La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) s'apprête à lancer son portail internet en version française et arabe, pour faciliter l'accès à l'information et « améliorer le rapprochement et la communication avec le citoyen », apprend-on. Une enveloppe budgétaire de près de 2 millions de dirhams (MDH) sera allouée à la création de ce nouveau site web dont la conception est prévue sur une durée de neuf mois. Notons qu'il s'agit d'un vieux serpent de mer maintes fois reporté. En 2015, un appel d’offres portant sur la création et la maintenance du portail de la police nationale prévu en trois langues (français, arabe et anglais), avait été annulé. En cause, « des données économiques et techniques des prestations […] qui ont été profondément modifiées ». Un site web de la DGSN existe déjà mais celui-ci est dédié exclusivement aux concours de police et ne se présente qu'en version arabe. Le nouveau site comportera quatre rubriques : une dédiée à la présentation de la DGSN, une autre qui détaillera la stratégie de l'institution. Une troisième rubrique fera l'objet d'un corpus de textes règlementaires et une quatrième sera dédiée aux ressources humaines. Ce nouveau portail mettra à disposition de ses usagers des communiqués de presse, une photothèque ainsi qu'une médiathèque avec un ensemble de vidéos et d'émissions télé mettant en scène la DGSN. Des appels d'offre lancés par la DGSN seront également publiés et un lien redirigera vers le futur portail de la fondation Mohammed VI pour les oeuvras sociales du personnel. Ainsi, il s'agit à travers ce portail de vulgariser les procédures administratives, rendre digeste les textes réglementaires mais aussi de consolider la transparence dans les relations ente la DGSN et ses usagers, précise-t-on. a écrit:
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Moroccan Tankers Aspirant
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Sujet: Re: tout sur la police Mer 10 Mai - 4:15
Sous le thème « 67 ans de modernisation continu d’un établissement citoyen », la DGSN lance la quatrième édition de ses journées portes ouvertes à la ville de Fès, et ce du 17 au 21 mai 2023.
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Moroccan Tankers Aspirant
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Sujet: Re: tout sur la police Jeu 11 Mai - 9:54
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Vampiro Colonel
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Sujet: Re: tout sur la police Jeu 11 Mai - 12:07
C'est dans quelle ville ?
On dirait qu'il y a un cabinet de dentiste dans le commissariat.
JA: La police marocaine expérimente le BolaWrap, nouvelle arme non létale :
Depuis près d’un an, la Sûreté nationale est équipée de ce lasso high tech capable d’immobiliser un individu considéré comme dangereux. L’objectif est de faire face à l’augmentation de la violence à laquelle les policiers assurent être confrontés.
Officiellement mis en service par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) depuis la mi-juin 2022, le BolaWrap fait de plus en plus parler de lui. Cette arme non létale d’origine américaine est une sorte de lasso high-tech permettant d’immobiliser une cible.
Il s’agit d’une télécommande pouvant propulser à une vitesse de 150 ou 200 mètres par seconde une cordelette en kevlar (matière utilisée pour les gilets pare-balles) équipée de petits crochets en métal, qui entrave les mouvements d’un individu le temps qu’un policier lui passe les menottes. Si le BolaWrap est présenté comme moins dangereux qu’une arme à feu, il peut toutefois occasionner des blessures, voire des étranglements, s’il est projeté au-dessus des épaules.
Contre la criminalité de rue
Ce lasso 2.0, fabriqué et commercialisé par la Wrap Company, coûte environ 900 dollars pièce. L’entreprise américaine, leader de la sécurité publique et cotée en bourse, est dirigée par un certain Tom Smith, l’un des deux inventeurs du taser dans les années 1990. Le PDG assure que le BolaWrap est moins dangereux et moins douloureux que le taser électrique ou le flashball. Utilisé par la police de Los Angeles (LAPD) et celle du Texas, dans des écoles, des hôpitaux ou par des organismes de protection privée américaine, le BolaWrap a été vendu à 26 pays, dont l’Espagne et l’Italie.
Jusqu’à maintenant, la DGSN n’a communiqué que quatre fois sur l’emploi de ce dispositif au Maroc. C’est en juin 2022 que la Sûreté nationale avait annoncé la mise en service officielle du BolaWrap, censé être utilisé dans le cadre d’interpellation de pickpockets, de voleurs à la sauvette, d’individus violents ou en cas de refus d’obtempérer, essentiellement sur la voie publique. À l’époque, un communiqué de presse faisait état d’essais techniques réalisés en amont et sur le terrain par la DGSN et la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) dans les préfectures de Casablanca, Fès, Tanger, trois villes confrontées à une augmentation de la criminalité et de la délinquance, notamment les viols avec violence et la vente de stupéfiants, ainsi que Rabat.
Pas d’atteinte à la dignité humaine
Le 25 juin, la DGSN avait également annoncé que le BolaWrap avait été présenté aux instances de défense des droits de l’Homme, au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire ainsi qu’au procureur général du roi auprès de la Cour de cassation. Autant d’institutions qui avaient conclu que cette arme de neutralisation ne portait pas atteinte à la dignité humaine.
Le 30 juin 2022, la DGSN annonçait sur son compte Twitter une première utilisation du lasso nouvelle génération à Tanger, à l’encontre d’un individu armé. Ce n’est que le 26 avril dernier que le BolaWrap a de nouveau fait parler de lui à Rabat, lorsqu’un policier a été contraint de l’employer pour neutraliser un individu en état d’ébriété, surpris en flagrant délit de tentative de vol avec arme blanche sur des passants.
Plus de résistance du côté des délinquants ?
Cette information, divulguée à la presse par une source sécuritaire, intervient dans un contexte où les policiers estiment être confrontés à de plus en plus de violence, ou de résistance, de la part de délinquants pris en flagrant délit, de personnes recherchées ou de récidivistes. Début avril, un membre de la DGSN de la préfecture de police d’Agadir a été dans l’obligation d’utiliser son arme à feu. Toutefois, ce dernier s’est contenté d’effectuer des tirs de sommation afin de contraindre un jeune homme de 33 ans, recherché pour agression sexuelle, à obtempérer alors qu’il menaçait les forces de l’ordre avec une arme blanche.
Même cas de figure dans la nuit du 28 au 29 avril à Salé, lorsqu’un policier, accompagné d’une patrouille, a fait usage de son arme de service afin d’appréhender deux repris de justice qui s’en sont pris aux éléments de la DGSN munis de sabres et accompagnés d’un chien « dangereux ».