messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Ven 27 Mar - 21:31
Citation :
USS Roosevelt to Test Sailors for Coronavirus in Guam
01:33 PM, March 27, 2020
The US Navy's USS Theodore Roosevelt carrier is heading for a possible quarantine into Guam following the positive testing for COVID-19 virus of three sailors and possible infections of dozens more.
According to the US media, the number of positive COVID-19 cases on the warship, that had 5,000 personnel on board, spiked to 23. Acting Navy Secretary Thomas Modly said that the Theodore Roosevelt is in a process of testing all crew members.
"Additional positive cases of COVID-19 have been discovered," Chief of Naval Operations Admiral Mike Gilday said Thursday, without specifying how many.
"USS Theodore Roosevelt is in Guam on a previously-scheduled port visit. The resources at our naval medical facilities in Guam will allow us to more effectively test, isolate, and if necessary treat Sailors. We expect additional positive tests, and those Sailors who test positive will be transported to the US Naval Hospital Guam for further evaluation and treatment as necessary. During the port visit, base access will be limited to the pier for Roosevelt's Sailors," Gilday added.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Dim 29 Mar - 16:15
Citation :
Avec deux porte-avions touchés par le Covid-19, l’US Navy pourrait manquer de moyens en cas de crise dans le Pacifique
par Laurent Lagneau · 29 mars 2020
Si, dans la marine, on insiste sur la propreté, c’est pour éviter de voir une épidémie se propager au sein de l’équipage d’un navire, où de nombreux marins travaillent, mangent et dorment dans des espaces restreints, donc propices à la diffusion d’un virus.
En clair, les mesures de distanciation sociale préconisées pour freiner la propagation du coronavirus SARS Cov-2 [responsable de la maladie Covid-19] sont impossibles à appliquer à bord d’un bâtiment. Et il n’est pas envisageable d’y instaurer un régime de quarantaine en isolant les malades des biens portants, même si des navires comme un porte-avions disposent de structures médicales modernes.
Selon des études sur le paquebot Diamond Princess, qui a été affecté par le Covid-19 en février dernier, il a été constaté que le taux de contagiosité [nombre moyen de personnes contaminée à partir d’un individu infecté] avait été quatre fois plus élevé qu’à Wuhan [Chine], qui était alors épicentre de l’épidémie.
Or, cette semaine, trois marins du porte-avions américain USS Theodore Roosevelt, alors déployé en mer des Philippines, ont été testés positifs au Covid-19. Et les choses sont allées très vite : trois jours plus tard, ils étaient une trentaine à être dans cette situation.
Ce qui a motivé la décision d’interrompre la mission du navire pour l’envoyer en escale à Guam afin d’y mettre ses 5.000 marins en quarantaine et procéder à des tests de dépistage. Et, pour le moment, on ignore quand l’USS Theodore Roosevelt pourra reprendre la mer.
« Nous prenons cette menace très au sérieux et nous travaillons rapidement pour identifier et isoler les cas positifs tout en empêchant la propagation du virus à bord du navire. Aucun marin n’a été hospitalisé ou n’est gravement malade », a commenté l’amiral Mike Gilday, le chef de l’US Navy.
Seulement, le second porte-avions américain déployé dans la région Asie-Pacifique, l’USS Ronald Reagan, est à son tour touché par l’épidémie de Covid-19, avec au moins deux de ses marins testés positifs. Le navire est actuellement amarré à la base navale de Yokosuka.
D’où la décision de fermer cette dernière durant au moins 48 heures, c’est à dire que son personnel n’a pas l’autorisation d’en sortir. Pour le moment, il n’est pas clair si d’autres mesures seront prises, comme la mise en quarantaine de l’équipage de l’USS Ronald Reagan. En tout cas, cette nouvelle est inquiétante pour l’US Navy, qui risque de se retrouver sans porte-avions dans la zone Indo-Pacifique, pourtant stratégique. Et donc elle sera dans l’impossibilité de répondre à une éventuelle crise.
En effet, parmi les porte-avions basés sur la côté ouest des États-Unis, l’USS Abraham Lincoln vient de rentrer de mission, après avoir passé un temps record au Moyen-Orient quand l’USS Carl Vinson est en cale sèche au chantier naval de Puget Sound [et un cas de Covid-19 a été détecté parmi ses marins]. Et l’USS Nimitz est en phase de remontée en puissance.
Outre les conséquences opérationnelles à court terme de cette épidémie de Covid-19, la question de l’entraînement et de la préparation des équipages finira par se poser.
« Nous devons faire trois choses. La première consiste à veiller sur santé de nos marins et de leurs familles. Le deuxième est de veiller à ce que nous ne propagions pas cette maladie chez nous ou chez nos alliés et partenaires. Et la troisième est que nous veillons à maintenir notre état de préparation à la guerre », a toutefois déclaré l’amiral John Aquilino, le chef de la flotte américaine du Pacifique, à USNI News. Pour cela, a-t-il continué, nous « gérons chaque événement au cas par cas » et « ne publions pas d’informations susceptibles de permettre à tout adversaire de comprendre notre état de préparation ».
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Lun 30 Mar - 17:58
Citation :
L’entretien des toilettes à bord des porte-avions USS George HW Bush et USS Gerald Ford coûte une fortune
par Laurent Lagneau · 30 mars 2020
Dernier porte-avions de la classe Nimitz à avoir été construit pour 6 milliards de dollars et mis en service en 2009, l’USS George HW Bush fit parler de lui en novembre 2011 pour un problème gênant, révélé par la mère d’un marin qui servait à son bord : son système d’évacuation des eaux usés tombait fréquemment en panne, ce qui rendait ses 423 toilettes indisponibles pendant plusieurs heures pour ses 5.000 membres d’équipage.
Depuis, et selon un rapport du Government Accountability Office [GAO, l’équivalent américain de la Cour des comptes], ces problèmes de tuyauterie n’ont pas été définitivement réglés. Pire : l’USS Gerald Ford, qui inaugure une nouvelle classe de porte-avions et dont le coût avoisine les 13 milliards de dollars, connaît des soucis similaires.
Pour ces deux navires, les ingénieurs ont « innové » en leur installant un système d’évacuation des eaux usés [qui suppose 400 km de tuyaux…] dont le fonctionnement repose sur celui des avions commerciaux. Seulement, les toilettes sont régulièrement « bouchées », de sorte, écrit le GAO, que « des actions de maintenance imprévues » seront nécessaires « pendant toute la durée de vie » de ces bâtiments.
Et la solution pour remédier à ce problème est d’y injecter des acides, ce qui coûte 400.000 dollars par an pour chacun de deux porte-avions. Et comme il n’est pas possible de déterminer la fréquence de ce type d’opération, il est difficile d’en mesurer le coût budgétaire sur la durée de vie de ces navires.
« Les tuyaux sont trop étroits et quand il y a un tas de marins qui tirent la chasse d’eau en même temps, comme le matin, l’aspiration ne fonctionne pas. Les déchets s’accumulent parce qu’ils ne sont pas aspirés et vous avez ensuite besoin d’un lavage à l’acide. L’US Navy n’avait pas prévu ce problème », a expliqué Shelby Oakley, directrice de l’équipe de passation des marchés et d’acquisitions de sécurité nationale. Cela est « révélateur des types de problèmes que nous soulignons dans notre rapport. Ils nécessitent plus d’argent, de temps et d’efforts pour les résoudre par rapport à ce qui a été initialement prévu », a-t-elle confié à l’agence Bloomberg.
Ce souci de tuyauterie qui affecte les USS George HW Bush et USS Gerald Ford n’est que l’un des « 150 exemples de problèmes de maintenance systémique » constatés à bord de navires de l’US Navy. Or, ces derniers n’ont jamais été pris en compte sur le plan budgétaire… alors qu’ils pourraient gonfler la facture du maintien en condition opérationnelle de 130 milliards de dollars durant la carrière opérationnelle des bâtiments en question.
Ainsi, le coût d’exploitation et de maintenance de l’USS Gerald Ford, conçu pour être moins cher à exploiter que ses prédécesseurs, a été estimé à 77,3 milliards de dollars sur 50 ans. Or, selon le GAO, il faudra compter 123 milliards de dollars durant la même période, soit 2,46 milliards par an.
Coast Guard assets, along with New York Police Department and New York Fire Department assets, provide a security escort for the USNS Comfort arrival into New York Harbor, March 30, 2020. Coast Guard Cutter Shrike, Coast Guard Cutter Sitkinak, Maritime Safety and Security Team New York, and crews from Coast Guard Station New York and Coast Guard Air Station Cape Cod conducted the escort as the Comfort arrived in New York City to assist in the COVID-19 response. (U.S. Coast Guard photos by Petty Officer 3rd Class John Q. Hightower)
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Mar 31 Mar - 13:38
Citation :
31/03/2020
Nouvelle commande pour le P-8A « Poseidon » !
La marine américaine a attribué à Boeing un contrat de production portant 1,5 milliard de dollars la production d’un nouveau lot de 18 P-8A « Poseidon ». Le contrat comprend huit avions pour la Marine américaine, six avions pour la République de Corée et quatre avions pour la Royal New Zealand Air Force.
La République de Corée et la marine royale néo-zélandaise Air Force a acquis l'avion à travers le processus de vente militaire à l'étranger et recevra le même P-8A « Poseidon » que pour l’US Navy. La Royal New Zealand Air Force devrait commencer à recevoir des avions en 2022 et la République de Corée devrait commencer à recevoir ses appareils en 2023.
Avec plus de 254’000 heures de vol à ce jour, le P-8A « Poseidon » et la variante indienneP-8I assurent dans le monde les missions anti-sous-marine et de guerre anti-surface, renseignement, surveillance et reconnaissance, humanitaire et les missions de recherche et de sauvetage.
Le Boeing P-8A «Poseidon» :
Le P-8A "Poseidon" est un avion de longue portée de lutte anti-sous-marine (ASM) et anti-surface (LAN), renseignement, surveillance et reconnaissance (RSR). Le P-8A est capable de longues patrouilles proche et loin des côtes.
Le P-8A "Poseidon" est conçu pour assurer l'avenir de la Marine à long rayon d'action dans les missions de patrouille maritime. Le P-8A offre une plus grande capacité de combat et demandera moins d'infrastructure tout en se concentrant sur la réactivité et l'interopérabilité avec les forces traditionnelles. L’avion pourra échanger ses informations avec l’ensemble des bâtiments de surface, sous-marins, avions et drones en service dans l’US-Navy.
Pour Boeing, le choix de base d’une cellule de B737 NG permet une réduction des coûts importante, le constructeur estime cette base permettra de décliner d’autres versions du P-8A afin de remplacer plusieurs appareils actuellement en services et destinés à des opérations spéciales. Pour Boeing, il sera possible par exemple de remplacer les B707 et autres C-130 spécialisés dans les domaines de l’écoute électronique, commandement volant, guerre psychologique (PsyOps), brouillage.
Cet avion équipé de liaison 11, liaison 16 et de systèmes internet, doit agir dans un concept de guerre en réseau en collaboration avec la quarantaine de drones RQ-4N choisi dans le cadre du programme Broad Area Maritime Surveillance devant assurer une surveillance surface de longue durée et une variante du drone de combat Boeing ScanEagle, le MagEagle Compressed Carriage.
Boeing a dû faire plus de 50 modifications coûtant un milliard de dollars pour adapter simplement la cellule de base du B737 pour satisfaire aux exigences de certification plus exigeante de la marine américaine. Le coût du développement est estimé à 5,5 milliards de dollars américain, tandis que le coût total (développement + appareils) est lui estimé à 20 milliards de dollars.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Mer 1 Avr - 17:55
Citation :
Covid-19 : Le « pacha » de l’USS Theodore Roosevelt lance un appel à l’aide face à la progression de l’épidémie
par Laurent Lagneau · 31 mars 2020
La semaine passée, le porte-avions américain USS Theodore Roosevelt comptait trois malades du Covid-19. Puis, l’épidémie s’est propagée au sein de l’équipage… Et d’après les confidences d’un officier du navire auprès du quotidien San Francisco Chronicle, entre 150 et 200 marins auraient été contaminés depuis.
Face à cette situation, l’USS Theodore Roosevelt a interrompu sa mission pour se rendre dans les plus brefs délais à Guam. Et l’US Navy a indiqué que tous les marins allaient subir des tests.
Seulement, étant donné l’exiguïté à bord, il est impossible pour l’équipage d’appliquer les « gestes barrières » et d’isoler les marins malades. En outre, la base de Guam est dans l’impossibilité d’accueillir l’ensemble de l’équipage du navire [soit près de 5.000 marins], le nombre de lits étant insuffisant. Ce qu’a d’ailleurs confirmé Thomas Modly, le secrétaire à la Navy, à l’antenne de CNN, ce 31 mars. « Nous sommes en discussion avec les autorités locales pour voir s’il y a des chambres d’hôtel disponibles », a-t-il dit.
Quoi qu’il en soit, la situation étant critique, le « pacha » de l’USS Theodore Roosvelt, le capitaine de vaisseau Brett Crozier, a envoyé une lettre de quatre pages à sa hiérarchie pour demander de l’aide. Ce qui est inhabituel. Mais, a priori, l’officier a mis ses galons sur la table.
Ainsi, le capitaine de vaisseau Crozier a demandé, avec insistance, les ressources indispensables pour lui permettre d’isoler son équipage et d’éviter que la situation continue de se dégrader.
« Cela nécessitera une solution politique, mais c’est la bonne chose à faire », a écrit le commandant de l’USS Theodore Roosevelt. « Nous ne sommes pas en guerre. Les marins n’ont pas à mourir. Si nous n’agissons pas maintenant, alors nous ne parviendrons pas à prendre correctement soin de notre atout le plus fiable – nos marins », a-t-il écrit.
« Retirer la majorité de l’équipage d’un porte-avions nucléaire américain en cours de déploiement et les isoler pendant deux semaines peut paraître une mesure extraordinaire. Mais c’est un risque nécessaire », a insisté le capitaine de vaisseau Crozier. « Garder plus de 4.000 jeunes hommes et femmes à bord est un risque inutile et brise la confiance des marins qui nous sont confiés », a-t-il encore fait valoir, soulignant qu’il lui est impossible de suivre les directives officielles relatives à la quarantaine et les mesures de distanciation sociale.
En effet, a-t-il souligné, les espaces confinés du navire sont les endroits « les plus propices à la propagation du virus ». Effectivement, les cabines partagées, les espaces de travail, les carrés où les marins prennent leurs repas, les écoutilles et les échelles empruntées chaque jour pour se déplacer à l’intérieur du porte-avions sont autant de lieux qui favorisent la diffusion du virus.
Le commandant de l’USS Theodore Roosevelt a cité le cas du paquebot Diamond Princess, à bord duquel 712 passagers avaient été testés positifs au Covid-19. Selon une étude, si des mesures de confinement n’avaient pas été prises rapidement, près de 80% des passagers et de l’équipage auraient été infectés. Or, ce qui est possible sur un navire civil ne l’est pas sur un bâtiment militaire… Aussi, il a estimé que les directives qui lui ont été demandées d’appliquer sont inefficaces à bord d’un porte-avions.
En temps de guerre, l’USS Theodore Roosevelt « ferait face et continuerait ses opérations tout en luttant contre l’épidémie du mieux possible », a encore écrit le capitaine de vaisseau Crozier. « Cependant, nous ne sommes pas en guerre et ne pouvons donc pas laisser un seul marin périr à la suite de cette pandémie », a-t-il continué. « Une action décisive est requise maintenant afin de se conformer aux directives du CDC [Centre pour le contrôle et la prévention des maladies, ndlr] et de la Marine et d’empêcher des résultats tragiques », a-t-il plaidé.
Et de proposer d’isoler l’équipage à terre tout en gardant à bord les spécialistes de la propulsion nucléaire du porte-avions, qui, selon lui, doit être désinfecté.
L’appel du « pacha » de l’USS Theodore Roosevelt va-t-il être entendu? « La direction de la Navy va prendre rapidement toutes les mesures pour assurer la santé et la sécurité de l’équipage de l’USS Theodore Roosevelt et cherche des solutions pour répondre aux inquiétudes de son commandant », a assuré un responsable de la marine américaine.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Ven 3 Avr - 17:48
Citation :
Covid-19 : Le « pacha » du porte-avions USS Theodore Roosevelt a été relevé de son commandement
par Laurent Lagneau · 3 avril 2020
Le 31 mars, estimant qu’il n’était pas en mesure de contenir l’épidémie de Covid-19 déclarée à bord du porte-avions USS Theodore Roosevelt, dont il reçut le commandement en novembre dernier, le capitaine de vaisseau Brett Crozier avait envoyé un message à sa hiérarchie pour lui demander de l’aide afin de pouvoir débarquer son équipage à Guam.
En effet, en raison de la promiscuité à bord du porte-avions, mis en oeuvre par plus de 4.000 marins, il est impossible d’appliquer les mesures de distanciation sociales et les « gestes barrières » recommandés pour éviter la propagation du virus.
« Retirer la majorité de l’équipage d’un porte-avions nucléaire américain en cours de déploiement et les isoler pendant deux semaines peut paraître une mesure extraordinaire. Mais c’est un risque nécessaire », avait plaidé le capitaine de vaisseau Crozier. « Garder plus de 4.000 jeunes hommes et femmes à bord est un risque inutile et brise la confiance des marins qui nous sont confiés », avait-il ajouté.
Et d’insister : « Nous ne sommes pas en guerre. Les marins n’ont pas à mourir. Si nous n’agissons pas maintenant, alors nous ne parviendrons pas à prendre correctement soin de notre atout le plus fiable – nos marins. »
Rendu public par le quotidien San Francisco Chronicle, ce message a fait quelques vagues. Et si elle a fini par décider de débarquer à Guam les trois quarts de l’équipage servant à bord de l’USS Theodore Roosevelt afin d’isoler les marins testés positifs au Covid-19 tout en hébergeant les autres dans des hôtels de l’île, l’US Navy a sanctionné le capitaine de vaisseau Crozier en le relevant de son commandement. Le secrétaire à la Marine, Thomas Modly, s’en est ensuite expliqué.
« Nous ne sommes peut-être pas en guerre dans le sens traditionnel du mot, mais nous ne sommes pas non plus complètement en paix », a d’abord fait observer M. Modly. « Et nous demandons à nos commandants de faire preuve de jugement, de maturité, de leadership et de calme sous la pression », a-t-il continué, avant d’estimer que, justement, le capitaine de vaisseau Crozier en avait manqué.
Il a « preuve d’un très mauvais jugement en période de crise » et il a « laissé la complexité du défi posé par l’épidémie de Covid à bord prendre le dessus sur son professionnalisme, au moment où le plus urgent était d’agir avec professionnalisme », a fait valoir M. Modly.
Toutefois, le secrétaire à la Navy ne « doute absolument pas que le capitaine de vaisseau Crozier ait fait ce qu’il croyait nécessaire pour le bien-être de son équipage. » Mais, a-t-il ajouté, l’écho du message qu’il a envoyé « a alarmé inutilement les familles de nos marins » et « semé le doute sur les capacités et la sécurité opérationnelles du navire, ce qui aurait pu encourager nos adversaires à en profiter. »
Aussi, « c’est pour ces raisons que j’ai perdu confiance dans sa capacité à continuer à commander ce navire de guerre alors qu’il combat ce virus pour remettre l’équipage sur pied », a affirmé M. Modly. « Le capitaine de vaisseau Crozier est un homme honorable qui, malgré ce manque de jugement inhabituel, s’est consacré tout au long d’une vie de service incroyable à notre nation, et il devrait être fier de ça », a-t-il dit.
En outre, il a également été reproché au « pacha » de l’USS Theodore Roosevelt d’avoir envoyé son message à sa hiérarchie en le mettant en copie à l’intention d’une trentaine d’autres destinataires. Ce qui n’a pu que favoriser les « fuites » vers la presse, et en particulier vers le San Francisco Chronicle. « C’était inapproprié », a commenté M. Modly. Selon lui, le capitaine de vaisseau Crozier aurait pu directement d’adresser à lui pour évoquer les problèmes auxquels il était confronté. « La publication de la lettre a suscité une panique inutile sur le navire », a-t-il insisté.
Enfin, le secrétaire à la Navy a eu mot pour les marins du porte-avions. « Personne ne se soucie plus que moi de leur sécurité et de leur bien-être », a-t-il assuré. Et d’ajouter : « Je suis entièrement convaincu que votre commandant vous aime et qu’il vous a mis au centre de son cœur et de chaque décision qu’il a prise » et « je sais aussi que vous avez une grande affection pour lui également, mais il est de ma responsabilité de faire en sorte que son amour et son intérêt pour vous soient égalés, sinon dépassés, par un jugement sobre et professionnel. »
Quoi qu’il en soit, la sanction infligée au capitaine de vaisseau Crozier, qui sera remplacé par son prédécesseur à la barre de l’USS Theodore Roosevelt, le vice-amiral Carlos Sardiello, suscite quelques remous sur le plan politique.
Ainsi, à la Chambre des représentants, des élus du Parti démocrate siégeant au comité des Forces armées ont publié une déclaration commune dans laquelle ils estiment que la décision de M. Modly est « excessive » et qu’elle aura probablement un « effet dissuasif » pour les commandants de navires tentés de signaler des problèmes.
« Alors que le capitaine de vaisseau Crozier est clairement sorti de la chaîne de commandement, la sanction dont il fait l’objet à ce moment critique est une décision déstabilisatrice qui mettre probablement nos militaire en danger et compromettra l’état de préparation de notre flotte », ont-ils écrit. « Jeter le commandant par-dessus bord sans enquête approfondie ne résoudra pas la crise croissante à bord du USS Theodore Roosevelt », ont-ils estimé.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Lun 6 Avr - 20:04
Citation :
US Navy Commissions Final Block III Virginia-class submarine, USS Delaware 07:11 AM, April 6, 2020
USS Delaware Virginia-class submarine
The US Navy commissioned the final Block III Virginia-class nuclear-powered attack submarine, USS Delaware (SSN 791) on April 4, 2020. USS Delaware (SSN 791) is the 18th Virginia-class boat. "Delaware is a flexible multi-mission platform designed to carry out the seven core competencies of the submarine force: anti-submarine warfare; anti-surface warfare; delivery of special operations forces; strike warfare; irregular warfare; intelligence, surveillance and reconnaissance; and mine warfare. It is the final Block III Virginia-class submarine, before the next wave of Block IV deliveries," the Navy said in a statement," the Navy said. The submarine is 377 feet long, has a 34-foot beam, and will be able to dive to depths greater than 800 feet and operate at speeds in excess of 25 knots submerged. It will operate for over 30 years without ever refueling. Delawares keel was laid April 30, 2016, and was christened during a ceremony Oct. 20, 2018.
Virginia-class submarines: This class of fast-attack submarines were being built to replace the ageing Los Angeles-class boats. The ships are equipped with 12 twelve Vertical Launch System (VLS) tubes, 4 torpedo tubes, Mk 48 ADCAP Torpedoes, UGM-109 Tomahawk cruise missiles, Mk 60 CAPTOR mines, advanced mobile mines, and unmanned underwater vehicles. During their 33-year service life, Block I-III submarines will have to undergo four depot maintenance availabilities and conduct 14 deployments. Block IV design changes will reduce the planned depot maintenance availabilities to three and increase deployments to 15. Block V: The 84-foot Block V submarines built will have additional Virginia Payload Module (VPM) mid-body section, increasing their overall length. The VPM is designed to triple the Tomahawk cruise missile capacity of the Virginia-class subs, a move designed to offset the pending retirement of the Ohio-class guided-missile subs, which have a 154-Tomahawk capacity. Each VPM sub will have a 40-Tomahawk loadout.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Mer 8 Avr - 14:36
Citation :
Covid-19 à bord de l’USS Theodore Roosevelt : Le secrétaire à l’US Navy poussé à la démission
par Laurent Lagneau · 8 avril 2020
Devant la multiplication des cas de Covid-19 à bord de l’USS Theodore Roosevelt, le porte-avions qu’il commandait depuis quatre mois, le capitaine de vaisseau Brett Crozier envoya un message à sa hiérarchie pour l’avertir de l’ampleur que prenait l’épidémie ainsi que pour lui demander l’autorisation de débarquer la quasi-totalité de l’équipage à Guam.
En effet, avait-il plaidé, si « retirer la majorité de l’équipage d’un porte-avions nucléaire américain en cours de déploiement et l’isoler pendant deux semaines peut paraître une mesure extraordinaire », c’est un « risque nécessaire. » Et d’insister : « Nous ne sommes pas en guerre. Les marins n’ont pas à mourir. Si nous n’agissons pas maintenant, alors nous ne parviendrons pas à prendre correctement soin de notre atout le plus fiable », à savoir « nos marins. »
Dans un premier temps réticente, l’US Navy se rangea finalement aux arguments développés par le capitaine de vaisseau Crozier, dont celui qui soulignait qu’il était impossible de faire respecter les recommandations pour freiner l’épidémie à bord de l’USS Theodore Roosevelt étant donné la promiscuité inhérente aux navires de guerre.
Seulement, le « pacha » de ce porte-avions fit parvenir son message à des personnes extérieures à sa chaîne de commandement. Ce qui favorisa la fuite de son contenu dans la presse. D’où la décision prise par Thomas Modly, le secrétaire à l’US Navy [et ancien de la « maison » étant donné qu’il y servit durant sept ans en qualité de pilote d’hélicoptère], de relever le capitaine de vaisseau Crozier de son commandement.
« L’écho donné à ce message a alarmé inutilement les familles de nos marins » et « semé le doute sur les capacités et la sécurité opérationnelles du navire, ce qui aurait pu encourager nos adversaires à en profiter », justifia M. Modly, dont la décision était soutenue par Mark Esper, le chef du Pentagone, ainsi que par l’amiral Mike Gilday, le « patron » de l’US Navy. « Nous demandons à nos commandants de faire preuve de jugement, de maturité, de leadership et de calme sous la pression. […] Or, le capitaine de vaisseau Crozier a fait preuve d’un très mauvais jugement en période de crise », avait-il ajouté.
L’affaire prit ensuite un tournant politique, certains élus du Parti démocrate estimant cette sanction « injuste » et « excessive ». Et, depuis, après avoir été acclamé par son équipage au moment de quitter l’USS Theodore Roosevelt, le capitaine de vaisseau Crozier a été testé positif au Covid-19. Selon un dernier bilan, plus de 230 marins du porte-avions sont désormais dans le même cas [ils n’étaient que trois au 24 mars]. Mais plus de 2.000 ont été testés négatifs.
Cependant, Thomas Modly a visiblement perdu les pédales dans cette « crise ». Devant l’équipage de l’USS Theodore Roosevelt, le 6 avril, il a critiqué le capitaine de vaisseau Crozier en des termes peu élégants.
Aux marins du porte-avions, M. Modly leur d’abord tenu un discours combattif. « C’est votre devoir. Ne pas vous plaindre. Tout le monde a peur de cette chose [le Covid-19]. Mais je vais vous dire une chose : si ce vaisseai était au combat avec des missiles hypersoniques pointés vers lui, vous seriez effrayés aussi. Mais vous feriez votre travail. Et c’est ce que j’attends de vous », a-t-il dit.
Quant au capitaine de vaisseau Crozier, « s’il ne pensait pas que son message finirait par être publié, alors c’est qu’il était trop stupide ou trop naïf pour commander un navire comme celui-ci », a-t-il lancé, avant de s’en prendre aux médias, qu’il a jugés « trop partiaux » car « leur parti pris dépend de leur couleur politique » et qu’ils « sont là pour nous diviser ».
Le secrétaire américain à Défense s’est ensuite désolidarisé des propos tenus par M. Modly. Et il a demandé à ce dernier de s’excuser auprès du capitaine de vaisseau Crozier. « Je tiens à m’excuser auprès de la Marine pour mes récents commentaires à l’équipage du TR [Thedore Roosevelt] », a-t-il fait savoir, dans un communiqué, après avoir pourtant persisté et signé quelques heures plus tôt.
Critiqué au sein de la classe politique américaine, M. Modly a finalement remis sa démission le 7 avril.
« Ce matin, j’ai accepté la démission de M. Modly. Il a démissionné de lui-même […] pour que la Navy puisse passer à autre chose », a confirmé Mark Esper, via Twitter. Et il a nommé James E. McPherson, un ancien amiral jusqu’alors sous-secrétaire à l’US Army, pour lui succéder. « Il faut maintenant donner la priorité aux besoins de la Navy, y compris à l’équipage du Teddy Roosevelt, et passer à autre chose, tous ensemble », a-t-il dit.
Par ailleurs, la carrière du capitaine de vaisseau Crozier pourrait ne pas souffrir de cet épisode. « Aucune décision sur son sort ne sera prise avant les conclusions d’une enquête en cours sur l’incident », a assuré M. Esper.
Le président Trump s’est également invité dans cette affaire. Certes, a-t-il dit aux journalistes, le 6 avril, le message « n’aurait pas dû être envoyé » et c’est « une erreur qui n’aurait pas dû être commise », a-t-il affirmé. « Cela dit, la carrière du [capitaine de vaisseau Crozier] était bonne avant cela. Donc, je vais m’impliquer et voir ce qui se passe parce que je ne veux pas détruire quelqu’un parce qu’il aurait eu une mauvaise journée », a-t-il ajouté.
Quoi qu’il en soit, il reste à voir les conséquences qu’aura la démission de M. Modly, sachant que ce dernier avait remis à cause le format à 12 porte-avions pour l’US Navy et engagé une étude pour déterminer les capacités futurs de l’aéronavale américaine.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Dim 12 Avr - 19:33
Citation :
12.04.2020
10% de l'équipage du Theodore-Roosevelt testés positifs au coronavirus
Puisque l'on parle de porte-avions en ce jours de Pâques, où en est le porte-avions américain Theodore-Roosevelt?
Selon la Navy, "92 % de l’équipage du Rossevelt (4800 membres) ont été testés depuis son retour à Guam. À ce stade, 550 sont positifs et 3673 négatifs" au nouveau coronavirus.
3 696 personnes ont été transférées jusqu’ici dans des hôtels ou des casernes sur l’île de Guam dans le Pacifique, où elles sont en confinement. Elles sont ravitaillées par des unités de la Navy (en particulier la Morale Welfare Recreation de la base navale de Guam. Photo ci-dessus US Navy).
Des centres de quarantaine sont encore en cours d'aménagement sur l'île pour accueillir le reste de l'équipage:
Vendredi, des spécialistes du 3e Bataillon médical, de la III Marine Expeditionary Force, basée à Okinawa, au Japon, a été déployée à Guam afin de renforcer l'équipe médicale déjà présente à bord du Theodore-Roosevelt, y compris les quelque 70 officiers et aides-soignants embarqués et une équipe de la Direction de la recherche en défense biologique de Fort Detrick, Maryland.
Quant au commandant Cozier, lui-même contaminé, son sort ne semble pas scellé. Après avoir été viré, il pourrait peut-être retrouver son commandement. "Toutes les options sont sur la table" selon l'amiral Michael Gilday, chef des opérations de la Navy, cité par l'agence AP.
messages : 8023 Inscrit le : 20/09/2007 Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Dim 12 Avr - 20:15
Ca promet un film dans quelque années avec tom Hinks dans le rôle du commandant cozier
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Lun 13 Avr - 14:19
Citation :
13.04.2020
Un marin du porte-avions Theodore-Roosevelt est mort du coronavirus
Un des marins du porte-avions Theodore Roosevelt (CVN-71) est mort le 13 avril, a annoncé l'US Navy ce lundi. Il avait été découvert inanimé le 9 et hospitalisé avant d'être placé en soins intensifs. Il faisait partie des 585 cas positifs.
Citation :
Le communiqué de la Navy (en anglais): "PEARL HARBOR (NNS) — The Sailor assigned to the USS Theodore Roosevelt (CVN 71) who was admitted to the Intensive Care Unit (ICU) of the U.S. Naval Hospital Guam April 9 (local date) died of COVID-related complications on April 13. The name of the Sailor is being withheld until 24 hours after next-of-kin notification. The Sailor tested positive for COVID-19 March 30, was removed from the ship and placed in an isolation house on Naval Base Guam with four other USS Theodore Roosevelt (CVN 71) Sailors. Like other Sailors in isolation, he received medical checks twice daily from Navy medical teams. At approximately 8:30 a.m., Apr. 9 (local date), the Sailor was found unresponsive during a daily medical check. While Naval Base Guam emergency responders were notified, CPR was administered by fellow Sailors and onsite medical team in the house. The Sailor was transferred to U.S. Naval Hospital Guam where the Sailor was moved to the Intensive Care Unit (ICU). The Sailor was declared deceased April 13. USS Theodore Roosevelt arrived in Guam on 27 March for a scheduled port visit for resupply and crew rest."
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Mer 15 Avr - 16:07
Citation :
15.04.2020
Quatre officiers américains et un Britannique confinés en France après avoir quitté le GAN du Charles-de-Gaulle
L'état-major de la Marine a confirmé l'information de CNN faisant état du confinement dans le sud de la France de quatre officiers de l'US Navy présents à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle pendant la mission Foch.
Un Britannique embarqué sur le Chevalier-Paul est aussi en confinement depuis le retour du groupe aéronaval (GAN).
Les Américains sont quatre officiers d'état-major embarqués sur le Charles-de-Gaulle. Le chef d'état-major de la Marine française, l'amiral Prazuck, s'est entretenu à leur sujet avec son homologue US.
Comme leurs camarades français, les officiers de la Navy sont en confinement sur l'une des bases de la Marine nationale du sud de la France.
Au total, quelque 2 100 marins de la mission Foch sont en confinement en Bretagne (Brest, Lann-Bihoué et Landivisiau) et sur la côte méditerranéenne.
NORTH ARABIAN GULF (April 15, 2020) Iranian Islamic Revolutionary Guard Corps Navy (IRGCN) vessels conducted unsafe and unprofessional actions against U.S. Military ships by crossing the ships’ bows and sterns at close range while operating in international waters of the North Arabian Gulf. The expeditionary mobile sea base USS Lewis B. Puller (ESB 3) is conducting joint interoperability operations in support of maritime security in the U.S. 5th Fleet area of operations. (U.S. Navy photos)
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Dim 19 Avr - 15:32
Citation :
19.04.2020
La Navy commande 15 "Connector Craft 100" à Textron
Textron Systems va fournir 15 "ship-to-shore connectors" dans le cadre d'un contrat d'une valeur de 386 millions de $. Ces hovercrafts ont un équipage réduit à quatre hommes (photos Textron).
Ces Ship to Shore Connector Craft 100 permettront de moderniser la batellerie de la Navy et de remplacer les Landing Craft Air Cushion (LCAC) vieux de 40 ans. La Navy envisage d'en acheter 73 au total (le premier véhicule expérimental a déjà été livré en février.
Ces "connectors" peuvent transporter une charge totale de 74 tonnes. Ils sont aussi capables d'acheminer à terre 145 marines équipés. Pour découvrir toutes les caractéristiques.
Citation :
L'avis du 16 avril: Textron Inc., New Orleans, Louisiana, is awarded a $386,280,994 fixed-price-incentive-firm-target and firm-fixed-price modification to a definitized, previously-awarded letter contract (N00024-17-C-2480) for the construction of landing craft, air cushion (LCAC) 100 Class Craft 109 through 123. Work will be performed in New Orleans, Louisiana (80%); Camden, New Jersey (8%); Cincinnati, Ohio (8%); and Gloucester, United Kingdom (4%). The Ship-to-Shore Connector (SSC) Program is the functional replacement of the existing fleet of LCAC vehicles, which are nearing the end of their service life. It is an air cushion vehicle designed for a 30-year service life. The SSC mission is to land surface assault elements in support of operational maneuver from the sea at over-the-horizon distances while operating from amphibious ships and mobile landing platforms. SSC provides increased performance to handle current and future missions, as well as improvements, which will increase craft availability and reduce total ownership cost. Work is expected to be complete by January 2025. Fiscal 2017 shipbuilding and conversion (SCN) (Navy) funding in the amount of $8,168,067; fiscal 2018 SCN funding in the amount of $236,986,570; fiscal 2019 SCN funding in the amount of $198,693,525; and fiscal 2020 SCN funding in the amount of $50,800,000 will be obligated at time of award and will not expire at the end of the current fiscal year. The Naval Sea Systems Command, Washington, District of Columbia, is the contracting activity.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Mer 22 Avr - 16:38
Citation :
Le président Trump ordonne de détruire toute vedette iranienne harcelant des navires américains
par Laurent Lagneau · 22 avril 2020
La semaine passée, l’US Navy dénonça les manoeuvres « dangereuses » et le comportement « provocateur » de 11 vedettes rapides de la composante navale du Corps iranien des gardiens de la révolution [IRGC] à proximité de l’une de ses flottilles, comprenant l’USS Lewis B. Puller, conçu pour être une base de commandement avancée ainsi qu’une plateforme de renseignement et d’intervention [Expeditionary Sea Base], le destroyer USS Paul Hamilton et les patrouilleur USS Sirocco, USS Firebolt, USCGC Wrangell et USCGC Maui.
L’incident s’était produit « dans les eaux internationales du nord du Golfe » arabo-persique, le 15 avril. Les embarcations iraniennes passèrent à plusieurs reprises entre les navires de l’US Navy et de l’US Coast Guard, allant jusqu’à s’en approcher d’une dizaine de mètres, malgré les avertissements lancés par les marins américains. Ce que confirma une vidéo publiée par le Pentagone.
Quatre jours plus tard, et malgré les images, le commandement des Gardiens de la révolution a démenti les affirmations américaines et expliqué qu’il avait dû augmenter le nombre de ses patrouilles dans le Golfe après que l’US Navy a bloqué la route d’un navire iranien, en l’occurrence le « Shahid Siavoshi », lors de deux incidents distincts s’étant produit plus tôt en avril. Et d’ajouter que l’Iran répondrait d’une « manière décisive » à toute « erreur de calcul ».
« Nous conseillons aux Américains de suivre les réglementations internationales et les protocoles maritimes dans le golfe Persique et le golfe d’Oman et de s’abstenir de tout aventurisme et de toutes fausses histoires », a également fait valoir le Corps des gardiens de la révolution.
De tels incidents s’étaient faits plus rares ces derniers mois, même lors de la montée des tensions entre Washington et Téhéran après le sabotage de plusieurs pétroliers dans les environs du stratégique détroit d’Ormuz ou encore la frappe américaine ayant été fatale au général Soleimani, le chef des opérations extérieures de l’IRGC.
Cependant, par le passé, il est arrivé de voir un navire américain procéder à des tirs de semonce pour éloigner des embarcations rapides iraniennes. Mais il se pourrait que le prochain incident de ce genre connaisse une issue différente.
« J’ai donné l’ordre à l’US Navy de détruire toute embarcation iranienne qui harcèlerait nos navires en mer », a en effet assuré le président américain, Donald Trump, via Twitter, ce 22 avril.
Citation :
I have instructed the United States Navy to shoot down and destroy any and all Iranian gunboats if they harass our ships at sea.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) April 22, 2020
En février, le Sénat, pourtant à la main du Parti républicain, a voté une résolution obligeant le président Trump à demander un « débat et un vote au Congrès » avant tout « guerre offensive » contre l’Iran. Cependant, le texte souligne également que le chef de la Maison Blanche garde la capacité d’engager les troupes américaines en cas d’attaque « imminente » contre les États-Unis.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Jeu 23 Avr - 16:30
Citation :
US Navy : Une étude interne du Pentagone préconise de réduire le nombre de porte-avions
par Laurent Lagneau · 23 avril 2020
Actuellement, la marine américaine dispose de 10 porte-avions appartenant à la classe Nimitz, auquel il faut ajouter l’USS Gerald Ford, tête de série d’une nouvelle classe de navires. Mais ce dernier n’est pas encore opérationnel.
Or, une loi fédérale américaine fixe à 10 le nombre minimal de porte-avions que l’US Navy doit mettre en oeuvre. Et, comme l’a affirmé le président Trump, il est question de porter à nouveau à 12 le nombre de ce type de navire, conformément, d’ailleurs, au Fleet Response Plan de 2003, lequel exige de l’US Navy d’être en mesure de déployer, à tout moment, au moins 6 groupes aéronavals.
Cependant, depuis quelques semaines, plusieurs signaux suggèrent que l’objectif affiché par l’actuel locataire de la Maison Blanche ne sera pas tenu, à la fois pour des raisons budgétaires et stratégiques.
En janvier, alors qu’il était encore secrétaire par intérim à l’US Navy, Thomas Modly avait estimé que le nombre de porte-avions Nimitz et Ford serait inférieur à 12. Soulignant le coût élevé de ces navires, qu’il qualifia de « cibles attrayantes », il avait affirmé que les « responsables devaient se montrer plus réalistes quant à ce qui sera réalisable au cours de la prochaine décennie, au lieu de planifier une future marine » qui ne pourra qu’être opérationnelle « quand nous serons tous morts. »
Puis, le mois dernier, M. Modly a mis sur pied un groupe d’étude qui, appelé « Futur Carrier 2030 », doit livrer un rapport sur le rôle de l’aviation navale embarquée dans un contexte marqué par les rivalités avec la Chine et la Russie ainsi que par l’apparition de nouvelles menaces et autres armes, comme les missiles hypersoniques. Pour le désormais ancien secrétaire à l’US Navy, il fallait engager une telle réflexion avant de poursuivre la construction des nouveaux porte-avions de la classe Gerald Ford, dont quatre ont d’ores et déjà été commandés.
Dans le même temps, le Bureau du secrétaire à la Défense [OSD – Office of the Secretary of Defense], qui responsable de la l’élaboration des politiques, de la planification, de la gestion des ressources et de l’évaluation des programmes au sein du Pentagone, a mené sa propre étude sur la structure que devra avoir l’US Navy à l’horizon 2030, avec l’objectif d’une flotte à 355 navires.
Selon Defense News, l’OSD vient de rendre ses premières conclusions. Résultat : il serait demandé à l’US Navy de retirer du service deux de ses porte-avions « géants » et donc de se contenter de 9 navires de ce type.
« La suppression de deux porte-avions changerait définitivement la façon dont la marine aborde sa présence dans le monde et l’obligerait à repenser son modèle de projection de puissance », a commenté le capitaine de vaisseau [en retraite] Jerry Hendrix, analyste au sein du groupe Telemus. À noter que ce dernier plaide depuis maintenant pour une telle évolution. En 2013, il avait remis en cause la pertinence des porte-avions géants dans une note publiée par le Center for a New American Security, estimant que de tels navires allaient devenir trop vulnérables face aux sous-marins et aux missiles.
Si le format à 9 porte-avions est retenu, alors l’US Navy ne commanderait probablement pas plus de quatre navires de la classe Gerald Ford. En effet, les USS Nimitz, USS Dwight D. Eisenhower et USS Carl Vinson doivent être retirés du service d’ici 2030. Et l’USS Theodore Roosevelt ainsi que USS Abraham Lincoln connaîtront un sort identique durant les années suivantes.
Avec un format réduit à 9 porte-avions « géants », l’US Navy n’aurait que 6 ou 7 d’entre-eux opérationnels à tout moment, sachant qu’il lui faudra jongler avec les périodes de régénération et de maintenance [sur ce point, une plus grande latitude sera donnée grâce aux navires de la classe Gerald Ford, conçus justement pour que les opérations de maintenance soient moins nombreuses].
Cela étant, l’US Navy et l’US Marine Corps [|USMC] envisagent une plus grande intrication dans les opérations à venir. Ce qui pourrait passer par la mise en avant du concept de « lightning carrier« , c’est à dire des navires moins imposants mais pouvant tout de même mettre en oeuvre un nombre assez important d’avions de combat. C’est, d’ailleurs, ce qui se passe actuellement en mer de Chine méridionale : la présence navale américain y est assurée par l’USS America [et ses F-35B] alors que le porte-avions USS Theodore Roosevelt est hors course à cause de l’épidémie de Covid-19.
Par ailleurs, l’étude de l’OSD préconise également de geler le nombre de destroyers et de croiseurs en service au sein de l’US Navy et faire un effort sur les « petits » navires de surface, dont le nombre devrait être porté à 55, dont 35 Littoral Combat Ship [LCS], le reste devant être complété par les frégates issues du programme FFG (X).
Enfin, l’OSD insiste également sur la nécessité de doter la marine américaine de navires sans équipage. En 2019, cette dernière avait d’ailleurs demandé une enveloppe de 400 millions de dollars pour financer la mise au point de deux bâtiments de ce genre, affichant un déplacement de 2.000 tonnes pour une longueur de 60/90 mètres.
« Face un adversaire potentiel [la Chine, ndlr] qui produit des navires à un rythme élevé, nous devons changer notre façon de penser », avait récemment estimé l’amiral Mike Gilday, le chef de l’US Navy. Cela étant, l’état-major chinois fait le même calcul : en janvier, il a été rapporté que le navire sans équipage JARI-USV, développé conjointement par les instituts de recherche CSSC 716 et CSSC 702 venait d’effectuer ses premiers essais en mer.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Dim 26 Avr - 15:58
Citation :
US Navy receives final Block 2 Super Hornet
Gareth Jennings, London - Jane's Navy International
24 April 2020
With the last of 608 retrofitted and new-build Block 2 Super Hornets now delivered, Boeing’s and the US Navy’s attentions will now turn to delivering the Block 3 standard aircraft. Source: US Navy
The US Navy (USN) has received into service its final Block 2 Boeing F/A-18E/F Super Hornet combat aircraft, ahead of the retrofit and new-build Block 3 upgrade effort.
The USN announced on 24 April that the 608th (322 single-seat F/A-18Es and 286 twin-seat F/A-18Fs) retrofitted and new-build Block 2 Super Hornet to be delivered since 2005 was handed over on 17 April. Aircraft F/A-18E 322 is being delivered to Strike Fighter Squadron (VFA) 34, based at Naval Air Station Oceana in Virginia.
"Delivery of this last production Block 2 Super Hornet is […] a stepping stone along the path to continuously evolving our platforms to meet the US Navy's ever-evolving needs," said Captain Jason Denney, Program Manager of the F/A-18 and EA-18 Program Office (PMA-265). "Block 3 delivery is just steps behind and the production lines won't miss a beat, with the first two US Navy Block 3 test jets delivering in the next two months, followed by delivery of 24 E/F aircraft over the next year for our international customer, Kuwait."
Capt Denney's noting of the "continuously evolving" philosophy of the USN's aircraft platforms in general mirrors earlier comments made to Jane's and other defence media regarding the Hornet-series in particular.
With the first F/A-18A/B Hornet designed to be a multimission, programmable strike fighter, the F/A-18C/D variants of the late 1980s built on this with enhanced avionics and a more lethal systems and weapons package. The F/A-18C/D then became the F/A-18C/D Night Attack in the early 1990s before the Hornet became the F/A-18E/F Block 1 Super Hornet in the late 1990s
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Ven 1 Mai - 13:12
Citation :
Les futures frégates de l’US Navy seront basées sur les FREMM italiennes
par Laurent Lagneau · 1 mai 2020
En 2015, la marine américaine a lancé le projet FFG(X) afin de se doter de nouvelles frégates, le programme « Littoral Combat Ship » [LCS] devant alors être réduit d’une vingtaine d’unités sur les 52 prévues. Et, ces dernières semaines, ce dossier s’est accéléré, conformément aux instructions données en février par Thomas Modly, l’ex-secrétaire par intérim à l’US Navy.
Dans le détail, pour un coût 50% inférieur à celui d’un destroyer de la classe Arleigh-Burke, ces frégates devront être multi-missions et donc disposer d’une capacité anti-aérienne, anti-surface, anti-sous-marine et de guerre électronique. Pouvant aussi opérer près du littoral, elle seront équipées du radar de surveillance aérienne AN/SPY-6 (V) 3 fourni par Raytheon et du système de gestion de combat COMBATSS-21 de Lockheed-Martin, dérivé du système AEGIS. Côté armement, il est question de les doter d’un canon de 57 mm , de 32 cellules de lancement vertical Mk 41 et d’un assortiment de différents types de missiles.
Une appel à propositions [RFP] pour la conception et la construction des dix premiers navires fut ainsi lancé. Sur les six industriels intéressés par ce marché, cinq furent retenus, Atlas North America, qui avait proposé un navire basé sur la frégate MEKO A-200, ayant été éliminé. Un contrat de 15 millions de dollars pour réaliser une étude de concept fut ensuite attribué aux concurrents encore en lice par le Naval Sea Systems Command [NAVSEA].
Parmi ces derniers, Austal USA proposait une variante de son LCS de la classe Independence [LCS 2], tout comme d’ailleurs Lockheed-Martin, qui misait sur une évolution du LCS de la classe Liberty. Mystérieux sur ses intentions, Huntington Ingalls Industries était supposé travailler sur une évolution d’un navire initialement destiné à l’US Coast Guard appelé « Patrol Frigate ».
Enfin, General Dynamics Bath Iron Works s’était associé avec l’espagnol Navantia pour soumettre un navire basé sur la frégate F-100 quand Fincantieri Marinette Marine [FMM] misait sur un modèle inspiré [et plus lourd de 700 tonnes] de la version italienne de la Frégate Européenne Multi-Missions [FREMM].
En mai 2019, Lockheed-Martin fit part de sa décision de se retirer de cette compétition, afin de ses concentrer sur le développement du COMBATSS-21.
Finalement, le 30 avril, c’est à dire trois mois avant la date prévue, l’US Navy a annoncé avoir retenu Fincantieri Marinette Marine et, donc, le modèle de frégate inspiré de la FREMM italienne.
Le contrat obtenu par FMM a une valeur de 795,1 millions de dollars, ce qui couvre les travaux de conception et la construction de la première frégate ainsi qu’une option pour les 9 autres. Si cette dernière est levée, alors le montant total s’élèvera à 5,58 milliards de dollars. Le contrat devrait être renouvelé pour les 10 derniers navires.
Pour rappel, Fincantieri Marinette Marine est proche de Lockheed-Martin, dans la mesure où son chantier naval, établi dans le Wisconsin, est impliqué dans la construction des LCS de la classe Liberty et dans celle des frégates qui en sont dérivées destinées à l’Arabie Saoudite.
Si elles sont issus d’un même programme, les FREMM italiennes et françaises sont différentes, les premières étant ainsi plus imposantes que les secondes.
« La vitesse maximale des FREMM françaises et italiennes est différente, ce qui a des conséquences sur la puissance des navires et sur leurs chaînes de propulsion. Les FREMM françaises sont très automatisées – elles embarquent un équipage de 108 marins, détachement hélicoptère compris […] alors que les frégates italiennes ont besoin de 145 marins. Les radars sont différents, de même que les armements choisis. De plus, les frégates italiennes sont équipées d’un canon à l’arrière, contrairement aux nôtres », avait résumé Patrick Boissier, alors Pdg de DCNS [Naval Group aujourd’hui], en 2013, lors d’une audition parlementaire.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Ven 15 Mai - 18:51
Citation :
Boeing livre son 100e P-8A Poseidon à l'US Navy Boeing
15/05/2020 16:40 | Antony Angrand
Boeing livre son 100e P-8A Poseidon à l'US Navy
L'US Navy a reçu aujourd’hui son 100e Boeing P-8A Poseidon alors que la flotte mondiale, qui comprend également la marine indienne et les forces aériennes australiennes et britanniques, approche les 300 000 heures de vol.
Dérivé militaire du 737 NG
Le P-8 est un avion de patrouille maritime multi-missions à grande autonomie éprouvé capable d’opérations maritimes et côtières au-dessus de grandes étendues. Dérivé militaire de l’avion Boeing 737 Next-Generation (NG), le P-8 allie ses performances à un système de mission avancé qui assure une interopérabilité maximale dans l’espace de combat.
Inde, GB, Australie
Il s’agit en fait du du 94e Poseidon de la flotte de la marine américaine, avec six avions supplémentaires utilisés comme avions d’essais de développement. La 100e livraison entièrement opérationnelle est prévue pour plus tard cette année. Boeing a également livré 12 avions à la Royal Australian Air Force, deux à la Royal Air Force du Royaume-Uni et huit P-8Is à la marine indienne. Plusieurs escadrons de la marine américaine ont été déployés avec le P-8A Poseidon, tandis que la marine indienne et la Royal Australian Air Force mènent également des missions avec le P-8.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Mer 20 Mai - 20:59
Citation :
20/05/2020
Certification de ravitaillement en vol des E-2D !
L’US Navy procède à la certification complète du ravitaillement en vol de la flotte d’avions d’alerte lointaine Northrop-Grumman E-2D « Advanced Hawkeye ». Après les essais de ravitaillement en vol avec des KC-130J, le E-2D s’essaye avec des F/A-18F « Super Hornet ».
Augmenter la portée de « Advanced Hawkeye » :
Dans le but d’augmenter la portée de l’E-2D « Advanced Hawkeye », l’avionneur Northrop-Grumman a reçu un contrat prévoyant d’équiper de systèmes de ravitaillement l’avion. Le premier E-2D équipé d'une perche de ravitaillement a volé en 2016. Grâce à ce système de ravitaillement, les capacités de la marine américaine doivent être considérablement accrues. Permettant ainsi aux « Advanced Hawkeye » de mener des missions de plus longue durée. Pour cette adaptation, l’avionneur à ajouter une perche de ravitaillement et modifier les logiciels de contrôle de vol.
Le 31 octobre 2017 un E-2D de l'Air Test and Evaluation Squadron 20 (VX-20) a été ravitaillé en vol pour la toute première fois par un KC-130J « Super Hercules » de l'US Navy. Cette année la dernière phase de certification concerne le ravitaillement à l’aide d’un F/A-18F « Super Hornet » du Strike Fighter Squadron (VFA) 21.
Cette réalisation révolutionnaire représente le point culminant de plus de trois ans de tests et d'évaluations pour inclure plus de 500 heures de vol d'évaluation développant la capacité de ravitaillement aéroporté de l’Advanced Hawkeye.
IOC atteinte :
En septembre 2019, le VAW-120 a pris livraison de l'E-2D « Advanced Hawkeye » avec une capacité de ravitaillement en vol qui a permis d'atteindre la capacité opérationnelle initiale (IOC). Le VAW-120 a marqué une deuxième étape importante dans l'héritage E-2D en avril 2020, en atteignant son 1’000ème contact de ravitaillement aérien.
Le Hawkeye E-2D « Advanced » :
Les systèmes du E-2D représentent un bond de plusieurs générations dans la technologie des systèmes embarqués d’alerte lointaine et doit permettre de s’adapter aux menaces d’aujourd’hui et de demain, en s’intégrant totalement dans les nouveaux systèmes, mis en services par l’US Navy. Que ce soit en matière de bâtiments de surface que de nouveaux appareils tels : les Super Hornet et le F-35.
Le Hawkeye E-2D « Advanced » dispose d’un grand nombre de nouveautés avec un radar AESA AN/APY-9 qui remplace l’ancienne antenne de type mécanique, le radar permet une couverture totale à 360° et un suivi complet air et mer. L’appareil dispose également d’une nouvelle motorisation, soit le Rolls-Royce T-56-A-427A. Un cockpit entièrement numérique, d’un nouveau système d’identification ami/ennemi, de nouveaux postes de travail tactique, ainsi que d’une nouvelle architecture électronique et de communication couplée à une liaison de données.
Photos : 1 Ravitaillement par un KC-130J 2 Ravitaillement par un Super Hornet@ USN 3 E-2D Advanced Advanced @ Northrop Grumman
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Ven 22 Mai - 17:26
Citation :
L'US Navy a un nouveau patron, le quatrième en 6 mois
Washington, 21 mai 2020 (AFP) -
Pour la quatrième fois en moins de six mois, l'US Navy a un nouveau patron, Kenneth Braithwaite, un ardent soutien de Donald Trump qui s'est donné pour mission de restaurer l'esprit de corps au sein d'une force navale démoralisée et frappée par le Covid-19.
La nomination de M. Braithwaite, 60 ans, actuel ambassadeur des Etats-Unis à Oslo, a été approuvée jeudi à main levée par le Sénat américain.
Lors de son audition devant la commission des Forces armées du Sénat début mai, il s'était fait fort d'avoir des relations sereines avec la Maison Blanche, ce que ses deux prédécesseurs n'avaient pas su faire.
"Bien que je reconnaisse les défis pour ce qu'ils sont, je suis prêt", a-t-il assuré.
"J'ai le regret de dire que l'US Navy traverse des eaux agitées en raison de divers facteurs, principalement un manque de leadership", a-t-il déclaré, citant notamment un vaste scandale de corruption qui l'avait secouée en 2015 et les collisions de bâtiments militaires qui ont fait 17 morts en 2017.
Il a fait allusion, en les qualifiant de "faux pas judiciaire", aux divergences entre M. Trump et l'ancien secrétaire à la Navy Richard Spencer sur le sort d'un soldat d'élite accusé de crimes et grâcié par le président américain. L'incident avait abouti au limogeage de M. Spencer le 24 novembre.
Il a aussi mentionné la récente crise à bord du porte-avions nucléaire USS Theodore Roosevelt, qui a valu son poste au successeur de M. Spencer, Thomas Modly, avant même que sa nomination soit confirmée par le Congrès.
Limogé le 7 avril, M. Modly avait été remplacé à titre intérimaire par James McPherson, un amiral à la retraite qui venait juste de prendre ses fonctions de numéro deux de l'armée.
Ancien pilote de l'aéronavale américaine, Kenneth Braithwaite a servi pendant 21 ans dans l'US Navy, où il a occupé divers postes dont celui de porte-parole, avant de quitter l'armée en 1993 pour rejoindre le secteur privé.
En 2016, il a participé à la campagne électorale de Donald Trump en Pennsylvanie et il faisait partie de l'équipe de transition du milliardaire républicain juste après son élection.
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Sam 23 Mai - 19:29
Citation :
Laser Weapon Fired from US Warship Destroys Target Drone 04:40 PM, May 23, 2020
Laser beam fired from USS Portland destroys Target drone @US Navy image
A laser weapon mounted on a US Navy warship (USS Portland) shot down a target drone during in the first at-sea test of the Navy’s high-energy laser weapon system.
The test termed successful, took place off Pearl Harbor on May 16, U.S. Pacific Fleet announced in a news release May 22.
“By conducting advanced at sea tests against UAVs and small crafts, we will gain valuable information on the capabilities of the Solid State Laser Weapons System Demonstrator (LWSD) against potential threats,” Capt. Karrey Sanders, commanding officer of Portland, was quoted as saying in the news release. “With this new advanced capability, we are redefining war at sea for the Navy,” he added.
LWSD is a high-energy laser weapon system demonstrator developed by the Office of Naval Research and installed on Portland for an at-sea demonstration. LWSD's operational employment on a Pacific Fleet ship is the first system-level implementation of a high-energy class solid-state laser. The laser system was developed by Northrup Grumman, with full System and Ship Integration and Testing led by NSWC Dahlgren and Port Hueneme.
The USS Portland, a San Antonio-class amphibious transport dock, is the first ship to test the Solid State Laser – Technology Maturation (SSL-TM) Laser Weapon System Demonstrator (LWSD) MK 2 MOD 0 at sea. This second iteration of SSL-TM, is ultimately expected to become a 150-kilowatt laser weapon.
This follow-on SSL-TM has challenged scientists to made advances in areas like the beam director and spectral beam combining, which takes many lasers of different wave lengths and creates a more powerful beam.
Laser weapon mounted on USS Ponce @US Navy
The US Navy is also working on a less powerful laser weapon, the High Energy Laser and Integrated Optical-dazzler and Surveillance (HELIOS), which is planned to reach 60 kw and could be installed onto smaller ships that have less power margin to add in new systems.
The Navy is also pursuing an Optical Dazzling Interdictor, Navy (ODIN) that would not be used to knock down incoming threats but would rather be a non-lethal option to warn away enemy craft approaching a U.S. warship.
This is similar to an optical dazzling laser fired at a US Navy Poseidon aircraft earlier this year while patrolling in the South China Sea. The laser was reportedly fired from a Chinese warship though Beijing denies the incident.
China's Tactical Laser Weapon @CCTV
China's People's Liberation Army Navy (PLA- N) revealed a tactical laser system that bears remarkable similarity to the US Navy's Laser Weapon System mounted on the USS Ponse.
In October 2019, state-owned CCTV showed the laser weapon in a vehicle-mounted application. A report accompanying the images said the PLA Navy's Type 055 destroyers could be equipped with the weapon in future.
messages : 7470 Inscrit le : 12/09/2009 Localisation : Zone sud Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Lun 25 Mai - 16:55
la Fremm pour l'US Navy !!! (Dédicace pour ceux qui dénigrent le choix de la Fremm)
Citation :
FREMM Wins U.S. Navy’s FFG(X) Competition
On April 30, the U.S. Navy announced that the Fincantieri bid for the FFG(X) program had won the competition, and it placed a $795 million order for the lead ship of the class. The detail design and construction contract covers one ship in the current Fiscal Year 2020 and options for up to a total of ten ships, with a total value of $5.58 billion if all options are exercised. By accepting a foreign design for a major surface combatant, the Navy has challenged almost two centuries of American naval tradition.
The FFG(X) competition was launched in 2017 when experience with the littoral combat ships (LCS) showed that those ships were too small, under-armed, and lacking in endurance to perform the duties they had been assigned. The ships also proved to be unreliable and to suffer continuous problems with their machinery – issues that were associated with their small size, since their machinery spaces were cramped, making proper routine maintenance difficult. These concerns all stemmed back to a decision made early in the LCS program: the adoption of a maximum speed of 45 knots or greater. No viable rationale for this very high speed has ever been presented, yet its malign effects are at the root of the problems that afflicted the LCS class.
This is not to say the two LCS classes were bad ships; in fact, their designers did a good job of meeting the specifications as well as they did. The problem was that in doing so, they were forced to accept compromises that, in the context of U.S. Navy operations, limited the value of the ships. Accordingly, construction of the two types of littoral combat ships has been curtailed, with at least four of the ships being relegated to an early decommissioning.
To prevent this from happening again, the U.S. Navy established an FFG Requirements Evaluation Team (FFG-RET) that included members of the fleet operations community, naval design experts, the budget community, fleet representatives, technology specialists, shipbuilders, and others in the industry. The FFG-RET was tasked with calculating the proper balance between capability and cost. The members of the FFG-RET were mindful of the LCS lesson that any given requirement had to be balanced against the overall cost of that demand when applied to that ship as a whole. This cost was measured in both financial and operational terms. An early casualty of this process was the notorious demand for a 45-knot maximum speed. The new FFG(X) would have the 28 – 30 knot speed normal for ships of this type.
In fact, innovation was explicitly discouraged when laying down the basic principles for FFG(X). The new class was required to be available off-the-shelf with proven experience at sea. The ships were to rely heavily on government-furnished equipment, including existing systems already at sea on other surface combatants in the fleet. These systems include an Enterprise Air Surveillance Radar (EASR), the Mk 41 Vertical Launch System, and the 5-inch Mk 45 gun. This provision both reduced costs and eased maintenance, training, and support requirements.
Finally, five proposals were accepted for further study. Two were modified versions of the LCS-1 Freedom and LCS-2 Independence classes that were enlarged to correct the design issues with the earlier version and add the required new equipment. One was proposed by Huntington Ingalls Industries as a development of its Coastguard cutter design. The remaining two were the Navantia F-100 class and Fincantieri’s FREMM. The last two were significantly larger than the other contestants, and their inclusion represented an explicit rejection of the concepts that had lain behind the LCS program.
As the design evaluation proceeded, the modified LCS-1 design was withdrawn by its sponsor, Lockheed Martin, on the basis that the original design lacked the margins needed to meet the new specifications. Reportedly, the Navantia design suffered from the sinking of the Norwegian frigate Helge Ingstad after a collision with an oil tanker that the Navy is reported to believe showed deficiencies in the damage resistance of the design. The Huntington Ingalls design is hard to evaluate since the company played details of its bid close to its chest. However, it may simply be that its Coastguard base gave the design the wrong set of characteristics for the Navy’s requirements.
Thus, the choice became either the proposal based on LCS-2 or FREMM. FREMM was a proven and successful design with multiple ships already in service with the French and Italian navies. LCS-2 featured a very large and capable flight deck that fitted well with the helicopter operations requirements, but it suffered from the shadow of the earlier LCS program. One naval officer, speaking off-the-record, suggested that the littoral combat ships had simply “lost the confidence of the fleet.”
As the last ship floating, the FREMM design was selected. A late effort was made to introduce the British Type 26 frigate on the back of its sales to Australia and Canada, but the proposal fell foul of the “already in service” requirement.
The U.S. Navy has announced that the detail design phase will begin immediately and that construction will begin no later than April 2022. The first ship of the class will be delivered by 2026 and reach initial operational capability by 2030. The lead ship will cost $1.281 billion, with $795 million of that covering the shipbuilder’s detail design and construction costs and the rest covering the GFE, including the combat systems, radar, launchers, command and control systems, decoys, and more. The remaining ships in the first flight of ten are scheduled to cost around $781 million each. Once the final member of this first order of 10 frigates is funded, probably in FY25, the Navy may elect to award the second flight of ten to Fincantieri, or it could choose to bring in a second yard to build the same ship, thus increasing production rate and preserving the industrial base.
Production may not stop there. Shipbuilding and acquisition plans call for a class of 20, but the Navy is increasingly interested in reviving the frigate fleet that disappeared when the FFG-7 class was decommissioned. These ships can relieve destroyers of many of their missions around the globe, serve as convoy escorts, and provide more high-end presence in more places as part of the distributed maritime operations concept. After all, many more DDG-51 Arleigh Burke class destroyers have been built than was originally planned. Fincantieri has spent about $180 million to upgrade its Wisconsin yard and plans to spend another $80 to $100 million now that it has won the competition. This would allow a two-ship-per-year production rate with the ships being built side-by side. If the Navy chose to build three or four a year, a second yard would likely have to be brought into the program.
_________________ "La stratégie est comme l'eau qui fuit les hauteurs et qui remplit les creux" SunTzu
jf16 General de Division
messages : 41614 Inscrit le : 20/10/2010 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: US Navy Lun 25 Mai - 17:23
Citation :
L’US Air Force n’exige plus de taille minimale pour le recrutement de ses pilotes
par Laurent Lagneau · 25 mai 2020
Depuis maintenant plusieurs années, l’US Air Force peine à retenir ses pilotes, qui, malgré les augmentations de leurs primes et les divers avantages qui leur ont été accordés, continuent de céder à l’attrait des compagnies aériennes civils. Sans doute que, avec la crise du transport aérien actuelle, provoquée par la pandémie de Covid-19, la situation évoluera dans l’autre sens…
En attendant, selon les derniers chiffres, il manque 2.100 pilotes à l’US Air Force sur les 21.000 dont elle a besoin. Soit un déficit de 10%, qui ne cesse de se creuser depuis 2016.
Si l’effet des mesures prises pour éviter les départs vers le secteur privé n’ont jusqu’ici pas fonctionné, un autre levier consisterait à augmenter le recrutement. Seulement, là aussi, l’US Air Force est à la peine… L’un des principaux écueil étant que le « vivier » de candidats potentiels n’est pas aussi important qu’il le devrait, en raison notamment d’antécédents médicaux parmi la jeunesse américaine. Un autre serait le manque d’attractivité…
En 2016, il avait été constaté que le recrutement des forces américaines se concentrait à nouveau de plus en plus sur ses viviers traditionnels, à savoir la population rurale et les États du Sud, les citadins et les États du Nord-Est des États-Unis ne montrant pas une appétence particulière pour servir sous les drapeaux.
Quoi qu’il en soit, il avait été demandé au Pentagone d’assouplir ses critères de recrutement. Ce qui vient de faire l’US Air Force, en n’exigeant plus de taille minimale pour ses pilotes.
En effet, jusqu’alors, pour s’asseoir aux commandes d’un F-15 ou d’un C-130 Hercules, il fallait mesurer au moins 1m62 et ne pas dépasser 1m95. Et la hauteur en position assise devait être comprise entre 86 et 101 cm.
Une telle exigence a fait que 44% de la population féminine américaine âgée de 20 à 29 ans était inapte pour devenir pilote. En effet, selon les données anthropimétriques, la taille moyenne des femmes d’outre-Atlantique, âgées de 20 et plus, est de 1m60 contre 1m76 pour les hommes.
« Il est difficile de déterminer le nombre de femmes qui n’avaient pas présenté de demande auparavant en raison de leur perception de ne pas être pleinement qualifiées ou d’avoir à demander une dérogation », a toutefois admis le lieutenant-colonel Christianne Opresko, chef de l’Air Crew Task Force de l’US Air Force.
Une taille minimale était alors requise pour une raison liée à la sécurité des vols. Et c’était aussi la garantie que les futurs pilotes soient capables de piloter tous les avions en service au sein de l’US Air Force.
« Historiquement, la plupart de nos avions ont été conçus pour la taille d’un homme moyen », a souligné le lieutenant-colonel Jessica Ruttenber. Avec la suppression de cette exigence, une analyse anthropométrique des candidat(e)s pilotes permettra déterminer le type d’avion qu’ils pourront pilotes en toute sécurité, explique l’US Air Force.
« Il s’agit d’une énorme victoire, en particulier pour les femmes et les minorités de petite taille qui, auparavant, pouvaient supposer qu’elles n’étaient pas qualifiées pour nous rejoindre », a fait valoir Gwendolyn DeFilippi, une responsable des ressources humaines au sein de l’US Air Force.
Photo : Lt. Col. Christine Mau, pilote de F-35A (c) US Air Force