messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Sam 24 Aoû 2013 - 13:33
Rappel du premier message :
En attendant le bilan du plan d'urgence que le ministère de Mr El Ouafa est entrain de préparer, l'Etat commence à prendre quelques mesures pour "améliorer la qualité de l'enseignement surtout au 1° et 2° cycle, ainsi à partir de la rentrée scolaire prochaine, le français sera langue d'enseignement des maths, physiques et SVT ... progressivement, le français et l'anglais seront des langues d'enseignement et pas seulement des langues enseignées ... en parallèle l'Etat travaille depuis le discours royale de 20/08/12, pour l'élaboration de nouveaux programme scolaire, et la formation de enseignants ... pour réussir la rentrée 2013.
Pourquoi je vois un autre échec qui s'annonce
Medias24 a écrit:
Rentrées 2013 et 2014 : le français et l’anglais vont devenir des langues d’enseignement
Le secteur de l’enseignement va mal. Fouad Chafiqi, directeur du curricula au ministère de l’Education nationale, nous parle d’un projet ambitieux ; une refonte globale du programme scolaire. L’année dernière, dans son discours du 20 août 2012, le roi avait insisté sur l’importance de l’enseignement de base. Aussitôt dit, aussitôt fait. Le service pédagogique du ministère de l’Education nationale a fait en sorte d’élaborer une nouvelle approche pour l’enseignement. La refonte du programme implique à la fois l’élaboration de nouveaux manuels scolaires et la formation continue des enseignants. Plusieurs acteurs se sont joints à la préparation du nouveau programme, mais, force est de constater qu’il est « impossible d’intégrer tout le monde », confie Fouad Chafiqi. «D’ailleurs, il s’agit d’un rôle qui incombe au conseil supérieur de l’enseignement (CSE), que d’entamer un débat avec la société pour une consultation plus large, en s’imprégnant des expériences internationales. Sauf que l’instance a depuis longtemps été mise en hibernation après le décès de Meziane Belfkih en 2010. Désormais, après la nomination d’Omar Azziman à la tête du conseil, il sera possible d’ouvrir le débat,» conclut-il. Pour le moment, les futurs programmes scolaires présentent plusieurs nouveautés en matière de pédagogie, talon d’Achille de l’enseignement au Maroc. A partir de la rentrée 2013-2014, les langues seront au centre des programmes, l’enseignement sera réparti de telle sorte qu’il reprenne les mêmes thèmes, qu’il s’agisse d’enfant, de famille… etc. et ce dans les trois langues (arabe, amazigh et français). Le but étant de favoriser les 4 piliers de l’enseignement : la sociabilité, la lecture, l’expression orale et l’expression écrite. Exit donc les résumés de textes, la priorité est accordée à la production. Autre nouveauté, à partir de la rentrée prochaine,la langue française ne sera plus une langue enseignée, mais une langue d’enseignement. Cette mesure touchera, en premier lieu, quelques branches scientifiques conformément à une note adressée par le ministre de l’Education nationale à 7 directeurs d’académies. Ce projet pilote concerne les filières scientifique et mathématique. Suivant cette même approche, la deuxième langue étrangère, à savoir l’anglais, connaîtra une mutation. A partir de la rentrée scolaire 2014-2015, elle deviendra à son tour une langue d’enseignement dans les collèges et lycées du royaume. A ce propos, le ministère de l’Education nationale bénéficie de l’expertise du British Council avec qui il est en partenariat pour ce projet. Cette démarche s’inscrit dans la continuité du programme d’urgence lancé par l’ancien gouvernement. En effet, Fouad Chafiqi rassure : « bien que certains aspects du plan d’urgence aient été suspendus, au niveau du curricula, les améliorations suivent leurs cours. » Pour rappel, le plan d’urgence baptisé Najah 2009-2012 lancé sous le gouvernement Abbès El Fassi prévoyait d’améliorer le système éducatif en se basant sur 5 axes : la définition d’un programme ambitieux détaillé, l’adoption d’une logique participative, assurer la proximité et la faisabilité, l’élaboration d’un dispositif de suivi rapproché et la mise en place d’une plateforme de conduite de changement. Le dernier rapport régional de l’Unesco, publié en 2012, classe le Maroc parmi les pays qui connaissent le plus fort taux d’abandon scolaire, et révèle, par ailleurs, que le royaume accuse un retard considérable en ce qui concerne la scolarisation dans l’enseignement secondaire.
De coté des universités, Mr Daoudi, après avoir décider une augmentation "historique" du budget de la recherche scientifique dés la rentrée universitaire prochaine pour atteindre 3MM Mad, vient de décider de fusionner quelques universités marocaines ( Med V avec Souissi et Hassan II avec Mohammedia ) et créer des pôle des écoles de formation d'ingénieure pour supprimer les petites structures ... ceci dans le but d'améliorer le classement des universités marocaines. http://hespress.com/societe/87307.html notant que c'est projet qui traîne dans les tiroirs du ministère depuis 2008 ou plus ...
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simplet General de Brigade
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Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Jeu 29 Juil 2021 - 2:02
youssef_ma73 a écrit:
Citation :
Ahmed Faouzi : « Modèle francophone ou anglo-saxon, l’heure du choix est arrivée »
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mar 23 Nov 2021 - 12:31
Code:
Passer, avec armes et bagages, de la présidence d’un think tank souverain à un ministère social des plus volcaniques se révèle risqué, surtout quand l’objectif est d’appliquer avec zèle, et après un simulacre de concertation avec les syndicats, les formules couchées par le « Nouveau modèle de développement ». Chakib Benmoussa, l’apprend à ses dépens, alors que ses communicants, encore peu expérimentés à la chose publique, peinent à rendre audible son argumentaire
C’est un week-end passé sur les braises qu’a dû endurer Chakib Benmoussa qui après avoir rendu son tablier de meneur en chef du « Nouveau modèle de développement » (NMD) a enfilé celui de ministre de l’Éducation nationale sous les couleurs du RNI.
Un retour chahuté aux affaires gouvernementales pour l’ex-ministre de l’Intérieur et ancien ambassadeur à Paris. En cause : son édit imposant une limite d’âge à 30 ans pour les futurs professeurs. S’il avait donné l’impression d’avoir balisé le terrain avec les syndicats invités à la table des discussions, c’est auprès de l’opinion publique que sa mesure a créé le tumulte. Des dizaines d’articles tombés comme la mitraille et autant de billets enflammés sur les réseaux sociaux ont eu raison de son flegme de technocrate. La levée de boucliers n’est pas seulement venue de milieux traditionnellement taxés de nihilisme, mais aussi de certains porte-voix attitrés du Makhzen.
Une « méthode Benmoussa » trop « froide »
Envoyés au front, quelques patrons de presse et journalistes « amis » et/ou « convaincus », ont tenté vaille que vaille d’éteindre l’incendie, mais si son plan qui promet de faire le break avec des années d’immobilisme marquées par autant de réformes restées lettre morte, c’est dans son exécution qui « manque de chair et de consistance politique » pour paraphraser un vieux routier de l’Exécutif passé à l’opposition, que le bât blesse. Une « méthode Benmoussa », trop froide, trop mécanique, trop inspirée des manuels de consultants, qui va le « marquer au fer rouge tout le long de son mandat », anticipent déjà ses détracteurs.
Cette « méthode » est relatée par la presse dès le 16 novembre. Le ministre entame des discussions sous le crépitement des flashs des palabres avec les syndicats les plus représentatifs du secteur. On souligne alors qu’il a été question d’un « temps d’arrêt de deux ans » avec son prédécesseur, Saaid Amzazi, histoire de se démarquer d’emblée de son héritage. Les médias conviés à accompagner ce « renouveau » qualifient l’initiative de « courageuse » et font parler en abondance une « source anonyme au ministère ». L’objectif du plan de com’ est réglé comme du papier à musique : on insiste sur la nécessité de « montrer aux citoyens qu’il y a un changement au niveau de la qualité d’apprentissage ». L’élaboration d’une « feuille de route » est mentionnée. La date du 19 novembre est livrée pour la tenue d’une réunion de la commission technique, composée du directeur des Ressources humaines du ministère de l’Éducation nationale et d’un représentant de chaque syndicat. Cette réunion a pour but de préparer la rencontre de la commission supérieure prévue le 23 novembre, présidée par Chakib Benmoussa, mais aussi et surtout d’établir une sorte d’ordre de « priorités ». Mais, cette mise en bouche livrée à l’opinion publique se garde toutefois de mentionner qu’une décision sera prise d’ici là. Visiblement, les communicants de Benmoussa souhaitaient alors jouer sur un effet de surprise.
Le 19 novembre, en fin de matinée, plusieurs arrêtés d’ouverture de concours sont publiés. Ils concernent le recrutement au sein des académies régionales de formation (AREF). Une condition, jamais éventée jusqu’ici, déclenche immédiatement la polémique : seuls les candidats âgés de moins de 30 ans seront admis à passer le concours d’admission. Ils sont dénombrés à 15 000 selon les besoins exprimés.
Une levée de boucliers et des « explications »
Résultat : une bronca à la publication des arrêtés. Avocats, parlementaires, politiques, juristes, enseignants, journalistes, influenceurs etc., mettent en cause la légalité de la décision. La plupart demandent le retrait de cette condition, tandis que d’autres ne manquent pas d’alerter sur d’éventuels débordements de rue, la thématique de l’enseignement étant connue pour être hautement inflammable. Appartenant à la galaxie médiatique du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, plusieurs médias ne manquent pas, paradoxalement, de relayer massivement les publications sur les réseaux sociaux, Facebook en particulier, de personnages publics qui se disent totalement opposés à la décision prise par Benmoussa. Et des questions lancinantes ne trouvent pas de réponses immédiates : la réunion de la commission technique a-t-elle bien eu lieu, permettant ainsi le lancement de ces concours, alors même que la communication de Benmoussa affirmait qu’elle ne servira qu’à établir les « priorités » ?
Des médias n’hésitent pas à publier à l’identique ses « explications », tantôt sous couvert d’anonymat, tantôt en révélant son identité. Un des journalistes ayant été sollicité à faire entendre la voix de Benmoussa raconte : « Il m’a appelé à une heure tardive pour dérouler son texte que j’ai retrouvé calqué mot pour mot chez des confrères ».
« Deux choses peuvent provoquer des manifestations au Maroc : la hausse des prix et l’éducation », souligne alors au Desk une figure de l’opposition, qui relève que le PJD, écarté des affaires, fourbit ses armes pour faire monter la sauce de la contestation. L’ancien secrétaire d’Etat PJD, Khalid Samadi, prend la parole pour dénoncer des promesses électorales non tenues par les vainqueurs aux législatives. Le Desk apprend même, dans la foulée, qu’en coulisses, Abdelilah Benkirane, « trop content de voir enfler une crise dans un secteur social hautement radioactif », a fait sonner les portables pour que Benmoussa rende gorge.
Sur le fond, que veut établir Benmoussa ? « Une école de qualité répondant aux attentes, un ascenseur social inclusif », lit-on de ses déclarations ouvertes ou anonymes. Les moins de 30 ans, sont, selon lui, plus « aptes », « plus réceptifs aux outils pédagogiques » et « plus performants que les plus âgés ». Il se fonde en cela sur les remontées des AREF, ou selon d’autres vecteurs de communication, sur des benchmarks à l’international, dont les sources ne sont pas étayées. Qu’importe, c’est l’efficacité qui doit primer et il n’est plus question de se retrouver avec des bras cassés qui ont fait le tour des concours et se rabattent sur le tard sur une carrière d’enseignant « par défaut ».
L’objectif est donc de prendre les futurs enseignants en majorité au berceau, en somme idéalement formés dans les filières spécialisées après le bac, sur cinq ans au total, après un choix volontaire et dès l’obtention d’une licence, c’est-à-dire autour de 22/24 ans. Un cursus d’un an et 9 mois supplémentaires de formation seront ainsi nécessaires pour parachever leur formation explique le ministre.
Si tous ces arguments sont jugés « louables dans leur logique », c’est dans leur légalité que le débat semble s’enliser dans les sables mouvants de l’interprétation juridique donnant le flanc à tous types de contestation devant la justice. Les communicants de Benmoussa lui ont fait dire, par presse interposée, que des secteurs sécuritaires (douane, police, armée etc.) imposent déjà des limites d’âge, mais leur mission impérieuse sera-t-elle jugée en cas de recours devant les tribunaux au même titre que dans la fonction publique ? Le fait de clamer que l’éducation est la seconde priorité nationale après l’intégrité territoriale en ces temps de tensions avec le voisin algérien et le séparatisme belliciste du Polisario, est plutôt malvenu, le souverainisme n’étant pas indiqué en matière de débats sociaux internes, ne pouvant de fait souffrir d’effets exogènes gérés par ailleurs.
Des communicants zélés, téléportés de la CSMD
Benmoussa veut donc un concours pour des candidats ciblés en vue d’une formation pour un recrutement dans les AREF. Leur âge, compatible à leurs statuts, est pris comme déterminant dans une logique d’efficacité suivant un plan de carrière volontariste. Soit, mais, la question nodale de la rémunération du futur enseignant est, selon ses déclarations, toujours à l’étude, alors qu’elle est objet de tous les questionnements, notamment sur l’autonomie promise aux établissements et sur les objectifs d’apprentissage, prenant en compte, notamment, la généralisation du préscolaire, les inégalités de genre et spatiales, et le taux subséquent, encore élevé, du décrochage scolaire.
De ce maelström médiatico-politique, reste in fine ce qu’il faut séparer de l’intention et de l’exécution. Selon nos sources, Benmoussa a téléporté dans son cabinet, encore informel, la plupart des lieutenants qui l’ont accompagné dans son long périple à la présidence de la Commission spéciale pour le nouveau modèle de développement (CSMD) ayant enfanté le fameux NMD. A l’image de Aïcha Akalay, ex-patronne de la rédaction de TelQuel, passée au cabinet présidentiel d’OCP, et qui était présente aux réunions avec les syndicats. D’autres, comme Abdellah Tourabi, lui aussi, ancien de la même maison, chroniqueur régulier à 2M et intervenant multicartes, a été impliqué, selon nos sources, dans ce processus, peu après qu’il a discrètement fondé, fin octobre, Opus Media, une société de prestations de services et conseil en communication. Youssef Saadani, DG délégué de CDG Invest et « économiste spécialiste des questions de croissance », selon son pedigree de presse, est lui aussi de la partie. « Benmoussa a rapatrié tous ceux qui formaient sa garde prétorienne à la CSMD », affirme un cabinard. « Ils ont poussé les choses pour exécuter sans tarder ce qui figure en filigrane dans les annexes du NMD, et si la règle des 30 ans n’y est pas noir sur blanc, ce qui la sous-tend y est exprimé », souligne-t-il. Problème : « les bonnes idées de ce méga-brainstorming ne peuvent être déclinées en politique que par des politiques, or dans ce que nous voyons avec la team Benmoussa, c’est ce que nous redoutons le plus de la monarchie exécutive : placer la charrue avant les bœufs avec zèle, au risque de tout foirer ».
Contraint par la crise qui l’éclaboussé, Aziz Akhannouch, timonier absent de la tempête, a diligenté, selon nos sources informées, d’autres porte-voix pour annoncer, toujours par médias interposés, que cette semaine verra une réunion au sommet des chefs de la coalition gouvernementale, pour « évaluer les propositions de Benmoussa ». « Pour la promesse d’un exécutif resserré et efficace, on repassera », ricane sous cape, un cador de l’opposition.
_________________ Le courage croît en osant et la peur en hésitant.
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romh General de Division
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Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mar 23 Nov 2021 - 13:57
Je suis à 100% avec les nouvelles mesures de benmoussa, déjà le fait de suspendre un grand nombre des directeurs centraux au ministère c'est le bon début une chose que personnes des ministres précédent n'a pu faire, la moitié de ces directeur sont des syndicalistes et l'autre moitié sont des arriviste proches de l'entourage du palais donc des dinosaures qui se considère au dessus de la loi, même après les scandales divulguées par le conseil de jettou à l'époque ils sont restés intouchable. Une armée de bureaucrates pourri est corrompu dont la plupart possède des écoles privées, bref il faut faire le grand ménage dans ce secteur 60% des directeurs provinciaux des directeurs d'académie et des chefs de division etc doivent être out. Pour les nouvelles conditions de recrutement là aussi je suis à 100% avec lui, la profession d'enseignant doit être un choix de vie et dédié pour les mieux et les plus qualifiés, pas un échappatoire pour les bras cassés ou les derniers de classe, on demande tous un enseignement de qualité mais ça passe d'abord par des enseignants de qualité motivé, qualifié et bien payés. J'étais moi même enseignant et je sais de quoi je parle, je ne généralise pas mais l'enseignement ne doit pas être un moyen pour absorber le chaumage et acheter la paix sociale sur le compte de tout l'avenir du pays et de nos enfants. J'espère seulement que ça va s'inscrire dans une logique globale qui va inclure aussi la qualité de la formation (au moins 2ans au lieu de quelques mois) et l'amélioration des conditions de travail ( équipements didactique qualité de construction et équipements des classes et écoles) et surtout plafonnement des effectifs pars classe. J'espère bien que cette fois ci ça va être la bonne voir un plan accélération industrielle pour l'éducation
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Shugan188 Modérateur
messages : 5680 Inscrit le : 12/05/2015 Localisation : Maroc Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mar 30 Nov 2021 - 21:36
Ca va retarder notre développement sur une dizaine d années.
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metkow Adjudant
messages : 390 Inscrit le : 22/06/2008 Localisation : inconnu Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mer 1 Déc 2021 - 0:04
quand je vois toutes les affaires de corruption qui paraissent dans ce ministère, je me dis que la plupart des responsables sont la-bas pour se remplir les poches er non pour faire avancer les choses. il y'A vraiment besoin d'un grand nettoyage
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mer 1 Déc 2021 - 0:52
metkow a écrit:
quand je vois toutes les affaires de corruption qui paraissent dans ce ministère, je me dis que la plupart des responsables sont la-bas pour se remplir les poches er non pour faire avancer les choses. il y'A vraiment besoin d'un grand nettoyage
Un très très grand ménage en commençant par les syndicats et en coupant toutes relation entre le ministère de l'éducation et celui de l'intérieur ( les Ouali et les gouverneurs jouent un rôle très important dans la désignation des chefs de service et de division dans les délégations et les académies ) de toutes façons à l'époque où j'étais enseignant ça fait un bon moment mais je crois que rien n'a changé J'ai prédit la faillite de notre système quand on a éjecté respectivement Moulay Smail Alaoui et ensuite abdelah saaf de ce ministère car ils ont refusé d'appliquer à la lettre les directives de Meziane belfkih qui a fait venir une certaine latifa laabida en 2002 pour gérer la direction ressources humaines alors qu'il n a Jamai posé ses pays dans une école publique, une dame qui a passé toute sa carrière dans des écoles privées avec quelques centaines d'étudiants pour gérer plus que 250 milles enseignant et fonctionnaires, à l'époque je savais que c'était foutue.....
Dernière édition par romh le Mer 1 Déc 2021 - 12:41, édité 1 fois
marques General de Division
messages : 4000 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mer 1 Déc 2021 - 9:44
et dire que c'est le premier poste budgétaire de l'Etat....et qui reste gérer comme une épicerie ou un syndicat
Fox-One et daama94 aiment ce message
Fox-One General de Division
messages : 8050 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mer 1 Déc 2021 - 9:49
marques a écrit:
et dire que c'est le premier poste budgétaire de l'Etat....et qui reste gérer comme une épicerie ou un syndicat
voila un secteur ou nous et les algériens ont devra vraiment se concurrencer et s'acharner pour le meilleur de tous
Anzarane Lt-colonel
messages : 1469 Inscrit le : 14/03/2019 Localisation : Fes Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mer 1 Déc 2021 - 11:28
romh a écrit:
metkow a écrit:
quand je vois toutes les affaires de corruption qui paraissent dans ce ministère, je me dis que la plupart des responsables sont la-bas pour se remplir les poches er non pour faire avancer les choses. il y'A vraiment besoin d'un grand nettoyage
Un très très grand ménage en commençant par les syndicats et en coupant toutes relation entre le ministère de l'éducation et celui de l'intérieur ( les Ouali et les gouverneurs jouent un rôle très important dans la désignation des chefs de service et de division dans les délégations et les académies ) de toutes façons à l'époque où j'étais enseignant ça fait un bon moment mais je crois que rien n'a changé J'ai prédit la faillite de notre système quand on a injecter respectivement Moulay Smail Alaoui et ensuite abdelah saaf de ce ministère car ils ont refusé d'appliquer à la lettre les directives de Meziane belfkih qui a fait venir une certaine latifa laabida en 2002 pour gérer la direction ressources humaines alors qu'il n a Jamai posé ses pays dans une école publique, une dame qui a passé toute sa carrière dans des écoles privées avec quelques centaines d'étudiants pour gérer plus que 250 milles enseignant et fonctionnaires, à l'époque je savais que c'était foutue.....
Si il y'avait une vrai justice elle serai en prison avec son ministre khchichen pour avoir dilapidé prés de 40MMd du plan d'urgence. et je crois pas que Ben moussa fera grand chose.........le mal est très enraciner au ministère de l’Éducation national. çà fou le moral en l'air tout ça.
romh aime ce message
Zakaria Commandant
messages : 1177 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mer 15 Déc 2021 - 14:44
Malgré toutes les tares de notre système éducatif il y a des îlots d excellence dont il faut être fier. Ce sont nos élites d aujourd'hui et de demain
C est ce qui fait la différence avec un certain pays d Afrique du nord
Ces étudiants ont atteint le top grâce aux efforts de leurs parents et leurs prof et maintenant cette crème va être entièrement absorbé par les entreprises françaises et européennes donc comme on dit (flous lban dahoum za3tout) bien sûr on peut pas blâmer ni ces étudiants ni les français mais la cause du mal c'est le clientélisme et l'absence totale de méritocratie dans notre marché d'emplois, les diplômé une fois en retour au Maroc se retrouve soit à l'exclusion d'être recruté dans nos grandes entreprises publiques qui sont devenus presque des entreprises familiales dédié à la famille et aux amis proches ( exp: OCP avec tout les organismes qu'il finance, MASEN, ONCF,ONE, ONHYM, ONDA, CDG.........) Ou bien es étudiants se retrouve face à des chef entreprises opportuniste qui leurs proposent des salaires minables avec des tasks à tout faire Donc le choix est vite fait entre le Maroc et ailleurs
Bruce Wayne, F-15-EX et Shugan188 aiment ce message
marques General de Division
messages : 4000 Inscrit le : 05/11/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mer 15 Déc 2021 - 15:29
La situation a changé depuis environ 10-15 ans
Personnellement je connais beaucoup, surtout des oulad chaâb et bnat cha3b, diplômés X, Centrale etc...qui reviennent au Maroc et qui ont de très bons postes au Maroc ..
Des emplois de haut niveau sont disponibles pour ces profils et beaucoup ont compris à raisonner à long terme , c'est à dire à 10-15 ans après son premier poste
Et , à l’étranger, après 10-15 ans, ce type de profil (qui restera toujours un cadre d'origine étrangère) va stagner dans des postes intermédiaires ou sous-qualifiés (surtout en France) , alors que le même profil rentré jeune au Maroc, se retrouve en 15 ans avec un niveau de responsabilité élevé et un meilleur niveau de vie.
Atlantic aime ce message
romh General de Division
messages : 4193 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur Mer 15 Déc 2021 - 15:38
marques a écrit:
La situation a changé depuis environ 10-15 ans
Personnellement je connais beaucoup, surtout des oulad chaâb et bnat cha3b, diplômés X, Centrale etc...qui reviennent au Maroc et qui ont de très bons postes au Maroc ..
Des emplois de haut niveau sont disponibles pour ces profils et beaucoup ont compris à raisonner à long terme , c'est à dire à 10-15 ans après son premier poste
Et , à l’étranger, après 10-15 ans, ce type de profil (qui restera toujours un cadre d'origine étrangère) va stagner dans des postes intermédiaires ou sous-qualifiés (surtout en France) , alors que le même profil rentré jeune au Maroc, se retrouve en 15 ans avec un niveau de responsabilité élevé et un meilleur niveau de vie.
Les statistiques ne ment pas Si Marques, les exceptions il y on a partout mais la majorité fait le même choix, sans même parler des profils formés 100% au Maroc avec une expérience considérable et qui quittent pour le Canada USA où Europe sans retour
Shugan188 aime ce message
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Sujet: Re: La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur
La réforme du secteur de l'éducation et l'enseignement supérieur