Économie marocaine

Rappel du premier message :

alphatango a écrit:

Un autre commentaire au sujet de ce programme poussant les banques à offrir des prêts à taux réduits aux petits entrepreneurs. C'est bien mais les banques vous assomment en frais de tenue de compte, des assurances etc...

En fait, un simple compte à vue vous coute plus de 30 ou 40 euros par an (j'ai verifié avec les trois grandes banques du pays). Dans les pays qui cherchent à minimiser la circulation de cash et qui veulent un taux de bancarisation maximale, on a ajouté à la loi le droit à un compte bancaire comme étant un droit de base. Les banques sont donc obligées d'offrir des comptes bancaires à service minimum (tout online etc) gratuits. Au Maroc, malheureusement on suit ici aussi l'exemple français où les banques font un veritable racket.
En Grande Bretagne tous mes comptes sont gratuits et la banque se rémunère sur le taux de change, les cartes de crédits, les produits d'investissements....

Notre gouvernement devrait y penser très sérieusement si ils veulent bancariser le pays et en finir avec le cash.

@Alpha le paysage banquier a radicalement changé depuis des années.

1- les banques en lignes pilule avec une carte MasterCard premier gratuite contre domiciliation des revenus ou dépôt de plus de 5000 euros.

2- désormais la grande distribution a crée des banques discount, il existe des comptes gratuit pour régler ses achats en devises et même les buraliste peuvent t'ouvrir un compte Nickel

Bref la nouvelle génération a vraiment changé sa façon de faire.

Pour développer ce concept au Maroc, il faudra combattre analphabétisme et renforcer les lois qui protègent le consommateur

c'est l'occasion s'il y a une volonté politique pour se positionner dans l'industrie de l'automobile électrique. on a la matière premiere reste juste a attirer des investissements dans ce domaine. former des ingénieurs ( en partenariat avec des constructeurs automobile) ...

https://m.le360.ma/economie/cooperation-et-aide-au-developpement-berlin-va-debloquer-plus-de-77-milliards-de-dirhams-pour-le-219789

Citation :

Réserves de change : Le Maroc dans une position confortable

Comme annoncé par ALM en mars, le matelas de devises gagne plus de deux mois et le Royaume pourrait restituer la ligne de précaution et de liquidité

Le matelas de devises du Royaume se situe actuellement à plus de 7 mois de couverture d’achat alors qu’il dépassait à peine les 5 mois avant le déclenchement de la pandémie du coronavirus au Royaume en mars dernier.

Nous l’avions annoncé en mars, désormais c’est chose faite. Sur ces colonnes (ndlr: Aujourd’hui Le Maroc 27 mars) nous avions expliqué que «certains observateurs affirment que la baisse de consommation pourrait même faire gagner aux réserves du Maroc un à deux mois supplémentaires». Les chiffres du gouvernement confirment cette projection. Selon le ministère de l’économie et des finances qui présentait devant les parlementaires des deux Chambres à Rabat les données chiffrées sur l’exécution de la loi de Finances 2020 à fin juin dernier, les réserves de change au Maroc se sont nettement améliorées.

Ainsi, la même source précise que le matelas de devises du Royaume se situe actuellement à plus de 7 mois de couverture d’achat alors qu’il dépassait à peine les 5 mois avant le déclenchement de la pandémie du coronavirus au Royaume en mars dernier. Si tous les indicateurs macroéconomiques suivent un trend baissier ou négatif, les avoirs étrangers au pays affichent une performance considérable pour des raisons multiples.

Il y a tout d’abord le tirage effectué début avril de la totalité de la LPL (ligne de précaution et de liquidité) auprès du Fonds monétaire international (FMI) d’une valeur de 3 milliards de dollars US. Les responsables marocains en pleine gestion de crise avaient à l’époque préféré jouer la prudence et renforcer le matelas de devises en perspective d’une détérioration probable. Cette mesure avait permis sur le coup de faire gagner au pays moins de 20 jours de couverture d’achat à l’international supplémentaires. Sur ce plan, il faut préciser que le deal passé entre les deux parties prévoit notamment une restitution de la totalité de la LPL à tout moment. Vu la situation actuelle, le Maroc pourrait bien actionner ce dispositif au cours de l’année 2021 si les responsables disposent de plus de visibilité. En plus de la LPL, la baisse de la consommation et surtout l’effondrement des cours des matières premières ont beaucoup joué en faveur de la performance. D’ailleurs, les prix du pétrole sont en train de baisser de niveau actuellement à l’international.

D’autres mesures avaient été prises par le Maroc dès les premiers mois de la crise sanitaire. C’est le cas notamment avec la demande effectuée par l’Office des changes auprès des importateurs de voitures ou encore l’invitation de certaines grandes structures de suspendre la distribution de dividendes au titre de l’exercice 2019. Le matelas de devises pourrait se renforcer davantage au cours de la deuxième moitié de l’année en cours. Et pour cause. La hausse des droits de douane décidée dans le cadre de la loi de Finances rectificative devrait avoir un impact significatif. En effet, le texte qui vient d’être définitivement adopté par le Parlement et prévoit une hausse des droits de douane lesquels passent de 30 à 40% pour de nombreux articles importés, va limiter sensiblement les importations au moins jusqu’au début de l’année 2021. Ceci veut dire qu’il y aura moins de sorties de devises. Ainsi, le matelas de devises pourrait flirter avec les mêmes niveaux des premières années 2000 où les réserves étaient abondantes sous l’effet des recettes de privatisation notamment. Ce scénario confirme la restitution anticipée de la LPL.

https://aujourdhui.ma/economie/reserves-de-change-le-maroc-dans-une-position-confortable

Plus le fait que l'impossibilité de voyager à l'étranger a permis de "conserver" nos devises" ( dotation touristiques, fuite physique de capitaux, dotation des etudiants, hajj etc etc). Bon an mal an, ça represente quelques milliards par an.
Notre secteur touristique, friant de produits importées, a aider au coup de frein sur les importations.

Citation :

Driss Guerraoui inflige une amende de 9% du chiffre d'affaires aux pétroliers
Le Conseil de la Concurrence a frappé fort : Une amende correspondant à 9% du chiffre d'affaires contre les pétroliers accusés d'ententes anticoncurrentielles.
NOTARIAT : FAUTE DE DÉCRETS D'APPLICATION, ACCÈS VERROUILLÉ DEPUIS 8 ANS
DROIT
Driss Guerraoui inflige une amende de 9% du chiffre d'affaires aux pétroliers
Le Conseil de la Concurrence a frappé fort : Une amende correspondant à 9% du chiffre d'affaires contre les pétroliers accusés d'ententes anticoncurrentielles.

Driss Guerraoui inflige une amende de 9% du chiffre d'affaires aux pétroliers
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A.E.H
Le 24 juillet 2020 à18:44
Modifié le 24 juillet 2020 à 19:09
Historique, la décision a été prise le 23 juillet et sera publiée " incessamment", nous confie un membre du Conseil de la Concurrence. Le régulateur a émis des sanctions contre les sociétés pétrolières accusées d'ententes anticoncurrentielles sur les prix des carburants.

Selon un membre du Conseil, l'institution présidée par Driss Guerraoui a condamné chacun des pétrolier à une amende correspondant à 9% de leurs chiffres d'affaires. Dans leur rapport d'instruction, les enquêteurs du Conseil avait recommandé une amende maximale de 10% sur le chiffre d'affaires.

" Le montant maximum de la sanction est, pour une entreprise, de 10% du montant du chiffre d’affaires mondial ou national, pour les entreprises n’ayant pas une activité à l’international, hors taxes le plus élevé réalisé au cours d'un des exercices clos depuis l’exercice précédant celui au cours duquel les pratiques ont été mises en œuvre" (article 39 de la loi 104.12).

Une amende de 9% du chiffre d'affaires générera plusieurs milliards de DH de recettes pour l'Etat. Par exemple, le chiffre d'affaires de Total Maroc, coté en bourse et dont les bilans sont publics, s'est élevé à plus de 12 milliards de DH en 2019. Pour Afriquia SMDC, leader du marché, le chiffre d'affaires s'est élevé à plus de 28 milliards de DH en 2018, d'après ses comptes consultés sur Inforisk.

Egalement impliqué, le Groupement des pétrolier du Maroc (GPM) a quant à lui écopé d'une amende de 4 millions de DH, soit l'amende maximale prévue contre les associations mises en cause pour pratiques anticoncurrentielles.

A ce stade, nous ne savons pas si d'autres sanctions - non pécuniaires - ont été émises.

Rappelons que les entreprises mises en cause peuvent faire appel.

media24

9 % du chiffre d'affaire c'est rien du tout. La prison ferme pour les dirigeants coalisés en passant par la case "tribunal correctionnel", la saisie de leurs biens, et la nationalisation de ces entreprises, voilà qui aurait été une juste issue afin de punir ce crime envers le peuple marocain qui lui recevra que dalle. Avec un peu de bol, ces entreprises récupéreront cette "perte" dans quelque temps sous la forme d'une subvention... de l’État.

Alphatango, reviens parmi nous défendre les intérêts du peuple marocain !

Non 9% c'est une somme. On parle pas du resultat, mais du CA.

Citation :

 Antitrust: la Commission infligeune amende de 1,49 milliards d'euros à Google pour pratiques abusives en matière de publicité en ligne. La Commission européenne a infligé une amende de 1,49 milliards d'euros à Google pour violation des règles de l'Union européenne en matière de pratiques anticoncurrentielles.20 mars 2019      

Pour violation des règles concurrentielles,  google n' eu droit de la part de l'UE qu'a une amende de.....1% de son CA.

En gros Rafi, si l'europe s'alligne sur notre législation,  Google vous devrait encore 13 mds$

vu les marges réduites et la particularité du secteur, je rappelle que les pétroliers payent un IS à hauteur de la cotisation minimale de 0,5% du CA au lieu de 30% du Résultat .. la CM étant supérieure au 30% du résultat ... alors 9% est un sacré coup pour les pétroliers ...

c'est ça le Maroc des institutions qu'on souhaite, chacun pour soi et Dieu pour tous, chacun doit jouer "Fairly" et que le meilleure gagne, c'est comme ça qu'on construira une économie compétitive. chapeau au conseil de la concurrence c'est ça la bonne voix !

Et le peuple marocain, utilisateur de produits pétroliers, il va recevoir combien en dédommagement car c'est lui qui a été détroussé, non ? Même un "petit profit" sur des millions de personnes, ça fait des milliards.

Le fonctionnaire : bonjour Monsieur, pour combien avez-vous volé cette année ?
Le voleur : oh, pas beaucoup, la crise, vous savez. On va dire dans les 100 000 €
Le fonctionnaire : vous n'avez pas de comptable, c'est dommage. Pouvez-vous nous indiquer qui vous avez volé ?
Le voleur : je suis désolé ça coûte trop cher un comptable mais j'apporterai la preuve de ma bonne foi concernant ce que j'ai volé et à qui.
Le fonctionnaire : Merci . Vous devez suite à ces vols pour lesquels vous êtes sous contrôle judiciaire actuellement la somme de 10 000 € à l’État.
Le voleur : je dois rembourser les victimes, vous prenez les chèques ? Et la prison ?
Le fonctionnaire : ne vous inquiétez pas, c'était le risque encouru par les personne volées et puis, il y a des assurances pour ça. La carte de crédit c'est mieux. Nous sommes entre gens de bonne compagnie bous savez, pas de prison entre nous.
Le voleur : je conserve donc 90 % de ce que j'ai volé comme me l'a dit mon avocat, c'est un forfait, c'est ça ?  
Le fonctionnaire : c'est cela, oui.
Le voleur : et bien bonne journée et merci.
Le fonctionnaire : bonne journée à vous. Quoi, un instant, on m'apprend que je viens d'être cambriolé il y a deux heures, c'est honteux, que fait la police ?
Le voleur : je suis passé chez vous en début de matinée, j'ai dérobé pour environ 6000 €, je vous donne tout de suite 600 €..., c'est bon pour l’État ?

Rafi, l'histoire doit être vu autrement ... ils veulent payer aux pétroliers le prix de l'erreur commise par le gouvernement !
Quand le gouvernement du PJD a lâché le secteur dans contrôle en 2014/2015 .. il a laissé la porte ouverte à ce genre de pratique alors qu'il avait les moyens d'assurer un bon contrôle pour éviter cette situation qui a conduit à aggraver la crise économique dans le Royaume ...
J'avais à l'époque dans mes prérogatives la gestions de grandes sociétés de distribution de produits pétroliers, et j'ai vu comment leur situation financière a changé 180° en l'espace d'un an sans réaction de la part du Gouvernement Benkirane ... aujourd'hui quand les caisses de l'Etat commencent à se vider ... on déterre un dossier ancien histoire de faire un petit profit ...

Merci pour ton témoignage.

Que le gouvernement ait fait une "bourde" en libéralisant un marché ne légitime pas pour autant l'entente délictueuse entre pétroliers pour se faire du pognon sur le dos de la population, Frémo. D’ailleurs personne n'est renvoyé en correctionnel, comme par hasard et on ne revient pas non plus sur la libéralisation du secteur. Ils invoquent quoi : "l'excuse de provocation " ? L’État libéralise un domaine, je magouille, je me fais prendre, c'est donc la faute de l’État qui n'avait qu'à pas libéraliser !

Viendra un temps où tous les voleurs du royaume demanderont la relaxe devant les tribunaux au motif que la victime étant assurée, elle n'a rien perdu et que pour l'assureur il s'agissait d'un risque contractuel et commercial assumé, ou bien que la victime n'étant pas assurée, ce serait à elle de subir sa propre imprévoyance... On inverse quelque peu les rôles, non ?

le royaume a un panel juridique complet et rigoureux. Le gros problème réside dans l'application des lois.......et lorsqu'on les applique c'est avec une certaine relativité.
Mais bon il faut un début pour tout......

le Maroc doit prendre une decision qui lui rend sa souvraineté sur les produits pétrolifères
les shab chkara comme les akhnouchs peuvent toujours jouer un petit role mais l'Etat doit prendre sa part dans ce secteur et avoir une force de pression et de controle qui les fait réfléchir

Ils ne faut rien confié au PJD, encore du travail d'arabe.. ils font honte j'ai toujours trouvé antipathique ce partie parmi d'autres..

Les puissants lobbies entrent en jeu !

Citation :

https://boursenews.fnh.ma/article/alaune/hydrocarbures-le-roi-balaye-d-un-revers-de-la-main-les-decisions-du-conseil-de-la-concurrence

Il faut dire que cette affaire a été expédiée en un temps record, quelques semaines.. Je me souviens de l'affaire de l'entente sur les prix des SMS entre les opérateurs français, 5 ans d'investigations avant que la première sanction ne tombe.. là j'ai l'impression que Guerraoui a voulu frapper un grand coup d'entrée de jeu et a mener l'affaire au pas de charge... La justice aurait dû se saisir de l'affaire au lieu de passer par le roi et nouvelle commission etc..etc..

le dossier était entre les mains du gouvernement depuis l'époque de Benky, pourquoi le sortir maintenant et statuer dessus avec 2 rapports contradictoire en l'espace de 2 semaines et avec un délais de traitement record ?

Les connards dont les américains ont parlé récemment sur un article, utilisent les institutions constitutionnelles pour règlement de comptes partisanes à l’approche des élections ...

Les réserves en devises augmentent, bientôt 300 milliards de dirhams

Merci les prêts internationaux ! il y a au moins 50K milliards de dirham en prêt

comment rembourser tout ça avec une croissance morose pour les prochaines années!!

De puis quelque mois maintenant, on assiste à une discrète mais réelle percée des allemands au Maroc.

Est ce parce que la France est en recule dans la région et chez nous ? Ou alors ils réalisent que nous sommes business friendly ?

Après l'hydrogène, les écoles allemande, on passe à l'automobile et l'agroalimentaire.

https://lnt.ma/maroc-allemagne-un-memorandum-dentente-en-matiere-de-developpement-dinvestissements/

Les Polonais dont la production est totalement intégrer a l'Economie Allemande, veulent changer de modele et passer a la Société de Consommation, d'ou la politique nataliste et la lutte contre l'homosexualité...en meme temps ils garde l'electorat catholique...
Donc les Allemand qui a sa population qui decline gravement et obliger de se trouver un autre sous-traitant. La Rep Tcheque, la Slovaquie et surtout la Hongrie sont enclavé, et suivront la meme route que les Polonais.
Reste les pays de l'Est, Roumanie et Bulgarie...et plus loin, l'Ukraine dont il veulent mettre la mains dessus mais les Russes bloquent (idem en Bielorussie...9
Reste donc le Maroc a l'opposé de l'Europe.

Econostrum a écrit:

S&P retains Morocco's rating, but revises its outlook downwards

The rating agency S&P confirmed on Friday, October 2, 2020, the "BBB-/A3" rating of long and short-term sovereign credit in foreign and local currency of Morocco but revised downwards its outlook from "stable" to "negative".

This change indicates that the rating could be downgraded in the next twenty-four months.

It justifies this decision by "the serious repercussions of Covid-19 on external and domestic demand". In particular, S&P cites disruptions in global supply chains in commodity and raw material markets. Restrictions on international travel also weigh heavily. Investments and especially exports are expected to collapse in 2020 according to the rating agency.
Exports of the main sources of growth in the non-agricultural sector (automotive, aeronautics, electronics) were respectively 33%, 18% and 5% lower than those of the same period in 2019.

S&P forecasts a contraction of the country's real GDP probably of 5.5% in 2020. It should then gradually recover with growth of around 4.2% in 2021 and 2022, provided that an effective treatment or vaccine against the pandemic is available in 2021. The budget deficit is projected to widen to around 7.7% of GDP in 2020 (against a revised target of 7.5% in August 2020) and net public debt will increase to 65.9% of GDP in 2020.

A package of measures adopted
According to the agency, "the current account deficit will widen to 6.4% of GDP this year before strengthening only slowly in 2021-2023, which will increase the gross external financing needs of the economy".

Morocco has announced a series of measures, including wage subsidies and loan holidays for employees and financial support for households working in the informal sector, as well as corporate tax exemptions, loans and social contributions for small and medium-sized enterprises. These measures were initially planned to last until the end of June, but have been extended until the end of December 2020 in the tourism sector. They are financed by a special fund of around 3% of GDP with tax-deductible contributions from the public and private sectors. The government has accelerated payments to its private sector suppliers - following the reduction of its payment terms to suppliers in 2019 - and to public enterprises, and has settled its payment arrears with the private sector. At the same time, the central bank adopted measures to address the increasing liquidity risks in the light of the sudden halt in economic activity.

S&P praises the Moroccan strategy

In August 2020, an economic recovery plan of 120 billion dirhams (€11 billion) was launched to guarantee credits to companies and finance a new Strategic Investment Fund. It will be used to finance projects, notably through public-private partnerships, but will also help to recapitalise companies to support their development. At the same time, Morocco's 2020 budget includes the creation of a Business Financing Support Fund for economic development. Endowed with 8 billion dirhams (734 M€) over three years - of which 3 billion dirhams (275 M€) by the State, 3 billion by the banking sector and 2 billion (184 M€) by the Hassan II Fund -, it will target young graduates, VSEs and export-oriented companies.

"We believe that once the effects of the pandemic begin to subside, the change in the underlying economic structure of the country will continue and will benefit the prospects for growth and economic stability. This change will be supported by the resumption of foreign direct investment (FDI) and a more resilient agricultural sector, both of which are supported by the government's strategy to promote private sector activity and limit or, in some sectors, reduce the role of government in the economy," S&P experts note.

The agency further stresses that "Morocco has largely demonstrated political and social stability, especially after the Arab Spring. This has been achieved through constitutional reforms, increased public spending aimed at economic development and a reduction in economic inequalities in less developed regions".