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| L'industrie automobile au Maroc | |
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Auteur | Message |
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mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: L'industrie automobile au Maroc Mer 24 Juin 2015 - 22:29 | |
| Rappel du premier message :Le roi a présidé une séance de travail à laquelle ont participé les ministres et responsables ayant signé les conventions avec PSA Peugeot. Des instructions ont été donnés pour concrétiser rapidement ces conventions et notamment le port en eau profonde de Kenitra. ça va vite !!! - Citation :
- http://www.hespress.com/economie/268019.html
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Auteur | Message |
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Socket-error General de Division
messages : 6694 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Lun 18 Avr 2016 - 6:29 | |
| Scoop sur BFM, Renault teste la Kwid sur les routes européennes. Peut-être l'accord secret avec le Maroc sur les 900 millions d'euros d'investissements, concernent ce projet ?! - Citation :
- La Kwid pourrait bien débarquer sur le marché européen
La petite citadine ultra low cost de Renault est aujourd'hui réservée au marché indien. Mais le constructeur réfléchirait à la lancer en Europe.
La Kwid aura bien une carrière européenne. Et cela pourrait même être pour bientôt: 2020. Officiellement Renault n'y songe pas encore. Pourtant la voiture est déjà testée depuis plusieurs mois sur les routes européennes. Mais pour l'homologuer, il va falloir revoir les normes de sécurités.
En clair : renforcer la structure ou encore l'équiper d'un airbag. Il va falloir aussi l'adapter aux normes antipollution. Un nouveau moteur sera donc indispensable. Des modifications qui vont renchérir son prix. Il faudra compter au minimum 6.000 euros contre 3.500 euros en Inde. Fabriquée au Maroc?
Elle ne sera pas fabriquée là-bas. Les coûts de transport seraient beaucoup trop importants. Il faut un site compétitif proche du marché européen, comme l'usine de Tanger au Maroc.
Reste une incertitude, celle de l'avenir du très encombré segment des petites voitures en Europe. Il représente à peine 6% des ventes aujourd'hui. Une part de marché déjà divisé par 2 en moins de 10 ans. _________________ لك الله ياوطني
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| | | vinseeld Colonel
messages : 1655 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Bresil Nationalité :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mar 19 Avr 2016 - 16:55 | |
| - http://www.usinenouvelle.com/article/automobile-au-maroc-l-espagnol-relats-investit-7-3-millions-d-euros-dans-son-usine-de-tanger.N387767 a écrit:
Automobile au Maroc : l'espagnol Relats investit 7,3 millions d'euros dans son usine de Tange
Spécialiste des gaines de protection dans le câblage automobile, la société catalane Relats va mobiliser un investissement de neuf millions d'euros pour son développement dont 7,3 millions d'euros pour la seule extension de son usine de Tanger.
Priorité au développement à l'international. La PME catalane Relats investit neuf millions d'euros dans son développement à l'international. La somme de 7,3 millions d'euros sera consacrée à l'extension de son usine tangéroise. L'assiette foncière dont dispose l'entreprise espagnole est de 16000 m².
L’équipementier espagnol qui a réalisé au Maroc un chiffre d’affaire de 7 millions d'euros en 2015 y exporte la totalité de sa production.
Les produits de Relats tels les tuyaux isolants électriques et thermiques flexibles, les gaines de protection mécanique et d’isolation acoustique sont destinés aussi bien aux opérateurs des secteurs aéronautique, ferroviaire et automobile qu’aux fabricants d’équipements électro-industriels.
Basé à Caldes de Montbui, une commune de la province de Barcelone, Relats Maroc qui emploie sur son site tangérois 80 employés compte inaugurer sa nouvelle extension dès la fin de cette année.
Relats Maroc s'est Installé à Tanger en 2011. C'était la première fois que le spécialiste de gaines de protection pour le câblage s'installait sur le continent africain.
La filiale marocaine du catalan rejoint sur cette zone le français Delfingen Industry installé depuis 2003, qui va construire sa troisième usine au Maroc et qui est spécialiste comme Relats de produits de protection, isolation et fixation des faisceaux électriques.
Autre relais de croissance, le groupe Relats se développe aussi en Chine où il prévoit une extension de 3000 m² de son usine qui fournit les fabricants européens et américains implantés dans le pays. La société catalane prévoit en Chine un accroissement de 15% de ses ventes en 2016, après une année 2015 en retrait sur ce marché.
Le groupe international catalan est aujourd'hui à travers ses cinq unités de fabrication présent en Espagne, au Royaume-Uni, en Chine, au Mexique et au Maroc.
Relats a réalisé en 2015 un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 20% à 40 millions d'euros. Le groupe familial catalan prévoit pour cette année de dépasser les 46 millions d'euros (+15%) dont 98% des ventes provenant des marchés internationaux.
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| | | Socket-error General de Division
messages : 6694 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mer 20 Avr 2016 - 14:20 | |
| PSA va démarrer bientôt la construction de son usine à Kénitra : - Citation :
- PSA au Maroc : démarrage mi 2016 des travaux de l’usine de Kenitra
Le groupe PSA va lancer cet été le terrassement de sa future usine marocaine mais les marchés des travaux ne sont pas encore passés. Le groupe vise 60% de taux d’intégration dès le démarrage du site en 2019.
Bientôt le coup d’envoi. Le groupe PSA va bientôt débuter les travaux de sa future usine d’assemblage de Kénitra au Maroc à 90 km au nord de Rabat.
Sur ce terrain en zone franche, pour l’instant nu, le terrassement devrait démarrer durant l’été. C’est ce qu’a appris L’Usine Nouvelle sur le salon de la sous-traitance automobile qui a ouvert ses portes sur Tanger Free Zone (TFZ) hier mardi 19 avril.
Le groupe français s’active pour une ouverture prévue d’ici à 2019 sur une emprise de plus de 120 ha. Mais à ce jour, aucun des marchés pour la construction de cette usine n’a encore été passé, selon une source proche du dossier.
Le site doit mobiliser un investissement total de 557 millions d’euros pour une capacité initiale de 90 000 véhicules qui sera rapidement portée à 200 000 unités.
Ce chiffre de 200 000 unités a été confirmé Rémi Cabon, chef du projet Maroc pour PSA en ouverture du salon de la sous-traitance. Celui-ci s’est dit "très impressionné" par la filière automobile au Maroc. Ce secteur qui réalise 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+23% en 2015) et emploie 90 000 salariés a connu un fort coup d’accélérateur depuis l’implantation de l’usine Renault de Tanger en 2012.
Selon Rémi Cabon, "le dynamisme de l’industrie automobile marocaine conforte PSA dans ses choix et dans son objectif de taux d’intégration de 80%, avec une première étape à 60% au démarrage".
Un des enjeux essentiels du projet de PSA sera effectivement de parvenir à ce haut taux d’approvisionnement local et c’est une des missions confiées également à Rémi Cabon.
Outre l’implantation d’une usine de moteurs en soutien de l’usine d’assemblage, le groupe français va intégrer des fonctions comme la fabrication des sièges.
"Cela passera aussi par la montée en puissance au Maroc de spécialités industrielles très peu développées comme la mécanique, les transmissions ou la fonderie", selon une source proche de PSA.
Inaugurant le salon de la sous-traitance, le ministre marocain de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy a pour sa part rappelé que c’est tout l’enjeu de sa politique d’écosystèmes (clusters). En ce sens, de nombreuses conventions ont été signées ces derniers mois entre les pouvoirs publics et les fédérations professionnelles et prévoient un appui financier de l’Etat dans ce but.
Pour rappel Renault, dont le nouveau directeur général au Maroc, Marc Nassif était présent ce jour au salon de Tanger, a conclu un important accord en ce sens avec le Maroc le 8 avril dernier.
Pierre-Olivier Rouaud à Tanger (Usine Nouvelle) _________________ لك الله ياوطني
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| | | Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Avr 2016 - 12:03 | |
| - Citation :
- Maroc : le spécialiste du câblage, Acome investit 25 millions d'euros à Tanger
A l'occasion du salon de la sous-traitance automobile à Tanger le fabricant français de câbles à forte valeur ajoutée, Acome a réalisé la pose de la première pierre de sa future usine dans la zone franche TFZ. Coût global : 25 millions d'euros pour ce site qui produira des câbles fins pour l'automobile destiné à l'export et fabricant des faisceaux installés au Maroc. Le site doit ouvrir avant la fin d'année.
http://www.usinenouvelle.com/article/maroc-le-specialiste-du-cablage-acome-investit-25-millions-d-euros-a-tanger.N387953
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| | | Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Avr 2016 - 12:16 | |
| je me dis pourquoi des investisseurs Marocains n'intègrent pas le capital de ses sociétés qui produisent de la valeur ajoutée et comme ca, une partie des bénéfices restent au Maroc au lieu d'être rapartriès à l'étranger | |
| | | Arbalo Commandant
messages : 1001 Inscrit le : 05/08/2012 Localisation : Ontario Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Avr 2016 - 13:00 | |
| - Fox-One a écrit:
- je me dis pourquoi des investisseurs Marocains n'intègrent pas le capital de ses sociétés qui produisent de la valeur ajoutée et comme ca, une partie des bénéfices restent au Maroc au lieu d'être rapartriès à l'étranger
L'état veut faire face au fléau du chômage frappant nos jeunes, en essayant d'assainir le climat d'investissement/des affaires. Peu importe la nationalité des investisseurs, l'objectif du ministère de l'industrie est claire et net. C'est au secteur privé Marocain de prendre le risque et l'initiative. Ps. Ils sont libres de rapatrier les bénéfices, du moment ou ça se passe dans les règles, d'ailleurs c'est l'un des critères qui font attirer les investisseurs. Je pense que le Maroc et les jeunes fraichement formés (nouvelle/future classe moyenne) y trouvent leurs comptes. | |
| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Avr 2016 - 16:37 | |
| Il y a deux grand objectifs dans le developpement économique, soit un objectifs fiscal (faire rentrée des sous dans les caisses de l'Etat) soit un objectifs de création d'emplois (donner du boulot au gens). Il est clair que la politique marocaine est de favoriser le deuxième objectif. Sinon je pense que pour avoir un taux d'intégration complet, il faut développer les sous-traitants de niveaux 2 et 3, qui sont encore inexistant au Maroc. Comme ca toute la chaine de valeur sera localisé au Maroc et cela crééra beaucoup de boulot. _________________ | |
| | | Ichkirne Capitaine
messages : 826 Inscrit le : 19/08/2011 Localisation : Paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Avr 2016 - 18:25 | |
| - Citation :
- Salon de la sous-traitance : le made in Maroc continue de séduire
....
D’autres constructeurs sont également dans le pipe, assure-t-on du côté du ministère de l'Industrie. «Nous sommes en discussion avec d’autres constructeurs, mais ce ne sera annoncé qu'une fois les accords signés», lance tout de go Moulay Hafid Elalamy, ministre du Commerce et de l’Industrie. "Le secteur peut s’attendre non seulement à un 3e mais aussi à un 4e constructeur", affirme-t-il. Le Maroc est une plateforme qui a montré ses capacités et nous devons viser plus haut".
....
http://www.leconomiste.com/article/996722-salon-de-la-sous-traitance
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| | | BOUBOU General de Division
messages : 4848 Inscrit le : 07/08/2008 Localisation : en territoire hostile Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Avr 2016 - 19:26 | |
| - Fox-One a écrit:
- je me dis pourquoi des investisseurs Marocains n'intègrent pas le capital de ses sociétés qui produisent de la valeur ajoutée et comme ca, une partie des bénéfices restent au Maroc au lieu d'être rapartriès à l'étranger
A ce niveau là, ce sont nos banques qui ont un rôle à jouer! _________________ L'homme sage est celui qui vient toujours chercher des conseils dabord, des armes on en trouve partout.
feu Hassan II.
https://www.youtube.com/watch?v=AbjNQ_5QvgQ
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 21 Avr 2016 - 20:30 | |
| - RED BISHOP a écrit:
- Il y a deux grand objectifs dans le developpement économique, soit un objectifs fiscal (faire rentrée des sous dans les caisses de l'Etat) soit un objectifs de création d'emplois (donner du boulot au gens). Il est clair que la politique marocaine est de favoriser le deuxième objectif.
Sinon je pense que pour avoir un taux d'intégration complet, il faut développer les sous-traitants de niveaux 2 et 3, qui sont encore inexistant au Maroc. Comme ca toute la chaine de valeur sera localisé au Maroc et cela crééra beaucoup de boulot. Le "developpement économique" n'a ni objectif fiscal ni d'emploi. La CROISSANCE economique, par contre, a entre autre un objectif de maximisation des revenues de l'etat (via les differents impots), de reduction du taux de chomage, d'amelioration du ratio Dette/PNB. Le fait est que la reduction du taux de chomage est en elle-meme productrice de revenues pour l'etat (d'abord via l'impôt sur le revenue puis via la TVA). Les entreprises etrangeres doivent payer l'IS comme tout le monde. Elles beneficient d'exonerations dont beneficient egalement les sociétés à capitaux Marocains (5 premieres années sont exemptées d'impôts par exemple). La legislation marocaine avait une faiblesse sur les prix de transfer qui permettait aux entreprises etrangères de faire remonter du cash vers l'etranger en tant que cout (payement d'intrants ou de services). Cette faiblesse dans le code fiscale a été plus ou moins résolue. Ce qui a été dit plus haut est correcte. Le secteur privé marocain est frileux et ne cherche pas (en général) à prendre de risque. Ils aiment les rentes et non l'investissement. Le gouvernement (et je précise que c'est le gouvernement et non l'etat ou l'executif) dit clairement au secteur privé marocain: Soit vous prenez des risques et investissez dans ces nouveaux secteurs soit vous laisserez passez des milliards qui iront vers des entreprises etrangeres et vous disparaitrez (car la fin des rentes viendra un jour ou l'autre). |
| | | youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 22 Avr 2016 - 8:57 | |
| - Citation :
Avec sa future usine d’outillages de presse à Tanger, Snop FSD va rapatrier au Maroc des productions chinoises et… conforter l’emploi en Vendée Le groupe Snop FSD lance à Tanger un projet d'usine d'outillages de presse pour la fabrication de pièces embouties pour le secteur automobile. Un investissement de 10 millions d'euros avec 150 emplois à terme, y compris un bureau d'étude. Objectif : se rapprocher des sites européens et travailler en synergie avec l'usine SMOM de la Mothe-Achard en Vendée alors qu'une part de ces outils sont aujourd'hui fabriqués à Wuhan en Chine. A peine lancé l'extension de son site Snop Tanger, le groupe FSD lance un nouveau projet au Maroc : la construction d'une usine vouée à la fabrication d’outillages de presse une première qui a été annoncée à l’occasion du salon de la sous-traitance automobile qui se tient du 20 au 22 avril sur la zone franche TFZ et de l’inauguration officielle de l’extension de Snop en présence de Marc Nassif, directeur général de Renault Maroc et du ministre marocain de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy. Accolé à l'importante usine d'emboutissage automobile Snop située sur TFZ et vouée à Renault Maroc, le site d’outillage de FSD va s'étendre sur 4 000 m2. Ce projet mobilisera environ 10 millions d’euros. Il doit employer 150 personnes d’ici à trois ans, avec une première vague d’embauches de 30 à 50 jeunes d’ici à l’an prochain. La logique du projet consiste à créer au Maroc une base de développement et fabrication d’outillage de presse (la matrice qui donne la forme des pièces de métal embouties, selon des spécifications au 100ème de mm). Ce pour les importants besoins des usines d’emboutissage du groupe aussi bien au Maroc que pour certains de ses autres sites en Europe (France, Espagne, Royaume-Uni, Turquie…). UN QUART DES BESOINS DE SNOP Objectif à terme : fabriquer à Tanger 8 outillages par mois, soit environ un quart des besoins de Snop. Au plan mondial les sites d’emboutissage FSD nécessitent en effet environ 350 outillages par an. Ceux-ci sont réalisés pour l’essentiel via sa filiale SMOM qui dispose à ce jour de trois sites d’outillage, celui historique de la Mothe-Achard en Vendée, un autre à Pisek en République tchèque et enfin un troisième à Wuhan en Chine, le plus important. Mais ce dernier ne répond plus à toutes les attentes du groupe en matière de compétitivité. Explications ? La hausse des salaires en Chine, l’appréciation du RMB vis à vis de l’euro ces dernières années ou encore le turn-over assez élevé de ce site qui handicape la stabilité des process qualité. PROXIMITÉ DES MARCHÉS EUROPÉENS A cela s’ajoute l’éloignement des marchés européens. "Les délais de développement des véhicules sont de plus en plus courts, ce qui se répercute sur le cycle de conception et fabrication des outillages, particulièrement long et minutieux. il faut compter 8 semaines de logistique depuis Wuhan contre quelques jours au Maroc. C’est le besoin de proximité qui justifie ce projet", indique à L'Usine Nouvelle Michel Pinaire, président et fondateur de FSD, groupe familial de 5 500 personnes et une trentaine de sites. C’est là qu’entre en scène le Maroc. Le site de Wuhan va être recentré sur le marché chinois et une part de ses fabrications seront réalisés à partir de fin 2017 à Tanger, ville plus proche des grands sites d’emboutissage européens et méditerranéens de Snop. Outre la construction de l’usine qui va nécessiter l’investissement dans des machines neuves d’usinage 3 et 5 axes, de moyens de fraisage ou électro-érosion, un important travail de formation va être entrepris à Tanger. "Il faut beaucoup de temps pour former un bon outilleur, un minimum de 4 à 5 ans. Nous avons choisi comme pour l’usine d’emboutissage créée voilà 5 ans de recruter des jeunes sans expérience et de les former à nos méthodes", explique Tajeddine Bennis, directeur de Snop Tanger. D’ores et déjà, Snop Maroc a commencé à sélectionner et former les futurs opérateurs au sein d’une "école d’outillage". Celle-ci va prendre de l'ampleur et s’appuyer sur une convention signée avec l’organisme public de formation professionnelle marocain l’OFPPT. Celui-ci sélectionnera de jeunes techniciens de niveau bac pro en mécanique ou bac+1 ou 2. A noter que le site doit être aussi doté d’un bureau d’études d’une demi-douzaine de postes CAO. BASCULEMENT DES FABRICATIONS CHINOISES Des experts en outillage basés en Vendée participeront à cette phase de formation. Du fait du changement de schéma, le site de la Mothe Achard, où sont notamment assurées les phases les plus délicates de mise au point finale des outils va même voir son activité conforter. Le basculement des fabrications chinoises correspondant à l’équivalent d’une dizaine de postes en Vendée sur l'usine qui compte 130 salariés. "Il s’agit d’un exemple concret de co-localisation des deux côtés de la Méditerranée, l’investissement à Tanger va renforcer l’activité en France", assure Tajeddine Bennis. Quant au ministre marocain de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy qui s’active pour approfondir la filière automobile devenue depuis l’ouverture du site Renault Tanger le premier secteur exportateur du pays, il ne boudait pas son plaisir devant l’arrivé de ce « métier pionnier » quasiment absent du Maroc aujourd’hui. http://www.usinenouvelle.com/article/avec-sa-future-usine-d-outillages-de-presse-a-tanger-snop-fsd-va-rapatrier-au-maroc-des-productions-chinoises-et-conforter-l-emploi-en-vendee.N388085
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6694 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Lun 25 Avr 2016 - 8:17 | |
| Une interview avec le PDG Renault au Maroc, il affirme que la partie mécanique ne fera pas partie de l’écosystème à Tanger. Car en Espagne cette partie est bien implantée !! - Citation :
Renault Maroc : "Nous avons un bond à faire de 60% supplémentaire de sourcing local au Maroc", selon Marc Nassif, directeur général
Le nouveau directeur général de Renault Maroc, Marc Nassif expose pour L'Usine Nouvelle les projets du constructeur après la signature d'un contrat avec l'Etat marocain pour la création d'un écosystème avec ses fournisseurs dans le royaume et une cible de 65% de sourcing local contre environ 40% aujourd'hui. Soit 50 000 emplois. Un projet qui doit nécessite 900 millions d'euros d'investissement d'ici à 2023. Il fait le point sur chaîne d'approvisionnement, les projets d'embauches à Tanger, la Kwid ou encore le maintien de l'usine Somaca de Casablanca.
Le 8 avril, Marc Nassif, directeur général de Renault Maroc et Bernard Cambier, directeur de la zone EMAE ont signé avec l'Etat marocain, et devant le roi, la création d'un "écosystème Renault" au Maroc. Le groupe doit y développer fortement sa présence en terme de sourcing local notamment, quatre ans après l'implantation de son usine géante à Tanger pour 1.1 milliard d'euros. A savoir atteindre 65%. Un projet qui nécessitera 900 millions d'investissement pour Renault et ses fournisseurs et doit créer 50 000 emplois.
L'Usine Nouvelle a rencontré Marc Nassif à l'occasion du salon de la sous-traitance automobile qui s'est déroulé à Tanger du 20 au 22 avril. Cet ancien patron de Renault Inde arrivé au Maroc depuis deux mois, dévoile tout ou presque des projets du constructeur, de la montée en puissance de sa chaîne d'approvisionnement au maintien du site Somaca de Casablanca en passant par l'accroissement attendue de la production à Tanger. En 2015, Renault a produit 288 053 voitures (soit +26%) au Maroc dont 229 025 véhicules à Tanger et le reste à la Somaca.
L'Usine Nouvelle : A Tanger, qu’est ce qui change avec l’accord du 8 avril et cet "Ecosystème Renault"?
Marc Nassif. Sur le site Tanger nous n'avions pas d'engagement de taux d'intégration locale. Le deal conclu par Carlos Ghosn était fait comme ça. Déjà, il fallait alors de l'audace pour Renault de créer en 2012 un site dans le nord du Maroc, pour faire confiance à l'Etat marocain qui devait mettre en place les infrastructures de TangerMed, développer ses parcs industriels et aussi le dispositif de formation et d'accompagnement. Mais nous avions cette vision commune. Nous y sommes allés, le groupe a bien fait.
Et maintenant donc ?
Nous reprenons un bail, en disant: allons au-delà. L'engagement est mutuel. Il est simple. Il tient en deux chiffres : en 2023, 65% d'intégration locale à Renault Tanger et à minima, 1,5 milliard d'euros sourcés au Maroc, pour les sites du Maroc ou hors du Maroc. L'accord prévoit 20 milliards de dirhams (1,8 milliard d’euros) mais la cible pour nous est à deux milliards d'euros.
Qu'entendez exactement par taux d'intégration, car selon nos informations la motorisation est déduite du calcul?
Renault a, il est vrai, décidé d’exclure la motorisation de sa réflexion au Maroc et pour une raison simple, nous avons une base industrielle forte en Espagne en ce domaine. Nous n’allons donc pas intégrer le « powertrain » ici. Nous avons une grosse usine de boites de vitesse à Séville. Quel sens cela aurait-il de réinvestir de façon cosmétiques au Maroc. Quant aux moteurs, il y a Valladolid, une énorme base industrielle sans parler de Cléon.
Renault n'a pas besoin de ça pour être performant. Nous préférons mettre notre énergie et notre argent sur ce qui peut être développé en profondeur dans des technologies qui n'existent pas ici.
Exemple?
Nous voulons sourcer ici des disques de frein. Non seulement pour le Maroc mais pour nos usines espagnoles, roumaines ou autres.
Donc ce taux d'intégration 65%, contre aujourd'hui 35% à 40% vous parait réalise sans intégrer la motorisation ?
Hors cette partie , je le confirme. Nous avons un bond à faire de 25 point . Ce qui est énorme, c'est 60% supplémentaire d’approvisionnement local. La question, c’est comment… Il y a déjà des équipes Renault déployées sur le terrain, cherchant des fournisseurs en Europe et essayant de leur faire découvrir le Maroc.
Allez-vous amplifier ce mouvement ?
Oui, dès le 8 avril au matin nous avons tenu une grande convention fournisseurs à Tanger. Nous avions réuni 600 personnes, des candidats venus voir si "l'eau de la piscine était bonne au Maroc". Mais ce n'est pas Renault qui a donné la réponse. Ces prospects ont vu des entreprises comme Snop ou Yazaki parler de leur expérience.
"Il faudrait parvenir à fabriquer au Maroc des roues ou des pneus"
Que disent-ils?
Que faire du business au Maroc c'est possible et profitable, et moi, je l'ai réaffirmé sur le salon de la sous-traitance de Tanger. Ces réunions visent à recruter en nombre les fournisseurs que nous n'avons pas mais aussi des technos absentes du Maroc. Il faudrait parvenir à fabriquer des roues ou des pneus par exemple. Depuis mon arrivée voilà deux mois je suis impressionné par les infrastructures ici et puis les gens font ce qu'ils disent. Pour la filière Renault, c'est un pari technologique ambitieux, oui.
Un de enjeux pour les fournisseurs de rang 2 notamment, c’est que les constructeurs comme Renault ne pratiquent pas les engagements de contrats,…
Vous savez, il y a un contrat qui s'appelle la confiance. Il y a les volumes. Il y a ce que personne ne croyait qu'on allait faire, à savoir monter en puissance en 4 ans sur le site de Tanger. Et nous allons battre encore des records.
C'est à dire concrètement pour l'usine de Tanger?
A Tanger, nous devrions mettre 10% de production supplémentaire cette année.
Et l'usine Somaca de Casablanca, est-elle pérennisée. Vos accords avec le Maroc courait sur ce site jusqu'en 2017?
Notre beau vieux coucou de Casablanca va aussi encore battre un record cette année à plus de 70 000 véhicules. Il y a les déclarations d'amour et il y a les chiffres comme dit M. le ministre de l'Industrie Elalamy. Là, on ramène des chiffres. Concernant Somaca , nous avons pris l’engagement de continuer à l'alimenter, ce dans notre propre intérêt. Selon notre accord, nous devons aussi y conserver à minima un taux d'intégration de 40%.
Donc vous avez l’engagement de poursuivre l'activité de la Somaca ?
Je vous le dit dans l'autre sens. Je pense que si on allait voir le ministre de l’Industrie en lui disant : on souhaite céder le site Somaca, il nous sauterait au cou car il doit avoir une file d'attente de candidats à sa reprise.
Renault ne lâche pas ce site Somaca et le garde. C'est une pépite. Il y a eu à un moment beaucoup de questions : est-ce sensé de cumuler l'usine Somaca à 70 000 unités avec Tanger et ses 340 000? Ne faudrait-il pas pousser Tanger plus loin et tout y concentrer?
"10% de la production mondiale de Renault est produite au Maroc"
La réponse, donc?
En fait, ces sites sont complémentaires. La Somaca nous permet de produire pour le marché local mais aussi, avec l’accord de libre échange d'Agadir, de couvrir toute la zone arabe à des conditions privilégiées. A la Somaca, nous allons introduire des nouveautés et nous devrions battre un record de production cette année. Avec tout ce qui est en train de se mettre en place, on peut considérer que le Maroc va devenir une base compétitive. Comprenez : désormais 10% de la production mondiale de Renault est produite au Maroc.
En quoi la discussion a été « difficile » comme le dit le ministre de l’Industrie Hafid Elalamy pour l'accord « Ecosystème Renault »?
Sur un peu tout. Sur ce que l'Etat consentait à mettre comme aides pour aider les fournisseurs, sur le foncier. Fouad Brini, le patron de l’agence TangerMed était là le 8 avril, c'est important, parce que au sens noble c'est l'hôtelier. C'est lui qui nous accueille, qui met à disposition les terrains, l'infrastructure qui va avec, dont le port TangerMed qui est majeur. A ce niveau, nos interlocuteurs se sont engagés sur le foncier à des conditions compétitives.
C'est notre intérêt commun de ne pas se duper pour ne pas se retrouver dans deux ans en se disant, finalement personne n'est venu ! Nous avons la pression mais le ministre par rapport à sa grande autorité de tutelle à Rabat, il l'a aussi. Renault n'avait aucun intérêt à faire un deal non réaliste. La discussion consistait à faire le tour des paramètres et mettre de la valeur au bon endroit.
Nous mettons d'ailleurs en place une commission de suivi, nous avons démarré dès la semaine dernière, on identifie les opérateurs et on cherche à savoir comment les accompagner au Maroc. Renault et les pouvoirs publics forment une équipe avec deux bras armés travaillant ensemble.
A quoi correspond ce chiffre de 900 millions d'euros d’investissements d'ici à 2023 dans le cadre de l'écosystème que beaucoup ont mis sur le compte de Renault?
Le ministre de l'Industrie n'a jamais affirmé cela en tout cas. Il a justemet dit que cela générera de l'ordre de 50 000 emplois ce qui est une estimation conjointe et réaliste. Pour ce projet, il faut mobiliser environ 900 millions d'euros d'investissements. D'où vient ce chiffre? Nous avons pris le taux d'intégration qui doit passer de 40% à 65%. Pour y arriver il faut ramener au Maroc la fabrication de roues, de l'outillage… et puis avec notre mètre en bois nous avons chiffré : pour les capacités dans telle technologie quel est le ticket d'entrée ? combien coûte une ligne ? Une fois agrégé ces paramètres nous avons aboutit à ces 900 millions d'euros. Il y a une partie que Renault va mettre…
Justement, elle est de combien ?
Je vous le dirai bien mais je n'ai pas envie que mes concurrents le sachent. Le gros du travail de toute façon sera fait par nos fournisseurs ce sont eux surtout qui vont investir. C'est très clair. Ce n'est pas Renault… ce ne serait pas réaliste. Par contre, c'est notre crédibilité, notre business plan, les volumes qu'on montre à nos partenaires, qui vont faire qu'ils vont y croire. Ces 900 millions d'euros c'est en gros ce qu'il faut mettre pour développer l'écosystème, atteindre les 65%, atteindre aussi ce dont de son coté le groupe PSA a besoin, PSA va d’ailleurs aussi mettre une partie. Le seuls qui a la vision conjointe des deux constructeurs d'ailleurs c'est l'Etat marocain.
L'usine de Tanger depuis 2012 bat ses record tous les ans, qu'en est il pour 2016?
Nous avons réalisé 240 000 véhicules l'an dernier, je vous l’ai dit nous devrions au bas mot faire 10% de plus cette année soit environ 270 000 unités. Je note aussi une belle surprise sur l'évolution de marché marocain qui est sur un trend de 150 000 unités par an et non plus 130 000 comme en 2015. C'est une bonne nouvelle même si on ne sait si cela va durer. Quand on détient comme Renault 38% du marché, cela a un impact. Et puis, il y a aussi l'environnement international plus porteur. L'Europe tire aussi même si on ne la dessert peu à partir du Maroc sauf avec Lodgy.
Sur ce site de Tanger, la troisième équipe introduite à l’été 2015 est elle maintenue ?
Oui, et nous allons même embaucher un peu plus. Nous sommes en train de regarder notre boule de cristal pour confirmer les volumes et peut-être allons-nous intégrer une équipe de nuit. Mais nous sommes déjà en 3x8. Après il y a des seuils pour pousser un petit peu plus les murs. Mais nous avons encore de la capacité. Ce site peut produire 340 000 unités, nous n'en sommes pas encore là.
Lors du salon de la sous traitance vous avez évoqué un différentiel de coût de 15% du Maroc avec les meilleurs sites du groupe. C’est un vrai handicap?
Cela ne concerne pas le site Tanger. Je parlais du système industriel. Globalement quand on regarde le Maroc, il est encore décrochée de 15 à 20% par rapport aux benchmarks internationaux. Notre site de Tanger a encore à mûrir, il y a encore des progrès à faire mais le principal sujet est d'intégrer d’avantage localement et d'une manière plus compétitive. C'est pour ça qu'on ne fera jamais le pari d'intégrer des fonctions ou des fournisseurs simplement parce que ça coûte un peu moins cher que d'importer.
Nous le ferons à partir du moment où cela sera conforme aux canons de la profession. Sinon on intégrera uniquement pour nos volumes au Maroc … mais en définitive si on n'est pas compétitif par rapport à l'Inde, la Roumanie, la Turquie ou l'Espagne, on ne pourra plus exporter nos véhicules.
Vous évoquiez l'introduction de nouveaux modèles. La question de la fabrication de la Kwid s'est posée. Cela dépend aujourd’hui du résultat commercial de ce véhicule?
La Kwid, j'en rêve. L'équation est simple, produire ici la Kwid uniquement pour le Maroc n'a pas de sens. Nous n'avons pas quoi payer une industrialisation avec les volumes du Maroc s'il n y a pas de ventes en Europe.
Le site sera-t-il mis en concurrence avec la Roumanie ou la Turquie ?
Il faut voir quel site est plein ou non Jusqu'à présent la Roumanie est plutôt pleine et la Turquie l'est aussi. Je ne vous dit pas que c'est décidé, que la Kwid viendra au Maroc. Mais il est clair qu'on lèvera le doigt au sein du groupe en disant qu'on est bien positionnés, compétitifs, nous avons un écosystème qui nous permet de l'accueillir. Mais vous savez le vrai enjeu de la Kwid c'est de la passer en Euro 6+ en Europe. Et cet objet-là n'existe pas aujourd'hui puisqu'en Inde nous sommes sur de l'Euro4. Même l'Euro5 en Inde, je ne la vois pas.
Est-ce que l'équation ne serait pas de destiner sur cette norme actuelle la Kwid aux marchés émergents et l'Afrique notamment?
Le projet n'est pas assez mûr pour donner une réponse précise. Quand on voit l'expansion du groupe, la vraie question c'est celle des choix d'allocations. Renault a battu un record de ventes l'an dernier. Nous espérons que 2016, inch Allah comme on dit ici, soit tout aussi prometteur. La Captur marche très bien. Kadjar, est bien lancé, Espace, Talisman… 2016 devrait être une année faste pour le groupe. Pour y arriver, il faut des forces et fixer des priorités, à niveau de ressources contraintes. Donc la Kwid en Euro6, ce n'est pas aujourd'hui la priorité. La question se pose malgré tout de l'arrivée un jour ou l’autre d'un nouveau véhicule ou d'une nouvelle plate forme sur Tanger.
Est-ce dans les plans?
Ce que nous avons déjà garde de belles années à venir. Il y a encore des vies successives à la Sandero, la Logan et à Lodgy. Nous ne sommes pas au bout. Ce n'est pas mon principal sujet d'anxiété. Renault Maroc va lancer une nouvelle Mégane fabriquée en Europe et Talisman d'ici à la fin de l'année fabriquée à Douai, ce sont des challenges d’un autre ordre, commerciaux.
Mais y aura-t-il du nouveau en terme de modèles chez Somaca ?
Ecoutez… Somaca est pleine. On y fabrique la Logan, la Logan sous badge Renault pour les pays du Golfe notamment, un complément de Sandero... La bonne nouvelle est d'avoir pérennisé avec cet accord du 8 avril avec l’Etat marocain la vie de la Somaca. Du coup, on peut s'engager pour l'amener encore à un autre niveau de performance. Nos engagements désormais courent jusqu'à 2023.
En résumé donc, il n'y a pas de nouveaux véhcules en vue dans les sites marocains...
Nous avons une vision simple. J’arrive dans un pays avec une équipe en ordre de marche, 9 600 personnes employées, 38% de part de marché, plus de 400 000 véhicules en capacité, sans saturation, il reste même un peu de place et un pays qui joue un rôle important en termes de base d'exportation. En terme de priorités Renault se challenge avec l'Etat marocain pour aider des fournisseurs à venir ici et mettre en place un véritable système avec une marge d'escalier encore à franchir.
Avez-vous des projets de développement de matière grise au Maroc?
Non, nous avons déjà des gros centres d'ingénierie dans le monde dont le Technocentre, nous avons aussi un beau centre en Espagne où se fait beaucoup de mécanique. Nous avons auss la Turquie et en Inde où nous avons 5 000 personnes. Mon premier objectif est de faire monter en puissance les équipes d'ingénierie de terrain pour délivrer l'écosystème.
Altran travaille-t-il pour Renault au Maroc comme il fait avec PSA, ce qui serait une manière d’accroître le sourcing?
Vous savez, en la matière ce sont des contrats globaux groupe. Renault ne fait pas de développement au Maroc mais le groupe peut décider de confier des missions soit à Altran soit à un tout autre prestataire implanté au Maroc. Ce n'est pas le cas.
L'arrivée d'une usine PSA au Maroc est-elle une mauvaise nouvelle pour Renault ?
Oui et non. Industriellement c'est génial parce que ça va remplir les usines des équipementiers. Ça va leur permettre de continuer à investir et d'avoir une meilleure absorption des frais fixes. Mais commercialement pour Renault, il va falloir défendre notre place. Il y a donc deux facettes.
Enfin, le Maroc est le pays où Renault à la plus forte part de marché , c’est un enjeu fort pour vous ?
Oui, c’est juste avec aussi la Roumanie. Donc vous pouvez imaginer que mon mandat est assez simple. C'est la raison pour laquelle j'ai pu faire mes valises assez vite car celui-ci tient en deux commandement : 1/ « ta part de marché tu protègeras » et 2/ « ta performance industrielle tu amélioreras ». L'exécution sera plus difficile.
Propos recueillis à Tanger par Pierre-Olivier Rouaud http://www.usinenouvelle.com _________________ لك الله ياوطني
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| | | RED BISHOP Modérateur
messages : 12296 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Lun 25 Avr 2016 - 10:33 | |
| Intervention assez réaliste du dirigeant de Renault. Encore une fois la priorité est de faire monté en compétence toute la sous-traitance horizontale, avec les fournisseur de rang 2 et 3 Aprés on sera bon _________________ | |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6694 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mar 26 Avr 2016 - 18:25 | |
| Maghreb Steel confirme d'après l'Economiste le démarrage des premières livraisons d’acier au constructeur Renault. Le potentiel à courte échéance est de 70.000 tonnes par an. _________________ لك الله ياوطني
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| | | Socket-error General de Division
messages : 6694 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 6 Mai 2016 - 15:20 | |
| - Citation :
- Sneci ouvre un bureau régional au Maroc
La société française Sneci, spécialisée dans l’accompagnement des constructeurs automobiles, ouvre une antenne régional au Maroc. Elle confie cette mission à Reda Layt, l’ex-directeur général de Groupon.
L’entreprise française Sneci, spécialisée dans des prestations d’accompagnement des constructeurs automobiles et la recherche de fournisseurs et d’équipementiers à l’international, ouvre un bureau régional au Maroc.
Elle confie cette mission à Reda Layt, l’ancien directeur général de Groupon Maroc qui dirige la filiale marocaine de l’entreprise française depuis le mois de mars. «J’ai officiellement mis un terme à mes fonctions au sein de Groupon et ce, depuis le mois de mars dernier», confirme-t-il à Telquel.ma. Toujours selon la même source, on apprend que la structure casablancaise a pour dénomination, Sneci MEA (Middle East Africa).
Sneci Mea a d’ailleurs participé au dernier salon de la sous-traitance automobile, à Tanger, des 19 au 22 avril dernier, en compagnie d’une quarantaine d’équipementiers. La structure marocaine de l’entreprise française profite déjà du portefeuille clientèle de sa maison mère. «Nous sommes déjà en relation avec les constructeurs Renault et Peugeot PSA», confie à ce propos, Reda Layt. http://telquel.ma/2016/05/06/pas-pret_1495666 _________________ لك الله ياوطني
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| | | youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 12 Mai 2016 - 18:41 | |
| Parmi les convention signées en chine. - Citation :
- Fabrication de bus électrique au Maroc
Le sixième document est une convention de partenariat entre YANGTSE, la Société d’Investissement Energétique (SIE), Marita Group et la Banque Centrale Populaire pour l’achat et la construction d’une unité de fabrication de bus électrique au Maroc. Cette convention qui porte sur la construction d’une unité industrielle de fabrication de bus électriques dernière génération (Ultra-Light) «Made in Morocco» (Montant de l’investissement estimé à 1,2 Milliard DH), a été signée, côté marocain, par Ahmed Baroudi, Directeur Général de la SIE, Laarbi Bencheikh, directeur Général de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, M. Rachid Smidi, directeur Délégué de Marita Group, et Mohamed Benchaaboun, Président-Directeur Général de la Banque Centrale populaire, et du côté chinois par Huang Xiu Rui, directeur Général de Yangtse Ltd. http://www.le360.ma/fr/economie/maroc-chine-le-detail-des-quinze-conventions-signees-a-pekin-71929
_________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
| | | Fox-One General de Division
messages : 8005 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Dim 29 Mai 2016 - 17:09 | |
| Est ce que le renault kwid sera assemble dans l'usine de tanger? | |
| | | mbarki_49 Colonel-Major
messages : 2510 Inscrit le : 13/12/2010 Localisation : Casablanca Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mar 21 Juin 2016 - 19:12 | |
| - Citation :
- Renault Tanger, une 2e équipe de nuit pour l’usine
Elle concerne la première chaîne qui passera en 3x8 sous peu La deuxième chaîne qui fabrique des Sandero est dejà «à plein régime»
Avec une nouvelle équipe de nuit, Renault pourrait désormais travailler à pleine capacité (Ph. Adam) La première chaîne d’assemblage de l’usine Renault de Tanger devrait passer, dès les prochains jours, à trois équipes. Cette première chaîne fabrique les modèles Lodgy et Dokker. Elle se verra adjoindre une troisième équipe de nuit. De la sorte, ce sera la totalité de l’usine qui travaillera en trois équipes, soit les 24 heures de la journée. En effet, la deuxième chaîne, qui fabrique des Sandero, est déjà depuis quelque temps à 100% de sa capacité. Selon une source à l’usine, les équipes ont déjà été recrutées et sont en train de suivre une formation de deux mois. Avec ce nouveau renfort, l’usine de Tanger devrait être capable de satisfaire la demande qui est en croissance. Afin de compenser cet accroissement, Renault s’est associé au cabinet Strategic, filiale du groupe Tectra qui assure une partie de la sous-traitance en matière de recrutement pour l’usine de Renault Tanger. C’est ce groupe qui a signé dernièrement un accord de coopération avec l’Anapec pour le recrutement de 2.000 candidats en tant que sous-traitants pour l’usine Renault. D’ailleurs, cette dernière serait appelée à recevoir un nouveau modèle, information non encore confirmée par Renault. Il s’agirait, selon les professionnels, de la Logan Break qui pourrait entrer en service avant la fin de l’année. Il s’agit de s’assurer un accompagnement pour la satisfaction de ses besoins en matière de main-d’œuvre, surtout dans le cadre de la récente signature de l’Ecosystème constructeur Renault qui prévoit d’ici 2023 la création de 50.000 postes de travail. Il est aussi question de répondre à des besoins plus pressants comme l’augmentation de la demande sur le marché automobile en Europe. Cette augmentation profite de manière directe aux modèles Dacia construits à Tanger, surtout la Sandero qui a une très bonne presse dans des pays comme l’Espagne par exemple. A rappeler que Renault Tanger, installée sur un trend haussier, a produit en 2015 près de 230.000 véhicules, un score qu’elle pourrait largement dépasser cette année. Selon des informations recoupées auprès de plusieurs fournisseurs, Renault pourrait fabriquer à Tanger plus de 270.000 véhicules, en plus des 70.000 autres prévus à la Somaca, soit un total de 340.000 unités pour le constructeur automobile en 2016 au Maroc.
http://www.leconomiste.com/article/999119-renault-tanger-une-2e-equipe-de-nuit-pour-l-usine | |
| | | RadOne Capitaine
messages : 815 Inscrit le : 11/10/2009 Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mer 22 Juin 2016 - 22:18 | |
| Automobile Une filière en avance sur ses objectifs - Citation :
Plus de 2 milliards d’euros d’investissements sécurisés d’ici 2017 Des discussions avec Volkswagen et Ford
C’est le seul secteur qui a actuellement le vent en poupe. En témoignent ses principaux indicateurs. La filière enregistre chaque année une croissance à l’export de 20 à 25%. A fin 2016, les exportations automobiles devraient atteindre 60 milliards de DH. Le ministère de tutelle table sur 100 milliards de DH à l’horizon 2020. La valeur ajoutée locale, qui est d’environ 30% actuellement, devrait s’élever à 65 milliards de DH. Par ailleurs, la feuille de route sectorielle ambitionne d’atteindre des investissements de l’ordre de 1,4 milliard d’euros à l’horizon 2020. Les investissements engagés pour 2017 s’élèvent déjà à plus de 1,1 milliard d’euros. Le contrat-programme prévoit la création de 66.500 nouveaux emplois. 32.000 postes ont déjà été sécurisés d’ici 2017. «En 2020, la filière aura créé plus de 175.000 emplois», affirme Hakim Abdelmoumen, président de l’Amica. La filière s’est engagée à réaliser un chiffre d’affaires additionnel de plus de 3 milliards d’euros à l’horizon 2020. A trois ans de cette échéance, le secteur a déjà atteint plus de 2,2 milliards d’euros. Le secteur surfe sur une conjoncture favorable. Après l’implantation de Renault à Tanger, puis le projet de PSA dans la région du Gharb, d’autres constructeurs automobiles sont en négociation avec les pouvoirs publics pour la construction d’une unité de montage. Il s’agit de l’allemand Volkswagen et de l’américain Ford. Déjà présent à Tanger via une équipe d’achats, ce dernier compte doubler son sourcing local. Dans la foulée des constructeurs automobiles, plusieurs équipementiers envisagent de prendre pied au Maroc ou redimensionner leur outil de production. Selon nos informations, le ministère de l’Industrie devrait bientôt signer des conventions d’investissement avec des géants mondiaux de l’automobile. A l’horizon 2020, la capacité de production locale atteindra 1 million de véhicules, avec un sourcing local de 3 milliards d’euros.
http://leconomiste.com/article/999176-automobile | |
| | | daama94 sergent chef
messages : 275 Inscrit le : 27/02/2016 Localisation : Paris Nationalité :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 23 Juin 2016 - 15:58 | |
| - RadOne a écrit:
- Automobile
Une filière en avance sur ses objectifs
- Citation :
Plus de 2 milliards d’euros d’investissements sécurisés d’ici 2017 Des discussions avec Volkswagen et Ford
C’est le seul secteur qui a actuellement le vent en poupe. En témoignent ses principaux indicateurs. La filière enregistre chaque année une croissance à l’export de 20 à 25%. A fin 2016, les exportations automobiles devraient atteindre 60 milliards de DH. Le ministère de tutelle table sur 100 milliards de DH à l’horizon 2020. La valeur ajoutée locale, qui est d’environ 30% actuellement, devrait s’élever à 65 milliards de DH. Par ailleurs, la feuille de route sectorielle ambitionne d’atteindre des investissements de l’ordre de 1,4 milliard d’euros à l’horizon 2020. Les investissements engagés pour 2017 s’élèvent déjà à plus de 1,1 milliard d’euros. Le contrat-programme prévoit la création de 66.500 nouveaux emplois. 32.000 postes ont déjà été sécurisés d’ici 2017. «En 2020, la filière aura créé plus de 175.000 emplois», affirme Hakim Abdelmoumen, président de l’Amica. La filière s’est engagée à réaliser un chiffre d’affaires additionnel de plus de 3 milliards d’euros à l’horizon 2020. A trois ans de cette échéance, le secteur a déjà atteint plus de 2,2 milliards d’euros. Le secteur surfe sur une conjoncture favorable. Après l’implantation de Renault à Tanger, puis le projet de PSA dans la région du Gharb, d’autres constructeurs automobiles sont en négociation avec les pouvoirs publics pour la construction d’une unité de montage. Il s’agit de l’allemand Volkswagen et de l’américain Ford. Déjà présent à Tanger via une équipe d’achats, ce dernier compte doubler son sourcing local. Dans la foulée des constructeurs automobiles, plusieurs équipementiers envisagent de prendre pied au Maroc ou redimensionner leur outil de production. Selon nos informations, le ministère de l’Industrie devrait bientôt signer des conventions d’investissement avec des géants mondiaux de l’automobile. A l’horizon 2020, la capacité de production locale atteindra 1 million de véhicules, avec un sourcing local de 3 milliards d’euros.
http://leconomiste.com/article/999176-automobile Volkswagen il me semble qu'ils se sont implantés en Algérie au détriment du Maroc non ? (C'était, il me semble une histoire concernant le distributeur qui était plus conséquent en Algérie) PS: Merci PGM, je ne savais pas
Dernière édition par daama94 le Jeu 23 Juin 2016 - 17:04, édité 1 fois | |
| | | PGM Administrateur
messages : 11677 Inscrit le : 12/12/2008 Localisation : paris Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 23 Juin 2016 - 16:02 | |
| Non pas d'installation à ce jour en Algérie. Le projet algérien est porté par la sovac et non la maison mère. C'est le représentant algérien de la marque qui porte ce projet. A part du skd, il n'y aura pas grand chose. Le 49/51 est un vrai boulet. Ils ont réussi cette rare performence d'avoir des IDE négatifs http://www.tsa-algerie.com/20160622/investissements-directs-etrangers-affichent-solde-negatif/ _________________ | |
| | | Socket-error General de Division
messages : 6694 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mar 5 Juil 2016 - 11:45 | |
| - Citation :
- Delphi prévoit de créer 10 000 emplois supplémentaires au Maroc
L'américain Delphi Automotive PLC, a annoncé le 4 juillet avoir signé avec le gouvernement marocain un accord-cadre pour le lancement d'investissements permettant la création de 10 000 emplois au Maroc. Une annonce présentée parmi d'autres par Moulay Hafid El Alamy, ministre de l'Industrie le 4 juillet devant le roi.
Un plan de développement quinquennal. L'accord-cadre signé ce 4 juillet par l'équipementier américain de l'automobile Delphi avec le gouvernement marocain correspond à un plan d'investissement de la firme américaine qui va s'étaler au royaume sur une période cinq ans de 2016 à 2021.
C'est ce qu'annonce Delphi Automotive PLC dans un communiqué daté du 4 juillet. Une information annoncée également par Moulay Hafid El Alamy, ministre de l'industrie lors de sa présentation le 4 juillet devant le roi et la presse des mesures fiscales en faveur de l'industrie dans le cadre des stratégies nationales 2020 pour le commerce et le numérique.
Delphi compte à ce jour trois usines de production au Maroc à Tanger et Kénitra.
La filiale marocaine de l'américain y emploie plus de 12 000 personnes. Au cours des six années de l’accord cadre, Delphi prévoit de créer jusqu’à 10 000 emplois supplémentaires dans le pays. Ce qui représente une moyenne de 2 000 emplois par année.
Parmi les prochains projets, outre un centre de R&D, figure la création d’une usine de production à Meknès au parc industriel L’Agropolis. Il s'agira notamment de la fabrication de systèmes de distribution électrique/électronique sous forme de faisceaux.
Majdi Abulaban, président de Delphi architecture électrique/électronique a déclaré à cette occasion dans le communiqué "Nous nous appuyons sur les 17 années de succès de nos activités au Maroc. Nous pensons que le Maroc offre un environnement compétitif non seulement pour la fabrication de composants automobiles mais aussi pour le développement de technologies automobiles."
Et il a ajouté "Delphi a ouvert sa première usine au Maroc en 1999 et est aujourd’hui à nouveau pionnier en créant au Maroc un centre de recherche et développement pour l’industrie automobile." Pour rappel, outre Delphi, le Maroc accueille plusieurs géants mondiaux de l’assemblage et des câblages électriques automobiles comme l'autre américain Lear, l’allemand Leoni ou encore le japonais Sumitomo. http://www.usinenouvelle.com/article/delphi-prevoit-de-creer-10-000-emplois-supplementaires-au-maroc.N400982 _________________ لك الله ياوطني
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messages : 6694 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Mar 5 Juil 2016 - 11:47 | |
| - Citation :
- Automobile au Maroc : le canadien Linamar va construire une usine de moteurs pour PSA
Un investissement de 280 millions de dollars du groupe canadien Linamar a été annoncé par les autorités marocaines. Une usine de fabrication de moteurs qui va servir le futur site de PSA à Kenitra.
Le groupe canadien Linamar va construire au Maroc une usine de fabrication de moteurs pour l'automobile afin de fournir notamment la future usine de PSA dans le royaume. L'investissement à terme s'élèvera à 280 millions de dollars, selon le ministre de l'Industrie Moulay Hafid Elalamy. Cette annonce a été faite lundi 4 juillet à Casablanca en fin d'après-midi en présence du roi à l'occasion d'une manifestation de présentation de la nouvelle charte de l'investissement du Maroc.
Au cours de cette manifestation, environ 700 millions de dollars d'investissements industriels ont été annoncés dont une nouvelle usine du groupe Delphi dans l'équipement électrique automobile ainsi que des projets de Simoldes ou de Decathlon. L'implantation de Linamar a fait l'objet d'une signature entre Didier Tabey, directeur des affaires de Linamar Corporation, Mohamed Boussaid, ministre de l'Economie et Moulay Hafid Elalamy.
Basé à Guelph dans l'Ontario, Linamar emploie 23 000 salariés avec un chiffre d'affaires de 5,2 milliards de dollars canadiens en 2015 et compte près de 57 usines dans le monde. Il a récemment racheté le groupe français de fonderie moteur Montupet.
Le site du groupe canadien devrait, selon les autorités marocaines, employer 1 000 salariés. Il va desservir la future usine d'assemblage du groupe PSA qui doit ouvrir dans la ville de Kenitra au nord de Rabat en 2019 et produire dans un premier temps 90 000 véhicules par an, puis à terme 200 000 unités.
Lors de l'annonce de son projet en juillet 2015, PSA avait indiqué viser 75% de taux d'intégration au Maroc, ce qui passe notamment par la production sur place de moteurs alors que les sites d'assemblage Renault de Tanger et Casablanca importent leurs moteurs d'Espagne ou de France. http://www.usinenouvelle.com/article/automobile-au-maroc-le-canadien-linamar-va-construire-une-usine-de-moteurs-pour-psa.N400952 _________________ لك الله ياوطني
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messages : 6694 Inscrit le : 03/04/2016 Localisation : ... Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Jeu 7 Juil 2016 - 7:20 | |
| - Citation :
- La construction d'un 3ème site de production
Treves TSC Morocco garantira 350 postes d'emploi (DG) Quelque 350 postes d'emploi seront créés par la construction d'un 3ème site de production de l'équipementier automobile Treves TSC Morocco, a indiqué, lundi à Casablanca, le directeur général du groupe, Christophe Jacquier.
"La signature de la convention de construction d'un nouveau site de production marque une nouvelle étape dans la poursuite de notre développement au Maroc après l'évolution du partenariat avec Renault en 2011″, a-t-il affirmé.
http://www.zonebourse.com/RENAULT-4688/actualite/Maroc-La-construction-d-un-3eme-site-de-production-Treves-TSC-Morocco-garantira-350-postes-d-emploi-22633082/ _________________ لك الله ياوطني
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| | | youssef_ma73 General de Brigade
messages : 3005 Inscrit le : 03/08/2014 Localisation : France Nationalité : Médailles de mérite :
| Sujet: Re: L'industrie automobile au Maroc Ven 8 Juil 2016 - 18:43 | |
| - Citation :
-
PSA développera ses activités de recherche au Maroc à compter de mi-2017
INDUSTRIE - Un accord de performance sur la période 2017-2019 a été signé ce vendredi 8 juillet par cinq syndicats du groupe automobile français PSA Peugeot Citroën. Il prévoit le développement d'activités de recherche au Maroc dès 2017.
Parmi les grands axes de cet accord figure celui de la recherche et développement. L'Agence France-Presse (AFP) rapporte en effet que constructeur investira chaque année entre 7 et 8% du chiffre d’affaire de sa division automobile dans la recherche et le développement.
"Si la France restera la 'base de référence' de l’ingénierie, le groupe s’engage à ce que 85% des activités liées aux innovations technologiques soient réalisées dans l’Hexagone, avec du personnel sous contrat PSA en priorité", ajoute l'AFP, qui poursuit que "le constructeur développera en parallèle ses activités de recherche en Chine, en Amérique latine et, à compter de mi-2017, au Maroc", ajoute l'AFP.
Les activités de recherche de PSA au Maroc débuteront donc bien avant le démarrage la première usine marocaine du constructeur français, prévu pour 2019. PSA va d'ailleurs lancer cet été le terrassement de sa future usine marocaine implantée à Kénitra. La première phase du projet prévoit la production de 100.000 véhicules par an, créant ainsi 1.500 emplois directs, contre 200.000 véhicules pour la seconde phase, ce qui portera le nombre d'emplois directs à 3.500 et les emplois indirects à 20.000.
La production de l'usine PSA Maroc sera principalement destinée aux marchés de l’Afrique et du Moyen-orient, avec un taux d'intégration de 60% dès le démarrage du site en 2019. Deux modèles issus du segment B Sedan et BAH seront dans un premier temps produits sur le site de Kénitra. Le premier correspond au type Peugeot 301, tandis que le second se rapproche de la gamme Peugeot 208.
L'accord de performance sur la période 2017-2019 signé ce vendredi 8 juillet porte également sur la production d'un million de véhicules par an en France jusqu’en 2019 et le recrutement 1.000 personnes en contrat à durée indéterminée sur trois ans, ainsi qu'une organisation du travail plus flexible.
http://www.huffpostmaghreb.com/2016/07/08/psa-recherche-maroc-_n_10888764.html _________________ “Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.” Albert Einstein. | |
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