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Rappel du premier message :

http://www.jeuneafrique.com/400016/politique/tchad-idriss-deby-reporte-tenue-elections-legislatives-manque-de-moyens/ a écrit:: Tchad : Idriss Déby Itno reporte la tenue des élections législatives « par manque de moyens »

Le président tchadien Idriss Déby Itno a annoncé ce jeudi lors d'une conférence de presse le report des élections législatives à une date inconnue. Le chef d'Etat a justifié cette décision par un manque de moyens pour les organiser.

« Quand je dis que nous ne pouvons pas faire des législatives, c’est par manque des moyens. En période de vache maigre, on ne peut rien faire. Quand nous aurons des ressources, on pourra organiser des élections législatives », a-t-il précisé jeudi 02 février devant la presse.

Les élections législatives devaient se dérouler courant 2016 rappelle la FIDH. Aucune nouvelle date n’a été fixée. C’est donc le statu quo pour l’instant à l’Assemblée nationale, où le Mouvement patriotique du Salut (MPS), le parti du président Déby, occupe 133 des 188 sièges depuis les dernières législatives en février 2011.

Appel au dialogue avec l’opposition

De retour du sommet d’Addis Abeba où il a fait élire son ministre des Affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, à la tête de la commission de l’Union africaine (UA), Idriss Déby Into a lancé un appel au dialogue en direction de l’opposition.

« Qu’elle n’ait pas peur de dialoguer avec moi, je suis Tchadien comme eux », a-t-il insisté, ajoutant que « l’opposition doit cesser de cultiver la haine qui a pour conséquence la déchirure du pays. Le Tchad n’a pas besoin de cela ».

L’opposition, emmené par l’ancien ministre Saleh Kebzabo, a contesté la réélection d’Idriss Déby pour un cinquième mandat en avril dernier avec près de 60%. L’opposition n’a recueilli que 12, 80 % des voix. Une réélection dès le premier tour donc qui marquait néanmoins un recul de presque 30 points par rapport à la présidentielle de 2011 (88%).

« Boko Haram est terminé »

Idriss Déby Itno a également profité de cette conférence de presse pour témoigner de son optimisme sur l’issue de la lutte contre les terroristes de Boko Haram, très dans la région du Lac Tchad. Le Tchad est un allié majeur de l’Occident en Afrique sub-saharienne contre les jihadistes dans la région. « Boko Haram est terminé, dans le cas contraire il est très affaibli. En plus des efforts faits par notre armée, la force mixte (composée du Tchad, du Niger, Nigeria et du Cameroun) a réduit la capacité de nuisance de Boko Haram », a-t-il assuré, avant d’ajouter « nous parviendrons à endiguer totalement Boko Haram ».

Pour rappel, Idriss Déby Itno avait déjà déclaré que Boko Haram était « décapité » en août 2015. L’organisation jihadiste continue de semer la terreur dans le nord Cameroun et du Nigéria où elle a pris d’assaut un convoi sous escorte militaire, faisant au passage 15 morts.

https://www.dw.com/fr/tchad-mort-du-président-idriss-déby-itno-au-front/a-57263433 a écrit:

Oui Ssi Fahed c'est incroyable juste après sa réélection, apparement son fils a pris le contrôle de la présidence du conseil militaire de transition

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Le courage croît en osant et la peur en hésitant.

Au moins il est mort les arme à la main comme un guerrier d’un autre temps .... en ça il mérite le respect !

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Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire

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Il avait été sauvé et maintenu au pouvoir grâce à la France, les français ont du souci à se faire maintenant si les rebelles arrivent au pouvoir

Je doute fort qu'il soit mort au front les armes à la main. Son fils qui a pris les choses en main est aussi discret qu'ambitieux, et il se peut que ...

Un gars qui reste au pouvoir 30 ans ne meurt pas au combat

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Citation :: "je veux pour le Maroc de dirigeants intelligeants , une jeunesse intelligente, apte a saisir les occasions a comprendre le siècle ou elle vie, a ne pas vivre a l'ombre du politisme, mais guidée par le perfectionnisme et surtout pas la réalisation et le réalisme "
Hassan II 1996

ça rappelle bizarrement la mort d'un certain général juste après l’élection de son poulain à la tête d'un état nord africain......

Idriss Déby était effectivement et bien assez souvent à la tête de ses troupes au plus fort des combats contre les rebelles, ça c'est une vérité indéniable, mais personnellement, je doute très fort que sa mort ait été causé par des tirs rebelles, ça sent la trahison à plein nez.

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«Ce qui est à nous est à nous, ce qui est à vous est négociable», Nikita Khrouchtchev

Respect à ce combattant , il a souvent été sur le terrain militaire et devant ses troupes ..

en tous les cas, le soutien aérien (observation) des avions français, dont se plaignaient les rebelles venus du Soudan, ne lui a servi à rien

autre chose, c’est le meilleur allié de la France dans le Sahel qui disparait

QuickShark a écrit:: ça rappelle bizarrement la mort d'un certain général juste après l’élection de son poulain à la tête d'un état nord africain......

Idriss Déby était effectivement et bien assez souvent à la tête de ses troupes au plus fort des combats contre les rebelles, ça c'est une vérité indéniable, mais personnellement, je doute très fort que sa mort ait été causé par des tirs rebelles, ça sent la trahison à plein nez.

C’est très probable aussi Smile

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ça pue le traitre a plein nez même pas hier ils ont dis qu'ils avaient explosé la colonne rebelle avec des frappes aérienne

On en sera plus a la prochaine élection présidentielle

Il venait de se faire élire le 11 Avril pour un 6éme mandat

Le Tchad est une poudrière tribale, héritage du "magnifique" colonisateur français

Idriss Deby était tous sauf un planquet, il est toujour rester un rebelle et guerrier tchadien.
Je rappel que les troupes tchadienne avec leur toyota et leur sandalette ont mis en échec l'armée de Khaddafou et ses mercenaires.
Idem au Mali, ou ils ont fait le boulot, en liquidant des chefs du GSPC, taf que l'ANP a été incapable de faire...

La disparition de ce personnage risque de plonger le Tchad dans une guerre civile et foutre encore plus le bordel au Sahel

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Bon en gros la grosse rumeur c’est que IDI serait allé en personne négocier avec le chef rebelle et que ça a tourné au vinaigre.

Le fils a fait coup d’état constitutionnel avec l’aide de l’armée.

Les français pour le moment silencieux.

Les conséquences géopolitique vont être énorme tant l’armée tchadienne est la clé de voûte sécuritaire de toute la région

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C'est quand même fou ce qui se passe. Quasiment dans la même semaine on a eu au Mali

l'assassinat du représentant de la coordination de l'azawad. Au Niger

tentative de putsch et au Tchad

l'opposition armée qui tente un coup. J'ai dû mal à croire au hasard

Les français pourront remplacer l’armée tchadienne par l'armée algérienne...

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Les peuples ne meurent jamais de faim mais de honte.

Adam a écrit:: Les français pourront remplacer l’armée tchadienne par l'armée algérienne...

qu'est-ce qu'on aimerais voir ça entre ses no fly zone officieuse et autre exercice de la méga super armée algérienne dont même la russie, les usa et israel a peur le monde va trembler devant ces guerriers hors-pairs à la pointe de la technologie

http://bernardlugan.blogspot.com/2021/04/la-france-peut-elle-laisser-sauter-le.html a écrit:: La France peut-elle laisser sauter le verrou tchadien ?

Le 11 avril, au Tchad, au moment où se tenaient les élections présidentielles, une colonne rebelle venue de Libye a traversé le Tibesti, dans le nord du pays. Donnant le change, elle a laissé croire que son objectif était Faya, ce qui lui a permis d’y attirer les forces gouvernementales, l’ANT (Armée nationale tchadienne), dont une partie des meilleurs éléments se trouve actuellement au Mali en appui des forces françaises de Barkhane.

Pendant ce temps, une colonne rebelle marchait vers le sud en longeant à l’ouest la frontière avec le Niger. Son but était-il de prendre N’Djamena ou bien d’opérer une diversion ? Quoiqu'il en soit, dans l’urgence, les forces gouvernementales directement commandées par le président Déby ont alors opéré un mouvement vers le sud, et, le 17 avril, elles ont accroché et détruit cette colonne rebelle à une centaine de kilomètres au nord de la ville de Mao. A ce moment-là, l’état-major tchadien a annoncé sa victoire.

Mais les forces gouvernementales étaient tombées dans un piège car les rebelles s’étaient divisés, seule une de leurs colonnes étant entrée en contact avec l’ANT. Puis, lundi 19 avril, plusieurs attaques simultanées se déroulèrent, provoquant un mouvement de panique à N'Djaména où les ambassades américaine et britannique demandèrent à leurs ressortissants de quitter le pays.

Pour mémoire, une précédente attaque avait eu lieu au mois de janvier 2019, déjà depuis la Libye. Mais en direction de l’Ennedi, cette fois quand des rebelles tchadiens dirigés par les frères Timan et Tom Erdibi, tous deux Zaghawa Bideyat et neveux du président Idriss Déby Itno avec lequel ils sont brouillés depuis 2004 avaient tenté de prendre N'Djamena, sous la bannière de l'UFR (Union des forces de la résistance), un mouvement fondé au Darfour en 2009 et étroitement ethno-centré sur des fractions Zaghawa et Tama. Les 4,5 et 6 février, l’aviation française avait détruit la colonne dans la région de Bao dans le nord-est de l'Ennedi, sauvant ainsi le régime du président Déby.

Une intervention militairement justifiée du côté français car la sécurité du Tchad devait impérativement être garantie, faute de quoi l’avenir du G5 et de Barkhane aurait été compromis. D’autant plus qu’Idriss Déby Itno avait fait valoir un argument de poids auprès des autorités françaises à savoir que, faute d’aide française, il serait contraint de retirer son contingent du Mali.

L’attaque qui se déroule actuellement est menée par le FACT (Front pour l’alternance et la concorde au Tchad) bras armé des Toubou-Gorane du clan Daza. Son armement lui est largement fourni par la Turquie dont le but est de chasser la France du Sahel central afin de pouvoir renouer avec sa pénétrante péri-tchadique, comme avant 1912, quand l’empire ottoman exerçait son autorité sur cette partie du Sahara (voir à ce sujet mon livre « Les Guerre du Sahel des origines à nos jours). Or, l'UFR vient d’apporter son soutien au FACT… ce qui pourrait signifier qu’en dépit de leurs multiples rivalités ethniques, toutes les forces rebelles auraient décidé de se coaliser contre le président Déby.

Ce dernier réussira-t-il une fois de plus à triompher de ses adversaires ? L’avenir le dira. Mais si son régime tombait, c’en serait fini du « verrou tchadien » avec toutes les conséquences régionales qui en découleraient…mais également de Barkhane dont l’état-major est, comme je n’ai cessé de le dire, plus que très imprudemment installé à N’Djamena...

Le numéro du mois de mai de l’Afrique Réelle reviendra sur cette question.

C'est pas possible, l'armée du Tchad, tiens une place importante dans la région.
Dans le bassin du Lac Tchad contre BokoHaram et dans le Sahel contre le GSPC
Parmi le G5, l'armée du Tchad est la plus solide.
Barkhane est en fait la suite de la force Epervier qui était basé au Tchad, d'ailleur le QG de Barkhane est a N.Djamena

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Autre chose aussi à analyser une fois les choses calmer c’est d’où venait la colonne ? Quel tribut / ethnie ? Tout porte à croire que ce sont des mercenaire ayant combattu dans le calls de haftar et armée par les EAU

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Fahed64 a écrit:: Autre chose aussi à analyser une fois les choses calmer c’est d’où venait la colonne ? Quel tribut / ethnie ? Tout porte à croire que ce sont des mercenaire ayant combattu dans le calls de haftar et armée par les EAU

Tribu Goran

Paix à son âme ... IDI a joué un grand rôle pour le retour du Maroc à l'UA en 2016...

Souvenons nous que la SG de l'UA à l'époque, la sud-africaine Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma, avait tenté d'entraver la procédure du retour du royaume, en voulant provoquer des vices de forme, et ce en faisant exprès de retarder la distribution aux chefs d'Etats africain, du texte de la demande du royaume.. et c'est IDI qui s'était mobilisé personnellement pour distribuer ce texte et formaliser dans les délais, la procédure de notre retour... ...

Je ne serais pas étonné si un jour on découvre que les cochons de l'Est y étaient pour quelque chose dans son assassinat...

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Nos services devrait être plus actif dans toute cette zone du Sahel. être un acteur incontournable. Protéger nos intérêts et alliés.

Bloomberg a écrit:: The war on terrorism isn’t over — it’s moved to Africa

The siege in Mozambique showed that groups linked to al-Qaeda and ISIS have become sophisticated enough to carry out attacks on the West.
If the U.S. pulls out of Afghanistan this year, as President Joe Biden has now promised will occur by Sept. 11, it will mark the end of the military intervention that launched America’s two-decade “global war on terror.” It will not, however, end the threat that war was launched to address.

Americans typically view the Middle East as the seedbed of terrorism. But a recent attack in Mozambique underscores that Africa is becoming the central front in the ongoing struggle between terrorist groups and their enemies, even as Washington shifts its attention to other problems.

In March, Islamic State-linked fighters attacked the Mozambican coastal city of Palma as part of an escalating insurgency that began in 2017. A group of perhaps 100 terrorists conducted coordinated strikes on hotels, banks and other targets over several days. Dozens of civilians were reportedly killed, and tens of thousands were displaced. The assault, moreover, was simply a reminder of how badly the security situation in many countries has deteriorated.

According to the Critical Threats Project at the American Enterprise Institute, terrorist groups, often linked to al-Qaeda or the Islamic State, are carrying out insurgencies in Mali, Burkina Faso, Nigeria, Mozambique and Somalia. There are low-level insurgencies in the Democratic Republic of the Congo, Kenya, Chad, Libya and Algeria. Terrorist cells are active in other countries from one end of Africa to the other.

Although Americans have only sporadically noticed — when four U.S. service members were killed in Niger in 2017, for instance, or when Islamist fighters seized much of northern Mali in 2012 — large parts of Africa are going downhill fast. Existing counterterrorism programs “are not getting the job done,” said General Stephen Townsend, the head of U.S. Africa Command, in 2020. “ISIS and al-Qaeda are on the march.”

Indeed, Salafi-jihadist groups from Boko Haram in Nigeria to al-Shabaab in Somalia are exploiting the weak states and political instability that are all too common in Africa. They are burrowing into social networks and local governance structures, as Qaeda did in Iraq at the height of the insurgency there in the mid-2000s: Qaeda’s Mali affiliate has become a mediator in clashes between rival clans.

Insurgent groups are developing the skills and capabilities to conduct more ambitious operations — cross-border attacks into neighboring countries, strikes against local military forces and foreign security personnel, even “external operations” outside of Africa. Boko Haram, for instance, has extended its reach from Nigeria into Chad, Niger and Cameroon — including, most spectacularly, an attack that killed 92 Chadian soldiers last year. Africa’s terrorists, writes analyst Katherine Zimmerman, are “practicing locally for a global jihad.”

These groups are also gaining in strength as Western powers become less committed to combating them. President Emmanuel Macron of France has talked about withdrawing, perhaps later this year, some of the French troops leading counterterrorism operations in the Sahel region. The Pentagon has been seeking to shift resources out of Africa, already a resource-poor theater, since 2018, and President Donald Trump ordered a U.S. withdrawal from Somalia in 2020 (both moves have met opposition in Congress). The Biden administration is considering stricter curbs on drone strikes; “forever war” has become a term of opprobrium in Washington.

It’s easy to understand why this is happening: America faces more threats than it can readily address. As the challenge from China becomes more urgent, interventions elsewhere — even very limited ones — will become more suspect. And given that Africa is a tertiary priority for Washington, it inevitably feels the squeeze as policymakers direct America’s finite capabilities and attention to other problems.

The U.S. is thus likely to pursue an extremely light footprint approach to counterterrorism in Africa. It will emphasize containment rather than eradication of the most dangerous organizations. It will focus primarily on groups, such as Shabaab, that are capable of striking beyond Africa (or destabilizing key countries within it) rather than those with lesser ambitions. And it will try to shift as much of the burden as possible to regional organizations, such as the G5 Sahel, or international partners, especially France, while using small advisory missions to bolster local security forces.

But limited liability strategies often produce limited results. As we’re seeing in Mozambique, African militaries are often simply too weak to handle the threats they face, even when backed by small U.S. or international advisory missions. Worse, indigenous security forces in Mali, Burkina Faso and other countries have perpetrated atrocities against civilian populations, the sort of heavy-handedness that tends to make the locals more sympathetic to extremists in their midst.

The lighter the American footprint, the less the U.S. will know about conditions on the ground, which raises the chances that Washington will be caught off guard when threats get out of hand, as happened in Mali in 2012 and Iraq in 2014. Not least, a containment strategy risks leaving unaddressed the political and socioeconomic problems that make Africa so vulnerable to violent extremists.

Tradeoffs are the essence of statecraft, and the U.S. does need to focus more on the perils presented by authoritarian powers. But the dilemma of America’s position today is that old threats haven’t so much vanished as they have simply been overshadowed by new ones. The situation in Africa is a warning that the global war on terrorism may not be done with America, even if America wishes to be done with it.

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https://news.trust.org/item/20210427145441-0zoyk

Citation :: Nigeria urges U.S. to move Africa Command headquarters to continent
3 - 4 minutes

ABUJA, April 27 (Reuters) - The United States should consider moving its military headquarters overseeing Africa to the continent, from Germany, to better tackle growing armed violence in the region, Nigerian President Muhammadu Buhari said on Tuesday.

Nigerian security forces face multiple security challenges including school kidnappings by armed gangs in its northwest and piracy in the Gulf of Guinea as well as the decade-long insurgency by Islamist militant group Boko Haram, which also carries out attacks in neighbouring Niger, Cameroon and Chad.

West Africa's Sahel region is in the grip of a security crisis as groups with ties to al Qaeda and Islamic State attack military forces and civilians, despite help from French and United Nations forces.

Buhari, in a virtual meeting with U.S. Secretary of State Antony Blinken on Tuesday, said U.S. Africa Command (AFRICOM), should be relocated to Africa itself.

"Considering the growing security challenges in West and Central Africa, Gulf of Guinea, Lake Chad region and the Sahel, weighing heavily on Africa, it underscores the need for the United States to consider re-locating AFRICOM headquarters... near the theatre of operation," said Buhari, according a statement issued by the presidency.

He spoke a week after the death of the longtime president of Chad, Idriss Deby, in a battle against rebels.

Deby was an important Western ally in the fight against Islamist militants and under him Chadian soldiers formed a key component of a multinational force fighting Boko Haram and its offshoot, which has pledged allegiance to Islamic State.

"The security challenges in Nigeria remain of great concern to us and impacted more negatively by existing complex negative pressures in the Sahel, Central and West Africa, as well as the Lake Chad Region," said Buhari, a retired major general.

AFRICOM did not immediately respond to a request for comment.

https://chinaafricaproject.com/2021/04/27/why-african-energy-exporters-should-be-concerned-about-cnoocs-interest-in-a-massive-qatari-gas-deal/

Citation :: Why African Energy Exporters Should Be Concerned About CNOOC’s Interest in a Massive Qatari Gas Deal
4 - 5 minutes

One of China’s three major oil and gas companies, CNOOC, is reportedly interested in joining the world’s largest natural gas project in Qatar.

The company’s CFO Xie Weizhi said CNOOC is exploring the option to invest in the $29 billion North Field East Project that would provide a massive boost to the Gulf country’s annual LNG output from 77 million tons today to 110 million tons by 2025.

CNOOC’s interest in the Qatari project reflects the company’s effort to help fulfill Chinese President Xi Jinping’s promise to reduce its carbon emissions within the next ten years. Specifically, the oil major wants to boost natural gas production from 19% to 30% within the next four years.
Why This Deal is Potentially Bad News For Africa

FROM OIL TO GAS: As China ramps up its efforts to bring its carbon emissions in line, it will likely reduce the quantities of oil that it buys from countries like Angola, the Republic of Congo, and Nigeria among others. Gas exporting countries like Mozambique may benefit but worsening security conditions there make it unlikely that it’ll be a major exporter anytime soon.

FROM AFRICA TO THE GULF: Over the past 5-10 years China has been steadily reducing its reliance on African energy imports as it moves to diversify its oil and gas buys, especially in the Persian Gulf. In 2008, according to George Washington University’s David Shinn, China relied on African suppliers for 30% of imported oil but ten years later that figure fell to just 18% and is unlikely to ever rebound. Saudi Arabia is now China’s largest source of oil with the UAE and potentially Qatar providing sizable amounts of gas.

SIDENOTE: Professor Jonathan Fulton at Zayed University in Abu Dhabi noted in a recent China in Africa Podcast that Beijing’s interest in doing business with Qatar surged immediately after Doha’s diplomatic standoff with Saudi Arabia was resolved in January. China, he said, prizes connectivity and now that Qatar is no longer isolated from the larger Gulf community, Beijing appears to be moving quickly to secure energy and logistics deals.

https://afrique.latribune.fr/politique/2021-04-28/enjeux-securitaires-relocaliser-l-africom-en-afrique-l-appel-de-buhari-a-biden-883491.html a écrit:

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Tchad : Idriss Déby Itno reporte la tenue des élections législatives « par manque de moyens »

Appel au dialogue avec l’opposition

« Boko Haram est terminé »

La France peut-elle laisser sauter le verrou tchadien ?

The war on terrorism isn’t over — it’s moved to AfricaThe siege in Mozambique showed that groups linked to al-Qaeda and ISIS have become sophisticated enough to carry out attacks on the West.

Nigeria urges U.S. to move Africa Command headquarters to continent

Why African Energy Exporters Should Be Concerned About CNOOC’s Interest in a Massive Qatari Gas Deal

The war on terrorism isn’t over — it’s moved to Africa

The siege in Mozambique showed that groups linked to al-Qaeda and ISIS have become sophisticated enough to carry out attacks on the West.