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| Crise Malienne - risque de partition | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Crise Malienne - risque de partition Dim 1 Avr 2012 - 20:08 | |
| Rappel du premier message :
faut parler ici du sujet sur le mali parceque on discute dans le sujet sur l'armée malienne . |
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Auteur | Message |
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Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 12 Avr 2012 - 14:38 | |
| L'idéal c'est une coordination avec les pays frontaliers pour que chacun sécurise sa frontière pour éviter que les islamistes se replient ailleurs.
Il faut écraser AQMI et autres islamistes et négocier quelque chose avec le MNLA. | |
| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 12 Avr 2012 - 15:26 | |
| - inanc a écrit:
- L'idéal c'est une coordination avec les pays frontaliers pour que chacun sécurise sa frontière pour éviter que les islamistes se replient ailleurs.
Il faut écraser AQMI et autres islamistes et négocier quelque chose avec le MNLA. Ce que tu dit là me fait rire. Car c'est justement l'une des choses que prévoyait l'accord entre les pays du Sahel pour la lutte anti-terroriste. Sauf qu'au lieu de ça, l'Algérie préfère pousser les terroristes chez les voisins en croyant que ca sécurisera l'Algérie. Il n'y a à présent plus de confiance entre les pays de la région. _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 12 Avr 2012 - 15:30 | |
| - BOUBOU a écrit:
- inanc a écrit:
- L'idéal c'est une coordination avec les pays frontaliers pour que chacun sécurise sa frontière pour éviter que les islamistes se replient ailleurs.
Il faut écraser AQMI et autres islamistes et négocier quelque chose avec le MNLA. Ce que tu dit là me fait rire. Car c'est justement l'une des choses que prévoyait l'accord entre les pays du Sahel pour la lutte anti-terroriste. Sauf qu'au lieu de ça, l'Algérie préfère pousser les terroristes chez les voisins en croyant que ca sécurisera l'Algérie. Il n'y a à présent plus de confiance entre les pays de la région.
Tu as raison, disons qu'Alger n'est pas très "coopératif". Il faudrait exercer plus de pressions sur les Algériens, maintenant le danger AQMI est bcp plus connu en Occident, après les derniers évènements au Mali. | |
| | | leadlord Colonel-Major
messages : 2787 Inscrit le : 11/07/2010 Localisation : montreal Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 12 Avr 2012 - 15:37 | |
| - inanc a écrit:
- BOUBOU a écrit:
- inanc a écrit:
- L'idéal c'est une coordination avec les pays frontaliers pour que chacun sécurise sa frontière pour éviter que les islamistes se replient ailleurs.
Il faut écraser AQMI et autres islamistes et négocier quelque chose avec le MNLA. Ce que tu dit là me fait rire. Car c'est justement l'une des choses que prévoyait l'accord entre les pays du Sahel pour la lutte anti-terroriste. Sauf qu'au lieu de ça, l'Algérie préfère pousser les terroristes chez les voisins en croyant que ca sécurisera l'Algérie. Il n'y a à présent plus de confiance entre les pays de la région.
Tu as raison, disons qu'Alger n'est pas très "coopératif".
Il faudrait exercer plus de pressions sur les Algériens, maintenant le danger AQMI est bcp plus connu en Occident, après les derniers évènements au Mali. mais comment tu veux le niger pas exemple un des pays le plus pauvre au monde sécurise sa frontière ? _________________ Pro rege, saepe, pro patria semper اقسم بالله العظيم ان اكون مخلصا لله و لملكي و ان اتفانى في خدمة وطني و دفع كل خطر يهدده و ان انفد اوامرقائدي الاعلى صاحب الجلالة | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 12 Avr 2012 - 16:01 | |
| - inanc a écrit:
- L'idéal c'est une coordination avec les pays frontaliers pour que chacun sécurise sa frontière pour éviter que les islamistes se replient ailleurs.
Il faut écraser AQMI et autres islamistes et négocier quelque chose avec le MNLA. Tout simplement impossible. Même l'armée Turque n'arrive pas a contrôlée sa frontière irakienne avec 100 000 soldats. Alors dans le Sahara et de plus, avec une plus grande ligne de frontière... |
| | | jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 12 Avr 2012 - 16:05 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 12 Avr 2012 - 16:12 | |
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| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 12 Avr 2012 - 16:19 | |
| De toute façon tant que le rapport de force est en faveur du MNLA & Cie, le Mali ne peut rien négocier.
Quand tu prends ce que tu revendiques depuis 60 ans en 2 mois, tu ne le lâches pas facilement. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Jeu 12 Avr 2012 - 16:27 | |
| - inanc a écrit:
- De toute façon tant que le rapport de force est en faveur du MNLA & Cie, le Mali ne peut rien négocier.
Quand tu prends ce que tu revendiques depuis 60 ans en 2 mois, tu ne le lâches pas facilement. Ils seront en force pour les négociations. Se mettre à table pour: - Donner une autonomie renforcée à l'Azawad. - Intégrer la Charia dans les dispositifs des lois maliennes. - Intégrer les rebelles à l'armée malienne. - Fédéralisme. - Rendre la langue touareg officielle. |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 13 Avr 2012 - 3:47 | |
| - Citation :
- Le Maroc et les « facéties de l’Histoire » au Mali
Rabat observe avec une attention particulière ce qui se passe du côté de « l’Azawad ». Le Royaume du Maroc n’a pas de frontière commune avec le Mali, n’appartient pas à l’Union africaine et se trouve être, en Afrique du Nord, avec l’Algérie, le pays qui a été le moins concerné par le « printemps arabe » qui y a changé la donne politique en 2011.
Mais c’est, incontestablement, le pays arabe du continent qui a le plus d’intérêts diplomatiques, économiques et financiers en Afrique sub-saharienne. D’où un regard particulier sur ce qui se passe actuellement du côté de Bamako et, plus encore, à Gao et à Tombouctou.
Ajoutons que le grand voisin arabe du Mali se trouve être l’Algérie et que les relations entre Rabat et Alger sont toujours particulièrement volatiles. Et puis, cerise sur le gâteau, c’est le Parti de la justice et du développement (PJD), parti islamique modéré, qui a remporté la majorité aux législatives de novembre 2011, amenant le souverain chérifien à nommer son leader, Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement. On sait aussi que ce gouvernement est favorable à un retour du Maroc au sein de l’Union africaine (dont il n’est plus membre depuis 1984, c’était au temps de l’OUA). Youssef Amrani, ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, aime à rappeler que le Maroc est observateur à la Cédéao et que « c’est d’ailleurs grâce au vote des Africains [que le Royaume a] été élu au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2012-2013 ». Il dit encore : « Nous sommes conscients aujourd’hui que notre priorité, c’est l’Afrique » (entretien avec Leïla Slimani – Jeune Afrique du 29 janvier 2012).
La proclamation de l’indépendance de « l’Azawad » par le MNLA a été qualifiée par Rabat de décision « totalement inacceptable pour le Royaume du Maroc eu égard à ses graves incidences sur la paix, la sécurité et la stabilité dans la région tout entière ». L’accord obtenu par la Cédéao permettant un retour à l’ordre constitutionnel et l’instauration d’un régime de transition a été qualifié de « pas positif sur le voie du retour à la vie politique », le Maroc, par la voix de son ministre des Affaires étrangères et de la Coopération Saad-Eddine El Othmani, assurant que « le Maroc continuera à déployer davantage d’efforts pour que la région du Sahel retrouve la paix et la stabilité ». Mais derrière l’engagement de Rabat en faveur de « l’intégrité territoriale du Mali » il y a d’autres motivations.
Dans son éditorial (samedi 7-dimanche 8 avril 2012), le quotidien marocain Le Matin explicite ce point de vue. Il y a d’abord la question du Sahara occidental que le Maroc revendique depuis toujours comme son territoire. « Ce n’est pas le laïus contenu dans le communiqué du MNLA sur le droit à l’autodétermination des peuples et sur l’attachement à la Charte des Nations unies qui fera douter la communauté des nations du danger du séparatisme en Afrique, écrit Le Matin. L’Union africaine elle-même, dont le Maroc est absent depuis 1984 pour cause de reconnaissance illégale et illégitime d’un Etat factice [la RASD], s’égosille, aujourd’hui, certainement à juste titre, en appelant au respect de l’intégrité territoriale du Mali. Une des facéties de l’Histoire ». Tout est dit. Mais au-delà de ce « dossier du Sahara occidental », Le Matin entend aller plus loin. « C’est sur le plan de la région que les choses doivent avancer. Le temps n’est plus aux petits calculs et aux stratégies individuelles sans issue. Le Maghreb en tant que bloc institutionnel est menacé. C’est collectivement que ce bloc doit réagir. La démarche algérienne des pays dits du champ pour contrer le terrorisme au Sahel a besoin, à la lumière du drame malien, d’une profonde mise à jour ».
Au sein du gouvernement Benkirane, Othmani, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, milite pour un réchauffement des relations entre Rabat et Alger. Sa visite dans la capitale algérienne, les 23-24 janvier 2012, n’a pas, pour autant, permis d’avancer et la politique « pro-algérienne » d’Othmani est souvent brocardée dans le Royaume. D’autant plus que lors des travaux du conseil des droits de l’homme, voici peu de temps, à Genève, la délégation algérienne a dénoncé les atteintes marocaines aux droits de l’homme dans les territoires du Sahara occidental. Il est vrai que Benkirane, le nouveau premier ministre marocain, venait de déclarer publiquement « que si les islamistes ne sortent pas vainqueurs des prochaines élections législatives algériennes [mai 2012], comme ce fut le cas au Maroc, en Tunisie et en Egypte, ce serait anormal… ». Ambiance ! L’enlèvement par le Mouvement pour l’unité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) de Boualem Sias, consul algérien à Gao, et de six de ses collaborateurs, a été l’occasion pour Othmani de dénoncer cet acte et d’assurer son homologue algérien, Mourad Medelci, de la « solidarité du Maroc avec le peuple algérien ainsi qu’avec les otages et les familles affectées par cette épreuve ».
L’occasion, également, de rappeler que « les problèmes du Mali ne peuvent être résolus qu’à travers le dialogue, la compréhension et les voies pacifiques ». La question du terrorisme est sensible en Algérie. D’autant plus sensible que les leaders d’AQMI sont essentiellement d’origine algérienne. On sait aussi qu’Alger est farouchement opposé à toute présence militaire étrangère sur sa frontière Sud, autrement dit dans « l’Azawad ». Or, Le Matin, dans son éditorial, souligne : « Que la France s’engage sur le plan logistique avec les pays de la Cédéao sur une initiative militaire est une dimension possible de la solution ». Mais le quotidien marocain ajoute aussitôt : « Mais elle ne se substituerait nullement à une initiative maghrébine, nord-africaine, construite et clairement formulée pour la paix, la sécurité et la stabilité au Sahel ». Autrement dit, pour éviter toute intrusion étrangère (et notamment « occidentale ») dans le « corridor sahélo-saharien », il faut une action conjointe maghrébine. Dont le « moteur » n’est autre que « le couple algéro-marocain ».
Les Marocains redoutent que l’indépendance revendiquée par « l’Azawad » ne donne des idées à d’autres mouvements et évoquent les Peuls « dont la situation est similaire à celle des Touareg », les Touareg du Niger, le Mouvement d’émancipation du delta du Niger (MEND) au Nigeria, les indépendantistes de la Casamance, etc. « Une mauvaise gestion de cette double crise au sein de la Cédéao aurait des répercussions jusqu’alors insoupçonnables » écrit Driss Hidass dans Le Matin, alors que « le séparatisme en collusion avec AQMI au Sahel submerge le Mali ». De son côté, L’Economiste (6 avril 2012), après avoir souligné que le Mali est « un des alliés les plus sûrs du Maroc sur le dossier sur Sahara malgré les pressions algériennes », note que « si elle persiste, cette instabilité du Mali transformerait alors le Sahel en « paradis » pour tous les groupuscules terroristes, AQMI et ses filiales, ainsi que pour les trafiquants de drogue et des armes qui écument le désert. Cette évolution, écrit le journal économique marocain, serait une source de déstabilisation pour les pays frontaliers du Mali (Mauritanie, Niger, Burkina Faso, Sénégal – protégé certes par le fleuve Sénégal – et la Côte d’Ivoire) et augmenterait la méfiance des investisseurs à l’égard de la région ». L’Economiste rappelle que le Mali est « l’une des destinations préférées des grandes entreprises marocaines sur le continent africain » qu’il s’agisse des banques, des télécommunications, des infrastructures, de l’ingénierie, du conseil…
Si au Sud du Sahara, la priorité a été de « traiter » la question du coup d’Etat militaire, au Nord, c’est le « terrorisme islamiste » qui préoccupe tout le monde, y compris les islamistes qui sont au gouvernement. Alger, qui a payé le prix fort – plus de 200.000 morts lors de la lutte contre l’islamisme radical – s’est trouvé débordé par l’irruption d’un mouvement armé touareg sur sa frontière saharienne, en connexion avec des leaders du « terrorisme islamiste » que les Algériens connaissent bien*. C’est ce que Rabat, qui n’a pas de frontière avec le Mali, ne manque pas de rappeler aux Algériens. Histoire de leur mettre un peu de pression.
* Iyad Ag Ghali, chef d’Ansar Eddin, a participé aux accords d’Alger de 2006 entre Bamako et la rébellion touarègue.
Jean-Pierre BEJOT La Dépêche Diplomatique
http://www.lefaso.net/spip.php?article47409&rubrique7
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Ven 13 Avr 2012 - 18:11 | |
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| | | Proton General de Brigade
messages : 3496 Inscrit le : 27/06/2009 Localisation : Partout. Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 14 Avr 2012 - 11:11 | |
| - inanc a écrit:
- L'idéal c'est une coordination avec les pays frontaliers pour que chacun sécurise sa frontière pour éviter que les islamistes se replient ailleurs.
Il faut écraser AQMI et autres islamistes et négocier quelque chose avec le MNLA. Les choses ne sont pas aussi simple, dans la mesure ou AQAI ( Al Qaïda en Algérie Islamique) c'est un groupe créer et gérer par la DRS. Pour écraser le terrorisme il faut traiter le mal à la racine. Regardes inanc, l'avis d'une partie du peuple Algérien sur le terrorisme.. Et ces gens là vivent ce mal de l'intérieur, ils connaissent forcément mieux les rouages du pouvoir. Un avis sur ces temognages? _________________ | |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 14 Avr 2012 - 11:21 | |
| Younes, tu as tout à fait raison pour AQMI et ses liens avec le pouvoir algérien. Il faudrait peut-être une révolution citoyenne en Algérie | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 14 Avr 2012 - 11:23 | |
| - inanc a écrit:
- Younes, tu as tout à fait raison pour AQMI et ses liens avec le pouvoir algérien.
Il faudrait peut-être une révolution citoyenne en Algérie Les Algériens n'en veulent pas trop, ils ont peur d'une guerre civile. Surtout certains soupçons des conspirations de l'extérieur. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 14 Avr 2012 - 18:04 | |
| - Citation :
- Nord-Mali: 160 militaires libérés
Cent soixante militaires maliens faits prisonniers lors des combats entre l'armée régulière et des groupes armés dans le nord du Mali ont été libérés par le mouvement islamiste Ansar Dine, a-t-on appris de sources concordantes. "Nous avons libéré 160 prisonniers militaires maliens. Depuis hier (vendredi), nous avons commencé à les regrouper. "Aujourd'hui, ils sont entre les mains" des autorités maliennes, a déclaré à l'AFP Moussa Ag Hama, un proche du chef d'Ansar Dine, Iyad Ag Ghaly. Ces libérations ont été confirmées par un fonctionnaire du gouvernorat de Gao (nord). "Nous avons fait ça au nom de Dieu", a-t-il ajouté.
"Nous sommes actuellement entre Gao (nord) et Mopti (ville plus au sud-ouest) avec les prisonniers. Iyad a libéré 160 prisonniers, d'autres seront peut-être libérés", a affirmé à l'AFP Moussa Kanté, fonctionnaire au gouvernorat de Gao, qui a assisté en compagnie de responsables musulmans à la libération des prisonniers. "Nous avons rencontré Iyad. Ils nous a dit que tous les musulmans du Mali doivent se donner la main. Il nous a dit qu'il va faire libérer tous les prisonniers militaires qui ne le sont pas encore", a indiqué M. Kanté.
Iyad Ag Ghaly prône la charia (loi islamique) sur tout le territoire malien. Son groupe est appuyé par les jihadistes d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Il est contre la partition du pays, contrairement aux rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA). Ansar Dine s'impose de plus en plus, grâce au soutien d'Aqmi, comme le groupe dominant dans le Nord malien, après avoir combattu au côté du MNLA contre l'armée dans plusieurs localités.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/14/97001-20120414FILWWW00383-nord-mali-160-militaires-liberes.php |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 14 Avr 2012 - 21:29 | |
| - Baybars a écrit:
- inanc a écrit:
- Younes, tu as tout à fait raison pour AQMI et ses liens avec le pouvoir algérien.
Il faudrait peut-être une révolution citoyenne en Algérie Les Algériens n'en veulent pas trop, ils ont peur d'une guerre civile. Surtout certains soupçons des conspirations de l'extérieur. Les Algériens n'ont strictement peur de rien, il convient juste de rappeler que c'est un peuple qui a très chèrement payé le prix de son indépendance nationale, il n'a de ce fait besoin ni de l'admonestation des uns ni de la commisération des autres. Par ailleurs. - Citation :
- Mossa Ag Attaher : "L'Algérie est incontournable dans la gestion de notre conflit"
Par Mélanie Matarese le 14 avril 2012 10h26
Crise avec Bamako, relations avec les islamistes armés, rôle de l'Algérie : Mossa Ag Attaher, porte-parole du bureau politique du Mouvement national pour la libération de l'Azawad, fait le point sur la situation au Mali.
Une grande confusion entoure les négociations pour la libération des otages algériens enlevés jeudi 5 avril. Où en sont les pourparlers ?
Nous collectons des informations pour aider à leur libération, mais nous ne sommes en aucun cas négociateurs avec les preneurs d’otages. Le MNLA a condamné cet acte terroriste et a exprimé sa solidarité avec le peuple algérien. Notre priorité, c’est de sauvegarder la vie des otages et de sécuriser la population.
Les témoins de l’enlèvement racontent que le MNLA n’était pas dans Gao au moment de l’attaque. On a l’impression que vous ne maîtrisez pas toute la situation au nord-Mali…
Après le coup d’Etat à Bamako, l’état-major du MNLA a demandé aux combattants d’accélérer les opérations. Kidal est tombée le 30 mars, Gao le 31, Tombouctou le 1er avril. Pendant que des unités du MNLA attaquaient, d’autres étaient mobilisées pour sécuriser la zone. A Gao, ce fut plus difficile. D’autant que dans la ville, des miliciens, armés par l’Etat malien, se livraient à des actes de vandalisme. Le MNLA a commencé par sécuriser les accès à la ville. Quand les combattants sont arrivés à proximité du consulat, des terroristes, équipés de ceintures d’explosifs, ont menacé de se faire exploser si nous avancions.
Plusieurs groupes islamistes ont revendiqué leur contrôle sur les villes du nord. Est-ce que le MNLA a signé un pacte avec eux contre l’ennemi commun, l’Etat malien ?
Pas du tout. Depuis le 17 janvier, le discours du MNLA est très clair. Nous n’avons rien à voir avec eux. Pour rappel, en 2006, de violents affrontements ont opposé Ag Bahanga (chef rebelle touareg) et Aqmi au cours desquels le numéro 2 d’Aqmi a été tué. En revanche, l’Etat malien est complice de l’implantation d’Al Qaïda dans cette zone. Nous avons des preuves qu’avant le mois de janvier, des camps militaires maliens se sont installés à moins de 20 kilomètres des camps d’Aqmi. Des officiers touareg qui ont déserté l’armée nous ont raconté que l’Etat malien était au courant et qu’ordre leur était donné de ne pas les approcher et de ne pas les inquiéter.
Mais aujourd’hui, Aqmi n’est plus seul. Il y a aussi Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest…
Le MNLA n’a connaissance que de deux groupes islamistes : Aqmi et Ansar Dine. Nous ne considérons pas ces derniers comme des terroristes. L’Etat major du MNLA a rencontré Ag Ghaly. Il nous a fait savoir qu’il souhaitait l’application de la charia sur l’ensemble du territoire. Nous lui avons répondu que le MNLA, dont la revendication est la libération de l’Azawad, ne pouvait accepter une telle idéologie. Lorsque notre Etat sera doté d’institutions démocratiques, des élections seront organisées pour que la population s’exprime sur le projet politique de son choix. C’est vrai, sur le terrain, il y a eu des coïncidences. Ansar Dine a concentré ses attaques sur la région de Kidal, que le MNLA a aussi attaqué. Mais jamais il n’y a eu de commandement commun, ni même de combattant commun. Quant à Mujao, il s’agit d’un groupe fantôme en quête de publicité. Le MNLA, lui, a un combat politique et une lourde responsabilité.
A terme, l’affrontement entre le MNLA et ces groupes semble inévitable…
La présence de ces groupes constitue une menace. Mais elle ne peut pas être un frein à l’aboutissement de notre combat. Une grande assemblée générale s’est tenue mardi entre des chefs de l’Etat-major, de factions nomades, des jeunes, etc… Ils se sont entendus, à l’unanimité, pour demander aux groupes islamistes de quitter le territoire. L’Etat malien a reçu des milliards et du matériel militaire sophistiqué pour lutter contre le terrorisme et il n’a rien fait. Nous disons à la Cédéao, à la communauté internationale et aux pays de la région que le MNLA est disposé à lutter contre le terrorisme et le trafic de drogue. Mais nous ne souhaitons pas ouvrir tout de suite un conflit avec ces groupes.
Cette semaine deux nouveaux fronts de libération de l’Azawad se sont créés. Ne craignez-vous pas qu’ils brouillent votre message ?
Le Front de libération nationale de l’Azawad aurait déjà explosé suite à des tensions internes. Il était constitué d’anciens militaires arabes de l’armée malienne. Aujourd’hui, la majorité de la jeunesse arabe a rejoint le MNLA. Un de ses représentants est devenu secrétaire général adjoint de notre mouvement. Quant au Front de libération de l’Air et de l’Azawad, il s’est formé suite à la décision de la Cédéao de chasser le MNLA de l’Azawad. C’est par solidarité et non pas pour délivrer un message politique différent.
Les relations avec les groupes islamistes seraient aussi à l’origine de tensions au sein même du MNLA…
Il n’y a aucune tension. Au contraire, les rangs se sont resserrés. Les combattants du MNLA sont soudés comme un seul homme.
Quelles relations avez-vous avec l’Algérie ?
Nous souhaitons établir de bonnes relations avec l’Algérie, pays incontournable dans la gestion de notre conflit avec le Mali. Nous aimerions qu’elle use de toute son influence pour trouver une solution dans la région.
Comment réagissez-vous aux propos du président Traoré qui vous menace d'une "guerre totale et implacable" si vous refusez de "rentrer dans les rangs" ?
Suite à l'appel du Conseil de sécurité des Nations-Unies, des Etats-Unis, de la Cédéao et de la France, nous avons proclamé de manière unilatérale la fin des opérations militaires. Nous avons refusé tout dialogue avec les putschistes car ils ne sont pas choisis par le Mali de manière démocratique pour parler en son nom. Nous avons été très surpris de voir que malgré nos efforts, le nouveau président malien nous déclare la guerre alors que son armée a enregistré tant de défaites sur le terrain ! Nous réaffirmons toute notre disponibilité pour des négociations politiques avec un pouvoir malien légitime. M. Traoré doit faire preuve d'un peu plus de courage politique et admettre qu'il ne saurait y avoir de solution militaire au conflit politique qui nous oppose à l'Etat malien. Toute tentive de récupération de l'Azawad par des actions militaires sera considérée par le MNLA comme une déclaration de guerre et une violation flagrante du cessez-le-feu. http://blog.lefigaro.fr/algerie/2012/04/mossa-ag-attaher-lalgerie-est-incontournable-dans-la-gestion-de-notre-conflit.html |
| | | jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 17 Avr 2012 - 10:40 | |
| - Citation :
Mali : le MNLA confronté à des choix
En dépit de sa victoire rapide sur l’armée malienne et l’occupation de vastes territoires, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) est victime de profondes dissensions, qui fragilisent ses acquis récents et l’exposent à l’influence de courants islamistes radicaux, notamment Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Des courants qui tentent de profiter de la situation pour imposer leur loi, comme cela s’est passé lors de la prise de Tombouctou.
La direction politique du MNLA pousse le chef militaire du mouvement, le colonel Mohamed Ag Najem, à fédérer tous les courants du mouvement. Ag Najem a résidé en Libye durant des années, où il servait au sein des forces du colonel Kadhafi, et a quitté ce pays à la suite de la Révolution. Son passage au Mali, où il a rejoint le MNLA, à la tête d’environ 4 000 soldats, a contribué de façon décisive à changer l’équilibre des forces dans ce pays, au détriment de l’armée malienne. A ce jour, il semble se refuser à entrer dans les querelles au sein du mouvement et s’efforce de mener des contacts avec les pays de la région, afin d’endiguer l’influence des groupes radicaux. Ag Najem soupçonne les services de sécurité algériens de soutenir le mouvement islamiste Ansar Dine, afin d’affaiblir la cohésion des Touaregs et de favoriser les divisions au sein du MLNA. Selon des sources locales, l’enlèvement du consul d’Algérie à Gao, avec un certain nombre d’employés du consulat, par le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) — issu de la scission d’AQMI — est destiné à faire pression sur Alger, pour qu’il s’abstienne de toute intervention directe militaire dans le conflit.
Du côté français, même si, officiellement, Paris ne soutient pas le mouvement touareg, la DGSE tente de l’aider à endiguer l’influence d’AQMI et des autres groupes islamistes dans le Sahel. En outre, la France compte sur ses bonnes relations avec la Mauritanie pour tenter d’influer sur la situation dans la région. Du côté des organisations djihadistes, AQMI aurait été pris de court par les événements au Mali. Son intervention sur le terrain semble avoir été tardive et les combattants djihadistes arabes ne semblent avoir fait leur apparition dans la région qu’au cours des dernières semaines.
La participation d’Ansar Dine, commandé par Iyad Ag Ghali, un Touareg qui recrute localement au sein de son ethnie, a néanmoins été décisive pour la prise de Tombouctou. Iyad Ag Ghali a fait alliance avec le mouvement d’Abou Abdelkarim Targui, connu pour son implication dans le trafic de drogue et ses liens avec AQMI. Grâce à cette alliance, Ansar Dine a réussi à se renforcer, le nombre de ses combattants passant d’un peu plus d’une centaine en janvier dernier à plus d’un millier, composés pour la plupart de Touaregs, parfois enrôlés de force. Aujourd’hui, nul doute que la situation dans le nord du Mali est amenée à évoluer rapidement. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) donne la priorité à la normalisation et à la restauration de la légalité à Bamako, avant de s’occuper du nord du pays. Un certain nombre d’options restent ouvertes pour arriver à un accord régional et international, dont celle d’une intervention militaire des pays d’Afrique de l’Ouest, avec le soutien logistique de la communauté international. La deuxième option étant l’ouverture de négociations avec les Touaregs, en leur proposant un statut d’autonomie contre un engagement de leur part à participer à la lutte contre AQMI.
TTU
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| | | jonas General de Brigade
messages : 3370 Inscrit le : 11/02/2008 Localisation : far-maroc Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 17 Avr 2012 - 11:49 | |
| - Citation :
Sahel, le temps de la coopération maghrébine, par Charles SAINT-PROT
On se souvient qu’un bon nombre de miliciens touaregs ont été impliqués dans le mercenariat au profit de Kadhafi. Les stocks d’armes emportés après la chute du régime du tyran libyen ont considérablement renforcé la capacité de nuisance de certains groupes d’agitateurs au Sahel, notamment au Mali, face à des armées régulières mal encadrées et mal équipées.
Le coup d’État du 22 mars 2012 à Bamako a conduit à une agitation qui a favorisé la conquête du nord du Mali par les séparatistes touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et divers mouvements extrémistes prétendument "islamistes". Du coup, les putschistes qui voulaient protester contre la corruption et le manque de moyens accordés aux militaires pour maintenir l’ordre au nord du pays ont favorisé la partition. Les Etats membres de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont condamné la proclamation d’indépendance des rebelles touaregs, du 6 avril, et réaffirmé leur attachement à l’intégrité territoriale du Mali et au principe de l’intangibilité des frontières. On aurait souhaité que certains de ces Etats, et d’autres membres de l’Union africaine, adoptassent le même principe de sagesse en s’abstenant jadis de reconnaitre un Etat factice au Sahara marocain, inventé de toutes pièces par l’argent de Kadhafi et les services algériens. Sur ce point, on comprend mal comment Alger peut être à la fois contre la partition du Mali et pour la partition du Maroc, en voulant amputer ce pays de son Sahara…
Le Mali septentrional est donc passé sous le contrôle des séparatistes touaregs et des groupes extrémistes Ansar Dîn (proche d’AQMI), Mujao ou, à titre figuratif, le Boko Haram nigérian, sans que l'on sache vraiment qui s'impose à qui. Le risque est de voir s’installer une zone de non-droit où les groupes terroristes et mafieux régneront en maitres, constituant ainsi une base arrière pour leurs activités criminelles. La situation au nord du Mali vient rappeler l’extrême instabilité des régions sahélienne et saharienne. Cette instabilité trouve principalement sa source dans la collusion entre les groupes terroristes d’AQMI ou autres, les organisations de trafiquants de stupéfiants et d’armes, les groupes séparatistes au Sahel ou au Sahara, notamment le Polisario dont on sait qu’il est lié aux nébuleuses d’AQMI dans des affaires de trafic de stupéfiants et des affaires criminelles et terroristes perpétrées aux frontières avec le Mali et la Mauritanie.
Dans ces conditions, l’enjeu majeur est d’œuvrer au maintien de la stabilité dans la région du Sahel et du Sahara grâce à une coopération entre les États de la région et les organisations régionales concernées. A cet égard, l’Algérie qui a une frontière de plus de 1300 kilomètres avec le Mali et une importante minorité touarègue doit enfin abandonner des visées dépassées concernant le Sahara marocain et, au contraire, coopérer avec son grand voisin maghrébin. Or, c’est tout le contraire qui se passe puisque les dirigeants d’Alger s’ingénient à exclure le Maroc de toutes les structures régionales de coopération en matière de sécurité et de défense dans la région, prétextant notamment du fait que le Maroc ne serait pas «un pays du champ » alors que la lutte contre le terrorisme et le crime transfrontalier devrait naturellement regrouper tous les Etats de la région, à commencer par ceux qui ont le plus de capacité et de crédibilité en la matière. En réalité, on en revient toujours à la question du Sahara marocain et l’on voit bien comment ce conflit artificiel, reliquat de la guerre froide entretenu artificiellement par Alger dont la diplomatie a du mal à trouver une cohérence entre le soutien affiché naguère à Kadhafi, la prétention de s’autoproclamer le gendarme du Sahel, l’hostilité à l’instauration Etat de l’Azawad et le soutien à un groupe d’agitateurs visant à la création d’un Etat fantoche au Sahara marocain. En tout cas, il est clair que le conflit du Sahara marocain est aujourd’hui un facteur essentiel de l’instabilité dans toute la région et un obstacle majeur à une coopération sérieuse et efficace en vue de construire un partenariat maghrébin pour la paix, la sécurité et le développement.
l’Observatoire d’études géopolitiques
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| | | linust Aspirant
messages : 558 Inscrit le : 07/08/2010 Localisation : boul9nadel Nationalité :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Mar 17 Avr 2012 - 13:21 | |
| un article interessant qui me laisse perplex - tous ces armes ont du passer par le territoire Algerien et bien avec sa benediction pour nourir plus de separatisme dans la region afin de donner un coup de pouce a son cheri de tindof mais a paraitre ce plan n´a pas donné fruit (merci Othmani) - ou li 7far chi 7fra kai ti7 fiha (celui qui fait le trou tombera dedans) | |
| | | Inanç Genelkurmay Başkanı
messages : 6351 Inscrit le : 13/07/2009 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Sam 28 Avr 2012 - 12:35 | |
| - Citation :
- Le groupe islamiste armé Ansar Dine, qui contrôle une partie de la ville de Tombouctou, dans le nord du Mali, a mis sur pied vendredi une "police islamique" pour "appliquer la charia" (loi islamique) aux voleurs.
"Ansar Dine a installé ce vendredi une police islamique à Tombouctou pour appliquer la charia aux voleurs", a déclaré une source très bien informée à Tombouctou. "C'est vrai. La nouvelle police islamique est installée dans le siège de l'ancienne Banque malienne de la solidarité (BMS), à Tombouctou. Ansar Dine a dit qu'il va appliquer la charia parce qu'il y a trop de vols", a précisé Issa Maïga, un élu de la région.
"Au siège de la police islamique a été inscrit police islamique en arabe. Il y a aussi un véhicule qui circule en ville sur lequel il est écrit police islamique en arabe", a ajouté un proche d'un imam de Tombouctou.
Le groupe armé islamiste Ansar Dine, dirigé par Iyad Ag Ghaly et appuyé par la branche maghrébine d'Al-Qaïda (AQMI), partage le contrôle de la ville de Tombouctou avec le Front national de libération de l'Azawad (FNLA), composé d'arabes ressortissants de la région de Tombouctou.
Selon les observateurs, les deux groupes pourraient "très rapidement" se livrer à des combats pour le contrôle de la localité. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/28/97001-20120428FILWWW00260-mali-police-islamique-a-tombouctou.php | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 30 Avr 2012 - 12:01 | |
| Une intervention de l'ANP près de la frontière algéro-malienne a conduit à l'élimination de 20 terroristes du mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest. Plus de précisions http://www.alarabonline.org/algeriatoday/display.asp?fname=\2012\04\04-30\300.htm&dismode=x&ts=30-4-2012%208:24:38 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 30 Avr 2012 - 12:13 | |
| cest pour ca quil y a plein d'avion a tamanraste - Citation :
- L'armée algérienne tue 20 terroristes présumés près de la frontière malienne
ALGER (AP) — L'armée algérienne a tué dimanche 20 personnes appartenant selon elle au Mouvement pour l'unité du jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), dans la ville de Tin Zaouatine, à la frontière avec le Mali, rapporte lundi le quotidien arabophone "Al Khabar", qui cite des sources sécuritaires locales non identifiées.
D'après ces sources, les islamistes présumés, qui circulaient en convoi de véhicules tout-terrain, prévoyaient d'attaquer dimanche matin deux camions-citerne de carburant partis de Tamanrasset (nord) et se rendant à Tin Zaouatine.
L'aviation, qui suivait les mouvements du convoi, l'a frappé juste avant qu'il ne s'attaque aux deux camions, tuant tous les membres du groupe, dont le chef Houma Ould abd el Ali, malien. ce dernier a succombé lors de son transfert vers un hôpital de compagne à Tin Zaouantine, précise "El Khabar".
Le journal précise que les corps de cinq terroristes présumés ont été transférés dimanche sur Alger pour les besoins de l'analyse de leur ADN, et que des dizaines d'armes et de documents ont été détruits lors du raid de l'aviation.
C'est la première opération anti-terroriste de cette envergure qu'aurait menée l'armée algérienne dans cette région, où elle a renforcé sa présence ces dernières semaines après la prise de contrôle du nord du Mali par des rebelles, dont des groupes islamistes armés.
L'opération est également un coup rude porté au MUJAO, qui risque de peser sur les négociations en cours pour la libération de sept diplomates algériens enlevés le 2 avril dernier à Gao, dans le nord-est du Mali. AP et le resultat - Citation :
- Algériens enlevés: échec des négociations
Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui détient depuis le 5 avril sept otages algériens, dont le consul d'Algérie à Gao (nord du Mali), a affirmé aujourd'hui que "la vie des otages est en danger" après l'échec des négociations avec l'Algérie. "La délégation algérienne (...) a refusé complètement nos demandes, et cette décision mettra la vie des otages en danger", a déclaré dans un court message Adnan Abu Walid Sahraoui, porte-parole du Mujao.
Il a précisé qu'une délégation algérienne avait assisté aux négociations, sans donner de détails sur les revendications de son mouvement. Mercredi, le Mujao avait affirmé vouloir négocier la libération du consul algérien et de ses six collaborateurs "au nom de l'islam". Cette déclaration avait été interprétée comme un durcissement de ton, le Mujao ayant auparavant affirmé avoir "donné (son) accord" pour la libération des six otages. "Nous avons donné l'accord à nos frères d'Ansar Dine", groupe islamiste dirigé par le chef touareg malien Iyad Ag Ghaly, avait déclaré il y a une semaine cette même source, sans toutefois préciser de date ou de lieu, ni évoquer une éventuelle contrepartie à leur libération.
Le Consul d'Algérie et ses six collaborateurs ont été enlevés le 5 avril à Gao, quelques jours après que le Nord du Mali fut tombé sous le contrôle de divers groupes armés dont le Mujao, Ansar Dine, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg).
La semaine dernière, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait assuré lors d'une conférence de presse à Alger que ses compatriotes otages étaient "en bonne santé" et que "les perspectives" de leur libération étaient "réelles". "Nous avons bon espoir que les discussions qui se sont développées très rapidement après leur privation de liberté nous conduisent vers une fin heureuse", avait ajouté le chef de la diplomatie algérienne.
Outre les sept otages algériens, le Mujao avait revendiqué en décembre 2011 le rapt fin octobre dans l'ouest de l'Algérie de deux Espagnols et une Italienne qui, selon un porte-parole du groupe, sont toujours retenus par ce groupe dissident d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/04/30/97001-20120430FILWWW00284-algeriens-enleves-a-gao-echec-des-negos.php
Dernière édition par zapbox le Lun 30 Avr 2012 - 12:19, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 30 Avr 2012 - 12:18 | |
| Ils n'auront pas leur rançon, du moins pas avec l'Algérie. |
| | | Viper Modérateur
messages : 7967 Inscrit le : 24/04/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 30 Avr 2012 - 16:10 | |
| Et les otages ne reverrons certainement plus leur proches ... _________________ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition Lun 30 Avr 2012 - 16:17 | |
| l algerie ne negocie pas avec les terroriste pour eles prise d'orage , elle veu meme le fair voté a l'ONU on les fera liberé autrement |
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| Sujet: Re: Crise Malienne - risque de partition | |
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| | | | Crise Malienne - risque de partition | |
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