Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 25 Juil 2022 - 20:30
Chapeau bas s'il arrive à mettre ce secteur sur les rails en 5 ans.
Anzarane Lt-colonel
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 26 Juil 2022 - 14:27
Le gros problème c'est les ressources humaines, le déficit est juste énorme. Et les nouveau médecins boudent les concours de la fonction publique.
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simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 26 Juil 2022 - 20:09
Anzarane a écrit:
Le gros problème c'est les ressources humaines, le déficit est juste énorme. Et les nouveau médecins boudent les concours de la fonction publique.
faut arrêter l'anarchie et le laisser aller, celui qui veut aller travailler a l'étranger n'a qu'aller étudier a l'étranger, le peuple marocain ne doit plus financer le secteur de santé de l'Allemagne ou la France
c'est juste incroyable cette anarchie dans nos facultés de médecine
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 26 Juil 2022 - 20:16
simplet a écrit:
Anzarane a écrit:
Le gros problème c'est les ressources humaines, le déficit est juste énorme. Et les nouveau médecins boudent les concours de la fonction publique.
faut arrêter l'anarchie et le laisser aller, celui qui veut aller travailler a l'étranger n'a qu'aller étudier a l'étranger, le peuple marocain ne doit plus financer le secteur de santé de l'Allemagne ou la France
c'est juste incroyable cette anarchie dans nos facultés de médecine
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Avec la même logique on doit faire la même chose pour les ingénieurs issus des grandes écoles publiques et des techniciens, ceux des grandes écoles de commerces.La solution est autre que dans l interdiction .
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simplet General de Brigade
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 26 Juil 2022 - 22:56
Shugan188 a écrit:
simplet a écrit:
Anzarane a écrit:
Le gros problème c'est les ressources humaines, le déficit est juste énorme. Et les nouveau médecins boudent les concours de la fonction publique.
faut arrêter l'anarchie et le laisser aller, celui qui veut aller travailler a l'étranger n'a qu'aller étudier a l'étranger, le peuple marocain ne doit plus financer le secteur de santé de l'Allemagne ou la France
c'est juste incroyable cette anarchie dans nos facultés de médecine
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Avec la même logique on doit faire la même chose pour les ingénieurs issus des grandes écoles publiques et des techniciens, ceux des grandes écoles de commerces.La solution est autre que dans l interdiction .
un pays et un peuple qui souffre d'une grave pénurie des médecins continue de former pour les pays européens et tu trouve ca normal,
Celui qui veut aller a l'étranger n'a qu'a aller étudier a l'étranger ou financer ces études, cette anarchie dans les facultés de médecine et la suprématie de corporatisme sur les intérêts de la nation doivent cesser
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 26 Juil 2022 - 23:18
Quand toute une promo d ingénieurs se fait recruter par des entreprises françaises avant meme avoir son diplome et que les entreprises marocaines n arrivent pas a trouvé des ingénieurs, ca pose pas de problème pour l intérêt de la nation. Pourquoi on doir dmander à un médecin de sacrifier son avenir pour un salaire et un environnement de travail médiocre!
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 26 Juil 2022 - 23:24
Shugan188 a écrit:
Quand toute une promo d ingénieurs se fait recruter par des entreprises françaises avant meme avoir son diplome et que les entreprises marocaines n arrivent pas a trouvé des ingénieurs, ca pose pas de problème pour l intérêt de la nation. Pourquoi on doir dmander à un médecin de sacrifier son avenir pour un salaire et un environnement de travail médiocre!
c'est quoi le sujet ? on parle de la santé publique des marocains et de la préservation de la vie des dizaines de milliers de marocains ou la fuite des ingénieurs,
ouvre un topic sur ce sujet des ingénieurs et on en parle sans tabou
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Shugan188 Modérateur
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 26 Juil 2022 - 23:39
C est le meme sujet ,si tu veux faire la rétention de tes cadres ,il faut assurer un minimum .....et ca serait de l hypocrisie de demander du sacrifice au médecins , sachant qu ils pouvaient choisir une autre formation supérieur payer par le contribuable, et pas aux autres cadres.
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 26 Juil 2022 - 23:49
Shugan188 a écrit:
C est le meme sujet ,si tu veux faire la rétention de tes cadres ,il faut assurer un minimum .....et ca serait de l hypocrisie de demander du sacrifice au médecins , sachant qu ils pouvaient choisir une autre formation supérieur payer par le contribuable, et pas aux autres cadres.
justement , l'état doit définir ses priorités et le règles et que chacun choisi sa carrière en connaissance de cause , c'est le cas pour les militaires et tout l'appareil sécuritaire , donc les responsables du secteur de la santé doivent agir en tant que responsable sur de la santé de 38 millions de marocains et non comme président de l'ordre des médecins comme c'est le cas aujourd'hui
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 9 Aoû 2022 - 14:29
Le Desk sont apparemment contre samir machehour sur ce dossier, ce journal roule sûrement pour le compte du lobby français au Maroc ou pour quelqu'un qui veut faire un hold-up au projet Royal des vaccins, ces foutus journalistes mercenaires ne ratent aucune occasion pour porter atteinte à un Monsieur qui a beaucoup donner au Maroc durant la période de COV19 et qui était derrière la naissance de ce très intéressant projet, à travers les articles de le DESK on peut conclure qu'il y a un lobby qui refuse tout implication des cadre marocains à l'étranger dans la construction du nouveau Maroc https://ledesk.ma/2022/08/09/sensyo-pharmatech-linstitut-pasteur-du-maroc-reprend-la-main-samir-machhour-sujet-a-caution/
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 9 Aoû 2022 - 16:21
Code:
C’est un tournant majeur dans la poursuite du projet d’usine de vaccins à Benslimane. En plus de sa transformation en SA, l’Institut Pasteur du Maroc est chargé de ressusciter et de mettre à jour son étude, jusqu’ici écartée, portant sur la réalisation de cet ambitieux chantier. Ainsi remis en selle, l’IPM prend désormais le lead, tandis que le sort de Samir Machhour est plus que jamais incertain
Coup de théâtre ce 8 août : un nouveau virage vient d’être effectué dans le projet de production de vaccins au Maroc porté par la société Sensyo Pharmatech. Alors que jusqu’à présent, l’Institut Pasteur du Maroc (IPM) n'était pas mentionné dans la communication officielle de ce chantier présenté au Roi Mohammed VI, il revient maintenant au devant de la scène et de manière spectaculaire.
En plus d’initier sa transformation en société anonyme comme en faisait état Le Desk dans un précédent article, l’IPM, dépendant du ministère de la Santé et de la protection sociale vient de lancer en parallèle une consultation pour mettre à jour « l’étude 2018 » que nous avions révélée. Celle-ci traçait les contours, les schémas et les scénarios pouvant mener à la réalisation d’un projet d’une unité de fabrication de vaccins au Maroc. Il s'agit précisément, selon l'intitulé de l'appel d'offres d'une « mission d’accompagnement et d’assistance pour la réalisation du projet de fabrication locale de vaccins et produits bio thérapeutiques au Maroc, dans le cadre d’un Partenariat Public-Privé (PPP) ».
L'étude à actualiser avait été réalisée par le cabinet de conseil juridique Dentons, dirigé à l’époque par Patrick Larrivé, en tant que mandataire du groupement, le bureau d’études et d’ingénierie Wineo Conseil piloté par El Houssine Sahib, et la société française d’ingénierie de la construction Ceris Ingénierie de Pascal Giraudeau, spécialisée dans l'hospitalier, l'industrie pharmaceutique, la médecine nucléaire ou encore la biotechnologie.
L’appel d’offres lancé aujourd'hui précise qu’il s’agit, en première mission, d’actualiser l’étude déjà réalisée précédemment, en plus d’effectuer une seconde mission d’accompagnement et d’assistance de l’IPM sur le volet technique, juridique et financier pour la passation, la négociation et la rédaction des documents du contrat Partenariat Public-Privé.
Depuis le lancement de l'ambitieux projet Sensyo Pharmatech, aucune mention n'avait été faite de l'IPM. Au lieu de l'établissement public, on retrouvait plutôt Samir Machhour, vice-président de Samsung Biologics, un personnage pour le moins atypique dont Le Desk a retracé depuis plus d'un an les mystérieuses activités : constitution d'une société MarocVax pour acquérir directement les vaccins et les licences de transfert de technologie, appel d'offres pipé et taillé sur mesure à son bénéfice par le ministère de la Santé, dissimulations, mensonges à la presse et surtout petites affaires secrètes en Suisse, où Machhour a installé Bio Investment Group, copycat du projet de Sensyo Pharmatech...
Une mise à jour pour un budget de 9,6 MDH
Une absence de l'IPM dans un projet de cette envergure qui avait déjà interpelé nombre de spécialistes consultés par Le Desk. Ce qui nous avait permis d'accéder à un rapport rangé dans un tiroir qui ambitionnait dès 2016-2017 de conférer au Maroc sa souveraineté sanitaire en matière de production de vaccins et de produits bio-thérapeutiques.
Le document d'un millier de pages dresse un constat de la situation interne de l'IPM, ses carences comme les points forts sur lesquels on préconisait de capitaliser afin de pouvoir concrétiser un projet attendu dans le secteur et devant satisfaire les besoins et les ambitions du Maroc en matière de politique pharmaceutique et plus généralement le faire accéder à une maîtrise des moyens bio-technologiques. La pandémie de Covid-19 a montré l'acuité de ces besoins, à tel point que le royaume s'est lancé dans l'urgence dans le projet Sensyo Pharmatech.
Selon l'appel d'offres lancé ce 8 août, il s'agira ainsi, par rapport à cette étude, de mettre à jour les données financières (inflation, prix, agrégats macroéconomiques en général, prise en compte de nouveaux paramètres liés au contexte actuel interne et externe ainsi qu’au changement du paradigme initial du projet portant sur le foncier et le périmètre du projet).
Point intéressant : il est requis d'élaborer un nouveau business plan, prenant en compte les nouvelles hypothèses. « Le conseiller financier s'assurera en particulier que le modèle est logiquement construit, cohérent en interne et arithmétiquement juste en ce qui concerne les formules, algorithmes et calculs, présente des résultats fiables en ce qui concerne les projections de comptes de résultats, cash-flow et bilan, ratios financiers relatifs au projet sur la base des hypothèses opérationnelles, financières et économiques présentées, comprend des hypothèses et formules comptables cohérentes et respecte les normes comptables et obligations fiscales en vigueur pour des projets PPP », peut-on lire.
En matière technique, il s'agira de mettre à jour les besoins de l'IPM, de préciser la typologie des produits-cibles, en fonction des ventes et marchés potentiels et des tendances pharmaceutiques actuelles, avec pour horizon 10 ans. Les besoins de fabrication seront aussi revus, mentionnant qu'il faudra définir les procédés de fabrication, comme les moyens logistiques nécessaires pour le projet : animalerie pour les tests sur cobayes, aires de stockage, etc.
L'IPM mentionne que les futurs conseillers devront préparer « un document de mise à jour des montages juridiques explorés dans l'Etude d’évaluation préalable 2018 pour y apporter les ajustements nécessaires sur le plan juridique. Cette mise à jour devra répondre aux exigences de l'évaluation préalable aux termes de l'article 2 de la loi n° 86-12 relative aux contrats de partenariat public-privé et comprendre des recommandations stratégiques et propositions de scenarii », lit-on.
Enfin, en guise de deuxième mission, l'IPM souhaite s'attacher les services d'assistance à la passation du contrat PPP. Des prestations similaires à ceux qu'on retrouve dans l'appel d'offres de 2016. Pour toutes ces missions, un délai de deux mois est fixé pour la première phase, tandis que la seconde nécessitera six mois.
Le budget estimatif pour ce marché a été fixé à 9,6 millions de dirhams.
Quid de Samir Machhour ?
L'appel d'offres lancé, à un moment assez tardif étant donné que le chantier de Sensyo Pharmatech à Benslimane est déjà lancé, interroge en plusieurs points, d'autant plus que la place de Samir Machhour au sein du projet serait en ballotage, apprend-on de source proche de Sensyo Pharmatech.
Plusieurs éléments avaient inquiété sur le rôle dévolu à Samir Machhour dans l'édification et la mise en service de l'usine, à commencer par les éléments que nous avions révélés, jusqu'alors passés sous les radars, notamment ceux en lien avec la création de Bio Investment Group (BIG) en Suisse, avec une présentation similaire à celle de Sensyo Pharmatech. Sans oublier bien sûr le cabinet privé de Machhour, datant de plusieurs années et portant par ailleurs le même nom que le projet, Sensyo Inc, et qui se présente comme partenaire de BIG.
Autre aspect qui fragiliserait la présence de Machhour dans Sensyo Pharmatech, son retard à intégrer le comité de direction. Et pour cause, selon nos sources, son apport devait aussi être financier. Pour rappel, la société Sensyo Pharmatech avait été mise sur pied par le biais de la constitution d'un consortium de banques (Banque Centrale Populaire, Attijariwafa bank et Bank of Africa, ayant créé la société BAB Consortium) avec l'appui du Fonds Mohammed VI pour l'investissement. Sur les statuts consultés par Le Desk, seuls BAB Consortium et le Fonds Mohammed VI sont mentionnés.
Deux autres acteurs devaient par la suite rejoindre le tour de table : le laboratoire suédois Recipharm, devant miser près de 200 millions de dirhams (MDH), mais aussi Samir Machhour qui se devait d'apporter la même somme au pot. Des premières indications étaient dans ce sens déjà fournies par le Conseil de la concurrence, dans un avis publié, mais qui ne donnait pas de précisions sur les apports respectifs des parties.
Selon nos sources, Recipharm finira bien par rejoindre le bal, tandis que Samir Machhour se faisait toujours attendre alors que les premiers éléments de l'usine préfabriqués en Chine étaient acheminés sur le site de Benslimane. Ce qui expliquerait en partie ses manoeuvres dont le montage discret de BIG en Suisse afin d'attirer des investisseurs, bailleurs de fonds et autres cadres de géants de la pharmaceutique.
Son incapacité à lever sa part des fonds l'a-t-elle menée à une mise à l'écart ? Si rien ne l'atteste à ce jour, des signes avant-coureurs abondent dans ce sens : Il a cessé sa grande frénésie médiatique à la parution de nos révélations sur son byzantin montage en Suisse et s'est absenté de la réception des éléments de la future usine Lion 1 de Sensyo Pharmatech en juin dernier au moment même où nous levions le voile sur ses dernières turpitudes. D'ailleurs, le Suédois Recipharm ne semble plus vouloir associer son image au sulfureux personnage.
En plus de l'apport financier, Machhour devait aussi contribuer avec ses contacts et son réseau, comme lui-même l'affirmait, faisant valoir son CV et ses passages par différents groupes pharmaceutiques mondiaux. Un réseau de potentiels partenaires qu'il avait même présenté au roi Mohammed VI lors du lancement officiel des travaux de l'usine Lion 1 sur le site de Benslimane.
De futurs partenaires qui sont pour la plupart inaptes cependant à opérer le transfert de technologie des vaccins, comme nous l'avions démontré. Dans notre précédente enquête, nous avions même comparé les partenaires proposés par Machhour et ceux prévus à l'origine par le projet antérieur proposé par l'IPM. De la reprise en main par l'IPM, il est donc compris que cette liste de potentiels partenaires avancée par Machhour ne serait plus d'actualité.Une voilure revue à la baisse
Depuis sa présentation devant le souverain au Palais royal de Fès, le projet Sensyo Pharmatech aura cependant subi quelques menues reconfigurations, apprend-on. Il s'agit tout d'abord des lignes de production : trois étaient prévues selon le schéma de base, il ne serait finalement question que de deux, atteste une source du secteur au fait des opérations.
Une modification qui impactera la voilure de l'investissement préconisé : alors qu'il était situé entre 4 et 5 milliards de dirhams (MMDH), il est maintenant rabaissé à 2 MMDH, comme l'indique la présentation du projet contenue dans l'appel d'offres lancé ce lundi. Il n'en reste pas moins que la capacité n'a pas été revue à la baisse. Elle demeure toujours fixée à 116 millions d'unités en 2024.
Mais incontestablement, la plus grande reconfiguration du projet réside dans le fait que cette fois-ci l'IPM est invité à rejoindre le projet. Selon les scénarios établis lors de l'étude de Dentons, il était indiqué, en troisième scénario que l'IPM pouvait jouer un rôle, à condition de ne pas prendre en charge la partie conception et construction de l'unité de fabrication de vaccins. Aujourd'hui, c'est finalement Recipharm qui a été chargée de ce volet nécessitant un savoir-faire conséquent, dans le cadre d'une convention signée avec l'État marocain.
Le troisième scénario préconisait ainsi la création d'une filiale. Ce qui ne semble pas avoir été le cas, avec la volonté de transformer le Centre de Sérums et de Vaccins en société anonyme. L'appel d'offres pour le conseil juridique a été lancé en même temps que la consultation juridique pour l'actualisation de l'étude, comme nous l'indiquons plus haut. Le Centre de Sérums et de Vaccins (IPM), devenant SA, demeure donc conforme au troisième scénario, consulté par Le Desk. Cette hypothèse avance que l'IPM aura la responsabilité d'engager des accords de transfert de technologie avec les laboratoires pharmaceutiques et les accords avec l'État prévoyant l'engagement de ce dernier d'acquérir la production générée par l'unité de production.
Autrement dit, un rôle primordial pour l'IPM dont jusqu'à présent il était dessaisi au profit de Samir Machhour, du moins selon ses affirmations, avançant qu'il s'occupera lui-même de négocier avec les laboratoires pharmaceutiques les licences de transfert de technologie. Gardera-t-il toujours un levier de décision avec l'entrée en piste de l'IPM ?
Je partage votre avis Ssi Romh depuis le début du projet de lancement de l'usine de vaccin il est dans l'oeil du cyclone de ce journal...
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RED BISHOP Modérateur
messages : 12305 Inscrit le : 05/04/2008 Localisation : france Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 9 Aoû 2022 - 16:26
C'est le mal de beaucoup de marocain...le reglement de compte personnel. Au lieu de donner une info objective et de faire le job, on s'attaque au personne. Comme ceux qui nous bassine ici avec certain groupe énergétique...au lieu de faire le job.
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Khalid sergent chef
messages : 288 Inscrit le : 22/11/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mar 9 Aoû 2022 - 19:01
C'est clair que leDesk a des commandes s'agissant de certains articles et ça se sent clairement dans la façon dont c'est écrit
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romh General de Division
messages : 4185 Inscrit le : 09/09/2009 Localisation : Royaume Uni Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 10 Aoû 2022 - 0:14
RED BISHOP a écrit:
C'est le mal de beaucoup de marocain...le reglement de compte personnel. Au lieu de donner une info objective et de faire le job, on s'attaque au personne. Comme ceux qui nous bassine ici avec certain groupe énergétique...au lieu de faire le job.
C'est pas la même chose Samir machehour n'est pas chef de gouvernement et n'a jamais profité de la rente, on s'attaque à Akhnouch car il est un grand rentiers qui n'a jamais eu la volonté d'investir dans l'industrie ou les hautes technologies donc la comparaison ici entre les deux cas est totalement fausse, autre choses les mbres ici ne sont ni journalistes ni personnalité public donc ils ont le droit de s'exprimer comme ils veulent tant qu'ils respectent la charte du forum
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 10 Aoû 2022 - 10:53
romh a écrit:
Le Desk sont apparemment contre samir machehour sur ce dossier, ce journal roule sûrement pour le compte du lobby français au Maroc ou pour quelqu'un qui veut faire un hold-up au projet Royal des vaccins, ces foutus journalistes mercenaires ne ratent aucune occasion pour porter atteinte à un Monsieur qui a beaucoup donner au Maroc durant la période de COV19 et qui était derrière la naissance de ce très intéressant projet, à travers les articles de le DESK on peut conclure qu'il y a un lobby qui refuse tout implication des cadre marocains à l'étranger dans la construction du nouveau Maroc https://ledesk.ma/2022/08/09/sensyo-pharmatech-linstitut-pasteur-du-maroc-reprend-la-main-samir-machhour-sujet-a-caution/
Precisely !
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AHMED77130 Lieutenant
messages : 738 Inscrit le : 10/05/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Lun 15 Aoû 2022 - 15:55
Un nouvel hôpital à un milliard de dirhams à Rabat.
messages : 738 Inscrit le : 10/05/2020 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Dim 28 Aoû 2022 - 13:52
Le ministre de la santé espagnol se rendra au Maroc le mois prochain accompagné d’une importante délégation afin de signer un certain nombre d'accords liés à la coopération médicale entre les deux pays, notamment en ce qui concerne la production de vaccins.
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Mer 7 Sep 2022 - 13:39
Code:
Projet phare du règne actuel, la généralisation de la couverture sociale se traduit par des chiffres d’une ambition sans précédent : faire bénéficier 22 millions de Marocains additionnels de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) d’ici la fin de l’année. La promesse est audacieuse, néanmoins sa traduction sur le terrain avance bon train.
Au 1er août, selon des chiffres annoncés par Hassan Boubrik, DG de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), plus de 2 millions de travailleurs non salariés bénéficiaient déjà de la couverture sanitaire universelle. Un chiffre qui comprend 840.000 agriculteurs, 260.000 artisans, 300.000 entrepreneurs, 250.000 artisans et commerçants et la quasi-totalité des professions libérales.
Sur cette nouvelle population d’assurés, “330 000 personnes ont déjà ouvert leurs comptes sur les portails de la CNSS et commencent déjà à déclarer leurs ayants droit”, détaille Boubrik.
Le sort des Ramedistes dans la nouvelle configuration a fait l’objet d’un bref flottement, avant que le Chef du gouvernement ne tranche sur le mode de traitement de cette catégorie de la population.
Tous, en effet, soit 11 millions de bénéficiaires, seront intégrés à l’AMO une fois que la loi 65-00 sera amendée pour asseoir un cadre juridique propre à ce régime d’exception, a promis Akhannouch en Conseil du gouvernement le 29 juillet dernier. Fait notable, c’est le gouvernement qui prendra en charge les frais de souscription des bénéficiaires actuels du Ramed à la CNSS.
Parer à l’appel d’air
Sauf accroc majeur, il est quasiment acquis que l’objectif des 22 millions d’assurés supplémentaires sera tenu avant la fin 2022. Aziz Akhannouch assure ainsi que le projet de loi-cadre n° 06-22, approuvé devant le roi le 13 juillet 2022 en Conseil des ministres, sera soumis dans les prochaines semaines au parlement.
Ce projet gigogne devra ensuite être décomposé en un grand nombre de lois et de décrets d’application, avant que la vision globale présentée à Mohammed VI ne voie le jour. La création en parallèle d’une Haute autorité de la santé, d’une agence des médicaments et d’une agence du sang, pourrait néanmoins s’avérer chronophage.
Le risque, selon plusieurs experts du domaine, est que la vitesse d’adhésion au régime de prévoyance ne dépasse celle du renouvellement des infrastructures et des services médicaux. Une inadéquation qui pourrait susciter des frustrations chez les populations assurées.
Ce qui rappellerait l’échec du Ramed, justement dû à l’incapacité du système hospitalier de parer à une demande soudainement exponentielle. Avec un panier de soins couverts à 70%, l’appel d’air promet d’être gigantesque. Or, la réédition d’un scénario similaire à celui du Ramed viderait la réforme de sa substance, ou en briserait du moins l’élan initial.
Stress test pour la CNSS
Autre écueil, et non des moindres : avec des TNR (tarif national de référence) en augmentation, l’organisme payeur du secteur privé qu’est la CNSS sera confronté à son plus sérieux stress test. Aujourd’hui excédentaire, la Caisse nationale de sécurité sociale pourrait crouler sous le poids de dépenses de remboursement en croissance fulgurante.
Car le décret n°2-13-852 relatif aux conditions et aux modalités de fixation du prix public de vente des médicaments a montré ses limites. Le benchmark de calcul étant basé sur 7 pays à revenus élevés, il donne lieu à des niveaux de prix de médicaments parfois supérieurs aux mêmes références qu’en France, par exemple.
Une hérésie que le gouvernement tente de corriger en engageant des consultations avec les laboratoires et autres officines. En particulier Fouzi Lekjaâ, ministre du Budget, qui a pris le lead des négociations depuis juin dernier. Aux dernières nouvelles, la mouture actualisée du décret ne fait pas encore l’objet d’un consensus au sein des parties prenantes.
L’Exécutif en est conscient, la facture de la généralisation de l’AMO pourrait s’alléger si les lobbies pharmaceutiques acceptaient une baisse sensible des prix des médicaments
Pourtant, l’Exécutif en est conscient, la facture de la généralisation de l’AMO à tous les Marocains, estimée à 14 milliards de dirhams par an, pourrait grandement s’alléger si les puissants lobbies pharmaceutiques acceptaient une baisse sensible des prix des médicaments. L’enjeu est immense et chaque jour compte.
Le mirage RSU
Outre le volet médicament, Aziz Akhannouch a également promis une généralisation des allocations familiales à partir de 2023. Et ce, “sur la base du Registre social unifié (RSU), considéré, par le Chef du gouvernement comme le moyen le plus efficace pour cibler les familles vulnérables et nécessiteuses.”
Envisagé en 2014 suite à la suppression des subventions aux carburants, le RSU s’est transformé en arlésienne. Souvent évoqué, toujours repoussé, ce système d’aides directes devrait (sans doute) finalement voir le jour. Mais à quelques mois de son “go live”, les détails du dispositif manquent cruellement à l’appel.
On sait seulement que le RNP, le fichier répertoriant la population éligible aux aides, comptait 120.000 personnes au 31 juillet 2021. Ce jour-là, en réponse à une question du groupe PAM à la première chambre, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, dont le département chapeaute le projet, a promis une généralisation du RSU dès que l’expérience pilote à Rabat et Kénitra arriverait à son terme. C’est-à-dire avant la fin de l’année.
Mais il faudra d’abord opérationnaliser l’Agence nationale des registres, organisme gestionnaire du RNP et du RSU. Cette pléthore de préalables embrume la visibilité du projet. Selon nos sources, la difficulté technique du dispositif consiste à s’assurer que les informations déclarées par les inscrits au RNP correspondent à celles émanant des différents programmes sociaux.
De l’avis général, ce type de système, parfaitement rodé dans des pays comme l’Inde, aurait pu voir le jour beaucoup plus tôt. Toujours est-il que le Chef du gouvernement, selon nos informations, exerce une pression continue sur ses services afin d’en effectuer le lancement dans les délais les plus brefs. Une manière d’atténuer la déception causée par le manque d’action de l’Exécutif pour lutter contre l’inflation des prix et les hausses records des prix des hydrocarbures ?
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Fahed64 aime ce message
simplet General de Brigade
messages : 3192 Inscrit le : 20/05/2012 Localisation : MONTREAL Nationalité : Médailles de mérite :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 8 Sep 2022 - 2:55
La grande question comment régler le problème du déficit en ressources humaines
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Zakaria Commandant
messages : 1163 Inscrit le : 17/11/2021 Localisation : Paris Nationalité :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 8 Sep 2022 - 7:04
Salammm
Pourquoi selon vous c’est autant une galère de construire des chu au maroc? Les facultés de medecine sont construire mega vite mais les chu souffrent toujours de retard de dingue je pense au chu de tanger et aussi a celui doujda avant lui quo avais mis un temps fou
Dias63 Capitaine
messages : 800 Inscrit le : 31/07/2018 Localisation : France Nationalité :
Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 8 Sep 2022 - 9:37
C'est juste pas le même budget... L'équipement doit être plus cher que la structure si ça se trouve.
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romh General de Division
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 8 Sep 2022 - 12:12
C'est pas un problème de budget mais c'est un problème surtout de ressources humaines et de bureaucratie, in a pas assez de médecins professeur et de médecins spécialistes ainsi que d'infirmiers techniciens de labo techniciens de radio/scanner etc les cours dans les nouvelles facultés de médecine sont dans leur majorité sont assurés par les enseignants venant de la faculté des sciences
rafi General de Division
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 8 Sep 2022 - 12:21
Le salaire de ces personnels qui font défaut n'est-il pas de l'ordre d'un budget, idem en ce qui concerne leur formation, de même que la construction d'établissements hospitaliers pour les accueillir ? Tout, absolument tout, est question de pognon, de volonté, et de prévision.
romh General de Division
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Sujet: Re: Secteur de la santé au Maroc Jeu 8 Sep 2022 - 13:22
rafi a écrit:
Le salaire de ces personnels qui font défaut n'est-il pas de l'ordre d'un budget, idem en ce qui concerne leur formation, de même que la construction d'établissements hospitaliers pour les accueillir ? Tout, absolument tout, est question de pognon, de volonté, et de prévision.
C'est pas seulement question de budget mais quand on parle de ressources humaines c'est pas quelque chose qui se règle par du pognon c'est plus compliqué que ça, la structure de formation et incapable de répondre aux besoins et l'émigration des compétences agrave la situation, j'ai évoqué aussi la question de burocratie la prise de décision est très lente et complexe ce qui empêche la résolution de ces problématiques même avec la disponibilité du budget Croÿ moi c'est pas uniquement le problème des chu c'est dans beaucoup de secteur, nous avons des hôpitaux équipés mais sans personnel idem pour les universités les écoles .... Pour construire il faut juste 3 ou 4 ans mais pour former les infirmiers et techniciens c'est 4 ans les médecins généralistes c'est 6/7 ans et les spécialistes c'est +9ans Ce n'est qu à partir de 2025 qu' on va commencer à avoir suffisamment de diplômés pour peut être comblé le besoin, donc c'est normal qu'on donne la priorité aux faculté de médecine et au Centre de Formation aux métiers de la santé, Il faut savoir qu'on a un lobby qui était contre toute augmentation du nombre de médecins au Maroc pendant plusieurs années parceque çà leur profitait énormément Maintenant les choses commencent à bouger mais on a beaucoup de retard