Moroccan Military Forum alias FAR-MAROC
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 Intervention militaire au Mali - Opération Serval

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MessageSujet: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeVen 11 Jan - 16:17

Rappel du premier message :

Nous traiterons ici de l'intervention militaire (malienne et/ou étrangère) en cours au Mali.

Bons échanges messieurs Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_sal

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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeLun 11 Nov - 16:58

Citation :
 Armée française - opérations militaires OPEX (page officielle)

Le 31 octobre 2013, lors d'une visite aux 1200 soldats de la Force SERVAL stationnés sur la plateforme opérationnelle « Désert » à Gao, monsieur Kader Arif, le Ministre délégué auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens combattants a inauguré une stèle, commémorant le sacrifice des sept soldats français morts depuis le début de l’opération.

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Crédits: EMA / armée de Terre
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeJeu 14 Nov - 12:39

Citation :
Des militaires français neutralisent des membres d'Al-Qaïda

PARIS - Une opération spéciale, menée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le nord-est du Mali, a permis de neutraliser plusieurs membres d'Al-Qaïda et de saisir du matériel, a annoncé jeudi le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud.

Cette nuit même, à 02H30 du matin, nous avons (eu) une opération spéciale contre un pick-up dans le désert, à peu près à 200-250 kilomètres à l'ouest de Tessalit, donc en plein milieu du désert, où nous avons neutralisé un certain nombre de gens d'Al-Qaïda, a-t-il déclaré à la radio Europe 1. L'amiral n'a pas précisé si le terme neutralisé signifiait tuer ou capturer.

Au Mali, les opérations militaires ne sont pas encore terminées, a-t-il ajouté. La mission menée dans la nuit continue et maintenant nous récupérons le matériel qui va +parler+ d'une certaine façon, a précisé l'amiral Guillaud.

L'opération était-elle prévue ? Non, a répondu l'officier. Nous agissons de deux façons, soit sur de grosses opérations comme il y a 15 jours +Hydre+, où nous sommes en chasse, soit sur réaction sur des tas de renseignements, dont beaucoup viennent de la population, a-t-il dit.

Au Mali, ce n'est pas fini, même si le niveau de violence a énormément baissé et si depuis le début de l'intervention française en janvier, en huit mois, nous avons fait des avancées phénoménales, a-t-il relevé.

Nous travaillons aussi bien avec les pays voisins, Niger, Burkina Faso, éventuellement Tchad et nous coopérons aussi avec l'Algérie de façon qu'il n'y ait pas de sanctuaire, a aussi expliqué l'amiral.

Environ 3.000 militaires français sont actuellement déployés au Mali. L'objectif de Paris est de réduire ce contingent à 1.000 hommes d'ici début 2014 qui auront en particulier des taches antiterroristes, avait récemment indiqué le chef de la diplomatie française Laurent Fabius.

http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/86475-des-militaires-francais-neutralisent-des-membres-d-al-qaida.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeJeu 14 Nov - 14:39

Citation :
Serval : point de situation du 14 novembre 2013

Mise à jour : 14/11/2013 19:19  


Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 7 novembre 18h00 jusqu’au jeudi 14 novembre, 18h00

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 645

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont une trentaine effectuées par les avions de chasse. Environ 25 sorties ont été dédiées aux missions de transport et autant aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Au sol, la force Serval poursuit les opérations autour de la boucle du Niger, et dans le Nord du pays, en coordination avec les unités de la MINUSMA et des FAMA.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 560

Depuis le 7 novembre 2013, les opérations terrestres se poursuivent dans la région élargie de Kidal. Des opérations combinées y ont été menées et se poursuivent toujours. Parallèlement, des patrouilles mixtes sont menées quotidiennement en ville par le bataillon sénégalais de la MINUSMA, appuyé par le détachement de liaison et d’appui (DLA) de la force Serval ainsi que les FAMA.

Depuis le 2 novembre, le dispositif militaire a été ponctuellement renforcé dans la région. Environ 200 militaires en provenance de Gao sont ainsi arrivés à Kidal. Ces mouvements illustrent la mobilité et la souplesse de la force Serval, en mesure de concentrer des moyens sur une zone ou une autre en fonction des besoins.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 470

Le 11 novembre 2013, les militaires engagés dans l’opération Serval ont, comme leurs camarades en France et dans le monde entier, commémoré le 95e anniversaire de l’armistice de 1918 et le souvenir de tous les soldats morts pour la France. A Bamako, peu avant la cérémonie, le Général de division Marc Foucaud, commandant la Force Serval, accompagné du ministre de la Défense et des anciens combattants malien, Monsieur Soumeylou Boubéye Maïga, de l’ambassadeur de la France au Mali, Monsieur Gilles Huberson, ainsi que des représentants des forces de la MINUSMA et d’EUTM Mali, ont inauguré le camp « CBA Damien Boiteux », abritant les troupes françaises à Bamako. Le camp porte le nom du premier soldat tombé dans la cadre de l’opération Serval.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 382

Enfin, dans la nuit du 13 au 14 novembre, à 2h30 du matin, une opération combinée a été conduite contre un groupe suspect circulant en véhicule en plein milieu du désert à plus de 200 kilomètres à l'ouest de Tessalit. Cette opération d’opportunité, pendant laquelle un certain nombre d'individus d'Al Qaïda ont été « neutralisés », a pu être conduite grâce aux renseignements fournis par la population.

Environ 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent leur mission visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en accompagnant la montée en puissance des forces de la MINUSMA et des FAMA.

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Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 1142
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-14-novembre-2013
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeJeu 14 Nov - 15:23

Citation :
Mali : un camp porte le nom du militaire Damien Boiteux

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 1144
Damien Boiteux était pilote du 5e RHFS de Sauvagnon. (Archives PP)

Le premier militaire français tué en janvier dans le cadre de l'opération militaire Serval de la France contre les groupes jihadistes au Mali, Damien Boiteux, a été honoré lundi à Bamako où un nouveau camp porte désormais son nom. Le camp de l'armée française Damien-Boiteux, situé à l'aéroport de Bamako-Sénou, a été inauguré lors de la cérémonie de la commémoration de la fin de la Première Guerre mondiale, ce que l'ambassadeur de France à Bamako Gilles Huberson a jugé "très symbolique", soulignant que Damien Boiteux est "mort à la fois pour la France et pour le Mali".

Damien Boiteux, qui servait depuis 22 ans dans l'armée de terre française, a été mortellement blessé le 11 janvier aux commandes de son hélicoptère lors de la première phase de l'opération Serval. Il était pilote au 4e Régiment d'hélicoptères forces spéciales (RHFS) basé à Sauvagnon.

Un hommage avait déjà été rendu le 8 novembre à Damien Boiteux à Konna où une rue porte déjà son nom, et où a été posée la première pierre d'un monument à sa mémoire.

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2013/11/13/mali-un-camp-porte-le-nom-de-damien-boiteux,1164582.php#xtor=RSS-5
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeMer 20 Nov - 9:32

Citation :
Trois soldats français blessés à Kidal: une explosion a touché leur VBL

Un VBL de Serval a sauté sur une mine ou un IED cette nuit à Kidal. L'information d'abord donnée par l'agence AP a été confirmée par l'EMA à Paris.

Trois blessés légers (des membres du GTIA Korrigan) ont été évacués à Gao. L'explosion a eu lieu vers 1h du matin, au sud-est de la ville, entre l'aéroport et le camp qui abrite les éléments français; elle a fait des dégâts limités sur le véhicule.

http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/11/20/trois-soldats-francais-blesses-a-kidal-leur-vbl-a-saute-sur-10697.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeVen 22 Nov - 14:25

Citation :
Serval : point de situation du 21 novembre 2013  

Mise à jour : 22/11/2013 16:30  


Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 14 novembre 18h00, jusqu’au jeudi 21 novembre 18h00.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 1179

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont environ 40 effectuées par les avions de chasse. 30 sorties ont été dédiées aux missions de transport et 10 aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Depuis le 14 novembre 2013, les opérations terrestres se poursuivent dans le Nord du pays, en particulier dans la région de Gao. Des patrouilles sont menées quotidiennement, dans la ville et ses environs, par les forces armées maliennes (FAMA), les forces de la Minusma et la force Serval. Lors d’une patrouille le mercredi 20 novembre, le bataillon malien ELOU a découvert une cache d’armes appartenant aux groupes armés terroristes (GAT) au nord-ouest de la ville. Un peu plus tard dans la journée, à 40 km au nord, le sous groupement VBCI du GTIA Korrigan a démantelé un stock de munitions regroupant une cinquantaine d’obus, dont une quinzaine de 122 mm, et une trentaine de 81 mm, ainsi qu’une quarantaine de fusées pour obus et quelques grenades encartouchées de 40 mm. Parallèlement à ces actions, le groupement aéromobile a réalisé des opérations de reconnaissance de points et zones d’intérêt en vue de renseigner et diriger l’action des troupes au sol.

Le samedi 16 novembre 2013, le ministre de l’intérieur, Manuel Valls a rendu visite à la force Serval à Bamako. Accompagné de monsieur Gilles Huberson, ambassadeur de France au Mali et du directeur général de la gendarmerie nationale, le général d’armée Denis Favier, le ministre a marqué son intérêt pour l’implication de la force Serval à mener des opérations visant à désorganiser les réseaux terroristes. Lors d’un entretien avec le détachement prévôtal de la force Serval, M. Valls a évoqué l’appui apporté par le ministère de l’intérieur aux opérations menées par les armées.

Le 20 novembre, à plus d’un kilomètre au Nord de l’aéroport de Kidal, une explosion a touché un VBL qui rentrait de patrouille. L’explosion a touché l’avant du véhicule. Les trois membres de l’équipage ont été légèrement blessés. Dans la région de Kidal, les FAMa et les soldats sénégalais de la Minusma, appuyés par la force Serval, continuent à mener des opérations de reconnaissance d’axes, contrôle de zone et de fouille.

A quelques jours des élections législatives, ces opérations, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, participent à la stabilisation du pays.

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 2142

Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-21-novembre-2013
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeMer 27 Nov - 12:20

Citation :
Mali : 200 bombes larguées depuis janvier  

Le 27/11/2013 à 16:56   | Par Guillaume Steuer  


Plus de 200 bombes ont été larguées au-dessus du Mali par les avions de combat français depuis le lancement de l'opération Serval en janvier dernier, a indiqué cet après-midi un officier de l'armée de l'Air à l'occasion de la conférence "Delivering Precision Effects in a Complex Environment", organisée par la 3AF du 27 au 29 novembre, à Paris.

Le lieutenant-colonel Viaud a par ailleurs souligné que plus de 6.000 heures de vol avaient été accumulées par les chasseurs-bombardiers français sur ce théâtre d'opérations. Pour l'heure, trois Mirage 2000D restent encore déployés à Bamako, tandis que six Rafale B/C sont en place à N'Djamena, au Tchad, pour agir sur le Mali en cas de besoin. Aucun tir de bombe n'aurait toutefois été nécessaire sur ce théâtre depuis le début du mois de septembre.

Parallèlement, le lieutenant-colonel Beutter a livré le bilan de l'Aviation légère de l'armée de Terre (Alat) pour cette même opération. D'après l'officier, les hélicoptères de l'armée de Terre auraient tiré 3.330 obus, 22 missiles antichar HOT (mis en oeuvre par les Gazelle) ainsi que 180 roquettes.


http://www.air-cosmos.com/defense/mali-200-bombes-larguees-depuis-janvier.html  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeVen 29 Nov - 12:15

@ zaymo : Je te répond ici parce que la bas c'est HS

Citation :
There have also been unconfirmed reports of the presence of Special Forces units in Mali, as part of the French intervention to help Malian regime in its fight against the Touareg/AQIM rebelion.
J'ai l'impression que cette rumeur se fait de plus en plus vraie ...
Tu peux nous mettre ta source Stp zaymo . Merci
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeVen 29 Nov - 16:06

Citation :
Serval : point de situation du 27 novembre 2013

Mise à jour : 29/11/2013 16:25


Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 21 novembre 18h00 jusqu’au jeudi 28 novembre, 18h00.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 2161

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont environ 45 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une quinzaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Depuis le 22 novembre, la force Serval poursuit les opérations contre les groupes armés terroristes (GAT) principalement dans le grand Gao.

Le premier tour des élections législatives s’est déroulé le 24 novembre dans tout le pays. Ce scrutin s’est déroulé avec succès sans incidents majeurs. Il a mobilisé l’ensemble des forces de sécurité maliennes ainsi que les bataillons de la MINUSMA.

En poursuivant ses missions de lutte contre les GAT, la force Serval a indirectement contribué au bon déroulement de ces élections dans lesquelles elle s’est plus spécifiquement impliquée grâce à son dispositif de DLA et DAO qui s’est tenu en appui des unités de la MINUSMA et des FAMA. Deux sections de la force Serval se sont tenues en soutien plus direct des forces de sécurité maliennes, dans les villes de Abeibara et Tinessako.

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

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Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


http://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/serval-point-de-situation-du-27-novembre-2013
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeLun 2 Déc - 11:30

Citation :
Mali: attentat-suicide près d'une position française, aucune victime sauf le kamikaze


BAMAKO - Un kamikaze s'est fait exploser dans la nuit de samedi à dimanche près d'une position de l'armée française à Ménaka, dans le nord du Mali, sans faire d'autre victime, ont indiqué des sources militaires malienne et française.

Le kamikaze visait une position de l'armée française, dans la ville de Ménaka. Les troupes françaises ont détecté sa présence et dans la précipitation, l'homme a actionné sa ceinture (d'explosifs), se tuant mais sans faire d'autre victime, a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'armée malienne, joint au téléphone dans le nord du Mali.


L'information a été confirmée par le service de communication de l'opération Serval, la force militaire française dans le nord du Mali, mais partiellement démentie dans la soirée par le ministère français de la Défense, selon qui l'attaque visait un bataillon nigérien de la force de l'ONU au Mali.

La ville de Ménaka est située à environ 300 km à l'est de Gao, la plus grande ville du nord du Mali.

Au moins deux autres kamikazes, complices de celui qui a été tué et qui apparemment devaient prendre part à l'attaque contre les troupes françaises, ont pris la fuite, a ajouté la source militaire malienne.

Le kamikaze s'est fait exploser à distance d'une position française à Ménaka. Nous ne comptons aucune (perte) dans nos rangs, a affirmé la source militaire française de Serval, qui a précisé que l'auteur de l'attentat-suicide avait été détecté à l'avance.

Peut-être que le kamikaze avait d'autres complices qui ont pu s'échapper, a ajouté la même source.

Dimanche dans la soirée, le ministère français de la Défense a fourni une version différente des faits.

Selon le porte-parole de l'état-major français Gilles Jaron, l'attaque visait un bataillon nigérien de la Minusma (Force de l'ONU au Mali) de quelque 500 à 700 hommes, dans lequel figure uniquement un détachement de liaison et d'appui de 24 soldats français.

Deux habitants de Ménaka, interrogés par l'AFP, ont affirmé avoir vu dimanche un hélicoptère de l'armée française qui volait dans le ciel de cette ville, par mesure de sécurité.

Les jihadistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique, qui ont occupé pendant plusieurs mois le nord du Mali en 2012, en ont été en grande partie chassés par l'intervention militaire franco-africaine qui a débuté le 11 janvier et est toujours en cours.

Toutefois, des groupes résiduels parviennent à y mener de manière régulière des actions contre les armées malienne et étrangères présentes dans la région.


http://www.romandie.com/news/n/_Mali_attentat_suicide_pres_d_une_position_francaise_aucune_victime_sauf_le_kamikaze_14011220131943.asp?
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeDim 8 Déc - 11:35

Citation :
Serval : point de situation du 5 décembre 2013

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 28 novembre 18h00 jusqu’au jeudi 5 décembre, 18h00.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 3127

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont une cinquantaine effectuée par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une dizaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Samedi 30 novembre, vers 23h, une tentative d’infiltration terroriste a été décelée par les militaires français du détachement de liaison et d’appui (DLA) en appui du bataillon nigérien de la MINUSMA, stationné dans un camp de la MINUSMA à Ménaka, à l’Est de Gao. Après avoir été détecté, un suicide bomber a explosé à plus de 300 mètres au Sud-Ouest de l’entrée du camp alors que les autres individus qui constituaient le groupe se sont enfuis suite à la mise en œuvre d’artifices éclairants par le DLA. Le bataillon nigérien a déployé deux pick-ups en surveillance du camp, tandis que le DLA restait en appui dans la zone. Cet incident n’a fait aucune victime en dehors du suicide bomber.

Depuis le 1er décembre, le GTIA Korrigan poursuit ses patrouilles dans la région de Gao à la fois à l’est et à l’ouest du fleuve Niger, ainsi que dans la région de Kidal.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 1245

Le 3 décembre 2013, la force Serval a inauguré le marché de Gadeye dans le cœur historique de Gao. Placée sous la responsabilité des spécialistes des actions civilo-militaires du groupement Korrigan, la rénovation du marché annonce un retour à la vie normale et devrait favoriser la reprise des échanges commerciaux et les bonnes relations entre habitants.

Du 1er au 5 décembre, Monsieur Bied-Charreton, directeur administratif et financier (DAF) du ministère de la Défense, a rendu visite aux différents détachements français engagés au Mali. Il a rencontré les militaires de la force Serval à Bamako et Gao ainsi que ceux de la mission EUTM à Koulikoro. A Bamako, il s’est entretenu avec le général de division Foucaud commandant la force Serval et avec le commandant de la mission EUTM, le général de brigade Guibert. A Gao, après un passage au marché de Gadaye, il a visité deux projets de reconstruction en cours auxquels contribue la force Serval, les rénovations du palais de justice et de l’institut de formation des maîtres (IFM).

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 2175
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-5-decembre-2013
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeMar 10 Déc - 14:44

Citation :
Nord du Mali: 19 jihadistes tués dans une opération de l'armée française

Publié par romandie.com le 10 Décembre 2013, 18:47pm

BAMAKO - Dix-neuf membres d'un groupe jihadiste ont été tués mardi lors d'une opération de l'armée française en cours dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, a appris l'AFP de source militaire française à Bamako.

Une opération militaire française est actuellement en cours au nord de Tombouctou, a indiqué cette source, ajoutant que les troupes françaises font face à un groupe assez déterminé et le bilan pour le moment est de 19 éléments de ce groupe tués.

Nous avons le contrôle de la situation, a affirmé cette source en indiquant qu'aucune victime n'était à déplorer parmi les soldats français engagés dans cette opération

Cette source militaire française n'a pas précisé à quel groupe jihadiste appartenaient les 19 éléments tués.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 1249

L'armée française intervient au Mali depuis janvier aux côtés d'autres armées africaines, intégrées depuis à la force de l'ONU, la Minusma, contre les groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda qui ont occupé le nord de ce pays pendant neuf mois en 2012. Ils ont été affaiblis, mais restent néanmoins actifs dans la région.

Après une accalmie de plusieurs mois, ces groupes jihadistes avaient repris leurs attaques meurtrières le 28 septembre, tuant depuis une dizaine de civils et de militaires maliens et tchadiens membres de la Minusma.

Mi-octobre, l'armée française, la Minusma et l'armée malienne avaient lancé dans le nord du Mali une vaste opération anti-jihadiste de plus de 1.500 soldats baptisée Hydre.

Son objectif était de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées pour stabiliser la Mali, avait alors précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'état-major des armées française.

Mi-novembre, une opération spéciale de l'armée française dans le nord-est du Mali, avait permis de neutraliser plusieurs membres de groupes jihadistes et de saisir du matériel, selon le chef d'état-major des armées françaises, l'amiral Edouard Guillaud.

Selon des sources sécuritaires régionales, Hacène Ould Khalill, un Mauritanien plus connu sous le nom de Jouleibib, numéro deux du groupe jihadiste dirigé par l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, avait été tué lors de cette opération dans la région de Tessalit, près de la frontière algérienne.
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeJeu 12 Déc - 11:27

Citation :
Mali : agacement de Bamako après la nouvelle opération militaire française  

Au Mali, une importante opération militaire est toujours en cours dans une vaste région au nord de Tombouctou. Au moins 19 djihadistes ont été tués lors d'affrontements durant les derniers jours. Si toutes les parties, le Mali, la France et la Minusma s'accordent sur les objectifs militaires, cette offensive menée dans le secret par l'armée française exaspère les autorités de Bamako.

Pour le pouvoir malien, c'est visiblement l'opération de trop. Depuis ce week-end, une centaine de véhicules et des hélicoptères français sont engagés au nord de Tombouctou. Objectif : traquer des éléments d'Aqmi.

« Il est temps que les Français travaillent avec nous »

Mais une fois de plus dans ce que Paris appelle « la lutte contre le terrorisme », le pouvoir malien n'a pas été prévenu de cette offensive. « Ni de son organisation, ni de son déroulement », affirme un cadre de l'armée du Mali. « Il est temps que l'armée française travaille avec nos forces, ajoute une source gouvernementale à Bamako. Nous avons reçu des informations après les combats contre les jihadistes, ce n'est plus possible ».

Pas de commentaires

Lorsque l'on questionne ce contact sur le fait que les Français travaillent peut-être en solo par crainte de fuites au sein de l'armée malienne, l'idée est réfutée : « Les temps ont changé, nos hommes sont désormais aptes à participer à ce type d'actions ». Enervement de Bamako donc et grand silence coté français, ni l'Elysée, ni le ministère de la Défense n'ont souhaité commenter ces informations. Quant à l'opération en cours au nord de Tombouctou, l'état-major à Paris refuse même d'en donner le nom.  


http://www.rfi.fr/afrique/20131212-mali-agacement-bamako-apres-nouvelle-operation-serval  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeJeu 12 Déc - 11:32

Ces Maliens commencent a prendre la grosse tête j'ai l'impression ... Déjà que la France a sauver leur fesses d'une débâcle assurée , et ils se permettent de fanfaronner . C'est ingrat de leur part .
Bien sur que l'armée Fr va refuser de collaborer avec eux (pour l'instant au moins) , leur armée est inefficace et immature , elle est exploser entre bérets verts et rouges , sans parler de la corruption et des luttes de pouvoirs internes , une armée du tiers monde quoi ...
Je comprend parfaitement le fait que les Francais veuillent bosser perso , sa sera plus un boulet que autre chose de collaborer avec l'armée malienne .
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeVen 13 Déc - 12:12

Citation :
Serval : point de situation du 12 décembre 2013

Mise à jour : 13/12/2013 17:04  

Point sur les opérations de la force Serval depuis le jeudi 5 décembre 18h00 jusqu’au jeudi 12 décembre, 18h00

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 3135

Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 90 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. 40 de ces sorties ont été dédiées aux missions de transport et 20 aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Depuis le 6 décembre, le GTIA Korrigan poursuit ses missions de sécurisation en menant des  patrouilles dans la région de Gao et dans l’ensemble du Nord de la boucle du Niger.

Le 7 décembre 2013, sur le camp d’entraînement de Koulikoro,  a eu lieu la cérémonie de fin de formation du groupement tactique interarmes (GTIA) malien baptisé Sigui, « les buffles » en langue tamashek. Il s’agit du troisième bataillon malien à être formé par la mission EUTM Mali, après le GTIA Waraba et le GTIA Elou. La cérémonie, présidée par le général Mahamane Touré, chef d’état-major général des armées (CEMGA) malien et le général Bruno Guibert, commandant la mission européenne d’entrainement au Mali (EUTM Mali), s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires maliennes des autorités civiles et militaires des missions internationales en place au Mali. Le GTIA Sigui a effectué une formation d’une durée de 10 semaines dans le cadre d’EUTM Mali,  qui s’est achevée lors d’un exercice de synthèse conduit du 2 au 4 décembre 2013, dans la région de Koulikoro.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 1264

Le 9 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA appuyé par son détachement de liaison et d’appui (DLA) a mené une patrouille à une trentaine kilomètres au nord-ouest de Tessalit. En tout, trois sections renforcées de véhicules blindés ont pris part à cette mission, soit une vingtaine de véhicules.

A quelques jours du second tour des élections législatives, ces opérations, au même titre que celles qui sont régulièrement menées, contribuent à établir un niveau de sécurité permettant le bon déroulement de ce processus électoral. Les forces de sécurité maliennes assureront la sécurisation de ce scrutin, appuyées par les forces de la MINUSMA et, si besoin, par la force Serval.

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 2188
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


http://www.defense.gouv.fr/operations/mali/actualite/serval-point-de-situation-du-12-decembre-2013  
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeVen 13 Déc - 13:39

Citation :
[Opération Hydre] Chronique malienne (7 photos)

À découvrir : une journée avec nos marsouins au Mali, pendant l'opération Hydre. Préparation, sécurisation, progression, détection de caches
d'armes... partagez avec nous ces moments forts sur le terrain en plein désert.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 1265
Les soldats sont déposés aux abords du village de Hassi Dine, au beau milieu du désert. Ils doivent sécuriser la zone, rechercher les caches
d’armes et neutraliser le village Photos : G. Gesquière/Armée de Terre

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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeVen 20 Déc - 11:14

Citation :
Point sur les opérations de la force Serval du 19 décembre

Mise à jour : 20/12/2013 08:49


Au cours de ces derniers jours, les opérations aériennes se sont poursuivies avec environ 80 sorties, dont environ 30 effectuées par les avions de chasse. Une trentaine de sorties ont été dédiées aux missions de transport et une vingtaine aux missions de ravitaillement et de renseignement.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 11107

Samedi 14 décembre, un véhicule piégé a explosé devant les locaux de la Banque malienne de solidarité (BMS) causant la mort de deux soldats de la MINUSMA et faisant trois blessés graves parmi la MINUSMA et les forces de sécurité maliennes. Les unités de la force Serval ont apporté leur soutien aux forces en présence en réalisant l’évacuation sanitaire des trois blessés par Casa Nurse vers le groupement médico-chirurgical (GMC) en engageant une équipe EOD (Explosive Ordonance Disposal) pour contribuer à la sécurisation de la zone.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 770

Le 15 décembre a eu lieu le deuxième tour des élections législatives sur tout le territoire malien, marquant la fin d’un cycle visant à ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique au Mali. La sécurisation de ces élections était assurée par les forces de sécurité maliennes, appuyées par les forces de la MINUSMA. Parallèlement à ce dispositif, les unités françaises étaient en mesure de soutenir les forces concourantes avec une Quick Reaction Force (force de réaction rapide) tout en poursuivant leurs missions face aux groupes armées terroristes. L’allègement de la force Serval, qui avait marqué un palier pour couvrir la période des élections législatives, va ainsi pouvoir reprendre progressivement.

Le 16 décembre, le bataillon tchadien de la MINUSMA s’est installé dans la ville de Kidal. Les soldats tchadiens sont désormais stationnés dans le camp de la MINUSMA, à proximité du gouvernorat. Ces unités ont d’emblée participé aux opérations de sécurisation de Kidal.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 4122

Le 17 décembre, des investigations ont été menées par une équipe EOD de la force Serval à la suite des cinq explosions entendues la veille à Kidal et qui n’avaient fait aucune victime. Parallèlement à Gao, les EOD du GTIA Korrigan ont neutralisé une roquette de 122mm découverte par les FAMA lors d’une patrouille.

Environs 2800 militaires français sont actuellement présents sur le sol malien et poursuivent une mission de sécurisation visant à affaiblir durablement les groupes terroristes, tout en appuyant le transfert de la zone aux contingents relevant de la MINUSMA.
Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 683822
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Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense


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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeDim 22 Déc - 10:53

Citation :
Comment la France traque Mokhtar Belmokhtar au Mali

Une nouvelle stratégie antiterroriste se met en place au Sahel. Elle vise, entre autres, le chef des preneurs d'otages du site gazier algérien d'In Amenas en janvier 2013



Pendant que les regards sont tournés vers la Centrafrique, la guerre continue dans le nord du Mali. Une guerre secrète menée par la France contre les groupes djihadistes armés, loin des caméras. Une information, confirmée dimanche par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, avait filtré quelques jours aurapavant : dix-neuf djihadistes ont été tués, le 10 décembre, lors d'une opération dans le nord du Mali.

Car l'armée française et la DGSE traquent toujours les «chefs terroristes» d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et du Mouvement pour l'unité du djihad en Afrique de l'ouest (Mujao), mis en déroute par l'opération Serval, au premier semestre. L'un d'entre eux est particulièrement visé : Mokhtar Belmokhtar, responsable de l'attaque contre le site gazier algérien d'In Amenas en janvier (38 otages étrangers tués ainsi que 29 terroristes). Ce djihadiste algérien âgé de 41 ans est l'un des leaders historiques d'Aqmi, comme Abou Zeid, qui, lui, a été tué par une frappe française au printemps dans le massif des Ifoghas. A la mi-novembre, les forces spéciales françaises ont également tué le bras droit de Mokhtar Belmokhtar, le Mauritanien Hacène Ould Khalill, près de Tessalit non loin de la frontière algérienne.

«L'opération Serval a mis un coup de pied dans la fourmilière», explique un proche du dossier. «Les fourmis se sont dispersées et nous avons attendus qu'elles commencent à se rassembler à nouveau. Ce qu'elles font aujourd'hui. Les djihadistes ne peuvent pas rester éternellement cachés. Ils tentent de se reconstituer et commettent parfois des erreurs», par exemple, en utilisant des téléphones ou d'autres moyens de communications. Dès qu'ils sont repérés, et que des moyens militaires sont disponibles très rapidement sur les lieux où ils se trouvent, ils sont «traités», selon l'euphémisme utilisé pour dire qu'on les tue. «Chaque fois qu'on peut les taper, on le fait» ajoute un interlocuteur tenu à l'anonymat.

C'est ce qui s'est passé le mardi 10 décembre, lorsqu'un groupe a été repéré au nord de Tombouctou, dans la région du Timétrine. Cette immensité désertique n'avait pas été complètement ratissée lors de l'offensive de l'armée française, concentrée plus à l'Est. Quelques patrouilles du Commandement des opérations spéciales (COS) s'y étaient rendues, à la recherche des otages français. Ils étaient revenus bredouilles, même si l'on sait aujourd'hui que les quatre otages d'Arlit, récemment libérés, s'y trouvaient bien.

L'opération du 10 décembre, comme d'autres qui ont lieu récemment, notamment mi-novembre, a mobilisé «l'ensemble des moyens» militaires et techniques déployés dans la région. La DGSE y participe, via ses moyens d'écoutes et son service Action, comme les forces spéciales du COS (Opération Sabre). Détecté, le groupe djihadiste armé (GAD) a été attaqué par les avions de l'armée de l'air, basés au Tchad ou par des hélicoptères de combat. Mais «pas seulement», assure une source bien informée. Ce qui signifie que des combats au sol auraient eu lieu, impliquant les commandos du COS. Les Américains fournissent un appui discret aux Français, notamment avec des drones et des interceptions électroniques, mais ne sont pas engagés au sol.

«Au Mali, nous avons basculé dans le contre-terrorisme pur et dur», explique un interlocuteur. Le moment des grandes opérations militaires, des raids blindés et du nettoyage des vallées est terminé. «Nous ne voulons pas que se crée un nouveau front, qui pourrait attirer d'autres djihadistes. Notre idée est de rendre le champ de bataille inexistant, afin que les djihadistes n'aient pas d'adversaires devant eux». Mais qu'ils soient surveillés en permanence, depuis les airs ou les ondes. Puis «traités» comme des cibles d'opportunités. C'est la méthode mise au point par les Américains, par exemple dans les zones tribales du Pakistan ou au Yémen. Faute de drones armés, la France recourt à d'autres moyens, mais la stratégie est la même.

«Au Sahel, nous sommes engagés pour plusieurs années contre les bandes d'Al-Qaïda», reconnait-on au ministère de la Défense. Le dispositif militaire français dans la région va d'ailleurs être réorganisé dans les prochains mois, le Sahel étant considéré comme une zone d'action globale pour les unités et les moyens français qui s'y trouvent. On sortirait d'une logique de coopération pays par pays pour une vision plus régionale, transfrontalière. A l'image des terroristes d'Aqmi, qui se jouent depuis longtemps des frontières.


http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/comment-france-traque-mokhtar-belmokhtar-mali-7415
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeSam 28 Déc - 11:39

Citation :
Serval : L’opération menée au nord de Tombouctou est terminée

28 décembre 2013 – 14:03

L’Etat-major des armées (EMA) a été très discret au sujet de l’opération lancée le 8 décembre au nord de Tombouctou par la force Serval. Il aura donc fallu attendre qu’elle soit terminée pour avoir des détails et quelques confirmations.

Ainsi, pendant près de 3 semaines, le Groupement tactique interarmes (GTIA) Korrigan, constitué principalement autour du 3e Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa) et appuyé par les hélicoptères du Groupement aéromobile (GAM), a intensifié “la pression exercée sur les groupes armés” présent au nord de Tombouctou. L’EMA précise qu’il s’agissait d’une “opération planifiée”, conduite dans la “lignée des précédentes”.

“Capitalisant sur l’effet de surprise, la force Serval a ainsi manœuvré dans une large zone d’action, mettant en réaction les éléments adverse”, explique encore l’Etat-major. Comme cela avait déjà été dit, une vingtaine de terroristes ont été “neutralisés” au cours de cette opération, grâce à l’engagement de “moyens combinés”. Mieux encore, un camp d’entraînement et deux plots logistiques ont été découverts. Aucune précision n’a en revanche été donnée sur le groupe armé visé (AQMI, Mujao, celui de Belmokhtar?).

A noter que le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), particulièrement actif dans la région de Gao, a connu un nouveau coup dur avec l’arrestation par les forces armées maliennes, au début de cette semaine, près du cercle de Bourem, d’un de ses membres les plus influents, à savoir Aliou Mahamar Touré.

Transféré depuis à Bamako, ce responsable du Mujao n’a pas hésité à faire le coup de feu au moment de son interpellation. Avant l’intervention française au Nord-Mali, Aliou Mahamar Touré était le chef de la police islamique de Gao. “C’était la ‘main coupante’ du Mujao, celui qui ordonnait et effectuait les amputations”, a précisé le colonel Diarran Koné, porte-parole du ministère malien de la Défense, dont les propos ont été rapportés par Jeune Afrique. “Son arrestation est donc une satisfaction, mais il ne faut pas tomber dans le triomphalisme : la plupart des cerveaux du Mujao sont toujours en liberté”, a-t-il nuancé.

Par ailleurs, le dispositif Serval a été allégé le 22 décembre avec le départ de Bamako des 3 Mirage 2000D et de l’avion ravitailleurs C-135. Ces appareils ont rejoint N’Djamena, d’où ils continueront à appuyer les opérations au Mali.

Enfin, la compagnie du 126e Régiment d’Infanterie (RI) de Brive qui avait été déployée à Kidal, en relève de celle du 2e Régiment Etranger d’Infanterie (REI), a été désengagée le lendemain en vue de regagner également le Tchad. “Son déploiement au Mali visait à maintenir un dispositif permettant d’appuyer les forces de la MINUSMA et de l’armée malienne durant la période des élections législatives maliennes”, rappelle l’EMA.


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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeVen 10 Jan - 11:05

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Mali - Serval : la France a-t-elle piégé les jihadistes en janvier 2013 ?

10/01/2014 à 11:39 Par Laurent Touchard

Laurent Touchard travaille depuis de nombreuses années sur le terrorisme et l'histoire militaire. Il a collaboré à plusieurs ouvrages et certains de ses travaux sont utilisés par l'université Johns-Hopkins, aux États-Unis. Dans ce billet, il revient sur le déclenchement de l'intervention française au Mali, il y a tout juste un an, en janvier 2013 : et si Paris avait tendu un piège aux jihadistes en les poussant à se rapprocher de Bamako ?

Ce qui suit ne constitue pas une analyse qu'imprégnerait une stupide théorie du complot à propos de l'opération Serval. Bien au contraire : il s'agit de reprendre le fil des événements afin de constater quelque chose de singulier. Considérés chronologiquement et dans leur enchaînement, ces événements éclairent sous un jour nouveau le lancement de l'intervention française au Mali. À savoir, les autorités politiques et militaires françaises ont-elles habilement piégé les islamistes d'Ansar Eddine ainsi que les jihadistes d'Aqmi et du Mujao en les incitant fortement à se lancer à l'assaut du sud du Mali en janvier 2013 ? Beaucoup d'éléments concrets donnent à le penser...

L'art de la duperie militaire

Avant d'entrer dans le vif du sujet, il convient de présenter en quelques mots ce que l'on appelle la "déception" dans le domaine militaire. Soviétiques puis Russes ont toujours été les champions de la maskirovka, ou comment leurrer l'adversaire. La Sowjetische Militärenzyklopädie, publiée à Berlin en 1978 définit très précisément ce concept : "(…) ensemble de mesures destinées à tromper l'ennemi quant à l'existence et l'emplacement (mise en place) de troupes (forces navales) et d'objets militaires, leur état, leur degré de préparation au combat et leur utilisation ainsi que la planification de conduite." Par ailleurs, il est écrit que "La maskirovka a pour but de garantir la surprise dans les actions des troupes (...)". Plus simplement, la maskirovka (ou déception) consiste donc à faire croire à l'adversaire des choses qui n'existent pas et à l'amener à baisser sa garde ou à agir d'une manière qui lui sera préjudiciable.

L'histoire militaire fourmille d'exemples quant à l'usage des mesures de déception diverses : le "cheval de Troie" qui permet aux Grecs de s'introduire dans les murs de la cité troyenne, l'opération Fortitude durant la Seconde Guerre mondiale qui conduit les hauts responsables allemands à penser que le débarquement allié en Europe de l'Ouest aura lieu dans le Pas-de-Calais plutôt qu'en Normandie, ou encore, les ruses développées par les Égyptiens dans le cadre des préparatifs qui aboutissent à la guerre du Kippour/guerre du Ramadan alors que les Israéliens ne sont pas prêts...

"La France n'interviendra pas"

Le 17 janvier 2012, les rebelles du MNLA, épaulés par les terrobandits d'Aqmi et les touaregs "perdus" d'Ansar Eddine, passent à l'attaque. Ils assiègent les garnisons du nord du Mali et, en virtuoses du combat mobile, étranglent les colonnes de secours. Au bout du compte, le dispositif militaire malien s'effondre et, le 6 avril, l'indépendance de l'Azawad est proclamée... Islamistes et jihadistes ne tarderont pas à chasser leurs ex-alliés du MNLA à leur tour en position de faiblesse (dont une partie des combattants sont "achetés" par les jihadistes). Fin juin 2012, tout est consommé et l'Azawad porte le voile de l'Islam, vit au rythme des châtiments corporels et des membres coupés au nom de la charia.

En dépit de cette emprise islamiste radicale sur le nord-Mali, François Hollande explique, le 14 juillet 2012, que c'est aux Africains de décider des modalités d'une intervention. Le 04 août, Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense, déclare que la France ne prendra pas l'initiative d'une action armée. En octobre, le président français annonce encore : "Il n'y aura pas d'hommes au sol, pas de troupes françaises engagées" ; l'Hexagone apportera un soutien logistique mais pas direct. Le 21 décembre, le chef d'État commente la décision du Conseil de sécurité de l'ONU, en date du 20 décembre : "Le temps de l'intervention militaire au Mali n'approche pas. (…) La résolution de l'ONU va permettre le dialogue politique. Ensuite, s'il y a toujours une occupation du Nord-Mali, ce sont les Africains qui mèneront cette opération avec le gouvernement malien." Cette résolution autorise le déploiement d'une force internationale par étapes et sans agenda. Le flou artistique règne donc quant à la libération du nord du Mali et, clairement, Paris n'en prendra pas l'initiative unilatérale.

Le piège ?

Certes, les responsables français incitent au déclenchement d'une opération militaire, à condition qu'elle reste africaine. Au besoin, la France apportera une aide indirecte, à caractère logistique. Rien ne paraît susceptible d'infléchir cette logique résolument non-interventionniste. Début janvier 2013, des négociations entre Bamako, Ansar Eddine et le MNLA échouent ; le 3 janvier Iyad Ag Ghaly, chef de l'organisation islamiste touarègue, dénonce son "offre de cessation des hostilités". Décision qui constitue un message clair qui s'exprime également sur le terrain : ses combattants se regroupent. Les jihadistes d'Aqmi et du Mujao les rejoignent. L'ensemble comprend 1 500 et 2 500 hommes avec jusqu'à 150 pickups armés, des camions appartenant autrefois à l'armée malienne, des autobus destinés à transporter la piétaille recrutée au nord depuis avril 2012 et à infiltrer les jihadistes dans les villes. Les éléments des katibas se concentrent, aux yeux de tous, sans aucune précaution, sans aucune discrétion.

Les chefs jihadistes confortés dans l'idée qu'ils ne risquent rien s'ils accentuent la pression à l'encontre de Bamako

Les services de renseignement français répercutent inévitablement cette posture menaçante des salafistes. Pourtant, aussi bien l'Élysée que le Quai d'Orsay gardent le silence. Aucun avertissement, même purement rhétorique n'est formulé. Pourtant, ce silence est trompeur. La "maskirovka à la française" se met en place. Officiellement, la ligne de conduite ne bouge pas d'un iota : la France n'interviendra pas, c'est aux Africains qu'il revient de le faire. Or, le contingent africain pour le Mali est loin d'être opérationnel tandis que les partisans du capitaine Sanogo n'en veulent pas... En d'autres termes, Iyad Ag Ghaly, Abou Zeïd, Mokhtar Belmokhtar et Omar Ould Hamaha sont confortés dans l'idée qu'ils ne risquent rien s'ils accentuent la pression sur Bamako. Ils ne peuvent qu'être convaincus que leur marge de manœuvre est confortable, que la prise de risque est minime. En conséquence de quoi, ils attaquent. À partir du 8 janvier, les accrochages se multiplient avec l'armée malienne. Ils dégénèrent en une bataille rangée le 10 janvier 2013. Le sucre subrepticement glissé dans le moteur jihadiste, c'est cette "maskirovka à la française"...

Le 11 janvier, dans le courant de la matinée, Kader Arif, ministre délégué français aux Anciens combattants explique : "(…) la précipitation ne sert à rien. Il ne peut y avoir là une espèce d'engagement qui pourrait avoir lieu dans l'urgence sans tenir compte de ce que sont les positions à l'échelle internationale". Or, depuis la veille, des éléments français sont signalés sur la base de Sévaré... Et ce même 11 janvier, François Hollande proclame finalement : "Les terroristes se sont regroupés ces derniers jours sur la ligne qui sépare artificiellement le nord et le sud du Mali. Ils ont même avancé. Et ils cherchent à porter un coup fatal à l'existence même du Mali. La France comme ses partenaires africains et l'ensemble de la communauté internationale ne pourra pas l'accepter."

Le 11 janvier, l'Élysée sait depuis plus d'une semaine que les hostilités vont reprendre, avec une offensive d'envergure des salafistes.

Depuis plus d'une semaine, l'Élysée sait que les hostilités vont reprendre, avec une offensive d'envergure des salafistes. De là, pourquoi ne pas l'avoir tuée dans l'oeuf, par exemple avec des frappes aériennes préventives sur les concentrations d'hommes et de véhicules ennemis ? Ou a minima, pourquoi ne pas avoir prévenu qu'une opération des terrobandits au-delà de la ligne de démarcation entraînerait une riposte française ? Simplement parce qu'il fallait inciter islamistes et jihadistes à passer à l'action, à apparaître clairement comme les agresseurs, avant de pouvoir les annihiler, une bonne fois pour toutes, sous couvert de la demande du président malien Dioncounda Traoré du 10 janvier 2013... Le temps de l'intervention militaire au Mali est là.

Bamako, objectif des rebelles ?

Pour donner un caractère encore plus dramatique aux événements, il est affirmé que Bamako constitue l'objectif des assaillants et que la ville pourrait tomber en 48 heures ! Allégation amplement relayée par les médias bien que peu crédible. D'une part, les salafistes ne disposent que d'environ 5 000 hommes. Sur ce total, seuls 1 500 sont engagés dans l'opération dans la zone de Konna. Les autres tiennent notamment les villes de Gao, Tombouctou et Kidal face à une éventuelle résurgence militaire du MNLA. De Mopti à la capitale, il y a plus de 600 kilomètres de route. S'emparer de Bamako en 48 heures, c'est accomplir une chevauchée de 300 kilomètres par jour, face à une résistance malienne probable (des combats violents ont lieu à Konna, d'autres seraient probables dans les environs de Ségou et surtout, de Koulikoro). MNLA et salafistes ont eu besoin de trois mois pour prendre le contrôle du nord de janvier à avril 2012, la faiblesse des effectifs constituant leur handicap majeur. Comment pourraient-ils se saisir du sud en 48 heures, avec un nombre d'hommes équivalent à celui de janvier 2012 ?

En outre, faire planer ce danger permet de justifier le déploiement de troupes dans la capitale, dont l'objet est notamment de contrer d'éventuelles frasques du capitaine Sanogo et ainsi, de garantir la stabilité politique dans le sud du pays. Autre point d'importance à ce sujet : si Sévaré constitue une tête de pont essentielle de la future reconquête, Bamako est une base arrière indispensable.

Si Bamako n'intéresse pas ses ennemis, pourquoi une offensive d'envergure ?

Ceci étant dit, en dehors du fantasque Omar Ould Hamaha plus provocateur que génie militaire, les autres ne sont pas des imbéciles : envisagent-ils de régner sur l'ensemble du Mali avec 5 000 hommes, en sachant pertinemment que si leur implantation dans le Nord n'émeut que par principe, la capture de la totalité du pays et de sa capitale enclencherait – cette fois-ci – une réaction internationale forte, avec à la clef une intervention militaire étrangère dont les salafistes ne veulent pas en dépit de leurs rodomontades. Ils s'accommodent très bien d'un sud du Mali divisé, d'une Union africaine impuissante à leur reprendre le Nord dans lequel ils ont la possibilité de s'implanter durablement pour faire prospérer leurs trafics et éventuellement constituer un foyer de nuisances pour l'ensemble de la région. Un statu quo habillé de la charia et d'une autonomie de l'Azawad comme le revendique Iyad Ag Ghaly leur convient parfaitement. Bamako ne les intéresse pas. S'ils l'avaient convoitée, ils n'auraient pas attendu d'avril 2012 à janvier 2013 pour foncer sur la capitale malienne.

Si Bamako n'intéresse pas ses ennemis, pourquoi une offensive d'envergure ? L'enjeu est ailleurs. En premier lieu, il importe de neutraliser la base de Sévaré. Sans elle, le déploiement de troupes africaines pour une reconquête du Nord serait renvoyé aux calendes grecques. Les salafistes gagneraient ainsi assez de temps pour sortir vainqueurs de pourparlers. Pourparlers qui, en second lieu, auraient été à l'avantage des terrobandits. En effet, ces derniers ayant infligé un nouveau revers aux forces maliennes et à ses meilleures unités, ils auraient pris l'ascendant dans le cadre des discussions.

Le succès d'une maskirovka à la française

À l'évidence, les salafistes ne s'attendent pas aux foudres françaises. La situation étant parfaitement "carrée", l'intervention française peut se développer dans de bonnes conditions diplomatiques. De fait, il ne s'agit pas juste de stopper l'offensive ennemie pour revenir à un nouveau statu quo stérile, mais bien d'anéantir cet ennemi. Le tout en accord avec la doctrine militaire anti-insurrectionnelle française : "Neutraliser les groupes irréconciliables (…). En particulier l'élimination de certains chefs insurgés peut permettre une relance du dialogue ou au minimum, un répit, le temps que le groupe insurgé se réorganise." Même si à Paris, le discours est habillé d'atours sobres pour les médias, sur le terrain, les militaires français font la guerre. Et ils la font avec une efficacité redoutable, pour la gagner. Guerre qui se poursuit encore aujourd'hui car la lutte contre une insurrection demande du temps (sans qu'il s'agisse pour autant d'enlisement). Quoi qu'il en soit, le nord du Mali serait-il aujourd'hui libéré si les chefs salafistes n'avaient pas déclenché cette offensive, en toute confiance, persuadés que la France n'entraverait pas leur projet ?

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140109170210/terrorisme-aqmi-armee-francaise-mujao-blog-defense-mali-serval-la-france-a-t-elle-piege-les-jihadistes-en-janvier-2013.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeVen 10 Jan - 18:52

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Mali : pourquoi cette animosité face à la présence française ?


Il y a presque un an, le 11 janvier 2013, la France intervenait au Mali pour bloquer l’avancée des groupes islamistes armés qui occupent alors les deux tiers nord du pays – depuis dix mois – et reprennent leur marche sur Bamako.
Préparée de longue date, l’opération Serval est foudroyante et suscite l’enthousiasme de la population malienne, qui accueille les soldats français en libérateurs.
Fin janvier, les principales villes du nord du Mali sont libérées, et après de rudes combats dans l’Adrar des Ifoghas en février, la situation se stabilise progressivement. La France perd sept hommes alors que 500 à 600 islamistes sont tués.
L’armée malienne pour sa part – dont on oublie en France le rôle qu’elle a joué dans les opérations – compte une centaine de morts dans ses rangs, et les forces armées tchadiennes d’intervention au Mali (FATIM), placées en première ligne dans la bataille de l’Adrar, plusieurs dizaines.
« Le Mali revient de loin ! »
Serval est un incontestable succès, et nul ne peut nier que la situation dans laquelle se trouve le Mali aujourd’hui est bien meilleure que celle qui prévalait il y a un an.
Le putschiste Amadou Haya Sanogo, qui avait pris le pouvoir à la faveur d’un coup d’Etat le 22 mars 2012 entraînant la débandade de l’armée malienne, est en prison. Ibrahim Boubacar Keita est élu à la présidence de la République le 11 août 2013.
Des élections législatives se tiennent en fin d’année et la vie démocratique reprend son cours. Abou Zeïd, l’un des plus redoutables émirs d’AQMI, est mort, et son groupe de combattants, réduit à néant. Si les djihadistes sont toujours présents dans le nord du pays où ils commettent sporadiquement des attentats, ils ne sont plus en mesure de déstabiliser le Mali ni de s’implanter solidement sur une partie de son territoire.
La France peut donc légitimement se féliciter de l’action qu’elle a menée au Mali, et sa population lui en est reconnaissante. Comme l’a affirmé avec vigueur Jean-Yves le Drian à Gao le 31 décembre, « le Mali revient de loin ! »
Que pèse vraiment le MNLA ? Rien !
D’où vient, alors, cette animosité face à la présence française au Mali
qui est désormais palpable à Bamako ? De la complaisance, sinon de la compromission de la France envers le MNLA, le mouvement national de libération de l’Azawad et de l’anarchie qui règne toujours dans la région de Kidal et dont on pense au Mali (non sans raison) que notre pays porte en partie la responsabilité.
Fondé en novembre 2011, le MNLA prétend rassembler les populations des trois régions du nord du Mali qu’il appelle l’Azawad et ne revendique rien moins que l’autonomie des deux tiers du pays sous sa direction ! Mais que pèse-t-il vraiment ? Rien !
Il ne représente, en effet, qu’une partie des Touaregs de l’Adrar –qui ne sont eux-mêmes qu’une minorité au sein des Touaregs du nord du Mali – dont on semble ignorer à Paris qu’il est majoritairement peuplé de sédentaires.
A l’exception d’un partie de la population de la région de Kidal, soit quelques dizaine de milliers de personnes tout au plus, la population du septentrion malien ne se reconnait en rien dans le projet irrédentiste d’une poignée d’activistes médiatiques, bien plus populaires en Occident que chez eux !
On n’oublie pas au Mali, en effet, qu’en se lançant à l’assaut des garnisons maliennes le 17 janvier 2012, le MNLA entraina avec lui les mouvements islamistes qui ne tardèrent pas à l’évincer avant de semer la terreur sur le nord du pays.
Un objectif caché : récupérer les otages
L’opération Serval, affirmait François Hollande le 15 janvier 2013, avait trois buts :

  • mettre fin à « l’agression terroriste » ;
  • « sécuriser Bamako » ;
  • « permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale ».

Si les deux premiers ont été clairement atteints, on est loin du compte en ce qui concerne le troisième. En arrivant à Kidal à la fin du mois de janvier 2013, la France laisse en effet le MNLA, qui était alors exsangue suites aux défaites infligées par ses ex-alliés islamistes, prendre le contrôle de la ville où il parade toujours en toute impunité un an plus tard.
C’est qu’aux objectifs avoués de Serval s’en ajoute un quatrième : récupérer les otages qui se trouvaient aux mains d’AQMI, à l’aide du MNLA dont on croyait à tort qu’il pourrait jouer un rôle capital dans l’opération.
Le remplacement au mois de février 2013 de l’ambassadeur de France par Gilles Huberson, un militaire spécialiste des questions de prise d’otages sur le terrain depuis septembre 2012 avec la DGSE, est à cet égard révélateur. Le MNLA n’en fait d’ailleurs pas mystère.
Dans un entretien accordé au journal Le Monde le 14 novembre 2013, Moussa ag-Acharatoumane, l’un des leaders du MNLA, ne déclare-t-il pas que Gilles Huberson était avant sa nomination « l’émissaire secret du Quai d’Orsay » auprès de son mouvement ?
Gilles Huberson est assurément l’homme de la situation : le 29 octobre 2013, les quatre otages d’Arlit sont enfin libérés après plus de trois ans de captivité. Mais la joie suscitée par leur libération est rapidement ternie par l’assassinat à Kidal le 2 novembre des envoyés spéciaux de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Ils sortaient du domicile du militant du MNLA Ambéry ag Rhissa.
Le Mali laissé à des « touristes en uniformes »
Il devient alors évident que le MNLA, qui n’a joué aucun rôle dans la libération des otages et dont l’incapacité à faire régner l’ordre à Kidal éclate au grand jour, n’a plus aucune utilité pour la France qui change son fusil d’épaule.
Le vice-président du MNLA, Mahamadou Djéri Maiga, qui souhaitait participer à une conférence de presse à Paris le 4 décembre se voit ainsi refuser son visa. Après avoir renforcé sa présence à Kidal le temps des élections, la France s’apprête aujourd’hui à quitter définitivement la ville, laissant ainsi à la force des Nations unies, la Minusma, le soin d’y faire régner l’ordre.
Croit-on vraiment que la Minusma, incapable d’empêcher le 28 novembre dernier une manifestation de femmes et d’enfants sur l’aéroport de Kidal (ce qui contraignit le premier ministre malien à annuler sa visite dans la ville) puisse assurer cette mission ? Les hommes de la Minusma, affirme avec ironie le sociologue malien Hamidou Magassa, sont des « touristes en uniforme » !
La France peut ainsi se désengager sur la pointe des pieds, laissant le gouvernement malien dans une situation des plus inconfortables. Alors qu’au plus fort de l’opération, 4 500 hommes étaient présents au Mali, ils ne sont plus que 2 500 aujourd’hui, seront 1 600 dans un mois et environ un millier au printemps.
Une « affaire entre Maliens » ?
Rien n’est réglé à Kidal, que la population de Bamako souhaite voir conquise militairement par les autorités légitimes du pays. Mais la France s’en lave les mains. Le général Guionie, commandant en second de l’opération Serval, déclare ainsi à l’AFP :
Citation :
« C’est un problème qui dépasse largement les attributions de Serval. C’est avant tout une affaire entre Maliens [...]. »
Le 20 janvier, la France et le Mali signeront un accord de coopération militaire qui permettra sans doute à la France de garder une base à Tessalit, à la frontière Algérienne, ce qu’elle réclamait en vain depuis des années. Elle le fera, bien sûr, à la demande du Mali, et dans un but totalement désintéressé…
Au final, l’opération Serval aura coûté plus de 600 millions d’euros au cours de l’année 2013. Cela peut sembler beaucoup en période de restriction budgétaire. C’est en fait bien peu, si l’on songe à l’intérêt pour la France d’assurer durablement sa présence militaire dans le nord du Mali. Et de veiller à la sécurité de son approvisionnement en uranium si utile à ses centrales nucléaires et que l’on trouve en abondance dans le Niger voisin.

http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/10/mali-pourquoi-cette-animosite-face-a-presence-francaise-248914
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeSam 11 Jan - 9:37

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Opération Serval : retour sur un an d’opération  

Mise à jour : 10/01/2014 20:35  


Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 1388

Il y a un an, le 11 janvier 2013, les autorités maliennes demandent à la France son aide pour arrêter l’avancée de groupes ter roristes en direction de Bamako et les repousser vers le Nord.

Sur décision du Président de la République, les armées lancent en quelques heures l’opération Serval.

Cet engagement des armées françaises devait répondre à trois objectifs :

· arrêter l’offensive lancée par les terroristes vers le Sud ;

· désorganiser les réseaux et la logistique des terroristes ;

· ramener les conditions d’une normalisation de la vie politique, soutenir la remontée en puissance de l’armée malienne et assister la MISMA, transformée plus tard en MINUSMA (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) dans le cadre de la résolution 2011 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Il y a un an, le 11 janvier 2013, les autorités maliennes demandent à la France son aide pour arrêter l’avancée de groupes terroristes en direction de Bamako et les repousser vers le Nord. Sur décision du Président de la République, les armées lancent en quelques heures l’opération Serval.  

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 5130

En l’espace de quelques jours, la force Serval a stoppé l’offensive des terroristes et engagé une offensive sur l’ensemble des villes au Nord de la boucle du fleuve Niger, permettant au gouvernement malien de recouvrer l’intégrité et la souveraineté du Mali.

Mi-février, l’ensemble des principales villes maliennes avaient été reprises, et la force a porté son effort dans le Nord-Est du pays afin de désorganiser en profondeur les groupes terroristes. Ces opérations, menées conjointement avec les forces armées maliennes ou en coordination avec les forces africaines de la MISMA, puis de la MINUSMA, ont permis de neutraliser plusieurs centaines de terroristes et d’affaiblir leur potentiel logistique. Environ 160 bâtiments et dépôts logistiques et 120 véhicules appartenant aux groupes terroristes ont été détruits. Par ailleurs, 220 tonnes de munitions et plusieurs centaines d’armement ont été saisis ; une vingtaine de tonnes de nitrate d’ammonium a été détruite.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 1389

Il y a un an, le 11 janvier 2013, les autorités maliennes demandent à la France son aide pour arrêter l’avancée de groupes terroristes en direction de Bamako et les repousser vers le Nord. Sur décision du Président de la République, les armées lancent en quelques heures l’opération Serval.  

Parallèlement, une force de l’ONU, la MINUSMA, s’est déployée le 1er juillet 2013, prenant la suite des actions conduites par la MISMA, et l’Union européenne a lancé la mission EUTM Mali au profit de l’armée malienne. La vie politique a également repris, avec l’organisation d’élections nationales à l’été 2013, puis d’élections législatives fin 2013.

L’ensemble de ces avancées a été obtenu au prix d’un engagement intensif des armées, et au prix de la vie de sept militaires français tombés au champ d’honneur. Au plus fort des combats, 4500 militaires ont été engagés dans l’opération Serval. D’un point de vue logistique, le terrain malien, extrêmement vaste (deux fois et demie la France) et soumis à de fortes contraintes naturelles (aucun accès à la mer, zone désertique, fortes chaleurs et abrasivité du terrain) a posé de nombreux défis à la force, amplifiés avec la dispersion géographique, durant une certaine période, des unités de la force. A titre d’exemple, plus de trois millions de kilomètres ont ainsi été parcourus par les logisticiens de la force, et plus de 17 millions de litres de carburant aéronautique et 3 millions de litres de carburant terrestre ont été consommés.

Aujourd’hui, environ 2 500 militaires français sont engagés sur le théâtre malien. Leur mission vise à poursuivre la désorganisation des réseaux terroristes et de leur logistique, et à accompagner la montée en puissance des Forces armées maliennes (FAMA) et à appuyer l’engagement de la MINUSMA.

Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 869

Le dispositif de la force Serval est essentiellement réparti entre Bamako et Gao. L’état-major opératif est situé à Bamako, aux ordres du général de division Foucaud.

Il y a un an, le 11 janvier 2013, les autorités maliennes demandent à la France son aide pour arrêter l’avancée de groupes terroristes en direction de Bamako et les repousser vers le Nord. Sur décision du Président de la République, les armées lancent en quelques heures l’opération Serval.  

Les moyens terrestres sont constitués d’un groupement tactique interarmes et d’un groupement aéromobile déployés à Gao ; d’un bataillon logistique (transport, ravitaillement, maintenance, soutien santé)déployés à Bamako et à Gao  et de moyens de soutien sanitaires associés (antennes chirurgicales avancées) ;

Les moyens aériens déployés sont composés de chasseurs, d’avions ravitailleurs et de transport, et de moyens de renseignement, opérant depuis Bamako(Mali), N’Djamena (Tchad) et Niamey (Niger).

Chronologie

11 janvier 2013 : lancement de l’opération Serval au Mali, avec trois objectifs définis : mettre un coupd’arrêt à la progression des groupes terroristes, libérer l’intégralité duterritoire pour permettre à l’État d’y recouvrer son autorité et permettrel’application des résolutions internationales.

25, 27 et 30 janvier 2013 : (respectivement) libération des villes de Gao, de Tombouctou, et de Kidal.

2 février 2013 : le Président de laRépublique, François Hollande, se rend à Tombouctou et à Bamako.

28 mars 2013 : François Hollande annonce le calendrier de désengagement des soldats français au Mali.

11 août 2013 : élection du Président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

11 août 2013 : le général Grégoire de Saint Quentin quitte le commandement de la force Serval au Mali. C’est le général de division Marc Foucaud, commandant l’état-major de force de Besançon, qui lui succède.

19 septembre 2013 : cérémonie d’investiture du Président malien, M.Ibrahim Boubacar Keïta en présence de François Hollande.

24 novembre 2013 : premier tour des élections législatives au Mali.

15 décembre 2013 : second tour des élections législatives au Mali.

8 janvier 2014 : à l’occasion de ses vœux aux armées a annoncé que les« effectifs passeront de 2.500 à peu près aujourd’hui, à 1.600 au milieu du mois de février, puis déclineront jusqu’à 1.000, ce qui sera le niveau nécessaire pour faire face à toute menace qui pourrait resurgir. »

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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeMar 14 Jan - 12:05

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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeMer 15 Jan - 14:36

Citation :
Opération Serval : la France est intervenue sur la base des informations des services de renseignements  

L’opération Serval au Mali a eu un an. La célébration de cet anniversaire devrait être faite concomitamment avec celle du 20 janvier 2014, fête de l’armée malienne. C’est la volonté des nouvelles autorités. Cet hommage est d’autant plus nécessaire que les Maliens sont unanimes à reconnaître que sans l’opération Serval, le Mali n’aurait peut-être été rayée de la carte du Monde.  


Tout n’est pas parti de rien. Ce sont des hommes et des femmes travaillant dans le domaine des renseignements au Mali comme en France, qui ont tout planifié bien avant les déplacements des forces jihadistes de l’intérieur vers la zone de Bambara Maoudé. En effet, les forces françaises sont intervenues au Mali sur la demande expresse du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, mais après que les services de renseignements français et maliens ont établi que l’objectif des jihadistes était bel bien de faire tomber l’Etat malien. L’inédit était que le président Dioncounda fasse la demande expresse à son homologue français et que ce dernier daigne envoyer des troupes pour contrecarrer l’offensive des jihadistes, qui étaient déterminés à ne pas s’arrêter à Mopti, mais plutôt à Bamako. En amont, il faut saluer l’apport important joué par l’ancien directeur général de la Sécurité d’Etat, notamment dans la venue des soldats français au Mali. Ce travail des services de renseignements maliens s’est poursuivi jusqu’à la libération des régions, sinon jusqu’à ce jour. D’après nos informations, les mêmes hommes sont très actifs dans l’organisation des festivités du 20 janvier 2014, en l’occurrence le défilé imposant que Maliens et Français veulent organiser ce lundi 20 janvier sur l’avenue Mali, à ACI Hamdallaye. Rétrospective Au plus fort des opérations de libération des régions du Nord du Mali, 5 500 hommes étaient mobilisés dans l’opération Serval, au Mali et dans la région. Serval aura conduit à l’élimination de près de 400 jihadistes, la destruction de 120 véhicules et la découverte de 220 tonnes de munitions. Mais sur ces quelques 400 jihadistes, hormis Abou Zeid et quelques responsables de second rang, peu de chefs de guerre ont été neutralisés, de l’avis du général Jean-Jacques Borel, ancien commandant de la composante aérienne de Serval, qui était l’invité d’Afrique matin chez nos confrères de RFI. Pour le général Vincent Guionie, numéro 2 des forces Serval, les principaux objectifs ont été atteints. «Les faits parlent. [Les jihadistes] ont reçu un rude coup. Ils ne sont plus en mesure d’envahir un pays. On en était là quand même l’an dernier», rappelle-t-il. Mais sur le terrain, l’ennemi n’est pas encore totalement neutralisé, concède-t-il. «Il reste encore des poches. Et comme le disait le ministre de la Défense, la lutte contre le terrorisme est une œuvre de longue haleine», insiste le général Vincent Guionie. Après avoir maintenu 3 000 hommes pour sécuriser l’élection présidentielle et les législatives, Serval 3 se réorganise donc désormais pour porter tous ses efforts sur la lutte contre le terrorisme. La France «réarticule» ses forces militaires dans la zone sahélo-saharienne. Il y aura une réduction des effectifs ; dans le même temps, l’armée malienne et la Minusma doivent progressivement prendre le relais. Il s’agit des troupes africaines présentes depuis le début, mais aussi de nouveaux arrivants sous casques bleus, comme des soldats chinois et hollandais. Environ 400 hommes pour chacun de ses deux contingents. Côté français, il reste encore 900 hommes à Bamako, 1 400 à Gao, 60 à Kidal, 70 à Tessalit, une soixantaine à Tombouctou et Ménaka. En tout, moins de 2 500 soldats. Paris s’est fixé pour objectif de réduire la présence française à 1 600 hommes à la mi-février puis un millier au printemps. L’allègement a commencé par Kidal, avec le retour au Tchad de 150 hommes d’Épervier, puis le départ du détachement de chasse stationné à Bamako. Trois Mirage 2000, un ravitailleur et le personnel au sol, soit 200 hommes, sont rentrés à Ndjamena fin décembre. Kassim TRAORE

Source:  Le Reporter
 
http://www.malijet.com/actualte_dans_les_regions_du_mali/rebellion_au_nord_du_mali/91100-operation-serval-la-france-est-intervenue-sur-la-base-des-inform.html
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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitimeMer 15 Jan - 14:44

Jf16,
A-t-on un retex sur le vbci ?

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MessageSujet: Re: Intervention militaire au Mali - Opération Serval   Intervention militaire au Mali - Opération Serval - Page 31 Icon_minitime

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