Économie marocaine

Rappel du premier message :

https://www.agenceecofin.com/gaz-naturel/0208-90458-maroc-sound-energy-et-afriquia-gaz-signent-un-accord-d-offtake-du-gnl-de-tendrara?fbclid=IwAR2efxVRrtIAXvMq4f40UGcX9Ji9fAcyi74KzGDJpxc3a1u8RJEsLLRAGyE

perso je suis pour que les opérateurs locaux profitent des marchés et tout ça
mais je voit d'un mauvais oeil ce akhennouche qui a la casquette de ministre de l'agriculture et qui en meme temps signe des accord de ce genre via son entreprise afriquia gaz c'est immoral

Le débat sur le fait de savoir est ce que la famille royale doit faute des affaires ou pas est politique. C est un vieux thème de gauche depuis les années 60.

Concrètement  s'ils  n investissent pas au Maroc ils investiront ailleurs. Ca serait quand même un peu bête.

Est ce qu ils ont plus de facilité pour faire des affaires? dans certains domaines nécessitant des "autorisations" administratives oui. Est ce  qu ils sont en monopole interdisant aux autres d investir ou de réussir? Non.

De façon concrète les investissement les plus risqués du maroc ses dernières années l'ont été par la holding royale.

Qui c est qui en 2006 pouvait miser un dirhams dans des banques africaines? qui s est qui décide en 2008 d aller planter un marjane à tanger tetouan saidia et oujda.
capitales de la contrebande contre l avis des "partenaires" francais éjectés depuis. Qui c est qui investit des centaines de millions de dirhams dans les énergies renouvelables depuis des années.? Ils ont quand même risqué pas mal quand tout le monde ou presque se contente d investir dans la pierre

Oui idéalement la sphère politique et la sphère financière doivent être séparées. Même comme toute les utopies ça n existe et ne marche pas

Non Atlantic, ce débat n'est pas un discours de gauche car nos adversaires (Allemands aujourd'hui) utilisent ce point pour nous discréditer.

Personne ne veut interdire à la famille royale d'investir. Tout ce qu'il faut, c'est s'assurer que personne ne profite de sa position politique pour en tirer des avantages économiques. Au Maroc, ce n'est d'ailleurs pas la famille royale qui est la plus problematique mais des gens proches. Majidi a utilisé sa position dans le cabinet royal pour obtenir des terrains à Taroudan (des Habous) à un prix dérisoire (affaire connue de tous).

Les procedures de gouvernance existent et les exemples à suivre existent et ne sont pas difficiles. Enfin, nous avons le systeme des habous (trusts) qui serait parfait si notre ministre des affaires religieuses voulait bien faire le travail que lui a ordonné le roi (moderniser les Habous

https://fr.le360.ma/economie/transferts-des-mre-pres-de-80-milliards-de-dirhams-apres-les-10-premiers-mois-de-2021-250574

alphatango a écrit:

Non Atlantic, ce débat n'est pas un discours de gauche car nos adversaires (Allemands aujourd'hui) utilisent ce point pour nous discréditer.

Personne ne veut interdire à la famille royale d'investir. Tout ce qu'il faut, c'est s'assurer que personne ne profite de sa position politique pour en tirer des avantages économiques. Au Maroc, ce n'est d'ailleurs pas la famille royale qui est la plus problematique mais des gens proches. Majidi a utilisé sa position dans le cabinet royal pour obtenir des terrains à Taroudan (des Habous) à un prix dérisoire (affaire connue de tous).

Les procedures de gouvernance existent et les exemples à suivre existent et ne sont pas difficiles. Enfin, nous avons le systeme des habous (trusts) qui serait parfait si notre ministre des affaires religieuses voulait bien faire le travail que lui a ordonné le roi (moderniser les Habous

Je suis d accord sur les procédures de gouvernance qui doivent d appliquer à TOUS. Mais je suis contre la diabolisation de l acte d investir sous prétexte que c est la.famile royale ou akhenouch ou n'importe qui, qui est un discours gauchisant contre-productif

Quant aux allemands et leur chercheuse c est un épi phénomène. Ce n est pas une note de recherche qui va changer quoique ce soit dans le softpower d un pays comme le maroc

alphatango a écrit:

Non Atlantic, ce débat n'est pas un discours de gauche car nos adversaires (Allemands aujourd'hui) utilisent ce point pour nous discréditer.

Personne ne veut interdire à la famille royale d'investir. Tout ce qu'il faut, c'est s'assurer que personne ne profite de sa position politique pour en tirer des avantages économiques. Au Maroc, ce n'est d'ailleurs pas la famille royale qui est la plus problematique mais des gens proches. Majidi a utilisé sa position dans le cabinet royal pour obtenir des terrains à Taroudan (des Habous) à un prix dérisoire (affaire connue de tous).

Les procedures de gouvernance existent et les exemples à suivre existent et ne sont pas difficiles. Enfin, nous avons le systeme des habous (trusts) qui serait parfait si notre ministre des affaires religieuses voulait bien faire le travail que lui a ordonné le roi (moderniser les Habous

Si au lieu de restreindre le business de la famille royale, on offre la même expérience administrative au petit comme au grand??
Demandons à ce que les delais de traitements soient respectés et minimisés
Demandons à ce que les refus soient justifiés avec une procédure d'appel
Demandons l'application des procédures avec leurs cahiers de charge
Dans mon experience où j'ai subis ce qui précède et d'autres encore, les procedures ,lenteurs et lois ne sont sorties que pour soutirer l'enveloppe ( si ce n'est pas la petite bête, ce sera la lenteure, ou les retards, ou les pieces qui disparaissent, tant que ba9i ma bghitich tfem rassek)
Concernant Mada, je ne suis pas dérangé, c'est une locomotive, et il en faut d'autres spécialisés dans chaque domaine

Il faut interdire l'importation de bus second hand qui polluent nos villes.

Alstom investit au Maroc pour la création d’une nouvelle ligne de production de transformateurs embarqués.
Ils seront produits au Maroc et conçus & industrialisés par le site de Petit-Quevilly , notre , Centre d’Excellence des #transformateurs.

https://t.co/EEiC54oXeb pic.twitter.com/jDFOOwYcIJ

— Alstom France (@AlstomFrance) December 14, 2021

Excellent! Après il est possible que ce doit un appel du pied, en vue de la 2ème LGV

RED BISHOP a écrit:

Excellent!  Après il est possible que ce doit un appel du pied, en vue de la 2ème LGV

Ce que est sur autant les français ne font pas de pqs important vers nous autant les chinois aussi donccret vraiment indécis

Ce qui bloque aussi avec les français c'est les négociations entre Alstom et Simens (cette dernière a une activité industrielle très conséquente en Espagne) pour une éventuelle fusion, dans ce cas et avec la situation actuelle avec l'Allemagne et l'Espagne il y aura plus de contrat pour Alstom

romh a écrit:

Ce qui bloque aussi avec les français c'est les négociations entre Alstom et Simens (cette dernière a une activité industrielle très conséquente en Espagne) pour une éventuelle fusion, dans ce cas et avec la situation actuelle avec l'Allemagne et l'Espagne il y aura plus de contrat pour Alstom

Merci pour l'information je me souvien que Siemens et les allemands avait pleurer publiquement pour la LGV de Alstom au Maroc à l'époque

Stinger a écrit:

romh a écrit:

Ce qui bloque aussi avec les français c'est les négociations entre Alstom et Simens (cette dernière a une activité industrielle très conséquente en Espagne) pour une éventuelle fusion, dans ce cas et avec la situation actuelle avec l'Allemagne et l'Espagne il y aura plus de contrat pour Alstom

Merci pour l'information je me souvien que Siemens et les allemands avait pleurer publiquement pour la LGV de Alstom au Maroc à l'époque

Il avait bloqué le financement aussi plutôt retarder le financement la banque européenne si ma mémoire est bonne

Alors messieurs, il n'y aura pas de fusion Alstom Siemens pour cause que Alstom a racheté bombardier.

Les allemands avait en effet bloqué un financement de la BEI pour cause de non appel d'offre pour le projet de LGV marocaine.

Shugan188 a écrit:

https://medias24.com/2021/12/14/les-recommandations-du-cese-pour-resorber-leconomie-informelle-au-maroc/

Bonne étude.
Il faudrait créer des grosses surfaces marchandes de fruits et légumes poissons avec des petits loyers, même ne pas faire payer de loyers la première année par exemple.
Un comptable par structure qui s'occupe de faire la paperasse pour ceux qui ont besoin, déjà ça viderai un peu les rues de ces marchands ambulants.
Ca créerait énormément d'emplois en plus, entre les marchands, les services d'hygiène, les assurances collectives, les livraisons collectives etc

Déjà essayé, ca marche pas .

Shugan188 a écrit:

Déjà essayé, ca marche pas .

Ou ?

Il vient d'ouvrir à Berkane il y en a dans les provinces du sud, ça marche très bien..

Le projet de la réhabilitation des marchands ambulants est lancée depuis 2014 chapeauté par le ministère de l intérieure à travers l INDH.
Est ce que remarquez vous moins de marchands dans nos rues?

Shugan188 a écrit:

Le projet de la réhabilitation des marchands ambulants est lancée depuis 2014 chapeauté par le ministère de l intérieure à travers l INDH.
Est ce que remarquez vous moins de marchands dans nos rues?

Non, c'est vrai.
Mais faut continuer, si l'état veut rentrer ces recettes il y a pas d'autres choix.
Lancé le plan de couverture sociale, bien expliquer à la population à quoi ça sert, information, médias, publicité à la télé.
J'avais même parlé d'un genre de prime d'activité un peu comme en France pour pousser les gens à se déclarer, c'est un investissement financier c'est sûr mais si tout est bien organisé ça rentrera des impôts.
Et on peut éventuellement réserver cette prime pour les micro entreprises, les auto entrepreneurs, les marchands, tout ce qui est dans l'informel.

Une âme charitable,article payant
https://mobile.telquel.ma/2021/12/16/david-greene-jaimerais-voir-plus-dentreprises-marocaines-profiter-de-laccord-de-libre-echange-avec-les-etats-unis_1747439

Citation :

TelQuel : Vous fêtez les 15 ans de l’accord de libre-échange entre le Maroc et les États-Unis. Si durant cette période les flux commerciaux ont été multipliés par cinq, la balance commerciale reste largement déficitaire côté marocain. En quoi cet accord de libre-échange (ALE) a-t-il été fructueux pour le Maroc ?
David Greene : Bien entendu, si on se limite aux chiffres, et donc au déficit de la balance commerciale côté marocain, il est facile de dénigrer cet ALE. Mais c’est une façon unidimensionnelle de voir les choses.
Les exportations marocaines vers les États-Unis ont plus que triplé depuis 2006. Au-delà des statistiques, cet ALE est à apprécier en fonction de ce qu’il représente, autrement dit : le message qu’il envoie au reste du monde quant à l’attractivité du Maroc.
Vous voulez dire symboliquement ?
Non, pas simplement sur le plan du symbole. L’ALE a envoyé un message très clair à la communauté mondiale des affaires, consistant à dire que le Maroc est pris très au sérieux par les États-Unis. Cet accord est l’unique du genre signé avec un pays africain. Maintenant, au-delà de la symbolique, rappelons que 150 entreprises américaines sont présentes sur le sol marocain.

L’Europe est certes un marché important pour le Maroc, qui plus est à 15 kilomètres de ses côtes, ce qui est un avantage. Mais nous rattraperons graduellement notre retard. D’autant que le Maroc est désormais considéré comme une porte vers l’Afrique, un hub donnant accès au marché subsaharien, et peut de ce fait constituer pour nous une plateforme logistique et de réexportation d’un grand intérêt.
Pour le moment, à voir les chiffres, ce sont les États-Unis qui sortent gagnants de cet ALE…
L’analyse basée sur les chiffres bilatéraux ne dit pas toute la vérité. Je vous donne un exemple : oui, nous écoulons de l’alimentation de volaille et de l’équipement destiné à l’industrie de la volaille au Maroc. Sur un plan purement statistique, il s’agit d’une vente et nous en percevons le paiement.
“Nous n’avons pas tiré avantage collectivement de tout ce que l’ALE pouvait offrir”
Mais allons plus loin. Ces produits rendent la production de volaille marocaine beaucoup plus efficiente. Cela signifie que le prix de la volaille au Maroc baisse et de ce fait, les possibilités d’exporter, pour le Maroc, une volaille plus compétitive dans l’avenir augmentent. Ces externalités positives n’apparaissent pas si l’on s’arrête au volume d’échanges.
Quid des investissements directs étrangers (IDE) ? Si les flux commerciaux se situent à 5 milliards de dollars, les IDE américains sont loin de rivaliser avec ceux de la France ou de l’Espagne…
Nous n’avons pas tiré avantage collectivement de tout ce que l’ALE pouvait offrir. En fait, j’aimerais voir plus d’entreprises marocaines profiter de cet accord. L’ALE donne accès au plus grand marché de consommateurs de la planète : le marché américain. Celui-ci absorbe 25 % de tout ce qui est produit dans le monde. Les opportunités sont considérables. Une question demeure : que font les entreprises marocaines pour attaquer le marché américain ?
Des barrières existent en effet : la distance, la langue, une difficulté sans doute à harmoniser les systèmes juridico-légaux et les réglementations, mais j’aimerais voir plus d’entreprises marocaines tirer profit du plus grand marché mondial, et qui plus est un marché complètement affranchi de droits de douane.
J’ajouterai que le Maroc est une marque extrêmement puissante aux États-Unis. Le royaume est perçu non seulement comme un pays ami, mais comme un État stable économiquement et politiquement ; mondialement connu en tant que destination touristique majeure et doté d’une industrie qui a su rapidement s’intégrer dans les chaînes de valeur internationales. La marque Maroc, si respectée, confère une aura au pays et à ses exportateurs. À eux de saisir leur chance !
Mais alors, si les conditions sont réunies, pourquoi nos exportations ne décollent-elles pas ?
“Nos échanges avec les entreprises du royaume font ressentir un manque de connaissance du marché américain”
Il faudrait demander au gouvernement marocain. Nos échanges avec les entreprises du royaume font ressentir un manque de connaissance du marché américain. En effet, celui-ci est si vaste qu’il peut sembler intimidant. À travers un programme appelé “Select USA”, nous conseillons aux chefs d’entreprises d’y assurer une présence.
Le simple fait d’avoir un bureau de représentation, même réduit à sa plus simple expression, aide énormément à développer son réseau et à mieux comprendre les subtilités du marché, car la distance est un obstacle réel.
Vous n’êtes pas sans savoir que le Maroc encourage désormais le “made in Morocco”, après s’être rendu compte que certains ALE déficitaires, notamment l’ALE Maroc-Turquie, condamnaient toute volonté d’industrialisation. Ne craignez-vous pas que cette politique d’import-substitution nuise à la santé de vos exportations vers le royaume ?
Certes, beaucoup voudraient voir les Marocains acheter des produits marocains. Si le produit est compétitif et de qualité, cela est évident, et j’irais l’acheter moi-même. Je ne m’inquiète pas de savoir si le gouvernement marocain s’intéresse de près à nos exportations pour évaluer si oui ou non elles sont candidates à la substitution par un produit local. Tous les gouvernements agissent de la sorte, et nous aussi.
Nous voulons rentabiliser ce type d’accord au maximum et, dans ces contextes, les litiges commerciaux peuvent exister, y compris au sein des partenariats les plus étroits. Mais je ne m’en fais pas. Mon souci est que l’on bénéficie à plein et conjointement de cet ALE.
Si ce n’est pas le cas, le gouvernement marocain pourrait engager plus d’efforts pour promouvoir ses exportations vers l’Amérique. Peut-être pouvons-nous ensemble trouver le moyen d’accéder à des marchés tiers en Afrique ou même en Europe. Du reste, sans doute le secteur privé marocain pourrait-il mieux s’outiller pour investir le marché américain.

Le voici Ssi Shugan

Merci.