rabat et Alger, et cela à nos dépens, sont restés sans effet et n’ont abouti à aucun résultat palpable, comme son maigre bilan d’ailleurs. Ou plutôt si ? Car l’Algérie a su remercier Saad Eddine El Othmani de son empressement, servile et obséquieux, tout en fomentant ces derniers jours une escalade médiatique acharnée de toute pièce, due à une jalousie maladive, inapaisable, et en ouvrant les vannes de drogues synthétiques (en langue marocaine : elqerqoubi) bon marché, faciles et médiocrement produites vers le Royaume et en contribuant de manière substantielle à la contrebande de carburants, de différents produits cosmétiques, pharmaceutiques ainsi qu’alimentaires ; masochiste de nature, il continua à se rendre à Alger, comme si ce zèle le soulevait à tel point qu’il éprouvait un fort sentiment que les exercices les plus rebutants de sa diplomatie devinrent ses préférés.
Lorsque Mr. Tayeb Edogan s’est rendu dernièrement au Royaume, on a été choqué de le voir en compagnie du Premier Ministre turc, tout en lui fourrant à l’aide d’une petite cuillère un morceau de gâteau dans la bouche; une image qui a été massivement relayée par les chaînes satellitaires internationales et réseaux sociaux, comme si nous étions des gueux, à la merci et implorions la clémence de l’empire ottoman. Il convient de s’interroger sur les choix médiatiques de Saad Eddine El Othmani : est-ce qu’il est dépourvu d’amour-propre, de dignité et de noblesse ? Il n’a jusqu’à présent pas compris qu’il est le représentant de toute une nation, pas de son parti ni de son « bled », sans jugement de valeur. En tant que responsable politique, il faut qu’il sache que l’utilisation et l’instrumentalisation des symboles sont fortes en politique, image, attirail, parole, geste, signal, même le silence etc. qu’on peut qualifier de rhétorique des symboles.
Au lieu de ne pas instrumentaliser les établissements du Ministère des Affaires Etrangères pour des fins politiciennes qui sont en premier lieu un bien public, la propriété de tous les contribuables marocains, que fait notre premier diplomate? Il invite quelques ambassadeurs musulmans, accrédités au Royaume, lors de ce ramadan et se déclare, assure d’une manière arbitraire la fonction d’Imam et dirige la prière dans les locaux du Ministère comme si cet établissement public était devenu une mosquée, une propriété privée, tout en publiant cette photo sur tous les supports médiatiques envisageables.
Le bon diplomate est tenu en grande partie à l’obligation de réserve, à l’abstention d’afficher son opinion d’une manière agressive, ostentatoire, sa conviction personnelle, religieuse ou politique, vu qu’il est le Ministre de toutes les Marocaines, Marocains et pas le Ministre de « L’internationale islamiste », du PJD. Saad Eddine El Othmani est psychologue, et j’espère qu’il est toujours en possession de sa capacité de contracter, car ce qu’il est en train de faire aujourd’hui est totalement inadmissible et représente un dérapage insolite, étant donné qu’il vient de transformer le Ministère des Affaires Etrangères en Zaouia, du fait qu’il ne faudrait plus parler du Ministère des Affaires Etrangères du Royaume du Maroc, mais de la « Zaouia Othmaniya du Royaume du Maroc ».
Assigner l’Ambassadeur du Royaume, accrédité au Koweït, d’organiser une rencontre avec les frères musulmans de ce pays frère, quelques uns ont été traduits en justice pour des délits de terrorisme islamiste, tout en créant ainsi une tempête diplomatique jusqu’à ce que Sa Majesté intervienne personnellement auprès de l’Emir du Koweït ; cela ne prouve que l’amateurisme professionnel et le manque de doigté de notre bien-aimé, surtout surpayé, vu les différentes factures salées diplomatiques, Monsieur le Ministre.
Qui a payé les pots cassés ? Le pauvre ambassadeur du Royaume qu’on a immédiatement mis au placard, pourtant Saad Eddine El Othmani est toujours là, il se porte bien, sa digestion aussi, et il est de nouveau à la recherche, recherche insatiable évidemment, d’autres magasins de porcelaine. Il s’agit bien d’une injustice flagrante, Saad Eddine El Othmani doit quitter le gouvernement boiteux de Benkirane ; car l’ambassadeur n’est qu’un simple exécutant, lié étroitement aux instructions de son supérieur. Alors, pourquoi ce manque de responsabilité de la part du Ministre? Ou est le courage politique de dire oui, j’ai commis différentes erreurs graves, je quitte ; ou est-ce qu’il attend jusqu’à ce que Benkirane lui montre la porte.
Depuis le début, j’ai été très sceptique s’il était en état d’accomplir sa mission dans les meilleures conditions à la satisfaction de tous et de toutes, vu le manque de savoir-faire, de culture, de civilisation, de langues étrangères et surtout de connaissances du monde. Il ne suffit pas d’offrir son plus beau sourire aux caméras, de manière appropriée ou non ; une certaine convergence avec la situation en question oblige.
La diplomatie est tout un ensemble de pratiques et d’exercices, l’ouverture d’esprit, la probité morale et intellectuelle, la publication d’écrits à l’envergure internationale qui ont su contribuer au rayonnement du Maroc, la pratique de la décence et de la vertu, le sens de la dignité et de l’honneur, l’honnêteté et faire surtout preuve de loyauté. Ce qui n’est aucunement le cas de Saad Eddine El Othmani qui a poussé, avant sa nomination en tant que Ministre, nos compatriotes au nord du Maroc de proclamer la République du Rif afin de mettre sous pression le palais et d’entrer en négociation avec celui-ci. Mentalité de bazar. Et celui qui est en état de réclamer la proclamation de la République du Rif est bien prêt à revendiquer un de ces jours la proclamation de la République des Provinces du Sud, comme monnaie d’échange. Du pur chantage et de la provocation politique. Mr. Saad Eddine El Othman est devenu politiquement et moralement insupportable.
Nous avons bien besoin d’une vrai tête pensante, nouvelle, ouverte sur le monde, de grande culture et maîtrisant, à côté de l’arabe, de préférence au moins les quatre langues étrangères d’envergure internationale : anglais, français, allemand et espagnol. Nous avons eu assez de patience avec ce gouvernement qui ne cesse de nous décevoir à tous les niveaux. Mohammed VI a été clair, et cela à deux reprises, lors de son discours du 20 août 2012 et celui du 2013, tout en rappelant et en mettant en exergue le rôle prédominant de l’enseignement. Rien ne s’est passé dès lors, comme si ces discours n’avaient aucun poids et ne seraient rien que du tapage médiatique et bavardage irresponsable, bien que nous connaissions très bien le dynamisme et l’esprit actif, réactif du Souverain ; si Hassan II, « Ellah irehhmou », aimait le discours, Mohammed VI préfère l’action. La nouvelle constitution et récemment le geste humaniste, plein de compassion, de manifestation de pitié sincère pour les familles et leurs enfants qui ont subi les abus sexuels, perpétrés par Daniel Galvan, témoignent bien de l’attention que porte le Roi à ses compatriotes.
Et si les vagues de contestations populaires sans précédent qui ont secoué le Maroc se sont relativement apaisées, cela est du uniquement à la crédibilité, à la confiance en la personne de Mohammed VI et à l’attachement du peuple marocain à la monarchie, cela ne veut toutefois pas dire, qu’il n’y a pas d’opposants ; ce qui est absolument normal et salutaire, autrement on aurait une dictature. Si, il y a des opposants, mais jamais contre l’institution monarchique en tant que telle, mais plutôt à quel genre de monarchie il faudrait adhérer : à une monarchie exécutive ou à une monarchie parlementaire. Et le peuple marocain, peuple intelligent, conscient des déchirements, des turbulences et guerres civiles que connaissent quelques pays du monde arabe et de notre région, a opté pour la restauration au lieu de la destruction et des guerres intestines. Une opération, équation moins coûteuse et surtout gérable, assurant ainsi une certaine visibilité.
Seul Mohammed VI et ses propositions concrètes ont su mettre fin à la colère, à la contestation de la rue marocaine ; toute autre tentative de n’importe quel parti, comme Benkirane récemment, dimanche 2r août 2013, de vouloir s’accaparer cette réalité, cela ne représenterait qu’une aventure démagogique, qu’un délit d’usurpation intolérable dans le but de se parer des plumes de paon. Etant donné qu’il n’y avait pas un seul leader politique qu’on n’a pas prié de « dégager » lors des démonstrations du « Mouvement du 20 février ».
Quant aux recommandations du Souverain ; une refonte courageuse et sincère se fait sentir plus que jamais, traduite dans les faits par un remaniement sérieux d’un gouvernement « Benkirane bis » qui devrait être un gouvernement de salut national, avec de nouveaux visages, pas de personnel au rebut, recyclé à outrance. Ce nouveau gouvernement doit faire preuve d’audace, de créativité pour parvenir à des solutions adéquates et remédier ainsi aux maladies multiples que connaissent les différents secteurs ministériels, notamment l’enseignement marocain.
Le problème essentiel, tous ministères confondus, n’est pas un problème de politique, mais un problème de fond, de structure. Car l’édifice conceptuel de l’Etat, les fondements posés, les assises ne sont pas solides et fiables ; au lieu de traiter la cause, l’origine de la maladie, nous perdons notre temps à attaquer les symptômes. Le médecin ne peut prescrire un médicament s’il ne connaît pas le virus réel, l’agent de la maladie, c’est pour cette raison que notre corps, notre société, notre gouvernement souffre toujours d’une fièvre chronique.
Cela fait plus de 60 ans que nous sommes toujours à la recherche de la formule magique, sans succès. Nous ne produisons dans nos écoles, lycées et universités que de la souffrance permanente, une pauvreté multidimensionnelle, du chômage, le malheur, l’insécurité, les tensions sociales, le mécontentement, la contestation, un avenir sans lendemain, la fuite des cerveaux, la dépression, le stress, aussi bien émotionnel, mental que financier, le suicide (plus de 90 cas d’immolation) etc. C’est pour cette raison qu’il faudrait primo : dispenser les cours dans la langue vivante du pays, la plus utilisée, qui est bien la langue marocaine (Tameghrabit), graphie : ou bien des caractères arabes ou latins, la réforme de l’écriture turque pourrait servir de modèle, tout en apprenant à côté l’arabe, l’amazigh et en élargissant l’éventail de l’apprentissage des langues étrangères : anglais, allemand, chinois, espagnol, russe etc. ; secundo : s’inspirer du modèle d’enseignement finlandais, tertio : intégrer le système dual allemand, afin de préparer les jeunes à la vie professionnelle et sociale, cheville ouvrière de toutes les sociétés modernes et civilisées.
L’Allemagne, grâce à ce système original, la seule à avoir su relever le défi de la crise économique qui a secoué le monde entier ; même la Chine souffre entre temps de la crise mondiale. Ce système éducatif combine l’enseignement et l’apprentissage en entreprise ; on crée ainsi d’une manière intelligente un lien vital et bénéfique entre l’environnement social, économique et la formation professionnelle.
Il faut faire dès le départ le bon choix, opter pour le meilleur des systèmes éducatifs possibles et la langue d’enseignement qui doit être le marocain, et ne plus regarder en arrière ou se fixer sur les occasions manquées, mais regarder droit devant, tout en perfectionnant constamment le système éducatif, les curricula et en les tenant à l’écart de la politique et de la religion.
Les conclusions du rapport PISA sont sans équivoque, tout en plaçant le système éducatif finlandais à la tête des meilleurs systèmes d’éducation au monde. Ces conclusions se basent sur l’évaluation d’examens de lecture, de mathématiques, sciences et connaissances des technologies nouvelles de 40.000 élèves de l’âge de 15 ans. Quelques spécificités du système éducatif finlandais: a. une seule école pour toutes et tous, afin d’assurer une égalité des chances réelle, b. enseignement gratuit (ramassage, cantine, livres, cahiers, crayons, stylos, adhésifs etc.), c. apprentissage des pratiques de citoyenneté, de démocratie et de civisme, d. pas de notes avant douze ans, e. participation active des enseignants aux programmes scolaires, f. présence à l’école, rien que les matinées, g. promotion de la recherche et de l’invention. Avant la réforme du système éducatif finlandais, le pays connaissait aussi le fléau des écoles privées qui étaient deux fois plus élevées que celles du public.
Certes, on ne pourrait pas apposer le système éducatif finlandais aux réalités marocaines à 100%, une adaptation serait recommandable. Mais que le système éducatif marocain doit être réformé, cela n’est qu’un secret ouvert, sinon nous allons droit dans le mur, sans airbag ni assurance. Dans ce cas là, tous les scénarii, toutes les éventualités, nourries par des augmentations de prix excessives, des tensions sociales et dictées par des discours fiévreux et incendiaires sont envisageables, étant donné qu’on ne peut s’abriter à la longue dans des « villages Potemkine ».
Pr. Mourad Alami Universitaire, écrivain et traducteur
Cet article est une attaque en règle contre le MAE. l'auteur oubli juste que c'est un domaine réservé....mais ne pointe jamais, ni le palais, ni le Cbt royal (TFF).
Arriver a faire porter le chapeau du ratage de la visite d'Erdogan au MAE, c'est un peu fort de café !!! idem avec l'histoire du pédo....ou meme de l'algerie. Traiter de ces sujets sans jamais mettre en equation le Cbt royal, relève d'une gymnastique et d'un contorsionisme dont seuls sont capables les serviteurs zélés de l'ombre. classement horizontal.
PGM
Yakuza Administrateur
messages : 21656 Inscrit le : 15/09/2009 Localisation : 511 Nationalité : Médailles de mérite :
C'est un article qui merritte de lire et de poster ici ,pour montrer a quel jeu le makhzen et ses cronies sont entrain de jouer ,un sale jeu quoi.si on ne le poste pas et montrer la vraie intention du makhzen comment peut on le savoir avec des preuves.Yakuza il faut garder ton amis pres de toi et ton ennemis encore plus pres.il faut exposer mon cher amis.i am worried. you have to think out of the box.
Selon, la presse Malienne, la délégation du Roi ( qui devrait être la Guest Star de l'investiture malienne), serait composé de 300 personnes !!! Il devrait aussi prononcer un discours à l'occasion
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juba2 General de Division
messages : 6954 Inscrit le : 02/04/2008 Localisation : USA Nationalité : Médailles de mérite :
Selon, la presse Malienne, la délégation du Roi ( qui devrait être la Guest Star de l'investiture malienne), serait composé de 300 personnes !!! Il devrait aussi prononcer un discours à l'occasion
300 et on dit que nous sommes en crise economique,et la caisse de compensation ????? tezzzz rien n'a change.je ne vois pas que tout est noire au maroc mais tou est tordu.Ya rebbi tehfedna.