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Sujet: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 28 Fév 2019 - 18:46
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28 fév2019
Conclusions de la Réunion sur l'Accord de paix en République centrafricaine | New York, le 22 février 2019 | Résumé des co-Présidents
1.Le 22 février 2019, une réunion sur l’Accord de paix en République centrafricaine s’est tenue au Siège des Nations Unies. Cette réunion était coprésidée par le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, et le Commissaire à la paix et la sécurité de l'Union africaine, M. Smail Chergui, en collaboration avec la Ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l’étranger de la République centrafricaine, Mme Sylvie Baïpo-Temon. Les membres du Conseil de sécurité, les représentants permanents des Etats membres du Groupe international de soutien à la République centrafricaine et les autres partenaires de ce pays ont également pris part à cette réunion. Le but de la réunion était de mobiliser le soutien continu et unifié de la communauté internationale pour la mise en œuvre de l'Accord de paix 2.La réunion a été organisée à la suite de la signature de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République centrafricaine (ci-après désigné « Accord de paix »), entre le Gouvernement de la République centrafricaine et quatorze groupes armés, à Bangui, le 6 février dernier. Cet Accord de paix a été négocié sous les auspices de l'Union africaine avec l'appui des Nations Unies, suite à des pourparlers directs entre les parties accueillis par le Gouvernement du Soudan à Khartoum du 24 janvier au 5 février. Il y a de fortes attentes pour que cet Accord, qui est ambitieux soit mis en œuvre dans son intégralité et dans les délais impartis, plaçant ainsi le pays sur la voie d’une paix durable, avec des améliorations significatives dans la vie de tous les Centrafricains. La réussite de la mise en œuvre de cet Accord nécessitera l'appui politique, l'assistance technique et les ressources financières continus de la communauté internationale, notamment de l'Union africaine, des Nations Unies, de la Communauté économique des États d'Afrique centrale, des partenaires régionaux, de l'Union européenne, de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement, du Fonds monétaire international, du Fonds de la consolidation de la paix ainsi que des autres partenaires de la République centrafricaine. 3.Un projet de calendrier visant à soutenir la mise en œuvre de l’Accord de paix a été partagé avec les participants avant la réunion. 4.La Ministre des Affaires étrangères de la République centrafricaine a exprimé son appréciation pour le soutien indéfectible des partenaires internationaux qui a permis la signature de l’Accord de paix. Tout en soulignant que la responsabilité pour mettre en œuvre l’Accord incombait aux Centrafricains eux-mêmes, elle a ajouté qu’un soutien politique, logistique, financier et technique considérable serait requis de la part des partenaires. Elle a précisé que cet appui devrait être cohérent et aligné avec les différentes priorités identifiées. Ces priorités comprennent la décentralisation vers toutes les préfectures, y compris la mise en place des unités de sécurité mixtes qui seront essentielles pour traiter des questions de maintien de l’ordre notamment dans le cadre de la transhumance. La Ministre a par ailleurs lancé un appel pour un ajustement du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) qui permettrait à la Mission de fournir un soutien plus important, notamment politique, dans la mise en œuvre de l’Accord de paix.
1.Les participants ont salué la signature de l’Accord et ont confirmé leur intention de soutenir sa mise en œuvre tout en notant qu’il avait suscité un regain d’optimisme. Ils ont par ailleurs noté que cet Accord représentait un compromis qui tenait compte des différentes préoccupations des signataires tout en respectant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’unité de la République centrafricaine et en promouvant une gouvernance inclusive et représentative, dans un esprit de justice et réconciliation, de tolérance mutuelle et d’acceptance de la diversité culturelle et religieuse de la nation. Ils ont également souligné l’importance d’assurer la continuité du caractère inclusif du processus de paix, en impliquant toutes les composantes de la société, en particulier les femmes, les jeunes et les responsables religieux. A cet égard, les participants ont souligné l’importance d’une communication effective avec la population dans tout le pays afin de faciliter leur engagement et de gérer les risques potentiels de déstabilisation par les rumeurs. 2.Les participants ont salué son Excellence le Professeur Faustin Archange Touadéra, Président de la République centrafricaine, pour son leadership et sa vision en faveur d’une paix durable dans le pays, ainsi que les responsables des groupes armés pour leur engagement à dialoguer de manière pacifique. Cette attitude positive a permis le succès du dialogue direct et la signature de l’Accord de paix. Ils ont en particulier salué les mesures prises récemment par le Gouvernement de la République centrafricaine pour mettre en place les mécanismes de suivi et autres mécanismes requis pour la mise en œuvre de l’Accord, notamment la commission inclusive qui développera des recommandations sur la justice et la redevabilité. Les participants ont également salué le rôle important joué par l’Union africaine, les Nations Unies, les partenaires régionaux et le Gouvernement de la République du Soudan dans l’appui apporté aux pourparlers et à la négociation de l’Accord de paix. Ils se sont par ailleurs félicités de l’implication de la société civile centrafricaine, des partis politiques, et des législateurs en tant qu’observateurs pendant les discussions. 3.Les participants se sont mis d’accord sur l’importance d’une mise en œuvre rapide, pérenne et séquencée de l’Accord de paix. Ils ont appelé tous les signataires à faire preuve de responsabilité pour adhérer à leurs engagements dans le cadre de l’Accord, notamment en respectant de bonne foi les délais impartis, et tout particulièrement en ce qui concerne la cessation immédiate de toutes les hostilités et violences contre les populations civiles. 4.Les participants ont exprimé leurs sérieuses préoccupations concernant l’insécurité continue qui a contribué à une situation sécuritaire et humanitaire alarmante en République centrafricaine. Ils ont souligné l’importance de traduire les récents progrès en dividendes de la paix tangibles pour le peuple centrafricain, particulièrement pour les femmes, les enfants, qui sont les victimes les plus vulnérables de la crise. Les participants se sont engagés à renforcer leur soutien aux personnes déplacées mais ont également insisté sur l’importance que les efforts pour les retours volontaires se fassent de manière responsable et qu’ils ne soient pas précipités par opportunisme politique. Les participants ont par ailleurs noté que les principes de justice et de redevabilité étaient essentiels pour la réconciliation nationale, tout en soulignant l’importance de traiter la question sensible de l’impunité de manière prudente. Les participants ont ajouté qu’il était essentiel que la communauté internationale reste unifiée dans son soutien à la République centrafricaine, tout en remarquant qu’un tel soutien devrait être guidé par les priorités et les délais établis par les Centrafricains eux-mêmes. Les participants ont salué le projet de calendrier de mise en œuvre de l’Accord de paix et ont pris note que ce document continuerait à être affiné. Les participants se sont engagés à travailler étroitement avec le Gouvernement de la République centrafricaine pour déterminer les soutiens financiers et techniques spécifiques qui seront requis pour la mise en œuvre de l’Accord de paix, tout en assurant un réalignement des cadres existants tels que le Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix ainsi que des processus en cours tels que le désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement et la réforme du secteur de la sécurité. 5.Concernant les prochaines étapes, les participants se sont mis d’accord qu’un plan de mise en œuvre plus détaillé serait développé par le Gouvernement, en consultation avec la MINUSCA et les autres partenaires. Par la suite, les Nations Unies et l’Union africaine organiseront une réunion avec les partenaires dans les prochaines semaines pour revoir le plan de de mise en œuvre révisé et sécuriser des soutiens concrets de la part des partenaires. 6.En conclusion, les participants se sont engagés à fournir un soutien continu pour la mise en œuvre de l’Accord de paix.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 17 Mar 2020 - 17:16
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16 mar 2020
La MINUSCA maintient les mesures de sécurisation et de protection des populations à Ndélé
La MINUSCA poursuit les patrouilles dans la ville de Ndélé (centre-nord de la République centrafricaine) et ses environs, notamment en coordination avec la gendarmerie centrafricaine, dans le cadre des mesures de protection de la population et de prévention de nouveaux affrontements entre éléments armés du FPRC. Lors d’une patrouille menée dimanche après-midi à 10 km à l’est de la ville, sur l’axe Ndélé-Birao, les casques bleus sont tombés dans une embuscade tendue par des hommes lourdement armés qui ont ouvert le feu sur le convoi de la MINUSCA.
Conformément aux dispositions contenues dans la résolution 2499, les casques bleus ont riposté, obligeant les assaillants à prendre la fuite dans la brousse. Lors de l’incident, un casque bleu pakistanais a été blessé tandis que deux assaillants sont morts. La MINUSCA reste en alerte et a intensifié les patrouilles dans la zone avec des gendarmes centrafricains.
La MINUSCA rappelle aux groupes armés actifs dans cette région notamment toutes les factions du FPRC, leurs engagements en tant que signataires de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA (APPR-RCA) à renoncer au recours aux armes et à la violence et leurs obligations en vertu du Droit International Humanitaire de s’abstenir de toute attaque contre les civils, les acteurs humanitaires et les Nations unies et de maintenir paix et sécurité dans les zones où ils sont présents. Il revient au leadership du FPRC de contrôler tous ses éléments sous peine d’engager sa responsabilité hiérarchique pour manquement au Droit International Humanitaire, de nature à constituer un crime relevant des juridictions nationales et internationales compétentes.
La MINUSCA relève son mandat de protection des civiles et rappelle que l’APPR-RCA garantit la libre circulation des forces onusiennes et des forces de défense et sécurité centrafricaines sur tout le territoire et, par conséquent, le leadership des groupes armés et les auteurs d’attaques contre la Mission et d’atteinte à la vie des soldats de la paix seront tenus solidairement et/ou individuellement responsables.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 10 Avr 2020 - 21:11
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10 avr 2020
Le gouvernement centrafricain renforce sa présence militaire à Birao
En réponse aux affrontements qui ont touché Birao (préfecture de Vakaga) au cours des derniers mois, le gouvernement de la République centrafricaine a renforcé la présence de ses Forces armées (FACA) de 142 éléments, le 9 avril 2020. Un moyen de rétablir la paix et la stabilité dans la région. Les troupes nouvellement déployées sont arrivées sous l'escorte du bataillon zambien de la MINUSCA depuis Gordil et ont fait le tour de la ville de Birao, pour annoncer leur présence à la population locale et les rassurer.
Le bureau régional de la MINUSCA a facilité leur accueil par le Sultan-maire de Birao, Moustapha Amgabo, qui leur a donné sa bénédiction, en les aspergeant de sable, conformément à la tradition locale. Il s’est dit comblé de cette arrivée des FACA pour renforcer la sécurité, assurer la protection de la population locale et le maintien de la paix dans Birao et sa périphérie.
Par strict respect des mesures prises par le Ministère de la santé pour lutter contre la maladie à coronavirus, les troupes nouvellement déployées se sont soumises aux protocoles de prévention de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) une fois arrivées à leur base. Le personnel de santé du bataillon zambien a pris la température des soldats et fourni de l'eau chlorée pour le lavage de leurs mains.
Plus tard, en présence du Chef de bureau de la MINUSCA, Bessan Vikou, du Commandant du contingent zambien, le Colonel Teddy Tembo, les troupes ont rencontré par le Sous-préfet de Birao, Zakariah Ramadan, qui s’est dit content de leur venue, et les a exhortés à faire preuve de professionnalisme dans l'exécution de leur mission.
Les nouveaux éléments des FACA remplacent les 50 soldats en place et continueront de travailler au respect de la ‘’Zone sans armes’’ mise en œuvre à Birao depuis le 14 mars 2020. Leur mobilité améliorera également les patrouilles conjointes avec la Force de la MINUSCA, en renforçant les capacités opérationnelles.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 15 Avr 2020 - 21:41
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15 avr 2020
Après les violences meurtrières, la situation s’améliore progressivement à Birao et à Ndele
Des signes d’un retour à la paix sont visibles à Ndélé(Bamingui-Bangoran) et à Birao (Vakaga), après une période de violences qui a prévalu dans les deux villes notamment en mars dernier, suite au conflit interne opposant les factions Rounga et Goula du Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC), ont indiqué ce mercredi les chefs des bureaux de la MINUSCA à Ndélé (centre-nord) et à Birao (nord-est).
Au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission par visioconférence, les chefs de bureaux ont tour à tour présenté les actions menées par la MINUSCA, à travers ses composantes civile et armée, en coordination avec les autorités locales, qui ont permis l’amélioration de la situation politique et sécuritaire dans les deux villes.
A Ndélé, la MINUSCA a rencontré le sultan-maire ainsi que le chef militaire du FPRC, Abdoulaye Hissène, de retour dans la ville, et ce dernier s’est dit prêt à coopérer avec la Mission sur les investigations sur les derniers événements àNdélé et à travailler au plan sécuritaire. “Il a aussi accepté le déploiement des forces de sécurité intérieure (FSI) dans la préfecture et accueilli favorablement la nomination par le Président de la République, du nouveau préfet de Bamingui- Bangoran”, a indiqué Thomas Vaah, chef du bureau de Ndélé. Il a ajouté que de nombreux civils, dont une majorité avait cherché la sécurité autour de la base de la MINUSCA, ont regagné leurs domiciles.
Pour Bessan Vikou, chef du bureau de la MINUSCA à Birao, en date du 14 mars, dans une réunion de restitution à la population, le sultan-maire, à genoux, a présenté ses condoléances et a demandé pardon pour la récurrence des attaques du 1 au 14 septembre 2019, puis celle du 16 février 2020. Par la même occasion, le Sultan a proposé que Birao redevienne « une ville sans arme ». « La MINUSCA, ensemble avec les autorités préfectorales, a réussi à convaincre tous ceux qui portaient les armes dans la ville de les garder, en attendant la reprise des programmes de DDR. Depuis, à Birao, la population circule librement, les activités au marché ont repris progressivement », poursuit le chef du bureau de Birao.
C’est dans cette dynamique que le commandant de la force zambienne au sein de la MINUSCA, Colonel Teddy Tembo, a annoncé l’arrivée de 145 éléments des FACA depuis le 9 avril dernier dans la ville avec des moyens mobiles et logistiques. « Les patrouilles conjointes avec les casques bleus de la MINUSCA sont en cours de préparation. Mais déjà, les FACA occupent des positions stratégiques dans la ville », a-t-il précisé.
De son côté, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a déclaré qu’un mois et un jour après l’annonce du premier cas de coronavirus en RCA par le Ministère de la Santé publique, la MINUSCA poursuit son engagement aux côtés des autorités centrafricaines pour endiguer la propagation de la pandémie. « La MINUSCA va orienter un million de dollars vers les projets d’achat d’équipements locaux ainsi que l’approvisionnement en eau. De même, près de 28.5 millions de francs CFA sont mobilisés pour appuyer la mise en œuvre dans les préfectures, du plan national de réponse à la pandémie. 30 volontaires de la protection civile et des points focaux seront formés et équipés pour sensibiliser les communautés”, a-t-il souligné, rappelant d’autres soutiens notamment dans la sensibilisation et la distribution de kits d’hygiène et de l’eau à Bangui et dans les préfectures.
Concernant la situation des droits de l’homme, le porte-parole a fait savoir qu’entre le 9 et le 15 avril, la MINUSCA a pu vérifier et documenter huit incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire à Bangui et à l’intérieur du pays, ayant affecté au moins huit victimes. Quatre groupes armés en sont les auteurs présumés.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 28 Avr 2020 - 23:06
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Centrafrique : Sept groupes armés signataires de l’accord de Khartoum suspendent leur participation dans le gouvernement
Publié le mardi 28 avril 2020 | radiondekeluka.org
Autre presse par DR Des hommes armés des 3R dans la région de Koui dans le Nord-ouest de la RCA
Secouée par des crises politiques et sécuritaires récurrentes depuis des décennies, la République centrafricaine, a décidé de renoncer définitivement à la violence et de repartir sur la voie de la paix et du développement. Le gouvernement centrafricain, avec le concours de la communauté internationale notamment des pays de la sous-région, a pu signer un accord de paix et de réconciliation avec les 14 groupes armés du pays. Cependant, plus d'une année après la signature de cet accord pour la paix, sept d'entre eux décident de se retirer des activités du gouvernement.
Quatorze mois après la signature à Khartoum au Soudan, de l’Accord politique pour la paix et réconciliation (APPR), le torchon brûle entre le gouvernement centrafricain et certains groupes armés signataires du document. Six groupes armés parmi les quatorze signataires ont décidé de suspendre leur participation dans le gouvernement et dans les différents organes de la mise en œuvre de cet accord. Cela fait suite à la publication d'un communiqué de quatre pages, où les leaders de ces groupes armés, ont formulé un certain nombre de remarques à l’endroit du gouvernement. Pour ces derniers, le gouvernement n’a pas honoré ses engagements dans le cadre de cet arrangement politique. Tout d’abord, ils dénoncent l’arrestation de seize éléments, ex-Antibalaka, le 28 mars 2020 au domicile du ministre du tourisme Dieudonné Ndomaté, coordonnateur adjoint de ce mouvement; suivie de leur incarcération au camp de Roux et à la Maison centrale de Ngaragba. Détention qu’ils qualifient d’"anormale". Selon eux, ces ex Antibalakas s'étaient rendus chez le ministre Ndomaté pour échanger sur les activités menées dans le cadre de la mise œuvre de l’accord notamment l’harmonisation des grades. Par ailleurs, ces groupes armés déplorent le retard dans la mise en place de la commission chargée de l’intégration et de la réintégration des leaders ainsi que des éléments des groupes armés au sein des forces de défense et de sécurité ou dans la fonction publique. Ils critiquent également, la lenteur dans l’opérationnalisation de la Commission Vérité, Justice Réparation et Réconciliation (CVJRR). Pour eux, "le président Faustin Archange Touadéra et son gouvernement n’ont pas su saisir l’opportunité qu’offre l’accord pour sortir le pays de la crise".
" Le président de la République excelle dans les violations de l’APPR-RCA", mentionne leur communiqué conjoint. A cet effet, ils exigent la libération des prisonniers politico-militaires, détenus à Ngaragba et au camp de Roux. La restructuration et la refondation des Forces de sécurité et de défense "afin que celles-ci soient au service de la Nation, au lieu d'une personne". Ils exigent également que ces questions de restructuration et de la refondation des porteurs de tenues soient discutées avec les groupes armés signataires de l’accord du 6 février 2019.
Dans ce document, paraphé par sept leaders de groupes armés notamment, Martin Koumtamadji, alias Abdoulaye Miskine du FDPC, Dieudonné Ndomaté du Mouvement Antibalaka aile Ngaissona, Alkatim Mahamat du MPC, Husseini Akacha de la Séléka rénovée, Ali Darassa de l’UPC, Noureidine Adam du FPRC et Abas Sidiki des 3R, les signataires décident de suspendre leur participation au gouvernement et dans les organes de mise en œuvre de l’Accord. Ils appellent enfin les garants et facilitateurs à prendre leur responsabilité conformément à l’article 34 de cet Accord. Cependant, alors que Dieudonné Ndomaté des Antibalaka reconnait avoir signé le document, Abbas Sidiki des 3R dont le nom figure en bas du communiqué, ne s'y reconnait pas.
"Ce n'est pas ma signature. Je ne m'y reconnais pas, si je veux signer quelque chose, c'est avec ma main et non sur ordinateur. Personne ne m'a demandé mon avis sur cette question. Je n'en sais rien", déclare le chef des 3R joint par Radio Ndeke Luka.
Le gouvernement pour sa part qualifie de manipulation, ce communiqué qui ne fait pas l'unanimité. Selon Ange Maxime Kazagui, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Abbas Sidiki des 3R, Ali Darassa de l'UPC et Mahamat Alkatim du MPC affirment ne pas se reconnaître dans la signature du document.
" Je ne voudrais pas commenter autre mesure un document qui serait cacheté du sceau du manque de crédibilité. Quant à certains des signataires supposés, y en a un qui est encore en prison au Tchad, je ne sais dans quel contexte il aurait pu signer un tel document", commente M. Kazagui pointant du doigt une manipulation sur certains contenus dudit document. Le ministre porte-parole du gouvernement a par ailleurs rappelé que sur 100% de ses engagements, le gouvernement en a honoré au moins 80%, chose que certains signataires de l'accord du 6 février 2019 n'ont pas fait.
Cet épisode surgit, au moment où l'actualité politique est dominée par un projet de modification partielle de la Constitution du 30 mars 2016 en vue de la prorogation des mandats présidentiel et législatif du fait de la "pandémie du Covid-19".
http://news.abangui.com/h/71776.html
jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Sam 2 Mai 2020 - 22:13
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RCA : combat de Ndélé, le bilan s’élève à 37 morts, et les RPRC se positionnent dans la ville.
Publié le vendredi 1 mai 2020 | Corbeau News Centrafrique
L’attaque du marché central de Ndélé, dans la préfecture de Bamingui-Bangoran, ce mercredi 29 avril, par les rebelles du RPRC et leur allié du MLCJ et PRNC, fait au moins 37 morts, pour la plupart des civils. Ce jeudi matin, les tirs ont repris, et les RPRC se positionnent désormais dans la ville. Deux pick-up du FPRC récupérés par les RPRC.
La riposte des Casques bleus népalais de la Minusca et des rebelles du Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) n’a pas suffit de repousser les rebelles du RPRC (Rassemblement patriotique pour le renouveau de la Centrafrique ), appuyés par ceux du mouvement des libérateurs centrafricains pour la justice (MLCJ) et du PRNC (Parti du rassemblement de la nation centrafricaine).
Désormais, la ville de Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran, située au nord de la RCA, est occupée par plusieurs groupes armés rivaux, le FPRC, à majorité Rounga et arabe, le MLCJ, à majorité Kara, le PRNC et le RPRC, à majorité Goula.
Après les affrontements de ce mercredi 29 avril, les forces coalisées du RPRC-MLCJ-PRNC se sont repliées dans plusieurs quartiers de la ville de Ndélé, notamment Artisanat, Mourouba, Sodeca, Mbatta, et quartier hadji, désertés depuis quelques jours par les populations.
Au même moment, ils ont créé leur base au sein de l’église catholique de la ville, puis à l’école préfectorale.
Lourdement armé, les RPRC-MLCJ-PRNC ont totalement anéanti une partie de force du FPRC dans la ville en récupérant deux de leur véhicule de combat lourdement armé.
Selon un officier général du FPRC interrogé par CNC, les deux pick-up récupérés par leurs ennemis seraient en panne au moment de l’attaque, ce que le RPRC a démenti, parlant des armes lourdes positionnées sur ces véhicules qui n’avaient pas fonctionné au moment de l’affrontement.
Pour l’heure, le bilan provisoire du combat d’hier fait état d’au moins 37 morts, et des dizaines des blessés, à majorité civile.
Il y’a lieu de noter que l’attaque a eu lieu au marché central de Ndélé avant de propager dans d’autres quartiers de la ville, alors que le chef militaire du FPRC, l’ex-ministre de la Jeunesse Abdoulaye Hissen Ramadan se trouve actuellement à Bangui, dans le cadre des pourparlers intergroupes armés.
Le RPRC et le MLCJ, soutenus par le gouvernement, se battent depuis plusieurs mois avec le FPRC pour le contrôle de la ville de Birao, Bria et Ndélé.
Les populations civiles, paniquées, se trouvent actuellement par milliers dans le camp des déplacés proche de la Minusca alors qu’elles avaient été chassées par les rebelles du FPRC il y’a quelques jours en raison de la pandémie du Covid-19.
http://news.abangui.com/h/71804.html
Citation :
L’UA, la CEEAC et la MINUSCA condamnent avec fermeté l’attaque meurtrière perpétrée le 29 avril à Ndélé
Publié le samedi 2 mai 2020 | MINUSCA
Autre presse par DR Une patrouille de la gendarmerie centrafricaine
L’Union africaine (UA), la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République Centrafricaine (MINUSCA) condamnent avec fermeté l’attaque meurtrière perpétrée le 29 avril à Ndélé, préfecture du Bamingui-Bangoran (centre-nord de la République centrafricaine), provoquant 25 morts et plusieurs dizaines de blessés parmi la population civile.
L’UA, la CEEAC et la MINUSCA déplorent les pertes en vies humaines et présentent leurs condoléances aux familles endeuillées, et souhaitent un prompt rétablissement aux blessés. Elles expriment également leur préoccupation face au risque de crise humanitaire alors que plusieurs centaines de personnes ont fui leurs domiciles. Ces violences sont d'autant plus condamnables qu'elles surviennent quelques jours après l'initiative du gouvernement appuyée par les garants et les facilitateurs, pour chercher avec les autorités locales et morales de la ville de Ndélé, une voie de réconciliation entre les habitants de cette ville et de leur apporter une assistance humanitaire.
L’UA, la CEEAC et la MINUSCA demandent que des enquêtes sur ces violences soient immédiatement menées à Ndélé, afin d’établir toutes les responsabilités et que les auteurs des violences puissent répondre de leurs actes devant la justice. Elles rappellent que les attaques contre les civils sont constitutives de crimes de guerre au regard du code pénal centrafricain et du droit international.
L’UA et la CEEAC, garants de l’APPR-RCA, saluent les actions entreprises par la MINUSCA, en déployant immédiatement des casques bleus pour protéger les civils et pour repousser les assaillants hors de la ville. Malgré les tensions, la situation est redevenue calme à Ndélé, où la Force de la MINUSCA mène des patrouilles.
http://news.abangui.com/h/71816.html
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 13 Mai 2020 - 20:54
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RCA : Ndélé, arrivée des forces spéciales portugaises et rwandaises de la Minusca
Publié le mardi 12 mai 2020 | Corbeau News Centrafrique
Autre presse par DR Des blindés des forces de la Minusca lors des affrontements des groupes armés rivaux à Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran, au nord de la République centrafricaine
À bord d’une cinquantaine des véhicules de combat lourdement armés, les forces portugaises et rwandaises de la Minusca (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique) sont arrivées ce dimanche 10 mai vers 18 heures dans la ville de Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran, au nord de la RCA, théâtre des violents combats entre le RPRC et le FPRC, deux groupes armés rivaux issus de l’ex-coalition Seleka.
Après l’ultimatum sans réponse de la Minusca à la coalition rebelle RPRC-MLCJ-PRNC de quitter sans délai leur position occupée lors du dernier affrontement dans la ville de Ndélé, plusieurs dizaines des soldats du contingent portugais et rwandais sont arrivés ce dimanche soir à Ndélé à bord d’une cinquantaine des véhicules de combat.
L’objectif, selon une source interne à la Minusca interrogée par CNC, serait de contraindre non seulement tous les éléments rebelles de la coalition RPRC-PRNC-MLCJ de quitter la ville de Ndélé, mais également de réduire leur capacité militaire.
Pour les habitants de Ndélé regroupés dans un camp des déplacés proche de la Minusca, l’arrivée des forces spéciales rwandaise et portugaise n’est autre qu’une bonne nouvelle pour la paix dans leur ville martyre de Ndélé, secouée récemment par une série des violents affrontements entre différents groupes armés rivaux ayant entraîné la mort de près de 100 personnes, des dizaines des blessés, mais aussi de nombreux dégâts matériels.
Par ailleurs, les soldats FACA, qui devraient être déployés à Ndélé la semaine dernière, sont actuellement en route. Ils pourraient arriver sur place dans les prochaines heures.
Il y’a lieu de noter que toutes les ONG internationales basées à Ndélé, notamment le CICR, Première urgence, Conseil norvégien pour les réfugiés (CNR) et bien d’autres ont été littéralement pillées par les groupes armés avant l’arrivée des forces spéciales de la Minusca.
http://news.abangui.com/h/71905.html
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 20 Mai 2020 - 18:19
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20 mai 2020
La MINUSCA exige la cessation des hostilités à Obo et somme l’UPC de quitter la zone
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) exige la cessation des hostilités en cours à Obo ainsi que le départ immédiat de l’UPC de la région d’Obo, de Zemio et de Bambouti, (sud-est de la République centrafricaine). « Par rapport à Obo, la MINUSCA met en garde Ali Darassa et lui demande de mettre fin à l’expansionnisme inacceptable de l’UPC au-delà des positions qui étaient les siennes avant le 6 février 2019, date de la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA). Il doit quitter cette zone», a déclaré le porte-parole de la Mission, Vladimir Monteiro, mercredi au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission à Bangui.
Tout en rappelant l’appel du Secrétaire général des Nations Unies pour un cessez-le-feu global durant cette période de crise sanitaire liée au COVID-19, relayé par son Représentant spécial en RCA, le porte-parole insiste sur le retrait des hommes de l’UPC dans cette région, soulignant que « la MINUSCA exécutera son mandat de protection des civils en étroite collaboration avec les FACA ». Concernant le chef de groupé armé de 3 R, Sidiki Abass, qui a quitté la ville de Bouar la semaine dernière, le porte-parole de la MINUSCA a souligné que « le bureau de la MINUSCA à Bouar avec les autorités préfectorales continuent à engager Sidiki pour s’assurer qu’il revienne à sa position d’avant ce problème ».
En ce qui concerne la lutte contre la pandémie de la Covid-19, Vladimir Monteiro a annoncé que la Mission a réorienté environ 666.000.000 FCFA provenant de ses fonds programmatiques et du budget de projets à impact rapide pour soutenir l’effort national notamment la formation, la sensibilisation et l’éducation des populations, à l’approvisionnement en eau et à la production de produits et d’équipements d’hygiène. « Ce montant ne prend pas en compte d’autres contributions de la MINUSCA au combat contre le COVID-19 », a-t-il précisé
Le porte-parole a également souligné qu’entre le 12 et le 18 mai, la Mission a documenté 15 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme touchant 25 victimes. « Les préfectures les plus touchées sont la Haute-Kotto, la Bamingui-Bangoran et la Nana-Mambéré », a-t-il dit, précisant que les auteurs de ces violations restent les membres des groupes armés. « Parmi ces abus et violations, des meurtres et des viols ont été documentés », a-t-il précisé.
De son côté, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le Commandant Issoufou Aboubacar Tawaye, a mentionné la poursuite des opérations militaires de la Mission dans le centre et le nord du pays, annonçant la visite ce mercredi à Ndélé, du Commandant de la Force de la MINUSCA, Général Daniel Sidiki Traoré, pour « faire le point avec les éléments qui interviennent dans cette ville pour ramener la paix et la sécurité ». Faisant part d’une situation sécuritaire relativement calme mais imprévisible sur l’ensemble du territoire, le Commandant Tawaye a indiqué que les casques bleus restent vigilants et ont opéré 3680 patrouilles sur le territoire centrafricain, dans le cadre de leur mandat de protection des civils.
Enfin le porte-parole de la Police, a pour sa part, mentionné qu’UNPOL continue ses travaux dans le cadre de la sécurisation des prochaines élections, parallèlement à son engagement dans la lutte contre la pandémie à coronavirus. Il a par ailleurs annoncé le déploiement prochain de 51 policiers et gendarmes centrafricains à Ndélé. « Une première vague de 18 gendarmes vient de boucler une formation de pré-déploiement organisée par UNPOL. Une 2e vague constituée principalement de policiers a démarré la même formation le 19 mai. Ces policiers et gendarmes seront déployés à Ndélé dans les tous prochains jours avec l’appui de la MINUSCA », a-t-il déclaré.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 28 Mai 2020 - 17:24
Citation :
27 mai2020
La MINUSCA et les FACA opèrent ensemble à Obo pour freiner la menace de l’UPC
Les casques bleus de la MINUSCA et les militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) continuent à collaborer et à opérer ensemble à Obo (sud-est de la République Centrafricaine) pour protéger les populations civiles et repousser les attaques de l’UPC contre la ville. « La Force de la MINUSCA et les FACA restent en alerte en y menant notamment des patrouilles alors que la situation humanitaire devient préoccupante avec un peu plus de 5000 personnes ayant fui leurs foyers à la suite des violences, selon des sources humanitaires », a annoncé ce mercredi le porte-parole de la mission, Vladimir Monteiro, lors d’un point de presse lu sur les antennes de radio Guira FM.
Dans son rapport, le porte-parole a fait part de l’appel de la MINUSCA à l’UPC de quitter les régions d’Obo, Zemio et Bambouti, ainsi qu’au 3R de « quitter sans condition la brigade de gendarmerie de Besson, ouest de la RCA, occupée en violation de l’Accord de paix qui stipule que les groupes armés doivent s’abstenir de tout acte d’occupation illégale des bâtiments publics ».
Quant à Ndélé, où la MINUSCA mène une opération militaire depuis quelques semaines, le porte-parole a rappelé les déplacements récents du Commandant de la Force et de la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général et Coordinatrice humanitaire pour évaluer le situation sécuritaire et humanitaire. « La MINUSCA estime qu’il est urgent de déployer une Unité spéciale mixte de sécurité (USMS) dans cette ville », a-t-il souligné, ajoutant que des USMS devraient également être déployés à Paoua, Bossangoa et Koui, conformément au calendrier établi.
Alors que les Nations Unies célèbrent le vendredi 29 mai, la Journée internationale des casques bleus autour du thème “Les femmes dans le maintien de la paix: une clef pour la paix”, le porte-parole a fait part de l’hommage du Représentant spécial du Secrétaire général en RCA, Mankeur Ndiaye, à “ tous les casques bleus femmes de la MINUSCA pour leur bravoure, leur professionnalisme et leur engagement dans l’accomplissement de leur mission ”. “ Le Représentant spécial félicite les casques bleus femmes de la Force et de la Police et salue le rôle des femmes de la Mission dans la mise en oeuvre de l’Accord de paix”, a dit le porte-parole, annonçant par ailleurs, qu’une Casque bleu brésilienne de la MINUSCA ainsi qu’une Casque bleu indienne de la Mission de l’ONU au Sud-Soudan ont été sélectionnées pour recevoir le Prix du Militaire des Nations Unies de l’Année 2019 pour la Défense de l’Egalité des Genres.
Concernant le processus électoral, le porte-parole a fait savoir que la MINUSCA réitère l’engagement de la communauté internationale pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel et plaide pour un dialogue politique et un dialogue électoral inclusifs. « Aucune forme de transition n’est envisageable », a dit le porte-parole. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, le porte-parole a annoncé que 7491 personnes dont 1208 femmes formées en avril et mai à Bangui et 10 autres villes, avec l’appui de la MINUSCA, en partenariat avec le ministère de la Santé publique. Ces leaders ont commencé à sensibiliser les populations notamment sur le respect des gestes barrières avec l’appui de la MINUSCA.
De son côté, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le Commandant Issoufou Aboubacar Tawaye a mentionné la poursuite des opérations militaires de la Force en collaboration avec les FACA dans l’est du pays contre les éléments de l’UPC. « Après s’être infiltrés dans la ville, ces éléments armés ont encore tenté un assaut qui a été vigoureusement repoussé par les casques bleus et les FACA », a clarifié le porte-parole militaire.
Pour sa part, le porte-parole de la Police, le Capitaine Franck Gnapié a fait savoir que la semaine écoulée a été marquée par deux opérations de transfèrement à Bangui d’individus interpellés à Ndélé et Obo, suite aux violences dans ces villes. « Au total 18 personnes ont été transférées à Bangui et remises aux autorités judiciaires centrafricaines ».
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 22 Juin 2020 - 21:32
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22 juin2020
Attaque lâche du mouvement 3R contre un convoi MINUSCA-FACA dans l’ouest de la RCA
Une attaque lâche a été perpétrée dimanche soir par des éléments armés du mouvement 3R près de la localité de Besson, préfecture de la Nana-Mambéré (Nord-ouest de la République centrafricaine) contre un convoi de la MINUSCA et des Forces Armées Centrafricaines (FACA), provoquant la mort de deux militaires et au moins sept blessés parmi les FACA.
Après une forte réaction des casques bleus avec des échanges de tirs avec les assaillants, la Force de la MINUSCA s’est fortement impliquée, malgré la nuit et des conditions difficiles, dans les évacuations médicales des soldats touchés pour une prise en charge à l’hôpital militaire de la MINUSCA à Bouar.
L’attaque est survenue alors que le convoi, en provenance de Bouar (92km au sud-ouest de Besson), s’apprêtait à entrer dans la localité de Besson afin de renforcer la présence de l’Etat dans le cadre de l’opération conjointe « A La Londo », lancée la semaine dernière.
« Je condamne avec la dernière énergie cette attaque criminelle d’éléments du groupe 3R », a dénoncé le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye. Le Représentant spécial et la MINUSCA présentent leurs condoléances au Gouvernement centrafricain et aux familles des militaires disparus et souhaitent un prompt rétablissement aux militaires blessés. Cinq blessés graves ont été évacués par la MINUSCA lundi matin sur Bangui pour des soins.
La MINUSCA dénonce le double jeu du mouvement 3R qui, après avoir affirmé le 20 juin, dans un communiqué, « son engagement irréversible dans la mise en œuvre de l’APPR-RCA », l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA, a attaqué un convoi MINUSCA-FACA. La MINUSCA constate aussi que le 3R n’a pas respecté son engagement contenu dans le communiqué du 1er avril 2020, à respecter l’appel à un cessez-le-feu global lancé le 23 mars par le Secrétaire-général des Nations Unies et relayé par son Représentant spécial en RCA, le 25 mars, pour la cessation des hostilités sur tout le territoire national, pour consolider les efforts dans la riposte du COVID-19 et de ses conséquences néfastes.
L’attaque contre les Forces de Défense et de Sécurité et le personnel de l’ONU constitue une nouvelle violation de l’APPR-RCA par le mouvement 3R et de son leader Abass Sidiki. La MINUSCA rappelle au 3R que les attaques contre les casques bleus des Nations Unies peuvent constituer des crimes de guerre passibles de poursuite judicaire.
Tout en poursuivant ses efforts aux côtés de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), garants de l’Accord de paix, et du Gouvernement, la MINUSCA va poursuivre son opération « A La Londo » dans la région, en coordination avec les FACA.
L’opération vise à mettre fin aux violences commises contre les civils par le 3R, contraindre ce groupe à cesser son implantation dans le Nord et l’Ouest de cette région de la RCA, protéger les populations et rétablir l’autorité de l’État.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Lun 22 Juin 2020 - 22:09
les forces Marocaines dans tout cela, est ce que ils ont été impliqués?
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 24 Juin 2020 - 18:39
Citation :
24 juin2020
La MINUSCA dénonce les accusations de complicité avec le 3R dans le nord-ouest du pays
La MINUSCA rejette avec la plus grande fermeté les déclarations irresponsables et dangereuses tenues par certains secteurs centrafricains mettant en cause le rôle de la Force lors de l’attaque lancée le dimanche 21 juin 2020 par le movement 3R contre un convoi de la MINUSCA et des Forces Armées Centrafricaines (FACA), près de la localité de Besson, dans la Nana-Mambéré (nord-ouest de la République Centrafricaine). La MINUSCA précise que l’opération conjointe avec les FACA dans la région va se poursuivre jusqu’à l’atteinte de tous les objectifs définis, parallèlement aux efforts entrepris avec l’Union Africaine (UA), la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et le Gouvernement dans le cadre de l’Accord de paix.
Lors du briefing de presse hebdomadaire du mercredi enregistré et diffusé sur Radio Guira FM, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro, a dénoncé les accusations de complicité des casques bleus avec le 3R, soulignant que « ces propos ne correspondent aucunement à la réalité du terrain et sont de nature à manipuler l’opinion publique sur le rôle impartial de la MINUSCA dans son mandat de protection des civils ». « Il n’y a pas de complicité avec le 3R ni avec aucun groupe armé A, B, C ou D. Notre partenaire c’est le Gouvernement et si nous discutons avec les groupes armés, c’est dans le cadre de l’Accord de paix », a-t-il souligné. Selon lui, il y a « coordination permanente entre les casques bleus et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), partout sur le territoire et particulièrement sur le théâtre des opérations. C’est aussi le cas dans le nord-ouest avec l’opération “A La Londo”, destinée à mettre fin aux violences contre les populations civiles commises par le 3R”, a martelé le porte-parole.
Le porte-parole a indiqué que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Mankeur Ndiaye, et la MINUSCA s’inclinent devant la mémoire des membres des FDS centrafricaines tués lors de l’attaque et souhaitent un prompt rétablissement aux blessés, précisant que ces attaques lâches « ne resteront pas impunies ». L’opération vise à savoir contraindre ce groupe à cesser son implantation dans le Nord et l’Ouest de cette région de la RCA, protéger les populations et rétablir l’autorité de l’État.
Le porte-parole est également revenu sur la session du Conseil de Sécurité des Nations Unies, lundi dernier, avec la présentation du rapport du Secrétaire général de l’ONU par le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et à laquelle a pris part, par visioconférence, la Ministre des Affaires étrangères et des Centrafricains de l'étranger, Sylvie Baïpo-Temon. Le Secrétaire général adjoint a évoqué les violences provoquées par le 3R, dans le nord-ouest de la RCA, et le FPRC, en avril dernier, dans le nord-est, la situation sécuritaire « fragile dans le pays et a encouragé les acteurs politiques à promouvoir le dialogue et le consensus et à s’abstenir de toute action qui peut déstabiliser le pays » ainsi que le processus électoral et son financement.
Le porte-parole a aussi présenté la contribution de la MINUSCA au Plan national de lutte contre la pandémie de COVID-19 la semaine écoulée, marquée notamment par « le lancement des projets de réhabilitation de la salle d’isolement à Bouar et de la construction d’une salle de triage et d’une salle d’isolement à l’hôpital de Paoua » pour près de 30 millions francs CFA, dans le cadre de la réorientation vers les activités de lutte contre la pandémie, des fonds des projets à impact rapides (QIPs) et des fonds programmatiques. Présentant les données sur la pandémie de COVID-19, il a indiqué qu’à la date du 24 juin 2020, le nombre total de cas au sein du système des Nations Unies en RCA est de 115 dont 98 cas actifs. « Au sein de la MINUSCA, le nombre total de cas est de 84 dont 69 cas actifs, 14 guéris et un décès », a-t-il souligné. Au chapitre des droits de l’homme, au cours de la période du 16 au 22 juin 2020, la mission a vérifié 11 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté 66 victimes.
De son côté, le porte-parole de la Force de la MINUSCA, le Commandant Issoufou Aboubacar Tawaye, a souligné que dans le cadre de son mandat de protection des civils, la Force a mené un total de 3096 patrouilles dont 826 nocturnes sur le territoire centrafricain durant la semaine écoulée. Il a également fait part du rôle de la Force dans la sécurisation du processus électoral aux côtés d’UNPOL, des FACA et des FSI.
Pour sa part, le porte-parole de la composante police de la MINUSCA, Franck Gnapié, a fait savoir que les Forces de Sécurité Intérieure en partenariat avec la MINUSCA, organisent du 23 juin au 30 juin 2020, une opération de désinfection de 22 unités de Police et de Gendarmerie de Bangui, Bégoua et Bimbo, dans le cadre de la lute contre le COVID-19. L’opération s’étendra ensuite à 23 unités de Police et de Gendarmerie de Birao, Obo, Bria, Bangassou, Kaga-Bandoro, Bambari, Berberati, Paoua, Bossangoa, Bouar et Ndélé », a-t-il ajouté, soulignant que des matériels seront également octroyés aux 45 unités de Police et de Gendarmerie.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 1 Juil 2020 - 18:52
Citation :
1 juil2020
Haut-Mbomou : Le contingent marocain de la MINUSCA proche des populations
AMURI ALEKA
Poursuivant ses activités de proximité d'avec les populations, le contingent marocain de la MINUSCA est dans la préfecture de Haut-Mbomou, pour y promouvoir le vivre-ensemble et la cohésion sociale. Le soutien des casques bleus du contingent a notamment visé 68 enfants déplacés suite aux événements du 20 mai dernier à Obo. Ils ont été réunis dans plusieurs salles de classes de l’école préfectorale pour un exercice de coloriage. Une activité qui leur a permis de se familiariser avec les couleurs, afin d'évacuer le stress et communier entre eux.
« Symboliquement, les enfants ont collé leurs dessins sur les murs des maisons incendiées et détruites pour montrer leur rejet de l'agressivité et exprimer leur espoir d'avoir une vie stable et paisible.
Et c’est dans une ambiance chaleureuse et familiale qu'ils ont démontré leur joie et leur satisfaction de participer à l'atelier qui les a positivement marqués », a dit le Capitaine Hind, en charge des activités civilo-militaires du contingent.
La séance de sensibilisation avec les enfants était aussi une occasion pour le médecin du contingent marocain de leur expliquer les symptômes de COVID-19, les mesures barrières pour se protéger et protéger leurs familles.
La séance de coloriage aura permis d’encourager les enfants à poursuivre leur apprentissage, même dans les situations les plus difficiles, considérant ainsi la scolarité comme un tremplin vers une vie meilleure.
Toujours dans le même cadre des activités civilo-militaires en soutien à la dynamique de paix, de tolérance et d’espoir, les casques bleus marocains ont visité les camps de réfugiés sud-soudanais et congolais et le site de déplacés de Mboki où une distribution des fournitures scolaires (des cahiers et des cartables) a été effectuée au profit de 180 enfants réfugiés, avec la participation des autres sections de la MINUSCA et des agences des Nations Unies.
Sur le site de Zemio, la sensibilisation contre le COVID-19 a été suivie de la distribution d’eau potable à une cinquantaine de ménages.
Toutes les activités qui font suite à celles organisées depuis le mois d'avril 2020 dans la préfecture de Mbomou ont été organisées en étroite collaboration avec l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 9 Juil 2020 - 21:11
Citation :
8 juil2020
La MINUSCA dénonce le chantage du 3R et annonce que les violations feront l’objet d’enquêtes
La MINUSCA qualifie de chantage les déclarations d’Abass Sidiki de rendre le nord-ouest de la République centrafricaine « ingouvernable » en cas d’attaques de la MINUSCA ou des Forces Armées Centrafricaines (FACA) contre les positions du groupe armé 3R, soulignant que toute violation fera l’objet d’enquêtes afin que les responsables puissent répondre de leurs actes devant la justice.
Lors du briefing hebdomadaire de la MINUSCA, le porte-parole de la MINUSCA, Vladimir Monteiro a indiqué que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RCA juge inacceptables les menaces proférées par Sidiki Abass contenues dans son communiqué en date du 5 juillet 2020. « Le Représentant spécial met en garde Sidiki Abass et précise que lui et tout le leadership du 3R seront tenus collectivement responsables de tout chaos qu’ils menacent de créer dans la région du nord-ouest de la RCA et dont les principales victimes seraient les populations civiles. Aussi, toute violation fera l’objet d’enquêtes afin que les responsables puissent répondre de leurs actes devant la justice », a expliqué le porte-parole.
Le porte-parole a ajouté que la MINUSCA rend également Sidiki et le 3R responsables de la crise humanitaire provoquée dans le nord-ouest, y compris le déplacement des populations, suite aux attaques menées par ce groupe armé. « Du millier de personnes qui avaient fui leurs domiciles la semaine dernière, environ 800 d’entre elles, majoritairement des femmes et des enfants, sont toujours réfugiées près du poste militaire avancé de la MINUSCA de Koui », a-t-il ajouté, appelant le 3R à cesser immédiatement ses attaques pour donner une chance au dialogue, dans le cadre de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en RCA (APPR-RCA). Entretemps, l’opération militaire conjointe ‘A La Londo’, menée par les casques bleus de la MINUSCA et les FACA, va se poursuivre jusqu’à ce que le 3R quitte les zones occupées après le 6 février 2019, date de la signature de l’Accord de paix, mette fin aux attaques contre les civils et les forces nationales et internationales et revienne dans les mécanismes de l’APPR-RCA.
Au chapitre électoral, le porte-parole indique que les statistiques provisoires sur l’enrôlement des électeurs à la date du 06 juillet 2020, font état de « 30627 électeurs dans la ville et les sept arrondissements de Bangui dont 9658 femmes ». « Quant au DDR à Ndélé, le total de combattants du FPRC désarmés et démobilisés est de 315 dont 8 femmes », a ajouté le porte-parole, rappelant l’appui de la MINUSCA à l'Unité d’exécution du programme national de DDRR (UEPNDDRR) dans la mise en œuvre de ce programme. Sur les droits de l’homme, il a indiqué qu’au cours de la période du 30 juin au 06 juillet 2020, la MINUSCA a documenté et vérifié 9 incidents d’abus et de violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire ayant affecté 17 victimes.
S’agissant de la lutte contre la maladie à coronavirus, le porte-parole a présenté la contribution de la MINUSCA aux efforts des autorités centrafricaines au cours de la semaine écoulée, notamment dans les préfectures. « A Bria, 354 sessions ont été organisées et ont été suivies par un total de 5298 personnes sensibilisées. A Kaga Bandoro, 5030 personnes sensibilisées sur les mesures de prévention. A Bangassou, 1200 masques ont été produits et seront bientôt distribués », a-t-il indiqué, ajoutant que des kits d’hygiène ont été distribués dans de nombreuses localités. Les activités d’appui sont menées par l’ensemble des composantes civile, militaire et police de la Mission.
De son côté, le porte-parole de la Force, le Commandant Issoufou Aboubacar Tawaye, a déclaré que dans le cadre de son mandat de protection des civils, la Force a mené 2875 patrouilles, dont 532 nocturnes, sur le territoire centrafricain durant la semaine écoulée. « Simultanément elle continue d’aider les populations dans le cadre des activités civilo-militaires, entre autres en distribuant de l’eau ou des kits de prévention COVID, ou des vêtements », a précisé le porte-parole militaire.
Pour sa part, le porte-parole de la composante Police, Franck Gnapié, a annoncé que la semaine écoulée a été marquée par la remise de moyens roulants aux Force de sécurité intérieure. Les équipements sont constitués de 15 pick-up, 4 minibus et 39 motos pour un montant d’environ 600 millions FCFA, financés par les Etats-Unis dans le cadre d’un projet conjoint PNUD/MINUSCA d’appui à la restauration de l’état de droit et à la réforme des secteurs de la justice et de la sécurité. « Ces équipements sont destinés au commissariat central de Bangui et à 5 villes de l’arrière-pays, notamment Bouar, Berberati, Bangassou, Bambari et Sibut. L’objectif étant d’appuyer le redéploiement des FSI dans ces villes », a dit le porte-parole d’UNPOL.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 9 Juil 2020 - 21:22
Citation :
8 juil2020
Les hommages de la MINUSCA à 9 membres de son personnel
Deubalbet Wewaye
Ils sont 9 membres des personnels civils, policiers et militaires décédés au cours des quatre derniers mois de cette année 2020. Ils sont originaires de la Centrafrique, du Pakistan, du Togo, du Burundi, de l'Égypte, du Rwanda, du Cameroun et de la Zambie. Tous étaient en Centrafrique pour contribuer au retour de la paix, mais n'ont pu aller au bout de leur noble mission.
C’est pour saluer la mémoire de ces héros de la paix que la Mission onusienne, à travers son personnel et son leadership, avec à sa tête le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Mankeur Ndiaye, s’est recueillie pour un dernier hommage, ce 8 juillet 2020, à travers une cérémonie virtuelle qui a mobilisé toutes les composantes de la Mission. Un hommage solennel rendu, dans un contexte particulier de COVID-19, à travers une cérémonie à laquelle le personnel a été convié à participer de quelque endroit du globe qu'il soit.
« C’est la première fois que nous pleurons autant de collègues en une cérémonie, et ce moment est, pour nous tous, empreint de tristesse. Le plus jeune d’entre eux avait seulement 21 ans », a souligné Mankeur Ndiaye.
Les regrettés faisaient partie de différentes composantes de la MINUSCA : Désiré Jean Claude Seregaza (RCA) servait à la section d’ingénierie à Birao (Est), Sinadja Sambiani Tantagou (Togo) était Officier à la Section Justice et Correction à Bangui, Imtiaz Hussain (Pakistan) était le chef du Bureau régional à Bria (Est), Evaristus Penga Yitvah (Cameroun) était membre de la Police de la Police des Nations Unies à Bangui, Sami Mohamed Abdelwanis Rahoma et Ossama Essam Abdelahim servaient comme membres de l’Unité égyptienne de police constituée à Bangui, Godfrey Phillimon Mwape (Zambie), membre du contingent militaire en poste à Birao ( Est), Sinzobakira Masudi (Burundi) était du contingent militaire en poste à Grimari (Sud) et Innocent Nkurunziza, membre du bataillon militaire rwandais.
Regrettant profondément que ces soldats de la paix n’aient pu recevoir les à la hauteur de leurs combats et sacrifices à cause du COVID-19, le Chef de la MINUSCA a fait observer que « Les conséquences de cette pandémie ont davantage fragilisé nos conditions de vie et de travail qui étaient déjà marquées par la tragédie des attaques armées, des maladies et accidents divers, nous imposant parfois de longues durées d’absence auprès de nos biens aimes parents, amis et familles ».
Malgré la pandémie du COVID-19, les défis sécuritaires et les pertes en vies humaines, la MINUSCA continue de mettre en œuvre son Mandat avec les mêmes engagement et détermination pour une paix durable et favorable au développement, à la hauteur des attentes légitimes des Centrafricains.
messages : 8050 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 10 Juil 2020 - 16:23
Les FAR ont ils livrés des combats ses dernières semaines ?
Fahed64 Administrateur
messages : 25569 Inscrit le : 31/03/2008 Localisation : Pau-Marrakech Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 10 Juil 2020 - 16:47
En RDC si je me trompe pas !
_________________ Sois généreux avec nous, Ô toi Dieu et donne nous la Victoire
Fremo Administrateur
messages : 24819 Inscrit le : 14/02/2009 Localisation : 7Seas Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 10 Juil 2020 - 17:18
même en RCA ... dommage qu'on en parle pas au Maroc ...
_________________
Fox-One General de Division
messages : 8050 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 10 Juil 2020 - 18:30
En tout cas c:est bon pour l'agerissement. Une situation de vie et de mort est toujours à prendre dans le sens formation et transmission des leçons prises. Bref un dbreif opérationnell est à faire, pour pérenniser l'acquis et détecter les fautes lors de chaque engagement.
jf16 General de Division
messages : 41893 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mar 14 Juil 2020 - 19:10
Citation :
Minusca : le contingent rwandais victime d’une embuscade des éléments des 3R, un soldat tué
Publié le mardi 14 juillet 2020 | aBangui.com
Autre presse par DR Des soldats de la Minusca en patrouille
Encore une autre victime des éléments du groupe ‘’Retour, Réclamation et Réhabilitation’’ (3R). Un soldat du contingent rwandais de la Mission multidimensionnelle des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique (Minusca) a été tué, ce lundi 13 juillet 2020 dans une embuscade.
Ce contingent, selon un communiqué du gouvernement, dont aBangui a reçu copie, est tombé dans l’embuscade alors qu’il progressait vers la localité de Besson « dont l’accès est parsemé de mine ». « Au cours de cette attaque, le contingent rwandais a enregistré un mort et des blessés », indique le communiqué signé du ministre de la Communication et des Médias, Ange-Maxime Kazagui.
Le gouvernement, par la voix de ce ministre a condamné ferment cette attaque qu’il qualifie de « crime de guerre », non sans préciser qu’elle ne restera pas impunie.
Le président de la République et ses hommes ont profité de l’occasion pour exhorter les populations à continuer à apporter leur soutien aux forces armées de la Centrafrique (FACA) a, mais aussi aux troupes de la Minusca dans le cadre de l’opération Ala Londo qui se poursuit dans l’Ouest du pays.
Le président Faustin Archange Touadéra, au passage, a traduit ses condoléances à la famille du disparu, ainsi qu’au gouvernement rwandais et à la Minusca, en souhaitant prompt rétablissement aux blessés.
Le 21 juin dernier, dans la même localité de Besson, une attaque similaire toujours attribuée aux éléments rebelles des 3R avait fait 5 victimes dont deux soldats d’une patrouille mixte FACA - MINUSCA tués et 3 blessés.
http://news.abangui.com/h/72618.html
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Ven 17 Juil 2020 - 19:20
Citation :
L’ONU s’alarme d’un afflux de combattants étrangers en Centrafrique
Publié le : 17/07/2020 - 04:11
Le général Sidiki Abass, leader du groupe armé 3R en RCA, le 27 avril 2017. REUTERS/Baz Ratner
Les Nations unies appellent Bangui ainsi que les pays voisins à redoubler d’efforts pour lutter contre ce qu’ils qualifient de menace à long terme pour la région. Surtout six mois avant l'élection présidentielle.
Dans un rapport, le groupe d'experts de l'ONU chargés de contrôler l'embargo sur les armes en Centrafrique note en effet une recrudescence des combats, notamment dans le nord-est, nourris par l’arrivée de combattants et d'armes en provenance de l’étranger venant grossir les rangs des groupes rebelles.
Exemple, des papiers d’identité tchadiens et soudanais retrouvés sur les corps de combattants du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique, après l’attaque de Birao, en février dernier. Ou bien la présence de plusieurs centaines de miliciens soudanais Misseriya, aux côtés de ce même groupe armé, lors d’affrontements en mars. Les experts notent d’ailleurs une multiplication des accrochages entre milices étrangères sur le sol centrafricain.
Autre inquiétude, le trafic régional d’armes en provenance du Soudan, du Tchad, mais également de la République démocratique du Congo, avec la saisie en avril dernier de lance-grenades et de munitions en provenance de Gbadolite.
Enfin, les experts s’inquiètent de l’expansion de certains groupes armés, notamment l’Union pour la Paix en Centrafrique et le 3R (retour, réclamation, et réhabilitation), qui ont étendu leurs zones de contrôle malgré leur signature de l’accord de paix l’année dernière. Une expansion qui leur permet d’accroitre leurs revenus via l’exploitation de mines d’or et les taxes sur les activités de transhumance. Mais surtout, qui à quelques mois des élections, leur permet également d’influencer le processus électoral.
Le rapport onusien publié mercredi 15 juillet doit servir de base à un renouvellement à la fin du mois de l'embargo sur les armes en vigueur depuis sept ans.
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Mer 22 Juil 2020 - 22:30
Citation :
La Renaissance
Levée de Corps le mardi 21 juillet 2020 du Sergent Major rwandais Edouard NSABIMANA mort en opération le 13 juillet dernier
Le Président de la République Faustin Archange TOUADERA, a assisté ce mardi 21 juillet 2020 sur le tarmac de l’Aéroport Bangui-Mpoko, à la cérémonie de levée du corps du Sergent Major Edouard NSABIMANA, membre du contingent rwandais de la MINUSCA, tombé sur le théâtre des opérations le 13 juillet dernier au Nord-Ouest de la République Centrafricaine.
En lui rendant ce dernier hommage, le Président de la République, en sa qualité de Chef suprême des Armées a déposé une gerbe de fleurs sur la dépouille mortelle de ce valeureux soldat.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence du Ministre de la défense Nationale Marie Noëlle KOYARA et des contingents rwandais de la MINUSCA
jf16 General de Division
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 23 Juil 2020 - 19:59
Citation :
RCA : les rebelles dans le nord-ouest du pays sont devenus des bandits de grand chemin
Publié le jeudi 23 juillet 2020 | Xinhua
Autre presse par DR Des hommes armés des 3R dans la région de Koui dans le Nord-ouest de la RCA
A l’issue des offensives menées par l’armée centrafricaine et les casques bleus, les rebelles du groupe armé 3R, actifs notamment dans la partie nord-ouest de la République centrafricaine (RCA), sont devenus des bandits de grand chemin, au détriment des populations locales, a indiqué mercredi Joël Zibaya, député de la ville centrafricaine de Ngaoundaye (nord-ouest).
D’après lui, les rebelles ont dépouillé ces derniers temps des commerçants qui allaient s’approvisionner en marchandises au Cameroun voisin, et leur ont dérobé la somme de quelque 54 millions de francs CFA (environ 89.167 dollars).
Il a ajouté que les villes et les villages de la région se sont vidés de leurs populations, à cause des crimes commis par les combattants des 3R qui écument la région et qui ont rendu impossible toute activité socio-économique. Face à cette réalité, M. Zibaya a déploré les accouchements des femmes en brousse, le traitement des malades à l’indigénat, la non-réouverture des écoles et l’impossibilité pour les électeurs de s’inscrire sur les listes électorales.
De violents affrontements ont opposé fin juin des casques bleus aux combattants des 3R dans la ville centrafricaine de N’Koui (nord-ouest), occasionnant "de nombreuses pertes du côté des assaillants, y compris la saisie de matériel", avait affirmé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA).
Le 22 juin dernier, une embuscade des éléments des 3R a coûté la vie à trois militaires des Forces armées centrafricaines (FACA) dans la localité de Besson (ouest). Durant la même période, d’autres éléments du même groupe ont attaqué un point de passage des casques bleus et des FACA dans la bourgade de Pougol (nord-ouest).
http://news.abangui.com/h/72685.html
RED BISHOP Modérateur
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris Jeu 23 Juil 2020 - 22:39
Chaire a canon de la bureaucratie de l'ONU
Il serait grand temps de mettre sur pied une veritable armée inter-africaine avec aviation, blindée, artillerie lourde et écraser une bonne fois pour toute c'est kholoto
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jf16 General de Division
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AVANCEES DECISIVES DE LA FORCE CONJOINTE MINUSCA-FACA DANS LE NORD-OUEST DE LA CENTRAFRIQUE
Des unités de la Force de la MINUSCA ont repris dimanche 26 juillet la ville de Besson aux mains du groupe 3R.
L’opération « Ala Londo » se poursuit donc avec succès sur le terrain. Après avoir chassé le groupe armé 3R de la ville de Niem la semaine passée, les éléments de cette opération conjointe MINUSCA-FACA continuent leur progression sur les villes tenues jusque-là par ce groupe.
Successivement Gedze, Niem et maintenant Besson sont passés sous le contrôle de la Force de la MINUSCA.
Malgré les obstacles mis en place par les combattants 3R sur les axes, la Force s’est emparée de la ville.
Depuis, la population de la ville renoue progressivement avec la quiétude et la sécurité.
Après avoir atteint Besson, la Force poursuit son opération sur les autres positions tenues par les 3R avec les mêmes objectifs.
« J’avais promis que cette opération - Ala Londo - se poursuivrait et sera conduit jusqu’à terme avec la reddition des 3R et leur retour à l’APPR. Nous sommes sur la bonne voie et j’ai instruit la Force de la MINUSCA de conduire avec célérité cette opération pour que les populations du Nord-Ouest qui vivent dans la précarité et l’insécurité puissent très bientôt retrouver une paix totale et définitive », a déclaré Mankeur Ndiaye Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RCA et chef de la MINUSCA.
RCA : carnage au village Ouadda Maïkaga, une dizaine des personnes tuées dans un acte de représailles d’un groupe armé
Publié le lundi 27 juillet 2020 | Corbeau News Centrafrique
Bria. Au moins 11 personnes ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées dans un acte de représailles d’un groupe armé extrémiste au village Bornou, situé à 3 kilomètres de la sous—préfecture de Ouadda Maïkaga, dans la Haute Kotto, au centre nord de la République centrafricaine.
Le village Bornou, située à 200 kilomètres de Bria sur l’axe Ouadda-Maïkaga a été la cible ce vendredi d’un groupe d’individus lourdement armés identifiés formellement par les populations locales comme des rebelles du groupe PRNC (Parti du rassemblement de la nation centrafricaine). Au moins 11 personnes ont été tuées, et une vingtaine d’autres blessées, ainsi que des habitations incendiées par les assaillants.
En effet, selon les informations du CNC, tout a commencé ce mercredi 22 juillet par le meurtre de 3hommes de l’ethnie Sara par les rebelles du PRNC, à majorité Goula, au village bougnoul , situé à environ 40 kilomètres de Bria sur axe Ouadda. Les Sara, appuyés par les Rounga, en représailles, ont également assassiné ce jeudi 23 juillet un chasseur de l’ethnie Goula au village Bornou, situé à environ 3 kilomètres de Ouadda-Maïkaga sur l’axe Bria. Comme si cela ne suffisait pas, l’État major du PRNC, basé également dans la sous-préfecture de Ouadda Maïkaga, et dirigé par l’autoproclamé général Damane Zackaria, a été informé de la nouvelle de l’assassinat du chasseur par les Sara et Rounga, proches du groupe armé FPRC.
Aussitôt dans la journée du vendredi 24 juillet, le PRNC déploie ses hommes au village Bornou. Malheureusement en arrivant sur place, ces rebelles ont mis en place une tactique visant à faire le maximum des dégâts humains et matériels. Au moins 10 personnes ont été tuées sur place, et une vingtaine d’autres blessées. Sans compter une cinquantaine d’habitations incendiées par les assaillants. Malheureusement dans certains médias, ce bilan a été volontairement minimisé. Pour l’heure, le village est vidé de ses habitants qui sont pour la plupart dans la brousse.
Dans un communiqué publié ce samedi 25 juillet, le député de Ouadda 2 Mahamat Abakar appelle les belligérants au calme et à la retenue.
http://news.abangui.com/h/72728.html
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Sujet: Re: Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris
Intervention militaire en Centrafrique - Opération Sangaris